23 Août

« Le Peuple des Vignes », l’expo photo insolite sur des pieds de vigne, au château Haut-Chaigneau

Ce sont 17 clichés originaux, saisis par Denis Bergamelli architecte-photographe. 17 clichés qui ont donné naissance à ces représentations de la vigne; elles sont présentés dans le cuvier et les chais du Château Haut-Chaigneau jusqu’au 30 septembre.

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© Denis Bergamelli

Le peuple des Vignes s’est révélé durant 4 nuits, du 17 au 21 mars 2017, sur la parcelle n°789 du Château Haut-Chaigneau. « Une flopée de petits êtres subtils, grouillent aux quatre coins de l’univers. Ils sont porteurs d’informations spécifiques liées aux éléments, aussi les nomme-ton des « élémentaux ».

Les « élémentaux » régissent les forces primaires et cosmiques de l’Univers : l’air, l’eau, le feu, la terre. Si on cherche à les voir, en y prenant garde, on les devine aisément. Invisibles au premier regard, les « élémentaux » se manifestent par de fugaces apparitions en limite du champ visuel. Dès qu’on les fixe, ils disparaissent. La meilleure heure pour les observer commence au crépuscule : on a moins de mal à les voir en se servant de la lumière rasante du couchant. Le peuple des faunes, des farfadets, korrigans, lutins…

Au crépuscule, on peut voir et entendre le petit peuple. Celui des faunes, des farfadets, korrigans, lutins, trolls, elfes, ondines, sylphes ou bien fées. Ces esprits de la nature sont éternels. Ils étaient jadis vus et respectés par tous. On les traitait comme des divinités. Dans nos vignes, ce petit peuple chimérique revêt une grande disparité d’aspects qui ne sont discernables qu’entre la fin de l’hiver et le début du printemps.  »

Ces 17 clichés sont exposés jusqu’au 30 septembre. Le Peuple des Vignes a été saisi par Denis Bergamelli architecte-photographe déjà exposé au Château Haut-Chaigneau. En 2012, il rencontre Pascal Chatonnet lors de la création de sa série in Vino Véritas qui lui propose une résidence à Haut-Chaigneau, où il pourra donner libre cours à sa vision du monde du Vin. Ce travail sur la vigne réalisé durant 4 nuits constitue une exposition de 17 clichés, présentés dans le cuvier et les chais du Château Haut-Chaigneau, en appellation Lalande de Pomerol.

Exposition ouverte de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 en semaine au Château Haut-Chaigneau à Néac- sur RDV le week-end Renseignements : 05 57 51 31 31

22 Août

« La Géorgie, berceau de la viticulture » : 8000 ans d’histoire à voir à la Cité du Vin

8000 ans d’histoire de la viticulture en Géorgie, à contempler à la Cité du Vin de Bordeaux. Une exposition unique, véritable empreinte des premières traces de la viticulture dans le monde, à voir d’urgence. 125 pièces y sont exposées jusqu’au 5 novembre.

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Vénération de Dionysos, bronze du IIe siècle avant JC © JPS

C’est une histoire plusieurs fois millénaires. Les découvertes archéologiques en Géorgie ont permis de remonter à une histoire viti-vinicole de 8000 ans.

Les deux fragments de fond de jarre remontant au VIe millénaire avant JC © JPS

Les deux fragments de fond de jarre remontant au VIe millénaire avant JC © JPS

Vous démarrez ainsi cette exposition temporaire par des fragments de jarre en céramique du VIe millénaire avant Jésus Christ, trouvés sur le site de Shulaveris Gora. De quoi vous laisser sans voix.

Carole Destribats,

Carole Destribats, médiatrice oenoculturelle à la Cité du Vin © JPS

On a les plus vieilles traces qui permettent de dire que la Géorgie est le berceau de la viticulture, avec notamment les deux fragments de jarre qui datent de 6000 ans avant Jésus Christ », Carole Destribats médiatrice oenoculturelle.

Et de compléter : « au fond de cette jarre (sur ces deux morceaux), on a trouvé de l’acide tartrique, l’acide le plus présent dans le raisin. »

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Une vague vous interpelle également avec une exposition d’une cinquantaine de contenants de -6000 ans avant JC  jusqu’à aujourd’hui sur une table chronologique de l’évolution des contenants vinaires.

L’actuelle Géorgie a vu se succéder durant la période antique deux importants royaumes : le royaume de Colchide et celui d’Ibérie. Le premier était décrit dans les écrits retrouvés « riche en or », il était réputé pour son orfèvrerie remarquable et prolifique, pays de de la toison d’or, le second très puissant également connu pour son explosion urbanistique.. Le vin, à cette époque, était déjà un produit commercial majeur grâce aux échanges avec d’importants centres du monde antique.

Le Tamada,

Le Tamada, en bronze remontant au VIIe ou VIe siècle avant JC © JPS

Du VIIe ou VIe siècle avant JC, une pièce majeure a traversée les siècle : la statuette du « Tamada » en bronze, haute de 7,5 cm, il s’agit d’un homme assis dans un fauteuil tenant dans sa main droite une corne destinée à boire du vin. Cette statuette témoigne de la civilisation de l’ancienne Colchide et de la tradition du banquet géorgien dont le « Tamada » était le chef de table qui invitait à porter un toast : « le tamada va avoir un rôle essentiel, c’est lui qui va porter les toasts, distribuer la parole, il doit avoir un rôle assez éloquent, un certain charisme, pour pouvoir avoir ce rôle et tenir aussi ses invités dans le débat. »

La vénération de Dionysos est également rappelée au cours de cette déambulation, avec des éléments en bronze retrouvés sur le site de Vani au IIe siècle avant JC. On peut aussi admirer 3 sarments de vigne enveloppés de feuilles d’argent de la seconde moitié du 3e millénaire avant JC témoins d’un rite funéraire.

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La Croix réalisée à partir de sarments de vigne et nouée par les cheveux de Sainte-Nino © JPS

Après l’apparition du christianisme, la viticulture a connu un autre développement avec notamment le rôle des monastères. Une croix est aussi exposée réalisée à partir de sarments de vigne et nouée par les cheveux de Sainte-Nino. Cette relique se trouve dans la cathédrale de Sioni à Tbilissi. Cette sainte avait prêché le nouveau testament et accompli des miracles, elle avait réussi à convertir le roi Mirian au christianisme qui devient au début du IVe siècle religion d’Etat en Géorgie. Par la suite, beaucoup de monastère ont participé à une production du vin un peu plus moderne en Géorgie.

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Car la jarre en terre cuite ou « Qvevri » symbolise véritablement la tradition ancestrale de vinification. On laissait macérer le jus de raisin avec les peaux dans des qvevris lors de la fermentation alcoolique et puis on récupérait après le jus dans une autre qvevri pour une conservation plus ou moins longue.Carole Destribats commente : « dans le quotidien des gens, on trouve beaucoup de familles qui vont vinifier leurs vins dans leurs qvevris, pour leur usage personnel au cours des repas ou des banquets. » On en trouvait de 5 litres et jusqu’à 8000 litres dans les maisons ou plutôt dans le « marani », cellier ou chai géorgien.

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Le Marani, le chai typique géorgien dans lequel était enterrés les qvevris © JPS

Un Marani qui a conservé au long des siècles une importance sacrée et religieuse, c’était aussi un lieu de recueillement  et de banquet pour les grandes fêtes comme des baptêmes ou des noces.

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Ce moment de banquet traditionnel était nommé « le supra » au cours duquel le Tamada portait ce rituel de toasts.

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Le « roumbi », un contenant surprenant réalisé à partir de la peau entière d’un bovin pour le transport du vin…© JPS

Le visiteur voyage ainsi au cours des époques et jusqu’à une période plus moderne où la photographie a pu immortaliser ces us et coutumes restées longtemps dans la tradition en Géorgie. L’étonnement est aussi au détour de cette fabuleuse photo de Géorgiens avec le « roumbi », un contenant surprenant réalisé à partir de la peau entière d’un bovin pour le transport du vin…

Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la Culture à la Cité du Vin © JPS

Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la Culture à la Cité du Vin © JPS

Cette exposition a pu être réalisée grâce aux prêts du Musée National de Géorgie et aux autorisations du gouvernement géorgien, pour permettre ainsi à un public international, qui fréquente la Cité du Vin, de mieux connaître la civilisation ancestrale de la culture du vin en Géorgie.

« Le cabinet du premier ministre et le ministère de l’agriculture géorgien se sont particulièrement impliqués », explique Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la Culture à la Cité du Vin ; « nous avons eu le soutien précieux du Musée National de Géorgie avec de grands professionnels de l’archéologie qui étaient nos interlocuteurs pour monter ce projet. C’est une exposition fondatrice pour nous, c’est la 1ère exposition vignoble invité, et symboliquement c’est assez fort car la Géorgie aujourd’hui est le premier endroit au monde où l’on peut attester des premières traces de viticulture. »

« Géorgie, le berceau de la viticulture », une exposition à voir à la Cité du Vin jusqu’au 5 novembre.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Christophe Varone, Christian Arliguié : 

A ne pas manquer également :

2e VinoCabaret, samedi 26 août au château La Croix-Davids dans les Côtes de Bourg

En voilà une bonne idée de sortie. Un plongeon dans l’ambiance des cabarets de Broadway, des années folles et des frères Gershwin. C’est samedi prochain au château La Croix-Davids à Lansac en Gironde.

anneesfollesPour la deuxième année, VINOCABARET vous invite à faire voyager vos sens avec une soirée spectacle et dégustation dans plusieurs châteaux des Côtes de Bourg et cette fois c’est au Château La Croix-Davids à Lansac à 19 heures, pour un spectacle dédié aux frères Gershwin.

Le duo qui s’y produira sera constitué de Mathilde Maumont, au chant et aux claquettes, et Pierre de Berne, au piano.  Ces deux artistes vous proposeront une balade dans les rues de New York des années folles – le spectacle « New-York 1924 », dans cet esprit de fougue et de poésie populaire et entraînante des années 20;

Vous pourrez déguster des fromages régionaux sélectionnés en accord avec les vins du château et à l’issue du concert, de fins chocolats qui se marieront subtilement avec les vins dégustés.

Réservations auprès de Marion Abbadie : 09 83 23 82 85 OU 06 15 98 80 55

21 Août

Coup d’envoi des vendanges en Gironde : avec le gel, les vignerons s’adaptent pour produire suffisamment de crémant pour leurs marchés

De mémoire de vigneron, on n’avait pas vu de vendanges aussi précoces mais si peu importantes. L’Union de Guyenne et les Vignerons de Saint-Pey Génissac ont décidé de sacrifier certaines parcelles de rouges pour maintenir un niveau de production de crémants, la Cave de Rauzan est aussi dans les starting-blocks pour un démarrage demain.

Coup d'envoi des vendanges ce matin à Branne en Gironde © Jean-Pierre Stahl

Coup d’envoi des vendanges ce matin à Branne en Gironde © Jean-Pierre Stahl

Ce matin à Branne, les premiers coups de sécateurs ont été donnés dès 8h30 avec les Vignerons de Saint-Pey-Génissac . Ce sont 120 coupeurs qui sont entrés en action et qui, au plus fort des vendanges, seront 300.

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Nicolas est venu d’Avallon en Bourgogne pour essayer de travailler près de 2 mois sur la région: « c’est la première fois que je le fais, pour l’instant ça va encore, avec le soleil il fait beau, donc on va continuer. » Ces vendanges de crémant devraient durer 2 semaines et demi pour récolter quelques 300 hectares.

Nicolas est venu d'Avallon faire les vendanges dans le Bordelais © JPS

Nicolas est venu d’Avallon faire les vendanges dans le Bordelais © JPS

Avec le gel des 27 et 28 avril, les vignes en contrebas, proche de la Dordogne, ont été sévèrement touchées, de l’ordre de 80 à 90%. Seuls les coteaux ont été épargnés et ont donné de beaux raisins bien sains.  »

Pierre Candelier © JPS

Pierre Candelier, responsable du site et technicien vinifications Vignerons de Saint-Pey Génissac © JPS

Sur les secteurs vraiment gelés, on risque de produire 15 hectos à l’hectare, ce qui est relativement faible, donc on a aussi des parcelles en coteaux pour compenser ce manque de rendement, »Pierre Candelier technicien vinifications Vignerons de Saint-Pey Génissac

Des merlots qui vont servir à faire du crémant en blanc de noirs © JPS

Des merlots qui vont servir à faire du crémant en blanc de noirs © JPS

Pour limiter la casse, ces parcelles de merlot qui servaient à faire du rouge seront consacrées à la production de crémant, du blanc de noirs.

« Le marché des crémants est en pleine évolution.Il progresse bien, donc pour nous il faut qu’on arrive à garder notre potentiel de production », explique Philippe Cazaux le directeur de l’Union de Guyenne et des Vignerons de Saint-Pey-Génissac.

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Philippe Cazaux le directeur de l’Union de Guyenne et des Vignerons de Saint-Pey-Génissac © JPS

On avait prévu de faire 27000 à 28000 hectolitres de crémant, malheureusement on n’en fera que 15000 cette année, » Philippe Cazaux le directeur de l’Union de Guyenne et des Vignerons de Saint-Pey-Génissac.

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Denis Baro, Président de la Cave de Rauzan © JPS

Chez les vignerons de Rauzan, on va vendanger dès demain mardi, excepté sur les parcelles qui ont gelé, soit 55% du vignoble, ce sera dans 2 à 3 semaines. « On fait des prélèvements comme d’habitude », commente Denis Baro, Président de la Cave de Rauzan, « 

On commence à prélever pour avoir une idée de la vendange future, sachant que sur ces parcelles gelées on a un retard de maturité par rapport aux parcelles non gelées, » Denis Baro, Président de la Cave de Rauzan

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A la cave de Rauzan, les analyses en sucre et en acidité augurent d’une belle qualité du millésime à venir même si tout n’est pas homogène. Julie Viellefond, assistante de production, à la cave de Rauzan témoigne : « on a des raisins qui sont assez sains mais c’est assez hétérogène, en fonction des parcelles qui ont été gelées, il y a du raisin qui est reparti mais qui n’est pas prêt à être vendangé et il y a du raisin qu’il faudrait vendanger maintenant. »

Les premiers bacs remplis de merlots à la Cave des Vignerons de  Saint-Pey Génissac © JPS

Les premiers bacs remplis de merlots à la Cave des Vignerons de Saint-Pey Génissac © JPS

L’objectif est de garder les marchés de ces effervescents toujours en croissance. L’an dernier, ce sont 8 millions de bouteilles de crémant de Bordeaux qui ont été commercialisées. Un record pour Bordeaux.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Anthony Capra, Eric Delwarde, Boris Chague :

20 Août

Finies les oua…cances, demain les oua…ndanges !

Vous n’allez tout de même pas perturber la sieste interminable de ma chienne ! Eh bien si, pas de pitié pour les oua-ouas, les bruits de sécateurs et de machines à vendanger vont commencer dans le Bordelais.

thumbnail_IMG_1445Dès demain, Côté Châteaux sera auprès des producteurs de crémants l’Union de Guyenne et la Cave de Rauzan-Grangeneuve qui vont commencer à rammasser en cagettes leurs raisins blancs pour réaliser leurs crémants en pleine effervescence sur le marché. Ils recherchent bien sûr pas mal d’acidité pour réaliser leurs crémants de Bordeaux selon la méthode traditionnelle.

Le coup d’envoi des premières vendanges de sauvignons pour les blancs secs vont aussi s’échelonner au fil de cette semaine avec Haut-Brion et la Mission, Latour-Martillac et Carbonnieux. Mais le gros des vendanges est prévu à partir du 28 septembre.

La météo est idéale avec des matinées fraîches à 14-18°, des journées qui se réchauffent entre 28 et 34°, et des risques de pluies en fin de semaine, qui pourraient accélérer les vendanges, si la pourriture venait à s’installer.

Mais pas de panique, l’état sanitaire du vignoble est assez bon, sur les parcelles de vignes qui n’ont pas gelé, la production s’annonce bonne en qualité et en quantité.

Et pour aller plus loin, lire ou relire :

Vendanges des blancs dans le Bordelais : ça se précise…

19 Août

5e Portes Ouvertes en Côtes de Castillon, les 2 et 3 septembre

Pour cette nouvelle édition 2017, 17 propriétés se mobilisent pour proposer 2 jours d’animations dans leur vignoble. Un week-end sous le signe de la découverte grâce à une vingtaine de propriétés participantes, de nombreuses animations, un marché gourmand et bien sûr des dégustations des vins de Castillon Côtes de Bordeaux !

Céline et Françoise Lannoye au château de Lanbersac © Jean-Pierre Stahl

Céline et Françoise Lannoye au château de Lanbersac © Jean-Pierre Stahl

« Une nouvelle fois, les Portes Ouvertes promettent d’être le rendez-vous de la convivialité, du partage et de la découverte. C’est aussi pour nous une formidable occasion de mettre en avant aussi la grande diversité de nos vins et celle de notre patrimoine » selon Françoise Lannoye, Présidente des Vins de Castillon Côtes de Bordeaux.

Pendant 2 jours, les châteaux participants seront ouverts de 10h à 19h et proposeront une large sélection d’activités sur place : visite de jardins classés, balades en quad, expositions de peintures …

Le dimanche matin, 3 balades (à pied, à cheval ou en VTT), avec une halte dans les châteaux, sont prévues pour découvrir le vignoble sous un autre angle.

Véritable temps fort du week-end:  le marché gourmand, le dimanche à partir de 12h30 au Château de Pitray avec producteurs locaux, animations pour les enfants (création d’étiquettes, dégustation jus de raisin, jeux des arômes) … le tout dans une ambiance musicale festive !

LES NOUVEAUTES CETTE ANNEE

Pour compléter cette sélection d’animations et offrir encore davantage d’activités aux participants, le programme s’enrichit de 2 nouveautés : des balades à poney pour les enfants et une démonstration culinaire vin & dessert par Cyril Carrini, gagnant de l’émission Le Meilleur Pâtissier (saison 4). « Pour un évènement grand public comme les Portes Ouvertes, c’est important de se renouveler et de proposer chaque année une édition différente. Ces 2 nouvelles activités sont résolument familiales, ludiques et conviviales, à l’image de l’évènement et de notre appellation » confie Laura Moiroux, chargée de communication de l’appellation.

Programme complet sur www.castillon-cotesdebordeaux.com<http://www.castillon-cotesdebordeaux.com> 

Renseignements : Maison du Vin de Castillon – 05 57 40 00 88  

18 Août

Le père de Star Wars, George Lucas, acquiert le château Margüi à Châteauvert dans le Var

Le célèbre réalisateur américain George Lucas vient de faire l’acquisition du Château Margüi, une propriété viticole à Châteauvert (Var). Dark Vador n’a qu’à bien se tenir…

Le mythique George Lucas réalisateur de Star Wars © starwars.com

Le mythique George Lucas réalisateur de Star Wars © starwars.com

Le réalisateur américain George Lucas a fait l’acquisition du Château Margüi, une propriété viticole à Châteauvert (Var), a indiqué à l’AFP Philippe Guillanton, qui en était le propriétaire depuis dix-sept ans.

La transaction, qui remonte au mois d’avril, n’a été révélée que dimanche par le quotidien Var-Matin. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué par le vendeur mais le maire de cette petite commune varoise, Serge Loudes, évoque dans les colonnes du quotidien la somme de 9,5 millions d’euros.

L’ex-propriétaire Philippe Guillanton, qui a indiqué à l’AFP assurer actuellement la transition, précise que la transaction a été réalisée avec la société Skywalker Vineyards, une société d’investissement dans le vin déjà propriétaire de vignobles en Californie et en Italie. George Lucas est l’actionnaire principal de cette société dont le nom reprend celui du héros de sa saga-phare,
Star Wars.

La société Skywalker Vineyards projette d’investir 15 millions d’euros supplémentaires pour moderniser la cave et construire une résidence hôtelière destinée à des réunions d’entreprise ou de famille et des réceptions privées.

Le conseil municipal de la commune de Châteauvert a voté en février, avant la conclusion des négociations de vente, une modification de son plan local d’urbanisme
de manière à autoriser cette extension, qui doit selon M. Guillanton permettre de créer « entre vingt et trente emplois » après deux ans de travaux.

Le Château Margüi, qui compte plus d’une centaine d’hectares, produit sur une quinzaine d’hectares un vin d’appelation d’origine protégée côteaux-varois-en-provence. Sa bastide est cataloguée comme bâtiment agricole remarquable mais ne constitue pas un monument classé.

AFP

C’est la rentrée des foires aux vins !

Avec la rentrée, ce sont aussi traditionnellement les foires aux vins de septembre. Les dates des différentes enseignes sont connues. Les voici sur Côté Châteaux, pour bien choisir les bonnes affaires, n’oubliez pas de vous munir des catalogues distribués et des articles de la presse spécialisée.

Jean-Pierre Vinel a conservé la tenu décontractée des vacances pour cette foire aux vins qui démarre en août désormais © JPS

Le lancement des foires aux vins, en 2016, en Gironde © JPS

Auchan : du 26 septembre au 10 octobre
Badie : du 8 septembre au 30 septembre
Biocoop : du 5 septembre au 13 octobre 
Carrefour hypermarchés : du 12 septembre au 25 septembre 
Carrefour Market : du 22 septembre au 8 octobre
Casino Géant : du 6 septembre au 17 septembre

Cavissima : 11 au 30 sptembre

Cora : du 23 août au 21 octobre 
Franprix : du 6 septembre au 17 septembre 

Idealwine : 7 au 26 septembre
Intermarché : du 6 septembre au 24 septembre
Lafayette Gourmet : du 8 septembre au 1er octobre
Lavinia : du 5 septembre au 2 octobre

Leader Price : du 5 septembre au 17 septembre 
Leclerc : du 3 octobre au 15 octobre 
Lidl : à partir du 6 septembre 
L’intendant : du 8 septembre au 30 septembre 
Monoprix : du 13 septembre au 1er octobre
Naturalia : du 13 septembre au 1er octobre 
Netto : du 5 septembre au 17 septembre 
Nicolas : du 13 septembre au 17 octobre 

Le Petit Ballon : du 1er septembre au 15 octobre
Repaire de Bacchus : du 7 septembre au 5 octobre
Système U : du 26 septembre au 7 octobre 

Simply Market : du 22 septembre au 8 octobre

Ventes Privées : du 6 au 23 septembre

La Vignerydu 6 septembre au 6 octobre

Vinothèque de Bordeaux : du 31 août au 2 octobre

Wine & Co : du 25 août au 4 octobre

17 Août

Vendanges précoces et limitées pour le millésime 2017 : « la plus petite récolte depuis le début du siècle pour certains »

Entre le gel, la canicule printanière suivie d’un été sec, le vignoble français n’a pas été épargné par les intempéries cette année. Les vendanges s’annoncent avec deux semaines d’avance en moyenne, avec des quantités en forte baisse mais une qualité au rendez-vous.

Une odeur de fruit remarquable © JPS

Photo d’illustration des vendanges 2016 en rouge dans le bordelais © JPS

DES VENDANGES PRECOCES DANS BON NOMBRE DE REGIONS VITICOLES

« Les vendanges seront excessivement précoces dans tous les bassins de production, on aura à peu près partout 15 jours d’avance, même en Champagne », a déclaré  Jérôme Despey, président du conseil spécialisé Vins de FranceAgriMer et secrétaire général de la FNSEA.
Alors que dans les Pyrénées-Orientales, la récolte a commencé fin juillet avec quinze jours d’avance, elles démarrent mercredi à Ramatuelle dans le Var, et en fin de semaine dans le Gard et le Vaucluse, une avance « inhabituelle », selon les professionnels de la région.

Viticulteur dans l’Hérault depuis 30 ans, M. Despey raconte que « jamais il n’avait commencé les vendanges aux alentours du 10 août. Au 15 août, ça nous était arrivé
en 1991″. 

Cette précocité est également « la tendance générale dans le Bordelais: on est à peu près tous logés à la même enseigne, après un hiver très doux et un printemps qui, malgré l’épisode de gel du mois d’avril, a favorisé la sortie de la vigne en avance », dit Bruno Baylet, du château Landereau, situé dans l’Entre-deux-Mers.

Le fait inquiétant reste cependant pour M. Despey qu‘il a « entre 20 et 30% de moins de récolte par rapport à l’année dernière » sur sa propre exploitation. « Tout semble confirmer que nous allons faire les plus petites récoltes enregistrées depuis le début du siècle », dit-il.

Ce phénomène est dû selon lui à une combinaison de facteurs: la chaleur précoce au printemps, suivie de l’épisode de gel qui a eu une ampleur importante dans le sud-ouest en remontant sur la Loire et la façade est du pays, et un temps sec durant l’été dans le sud qui a accéléré la maturité, mais a fait que les raisins sont plus petits.

« PETITE RECOLTE » EN ALSACE, BAISSE D’ENVIRON 40% DANS LE BORDELAIS

Ainsi dans les régions touchées par le gel, l’Association des viticulteurs d’Alsace s’attend à « une petite récolte », avec une baisse des volumes d’environ 30%, tandis que le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) prévoit une baisse de l’ordre de 40% et celui des vins du Languedoc (CIVL) une baisse de 10%.

« C’est une année à oublier pour les viticulteurs de la côte de Toul… », témoigne pour sa part David Lelièvre, producteur en Meurthe-et-Moselle, avec des rendements en baisse pour tous les viticulteurs de la zone, touchée par des gels au mois d’avril et un épisode de grêle fin mai.

M. Despey en appelle au ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, « pour que des mesures de trésorerie » soient prises « devant la situation difficile que vont vivre les producteurs avec 30% voire 80% de pertes pour ceux dont la production a été gelée ».

UN BON NIVEAU QUALITATIF

Par contre, au niveau qualitatif, cette récolte s’annonce bonne. « On devrait avoir un millésime exceptionnel au vu des conditions climatiques », assure M. Despey. Malgré une récolte moyenne, « la qualité est bonne, on n’a pas de problème phytosanitaire », résume pour l’AFP Denis Pigouche, président des vignerons du Roussillon.

Le viticulteur savoyard Patrice Jacquin, qui va « commencer les vendanges le 1er jour de septembre, soit 15 jours à 3 semaines en avance », s’estime « privilégié ». Avec ce dérèglement climatique, dit-il, « nos vins gagnent en puissance et en concentration ».

« Les raisins sont très sains et on se dirige vers une récolte de qualité » dans le Beaujolais, déclare à l’AFP Dominique Piron, producteur et président d’Inter-Beaujolais, avec peu de maladies et donc peu de traitements.

VENDANGES CLASSIQUES EN BOURGOGNE

Si la Bourgogne s’attend elle aussi à une récolte de qualité cette année, elle se singularise par « des dates de vendanges classiques, dans le premier tiers de septembre », selon Thomas Nicolet, directeur de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB).

La région viticole est également l’une des seules à ne pas prévoir de baisse de production pour ce millésime 2017.
« On n’a pas été frappé par la grêle comme d’autres régions », explique M. Nicolet, donc « de Chablis à Mâcon, il n’y a aucun souci de quantité. On devrait être dans la quantité et la qualité », affirme-t-il

AFP.

16 Août

« La Côte des Roses » : une bouteille qui ne manque pas de culot et qui s’offre comme un bouquet de roses…

Originale, insolite, cette forme de bouteille qui offre une rose en guise de culot. On la doit à Gérard Bertrand qui a lancé ce type de bouteille pour sa gamme de vins en AOC Languedoc ; une bouteille créée par un jeune designer de l’Ecole Boulle : Mélitine Courvoisier.

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Un mariage intéressant entre le verre et le vin © Mélitine Courvoisier – Gérard Bertrand – Photo JPS

La Côte des Roses désigne le littoral près du typique village de Gruissan. C’est aussi la marque lancée par Gérard Bertrand pour sa gamme de vin  pour célébrer l’Art de vivre Méditerranéen !

Mais le plus original, insolite et inédit, c’ est la forme de cette  bouteille dont le fond est inspiré par une rose ouverte. Ce dessin, ce design, revient à Mélitine Courvoisier, une ancienne étudiante de l’Ecole Boulle qui avait remporté le 1er projet commercialisé des « Verallia design Awards » « Soirée à Rosé » :

« Le sujet de « créer la différence » avec une bouteille en verre m’intéressait et c’est en allant visiter l’usine de production que j’ai trouvé l’inspiration. C’était formidable et très impressionnant de découvrir le processus verrier industriel ! J’ai alors dessiné une bouteille renversée, avec un fond en forme de rose, que l’on tient dans le dos comme pour offrir un bouquet surprise. Des jours de travail récompensés par un 1er prix, je n’y croyais pas ! J’ai pu ensuite suivre la réalité du prototypage, c’était génial ! Autre incroyable nouvelle, sa commercialisation… En 2013, j’assistais à la première fournée de bouteilles « Côte des Roses ». Fière et émue, j’avais séduit Verallia et Gérard Bertrand. Depuis, j’ai plaisir à trouver ma création au détour d’un rayon ! Cette aventure est une véritable carte de visite qui rassure les clients. »

Cette cuvée Côte des Roses célèbre l’Art de Vivre Méditerranéen. L’appellation Languedoc s’étend le long du littoral méditerranéen, de la frontière espagnole jusqu’à Nîmes, en s’appuyant sur les contreforts de la Montagne Noire et des Cévennes. Le sol, très varié, est constitué essentiellement de calcaire dur des garrigues, de sols schisteux mais aussi de graves apportées par les fleuves et les rivières du Languedoc.

Décliné en vin rouge, blanc et rosé, cette cuvée offre un bouquet digne des vins du Languedoc avec les cépages syrah, grenache et mouvrède en rouge, grenache syrah, cinsault en rosé…qui a obtenu une grande médaille d’or au concours de Bruxelles en 2015. L’idée est osée, l’offrir à madame comme un bouquet, et la déguster à deux.