13 Déc

Un joli succès populaire pour Bordeaux Tasting avec près de 6000 dégustateurs sur le week-end

Pour cette 10e édition, Bordeaux Tasting a une fois de plus rencontré son public avec près de 6000 participants venus déguster les 200 pépites de vins de Bordeaux. La 10e édition festive a donc tenu ses promesses avec de nombreux gestes de sécurité sanitaire respectés. 

Mélanie Cisnéros du château de Rouillac avec de jeunes amateurs de vin © JPS

Bordeaux Tasting a refermé ses portes hier soir sur une note très positive. Déjà ce salon de la dégustation a pu se tenir, ce qui n’était pas gagné d’avance, vu le contexte de crise sanitaire, et la 5e vague de l’épidémie qui est toujours importante. Ce qui était notoire également, c’est que les gens ont dans l’ensemble respecté les consignes de sécurité en présentant tous un passe sanitaire, en se lavant régulièrement les mains avec du gel hydroalcoolique et en remettant leur masque entre chaque dégustation, ne le retirant vraiment qu’au moment de déguster.

Ce Bordeaux Tasting, s’il n’a pas battu le record de fréquentation qui était de 8000 personnes, avec 5 lieux, aura en tout cas été une 10e édition de haut vol, avec près de 6000 participants qui ont pu déguster sur 3 sites (Palais de la Bourse, Musée des Douanes et Espace Saint-Rémi).

L’espace St Rémi pour une dégustation de champagne © JPS

Une 10e édition qui avait fait la part belle aux grands Bordeaux cette année au Palais de la Bourse (200 propriétés) : « c’est un événement incontournable à Bordeaux, installé dans un lieu emblématique », selon Léa Rodrigues-Lalande du château de Castres et Pont-Saint-Martin, qui poursuit « pour nous vignerons, c’est une valeur sûre, pour tester nos vins et voir les attentes du consommateur… »

 

Les préparatifs de la master class avec Hervé Berland de château Montrose © JPS

Un Bordeaux Tasting qui a aussi  mis l’accent sur la pédagogie avec 19 ateliers ludiques de 30 minutes assurés par l’Ecole du Vin de Bordeaux, mais aussi permis aux plus connaisseurs de se faire plaisir et de rencontrer de grands propriétaires lors des 5 master classes dispensées au 2e étage du Palais de la Bourse dans un cadre un peu plus cosy.

A l’Ecole du Vin de Bordeaux, 19 ateliers étaient proposés © JPS

Bordeaux Tasting aura aussi permis aux visiteurs de mieux connaître de grands invités comme Christophe Urios, le manager de l’Union Bordeaux Bègles, propriétaire d’un domaine dans le Minervois, le meilleur sommelier de France 2020 Mathieu Potin ou encore le maire vert de Bordeaux, Pierre Hurmic qui a confié avoir commencé à boire du rouge en étant étudiant à Bordeaux et au fil des années, car chez lui,  son père ne buvait pas de vin du tout. Il a reconnu aussi le travail considérable accompli par Terre de Vins et la place que continue d’occuper Bordeaux avec son sobriquet de capitale mondiale et culturelle du vin  : « « Je salue le travail de transmission et de pédagogie qui est accompli, notamment dans le cadre d’un événement comme Bordeaux Tasting avec les ateliers animés par l’École du Vin »

11 Déc

Joyeux anniversaire à Bordeaux Tasting : 10 ans de succès en photos

C’est un sacré anniversaire, les 10 ans, la 10e édition de cet événement Terre de Vins réussi chaque année. Même si cette année la crise sanitaire reste présente, les conditions de dégustations et les gestes barrières sont optimums. Voici en 10 photos le résumé de ces 10 ans, une fête qui sera également prochainement en video avec un magazine Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting.

Bernard Magrez, le monument, le pilier présent à tous les Bordeaux Tasting © JPS

5 master classes de haut vol avec pour ouvrir le bal une verticale d’années en 9 du château Montrose © JPS

Hervé Berland, directeur de château Montrose, avant la master class goûtant les bouteilles tout juste ouvertes © Jps

Les élèves sommeliers du lycée hôtelier de Talence, toujours sur le pont pour servir les master classes © JPS

Une pépite de Bordeaux Tasting, le château des Annereaux de Benjamin Hessel, l’Elysée en a commandé 500 bouteilles sur le millésime 2018 © JPS

Le maire Pierre Hurmic, l’un des grands invités de Bordeaux Tasting, dégustant Grand Corbin Despagne en bio © JPS

Saint-Emilion très prisé aussi de Bordeaux Tasting avec Jean-François Quenin de Pressac © JPS

A l’espace Saint-Rémi, 23 maisons de champagne se font déguster © JPS

A Bordeaux Tasting, on y vient souvent entre copains © JPS

Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting tourné par JPS et Alex Berne, à voir prochainement sur France 3 NOA

09 Déc

Bordeaux Tasting : « on n’a pas tous les jours 10 ans ! »

Ce week-end, c’est le fameux Bordeaux Tasting qui revient place de la Bourse. Un événement qui fête ses 10 ans et qui est un véritable succès tant pour les grands crus et pépites qui y sont dégustés, que pour les amateurs et connaisseurs de vins. Une formule qui a donc trouvé son public et qui va le retrouver avec plaisir ce week-end.

Bordeaux Tasting revient en force, malgré l’absence de 2020 année du vin, en 2021, c’est l’année des 10…ans. Pour cette nouvelle édition, les amateurs seront une fois de plus gâtés avec 200 propriétés présentes au Palais de la Bourse, entièrement dédiées au vin de Bordeaux cette année, 31 propriétés grands invités et étrangers se retrouveront au Musée des Douanes, et 23 maisons de champagne seront à l’Espace Saint-Rémi.

Et puis, il y aura de nombreux artistes -chanteurs, musiciens, danseurs, plasticiens, dessinateurs- qui animeront ces 2 jours de fête au Palais de la Bourse. 10 ans ça mérite bien ça, une fête !

VOICI LE PROGRAMME CONCOCTE PAR TERRE DE VINS:

19 ATELIERS ANIMES PAR L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX

Comme chaque année depuis la première édition de Bordeaux Tasting, l’École du  Vin de Bordeaux est au rendez-vous pour organiser et animer une série d’ateliers, invitant les participants à vivre une expérience décomplexée du vin. Au programme, les ateliers incontournables seront au rendez-vous : “Les accords de fête”, “le vin et le fromage” et “Choco’Bordeaux”, pour les amoureux du chocolat.

Parmi les nouveautés de cette année, trois ateliers font leur apparition avec des formules ludiques proposées :

  • L’atelier Bordeaux Tonic, consacré à la découverte des assemblages insolites, invite à découvrir des cocktails à base de vins de Bordeaux
  • L’atelier Bordeaux playlist, qui propose une dégustation associant musique et vin
  • L’atelier Wine’s up, où les participants sont attendus pour se défier en équipe sur le thème du vin.

Notre message est toujours un message de curiosité, avec l’envie de proposer à chaque fois de vivre une expérience différente, renouvelée. » Stéphanie Barral, directrice de l’École du Vin de Bordeaux

QUATRE ATELIERS AUTOUR DU CHAMPAGNE

Fidèle partenaire du festival Bordeaux Tasting, le Syndicat Général des Vignerons de Champagne propose quatre sessions d’ateliers de dégustation. Animés par Geoffrey Orban, oenologue et expert en dégustation géo-sensorielle, ces ateliers seront l’occasion de redécouvrir les plaisirs de la dégustation du Champagne à travers la découverte des cépages qui font sa renommée, et la dégustation d’accords mets et vins.

Durée des ateliers : 30 min (ateliers de l’École du vin de Bordeaux) – 45 min (ateliers du SGV Champagne) Gratuits – sur réservation au moment de l’achat d’un billet d’entrée au salon

CINQ MASTER CLASSES D’ANTHOLOGIE
Le programme complet des master classes est à retrouver dans le programme du festival en cliquant ici.
Durée des master classes : 1h30
Prix : entre 35€ et 100€ en fonction des master classes*
* L’achat d’un billet “Master class” comprend le pass journée, l’accès à la Master class, un verre Riedel 66,7 cl et un abonnement au magazine Terre de vins (6 mois – 3 numéros).

DES INVITES DE RENOM AU CAFE DE LA BOURSE POUR PARLER VIN  

Le Café de la Bourse, café éphémère du festival, prend ses quartiers dans l’enceinte du Palais de la Bourse et devient un lieu vivant, de partage et d’échange. Une série de personnalités animées par le monde du vin y sont attendues. Parmi les invités, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, Émile Coddens, vigneron star de la plateforme TikTok et Christophe Urios, manager du club de rugby de l’UBB et propriétaire du Château Pépusque, ont répondu présents pour venir dialoguer autour de leur passion commune.

Bordeaux Tasting, samedi de 10h à 18h30 et dimanche de 10h à 18h. Pour en savoir plus et acheter vos billets, c’est ici

08 Déc

La filière champagne prévoit un chiffre d’affaires record en 2021

 La filière champagne prévoit un chiffre d’affaires record en 2021, grâce à la reconstitution des stocks des professionnels après des mois de crise sanitaire et à la demande des particuliers, mais s’inquiète du nouveau variant Omicron, a-t-on appris vendredi auprès d’un de ses représentants.

Image d’illustration © JPS

Le chiffre d’affaires de la filière devrait dépasser 5,5 milliards d’euros pour 2021 pour 315 millions de bouteilles, surpassant le record de 5 milliards atteint en 2019, a expliqué à l’AFP Jean-Marie Barillère, co-président du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) et président de l’Union des Maisons de Champagne (UMC), confirmant une information du journal l’Union.

M. Barillère constate un double phénomène de reconstitution des stocks des professionnels et de demande forte des consommateurs, ainsi que de bonnes tendances à l’export, notamment dans les pays anglo-saxons.

« La pandémie a entraîné de nouveaux modes de consommation et tout ce qui est liéà la convivialité à la maison, comme le champagne, connaît une tendance très positive« , souligne-t-il.

S’il se dit confiant sur le dépassement des 5,5 milliards d’euros, ce montant constitue à ce stade une estimation, avant la période cruciale des fêtes de fin d’année.

« Il y a 15 jours, je vous aurait dit que les perspectives étaient excellentes pour les fêtes mais maintenant avec le nouveau variant, je pense que cela va tempérernotre optimisme », a-t-il ajouté, prévoyant « un coup d’arrêt terrible » pour les domaines de l’événementiel et de la restauration, sans savoir s’il aurait lieu avant ou après les fêtes.

AFP

06 Déc

Ce bel hommage à Christian Roche vainqueur du 26e concours des crus de Monbazillac avec son Domaine de l’Ancienne Cure

« Le vainqueur, c’est l’Extase de l’Ancienne Cure de Christian Roche », une salve d’applaudissements retentit à Ludon-Médoc pour ce vigneron qui savait faire de subtils crus de  Monbazillac, un vigneron disparu il y a 9 jours. Un concours où 32 crus étaient en compétition. 

« Je voulais avoir une pensée pour Christian Roche, que beaucoup d’entre vous connaissent, et qui est parti le week-end dernier », commente son ami de toujours Paul Charron, originaire de Dordogne et responsable commercial au sein de la tonnellerie Nadalié, qui accueille cette année le 26e concours à Ludon-Médoc…

Un concours dédié cette année à ce grand vigneron de Monbazillac, déjà lauréat en 2016 sur son millésime 2015… Un concours qu’il aimait bien où cette année 32 crus se disputent le titre de meilleur liquoreux, le tout sous forme d’un tournoi de tennis en dégustation un contre un, depuis les 32e de finale…

Un tournoi assez ludique avec de fins dégustateurs, des sommeliers, des oenologues, vignerons, cavistes et restaurateurs, ayant un goût affirmé en matière de vins liquoreux… « J’aime beaucoup l’acidité et la fraîcheur, c’est pour moi un point important », commente Mélanie Legrand gérante du restaurant le Vin Quatre à Bergerac.

Il y a énormément d’aromatique cette année sur Monbazillac, on aime aussi la fraîcheur et l’acidité, on a ce côté boisé qui commence à revenir et à chaque fois on monte en gamme et là on va passer en 1/4 de finale et ça va être explosif »,   Benoît-Manuel Trocard, vigneron et formateur-animateur à l’Ecole du Vin de Bordeaux.

Un moment important pour l’appellation et ses 144 vignerons qui produisent quelques 9 millions de bouteilles de vins liquoreux sur 2360 hectares.

 C’est le coup de coeur, c’est ce qui plaît, , c’est ce qui fait le charme, pour nous c’est important de mettre en avant les vins de Monbazillac si importants avec leur richesse en sucre issue du botrytis », selon Eric Chadourne, président de l’IVBD (Interprofession des Vins de Bergerac et de Duras)

Et en finale, c’est Christian Roche avec son équipe qui l’emportent avec l’Extase de l’Ancienne Cure devant Fanny Monbouché de Teulet Marsalet, sous les applaudissements de toute l’assistance et de ces professionnels du monde du vin.

Christian a toujours été un grand vigneron, il a toujours été dans les duels au niveau de ce concours et cette année qu’il réussisse cela fait chaud au coeur, »Joël Lajonie responsable du concours des vins de Monbazillac.

Un grand millésime 2020 en bio, à déguster jeune ou à garder quelques années, pour les repas de fêtes, mais pas seulement. A déguster avec modération.

Photos Jean-Pierre Stahl.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Ludovic Cagnato et Logan Pennes : 

L’AOC Corrèze a sorti son premier vin de paille

L’AOC Corrèze a sorti son premier vin de paille. Quelque 40.000 bouteilles de vin de paille de la toute jeune AOC Corrèze sont commercialisées depuis jeudi 1er décembre, une première pour ce vignoble du Limousin.

Jean-Louis Roche, fier de son vin de Paille de Corrèze – en janvier 2020 © JPS

Les vignes corréziennes ont toujours produit du « vin paillé », explique à l’AFP Jean Mage, président de la fédération des vins de Corrèze et exploitant à Beaulieu-sur Dordogne, mais en 2013 le Conseil d’Etat avait interdit aux vignerons locaux d’utiliser cette mention. « On a dû demander l’AOC (obtenue en 2017, ndlr) pour récupérer le droit de faire du vin de paille », dit-il.

Le vin de paille, célèbre notamment dans le Jura, est un vin liquoreux élaboré à partir de raisins issus des plus belles grappes que l’on laisse sécher tout l’automne avant de les presser en décembre et d’élever le jus obtenu, concentré en sucre, pendant trois ans, dont au moins 18 mois en barriques. Le premier vin de paille AOC Corrèze est un millésime 2018, la récolte 2017 ayant entièrement gelée.

« Notre particularité, c’est qu’on le décline en blanc et en rouge », explique encore M. Mage. Cette production représente environ 20% de la surface cultivée de la modeste AOC Corrèze, soit une quinzaine d’hectares. Le vignoble corrézien couvre une quelque 200 hectares, situés dans le sud-ouest du département.

Avec AFP

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Côté Châteaux N°13 Spécial Corrèze : la renaissance d’un vignoble au fort caractère

Revoir le Côté Châteaux Spécial Corrèze : 

04 Déc

Disparition de Christian Roche du Domaine de l’Ancienne Cure

C’est une triste nouvelle qui nous vient du Bergeracois. Christian Roche grand vigneron de Monbazillac est décédé. Les Vignerons de Bergerac ont tenu à lui rendre hommage. Côté Châteaux qui l’avait rencontré salue ici ce grand vigneron, sa mémoire et adresse ses condoléances à sa famille.

Christian Roche © Vins de Bergerac et Duras

« Ce samedi gris de fin novembre, une vague d’émotion parcourt le vignoble à l’annonce de la triste nouvelle de la disparition de notre charismatique vigneron. Il s’en est allé après la saison des vendanges… Cette image d’un grand gars aux yeux rieurs, que l’on a connu solide comme un roc (pas un hasard le patronyme Roche !) est ancrée dans notre paysage et l’imaginaire collectif de notre vignoble et le restera. Tout comme son domaine, l’Ancienne Cure, fièrement perché sur les coteaux de Colombier, accolé à la petite église au joli clocher-mur ».

« Un homme qui vivait ses passions à fond, avec ambition et audace. Amateur de rugby, il co-préside l’Union sportive d’Issigeac (UAI). Féru de courses hippiques, il perpétue le mémorable rendez-vous annuel de courses à l’hippodrome, toujours dans ce village médiéval qui lui est cher et où il est connu de tous ».

« Issu d’une famille d’agriculteurs, il reprend en 1989 les vignes du domaine familial, jusqu’alorst raditionnellement mené en polyculture. Quelques années après, l’Ancienne Cure s’inscrit dans les« valeurs sûres » du bergeracois. Sa large gamme de cuvées est référencée dans les circuits de la restauration gastronomique sur le territoire local et national, et même à l’export, en particulier aux Etats-Unis (l’Ancienne Cure s’affiche à la carte de restaurants new-yorkais étoilés). En 2009, il décide d’aller plus loin pour magnifier l’expression de son terroir et il entame la conversion en viticulture biologique, bien en avance sur le mouvement que l’on voit s’accélérer aujourd’hui. Cette prise de risque fait l’objet d’une décision mûrement réfléchie en famille, avec ses enfants, Julie et Corentin et bien sûr Nathalie, son épouse. Attentive et avisée, elle est le soutien de toujours en l’accompagnant dans tous les choix stratégiques et l’encourageant pour aller de l’avant. Son équipe, soudée autour du chef, le suit avec enthousiasme dans cette aventure couronnée de succès et qui propulse les vins du domaine encore un cran plus haut ».

« Visionnaire, il a toujours cru à ce vrai trésor qu’offre notre patrimoine viticole en matière de vins liquoreux avec Monbazillac, son appellation phare, qui donne un coup de projecteur particulier sur la région bergeracoise. Et puis, il rappelait avec fierté que son grand-père, Amédée Roche, fut à l’origine de la création de la cave de Monbazillac avec une poignée de vignerons dans les années 30 ».

« Doué pour la production de cuvées de rouges (3 hectares acquis en Pécharmant viendront compléter la palette déjà large) en plus de blancs secs de haute volée, il travaille les liquoreux en orfèvre. Afin derévéler toutes les facettes et les subtilités de l’appellation, il décline quatre cuvées dans sa gamme, du « jour de Fruit » sur la fraîcheur aromatique à la cuvée nectar dénommée l’Extase (petit clin d’œilmalicieux et pied de nez au côté parfois trop emphatique de certains dégustateurs). Sans oublier la dernière-née, la cuvée « Ca sulfit », sans sulfites, une véritable prouesse technique pour un vin liquoreux ».

« Véritable esthète du vin, son insatiable curiosité le pousse à aller découvrir les autres vignobles. Il noue ainsi des amitiés viticoles et transversales dans tous les vignobles de France avec une prédilection pour les petits cousins du Sud-Ouest. De ses périples de dégustation, il en tire de précieux enseignements qu’il partage avec ses confrères de Monbazillac. Il s’intéresse au rôle de la Muscadelle dansl’assemblage du Monbazillac, au côté du sémillon pour apporter de la fraîcheur, signature des grands liquoreux. De même, il oeuvrera pour l’introduction du chenin en cépage complémentaire dans le décret. Il participera également à la grande étude des terroirs bergeracois menée en 2000, passionné par la découverte des sols et sous-sols et leur rôle sur les qualités organoleptiques des vins ».

« Son sens de l’amitié va le pousser à s’occuper de la destinée d’un domaine qui a contribué à redonnerses lettres d’or au Monbazillac, le Château Haut Bernasse. Ce vignoble, après la disparition de l’artistevigneron, Jacques Blais, qui jouait du violoncelle au milieu des rangs de vigne, tombe à l’abandon.Christian se bat pour monter un projet de reprise, et aujourd’hui, le Château Haut Bernasse a retrouvéson aura, grâce à Julie, sa fille, et Romain Claveille, son gendre, à qui il a transmis sa passion ».

« Une belle histoire d’amitié et de famille, des valeurs qui comptaient plus que tout pour cet épicurien, simple, généreux et sincère ».

« Le jour suivant ta disparition, comme si le ciel était à l’unisson de ce deuil, un linceul de neige est venu recouvrir le plateau du canton d’Issigeac, ton cher terroir, au revoir l’ami Christian… »

« Les obsèques de Christian Roche ont eu lieu dans l’intimité et une collecte a été organisée en faveur del’APTED, l’Association des Patients porteurs de Tumeurs Endocrines Diverses, selon ses souhaits ».

Texte des Vignerons de Bergerac.

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La vie de château à Monbazillac : ces liquoreux fêtent les 80 ans de leur appellation !

Portes ouvertes ce samedi et dimanche dans les châteaux de Pessac-Léognan

32 châteaux dont 5 crus classés de Graves participent ce week-end aux traditionnelles portes ouvertes de Pessac-Léognan. Juste avant les fêtes, c’est l’occasion de déguster les vins qui agrémenteront vos repas de fêtes.

C’est un rendez-vous très prisé, qui attire la foule, chaque année, mais cette année encore, il y aura peut-être moins de monde du fait de la crise sanitaire qui se rappelle à nous. Toutefois les mesures de précaution sanitaire auront été prises dans chaque château pour faire de ce rendez-vous une fête malgré tout.

De 10h à 18h, ce 4 et 5 décembre, les propriétaires vous accueillent à bras ouverts pour vous parler de l’histoire de leur domaine et de leur propriété familiale.

Ils seront 32 sur le pont, avec au programme des visites, balades, dégustations, et animations, avec de nombreux food-trucks pour les déjeuners, certains organiseront même des dîners sur réservation.

Voici le nom des châteaux qui participent à l’événement.

01 Déc

Comme un air de fêtes, les cavistes sont dans les starting-blocks pour Noël et Nouvel An

Ca se prépare… Tous les cavistes girondins commencent à accueillir les particuliers pour les conseiller au mieux pour leurs choix de vins sur les tables de fête ou pour des cadeaux à offrir. Reportage chez Dock du Vin à Artigues-près-Bordeaux et au Wine Shop Fronsac.

Pauline Madillac responsable de Dock du Vin Artigues © JPS

A Artigues-près-Bordeaux, les amateurs de vins prévoient déjà en ce début décembre leurs achats de bouteilles pour agrémenter leurs repas de fêtes.

« Madame, est-ce que je peux vous aider ? Oui, s’il vous plaît… Pour Noël, on va manger un chapon… Qu’est-ce que je pourrais boire avec ? Par exemple, on peut partir sur un Saint-Estèphe ou un vin du Bordelais, ils sont pas mal mis en avant pour les fêtes… »

Chez Dock du Vin, caviste, « cash and carry », ce sont 1000 références qui sont proposées dont la moitié de vins de Bordeaux, tant en rouges pour les plats de résistance que pour les blancs secs pour les entrées et les poissons… « Sur les fruits de mer, on peut partir sur des Bordeaux, assez jeune 2018, 2019, en sauvignon, où vous allez être sur des vins secs qui vont très bien se marier avec des fruits de mer, et sur les poissons on peut partir sur des vins de Pessac-Léognan », commente Pauline Madillac, responsable de cave chez Dock du Vin à Artigues.

En moyenne, les gens dépensent entre 90 et 100€ pour se faire plaisir à table et aussi pour faire des cadeaux en vin ou en champagne et aussi beaucoup sur les spiritueux… » Pauline Madillac de Dock du Vin.

Les commandes vont bon train ici à Artigues où déjà les emballages cadeaux se font pour ces bouteilles de champagne, comme au Wine Shop à Fronsac. Thomas Noël, petit caviste de campagne, installé depuis 2 ans, a vu sa notoriété exploser. Il propose en effet des vins de vignerons célèbres réservés sur allocations... Parti en Bourgogne le mois dernier, il a rapporté 5000 bouteilles pour les vendre pour ces fêtes… Des flacons entre quelques dizaines et même quelques centaines d’euros.

Thomas Noël, entouré de toutes ses bouteilles et ses cartons © JPS

Depuis, une semaine, on sent vraiment un engouement et énormément de commandes que cela soit pour la France, pour Fronsac, pour la Gironde, mais aussi pour l’étranger de par notre site internet, l’Espagne, la Suède, l’Italie… », Thomas Noël le Wine Shop Fronsac.

Depuis le 1er confinement et la crise sanitaire, il a réussi à se constituer une clientèle étrangère sur internet et de fidèles amateurs locaux qui cherchent à se faire plaisir.

« On a  une grosse demande pour des très jolies appellations, en Bourgogne comme Chassagne-Montrachet, mais aussi pour les vins ici de la rive droite, comme Pomerol, les gens ont en besoin et je pense qu’on va bien boire pour les fêtes de fin d’année. » Le mois de décembre est très important et représente 25% du chiffre d’affaires de ce caviste.

De jolis flacons à consommer avec modération comme on dit, pour Noël et le Nouvel An.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Iban Carpentier et Rémi Grillot : 

Et voici la nouvelle étiquette de Mouton-Rothschild de 2019 signée Olafur Eliasson

Comme le veut la tradition depuis 1945, un artiste illustre chaque année l’étiquette du nouveau cru après élevage du château Mouton-Rothschild. Cette année, c’est l’artiste islandais-danois Olafur Eliasson qui signe l’œuvre. Celle-ci complète ainsi la collection des célèbres étiquettes de Château Mouton Rothschild.

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« Solar Iris of Mouton », c’est l’oeuvre conçue par Olafur Eliasson, artiste danois et islandais, pour l’étiquette de Mouton-Rothschild 2019 où il célèbre l’alliance du soleil et du vin.

 « La partie supérieure qui représente le jour avec ses teintes dorées, l’autre la nuit avec ses notes bleu foncé. Elles entourent l’oculus qui représente Château Mouton Rothschild. Autour, une série d’ellipses forment un anneau qui retrace le parcours du Soleil par rapport à la Terre, à l’endroit même où se situe le Château à   Pauillac. L’arc de cercle le plus bas représente le jour le plus court de l’année et, le plus haut, le jour le plus long.

Dans la partie haute, les figures en forme de 8, appelées analemmes, représentent les positions du soleil relevées chaque jour de l’année à la même heure depuis Château Mouton Rothschild. Ce sont les mouvements de la Terre autour du Soleil et le long de son propre axe qui sont à l’origine des variations de position du soleil. Ainsi, la forme d’un analemme révèle le mouvement de la Terre et le passage du temps. Cette figure en forme de « 8 » évoque le symbole de l’infini : promesse d’éternité
pour Mouton Rothschild 2019… »
« Solar Iris of Mouton est la cartographie de tous les levers et couchers de soleil au cours d’une année entière à Château Mouton Rothschild. Chaque heure du jour et de la nuit qui participe au cycle de la vigne y étant représentée, elle est en quelque sorte la signature solaire du vignoble, elle nous parle de ses conditions de croissance et de la relation intime entre le vin et son lieu d’origine », commente l’artiste Olafur Eliasson..

Déguster un vin, c’est entrer en contact avec un lieu, un sol, un climat, des saisons, une lumière. Le vin qui se laisse apercevoir à travers l’oculus au centre de l’étiquette porte en lui l’astre doré, la terre et le ciel : il est à la fois l’expression d’un terroir bien localisé et porte l’empreinte du cosmos. » Olafur Eliasson

Julien de Beaumarchais de Rothschild, co-propriétairedu château explique : « fasciné par l’oeuvre d’Olafur Eliasson depuis de nombreuses années, cette passionnante exposition à Versailles en 2016 a été décisive et je me suis dit : « un jour, s’il le veut bien, Olafur Eliasson sera un des artistes de Château Mouton Rothschild ». Son art va à l’essentiel. Pour Mouton Rothschild, il a aussi su capter l’essentiel : le temps, le retour des saisons et le soleil au centre de toutes choses, mais traités cette fois en forme de diagramme. »