28 Juil

Il y a un mois Vinexpo refermait ses portes sur une note de confiance des professionnels des vins et spiritueux

Avec 48500 visiteurs, 151 nationalités représentées, le 18e Vinexpo placé sous le signe du renouveau a connu un bel engouement des professionnels. Des contacts de qualité se sont noués, à confirmer pour les prochains mois.

Des contacts de grandes qualités sur les stands © Jean-Pierre Stahl

Des contacts de grandes qualités sur les stands © Jean-Pierre Stahl

La confiance des professionnels des vins et spiritueux était de mise pour ce millésime 2015, qui s’est tenu à Bordeaux du 14 au 18 juin.

Pour Chrstophe Reboul-Salzes de the Wine merchant © JPS

Pour ChrIstophe Reboul-Salzes de the Wine Merchant: « il y avait moins de « touristes  et les contacts étaient plutôt fructueux »  © JPS

Une confiance qui s’est traduite déjà avec la fabuleuse reprise du marché chinois (+36% depuis janvier) après deux années de baisse…Il y a eu aussi les acheteurs américains (dont le pays était à l’honneur) motivés par la baisse de l’euro face au dollar et par la reprise de la consommation américaine.

Plus de 250 journalistes présents pour cette édition © JPS

Plus de 250 journalistes présents pour cette édition © JPS

Un Vinexpo nouveau, un peu comme le beaujolais, avec sans doute un peu plus de subtilité…Car l’ensemble du salon a été repensé: aménagement du salon orienté vers le lac, focus sur les accords mets et vins, programme audacieux de conférences, organisation de soirées de networking avec « the Blend », ou encore une ouverture vers le grand public avec les Vin’Expériences co-organisées avec Terre de Vins.

The Blend pour poursuivre Vinexpo en toute décontraction avec de nombreuses démonstrations © JPS

The Blend pour poursuivre Vinexpo en toute décontraction avec de nombreuses démonstrations © JPS

Les rendez-vous d’affaires ont par exemple été renforcés par le service de mise en relation entre exposants et acheteurs. Piloté par Vinexpo, ce service One to Wine meeting a permis d’organiser plus de 1000 rendez-vous sur les stands.

Nos attentes avant de venir à Vinexpo étaient très élevées. Dès les premiers jours du salon, nous avons été pleinement satisfaits des rencontres réalisées avec les visiteurs et les médias très qualifiés des principaux marchés clés » Peter Gago, winemaker de Penfolds Winery (Australie).

14 restaurants donnant sur le lac, sans compter les terrasses du lac pour le business de © Vinexpo

Sur les 48 500 visiteurs (stable par rapport à 2013), 151 nationalités ont fréquenté les allées du salon, avec une hausse sensible des visiteurs de Chine (+14%), du Japon (+5%), des Etats-Unis (+15%), d’Afrique (+18%), d’Océanie (+28%) mais aussi d’Europe du Sud (+7%). Une fenêtre sur le monde pour le business.

L’édition 2015 de Vinexpo restera pour la société Gérard Bertrand un excellent millésime. La qualité des acheteurs rencontrés nous a permis d’ouvrir 20 nouveaux marchés dans le monde, et en plus nous avons entièrement commercialisé le nouveau millésime du Clos d’Ora.» Gérard Bertrand, Président des vins Gérard Bertrand.

Toutefois, la crise ressentie sur les marchés européens a entraîné une baisse du nombre de visiteurs français (-2%), mais aussi d’Allemagne (-8%), du Benelux (-12%) et du Royaume-Uni (-2%) «Ce Vinexpo 2015 n’est qu’une étape et nous allons intensifier nos démarches pour séduire les professionnels de ces marchés, y compris les Français, que nous devons rendre fiers d’accueillir dans leur pays ce rendez-vous planétaire» a précisé Guillaume Deglise, Directeur général de Vinexpo.

La France reste toutefois largement le premier pays visiteur du salon (64%), devant la Chine, les Etats-Unis, l’Espagne et le Royaume-Uni.

Un groupe de japonais à l'heure du déjeuner sur le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © JPS

Un groupe de japonais à l’heure du déjeuner sur le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © JPS

La note du salon s’est aussi portée sur la gastronomie

« A Vinexpo on trouve ce qui se fait de meilleur! En tant que producteur nous devons partager une émotion. Et ici, à Vinexpo, il y a beaucoup d’émotions ! J’ai tout particulièrement apprécié la qualité des associations mets et vins proposées dans les restaurants. C’est important, car quand on déguste un bon vin, il faut que la nourriture soit à la hauteur » selon Lamberto Frescobaldi, CEO of Marchesi di Frescobaldi (Italie).

Des conférences de grande qualité organisées par le salon comme « Inside the US Market », avec le Wine Spectator, ont enthousiasmé par la qualité des intervenants et l’analyse des marchés. Par ailleurs, « Africa, the future destination for wines and spirits » a permis mettre au jour les opportunités de ce continent en devenir.

Ainsi pour Cecilia Muzzi, export manager, CECCHI (Italie) : «nous sommes une maison qui fait 70% de son chiffre à l’export. Notre objectif en venant à Vinexpo est de vendre, mais nous souhaitons aussi sentir l’ambiance et l’évolution des marchés, voir ce qui se fait de nouveau, découvrir les tendances, connaître la vision d’autres producteurs européens concernant le packaging, les assortiments ; savoir quel  genre de vin a du succès et pourquoi. Vinexpo est une plateforme d’échange d’idées, pour partager notre vision du business pour le présent et le futur».

Paolo Basso et Gérard Basset, deux meilleurs sommeliers au monde, à © Vinexpo

Une part belle était aussi réservée à la sommellerie, notamment avec l’organisation de la compétition finale du Meilleur jeune sommelier de France, l’Assemblée générale de l’Association de la Sommellerie Internationale, la dégustation commentée par Paz Levinson fraichement élue Meilleur sommelier des Amériques ou des Ateliers Mets et Vins. Vinexpo a, par ailleurs, annoncé qu’il était candidat, aux côtés de l’Association française de sommellerie, à l’organisation de l’élection du Meilleur Sommelier du Monde lors de l’édition 2019.

Etre sommelier c’est une formation exigeante et plurielle. Il est impératif de connaître non seulement les vins, mais aussi la gastronomie et l’art du service vers une clientèle exigeante. Etre à Vinexpo pour un sommelier, c’est avoir l’opportunité de déguster l’offre mondiale, des grands vins aux plus accessibles. Mais aussi de parfaire ses connaissances et ses relations», Paolo Basso, Meilleur Sommelier du Monde 2013.

Enfin, histoire d’être branchouille, la #DigiZone a accueilli blogueurs et influenceurs web qui ont échangé autour de technologies, nouveaux moyens de communication et cépages insolites. 

Luc Chanut, fondateur-gérant de Monette (agence de communication digitale) : «J’ai trouvé l’espace #DigiZone à la fois accueillant, et très utile pour le côté network d’une communauté active et dynamique. Le tout, autour de thématiques variées et extrêmement pertinentes». Les organisateurs ont annoncé en clôture un salon 2017 plus intense avec un Vinexpo Bordeaux désormais sur 4 jours au lieu de 5, quant au salon asiatique Vinexpo Hong-Kong se tiendra du 24 au 26 mai 2016 et Tokyo les 15 et 16 novembre 2016.

Avec Vinexpo.

27 Juil

Cheval Blanc vu du ciel : Pierre Lurton et Cap Sud Ouest vous font découvrir la magnificence du chai en forme de vague

C’est une réalisation qui interpelle à Saint-Emilion. Une vague imaginée par l’architecte Christian de Portzamparc pour la réalisation de ce chai insolite et atypique qui se fond dans la nature avec un toit végétalisé. Un chai qui renferme des cuves en béton toutes aussi étonnantes. Eric Perrin et Pierre Lurton vous font découvrir ce lieu magique pour Cap Sud Ouest… Cap sur l’écrin de ce 1er grand cru classé A de Saint-Emilion.

Image aérienne de Cheval Blanc et du chai signé Christian de Portzamparc captée par le drone de © Cap Sud Ouest

Image aérienne de Cheval Blanc et du chai signé Christian de Portzamparc captée par le drone de © Cap Sud Ouest

« Le lieu est merveilleux d’élégance, de simplicité et je dirais par la forme de sensualité », Pierre Lurton, le gérant de Cheval Blanc, propriété de Bernard Arnault et Albert Frère depuis 1998, (Pierre Lurton est ailleurs PDG de château Yquem depuis 2004, même propriétaires), vous invite à entrer dans ce chai imaginé par Christian de Portzamparc.

Pierre Lurton est aussi l'heureux propriétaire de château Marjosse dans l'Entre-Deux-Mers © Jean-Pierre Stahl

Pierre Lurton est aussi le propriétaire de château Marjosse dans l’Entre-Deux-Mers © Jean-Pierre Stahl

ça reste quand même un chai, un objet pour faire un grand vin », Pierre Lurton gérant de Cheval Blanc

Les cuves béton dans l’enceinte du nouveau chai signé C. de Portzamparc © Cheval Blanc

« Il y 54 cuves, 45 parcelles, elles sont toutes de tailles différentes ce qui permet de faire la sélection parcellaire…chaque parcelle retrouve exactement sa cuve.Tout est séparé, on peut observer et après assembler. Le but de cette affaire est de respecter le grand terroir, et c’est là qu’on fait les grands vins. On prend le temps de bien faire les choses, voilà, » précise ce magicien du ciselage de grands vins qu’est Pierre Lurton dans son vaste chai à barriques en dessous des cuves en béton.

« Le dessin de ce chai est totalement contemporain, mais tellement beau finalement…mais contemporain, ça peut vieillir difficilement aussi…mais là, on est vraiment dans l’intemporalité d’un bâtiment, et c’est la la grande réussite du dessin de Christian de Portzamparc. Il s’est posé comme un vaisseau au milieu de ce magnifique vignoble et au milieu de l’histoire de Saint-Emilion, sans gêner, en s’intégrant et on a l’impression finalement que ce bâtiment a toujours été là. »

Une vague qui se fond dans le paysage avec un toit végétalisé à côté du château historique © JP Stahl

Une vague qui se fond dans le paysage avec un toit végétalisé à côté du château historique © JP Stahl

« Saint-Emilion, c’est quelque chose qu’il est impossible de reproduire ailleurs, c’est une grande diversité, ce sont des signatures, mais c’est surtout le terroir ! Personne ne peut remplacer ce terroir, il est unique, il est celui de Saint-Emilion au-delà des bâtiments. Ces bâtiments sont posés sur ce socle qu’est ce terroir et c’est lui qui traduit la grandeur de ces vins. »

Pour en savoir plus sur le chai de Cheval Blanc

Extrait de Cap Sud Ouest, une émission d’Eric Perrin sur France 3 Aquitaine, diffusée tous les samedis après-midi vers 15H25 et à la rentrée de septembre

25 Juil

Cet été, nous n’allez pas rester en carafe… avec « la carafe de l’été » Hardy-Lalique

Une carafe prestigieuse et rayonnante, élaborée par la célèbre cristallerie Lalique…à seulement 400 exemplaires. Deux ans après la création de la Carafe « Le Printemps », la maison de Cognac Hardy révèle la suite de son audacieuse quadrilogie avec une carafe baptisée « L’Eté ».

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La « carafe Hardy l’été », le « temps du rayonnement » par Lalique © Hardy – studio Martron

C’est une carafe qui était présentée en avant-première au salon mondial des vins et spiritueux, Vinexpo à Bordeaux des 14 au 18 juin dernier. Poursuivant sa collaboration avec Hardy, la cristallerie Lalique a imaginé une carafe rayonnante, utilisant son fameux cristal ambre pour illuminer un cep de vigne féerique donnant une ambiance plus vibrante et plus solaire que jamais.

Le cognac est à l’image de l’écrin. Il est composé de six eaux-de-vie presque centenaires de Grande Champagne soigneusement isolées par Armand Hardy entre 1919 et 1940. Le maître de chai a composé un assemblage évoquant des saveurs douces, gourmandes, presque sucrées, rythmées par l’abricot, le miel et la cannelle.

La carafe « L’Eté » est la deuxième d’une série de quatre carafes d’exception, toutes signées Lalique. C’est une série limitée à 400 exemplaires dont le prix pourrait avoisinner 12 500 euros. Une oeuvre à destination de collectionneurs, casinos haut de gamme de Las Vegas, ou encore des hôtels de luxe Four Seasons…Suivront dans les années à venir les carafes « L’Automne » et « L’Hiver » dont les couleurs et motifs restent secrets.

La Carafe Printemps déjà réalisée par Lalique pour la © Maison Hardy

Le mariage en somme de deux maisons prestigieuses et d’un savoir-faire d’exception:

La maison Hardy, dont la devise est « haute couture for cognac », perpétue une longue tradition de créations placées sous le signe de l’audace. Depuis plus de trente ans, une impressionnante collection de carafes signées Daum et Baccarat a vu le jour. La récente collaboration avec Lalique permet de marier de manière tout à fait originale les univers du parfum et du cognac.

René Lalique, le fondateur de la maison © Lalique

René Lalique, le fondateur de la maison © Lalique

Fondée en 1888, Lalique s’inscrit comme une maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle. Lalique est présidée par Silvio Denz, propriétaire à Saint-Emilion de château Faugères, grand cru classé de Saint-Emilion, et de Lafaurie-Peyraguey, 1er grand cru classé 1855 de Sauternes. La cristallerie souhaite faire perdurer le génie créatif de René Lalique, son fondateur, en éditant des flacons de parfum et des objets décoratifs d’exception, en faisant revivre une joaillerie d’émotion, en repoussant sans cesse les limites de la manufacture.

24 Juil

La bactérie tueuse d’oliviers Xylella Fastidiosa fait peur en Corse

Présente dans des arbustes d’ornement à Propriano en Corse, la bactérie tueuse d’oliviers, et potentiellement de vignes, a été détectée et maîtrisée cette semaine. Mais jusqu’à quand ? Elle a ravagé des milliers d’oliviers dans la région des Pouilles au sud de l’Italie, elle avait aussi été repérée à Rungis, et la voici en Corse… La vigilance de tous est requise car elle pourrait être dévastatrice pour bon nombre d’arbres fruitiers mais aussi pour la vigne. Il faut à tout prix éviter le scénario cauchemar tant en Corse que sur le continent !

Les plants incriminés déracinés et brûlés ©

Les plants incriminés déracinés et brûlés © Photo Stéphane Reggiani – Corse Net Infos

Les autorités ont annoncé la mise en place d’un plan d’urgence pour tenter de stopper sa progression. Ce n’est pourtant pas le premier cas signalé en France puisque début avril un plant de caféier en provenance d’Amérique centrale (région du globe aussi infestée), a atterri sur le marché international de Rungis, dans le Val-de-Marne. Les autorités avaient alors joué la transparence et averti le 15 avril les médias.

Depuis, les autorités sanitaires françaises sont sur les dents comme l’avait confié à Côté Châteaux François Hervieu chef de service de l’alimentation Draaf Aquitaine « Le dispositif est en train de se déployer, le service est placé en alerte. Nous prenons très au sérieux cette affaire »

De ce fait, en Corse, dans le cadre de ce dispositif de prévention,  la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (Fredon) de Corse a effectué un prélèvement le 20 juillet à Propriano, dans une zone artisanale à 70 km d’Ajaccio, un prélèvement qui s’est finalement révélé positif. 

Le préfet de Corse, Christophe Mirmand, a confié au Monde : « nous nous retrouvons confrontés à ce que nous craignions depuis le début, même si nous ne sommes pas dans la situation des Pouilles, et nous devons mener l’enquête le plus vite possible ». Mais sans attendre les résultats, M. Mirmand a ordonné « l’arrachage des plantes concernées, la désinsectisation de la zone et une enquête épidémiologique ».

Par ailleurs, le préfet a convoqué en urgence un conseil régional d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cropsav), pour faire le point sur la situation et prendre d’autres mesures.

La récolte des olives dans une exploitation de Feliceto (Haute-Corse), le 8 avril 2015 © Pascal Pochard-Casabianca AFP

L’inquiétude est somme toute de mise car la bactérie a été retrouvée dans des polygales plantées depuis 2010, selon les premiers éléments d’enquête et les déclarations du directeur du centre commercial.Ce qui signifierait que soit ces plantes portaient la bactérie depuis son importation et son implantation, soit elles l’ont contractée avec des cicadelles, des insectes vecteurs.

Les services de la Fredon, renforcés en Corse doivent vérifier si ces insectes vecteurs seraient présents à proximité du lieu où se trouvaient les plantes contaminées.

« S’il s’avère que nous sommes confrontés à un foyer d’infection et non à un cas unique isolé, nous préviendrons bien sûr les autorités européennes, selon le préfet Christophe Mirmand. Et nous appliquerons le plan de lutte, soit un arrachage des plantes cent mètres autour du lieu infecté, et nous mettrons en place une surveillance accrue dans un rayon de dix kilomètres autour. »

Des hommes abattent des oliviers infectés par la bactérie « Xyllela fastidiosa », à Brindisi (Italie), le 13 avril 2015 © Agf editorial -Sipa

Pour Patrick Bartoli, oléiculteur en Corse: « Si le foyer n’est pas restreint, ça va être une catastrophe, un massacre pour la Corse, aussi bien économiquement qu’écologiquement. L’île est couverte de chênes, d’oliviers sauvages, de myrte, d’agrumes. C’est toute une économie qui risque d’être touchée par la bactérie. » « Les pouvoirs publics n’ont rien fait », ajoute-il. « S’ils avaient de suite mis en place des mesures de quarantaine, en surveillant toutes les importations de plantes, on n’en serait pas là. Cela montre qu’ils s’en foutent un peu de la Corse. » Le collectif Xylella Fastidiosa réclamait« l’arrêt complet de l’importation de végétaux dans l’île », pour éviter toute contamination.

« En plus des oliviers, cette bactérie peut toucher les chênes, les amandiers, les vignes. Elle peut infecter jusqu’à 200 espèces ! Si elle pénétrait dans la région, elle pourrait décimer des forêts entières. La situation deviendrait incontrôlable, comme c’est le cas en Italie », avait prévenu Fabienne Maestracci, oléicultrice en Corse et membre du syndicat Oliu di Corsica, selon des propos rapportés par Le Figaro.

C’est en 2013, que a bactérie Xylella Fastidiosa s’est définitivement installée dans les Pouilles, au sud de l’Italie. 10 % des 11 millions d’oliviers de cette région  infectés, alors que ces oliviers fournissent 12 % de la production mondiale d’huile d’olive. Cette bactérie s’attaque également aux vignes, aux agrumes, aux lauriers roses ou encore aux chênes.

«Il semble cependant que la souche européenne ne soit nuisible qu’aux oliviers», a déclaré pour l’heureThierry Candresse, directeur de recherche et pathologiste des plantes à l’Inra de Bordeaux.

A lire également:

Vigilance autour de la bactérie xylella fastidiosa: « les services de l’Etat sont en alerte »

Alerte à la bactérie tueuse…la xylella fastidiosa

Avec le Monde , le Figaro , FranceTVInfo et Corse Net Infos.

23 Juil

A Pomerol, la vigne commence à souffrir du manque d’eau… stress hydrique à l’horizon

Pas de panique mais le constat est là. Les jeunes plants de vignes souffrent légérement du manque de précipitations. Plus d’un mois sans une véritable averse. A Pomerol, sur certaines parcelles, les jeunes vignes accusent le coup.

Quelques feuilles jaunies,  et des © JPS

Quelques feuilles jaunies, et « des petits rameaux qui commencent à aoûter »… © JPS

Un mois sans eau, il n’y a guère que le numéro de la « boucherie Sanzot » pour en rire ! La sécheresse commence à toucher l’ensemble de la France, 60 départements ont pris des mesures de restriction d’eau. A Pomerol, ça tombe bien, l’eau on ne l’a pas vue depuis plus d’un mois. La Gironde est le département le plus sec de France…

Sophie Aribaud et Nathalie Despagne au chevet de la vigne © JPS

Sophie Aribaud et Nathalie Despagne au chevet de la vigne © JPS

Nathalie Despagne, propriétaire du château la Rose Figeac, 4 ha et demi en bio à Pomerol, constate ce manque de ressource en eau depuis 1 mois: « ça se manifeste par des feuilles qui sèchent, qui se recroquevillent, nous avons rogné pour éviter une évapo-transpiration de manière à ce qu’on réserve un maximum d’eau car la plante est en pleine croissance, et c’est vrai qu’on voit déjà les petits rameaux qui commencent à aoûter…alors que normalement c’est en août. »

Cité Arditi et Pomerol 130

Accompagnée de sa conseillère viticole, Sophie Aribaud, de l’URABLT (union régionale agricole Branne Libourne Targon), dresse le même diagnostic: « la vigne est en stress hydrique au moins depuis 15 jours, ça fait 1 mois qu’on n’a pas eu d’eau. Sur ce secteur de Pomerol, on est sur des sables profonds, avec un tout ptit peu d’argile, mais qui ne permet pas une bonne rétention de l’eau au niveau du sol. »

Nathalie Despagne devant son château la Rose Figeac en appellation Pomerol © Jean-Pierre Stahl

Nathalie Despagne devant son château la Rose Figeac en appellation Pomerol © Jean-Pierre Stahl

Et Nathalie Despagne d’ajouter: « On voit que la plupart des grappes sont stoppées, pas comme un arrêt sur images mais la maturité risque un peu d’être compromise. Pour moi, c’est pire que 2003. C’est vrai que c’est un peu inquiétant. On a une jolie vendange, mais la graine ne grossit plus, elle a besoin d’eau, c’est vrai que ça nous échappe, c’est une balance, un équilibre ».

Pomerol,  l'un des plus prestigieux vignobles de Bordeaux © JPS

Pomerol, l’un des plus prestigieux vignobles de Bordeaux © JPS

Les 5 mm de précipitations tombés sur son domaine, 12 mm un peu plus loin à Pomerol, n’ont rien changé à la donne, alors que certains autres vignobles ont pu bénéficier de 20 à 30 mm de pluie dans la nuit de mardi à mercredi.

Romain Rivière, le propriétaire du Château La Croix Taillefer © JPS

Romain Rivière, le propriétaire du Château La Croix Taillefer © JPS

A Pomerol, un peu plus loin, au château La Croix Taillefer, 5,5 ha en bio, Romain Rivière relativise: « on a un vignoble relativement sain. On a su traiter de bonne heure avant la fleur, mi-avril, on est ainsi passé à côté de la vague black rot. On a eu juste une grosse pluie avant Vinexpo ».

Des baies en partie grillées par le soleil, côté ouest © JPS

Des baies en partie grillées par le soleil, côté ouest © JPS

« Quant à la chaleur, elle est arrivée plus tôt qu’en 2003, donc ça peut avoir pour effet d’avoir des baies plus petites. Je préfère moi laisser plus de hauteur à la vigne pour qu’elle gère son stress « ; dans son vignoble, le soleil a aussi laissé sa trace… certaines grappes ont attrapé des coups de soleil, certaines baies sont grillées côté ouest.

Cité Arditi et Pomerol 148

« Après, ça nous laisse présager 1 bon potentiel mais « c’est août qui fait le mou » comme disaient les anciens…donc il faut attendre, avant de se prononcer. On ne peut qu’espérer que ça va nous donner un bon millésime comme 2005, 2009 ou… 2003 qui était un bon millésime pour nous ici à Pomerol, » conclue Romain Rivière.

Croisons les doigts pour qu’août soit clément pour Pomerol… Un nouveau millésime en 5 de garde serait bienvenu et confirmerait cette belle série pour l’appellation.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer:

22 Juil

« La carte des vins, s’il vous plaît »…un guide en une seule page pour mieux se repérer dans le vignoble bordelais

2 jeunes de Bordeaux lancent un guide facile d’utilisation et de grande qualité: « la carte des vins, s’il vous plaît » pour sillonner et partir en balade dans le vignoble bordelais. A se procurer dans toutes les bonnes librairies. Côté Châteaux soutient les initiaves…

© "La carte des vins, s'il vous plaît", un guide simple d'utilisation, encore faillait-il y penser...

© « La carte des vins, s’il vous plaît », un guide simple d’utilisation, encore faillait-il y penser…

2 jeunes viennent de se lancer dans le grand bain du monde du vin. Et ils montrent que déjà ils savent nager ! Bravo les petits !

Julien

Jules Gaubert-Turpin, co-auteur avec Adrien Grant Smith Bianchi, de « la carte des vins, s’il vous plaît » © Jean-Pierre Stahl

Jules Gaubert-Turpin, 23 ans de Bordeaux, titulaire d’un DUT Publicité à Bordeaux et d’une licence en création publicitaire à Nancy, et Adrien Grant Smith Bianchi, 23 ans de Blois et bordelais depuis 5 ans, diplômé d’Intuit Lab, sont les 2 jeunes imaginatifs qui viennent de reprendre la célèbre expression maintes et maintes fois entendue au restaurant « la carte des vins, s’il vous plaît » pour en faire un guide très lisible, rapidement lu et suffisamment informatif pour que Coté Châteaux en parle.

C’est sorti le 5 mai, et on est assez content du lancement. C’est un guide en une page sur les cépages, les appellations de Bordeaux », Jules Gaubert-Turpin co-auteur de « la carte des vins, s’il vous plaît ».

Ce qui les a motivé ? « On était des curieux dans le monde du vin. En allant dans les rayons des librairies, on n’a pas trouvé ce qu’on aurait aimé trouvé. On a donc créé l’objet qu’on aurait aimer trouver. Un guide en une page qui contient tout. On peut s’y pencher pendant une demi-heure, avant de rentrer dans un livre plus conséquent. On a de bons retours de collègues d’agences. »

On y trouve des renseignements pratiques sur les températures pour servir les différents vins de Bordeaux (blancs, rouges, rosés, liquoreux, moelleux), doit-on les oxygéner leur donner « de l’air ! », quid des « tanins », oser marier les vins blancs avec les fromages, ou encore des détails sur les grandes régions de production :Médoc, Graves, Sauternais, Entre-deux-Mers, Libournais, Blayais – Bourgeais. Il y a aussi les appréciations sur la qualité des millésimes depuis le 2005 jusqu’au 2013 ! Et des trucs pour frimer en soirée « tu parles le vin ? » en donnant des qualificatifs sur l’acidité, l’alcool et les tanins, ou encore comment déceler les arômes avec la rubrique « le nez des cépages »… 

En effet, ce guide tiré en avril dernier en auto-édition avec un imprimeur du secteur à 3000 exmeplaires doit déjà être réimprimé: « on en a recommandé encore 3000 ! »

Parsemé d’anecdotes, de cartes géographiques et de conseils de dégustation, ce guide illustré est un point de départ, une vue d’ensemble pour mieux comprendre les vins de Bordeaux et ne plus commettre de faux pas. Dorénavant, au moindre doute ou hésitation, il vous suffira de demander “La Carte des Vins, s’il vous plaît”.

Cette carte est disponible chez tous les libraires et points d’informations suivants : Librairie Mollat, Office du Tourisme de Bordeaux, Musée du Vin et du Négoce, La Machine à Lire, la Librairie le Passeur à Bordeaux, la librairie générale à Arcachon, l’Office du Tourisme de Saint-Emilion, à l’Envers du Décor à Saint-Emilion, dans les Offices de Tourisme et Maisons du Vin de Blaye et de Bourg en Gironde, ainsi que dans quelques librairies à Paris. (prix désormais 10€)

Pour en savoir plus: La Carte des Vins, s’il vous plaît, c’est ici

La Cité des Civilisations du Vin à la mode développement durable…

3 énormes cuves enfouies début juillet, au pied de la  © Cité du Vin

3 énormes cuves enfouies début juillet, au pied de la © Cité du Vin

Alors que certains départements sont placés en restriction d’eau, la Cité du Vin, qui vu son nom ne devrait pas boire de l’eau, s’est dotée de 3 cuves de récupération des eaux de pluie et de réserve incendie.

La ville de Bordeaux, maître d’ouvrage, a décidé de cette installation innovante pour récupérer l’eau de pluie de la toiture de son futur emblème touristique et culturel international.

C’est l’entreprise Kipopluie, sous-traitante du groupe EIFFAGE (leader européen des concessions et du BTP), qui a été sollicitée pour la mise en oeuvre du chantier. Une cuve de récupération des eaux de pluie ainsi que deux grandes cuves de réserve incendie (120m3 chacune) ont été enfouies sous terre début juillet au pied de la Cité.

La Cité des Civilisations du Vin (XTU Architects) lundi dernier lors de la visite de Pierre Arditi son ambassadeur © Jean-Pierre Stahl

La Cité des Civilisations du Vin (XTU Architects) lundi dernier lors de la visite de Pierre Arditi son ambassadeur © Jean-Pierre Stahl

L’objectif est clair : grâce à cette alternative écologique, la Cité des civilisations du vin souhaite réduire ses charges liées à l’eau et s’inscrire comme un projet viable pour l’environnement et l’économie de la région. La solution de récupération pluviale mise en oeuvre par Kikopluie permettra une autonomie quasi complète de l’arrosage du site.

Avec un prix de l’eau en augmentation régulière chaque année depuis 10 ans, cette solution de récupération pluviale poursuit une logique financière et écologique de long terme pour la Cité des civilisations du vin et s’inscrit dans la nécessité de préserver cette ressource collective.

Avec la Cité des Civilisations du Vin, un concept du cabinet XTU Architects.

Gérez votre cave à partir de votre smartphone avec Tagawine

TagaWine Premium, un nouveau service pour gérer sa cave directement depuis son smartphone. Il paraît que c’est ludique et facile d’utilisation. Pour geek du smart, à vous de juger.

tagawine

Pour bénéficier de cette fonctionnalité, l’utilisateur doit enregistrer sa cave en prenant en photo les étiquettes de ses vins ou en utilisant l’annuaire de recherche de l’application.

 Une fois les vins enregistrés, les Winetaggers peuvent alors profiter très facilement de tous les services qu’offre l’option :

  • Tagguer une nouvelle bouteille pour l’enregistrer, ou tagguer celle qui va être bue pour la sortir du stock.
  • Consulter  leur vins par région, couleur, maturité, et identifier ainsi ce qui pourrait manquer : du Bordeaux, du Bourgogne, du rosé…
  • Suivre la valeur de leur cave et la différence entre prix d’achat et prix constatés par les autres utilisateurs
  • Profiter des conseils de la communauté en repérant les vins jugés matures par les autres utilisateurs, le prix et les accords suggérés, il devient très facile de trouver le bon vin à sortir pour un dîner.

Plus besoin de carnet de note, cahier ou fichier Excel, l’utilisateur a accès à toutes les informations sur sa cave via son smartphone, à portée de main, qu’il soit en boutique ou chez des amis.

En plus, l’option est accessible hors connexion. Donc même dans une cave en sous-sol, sans réseau internet, la gestion de cave reste en service et utilisable. L’utilisateur peut gérer ses mouvements de cave via l’application, qui seront synchronisés une fois la connexion à nouveau disponible.

Les utilisateurs continuent également de bénéficier de tous les avantages Tagawine :

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  • la fiabilité : tous les nouveaux tags sont contrôlés par les équipes Tagawine, afin d’assurer la fiabilité et la qualité des informations partagées sur les vins.

Cette option de gestion de cave est disponible sur Iphone, via l’application, pour 4,99 € par an.

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21 Juil

A Chenôve en Côte d’Or, le feu a repris de plus belle, obligeant les habitants à être évacués

 Les sapeurs pompiers, ainsi que la police, pensaient le feu maîtrisé en ce début de matinée à Chenôve en Côte d’Or. Mais l’incendie a repris sur le plateau de Chenôve, obligeant les forces de l’ordre et les pompiers à faire évacuer les riverains des habitations les plus exposées. On parle de nouveaux départs de feu et la piste criminelle n’est pas exclue.

Photo d'un habitant ©

Photo impressionnante de la reprise du feu par un habitant © Thomas Rouet

Alors que ce matin, il ne restait plus qu’une quinzaine de pompiers pour surveiller des fumerolles. Plus de 20 ha avaient été touchés par les flammes, avec un vent de nord-ouest en direction des vignes et en bordure de la Route des Grands Crus.

Mais là, ce sont d’autres départs de feu qui ont été enregistrés en milieu d’après midi vers 15h30, 16 h. Ceux-ci d’une intensité très violentes comme hier se rapprochaient dangereusement des habitations. Les riverains ont été évacués, certains parlent d’une quinzaine d’habitations. La salle des fête a été ouverte pour les accueillir.  Selon le Bien Public, la piste criminelle est « très sérieusement envisagée ». Le commandant des sapeurs pompiers précise qu’il faut éviter le tourisme dans la zone actuellement

Dans le journal de 19 heures sur France 3 Bourgogne, le commandant Olivier Roy (SDIS 21) a répondu aux questions de Théo Souman

 Ce soir le feu n’était pas encore maîtrisé,  à 20 heures, le nuage de fumée qui s’en dégageait était encore visible dans toute l’agglomération dijonnaise. Les pompiers sont toujours mobilisés pour une nouvelle nuit d’efforts et de surveillance. En deux jours, deux pompiers ont été blessés, l’un par les flammes hier, l’autre victime d’un coup de chaleur ce mardi.

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Les pompiers de Côte d’Or ont veillé toute la nuit sur les braises du plateau de Chenôve © Théo Souman de France  Bourgogne

Les pompiers ont réussi finalement à en venir à bout. Au petit matin du mercredi 22 juillet, avec aussi l’arrivée de la pluie, ceux-ci ont pu dresser le bilan : 100 hectares ont été détruits.

Voici une vidéo et les photos impressionnantes de la reprise de l’incendie ce mardi 21 juillet, prises par Thomas Rouet, un riverain du plateau de Chenôve. 

Avec mes confrères de France 3 Bourgogne et le Bien Public.

Bordeaux en « drone, synthèse et time lapse » laisse ses touristes bouche-bée…

L’Office du Tourisme & des Congrès de Bordeaux Métropole lance une série de vidéeos sur les sites et monumenst de la Capitale du vin à vous couper le souffle. Des vues aériennes saisies par un drone, des images de synthése et autres time lapses, toutes ces dernières techniques mixées promettent un coktail alléchant pour le touriste et même l’onotouriste.

La flèche Saint-Michel, une vue à vous couper le souffle © Office du Tourisme & Congrès de Bordeaux -

La flèche Saint-Michel, une vue à vous couper le souffle © Office du Tourisme & Congrès de Bordeaux – TourismTV

Pour les internautes qui surfent sur la toile en attendant de s’échouer sur le rocher bordelais… Voici la nouvelle collection de vidéos lancée pour faire la promotion de Bordeaux, comme si elle en avait encore besoin !  9 sites et monuments du périmètre Unesco sont mis en valeur et filmés sous toutes les coutures.

Les stars de la ville sont bien sûr le Palais Gallien, la Porte Cailhau, la flèche Saint-Michel, la Grosse Cloche, le Palais Rohan (mairie), le site paléochrétien de Saint-Seurin, la Tour Pey Berland et Bordeaux Patrimoine Mondial (centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, place de la Bourse).

Des clips de 30 secondes, sans texte mais tout en musique, pour parler au plus grand nombre, aux touristes de tous les pays. Des vidéos diffusées également dans tous les hôtels de l’agglomération bordelaise avec le concours de TourismTV à qui la réalisation de ces films a été confiée.

Ces sites sont par ailleurs accessibles gratuitement avec le Bordeaux Métropole Citypass, excepté le Grand Théâtre. Pour découvrir ces clips:  http://bit.ly/FilmsPatrimoine

 Et pour aller plus loin www.bordeaux-tourisme.com