04 Jan

Alain Rousset, nouveau président : « le bonheur qu’il y a de parcourir nos territoires entre le Cognac et les vins de Bordeaux »

Le nouveau Président de la région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes a montré une fois de plus son attachement à la viticulture qui génère des dizaines de milliers d’emplois. Un soutien à la filière pour les prochaines années ainsi que pour le tourisme. La problématique du réchauffement climatique qui touche le vignoble est aussi à prendre en compte.

Alain Rousset, juste avant d'être élu à la présidence d'ALPC ce matin © Jean-Pierre Stahl

Alain Rousset, juste avant d’être élu à la présidence d’ALPC ce matin © Jean-Pierre Stahl

Alain Rousset a été élu ce midi à la tête de la grande région « Aquitaine Limousin Poitou-Charentes », que le dernier ferme  la porte…, un nom impossible à prononcer en mode LGV. Il va donc falloir s’atteler à lui trouver un nom plus court d’ici juin. Puisque la grande Aquitaine fait toujours débat, pourquoi pas « Wine Land » ?

Vu qu’entre gaulois des différentes régions, il est difficile de se raccrocher à une seule chapelle, au moins un nom anglais pourrait mettre tout le monde d’accord et rappeler le bon temps celui d’Aliénor qui a permis de faire connaître nos vins aux Anglais.

De toute manière, notre nouveau Président élu n’y est pas allé par quatre chemins en confiant ce souvenir de campagne  :« le bonheur qu’il y a de parcourir nos territoires entre le Cognac et les vins de Bordeaux ». Voilà des idées qui rassemblent. Et d’enchaîner provoquant l’hilarité de ses 182 collègues en évoquant d’autres routes porteuses de promesses :« je n’ai pas encore fait celle entre le Cognac et l’Armagnac, mais on va le faire. »

Car le Président, qui mise énormément sur l’emploi en souhaitant doubler le nombre d’entreprises de taille intermédiaire, a bien conscience de ce qui marche : la viticulture, « ce sont des dizaines de milliers d’emplois et le Cognac représente 98% d’exportations ! » De quoi laisser rêveur en effet…

Il a par ailleurs évoqué le tourisme très important pour cette grande région avec notamment « cette côte magnifique », mais il y a aussi Président les Côtes de Bordeaux qui drainent énormément d’oenotouristes avec notamment le lancement dernier de 6 routes du vin.

Dernier volet évoqué par Alain Rousset : »le réchauffement climatique ». En connaisseur, le Président a lancé ce constat alarmant : « ceux qui dégustent le vin de Bordeaux savent qu’il a pris 1,5° » en quelques années et les vendanges commencent jusqu’à « 3 semaines plus tôt ». Effectivement, cela porte à réfléchir. Il y a en un effet réchauffement mais pas seulement car la recherche de meilleures maturations favorise aussi l’augmentation du taux de sucres et d’alcool. Quant aux vendanges anticipées, certes elles le sont mais pas tant que cela, on l’a vu cette année. Une chose est sûre, un accent sera mis durant cette nouvelle mandature aux énergies plus propres et sur le transport collectif, car ce problème de réchauffement est aujourd’hui une priorité pour tous.

03 Jan

Enchères Cælestis pour le WWF du 4 au 20 janvier

Cælestis, association caritative et éducative française qui recueille des fonds pour le World Wild Fund (Fonds mondial pour la nature/WWF) avec le soutien de célébrités pour attirer l’attention du public sur l’impact environnemental de la production et la consommation du vin en particulier, a fixé ses enchères annuelles du 4 au 20 janvier 2016.

L'artiste Peter Doig avec sa peiunture pour Caelestis et les enchères le 30 juin 2015

L’artiste Peter Doig avec sa peiunture pour Caelestis et les enchères le 30 juin 2015

Des bouteilles en série limitée de Château Fonroque, premier grand cru classé de Saint-Emilion élevé en biodynamie, seront ainsi proposées avec l’étiquette unique réalisée par l’artiste britannique Peter Doig. Des oeuvres sur le thème du vin, offertes par des jeunes artistes de France, Pologne et Canada, et Chine, seront également mises aux enchères.

L’aquarelle originale de Peter Doig, reprise sur les étiquettes de la série limitée de bouteilles, avait été adjugée 56.453 euros aux enchères le 30 juin à Londres.

Elle est une représentation de la lune dont les influences sur la vigne sont reconnues par les viticulteurs en biodynamie. La somme récoltée a été distribuée aux WWF en Grande-Bretagne, Portugal, Pologne, Canada, USA, Chine et Hong Kong.

Site internet: www.caelestis-bio.com et http://www.mctears.co.uk/        

02 Jan

En 2015, leur mobilisation a payé, l’ancien château viticole de Sarcignan fut sauvé

Retour sur ces mobilisations citoyennes qui ont changé la donne partout en France. Preuve que les décisions prises ne sonnent pas toutes comme la fatalité inchangeable. Le Festin revient sur cette mobilisation des habitants de Villenave d’Ornon qui ont permis de sauver cet ancien château de la démolition actée. 

lefestin

« Patrimoine en danger, leçons de sauvetage ». C’est l’un des dossiers du dernier numéro du Festin, magazine sur le patrimoine du Sud-Ouest, réalisé par Ariane Puccini.

« Le sort de certains de ces bâtiments s’est joué de peu. Mobilisations de riverains, d’architectes, de collectionneurs, d’institutionnels ou encore d’associations d’amoureux du patrimoine ont permis de préserver des bâtiments remarquables non protégés par la loi, quand des sites inscrits empruntent des chemins de traverse, à la recherche d’un second souffle. Récits et leçons de sauvetage de ces édifices, à Bordeaux et en proche couronne. »

A lire dans le Festin.

Côté châteaux et France 3 Aquitaine ont suivi dès le début le combat des habitants de Villenave d’Ornon pour sauver le château de Sarcignan qui a ainsi pu être préservé de la démolition votée en conseil municipal.

Un article lu par 7285 personnes et qui a obtenu plus de 3440 likes : « Le château de Sarcignan bientôt rasé par la commune de Villenave d’Ornon ! Habitants et associations sont « vent debout »… »

A voir voir sur Youtube les « Victoires des pétitions de 2015 sur MesOpinions.com » dont le château de Sarcignan 

01 Jan

Une bonne année 2016, l’année de la Cité du Vin

Côté Châteaux, le blog du vin, vous souhaite une très heureuse année 2016. Une année qui va voir la fin du chantier de La Cité du Vin, son ouverture progressive et son inauguration le 2 juin. Une aventure que Côté Châteaux va continuer à suivre pour vous.

Côté Châteaux sur la passerelle du tore de la Cité du Vin © Guillaume Decaix

Côté Châteaux vous souhaite ses meilleurs voeux depuis La Cité du Vin © Guillaume Decaix

Geste architectural fort, La Cité du Vin marque par sa forme et ses courbes audacieuses. Edifice emblématique, elle abrite dans cet écrin doré une Cité dans la cité, un lieu de vie et d’expériences à parcourir.
Les architectes de l’agence XTU, Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, ont imaginé un lieu empreint de symboles identitaires : cep noueux de la vigne, vin qui tourne dans le verre, remous de la Garonne, l’architecture évoque l’âme du vin et l’élément liquide : « une rondeur sans couture, immatérielle et sensuelle » (agence XTU).

Cette rondeur transcrite par la forme extérieure du bâtiment se ressent aussi dans les volumes, espaces et matériaux intérieurs. La Cité du Vin se pare de reflets dorés évoquant les pierres blondes des façades bordelaises. Sa façade est constituée de panneaux de verre sérigraphié et de panneaux d’aluminium laqué irisé perforés.

A l’image de la Cité du Vin, le blog Côté Châteaux, toujours en chantier, a vu sa fréquentation quasiment doubler pour atteindre plus de 447000 pages lues en 2015. Sur Facebook, la page Côté Châteaux totalise plus de 1400 likes et sur Twitter @cotechateaux bientôt 1000 abonnés. Aussi, Côté Châteaux tient à remercier ses fidèles lecteurs et va continuer à les informer au quotidien dans ce monde du vin en effervescence Un monde de cultures autour du vin et de son nouvel emblème : la Cité du Vin.

31 Déc

L’exploit du réveillon ! 15 millions de bouteilles sur les bonnes tables, le bon jour

Beaucoup vont ouvrir ce soir une bouteille, ou deux, ou plusieurs pour fêter la fin de l’année. Quelle réalité se cache derrière ce moment de convivialité ? Plusieurs acteurs sont positionnés dans l’acheminement des vins. Voici le maillon essentiel, basé à Blanquefort dans le Bordelais : Dartess, the wine supply specialist.

L'intérieur de l'entrepôt logistique à Blanquefort ©

L’intérieur de l’entrepôt logistique à Blanquefort ©

Dartess, leader des prestations logistique et de conditionnement des vins et spiritueux avec 15 millions d’euros de chiffre d’affaires, 250 clients, plus de 100 millions de bouteilles expédiées en 2014. Ce mastodonte s’occupe de tout: de la ramasse en propriété jusqu’à la livraison chez le client final pour le compte de châteaux, négociants, e-commerçants, distributeurs,…

Une activité multipliée par trois durant les fêtes

Traitées entre novembre et décembre, les fêtes de fin d’année marquent un temps fort incontournable sur le marché des vins et spiritueux. Pour beaucoup d’acteurs cette période représente plus de 25 % du chiffre d’affaires. Par conséquent, les volumes à traiter pour le compte de certains clients peuvent être multipliés par quatre ou plus pour des délais de traitement resserrés (sur la période du mois de novembre et décembre 2015 : 1.800.000 de cols embouteillés ou habillés, 100.000 commandes traitées, plus de 2.000.000 colis expédiés).

DARTNESS2

Dartess emploie 250 personnes toute l’année et une soixantaine en plus pour traiter spécifiquement les volumes de la fin d’année. Les équipes de Dartess reçoivent une formation spécifique et sont mobilisées pour travailler sur des plages horaires élargies jusqu’à six jours sur sept. Les matériels utilisés sont spécialement adaptés pour cette période d’activité intense : réaménagement de l’ensemble des espaces de stockage, capacité de d’accueil sur les entrepôts et plateformes de plus de 100 véhicules par jour, renforcement des équipes de préparateurs qualifiés et des moyens de sécurisation.

Les 200 personnalités du vin en 2015 selon la Revue du Vin de France

La Revue du Vin de France a sorti dans son numéro de décembre-janvier un classement sur les 200 personnalités du vin qui ont compté en 2015 et vont confirmer leur « aura » en 2016. Parmi elles, de nombreux incontournables et influents de la région de Bordeaux.

 Pierre Lurton, bras droit de Bernard Arnault, dirige Yquem et Cheval Blanc © Jean-Pierre Stahl

Pierre Lurton (n°116), bras droit de Bernard Arnault (N°1), dirige Yquem et Cheval Blanc © Jean-Pierre Stahl

Number One: Bernard Arnault le magnat du Luxe propriétaire des marques Dom Pérignon, Moët Hennessy, avec dans son sillage 6 hommes classés de la 31e à la 131e place dont Pierre Lurton (116e) Pdg de Yquem et gérant de Cheval Blanc, deux châteaux 1ers crus classés de Sauternes et de Saint-Emilion, détenus aussi par Bernard Arnault avec Albert Frere.

Pierre Castel, n°1 de la distribution de vins en France et n°4 de ce classement

Numéro 4 : Pierre Castel, l’empereur du vin populaire, qui pèse 7,5 milliards d’euros, qui vend 640 millions de bouteilles avec ses marques qui cartonnnent dans la grande distribution comme Baron de Lestac ou les Ormes de Cambras.

Il y a aussi les célèbres Moueix :  à la 11e place un petit jeune Jean Moueix, 30 ans, en digne successeur de son père Jean-François qui dirigeait la holding Videlot avec la maison de négoce Duclot et le mythique Pétrus, acheté par Jean-Pierre le grand-père de Jean. A la 21e place, Christian Moueix le frère de Jean-François et oncle de Jean, possède l’une des plus grosses maisons de négoce de Libourne et garde la main sur 10 propriétés à Pomerol dont Trotanoy.

Pelle-Melle, on croise parmi les premiers du classement Alexandre Ricard le n°2 des vins et spiritueux, Joseph Helfrich l’Alsacien à la tête des Grands Chais de France n°7, Frédéric Rouzaud de Roederer en 8, Alain Brunet de la puissante SAQ (société des alcools du Québec) en 10, Robert Parker 12e le célèbre critique qui a fait vibrer ou trembler Bordeaux pendant plus de 30 ans avant de vendre en 2012 aux Singapouriens, Aubert de Villaine (Romanée Conti) n°14 l’ambassadeur des Climats de Bourgogne, Philippe Castéja 15e le calife des grands crus classés de Bordeaux 1855, Michel Chapoutier n°17, recordman du nombre de 100/100 attribué par Parker dans le Rhône (et Australie),  Philippe Faure-Brac n°18 le Grand Maître des Sommeliers et meilleur sommelier du monde en 1990, Julie Campos 1ère femme de ce classement arrivant 22e une Britannique à la tête de Nicolas Feuillate.

Aubert de Villaine, co-propriétaire de la Romanée Conti et défenseur des Climats de Bourgogne, classés à l’Unesco © thedrinksbusiness.com

Ce sont une vingtaine d’experts et journalistes qui collaborent à la RVF qui ont établi ce classement, un dossier coordonné par Fabien Humbert, Denis Saverot et Philippe Maurange.Les 200 personnalités ont été sélectionnées par rapport à leur influence, en mesurant le rayonnement de leur action professionelle sur leurs clients, concurrents et au sein de leur entreprise.

Emmanuelle Ponsan-de Boüard, de Bee Bordeaux co-organisatrise de l'événement, avec Jeannie Cho Lee © JPS

Emmanuelle Ponsan-de Boüard, de Bee Bordeaux co-organisatrise du lancement du magazine « Le Pan » depuis Vinexpo Bordeaux en juin 2015, avec Jeannie Cho Lee, Master of Wine et fondatrice du magazine © JPS

Dans ce classement des 200 lauréats figurent 17% d’étrangers, mais les plus importants sont : Bordeaux 20,5%, Paris 17%, la Champagne 9%, la Bourgogne 8%, le Languedoc-Roussillon 4%, le Rhône 3,5%, l’Alsace 2,5%,… Un classement où le nombre de femme est en régression cette année passant de 27 à 25, toutefois on y trouve une nouvelle génération de femmes influentes comme l’oenologue Caroline Frey en 34e position à la tête, avec sa famille et son père Jean-Jacques, de 100 ha en Champagne, du château La Lagune cru classé en Haut-Médoc ou encore du Château Corton-Charlemagne en Bourgogne. Il y a aussi Jeannie Choo Lee, première Master of Wine d’Asie qui a lancé en juin dernier officiellement son magazine Le Pan à l’occasion de Vinexpo Bordeaux.

Jacques Dupont, 112e, sort chaque année son Guide sur Bordeaux après des semaines de dégustations de vins lors des primeurs © Didier Bonnet

Jacques Dupont, 112e, sort chaque année son Guide sur Bordeaux après des semaines de dégustations de vins lors des primeurs © Didier Bonnet

Il y a dans ce classement des références en matière de jugement sur le vin comme le célèbre journaliste critique Jacques Dupont du Point 112e, des références comme Olivier Bernard (49e) le propriétaire du Domaine de Chevalier qui obtient un succès fulgurant avec son Clos des Lunes et président de l’Union des Grands Crus, ou encore en matière de négoce le créateur de Millésima Patrick Bernard 56e…

François Lurton en pleines vendanges au Mas Janeil à Tautavel © Jean-Pierre Stahl

François Lurton en pleines vendanges au Mas Janeil à Tautavel © Jean-Pierre Stahl

Il y a aussi ces Français qui ont un rayonnement à l’international comme Guillaume Deglise (72e), le nouveau patron de Vinexpo qui a réussi son 1er salon en juin 2015 à Bordeaux et veut rattraper ProWein, François Lurton (90e) le Bordelais du Nouveau Monde une réussite au Chili en Argentine et en Espagne sans oublier son succès avec les Fumées Blanches écoulées à 5 millions de bouteilles, et enfin Jacques Olivier Pesme (175e) de Kedge Business School Bordeaux qui va apporter son expertise pour booster le vignoble canadien.

Autre tendance notable, la montée des vins bio avec de plus en plus de producteurs de renom qui travaillent en bio, biodynamie ou produisent des vins naturels, histoire de s’adapter aussi à cette volonté du consommateurs de boire des vins « authentiques et sains ». On y retrouve Aubert de Villaine en Bourgogne, Michel Chapoutier dans le Rhône ou encore Florence et Daniel Cathiard (45e) de Smith Haut Lafitte.

Stéphane Derenoncourt, une percée impressionnante 24e © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Derenoncourt, une percée impressionnante 24e © Jean-Pierre Stahl

Dans ces incontournables, Stéphane Derenoncourt qui vient de sortir sa biographie « Wine On Tour » est superbement classé 24e. Une carrière rock’n’roll qui a vu cet ancien ouvrier de la vigne devenir aujourd’hui l’un des consultants les plus demandés de la planète vin avec 120 châteaux qu’il conseille dans 17 pays, il est devant Bernard Magrez 27e l’homme aux 4 crus classés, Hubert de Boüard 28e qui a fait d’Angelus l’un des vins les plus côtés de la planète avec une bouteille qui figure dans le dernier James Bond Spectre.

Laurent Fabius (23e), Alain Juppé (3èe) et Philippe Massol (190e) le directeur de la Cité du Vin en avril dernier © Jean-Pierre Stahl

Alain Juppé (37e), Laurent Fabius (23e) et Philippe Massol (190e) le directeur de la Cité du Vin en avril dernier, lors de la visite du chantier © Jean-Pierre Stahl

Il y a aussi ces politiques qui se sont forgés une image d’ambassadeurs de la culture autour du vin et de l’oenotourisme comme Laurent Fabius, 23e « ministre de l’oenotourisme » qui a bien compris que le tourisme est devenu pour la France « le pétrole de demain », il est d’ailleurs venu visiter le chantier de la Cité du Vin. Une Cité du Vin lancée par Alain Juppé (37e), présidentiable, le maire de Bordeaux qui joue a fond la carte de la culture et des civilisations autour du vin. Cette Cité va devenir à partir de juin 2016  l’une des plus grosses attractions en France, elle a à sa tête Philippe Massol qui fait aussi son entrée dans ce classement à la 190e place.

Les 200 personnalités du Vin, un dossier joliment ficelé par la RVF, à lire dans le numéro de décembre-janvier toujours en kiosque.

30 Déc

La Champagne à 360° : à vous donner le tournis

La Champagne à 360 degrés, une expérience incroyable à vivre à l’aide d’un drone pour découvrir les plus beaux sites du vignoble champenois inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité.

Capture

S’immerger depuis son appartement au coeur du vignoble champenois et survoler en réalité virtuelle les plus beaux sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Humanité, c’est l’expérience que propose le film « 360° Champagne » produit par le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (Civc).

Vous découvrirez ce vignoble cultivé depuis l’époque gallo-romaine avec une accélération depuis le XVIIe siècle, avec la méthode champenoise développée par les moines bénédictins. Vous allez découvrir quelques-uns des 320 villages de côteaux aux sols crayeux. Un vignoble des plus prestigieux en France qui ne représente que 35 000 ha soit 4% des surfaces viticoles françaises.

Le film de sept minutes tourné pendant les dernières vendanges à l’aide d’un drone muni de multiples caméras est visible sur ordinateur mais l’expérience est magnifiée en 3D grâce à un smartphone et à un casque de réalité virtuelle.

Site internet: http://360.champagne.com

29 Déc

A vos tablettes, « Blaye au Comptoir » est annoncé les 4 et 5 février à Bordeaux

Près de 50 vignerons de Blaye vont déferler dans les bistrots, bars à vins et restaurants de la capitale girondine pour une 9e édition de Blaye au Comptoir.

blayeaucomptoir

Les jeudi 4 et vendredi 5 février, près de 50 vignerons de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux s’installent dans les bars à vin et restaurants bordelais pour la 9ème édition girondine de Blaye Au Comptoir. Un rendez-vous évènement à ne pas manquer pour aller à la rencontre des vignerons et découvrir la variété des vins de Blaye Côtes de Bordeaux.

Au programme : dégustation, partage et convivialité !

Durant 2 jours, les bordelais sont invités à venir à la rencontre des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux et déguster leurs vins. Un rendez-vous destiné aussi bien aux néophytes qu’aux dégustateurs confirmés où chacun aura la possibilité d’approfondir ses connaissances dans une ambiance conviviale.

Amateurs et initiés, tous seront ravis de cette expérience unique en compagnie des vignerons qui se feront un plaisir d’offrir le 1er verre de dégustation. Une belle occasion de mettre en avant l’excellent rapport qualité/prix/plaisir de l’appellation.

Depuis sa création, cette opération a pour objectif d’initier le grand public à la dégustation des vins de Blaye Côtes de Bordeaux, des vins fruités et accessibles. Des moments riches en découvertes avec des vignerons authentiques qui ont à cœur de partager leur passion.

Blaye au Comptoir édition 2014

28 Déc

Vin et cinéma : une affaire de passion

Le vin au cinéma : une longue histoire d’amour, affaire de passion et de coups de coeur d’acteurs, réalisateurs ou producteurs pour certaines grandes bouteilles. De Louis De Funès à Claude Chabrol ou de Gérard Depardieu à Pierre Arditi, chacun y est allé de son couplet ou de sa tirade sur ces grands vins.

Gérard Depardieu et Clovis Cornillac dans © Bellamy de Claude Chabrol

Gérard Depardieu et Clovis Cornillac dans © Bellamy de Claude Chabrol © Moune Jamet

En France, la loi Evin, assouplie le mois dernier par le Parlement, a beau interdire toute transaction financière visant à faire apparaître une bouteille d’alcool dans un film, vin et champagne n’ont pas pour autant déserté les écrans car ils permettent aux réalisateurs d’inscrire leur oeuvre dans la réalité.

« Le vin est un symbole social, un signe distinctif de comportement »: faire boire une bouteille de prestige à leurs personnages permet aux réalisateurs « de leur donner corps », explique Olivier Bouthillier, fondateur de Marques & Films, agence spécialisée dans le placement de produits sur les écrans.

« Aucun réalisateur ne va mettre un vin que personne ne connaît », poursuit-il. Les châteaux les plus prestigieux, notamment du Bordelais, sont donc les plus sollicités. Et c’est la production qui contacte le château pour obtenir les droits de diffusion et faire des économies en récupérant quelques bouteilles pour le tournage.

Château d’Yquem, 1er cru supérieur 1855, a ainsi fait plusieurs apparitions dans des films de Claude Chabrol, « qui adorait nos vins », précise-t-on au domaine du célèbre Sauternes. »Si la demande est motivée par une envie sincère de mettre notre vin en valeur, nous sommes ravis de fournir un flacon », renchérit Arnaud de Laforcade, directeur financier de Cheval blanc. Cette célèbre propriété du Saint-Emilion a même eu les honneurs de Walt Disney dans le dessin animé « Ratatouille » (2007), aux côtés du célèbre Château Latour.

Dans © Casino Royal, un petit Angélus fait son apparition une première fois en 2006

Les illustres Mouton-Rothschild, Lafite-Rothschild, Haut-Brion ou Margaux, tous 1er grand cru classé 1855, peuvent aussi être aperçus ou cités au détour d’une scène d’apparence anodine. Tous ces domaines disent être « très sollicités« , mais assurent ne pas répondre à ces demandes en dehors « d’amitiés » avec des acteurs ou réalisateurs.

Pour ces crus prestigieux, figurer furtivement dans un film ne suffit pas à doper les ventes, qui n’ont d’ailleurs généralement pas besoin de l’être. Mais apparaître comme une marque de référence, conforme à leur statut de prestige, peut justifier de tels partenariats « gagnant-gagnant ».

Une apparition furtive d’Angélus dans le dernier © James Bond « Spectre »

Pour d’autres, en revanche, apparaître au cinéma est un moyen de conquérir une certaine notoriété. Le Château Angélus, cru de Saint-Emilion (Gironde), élevé au rang de 1er cru classé A en 2012, s’est fait une spécialité de ces apparitions cinématographiques, avec une soixantaine de tournages initiés en 20 ans par son propriétaire, Hubert de Boüard. Angélus était ainsi fier de son coup mi-novembre lors de la sortie de « Spectre », le dernier James Bond: dans une scène, sur la table d’un wagon-restaurant, apparaît fugacement l’étiquette du domaine ornée de sa célèbre cloche, après une première dans « Casino Royal » (2006).

Un énorme coup de pub? « Dans cette scène, la bouteille est en second plan et l’étiquette à moitié cachée« , relativise Olivier Bouthillier. « Personne ne la voit, il n’y a qu’Angélus qui le sait », estime ce professionnel. Peu importe pour Angélus, qui n’a pas déboursé un centime car « ce sont les producteurs qui souhaitaient associer au film notre vin, qu’ils ont dans leur cave », répond Stéphanie de Boüard, directrice générale adjointe.

Le champagne Bollinger, qui a remplacé Dom Pérignon dans les flûtes du très chic agent secret depuis 1973, pourrait certes payer son ticket d’entrée dans les James Bond. Mais le « fournisseur officiel » de la couronne britannique « depuis la Reine Victoria en 1884 » affirme ne pas en avoir besoin: « Cette forme de « britishness » chez Bollinger faisait sens dans l’esprit des producteurs », résume le directeur marketing de la marque, Clément Ganier.

Louis de Funès dans l'Aile ou la Cuisse (1978, de © Claude Zidi)

Louis de Funès dans « L’Aile ou la Cuisse » (1976, de © Claude Zidi)

Parfois aussi, les châteaux ont la surprise de voir leurs bouteilles figurer à l’écran sans avoir rien demandé. Pour le Saint-Julien Léoville las Cases, grand cru classé 1853, rendu célèbre par le film multi-rediffusé « L’aile ou la cuisse » (1976) avec Louis de Funès et Coluche, « on l’a découvert comme tout le monde lors de la projection« , révèle le directeur du château, Pierre Graffeuille. Le réalisateur Claude Zidi et Louis de Funès « étaient des amateurs » du cru et « le hasard a généré une remarquable publicité, bien meilleure que si cela avait été préparé ». Et il ne faudrait pas oublier non plus  le Château Lafite-Rothschild 1978 du Dîner De Con.

Avec AFP

Extrait du film l’Aile ou la Cuisse (réalisateur Claude Zidi) avec le château Léoville las Cases

27 Déc

Pas ou peu de vins de glace cette année en Alsace

La douceur des températures en novembre et décembre dans la région n’a pas fait l’affaire des viticulteurs d’Alsace pour la production de leur traditionnel vin de glace qui se ramasse par -7 ou -8° Celsius.

vin de glace« Cette année, il ne devrait pas être question de vins de glace », estime Frédéric Bach, directeur de l’Association des viticulteurs d’Alsace (AVA). Hormis quelques « coups de givre », la douceur des températures en novembre et décembre dans la région n’a pas permis de réunir les conditions climatiques pour ce vin récolté habituellement par -7 ou -8 degrés Celsius.

Le vin de glace s’obtient par cryogénisation naturelle, avec une gelée brutale du raisin.

Très classiquement, le vin de glace est obtenu à partir de cépages de gewurztraminer, un raisin qui résiste dans la durée, plus sucré, qui a une tendance à la conservation »,  Frédéric Bach directeur AVA

Appelés parfois « vin des neiges » ou « vin des frimas », les vins de glace ne possèdent aucun étiquetage reconnu en France, contrairement à l’Allemagne, à l’Autriche et au Canada, mais leur production très confidentielle – parfois de l’ordre de quelques centaines de litres par viticulteur – en font des vins rares dont les bouteilles peuvent se négocier autour de plusieurs centaines d’euros. Selon les années, on recense en Alsace jusqu’à une dizaine de producteurs de vin de glace. Selon les années, on recense en Alsace jusqu’à une dizaine de producteurs de vin de glace.

2015, UNE ANNEE A RIESLING

Le Riesling se taille en revanche cette année une place notable dans la production des vins d’Alsace. Habituellement marginal, il se hisse en 3e position avec 3.698 hectolitres.

La production alsacienne 2015 totalise 23.742 hl, dont 13.852 hl de gewurztraminer, 5.662 hl de pinot gris et 528 hl de muscat. « Cette année, nous avons beaucoup de riesling parce qu’il a mûri très vite », a expliqué Frédéric Bach, directeur de l’Association des viticulteurs d’Alsace (AVA).

« L’automne, quasiment sans pluie, le soleil et les températures clémentes avoisinant parfois les 22 degrés, ont été particulièrement favorables à la récolte, avec des conditions comparables aux grands millésimes de 1947 et 1959. Les viticulteurs ont pu récolter le raisin comme ils voulaient, sans pression de la météo. Les qualités sont exceptionnelles et cela se traduit sur le haut de gamme, les grands crus et les sélections vendanges tardives ».

Avec AFP.