500 000 pages lues, 500 000 mercis. Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre le blog vin qui aime vous raconter ces petites histoires sur le monde du vin, ses anecdotes, ses infos de première main sur les châteaux, les vignerons, les cavistes, les oenologues ainsi que sur les tendances du marché et autres sujets oenotouristiques.
500 000 pages vues et/ou lues depuis décembre 2013. Le blog sur l’actu de la vigne et du vin continue à labourer le web et les réseaux sociaux (je précise sans cheval de trait) avec ses histoires insolites, ses reportages qui relatent fidèlement l’ambiance et la situation dans les vignobles bordelais, bergeracois, du sud-ouest mais aussi dans d’autres régions viticoles bien connues.
En espérant pouvoir continuer sur cette lancée et vous informer au quotidien sur l’actu du monde du vin. « Côté Châteaux, entrez c’est chai vous ! » vous remercie pour votre fidélité et vos encouragements.
Depuis quelques temps, les bassins à flots à Bordeaux jouent un petit air de Mont Blanc. Des alpinistes sont à l’assaut de la dame blanche, la Cité du Vin, pour la parer de panneaux de verre.
Ce sont des pros, des alpinistes de l’extrême et de la société Adrénaline 33. Ceux-ci sont en train de préparer la Cité du Vin afin d’installer les façades en verre d’ici décembre.
Ils prennent le maximum de précautions, équipés de leurs outils, pour mettre en place les fixations qui vont soutenir ces 900 panneaux de verre, ce jusqu’à 55 mètres (la hauteur maximale de l’édifice).
Des panneaux en verre auxquels s’ajoutent 2500 en aluminium, dont la pose a également grandement avancé notamment sur la vêture et la charpente du parcours permanent.
La fin du chantier extérieur devrait être prévue pour décembre, quant à la fin du chantier global, la livraison est fixée au 31 mars 2016; l’ouverture se fera progressivement, en différentes phases de test entre avril et mai. L’inauguration devrait se faire en mai, avant la ruée d’un public très nombreux pour Bordeaux Fête le Vin 2016 au mois de juin suivant.
L’Hermione arrive en navire victorieux, fier d’avoir participé à la guerre d’indépendance de l’autre côté de l’Atlantique. Bordeaux s’apprête à fêter dignement son retour pour 7 jours de festivités, de visites du navire et de soirées « Cheese and Wine »
La frégate l’Hermione est de retour d’Amérique ! Elle accoste à nouveau à Bordeaux au ponton d’honneur ce jeudi à 11H30 après un joli passage sous le pont Chaban-Delmas . De nombreuses animations sont prévues autour de cette escale comme une parade nautique, des visites,le village de l’Hermione sur le quai, des soirées dansantes, expositions, sans oublier les soirées « Cheese and Wine »
Cette majestueuse réplique du trois-mâts de La Fayette de plus de 65 m de long portant 2 200 m² de voilure, a été reconstruite le plus fidèlement possible à la frégate d’origine, tout en tenant compte des contraintes règlementaires actuelles, notamment en matière de navigabilité.
Le chantier a débuté en 1997 sous les yeux du public, qui a pu ainsi découvrir le travail des charpentiers, forgerons, gréeurs, calfats, voiliers… Un franc succès puisque en 2013 le chantier de l’Hermione a obtenu, avec 274 000 visiteurs, la 5ème place au classement des entreprises les plus visitées en France.
L’Hermione a effectué sa première sortie publique et sa 1ère escale à Bordeaux du 7 au 13 octobre 2014. Puis elle a entamé l’Hermione La Fayette Trip sur les traces de l’Hermione du 18ème siècle : traversée de l’Atlantique, escales historiques symboliques le long de la côte Est des États-Unis – Norfolk, Annapolis, Baltimore, Philadelphie, Boston, Newport… – et salut à New York à la statue de la liberté !
« Apocalypse signifie révélation » nous confie l’Abbé Emeric de Rozières. On peut dire aussi en jouant sur les mots que l’Abbé, curé de la paroisse de Saint-Emilion, a eu cette vision de laisser une trace sur ces murs nus du cloître. C’est alors qu’est né ce projet de peindre une fresque de 40 mètres de long sur le mur qui mène de l’église collégiale à l’office du tourisme de Saint-Emilion, la cité millénaire.
« Oui, j’ai eu une vision, lorsque je me suis rendu à Bias (dans le Lot-et-Garonne) pour aller visiter le travail de François Peltier (artiste peintre)…En entrant dans cette église , j’ai vraiment été subjugué. En arrivant à Bias, j’ai découvert un artiste, ce qui m’intéressait aussi un artiste inconnu et un artiste qui exprime par son travail la foi de manière lisible.Un artiste qui a du génie, il faut le faire travailler. Avec un travail lié à la parole de Dieu, une parole qui n’est pas suffisamment lue, l’apolcalypse. L’Eglise a souvent été mécène et j’ai été passionné par ola vie de Michel Ange… »
Et le curé de la paroisse de préciser : »l’apocalypse, c’est un texte qui donne beaucoup d’espérance. La lecture de l’Apocalyse a été dure pour bon nombre de générations mais de la mettre en images, ça rend un texte ardu accessible. »
François Peltier abonde dans le même sens, cet artiste peintre a d’ailleurs laissé une oeuvre très colorée dans l’Eglise de Bias, comme au temps des cathédrales où les entrées des églises et les statues étaient en polychromies: « il faut que j’apprivoise le texte et que je le transforme en images…et c’est aussi l’intéret de ce travail, ce travail que je fais avec Mr l’Abbé de Rozières: nous nous apportons mutuellement des choses, moi je vois des choses je les dessine et il me dit oui mais faites attention et s’élabore à deux ce travail. »
Les touristes qui passent nombreux en ce moment dans le cloître sont interpellés par cette exposition voire subjugués: « je trouve ça magnifique, l’interprétation des textes ça donne une autre dimension, ça illustre ce qui est dit dans les chapitres ».
Ce travail de l »Apocalypse » temporaire sur panneaux de bois le long du mur du cloître a été évalué à 150 000 €. Suivra la deuxième étape de réalisation en création murale et pérenne pour 300 000 €; au total 450 000 € dont 40 000 € en communication et 70 000 € en recherche de fonds, ce qui fait tiquer certains Saint-Emilionnais catholiques et amateurs d’art contemporain également comme François de Ligneris, par ailleurs voisin du Cloître de la Collégiale avec son bar à vins-restaurant l’Envers du Décor:
« J’ai une passion très forte pour les artistes contemporains dans les lieux religieux … J’ai découvert des choses sidérentes en termes de budget, je suis très perplexe: pourquoi dans ces conditions, on ne choisit pas autour d’une table et pour des budgets pareils les artistes les plus grands de notre époque. Je vois ce qui se pratique dans les plus grands salons, à la Fiac, vraiment dans ces conditions financières qui nous sont proposées, on aurait pu contacter des artistes de renommée mondiale, français mais d’autres pays aussi, c’est tout à fait possible d’aller au-delà que ses propres connaisances sur le plan local. »
Quant au financement et aux autorisations, pas question pour la municipalité de mettre la main à la poche, le maire Bernard Lauret précise : « tout d’abord pas par la collectivité, puisque c’est un projet qui est porté par l’association paroissiale et son curé donc par conséquent, la collectivité n’est pas et ne sera pas sollicitée. C’est vrai que c’est la collectivité qui en est propriétaire, ce cloître est classé au niveau des monuments historiques … même si la collectivité donne son feu vert, il faut l’accord de la conservation régionale des monuments historiques; pour l’instant, une lettre a été envoyée à l’abbé et au maire pour dire que la conservation n’était pas d’accord à ce que cette fresque soit intégrée dans la paroi du cloître. Le conseil municipal ne s’est pas prononcé, on doit réfléchir sur ce sujet, l’ancrer définitivement non, mais sur des panneaux qui pourront être démontés pourquoi pas. »
Et l’Abbé de Rozières de commenter le budget global qui va s’élever à 450 000 €: »Il est faramineux oui, en soit, mais vu le travail demandé à l’artiste, la pérennité qui est appelée à porter l’oeuvre dans les siècles, je crois que c’est tout-à-fait justifié ».
Pour financer cette oeuvre, l’abbé compte sur les dons de particuliers et sur des châteaux viticoles. Les mécènes peuvent verser des dons auprès des amis de la collégiale. Pour 100€, le nom du mécène sera mentionné lors de l’exposition, pour 500€ il recevra un duvet d’ange (une petite plume de l’artiste peinte sur bois et numérotée) et il y a ces plumes d’archange (1000€ et plus), plumes de chérubin (5000€) et plumes de séraphin (au delà de 10000€) peintes sur des douelles de barriques de différentes tailles pour les plus gros mécènes. Des plumes que l’abbé a choisi d’exposer au coeur de l’église, ce qui lui fait dire: « le projet se fera si Dieu le veut, s’il ne le veut pas il ne se fera pas… »
La Revue du vin de France lance son application gratuite « Le Quiz du Vin » pour smartphones et tablettes. Une application pour apprendre ou réviser ses connaissances sur le vin tout en s’amusant.
Le Quiz du vin, c’est la 1ère et la seule application qui offre la possibilité de gagner de vraies bouteilles, à déguster entre amis. Le Quiz du Vin, c’est plus de 1000 questions sur les régions viticoles, les châteaux, les cépages, les accords mets-vins, le vin bio, les vins du monde et bien d’autres thèmes.
Par exemple, qui d’Alexandre Dumas, de Gustave Flaubert, de Guillaume Musso ou de Gérard Depardieu a écrit : « Un montrachet devrait être bu à genoux et nu tête » ?
Le principe est simple :
1) 1000 questions rédigées avec humour par des pros
2) 1 match de 3 manches pour défier d’autres joueurs
3) 1 bouteille à remporter par semaine
Depuis sa création en 1927, La Revue du vin de France est le magazine de référence en matière de vin composé par une douzaine de fins spécialistes. A travers des enquêtes, des entretiens, des portraits mais également des dégustations, La RVF explore tous les mois les meilleurs vins et décrypte les hommes et les femmes qui les font.
Pour en savoir plus sur la Revue du Vin de France : c’est ici son site internet www.larvf.fr mais également en bas à droite dans les renvois de Côté Châteaux envers ses confrères.
Le millésime 2015 s’annonce prometteur en Bordelais et pourrait être exceptionnel… Ce matin les premiers prélèvements de sauvignons blancs annoncent un début de récolte la semaine prochaine, pour les rouges d’ici un mois.
Au château Carbonnieux, à Léognan en Gironde, on a la banane : « regardez-nous, on a le sourire ! », confie Eric Perrin le co-propriétaire du château.« On a tout le cycle de la vigne qui s’est passé de façon parfaite: une fleur homogène en peu de temps, un été qui a été relativement chaud mais la vigne est une plante de pays chaud, qui aime la chaleur…A un moment, on a dit « regardez, ça se bloque un peu » et la pluie est arrivée à un moment où on l’a voulue ! »
Ce matin, le maître de chai du château et oenologue, Romain Racher a effectué des prélèvements de sauvignon sur 8 parcelles, parmi les plus précoces de ce terroir de graves :
On part sur un millésime très prometteur, avec beaucoup d’arômes, une acidité qui va amener de la fraîcheur et on va attendre que les sucres soient suffisamment concentrés pour que tout soit équilibré, » Romain Racher, maître de chai du château Carbonnieux.
Dans la région de Saint-Emilion, à Puisseguin, Françoise Lannoye arpente ses 22 hectares de vignes avec sa fille Cécine… Pour elle, au château Lanbersac le constat est aussi très favorable pour les rouges…Françoise Lannoye prévoit un début de vendanges en rouge entre le 20 et le 25 septembre.
« on voit bien quand on regarde les vignes, c’est uniformément véré et bien véré, ça veut dire que toutes les grappes vont partir du même stade et c’est prometteur normalement pour la qualité du millésime »
On est sur les mêmes bases que 2005 au niveau des analyses qui avait été un très bon millésime, avec des rendements moyens et une qualité exceptionnelle, » Laurent Gapenne Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux.
Même s’il est trop tôt pour donner avec précision le rendement attendu pour l’ensemble du millésime 2015, Christophe Château analyse pour le CIVB et selon ses informations qu' »on est dans la moyenne décennale avec une production estimée à 5,5 millions d’hectolitres ». Evidemment si le temps devenait sec comme en juillet, il y aurait une forte chute de volume, en revanche avec un peu de précipitations celui-ci pourrait être plus important. Mais en tout état de cause, des matinées relativement fraîches et des après-midi ensoleillées comme celles prévues cette semaine seront encore bénéfiques pour le vignoble de Bordeaux.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine
A 3 jours du retour de l’Hermione à Bordeaux, les préparatifs et festivités vont bon train. A ne pas louper, le passage sous le pont Chaban Delmas jeudi 20 août à 11h30 ! Sans oublier les soirées « Cheese and Wine »
Une multitude de festivités célèbrera sa venue : la parade nautique accueillera le trois-mâts, tandis que les croisières Burdigala, Bordeaux River Cruise et le Marco Polo proposeront de monter à bord afin de suivre l’Hermione à son arrivée. Un village des partenaires sera ouvert pendant toute la durée de l’escale, et des soirées dansantes animeront les quais chaque jour jusqu’au 25 !
Les visiteurs pourront découvrir l’intérieur de la frégate, grâce à des visites quotidiennes en journée, qui ont rencontré leur public puisqu’un créneau supplémentaire a été ajouté à 9h. Les nocturnes « Cheese & Wine » proposeront dégustations de vins et fromages à bord, en partenariat avec le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux. Les gourmands ont été séduits : tous les billets ont été vendus !
Mercredi 26, le temps sera venu de souhaiter à l’Hermione un bon retour à son port d’attache de Rochefort. Les bateaux Sardane , Burdigala et Marco Polo suivront le départ du majestueux voilier.
Jeudi 20 août 11h30 : passage de l’Hermione sous le pont Jacques Chaban-Delmas 12h00 : accostage au Ponton d’Honneur
Mercredi 26 août 16h30 : départ du Ponton d’Honneur 17h00 : passage sous le pont Jacques Chaban-Delmas
Partez à la découverte de Bordeaux, de ses vignobles et de ses chais remarquables. Des idées de sorties originales à bord du Marco Polo et autres « coups de coeur » sélectionnés par l’Office de Tourisme & des Congrès de Bordeaux Métropole pour profiter pleinement de l’été jusqu’au bout…
Bordeaux Expérience, de Ville en Vignes L’occasion unique de découvrir Bordeaux sous l’angle patrimoine architectural, mais aussi sous l’angle capitale mondiale du vin. Ville et vignoble proche se découvrent à l’occasion d’une demi-journée comprenant la visite de ville, d’une propriété viticole et dégustation de vins. RDV à l’Office de Tourisme à 9h15 tous les jeudis en août, septembre et octobre 49 € / 2h45
Millesima « Wine Hour » Le négoce bordelais ouvre les portes de son chai bicentenaire…Une occasion unique de s’initier à l’art de la dégustation à travers la découverte de deux terroirs du vignoble bordelais : un vin blanc et un vin rouge, ou deux vins rouges de deux terroirs. RDV 87 quai de Paludate à 11h les lundis & mercredis 25 € / 1h
Croisière gourmande à bord du Marco Polo
Le Marco Polo embarque ses visiteurs pour une balade fluviale à la découverte des façades historiques inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, des ponts et des rives naturelles, autour d’un buffet régional de charcuterie basque de Pierre Oteiza, fromages Baud et Millet et d’une sélection de vins par Grandissime. RDV au Ponton d’Honneur quai Richelieu à 11h30 tous les jours en août sauf le lundi 32 € / 3h
Renseignements et réservations auprès de l’Office de Tourisme de Bordeaux Tél. 05 56 00 66 24 / www.bordeaux-tourisme.com
Un nouveau site internet. Une consécration des 1247 climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco. Découvrez l’histoire du vignoble de Bourgogne, ses terroirs et paysages de vignes incroyables, ainsi que la beauté de ses domaines sur le site officiel des Climats de Bourgogne.
« Climat est la traduction bourguignonne du mot terroir » ; les Climats sont des parcelles de vignes que les hommes ont précisément délimitées et nommées au fil d’une longue histoire débutée il y a 2000 ans. Les premières traces de vignes gallo-romaines ont été retrouvées à Gevrey-Chambertin.
La Bourgogne est unique au monde dans sa volonté poussée à l’extrême, d’identifier un cru par son terroir d’origine; elle est regardée de par le monde comme le modèle et la référence de la viticulture de terroir.
Tastevin bourguignon témoin de l’incroyable savoir-faire
La confirmation vient de tomber, cet après-midi, faite par le 1er adjoint au Maire de Villenave d’Ornon: « le château ne sera pas démoli. » Ce patrimoine néogothique, ancien château viticole, va pouvoir respirer, tout comme les membres de l’Association les Amis du château de Sarcignan ». La mairie fera construire sa maison des associations sur le site du château Jacques Brel mais « la bâtisse sera éloignée, en fond de parcelle. »
C’est un happy end, un joli compromis aussi. Les « Amis du château de Sarcignan » ont été avertis hier après-midi par Michel Poignonec :« il voulait nous revoir pour faire le point hier, ça s’est très bien passé, il a été très courtois, » me précisait dès ce matin Michel Poirier, le président des « Amis du château de Sarcignan ». Les amis ne cachaient pas leur joie « il en ressort que le château serait sauvé, il attend juste l’aval du maire »
Joint par téléphone, en cet fin d’après midi, le 1er adjoint me confirmait l’heureuse nouvelle: « effectivement, la décision a été prise après la proposition que j’ai faite au Maire »:
Le château ne sera pas démoli. La Maison des Associations se fera sur le site du château Jacques Brel mais la bâtisse sera éloignée, elle va glisser dans le parc ce qui n’obligera plus à la démolition du château, » Michel Poignonec 1er adjoint au maire de Villenave d’Ornon
Et l’élu de préciser : « la commune ne s’engagera toutefois pas dans un projet de réhabilitation du château. Nous ne revoyons pas le programme car ça voudrait dire qu’on casse la procédure actuelle, ça repousserait de 6 à 8 mois et on veut livrer la Maison des Associations en décembre 2016; elle fera 1176 m2, on la déplace en fond de parcelle, ce qui sauve le château. »
« La nouvelle maison n’interdit en rien la réfection future du château à plus ou moins long terme. Quant au permis de démolir, il ne sera pas retiré car il y a deux recours en cours, l’un gracieux auprès de la mairie, l’autre au contentieux devant le tribunal administratif : on laissera la justice trancher. Mais il n’y a pas eu de référé suspensif.
« J’ai personnellement fait stopper la consultation de démolition, il n’y a pas de recours à une entreprise et il n’y aura pas d’étude de sol sur le site. »
« Le recours gracieux sera traité par la mairie, le recours au fond ça va prendre de longs mois… »
La mobilisation des internautes et des associations aura largement contribué au sauvetage du château et à une prise de conscience de la municipalité de la nécessité de garder ce joyau du patrimoine villenavais. La pétition avait recueilli plus de 13000 signatures…
Je suis soulagé et surtout serein. On est bien content car on a été agréablement surpris par Mr Poignonec. Ce n’est pas facile de faire marche arrière, mais mieux vaut faire marche arrière pour éviter une grosse bourde », Michel Poirier président des « Amis du Château de Sarcignan »
Michèle Poirier, son épouse, abonde aussi dans le sens de ce soulagement: « je trouve comme très positive cette entrevue. » Les associations espèrent envisager plus tard une réfection du château, en accord avec la mairie. Ils avaient avancé l’idée d’avoir recours aux compagnons pour restaurer dans les règles de l’art, des premiers contacts ont été pris…Mais pour la mairie, il est trop tôt, il faudra se mettre d’accord un peu plus tard.