Grâce à Kedge Business School, le gouvernement canadien va bientôt booster sa filière viti-vinicole. L’industrie du vin a été identifiée comme un secteur à fort potentiel de développement. Un projet ambitieux pour Kedge BS qui pense déjà à le dupliquer pour d’autres pays et notamment en Asie.
Jacques-Olivier Pesme est pilote ce projet d’un million d’euros en concertation avec l’Université de Bristish Columbia. Ces dernières années la consommation de vin a fortement augmenté, elle a doublé en dix-douze ans passant de 6-7 litres par an par habitant à 12-13 litres aujourd’hui. Au Canada, le développement du vignoble est en plein essor, trois zones de production au sein des provinces sont rescencées comme l’Ontario (qui produit du vin de glace), la Colombie Britannique
« Oui c’est ambitieux, l’un des aspects de la filière canadienne, c’est que c’est une filière qui est jeune par rapport au monde traditionnel du vin à Bordeaux ou ailleurs qui compte plusieurs centaines d’années, la-bas l’industrie est beaucoup plus récente… Donc l’idée, c’est comment organise-t-on une filière pour qu’elle soit compétitive sur les marchés internationaux. »selon Jacques-Olivier Pesme directeur associé Kedge et responsable Wine and Spirit Management Academy.
4 axes de recherche vont être explorés, par 8 personnes à Kedge Business School et à l’Université de British Columbia:
- une réflexion sur la notion d’origine, comment le retranscrire sur l’étiquette
- le renforcement des organisitions viti-vinicoles
- l’identité et le message
- le développement international
« On peut clairement dire aujourd’hui que Kedge possède au niveau international, et en tout cas au niveau français, la 1ère équipe de recherche académique dans le domaine de management du vin. Là, on est sur le Canada donc on crée un pont entre le Canada anglophone et Bordeaux, de la même manière on ira sûrement vers Québec et Montréal car la aussi il y a des choses à construire, demain probablement aussi la Chine et l’Asie où on est très présent et probablement en Amérique Latine » selon Thomas Froehlicher le directeur général et doyen de Kedge Business School.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine et Karine Durandet