02 Oct

Drame en Espagne: une oenologue est décédée après une chute dans une cuve de vin en pleine fermentation

C’est un drame qui s’est noué dans la province de León , dans le nord-ouest de l’Espagne. Une jeune espagnole oenologue est morte dans son chai, tombée dans la cuve de vin en fermentation.

Un exemple de travail au dessus d'une cuve dans l'Aude © FrancetvInfo

Un exemple de travail au dessus d’une cuve dans l’Aude © FrancetvInfo

Sa passion lui aura été fatale. Une œnologue espagnole de 25 ans est morte, lundi 29 septembre, après être tombée dans une cuve de vin en pleine fermentation, à Ponferrada, dans la province de León (Espagne), au nord-ouest du pays. Elle s’était penchée pour observer la transformation du vin dans le tonneau, dont les fortes effluves ont provoqué sa chute, rapporte le site régional Info Bierzo (en espagnol).

Le corps de la jeune femme a été découvert par son oncle, l’œnologue réputé Raúl Pérez, qui a alerté les secours, en milieu de journée. Après avoir sorti le corps de la victime, les pompiers n’ont pas réussi à la ranimer. Nerea Pérez était également secrétaire des Jeunesses socialistes du Bierzo.

Le processus de fermentation du vin, causé par l’entrée en contact du sucre du raisin avec des levures, s’accompagne du dégagement de différents composés, comme le gaz carbonique, l’éthanol ou divers acides.

Avec FrancetvInfo.

Le fût de chêne pour l’excellence du champagne

Chaque année 1.000 fûts neufs sortent de la tonnellerie de Cauroy-les-Hermonville en champagne. 500 y sont réparés pour une clientèle à 80% Champenoise, 15% de la production est réservée à l’export. Les grandes maisons de champagne renouent avec ces vinifications en fûts de chêne pour leurs cuvées de prestige.

La seule tonnellerie de champagne à Cauroy-les-Hermonville © Xavier Clayes -France 3 Champagne

La seule tonnellerie de champagne à Cauroy-les-Hermonville © Xavier Clayes -France 3 Champagne

Longtemps délaissé au profit de la cuve en inox, le fût de chêne retrouve ses lettres de noblesse et d’élégance en Champagne où les vignerons comme les grandes maisons
les réservent pour l’élaboration des cuvées d’exception.

Pour le champagne, le tonneau doit permettre par sa perméabilité de révéler tout en douceur les arômes propres au vin, mais il ne faut surtout pas le corrompre avec un goût boisé », Jérôme Viard qui dirigeant de tonnellerie en Champagne.

Installé dans le village viticole de Cauroy-les-Hermonville (Marne) depuis 1998, l’artisan de 44 ans avoue une passion commune pour le travail du bois comme pour la dégustation de vins.
« Mon arrière grand-père et mon grand-père étaient charrons, mon père menuisier, et j’ai fait des études d’oenologie. Avec cet héritage, fabriquer des tonneaux s’imposait », sourit-il.
Il se souvient de sa première année où il n’a construit et vendu que cinq barriques à des amis vignerons, mais très vite son activité s’est développée d’une manière exponentielle. Aujourd’hui il emploie cinq personnes pour une production annuelle de 1.000 fûts neufs et la réparation d’environ 500 tonneaux, avec un chiffre d’affaires de 500.000 euros. « Je suis arrivé au bon moment, la tendance chez les vignerons était d’explorer non seulement l’apéritif mais toute la sphère gastronomique avec des cuvées différentes, plus élaborées et plus élégantes. En 10 ans, le tonneau a fait son retour en force en complément des cuves en inox thermo-régulées », affirme M. Viard qui obtenu en 2006 le label « Entreprise du patrimoine vivant ».

Selon lui, 90% des merrains utilisés pour la fabrication de ses fûts sont issus de chênes des forêts champardenaises. Après 36 à 40 mois de séchage au grand air, les tonneaux sont façonnés selon la commande puis cintrés avant l’opération essentielle qui va donner au fût son caractère : « le bousinage ».

Arômes d’épices, de vanille ou de moka « On positionne la barrique au dessus d’un braséro et on chauffe longtemps à basse température pour éliminer les tanins acerbes du bois et lui conférer des arômes qui complexifieront le vin selon les souhaits des vignerons », explique l’artisan.

La maison Bollinger à Ay, qui a toujours vinifié son vin en fûts de chêne, possède le plus grand parc de barriques en Champagne avec quelque 3.500 pièces et emploie son propre tonnelier pour les entretenir et les réparer. « Nous utilisons uniquement des tonneaux d’occasion venus de Bourgogne où ils ont déjà vinifié des chardonnays, on évite ainsi le goût boisé du fût neuf », indique-t-on chez Bollinger.

Dans la maison Billecart Salmon à Mareuil-sous-Ay, le chef de cave vieillit ses barriques neuves en les utilisant pendant 5 ans à la vinification de moûts destinés à la distillation. « Au bout de cette période on évite le goût du bois pour apporter au vin des arômes d’épices, de vanille ou de moka », souligne Jérôme Lafouge, responsable des relations publiques de la maison de champagne qui utilise depuis 2010 près de 400 tonneaux pour élaborer ses deux cuvées de prestige.

« La cuve inox est idéale pour contrôler l’évolution du champagne mais si on veut développer la gamme aromatique et produire des vins complexes, rien de tel que le tonneau », constate pour sa part Pascal Doyard qui dirige le champagne André Jacquart à Vertus dans la « Côte des blancs ».

« La micro-oxygénation propre au fût et les apports aromatiques du bois exaltent la typicité de notre champagne blanc de blanc », se réjouit le vigneron qui exploite 24 hectares de vignes et produit quelque 100.000 bouteilles par an.

Seul inconvénient au tonneau traditionnel, selon lui : le surcroît de travail et de main d’oeuvre pour remettre régulièrement en suspension les lies à l’aide d’une tige de bâtonnage, afin d’assurer la meilleure vinification du futur champagne.

AJ-Agence France Presse.

C’est en 1998 que Jérôme Viard décide d’implanter sa tonnellerie du côté du massif de Saint-Thierry (Marne). Le dernier tonnelier en champagne étant parti à la retraite 3 ans auparavant. L’entreprise compte désormais 5 salariés et un apprenti tonnelier. Cette entreprise revendique le sur mesure avec une importance particulière dans le choix et l’origine du bois, la taille parfaite des fûts, la réparation. En France, il reste une centaine de tonneliers, dont 70% de la production est exportée. 60 d’entres eux sont des artisants, 40 des industriels.

01 Oct

16e vendanges de l’aéroport de Bordeaux Mérignac: un petit goût de numérique…

 Une cinquantaine de chefs d’entreprises girondines de la filière numérique participent, ce mercredi matin, aux « folkloriques »  vendanges de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. La seule parcelle au monde plantée à l’entrée d’un aéroport. Au menu de ces 16èmes Vendanges, la récolte de 1 200 bouteilles et la dégustation du millésime 2009.

Pierre Goguet, président de la CCI de Bordeaux, avec Olivier Bernard du Domaine de Chevalier, de dos

Pierre Goguet, président de la CCI de Bordeaux, avec Olivier Bernard du Domaine de Chevalier, de dos © CCI Bordeaux

C’est une tradition, mais aussi une super communication pour la CCI de Bordeaux, qui gère l’aéroport de Bordeaux Mérignac et qui a lancé également Vinexpo. Ce sont, ce matin, les E vendanges de l’aéroport : 15 ares de vignes à vendanger au pied des aérogares, des hall A et B de l’aéroport de Bordeaux Mérignac. . Une manière de symboliser ce qui fait la notoriété internationale de la ville et d’une région toute entière : le vin. L’Aéroport de Bordeaux étant le seul à avoir un vignoble dans son enceinte.

Comme chaque année , les entrepreneurs, décideurs et innovateurs qui font bouger l’Aquitaine et Bordeaux se retroussent les manches pour ces vendanges. C’est le label «French Tech» qui est mis à l’honneur en 2014. Un programme lancé par le gouvernement avec à la clé plus de 200 millions d’euros de financement pour les métropoles labellisées. L’occasion de donner au millésime 2014 une note à dominante «numérique».

Entretenues très traditionnellement tout au long de l’année par Olivier BERNARD (Domaine de Chevalier) de façon manuelle (taille, ébourgeonnage, pliage, épamprage, levage, dédoublage, vendange verte, effeuillage et bien sûr vendange manuelle), les deux parcelles de vigne sont plantées à l’instar des plus grands crus du bordelais (densité de plantation la plus élevée, 10 000 pieds par hectare) à 40 % de cabernet sauvignon et à 60 % de merlot. Son terroir est constitué de sable noir et de fines graves blanches reposant sur un sous-sol de graves argileuses qui assure une alimentation hydrique d’une grande qualité.

Alors envol pour ces vendanges, espérant que ces chefs d’entreprise n’aient pas oublié leur boarding pass !

30 Sep

Saga Lurton : Léonce Recapet, le fondateur.

C’est le fondateur de ce petit empire du vin dans le Bordelais, grand-père d’André et de Lucien Lurton, bien connus de la place de Bordeaux. Il représente le socle, les fondations des « Lurton du vin ». Un personnage entreprenant avec un certain caractère. 

Léonce Recapet © Lurton.com (reproduction JPS)

Léonce Recapet © famille Lurton (reproduction JPS)

Sans lui, les Lurton n’auraient peut-être pas été dans le monde du vin, mais juristes…Léonce Recapet (1858-1943) a eu un destin hors du commun. Il était issu d’une famille de meuniers à Saint-Emilion, les Récapet… Ceux-ci commencèrent à planter de la vigne dès 1650 puis ils s’installèrent du côté de Branne où naquit le petit Jean-François dit « Léonce » Récapet en 1858.

« Sa première fortune », comme le raconte André Lurton, « c’est déjà d’être revenu du régiment après 4 ans » de service militaire. De retour à Branne, il rejoint l’entreprise familiale: une petite distillerie tenue par son père et un oncle. Ils fabriquaient des liqueurs et une sorte d’anisette.

C’était un entrepreneur, il voulait tout faire ! C’était un type extraordinaire. »André Lurton, petit fils de Léonce Recapet

SAGA LURTON 102

C’était un battant qui sans aucun doute a déteint sur son petit-fils André Lurton, viticulteur lui-même, qui créa l’appellation Pessac Léognan en 1987: en rentrant du régiment, il a repris les choses en main et a dit à sa famille « vous êtes des ballots, je fais ce que je veux » et du coup c’est lui qui va reprendre les choses en main, ouvrant même un bistrot à Branne.

« C’était un vendeur né, il inventait des trucs » ajoute André Lurton.  La série d’étiquettes de liqueurs et d’apéritifs précieusement encadrées par la famille Lurton le prouve et témoigne de la bonne santé de cette « distillerie à vapeur ».

Léonce Recapet reprend la distillerie  à partir de 1880, à 22 ans, il va effectuer une partie de carrière dans cette branche avant de se consacrer à la viticulture. Car en 1894, il s’était marié à Emma Thibeaud, une fille de propriétaire de domaine viticole à Moulon (une famille qui était originellement dans la tonnellerie).

Dans les années 1890, il va alors acheter quelques châteaux en Gironde, Bel Air pour commencer, puis Montremblant, avant de tomber amoureux de château Bonnet en 1897, à Grézillac, qu’il va ériger comme château de famille. Tous les Lurton du vin reconnaissent ce château, à 40 kms de Bordeaux, comme le berceau familial, là où ils partagent leur racines…dans l’Entre-deux-Mers.

Les vendanges à château Bonnet – Grézillac en 1915 © famille Lurton

Si Léonce Recapet avait des idées, il allait jusqu’au bout de ses théories et de ses projets: il avait ainsi demandé à un architecte qu’il connaissait de lui construire une tour au dessus de château Bonnet qui ressemblait à l’origine à une chartreuse: « les murs faisaient 80 cm d’épaisseur » me précise André Lurton, qui aurait fait un bon avocat des causes de son grand-père. »L’architecte n’a rien voulu entendre », aussi Léonce Recapet fit construire sans son aide sa tour en 1910: non seulement elle tient toujours, mais en plus elle se voit et est le ralliement de la famille.

Entre temps, Léonce Recapet avait acheté à 200 m de Bonnet, château Reygnier, aujourd’hui propriété de Marc Lurton (fils de Dominique, frère d’André, et arrière petit-fils de Léonce Recapet).

André Recapet, l'aîné et seul fils de Léonce Recapet, tué à Verdun en 1916 © famille Lurton (reproduction JPS)

André Recapet, l’aîné et seul fils de Léonce Recapet, tué à Verdun en 1916 © famille Lurton

Si la chance semblait sourire et le travail payer, ce malgré le phylloxéra (un cap très difficile à passer), Léonce Recapet fut terriblement meurtri par la disparition de son seul fils André (ingénieur agricole) parti pour la « grande guerre ». Il fut tué à Verdun en 1916, il faisait partie du 74e R.I. et fut blessé mortellement à Douaumont. Une place du quartier Nansouty porte son nom aujourd’hui à Bordeaux.

Malgré son immense chagrin (il avait aussi perdu une autre fille en bas âge, Marie), Léonce Recapet fondait ses espoirs sur Denise, son troisième enfant. Celle-ci ne trouva point mari dans le milieu de la viticulture mais se maria avec François Lurton, juriste, avoué au palais de justice de Bordeaux.Denise et François vont fonder cette dynastie des Lurton du vin avec ces 4 enfants: André en 1924, Lucien en 1925, Simone en 1929 et Dominique en 1932, 4 branches qui vont chacune s’illustrer.

André, Lucien, Simone et Dominique enfants de Denise et Francois Lurton et petits-enfants de Léonce Récapet et © famille Lurton

André, Lucien, Simone et Dominique enfants de Denise et Francois Lurton et petits-enfants de Léonce et Emma Récapet  © famille Lurton

Quant à Léonce Recapet, en tant que principal actionnaire de la Société de Grands Crus (propriétaire de Brane-Cantenac, Issan et Lagrange), il récupéra en 1925 Brane-Cantenac, cru classé de Margaux. (ce sera le deuxième berceau des Lurton, du côté Lucien). Il possèda également 40 % des parts de château Margaux avec son gendre François Lurton. En 1949, ces parts de Margaux seront échangées contre le Clos Fourtet à Saint-Emilion détenu par la famille Ginestet.

Dernier grand malheur qui frappa le fondateur: une maladie emporta trop jeune sa dernière fille Denise à l’âge de 33 ans. Léonce géra malgré sa peine avec son gendre François les propriétés jusqu’à sa mort en 1943. François continua l’oeuvre de Léonce Recapet aidé de ses deux fils aînés André et Lucien, avant de leur transmettre en 1953 les domaines dès que Dominique eut atteint l’âge légal de la majorité. François Lurton exploita et se retira au château du Clos Fourtet à Saint-Emilion. Un château qui revint aux 4 enfants en indivision à la mort de leur père en 1971.

à suivre…(retrouvez la famille et les branches sur le site lurton.com)

Et n’oubliez pas la « Saga Lurton » dans Enquête de Région le vendredi 24 octobre à 23 h sur France 3 Aquitaine: magazines et interviews des « Lurton du Vin ». Une émission spéciale présentée par Eric Perrin; magazines de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet, Eric Delwarde, Vincent Issenhuth et Xavier Granger.

29 Sep

Pour les amateurs: « l’Essentiel des Vins de Bordeaux » par l’Ecole du Vin

Une bible pour oenophiles… Un ouvrage complet qui donne les clés aux néophytes, aux curieux, comme aux amateurs, pour découvrir la richesse des vins de Bordeaux. En librairie depuis le 18 septembre.

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En librairie le 18 septembre, l’Essentiel décrypte les vins de Bordeaux: « ce que les amateurs apprécient très souvent dans le vin, ce n’est pas seulement son goût et le plaisir qu’il procure mais également tout l’art de vivre qui l’accompagne et les valeurs qu’il transmet. »

Mi-guide, mi documentaire, cet ouvrage offre toutes les clés pour apprécier au mieux les vins de Bordeaux: il vulgarise le négoce des vins bordelais souvent difficile à comprendre, dévoile terroirs et cépages, initie à l’art de l’assemblage typique à Bordeaux (que certain(e)s font passer pour de dangereux magiciens).

Avec plus de 113.000 hectares de vignes en AOC, Bordeaux est le premier vignoble français et représente 15% de la production totale de vin en France.

L’École du vin de Bordeaux permet au lecteur de mieux situer ainsi « Bordeaux dans le monde », « l’identité viticole de Bordeaux » avec un historique depuis le « claret » apprécié par les anglais au XVIIe siècle jusqu’à la cité des Civilisations du Vin qui sera achevée en mars 2016…Une simplification des AOC, ainsi que l’explication du fameux classement de 1855 n’auront plus de secret pour tous ceux qui se sont déjà arrachés les cheveux en cherchant à comprendre ces appellations et classements, façon querelles de clochers .

« De la vigne à la cave », l’Essentiel va dévoiler aussi les tâches dont dépend in fine la qualité du vin, des tâches résumées suivant un calendrier détaillé depuis la vinification en octobre jusqu’à la taille en février, en passant par l’entretien du palissage et le remplacement des poteaux…puis vient le temps du débourrement avec l’apparition des premiers bourgeons, des feuilles et des futurs rameaux en avril, l’ébourgeonnage et épamprage en mai…enfin la floraison en mai et juin (qui avait été terrible en 2013, période alors de coulure). En juillet le temps des baies, en août de la véraison et en septembre-octobre celui des vendanges en blanc et en rouge. Ainsi va le cycle de la terre et de la vigne.

L’Essentiel va vous passionner, vous pourrez du coup en imposer lors des soirées: « alors tu préfères la taille en guyot ou la taille en cordon ? » « Non merci, moi c’est la taille en lyre! »

(L’Essentiel des Vins de Bordeaux, par l’École du Vin de Bordeaux avec la collaboration de Sophie Brissaud, Éditions de la Martinière)

28 Sep

Une glace au champagne made in London !

POPSicle: une glace au champagne, conçue et créée par un artisan glacier de Soho à Londres. Cette glace est composée à 37% de champagne, avec des ingrédients biologiques et naturels. Le tout pour moins de 100 calories. Une idée originale qui rencontre des amateurs connus et moins.

La glace au champagne © wearepops.com

Ces glaces ont été distribuées au prix de 5 euros dans divers lieux et événements durant l’été 2014.

Les fondateurs de POPSicle sont d’anciens camarades de classe. James Rae et Harry Clarke ont commencé à travailler sur la création de POPS en Septembre 2013. Après un séjour en Espagne, ils se sont rendu compte qu’il n’existait pas ce type de sur le marché des produits alcoolisés « interactifs et expérimentaux ».

Mais alors, où sont passées les bulles ?

© wearepops.com

Les lois de la chimie impliquent que les bulles de champagne ne gèlent pas lorsqu’elles existent sous forme de bulles. On y retrouve « le grain de la glace » et de l’acidité du vin de champagne dans chaque bouchée.

Des célébrités comme Miley Cyrus, Kate Moss, Louise Thompson, Jamie Laing, Oliver Proudlock ou le chanteur Jack Whitehall font parti des clients qui ont eu le plaisir de gouter ces glaces cet été.

Et que doit en penser le CIVC ?​

Le Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne est garant de l’appellation Champagne. Il permet de protéger l’utilisation du mot « champagne » contre les usurpations externes, du fait de son statut d’appellation notoire.
Le devoir des vignerons et maisons de Champagne est aussi de protéger les consommateurs contre tous les vins, boissons ou produits qui usurperaient la notoriété ou la garantie d’origine et de qualité de l’appellation Champagne.
Le Comité Champagne et l’INAO ont donc entrepris de combattre systématiquement sur le terrain juridique tous ceux qui détournent la notoriété et l’identité de l’appellation Champagne. (champagne.fr)

France 3 Champagne Ardenne – LG

27 Sep

Des patients âgés vendangent à Strasbourg…une cure de jouvence !

Ces vendanges organisées avec les patients du pôle de gériatrie du CHU de Strasbourg redonnent du baume au coeur de ces personnes âgées. Pour certaines, cet instant leur rappelle les vendanges de leur jeunesse.

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Depuis 3 ans, c’est un rituel. Les patients du pôle gériatrie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, à la Robertsau,  tiennent eux-même le sécateur…C’était ce vendredi une séquence souvenirs et une ambiance bon enfant pour ces personnes âgées qui retrouvaient les gestes de leur jeunesse.

C’est une belle initiative pour redonner aux patients un peu de joie grâce à André Ruhlmann, vigneron à Dambach-la-Ville, qui s’occupe de ce petit vignoble. Cette parcelle, plantée en 2008, est un mélange 4 cépages qui donneront la fameuse cuvée de la Robertsau. Ils espèrent obtenir entre 80 et 120 litres de cette vendange. Encore bravo.

Avec France 3 Alsace.

Regardez le reportage de Marie Heidmann, Guillaume Bertrand et Pierre Ledig

Les grappes, la nouvelle communauté de vignerons et d’amateurs de vin

Les Grappes prétend simplifier la manière de parler du vin sur internet. Un site d’échanges, de partages, bref un réseau social autour du vin mais avec possibilité d’achat « en direct et convivial ». « Les Grappes est la communauté de ceux qui préfèrent acheter leur vin aux vignerons. » Ce nouveau réseau social va-t-il révolutionner la planète vin ?

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Partant du constat dressé par le sondage de Terre de Vins: « 71 % des gens reconnaissent ne pas s’y connaître en vin », Les Grappes se présentent comme la communauté de ceux qui « tous aiment boire du vin » et va rendre « le choix d’un vin…plus simple et surtout beaucoup plus agréable ». 

Un vin ça se partage. » Les Grappes

CaptureLes Grappes ont donc mis en place un réseau d’une vingtaine de vignerons, aidés de connaisseurs et d’ambassadeurs. Ils qui aiment le vin et ils en parle. Souvent les amateurs s’avouent perdus, aussi les Grappes vous proposent de suivre ses membres et ses ambassadeurs pour découvrir leurs avis, leurs coups de coeur et leurs conseils.

vrai vigneron

Les Grappes proposent ainsi de découvrir leurs vignerons, par région (Bordeaux, Loire, Provence, Champagne, Languedoc, Vallée du Rhône, Roussillon), les mieux notés, les plus suivis…mais aussi leurs vins par couleur, par envies, préférés de la communauté. Quant à la communauté, le classement est aussi très simple: les plus suivis, les ambassadeurs, les plus actifs.

Lancé il y a moins de 24 heures sous l’adresse lesgrappes.com au terme d’un an de préparation comme un élevage en barrique, les Grappes étaient déjà sur Facebook depuis quelques mois…Bonne chance à ces petites grappes, on leur souhaite une bonne maturation. Oups, pardon, « les grappes sont (déjà) mûres » précisent-ils. Alors bonnes vendanges.

26 Sep

La « saga Lurton » bientôt sur France 3 Aquitaine

Dans un mois, le 24 octobre, vous saurez tout de la famille Lurton. 5 générations de viticulteurs qui ont marqué et continuent de faire vivre le Bordelais. Une émission spéciale dans « Enquête de Région » agrémentée de magazines et d’interviews des membres de la famille.

10492071_1495681164034485_3776000089759401359_nLes Lurton ? Vous connaissez ? Si vous vivez en Aquitaine, à Bordeaux ou ailleurs, si vous êtes amateur de vin, forcément ! Ils ont à tout jamais marqué le Bordelais. Au départ, il y a l’aïeul visionnaire Léonce Recapet qui réussit avec une distillerie et en fabriquant des apéritifs à Branne. Par la suite, il a concentré ses efforts sur les domaines viticoles: château Bonnet dans l’Entre-deux-Mers, Brane-Cantenac à Margaux, il acquit aussi une bonne partie de château Margaux…

André , Lucien, Simone et Dominique © Lurton

André , Lucien, Simone et Dominique © Lurton

Bien qu’il fit fortune, il connut aussi de grands malheurs: il perdit son fils aîné André en 1918 à Verdun, alors qu’il devait prendre la suite; son deuxième enfant, une fille est aussi décédée jeune. C’est sa troisième fille, Denise,  mariée à François Lurton, avoué au barreau de Bordeaux,  qui lui assura une descendance avec 4 enfants: André, Lucien, Simone et Dominique (en photo).

André Lurton, le patriarche, à l'origine de l'appellation Pessac Léognan, avec 2 de ses 6 enfants Christine et Jacques © Jean-Pierre Stahl

André Lurton, le patriarche, à l’origine de la création en 1987 de l’AOC Pessac Léognan, avec 2 de ses 7 enfants Christine et Jacques, devant château Bonnet © Jean-Pierre Stahl

Chacune de ces branches va donner des générations de vignerons: du côté d’André Jacques et François qui exploreront le nouveau monde, du coté de Lucien Denis, Henri, Gonzague, Marie-Laure qui vont marquer Margaux, du côté de Dominique, il y a aussi Marc, l’oenologue, et Pierre, le manager des fameux Yquem et Cheval Blanc pour le compte de Bernard Arnault….

Une saga palpitante racontée par Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet, Eric Delwarde, Vincent Issenhuth, Xavier Granger, Emmanuel Crémèse et Véronique Lamartinière. Les plateaux d’Enquête de Région seront assurés par Eric Perrin, réalisation Bruno villa,  avec Jacques Lurton, Bérénice Lurton et Marc Lurton comme invités.

Le vendredi 24 octobre à 23h05 et le samedi 25 octobre à 15h25 sur France 3 Aquitaine.

A suivre….

24 Sep

Terre de Vins fête ses 5 ans : 5 vendanges au compteur, 5 vendanges de lecteurs!

Un joli succès rencontré par le magazine bimestriel Terre de Vins: 45 000 exemplaires diffusés en kiosque, plus de 300 000 lecteurs réguliers selon TNS Sofres.

La "famille" Terre De Vins prend la pose à l'occasion des 5 ans du magazine.  De gauche à droite : Thomas Mure, Eric Grainville, Patricia Moureuille, Hervé Courrègelongue, Rodolphe Wartel, Sylvie Tonnaire, Mathieu Doumenge, Laure Goy, Bernard Ger.

La « famille » Terre De Vins prend la pose à l’occasion des 5 ans du magazine.De gauche à droite : Thomas Mure, Eric Grainville, Patricia Moureuille, Hervé Courrègelongue, Rodolphe Wartel, Sylvie Tonnaire, Mathieu Doumenge, Laure Goy, Bernard Ger.

Comme quoi de bons articles sur papier glacé, ça plait toujours. Terre de Vins a été relancé en septembre 2009 depuis les locaux de Sud Ouest. Ce magazine tient ses origines « sur les terres méditerranéennes en 2000 sous la férule de l’omniprésente Sylvie Tonnaire, rédacteur en chef », écrit Rodolphe Wartel directeur délégué de Terre de Vins dans son édito intitulé sobrement « 5 ans ! »

L’eau (ou le vin) a coulé sous les ponts depuis cette première une sur les foires aux vins de septembre 2009, une renaissance concomitante avec aussi ce fabuleux millésime.

Terre de Vins, ce sont 9 numéros par an (bimestriel oblige) dont 3 hors série (avec notamment l’oenotourisme au printemps et un spécial champagne, cognac et vins de fêtes en fin d’année).

Terre de Vins, c’est aussi une équipe d’une dizaine de journalistes et collaborateurs à Bordeaux (dans les locaux de Sud Ouest), Montpellier, Nîmes et Paris. Des journalistes spécialisés comme Laure Goy, journaliste de la partie magazine: elle a rejoint l’équipe en janvier 2013, après avoir été free lance pour « Cuisine et Vins de France » Marie-Claire et pour les pages hebdos « cuisine et vin » dans le Parisien. Il y a aussi au bureau en face d’elle Monsieur Web Mathieu Doumenge, journaliste, recruté en 2011, pour son expérience dans le web, les réseaux sociaux, ayant une expérience dans la gastronomie démocratisée sur internet.

Le site web « terrredevins.com » enregistre aussi de belles performances: une augmentation de 200% en audience en 2 ans…En 2013, il comptabilise 1,7 millions de pages vues et plus de 650000 visites.

Il y a une vrai communauté d’amateurs du vin sur le web et les réseaux sociaux: 25000 fans Facebook et 12000 sur Twitter » Mathieu Doumenge, journaliste web Terre de Vins

Terre de Vins, ce sont des « actus à grignoter », des chroniques régulières avec de grands noms du vin comme Gérard Basset meilleur sommelier du monde 2010 ou de Jacques Orhon, Président des sommeliers du Canada; on y trouve aussi des « sagas familiales » dont la dernière en date est celle intitulée joliment « Bonnie… and Wine » sur cette famille propriétaire du château Malartic Lagravière en Pessac-Léognan, il y a les « duo de bio » de Laure Goy ou les « meilleurs clics » de Mathieu Doumenge, sans oublier les rendez-vous avec Pierre Arditi et Yann Queffélec qui vous parle de leur passion du vin…

On retrouve des histoires sur les grandes familles, sur les gens qui comptent dans le monde du vin aujourd’hui. On retrouve surtout un guide d’achat, des conseils, des bons plans. C’est notamment le cas avec le numéro de septembre sur les foires aux vins. » Rodolphe Wartel directeur délégué de Terre de Vins.

Chacun peut à sa guise piocher, dénicher, humer des infos, des accords mets et vins, et autres escapades qui invitent au voyage au coeur du vignoble. Plus qu’un survol, une immersion vous attend dans ce monde qui peut paraître inaccessible mais qui, par le jeu de la plume, de l’interview et de la photo, finalement fait tomber ces barrières et tabous. « On essaie de dénicher des lieux, des vins…dans le prochain numéro, il y aura un palmarès sur les Pessac Léognan 2012 avec un jury d’une dizaine de dégustateurs parisiens et bordelais », confie encore Laure

Dans l’équipe, il y a aussi la petite nouvelle Gaëlle Milhramas, elle se charge de la partie promotion et événementiel: il y a de quoi faire: pas moins d’une dizaine de rendez-vous par an désormais avec le fameux Bordeaux Tasting (5200 amateurs de vins en décembre-le prochain sera les 13 et 14 décembre 2014), le 1er Lille Tasting (1500 personnes) et le Cercle Tasting lors de Bordeaux Fête le Vin ou au moment de Vinexpo.

Sylvie Courselle de château Thieuley, Emilie Gervoson de Larrivet-Haut-Brion et Jean-Jacques Bonnie de Malartic Lagravière © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Courselle de château Thieuley, Emilie Gervoson de Larrivet-Haut-Brion et Jean-Jacques Bonnie de Malartic Lagravière © Jean-Pierre Stahl

Terre de Vins fait ainsi bouger le Bordelais et les convenances, avec la mise en avant de la nouvelle génération de viticulteurs en collaboration avec l’association Oxygène: 17 jeunes vignerons (environ la quarantaine plus ou moins) étaient ainsi fiers de proposer à l’espace Darwin à Bordeaux leurs vins synonymes de partage et de convivialité, en somme ce qui est le leitmotiv de Rodolphe Wartel et de ses équipes de Terre de Vins qui n’hésite pas à bousculer la société et poser les vrais questions:

Basaline Despagne (Tour de Mirambeau), Thibaut Decoster (Clos des Jacobins), Magali Decoster, Sylvie Courselle (Thieuley), Jean-Baptiste Bourotte (Clos du Clocher), Emilie Gervoson (Larrivet-Haut-Brion), Jean-Jacques Bonnie (Malartic Lagravière) © Jean-Pierre Stahl.

Basaline Despagne (Tour de Mirambeau), Thibaut Decoster (Clos des Jacobins), Magali Decoster, Sylvie Courselle (Thieuley), Jean-Baptiste Bourotte (Clos du Clocher), Emilie Gervoson (Larrivet-Haut-Brion), Jean-Jacques Bonnie (Malartic Lagravière) © Jean-Pierre Stahl.

Bien que la loi interdise aux mineurs de boire de l’alcool (on serait tenté de dire bien sûr), Terre de Vins a réalisé un sondage exclusif pour ses 5 ans: on y apprend que les Français avouent ne pas s’y connaître en vin, mais surtout face au problème majeur du danger d’alcoolisation des mineurs (surtout avec des alcools forts), les Français sont favorables à 51 % à une initiation « sensorielle » des jeunes dès l’âge de 17 ans au vin (sans bien sûr les inciter à l’ivresse). Une question d’éducation face à une montée en puissance des « binge drinking » qui ne correspondent à rien mais font de sales dégâts chez les jeunes. Plutôt que de dire « peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse », ils pourraient reconnaître le flacon et l’apprécier avec modération (allez on va dire à partir de 18 ans pour être en règle avec la loi).

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Michel Vouzelaud