06 Juin

Insolite : New-York invente son tout premier vignoble sur le toit d’un immeuble !

Ils sont forts ces New-Yorkais ! Sans doute en avaient-ils assez de boire du vin de la Napa Valley, du Chili, d’Argentine, ou même de Bordeaux, les voici qui se lancent dans l’exploitation de plants de vigne sur un toit. Ils espèrent 300 bouteilles par an. En voilà une jolie idée…et qui a dit « bobo » ? Bon Ok, Côté Châteaux !

Des plants de vignes qui vont avoir une jolie vue sur New-York © rooftopreds.com

Ce sont 42 jardinières qui sont disposées sur un toit de New-York. « A new vinyard in New-York ! » Un tout nouvceau vignoble au sud de Brooklyn. C’est la société « Rooftop reds » qui s’est lancée dans cette aventure. Elle compte bien produire environ 300 bouteilles par an dès 2017. 

Les vignes  plantées dans ces jardinières sont composées des cépages traditionnels de Bordeaux: Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Malbec et Petit Verdot. La première récolte se fera cet automne mais sera optimum l’année prochainbe

Nous avons voulu réinvestir l’espace urbain de manière éco-responsable »,  Devin Shomaker l’un des initiateurs

Rooftop Red vineyards New York © Getty / AFP / Don Emmert

Rooftop Red vineyards New York © Getty / AFP / Don Emmert

La terre dans laquelle les vignes ont été plantées est composée « à 40% de verre recyclé et broyé » ce qui, selon lui, donne des conditions de plantation légères et similaires à celles d’un vignoble traditionnel.

Depuis la fin 2015, les trois jeunes à l’origine de ce projet organisent sur le toit de cet immeuble, en parallèle, déjà des dégustations. L’espace est aménagé comme un showroom avec un grand bar, des tables et des hamacs.

Pour en savoir plus :www.rooftopreds.com

23 Avr

Tutiac : entre carrelet d’estuaire et son tube de l’été, c’est déjà la mode Bordeaux Rosé

Décidément, les vignerons se creusent les méninges pour trouver le concept original. Pour surfer sur la tendance rosé, pas besoin de mascaret mais plutôt de l’image tranquille du carrelet. Autre grosse nouveauté chez les vignerons de Tutiac : un tube Citroën rose à l’image de leur Bordeaux Rosé.

Le tube Citroën Carrelet d'Estuaire lancé par les © Vignerons de Tutiac

Le tube Citroën Carrelet d’Estuaire lancé par les © Vignerons de Tutiac

L’heure est au vintage. Le tube de l’été sera forcément un « tube Citroën ». Tous s’y mettent depuis qu’un Américain de l’Orégon a montré la voie, d’autres dans le Sud s’y sont mis, puis ce fut le Saint-Emilion Wine Trip présenté la semaine dernière depuis l’IBoat à Bordeaux Truck, enfin voici le dernier né : Le Carrelet d’Estuaire, le tube rose aux couleurs de la campagne d’été des Vignerons de Tutiac, cette coopérative dynamique du nord Gironde.

Le TUB (Traction Utilitaire Basse) Citroën Type H est un fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de P.T.A.C produit entre 1948 et 1981 à 473 289 exemplaires.

Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne

Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne: « on peut se tromper…de marée, météo, plage…mais pas de rosé »

Il est vrai que le rosé représente en France une forte consommation qui flirte avec les 30%, devançant largement les vins blancs, mais étant encore loin de la consommation de vins rouges qui reste majoritaire. Des vins rosés qui se consomment largement l’été, d’où ces campagnes lancées au printemps et en début d’été, voire en tournée sur les plages…mais il s’en consomme également toute l’année, et même l’hiver.

Ce Carrelet d’Estuaire est le Bordeaux Rosé 2015 (cépages merlot et cabernet franc), avec des raisins pressés dès leur arrivée au chai, un pressurage lent et doux, suivi d’un débourbage statique à froid à 8°; suit une fermentation alcoolique en cuves thermo-régulées à 14° durant 12 jours, avant un élevage sur lies fines avec batonnage, durant 6 mois en cuve.

Stéphane Héraud et son équipe de Tutiac © Vignerons de Tutiac

Stéphane Héraud et son équipe de Tutiac © Vignerons de Tutiac

En tout cas, Côté Châteaux ne pouvait pas louper ce nouvel événement dans le Blayais avec l’arrivée de ce vieux tube au klaxon magique. Ca rappelle la tournée d’antan des boulangers ambulants, là c’est TUT…TUT…Tutiac qui va faire découvrir son savoir-faire en matière de Bordeaux Rosé.

(Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

26 Mar

La bouteille torique de Château Haut-Bailly par le designer Octave de Gaulle

En 70 ans de conquête spatiale, le voyage stellaire et les laboratoires de recherche en orbite on presque été banalisés, il ne restait plus qu’à trouver un concept de bouteille capable de faire apprécier le vin dans l’espace. Le Designer Octave de Gaulle  a inventé cette bouteille insolite.

La bouteille de l'espace par le © château Haut-Bailly

La bouteille de l’espace par le © château Haut-Bailly

En 2013, Octave de Gaulle, jeune désigner, s’intéresse aux objets et environnements qui accompagnent l’Homme dans l’espace. Il mesure alors le fossé qui existe entre les représentations que nous nous faisons et la réalité crue des vraies installations spatiales.

Aussi décide-t-il de créer son propre programme spatial, dont l’objectif serait de trouver de vraies formes pertinentes pour habiter l’espace. Ce programme, baptisé DISTILLER ONE sera son projet de diplôme.

C’est à la suite d’entretiens avec un sous marinier qu’Octave de Gaulle perçoit les enjeux de la consommation d’alcool en situation de confinement. Un patron du pont de la Marine Nationale lui confie à quel point cette question est importante lorsque, pendant plusieurs mois, les hommes restent cloisonnés loin de la terre ferme.

L’alcool peut être un remarquable vecteur de convivialité, comme il peut s’avérer être un problème de taille. Dans le cas du vin, une panoplie d’objets, de gestes et de rituels permettent sur Terre, de faire de la consommation du vin une expérience raffinée, un moment de partage.

Dans l’espace, sous l’effet de l’apesanteur, les liquides forment des sphères et ne coulent plus. Actuellement, les spationautes boivent au moyen de petits sachets équipés d’une paille par laquelle ils aspirent le liquide. Cette solution convient bien pour boire de l’eau, mais elle est aux antipodes des rituels terrestres et des moments de convivialité liés à la dégustation qu Octave de Gaulle souhaite emmener dans l’espace.

De nos jours, boire n’est plus un problème technique à bord des stations spatiales. Cependant, si l’on boit de l’alcool dans les poches plastiques existantes, on ruine tout ce qu’il y a de bon et de beau dans le vin. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les verres à vin actuels. Ces objets sont le produit de plusieurs siècles d’élaboration : ils subliment le vin et par cette forme en ballon de plus en plus importante et évasée avec le temps, impliquent l’odorat dans la dégustation. Ces verres canalisent les arômes du vin vers le nez… Il fallait trouver une forme, qui à l’inverse de la paille, préserve l’aspect olfactif de la consommation du vin », Octave de Gaulle.

L’absence de pesanteur n’a pas pour seul effet de faire disparaître le poids des choses. Elle révèle également des forces qui, sur Terre, sont largement inhibées par les effets de la gravité. Dans l’espace, les liquides auront tendance à se former en sphères pour minimiser leur surface de contact avec l’air.

La bouteille que conçoit Octave de Gaulle assure que le vin se déplace toujours en direction du bouchon et ne reste jamais bloquée ailleurs dans la forme. La bouteille est torique (en forme d’anneau). L’objet peut donc être stocké, et rempli à plat sur terre, tandis qu’en apesanteur, il sera pratique à attraper et à manipuler, à transporter autour du bras ou encore à accrocher à l’aide d’une sangle.

Pour son premier voyage dans l’espace, Octave de Gaulle voulait un vin de référence, un vin intemporel capable de voyager dans l’espace sans altération d’aspect ou de goût. Et de répondre aux voeux des spationautes en matière de partage, de plaisir raffiné et de convivialité.

Il a choisi le Château Haut-Bailly pour cette première bouteille qui fera date. Ce choix n’est pas un hasard. Les méthodes culturales respectueuses de la nature et de l’environnement, l’histoire qui transcende les terroirs, les hommes qui ont apporté leur savoir-faire, la nature qui fait la part belle au millésime, tout cela explique le choix de Haut-Bailly, vin d’exception pour un voyage d’exception.

Pour l’espace et la création de cette bouteille, pas besoin d’une cuvée spéciale, le vin de Haut-Bailly dans son intemporalité et ses qualités gustatives convenait parfaitement à la mission.

Après avoir intégré le programme de résidence artistique du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales, Observatoire de l’Espace), Octave de Gaulle expose  actuellement « Civiliser l’Espace » au Musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux.

Avec Haut-Bailly et Octave de Gaulle

16 Fév

Plus vieux Cognac au monde: un Gautier de 1762

En tapant «Cognac Gautier» sur Google que son directeur, Olivier Bernazeau, a fait l’incroyable découverte: une vidéo sur youtube dans laquelle un parterre d’hommes d’affaires ouvrent, dans un cérémonial très religieux, une bouteille de «Cognac Gautier 1762» !

Le plus vieux Cognac remonte à 1762

Le plus vieux Cognac remonte à 1762

L’histoire est insolite.La bouteille a été achetée 59.500 dollars aux enchères à New-York en 2014 par «Wealth Solutions», une entreprise basée à Varsovie  dont le but est de fournir des produits uniques à de riches collectionneurs polonais.

Le flacon exceptionnel a été ouvert le 4 novembre dernier à l’hôtel Bristol de Varsovie, en présence d’un notaire et d’un huissier, pour sceller le partenariat entre Wealth Solutions et «Armin Strom», un fabricant suisse de montres.

Des experts ont certifié ce flacon comme le plus vieux au monde. 1762 c’est en fait les balbutiements de la maison de cognac, basée à Aigre, dont la création remonte à 1744.

Olivier Bernazeau a déclaré avec humour : « «Ce doit être quelque chose de divin, un nectar. Je suis jalouxj’ai pu goûter du cognac 1840 mais pas du 1762!». Il espère désormais entrer en contact avec les acheteurs pour les inviter à Aigre.

Le précieux  Cognac a été séparé dans plusieurs fioles, minutieusement scellées et remises à chaque acheteur. A déguster dans quelques centaines d’années !

Avec La Charente Libre et Youtube

 

12 Fév

Bordeaux : la capitale du vin prend l’eau !

Une crue exceptionnelle ce matin. Depuis 9h15, les quais de Bordeaux sont inondés. La Garonne est sortie de son lit  comme hier. Fort heureusement il n’y a plus beaucoup de stockage de vins en bord de Garonne, comme au bon vieux temps. Ouf !

Le quai des Chartrons inondé ce matin © France 3 Aquitaine

Le quai des Chartrons inondé ce matin © Stéphane Estève – France 3 Aquitaine

La Garonne a débordé ce vendredi matin à Bordeaux, comme hier mais de manière un peu plus importante. Le pic de cette montée des eaux est prévu à partir de 9h15. Les quartiers les plus impactés sont les Chartrons, Bacalan, la Bastide et la presqu’île d’Ambès.

Dès hier soir le préfet Dartout tenait une conférence de presse pour alerter sur cette crue exceptionnelle. Selon les prévisions, la hauteur de l’eau pourrait se situer entre 6,75 m et 7,05 m.Jeudi matin, le niveau maximum  était de 6,71 m. En janvier 2014, le record avait été de 6,90 m selon le préfet.

Depuis hier, aux heures de pleine mer, un point de vue incomparable pour © LD Vins

Le négociant en vins comme LD Vins rive droite a  l’impression d’être sur le bassin d’Arcachon avec cette pleine mer. Hier, il postait sur sa page Facebook ces clichés, mais sa bâtisse construite sur pilotis ne prend pas l’eau. Les accès en revanche sur les quais de Queyries notamment étaient fermés ce matin. Une gêne momentanée mais il faut respecter les interdictions de circulation sur ces voies que vous pouvez retrouver ci-dessous. La prudence est de mise.

Et comme le précise notre consoeur chargé de la météo Frédérique Lillet : « après les crus, les crues ! »  et qui l’eût cru ?

12 Jan

La Cité du Vin comme vous ne l’avez jamais vue !

Côté Châteaux vous propose de découvrir ce film de CG Evasion sur la Cité du Vin. Le premier clip tourné mi-décembre sur la Cité grâce à un drone et au blog les « balades de Claire ». 

cite

C’est une passionnée qui parle, une blogueuse curieuse et ouverte à toutes les balades touristiques, les bons plans et sorties autour du vin, les promenades en vélo à Bordeaux et  en Gironde: elle s’appelle Claire Gilles et a réalisé avec son drone Dji Phantom 2 muni de caméra go pro homologuée par l’aviation civile.

Je la trouve magnifique, sinon je ne l’aurais pas filmée. Il me tarde de voir l’intérieur, le parcours permanent et d’inciter les visiteurs à la découvrir » Claire Gilles blogueuse « les balades de Claire »

Un petit film époustouflant par la qualité et la fluidité des images, réalisé avec les autorisations nécessaire auprès de la préfecture, mairie de Bordeaux et de la DGAC, la direction générale de l’aviation civile.

Un film réalisé par CG Evasion – pilote du drone Claire Gilles

A retrouver ou suivre sur internet : les balades de Claire ou sur Facebook « lesbaladesdeclaire.fr« 

La Cité du Vin est un concept de XTU Architects

10 Jan

Le time-lapse magique des travaux de La Cité du Vin par Philippe Caumes

Philippe Caumes, photographe d’architecture, a saisi des milliers de clichés pour réaliser ce time-lapse des travaux extérieurs de La Cité du Vin qui ont duré plus de 2 ans.

Un des derniers clichés de la Cité du Vin en décembre dernier par © Philippe Caumes – à La Cité du Vin.

Un des derniers clichés de la Cité du Vin en décembre dernier par © Philippe Caumes – à La Cité du Vin.

Pour Le Huffington Post, La Cité du Vin figure parmi les 10 grandes inaugurations architecturales attendues dans le monde en 2016 !

La Cité du vin a été dessinée par l’agence X-TU et réalisée par GTM Bâtiment Aquitaine (filiale de Vinci). Le chantier a démarré en Octobre 2013 pour s’achever mi-2016.

Chantier de construction de la Cité du vin de Bordeaux from [Atelier] Philippe Caumes on Vimeo.

21 Déc

« Le Point Rouge » : le dernier « endroit branchouille » de Bordeaux

« Le Point Rouge », un endroit unique qui revisite 200 ans d’ histoire du cocktail. Un endroit atypique entre bar à cocktails, bar à vins et restaurant « in » avec un millier de références en spiritueux, et tout autant en vins. Qui dit mieux ?

L'équipe du Point Rouge presque au grand complet avetignolles avec Claude Martignolles au centre © Jean-Pierre Stahl

L’équipe du Point Rouge presque au grand complet avec Claude Martignolles au centre © Jean-Pierre Stahl

A l’origine de ce projet un peu fou, 4 associés : Gaël Geffroy, Stéphane Eclache, Louis Harua et Claudes Martignolles. Des passionnés de vins, cocktails, spiritueux et animateurs d’enseignes prestigieuses à Bordeaux. « Le Point Rouge, « c’est 3 soirées en une » explique Alexandre Morin chef sommelier qui a rejoint l’établissement en tant que sommelier consultant les jeudi, vendredi et samedi. Trois soirées ? Oui, car l’endroit fait le pari d’accompagner sa clientèle depuis l’apéritif jusqu’au repas et même jusqu’au digestif…En fait, c’est Le nouvel endroit branché de Bordeaux…

D’abord, il y a la figure emblématique de Bordeaux, Claude Martignolles, l’ancien propriétaire du café le Régent, place de la Comédie, en face du Grand Théâtre, durant 20 ans (il l’a revendu l’an passé). Parti avec lui dans cette nouvelle aventure : deux de ses piliers du Régent : Gaël Geffroy et Stéphane Eclache.

Stéphane Eclache et e du Alexandre Morin devant la Cave du Jour avec près de 1000 bouteilles... © JPS

Stéphane Eclache et  Alexandre Morin, devant la Cave du Jour avec près de 1000 bouteilles… © JPS

Claude, c’est lui le grand collectionneur de vins et surtout de spiritueux, qui cherchait depuis longtemps un écrin pour dévoiler ses magnifiques flacons : « j’ ai commencé cette collection dans les années 1973-74, j’étais à Arcachon, le départ c’est avec 2 bouteilles. » Aujourd’hui, il possède une floppée de bouteilles assez rares et prestigieuses dont une Rémi Martin.

Le restaurant avec une réplique d'un tableau de Velasquez © JPS

Le restaurant avec une réplique d’un tableau de Velasquez © JPS

Ensuite, il y a la beauté et l’agencement du lieu : le Point Rouge, c’est une adresse qui ne paie pas de mine à l’extérieur, quai de Paludate : une enseigne qui a pris place dans la partie droite de l’ancien château Descas, à l’ancien emplacement du chai Descas et d’une salle de poker (déclarée). Ces 550 m2 ont nécessité 2 ans et demi de travaux et de restauration dans les règles de l’art (murs en pierre, plafonds incurvés en briques, un travail de ferronnerie exceptionnel, avec des luminaires du designer allemand Ingo Maurer), le tout sous la houlette de l’architecte Marc Benayoun, qui n’a pas oublié de réaliser des vitrines d’exposition pour ces bouteilles de collection. Bref, une alliance ancien/moderne parfaitement réussie.

Alexandre Morin, chef sommelier © Jean-Pierre Stahl

Alexandre Morin, chef sommelier © Jean-Pierre Stahl

Le Point Rouge, c’est aussi un restaurant mené par le chef basque Sébastien Segurola, qui propose des mets à la carte et toute une série de tapas froids et chauds. C’est également un lieu où le vin a une place toute particulière avec une sélection au verre (avec le procédé Enomatic où les machines permettent de conserver un vin ouvert jusqu’à 3 semaines sans altération organoleptique) ou encore le système encore plus révolutionnaire Coravin (un californien a mis au point  « Coravin » qui permet de goûter le vin d’une bouteille sans avoir à la déboucher).

Le Point Rouge 024A la tête de ces petits joujoux, il y a Alexandre Morin, chef sommelier, qui a exercé près de 5 ans au chapon fin et est resté ambassadeur de cette adresse prestigieuse. Grâce à ces 50 vins au verre, vous pouvez goûter de grands vins et vieux millésimes, et vous faire plaisir à partir de 4cl, ou 8 et jusqu’à 12 cl, avec par exemple un Domaine de Chevalier 2009 ou un Canon La Gaffelière 1996…

La Cave du Jour avec près de 1000 bouteilles © JPS

La Cave du Jour avec près de 1000 bouteilles © JPS

Pour ceux qui ont décidé de s’offrir un flacon, Alexandre Morin, ou Stéphane Eclache, va vous chercher une de ces bouteilles dans la Cave du Jour, une cave exceptionnelle avec un mur de près de 1000 bouteilles…On y trouve des bouteilles de bonne facture Mouton Rothschild 2010 ou du Domaine Leroy Romanee-Saint-Vivant Grand Cru en Cote de Nuits.

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« Toutes les régions viticoles de France et quelques étrangères sont représentées, on a des allocations de grands producteurs bourguignons et rhodaniens sur des millésimes matures. Claude a commencé à s’intéresser aux vins bourguignons il y a très longtemps avec le Régent, il achetait plus par passion, c’est comme cela qu’il a pu toucher des bouteilles de la Romanée Conti. C’est un grand collectionneur de spiritueux et de vins. C’est un peu une légende urbaine dans le monde du vin », précisent Stéphane Eclache et Alexandre Morin. Mais il y a aussi une sélection de petits vignerons avec Alexandre Morin qui va apporter son expertise de dénicheur de pépites.

Le Point Rouge 057Enfin Le Point Rouge revisite l’histoire du cocktail depuis 200 ans avec une approche pédagogique. Vous allez voyager au temps de la prohibition américaine, des années folles, de Cuba à la Nouvelle-Orléans, des tropical drinks aux retro drinks, ce sont près de 100 cocktails qui sont préparés par de jeunes barman et barmaids charmants : Cloé, Anne-Flore et François Xavier.

Le Point Rouge fabrique lui même ses blocs de glace...© JPS

Le Point Rouge fabrique lui même ses blocs de glace…© JPS

L’endroit, même s’il ressemble au paradis des vins et spiritueux, ne pousse pas non plus à la consommation à outrance, comme le précise Alexandre Morin : « La tendance c’est de boire un peu moins, mais de boire meilleur. Les gens vont pouvoir déguster de grands vins en prenant leur temps », le conseil des accords mets et vins est ici aussi mis en avant.

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Et pour terminer la soirée, il y a possibilité de trouver un peu de quiétude aussi à l’étage avec cette fabuleuse verrière bleu qui donne sur le quai de Paludate. Un service atypique sera prochainement proposé avec un vieux téléphone et un petit monte-charge à cocktails.

François-Xavier, Cloé et Anne-Flore les barman et barmaids du Point Rouge © Jean-Pierre Stahl

François-Xavier, Cloé et Anne-Flore les barman et barmaids du Point Rouge © Jean-Pierre Stahl

Tom Cruise n’a qu’à bien se tenir, son concept « Cocktails & Rêves » est aujourd’hui dépassé par Le Point Rouge. Un point, c’est tout.

Le Point Rouge, 3 quai de Paludate à Bordeaux

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

18 Déc

Le Bordelais, le dernier bar à vin à la mode…à Shangaï

C’est le 3e bar à vins estampillé Bordeaux à Shangaï, ouvert en partenariat avec le CIVB et sur une idée de Franck Boudot. 110 m2 à deux pas du Bund.

GetAttachmentOuvert en partenariat avec le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et à l’initiative de Franck Boudot ( investisseur privé, diplômé de l’Ecole Hôtelière de Paris. Plus de 20 ans d’expérience dans la restauration), ce 3 ème Bar à vins 100 % Bordeaux proposera des châteaux et marques reflétant la gamme des vins de Bordeaux et représentant les différentes appellations bordelaises. Les professionnels bordelais qui se rendront à Shanghai, pourront s’ils le souhaitent y faire déguster leurs vins et y tenir des rendez-vous. Des animations seront également prévues.

D’une superficie de 110 mètres carrés, il se situe à deux pas du Bund, haut lieu touristique incontournable de cette mégalopole du sud-est de la Chine.

Les bars à vins 100% Bordeaux à l’international

Juin 2012 – 1 er Bordelais à Shanghai – district de JingAng, 550 Wuding road, tenu par Franck Boudot Octobre 2013

2 ème Bordelais à Shanghai – 301 Jiashan Lu, Xuhui district, tenu par Franck Boudot Janvier 2014 – Le Bar Bordeaux à New York, 92 Madison Avenue tenu par Laurent Manrique restaurateur gersois Décembre 2015

3 ème Bordelais à Shanghai, tenu par Franck Boudot

Le prochain en Asie est prévu en avril 2016 – Le Bordeaux Wine Bar Plus à Fukuoka, qui sera tenu par Louis Robuchon Abe et des experts en vins ou sommeliers

La Chine est le premier client à l’exportation du vignoble bordelais En 2014, 366 000 hl ont été exportés (49 millions de bouteilles) pour une valeur de 221 millions d’€.

Avec CIVB

15 Déc

Insolite : on peut siroter du vin en apesanteur … grâce à de Gaulle

Issu d’une lignée illustre, Octave de Gaulle fait de la résistance à l’apesanteur. Ce jeune designer, arrière petit-neveu du général, a inventé une bulle pour boire du vin en apesanteur. Il expose ses inventions au musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux.

Octave de Gaulle dans l'avion Zéro G

L’objet insolite d’Octave de Gaulle dans l’avion Zéro G

On a conquis l’espace mais l’a-t-on civilisé? Un jeune designer au nom illustre, Octave de Gaulle, est convaincu que dans l’espace, comme sur terre, les objets et le mobilier ne doivent « pas simplement assurer la survie mais servir un véritable art de vivre en apesanteur ».

L’arrière petit-neveu du général s’intéresse de très près à cette nouvelle frontière suborbitale qu’il cherche à « civiliser » en présentant jusqu’au 31 mars ses créations au grand public au Musée des Arts décoratifs et du Design (MADD) de Bordeaux.

« L’Homme est le seul animal à dormir sur le dos en regardant les étoiles, et c’est peut-être un élément de réponse sur le déclic entre état animal et état social qui interroge les scientifiques depuis si longtemps », explique à l’AFP le designer de 27 ans qui vit et travaille à Paris.

Regardez le reportage de Cendrine Albo et Ludovic Cagnato :

Son projet? « Anticiper l’essor du tourisme spatial et des vols commerciaux en orbite, dont les premiers sont programmés, notamment par Virgin et EADS, à l’horizon 2020 ». « Cela fait 60 ans que l’on va dans l’espace, mais jusqu’ici on se concentrait sur la survie » de missions militaires ou scientifiques, rappelle ce jeune diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI), du Politecnico de Milan et de la Köln International School of Design de Cologne.

Octave de Gaulle avec sa drôle de boteille pour l'espace © ftv

Octave de Gaulle avec sa drôle de boteille pour l’espace © ftv

En dessinant les futurs objets du quotidien dans l’espace, Octave de Gaulle veut accompagner l’Homme dans la civilisation de ce « nouvel El Dorado ». « Désormais on ne doit plus se contenter de s’alimenter pour survivre à bord d’un vaisseau spatial, dit-il, mais se préparer à y dîner avec autant de plaisir que sur terre ».

Se voulant acteur de cette « transition vers un âge civil de l’espace », il vient de fonder la deuxième agence spécialisée dans la conception d’objets spatiaux (vêtements, bibliothèques, sofa, vaisselle etc..) en Europe, la première ayant vu le jour outre-Manche. « L’absence de gravité oblige à repenser presque toutes les formes connues: le sens, le poids, et la référence de la verticale disparaissent », explique ce designer, qui appuie son savoir-faire sur « l’observation sociologique » des us et coutumes de ses contemporains.

Outre des pièces de mobilier préalablement testées en apesanteur, il présente dans la capitale viticole du Sud-Ouest un prototype inédit de service à vin, assorti d’une bouteille millésimée… de Bourgogne.

bouteilleinsoliteLa bouteille n’est autre qu’un gros anneau tubulaire de polycarbonate, de couleur verte – comme sur terre -, ultraléger et que l’on peut facilement saisir. Il est scellé par « une lèvre de silicone », qui fait office de bouchon s’ouvrant par une simple pression des doigts.

Le designer a poussé le raffinement jusqu’à préciser l’origine du millésime sur une étiquette de facture très classique: « Aloxe-Corton, 2001, 1er cru ».

Dans l’espace, le verre conçu par Octave de Gaulle est rebaptisé « bulle » et ressemble à s’y méprendre à l’ustensile terrestre servant à faire des bulles de savon. C’est une simple tige d’acier émaillé se terminant par un anneau permettant d’aspirer le vin « à la bulle ».

L’artiste précise qu’il a fait tester son prototype en apesanteur chez Novespace (filiale du Centre national d’études spatiales, CNES) à Mérignac, par le spationaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), Jean-François Clervoy, lors d’un vol parabolique (vol d’un avion qui permet de reproduire pendant quelques secondes l’état d’apesanteur). Le célèbre ingénieur de l’ESA « a même donné quelques recommandations pour apporter les petits ajustements nécessaires ».

Agence France Presse

Au Musée des Arts Décoratifs et du Design de Bordeaux : Jusqu’au dimanche 10 avril 2016, tous les jours, de 11h à 18h en semaine, de 14h à 18h samedi et dimanche. Fermé les mardis et jours fériés. Visites commentées tous les samedis et dimanches à 15h.

► Rendez-vous autour de l’exposition :
En route pour le futur, animation pour les 6-11 ans, mercredi 16 décembre, de 14h30 à 16h. Jeudi du design avec Octave de Gaulle et un astronaute, jeudi 14 janvier 2016 à 18h30.