C’est à découvrir samedi prochain, le 13 octobre sur France 3. L’immersion de la journaliste-présentatrice Marie-Sophie Lacarrau dans le Bordelais, en Bourgogne et en Champagne, ainsi que sur les de Lérins sur la Côte d’Azur. Un film à découvrir à 15h15.
Après une année 2017 miséreuse au niveau des rendements, avec des pertes de l’ordre de 38% de la récolte habituelle dans le bordelais à cause notamment du gel, les viticulteurs, à quelques rares exceptions, ont retrouvé le moral avec ce millésime 2018. Il s’annonce excellent. Un millésime sauvé des eaux à Bordeaux, après les trombes d’eaux tombées au Printemps, car l’été a été salutaire, un millésime assez exceptionnel en Champagne, Alsace et Bourgogne, du fait d’un ensoleillement remarquable au printemps et cet été.
Vous découvrirez, Marie-Sophie Lacarrau, venue en plein coeur des vendanges au château Pape-Clément, cru classé de 60 hectares en Pessac-Léognan, interviewer Bernard Magrez, l’homme aux 42 châteaux et 4 crus classés 1855. L’homme au caractère bien trempé, self-made-man a toujours voulu être à la pointe de l’innovation, alliant drônes et barriques connectées, mais aussi en restant dans le respect de la tradition avec cheval de trait.
Vous pourrez aussi suivre des reportages régionaux sur ces nouvelles pratiques de culture de la vigne, de vendange et de vinification en Médoc, en Champagne, en Bourgogne et sur les îles de Lérins au large Cannes.
Jour de Vendanges, samedi 13 octobre à 15h15, présenté Marie-Sophie Lacarrau, réalisé par Herlé Jouon (Production Grand Angle) – Direction des Antennes et Programmes régionaux : Patrice Schumacher, Olivier Daube et Claire Combes.
Prenant son courage à deux mains, envoyant un mail en janvier dernier au Président, Benjamin Hessel, gérant de la propriété, avait été contacté par la suite par la Sommelière Virginie Routis en mars dernier pour une dégustation en mars à l’Elysée. Cette dernière fut séduite par la qualité de ses vins à tel point qu’elle a décidé de les référencer.
Ce sont ainsi les millésimes 2012 et 2015 qui ont été choisis pour être en quelque sorte les ambassadeurs des vins français, comme d’autres bien sûr, sur les tables de la République, lorsque celle-ci reçoit.
A travers ce choix qui s’est porté sur le châteaux des Annereaux, ce sont aussi les vins bios qui se voient mettre en avant par l’Elysée aujourd’hui. Ce château des Annereaux, propriété de 25 hectares, dans la même famille depuis le Moyen-Age, est depuis 10 ans géré en agriculture biologique.
En voilà une idée de sortie pour ce samedi 6 et dimanche 7 octobre. Les Caves de Rauzan et leurs coopérateurs invitent les amateurs et les curieux, au cœur de leur chai à barriques, pour rencontrer des viticulteurs de la France entière lors de « La Ronde des Caves », 15e du nom.
Chaque année,les viticulteurs de 9 caves coopératives issus de 9 régions viticoles différentes viennent faire déguster leurs vins. Un échange durant 3 jours pour échanger et parler avec eux de leur métier et de leurs appellations.
Blancs, rosés, rouges, effervescents, doux ou liquoreux, élevés en fût, sur lie, issus de l’agriculture biologique ou raisonnée, les visiteurs trouveront, parmi plus de 100 vins, ceux dont ils ont besoin pour compléter leur cave aux prix « sortie de chai ».
9 GRANDES REGIONS VITICOLES PRESENTES
L’Alsace (La Cave de Cléebourg)
Le Beaujolais (La Cave du Château de Chénas),
Le Bordelais (Les Caves de Rauzan),
La Bourgogne (La Cave de Genouilly),
La Champagne (Le Champagne H.Blin),
La Provence (Le Cellier de Marius Caïus),
Les Côtes-du-Rhône (La Cave de Cairanne),
Le Languedoc (Castelbarry Coopérative Artisanale),
Le Val de Loire (La Cave des Vignerons de Saumur).
VOYAGEZ AU COEUR DES TERROIRS FRANCAIS
Chaque coopérative régionale aura à cœur de présenter les spécificités de son terroir viticole pour inviter les visiteurs à de beaux voyages oenotouristiques. La Ronde des Caves s’ouvre aussi aux autres coopératives agricoles. Le public pourra déguster des fromages des Pyrénées, de la charcuterie et différents produits de terroirs.
La Ronde des Caves : samedi 6 octobre de 10h à 18h / dimanche 7 de 10h à 18h. Un rassemblement de voitures anciennes animera les journées du samedi et du dimanche. Visites guidées des caves de Rauzan organisées et du bourg avec son château médiéval.
C’est une recette qui marche, aussi après avoir co-écrit un précédent livre sur le mariage de la cuisine chinoise avec les vins de Bordeaux, Laurent Moujon réitère l’exploit avec cette fois la cuisine japonaise, avec Takénori Shindo. Bordeaux va rayonner une fois de plus au Pays du Soleil Levant.
Laurent Moujon et Takénori Shindo, lors de la présentation de leur ouvrage à la Maison du Japon de Bordeaux fin septembre
Laurent Moujon a de quoi se réjouir, son nouvel ouvrage original est non seulement fini mais disponible pour un public de gourmets, d’amateurs des vins de Bordeaux et de la gastronomie japonaise: « je suis fier et heureux de vous présenter ce livre de recettes entre la cuisine japonaise & française avec les vins de Bordeaux. C’est le 1er livre sur les accords mets/vins entre la cuisine japonaise & les vins de Bordeaux (pour lequel Laurent Monjon en est le rédacteur mais aussi l’éditeur).
Partant du constat que les vins de Bordeaux voyageaient à travers le Japon tout entier mais qu’il manquait des accords entre la cuisine japonaise et les vins de Bordeaux, il s’est rapproché de Takénori Shindo, consultant et cuisinier. Ce dernier « a choisi soigneusement des mets japonais pour répondre aux notes complexes des vins de Bordeaux que j’avais sélectionnés, dégustés et notés avec notre équipe de sommeliers japonais & français : plus de 150 vins »
Le marché japonais est très important avec 127 millions d’habitants, soit deux fois la population de la France. Il connait une croissance constante de la consommation de vins et la France demeure le leader incontesté de ce marché malgré une légère érosion avec dans l’ordre les vins de Bordeaux, puis la Bourgogne et le Beaujolais.
LE JAPON 6e DESTINATION DES VINS DE BORDEAUX
Le Japon est ainsi la 6e destination en volume et envaleur pour les vins de Bordeaux. 159 000HL exportés (soit l’équivalent de 21 millions de bouteilles) pour un chiffre d’affaires de 113 millions d’euros.
LE JAPON TERRE DE GRANDE GASTRONOMIE
Au Japon, la clientèle est exigeante, curieuse et amatrice de gastronomie. A tel point qu’en quelques années, le Japon est devenu un paradis gastronomique : Tokyo compte plus de restaurants étoilés au guide Michelin que Paris, Londres ou encore New-York ! Aussi les vins et spiritueux y ont toute leur place à la table.
160e ANNIVERSAIRE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ET CULTURELLES ENTRE FRANCE ET JAPON
Ce livre est aussi un clin d’œil à l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Ancrée dans la tradition des relations culturelles franco-japonaises héritées du XIXe siècle, cette initiative souligne le partenariat d’exception qui unit la France et le Japon.
Un ouvrage qui fait la part belle avec ces accords mets japonais et vins de Bordeaux, mais qui retrace aussi l’histoire des propriétés et des châteaux à travers leur attrait architectural, patrimonial et familial. Une invitation à venir en France, à Bordeaux classée au patrimoine mondial de l’Unesco et découvrir ses châteaux en plus de la qualité de ses vins de Bordeaux.
Bordeaux Alliance de ses Vins et de la Cuisine Japonaise par Laurent Moujon & Takénori Shindo ; 262 pages, 150 vins dégustés & sélectionnés, 30 recettes japonaises choisies par Mr SHINDO, 11 recettes françaises par de grands chefs au Japon, 18 €/2400 yens. Diffusion au Japon principalement et en France en exclusivité à la Maison du Japon à Bordeaux (www.maison-japon.com)
Jean-Pierre Gauffre, le célèbre chroniqueur, qui nous fait rire ou sourire chaque matin à la radio sur France Bleu Gironde, vous propose son spectacle tout aussi drôle et piquant « les monologues du vin », le 19 octobre au Latitude 20 de la Cité du Vin.
Authentique stand up comedy sur l’univers du vin,Les monologues du vin sortent de l’écrin bordelais où ils ont été créés (le Petit Théâtre, aux Chartrons) pour aller rencontrer un autre public et visiter quelques lieux girondins dédiés au vin. A commencer par le plus emblématique d’entre eux, la Cité du Vin.
Le « seul en scène » écrit et interprété par Jean-Pierre Gauffre sera présenté le vendredi 19 octobre, à 19 h 30, dans l’espace Latitude 20, au rez-de-chaussée de la Cité du Vin, dans une formule spectacle-cocktail dînatoire, accompagnée d’une dégustation de vins du monde, que propose Régis Deltil, gérant de la cave et du restaurant Latitude 20.
Une occasion originale de découvrir ce spectacle, version scénique et dynamique du Petit dictionnaire absurde et impertinent de la vigne et du vin, de Jean-Pierre Gauffre (éditions Féret), qui parle à tous, passionnés de vins, simples amateurs, voire profanes en la matière.
Car l’humour décalé et très ironique de l’auteur est un langage universel, qui offre au spectateur une manière originale d’aborder le vin. Et à Bordeaux, phare mondial de la culture du vin, il fallait oser…
Avec JPG
A vos tablettes : « Les monologues du vin », de et avec Jean-Pierre Gauffre, le vendredi 19 octobre 2018, à 19 h 30, dans l’espace Latitude 20 de la Cité du Vin
Les autres dates du spectacle en Gironde
En 2018
Tous les jeudis, jusqu’au 27 décembre, au Petit Théâtre, 8, rue du Faubourg des Arts
Les 13, 14, 16, 17, 19, 20 novembre à l’Inox, 11-13, rue Fernand-Philippart
Le 12 octobre à Sauternes (château Trillon)
Le 13 octobre à Pauillac (centre culturel Les Tourelles)
Le 21 novembre à Bordeaux (bateau Le Sicambre, en partenariat avec Bordeaux River Cruise)
Le 23 novembre à Soulac-sur-mer (salle Notre-Dame)
Le 30 novembre à Beychac-et-Caillau (espace Planète Bordeaux)
Le 7 décembre à Vayres (château Pichon-Bellevue)
En 2019
Le 15 mars à Biganos (bibliothèque municipale)
Le 16 mars à Listrac-Médoc (salle culturelle)
Les 11 et 12 avril à Bordeaux (théâtre La Pergola)
En 10 éditions, le Marché des Producteurs est devenu « the place to be » à Bordeaux ou plutôt Bouliac. C’est La sortie du dimanche pour les amateurs girondins de bons produits, le rendez-vous convivial à chaque début de saison, qui mixte ambiance de marché et ambiance déjantée.
Côté châteaux a suivi l’initiative dès le début et ne s’est pas trompé, comme d’ailleurs ses initiateurs car il faut bien rendre à César…ce qui appartient à Nicolas.
Nicolas le Magie…cien d’Oz, n’en finit pas de nous épater. Avec Marie et Anthony Torkington (l’ancien directeur du St James, parti diriger la structure des Relais et châteaux), ils s’étaient dit qu’il fallait mettre à l’honneur les petits producteurs avec lesquels le restaurant étoilé le Saint-James à Bouliac travaille au quotidien.
On veut mettre en avant les petits producteurs, car sans eux on n’est rien. L’idée était de faire un marché de producteurs et de recréer vraiment l’ambiance d’un marché municipal », Nicolas Magie, chef du Saint-James.
Ce marché a vu le jour il y a 2 ans et demi, avec juste un peu de communication sur les réseaux sociaux et le bouche à oreilles, et on a eu 800 personnes sur le premier marché ! On avait dit à nos producteurs avec qui on travaille, vous venez expliquez comment vous produisez, vous apporter quelques produits mais à 10h30, ils n’avaient plus rien à vendre…
D’emblée le succès a été au rendez-vous, ce qui en fait aujourd’hui l’un des événements incontournables de la place de Bordeaux. Imaginez plutôt plus de 1200 personnes en une matinée, avec un pic de fréquentation de 11h à 12h.
Ce qui est bien pensé, c’est la diversité des producteurs présents, depuis le maraîcher jusqu’à l’ostréiculteur, en passant par le charcutier-salaisonnier et le fromager.
Jacques Burliga, vigneron du château Paulin, un Bordeaux Supérieur, 50 hectares de vignes à Beychac-et-Caillau est là depuis le début : « c’est la 10e fois que je participe, mais il y a un monde fou aujourd’hui ».Il produit dans toutes les couleurs et même en crémant. Des petits Bordeaux sympas entre ses 2 marques château Paulin et château La Lande de Taleyran. Son stand est, comme d’autres, pris d’assaut; Josette son épouse me confie « c’est sympa, convivial, le lieu est tellement magique avec cette vue sur Bordeaux, on est très content de revenir à chaque fois et là vous voyez c’est l’heure de l’apéro… » C’est qu’elle ne ménage pas ses efforts en s’obligeant à servir dans de vrais verres, qu’elle lave et essuie tout au long de la matinée car comme elle dit « le vin mérite d’être servi dans un verre. » Quant à leur production : 400000 bouteilles, « et comme on ne peut pas tout boire, on est obligé d’en vendre », complète Jacques un brin taquin.
Julia et Jean-Clément Linder découvrent eux ce marché atypique : « c’est la 1ère fois qu’on vient, c’est un ami Jeremy qui nous en a parlé car sa compagne travaille au Saint-James. » Il faut dire qu’on y fait de belles rencontres, comme Cédric Béchade chef à l’Auberge Basque qui s’est associé à l’initiative de Nicolas Magie en faisant partager ses belles adresses de producteurs, ou encore Jean-Clément jeune chef-cuisinier pour Dulou traiteur à Bordeaux. Venu de Strasbourg, ce-dernier vient de s’implanter dans la région: « je découvre ici le milieu du vin, même si je le connais bien en Alsace où on a de très grands vins blancs, d’ailleurs les vendanges ont commencé fin août et c’est un millésime le 2018 qu’il va falloir acheter… » Comme tout bon Alsacien (je parle en connaissance de cause), il a la fibre entreprenariale et a quelques idées pour l’avenir comme « ouvrir une boutique, un endroit de très vivant et pourquoi pas que cela devienne une institution, il faut trouver le concept… »
Et alors que c’est la queue pour s’arracher une boîte de Muxus chez Paries, célèbre pâtissier de Saint-Jean-de-Luz, on peut ici picorer un bon petit foie gras mi-cuit chez Biraben, un producteur de Beuste à côté de Nay près de Pau. « Cela fait presque 3 ans qu’on vient, on n’était pas là à la 1ère mais après on s’est bougé pour venir », me confie (de foie gras) Cyrille Biraben. « On travaille uniquement avec des producteurs de canards de 13 semaines, gavés uniquement au maïs grain entier ». Il propose aussi sa terrine d’Odixar :« foie gras, confit, piquillos marinés à l’huile d’olive, aïl et vinaigre balsamique »; « on l’a goûté avec des copains lors d’une chasse à la palombière et ils m’ont dit tu devrais la commercialiser, du coup on l’a appelé Odixar du lieu-dit où on se trouvait à la chasse… »
Il y a aussi Christophe Meynard, producteur de truffes de Gironde dont l’entreprise « les Pépites Noires » marche bien « on travaille avec pas mal de chefs maintenant, j’exporte jusqu’à Arcachon et au Pays-Basque… » Mais pour l’heure ses truffières n’ont pas encore donné, « on manque d’eau, si on n’arrose pas on n’aura pas de truffes », il propose ce matin des truffes de Bourgogne de Nuits Saint-Georges (qui se ramassent à l’état sauvage), mais aussi de la Truffe blanche d’Alba super parfumée et qui s’arrache à prix d’or, de l’huile de truffe et quelques Girolles et Chantelles des Vosges.
Le marché des producteurs a aussi évolué, avec à l’entrée ses chataîgnes grillées et son bourru du jardin en guise de bienvenue, mais aussi les tapas depuis la 4e édition et son brasero histoire de poursuivre et se restaurer quelque peu.
Et puis il y a en prime l’ambiance « allumez le feu », une ambiance de folie aux environs de midi, apportée par le groupe Santa Machette : une banda déjantée avec musicos et chanteuse aux masques de catcheurs, hallucinant et tellement délirant, bref décalé, drôle et bon. De la magie, je vous dis.
Ils était 655 avoir répondu présent à l’appel de la grappe. Plus de la moitié de copropriétaires, mais aussi des amis et connaissances de Yannick Evenou et du château qui n’ont pas hésité à retrousser leurs manches.
Des conditions idéales pour vendanger. Pas trop froid, pas trop chaud et un soleil radieux toute la journée.
Les 427 copropriétaires étaient sur le pont dès ce matin pour ces vendanges 2018 qui cette année ont une saveur toute particulière : non seulement la récolte s’annonce bonne en quantité, mais en plus de plus le millésime risque d’être excellent et en prime cette année il y a un nouveau chai sorti de terre…
Depuis 2012, ce château est ainsi devenu participatif avec un ticket d’entrée à 2500 €, les 427 actionnaires, propriétaires de quelques rangs de vigne (selon un modèle de GFA Groupe Foncier Agricole) sont payés chaque année en caisses de vin. Une idée originale qui a fait son petit bonhomme de chemin et qui plait.
Le nouveau chai a été édifié sur 1200 M2, 3600 hectos de cuverie et une capacité de 400 barriques. Pour l’heure ce chai permet de vinifier les 25 hectares de la propriété mais il pourra aussi à l’avenir monter à 40 hectares. confié à l’agence d’archi Baggio-Piéchaud, la bâtiment a reçu les conseils du grand Michel Rolland pour être optimum.
Regardez le reportage de Cécile Bonte-Baratciart et Delphine Roussel-Sax :
La Soirée des Pépites s’est tenue hier au Palais de la Bourse à Bordeaux en présence de tous les propriétaires des crus dégustés. Le palmarès des super pépites rive droite, rive gauche en rouge comme en blanc a été dévoilé. Une soirée animée par la blogueuse culinaire « Papilles & Pupilles » Anne Lataillade et le chef du Prince Noir Vivien Durand.
300 professionnels du Vin de Bordeaux (négociants, courtiers, acheteurs, cavistes, restaurateurs…) étaient invités à déguster et commenter le millésime 2014, avant d’assister à l’annonce du palmarès des super Pépites 2018 dévoilé par Alain Raynaud, Président du Grand Cercle et Bernard Burtschy.
Et pourtant ce 2014 n’était pas un millésime remarquable à la base, comme ce 2018, car « chahuté à sa naissance par un été très maussade qui faisait craindre le pire jusqu’au 20 août, date à laquelle le soleil s’installe enfin durablement et sauve la récolte ».
« Avec un peu de bouteille, le millésime s’affirme et nous surprend ! Si les merlots donnent des vins “plaisir” à boire rapidement sur les terroirs légers, globalement, les crus du Grand Cercle des Vins de Bordeaux sont en pleine forme et se situent dans le haut niveau des années intermédiaires. Les meilleurs Crus Classés de Saint-Émilion, les Pomerols, Graves et Médocs nous réservent de très belles surprises. Les vins de la partie nord du Médoc sont carrément remarquables et dépassent les encensés 2015 » selon Bernard Burtschy
LES SUPER PÉPITES RIVE DROITE
Saint-Émilion
1. Ch. Sansonnet / Saint-Émilion Cru Classé
2. Ch. Bellefont-Belcier / Saint-Émilion Cru Classé
3. Ch. La Marzelle / Saint-Émilion Cru Classé
Pomerol / Lalande de Pomerol / Satellites de
Saint-Émilion
1. Vieux Château Palon / Montagne Saint-Émilion
2. Ch. Feytit-Clinet / Pomerol
3. Ch. Le Moulin / Pomerol
Bordeaux / Côtes de Bordeaux / Fronsac
1. Ch. de La Rivière / Fronsac
2. Ch. de La Dauphine / Fronsac
3. Ch. La Vieille Cure / Fronsac LES SUPER PÉPITES RIVE GAUCHE
1. Ch. Haut-Condissas / Médoc
2. Ch. du Glana / Saint-Julien
3. Ch. Crabitey/ Graves LES SUPER PÉPITES VINS BLANCS
1. Ch. Haut-Bergeron / Sauternes
2. Le Blanc de Château Rollan de By / Bordeaux blanc
3. Ch. Raymond-Lafon / Sauternes
Quand vous franchissez la porte d’un hyper ou supermarché pour les FAV, vous n’y pensez pas mais il y a bien des hommes qui en amont ont fait un long travail d’approvisionnement et de recherche de propriétés. Xavier Leclerc m’a livré quelques clés pour mieux comprendre le « sourcing » de la GD. Nous l’avons accompagné dans le vignoble de Bordeaux en Côtes de Bourg, à Saint-Emilion et Montagne où il a déniché des pépites.
Pascal Méli et Xavier Leclerc au château Bujan en Côtes de Bourg … JPS
Toute l’année, il sillonne les vignobles… Xavier Leclerc a été durant 20 ans le caviste d’Auchan Roncq dans le Nord à la frontière belge. Aujord’hui il est responsable du sourcing retail pour cette enseigne.
Ce matin-là, il nous a fixé rendez-vous dans les Côtes de Bourg, chez Pascal Méli. C’est en fait le premier vigneron avec qui il a travaillé, un viticulteur à la tête du château Bujan, 17 hectares en Côtes de Bourg.
Je suis ici avant les vendanges pour suivre la propriété, car pour nous c’est hyper important, et rassurer aussi le propriétaire, le producteur, le vigneron, sur le fait qu’on travaille toujours ensemble et bien ensemble », Xavier Leclerc.
Au début, cela n’a pas été simple pour ce vigneron d’être référencé car à l’époque les supermarchés voulaient surtout des vins de negoce, de marque ou des grands châteaux. Pascal Méli a fait du forcing et à force de rappeler il y a plus de 20 ans, il a pu faire rentrer son vin dans les rayons et être référencé Auchan, aujourd’hui il vend 30% de sa production à cette enseigne.
C’est vrai qu’on présente toujours la grande distribution comme une espèce de monstre froid qui écrase les petits producteurs, franchement moi je n’ai jamais eu à me plaindre de la grande distribution » explique Pascal Méli propriétaire du château Bujan. « Pour vous donner un exemple concret, moi mon prix que je pratique avec la grande distribution, c’est le prix que je pratique avec mes importateurs en Chine, au Québec, aux USA…on est sur une vraie relation constructive pour satisfaire le client de la grande distribution. Au moment des FAV, cette enseigne a coutume de faire une gratuité, d’offrir une bouteille par carton… en pratique, c’est l’enseigne qui la donne, c’est pas moi. Il n’est arrivé qu’une fois, l’an dernier pour les 50 ans du magasin de Roncq que j’ai dit moi je vais faire quelque chose aussi. »
Tous les deux, on recherche des vins qui reflètent bien le terroir, donc forcément ce ne sont pas des vins qui sont partout pareils, sinon le terroir s’estomperait et il n’y aurait aucun intérêt.« , Jeffrey Davis négociant en vin.
« Quand une propriété change de mains, quand il y a des investissements qui sont faits, ou encore qu’il y a de nouvelles façons culturales qui sont mises en place, on nous appelle et on nous dit que cela serait sympa de voir cette propriété et d’y déguster les vins », continue Xavier Leclerc
Ainsi à Saint-Emilion, il est venu goûter les vins du château Badette à Saint-Emilion qui depuis 2015 a été revendu à un investisseur belge, un château mis en avant par Xavier Leclerc sur le millésime 2015, à l’occasion des foires aux vins.
Autre trouvaille les vins de Coralie de Boüard qui manage un vignoble de 30 hectares en appellation Montagne Saint-Emilion et réalise des vins gourmands avec Clos de Boüard et la Dame de Boüard. « J’essaie de faire un vin qui me ressemble, accessible, qui donne du plaisir, parce que pour moi le vin c’est synonyme de partage. »
« Ce que je fais est hyper passionnant, c’est de la transmission, et ce que je veux c’est quand le consommateur final de cette bouteille va déguster le vin, c’est qu’il dise, bon sang c’est bon et qu’il puisse raconter l’histoire de la propriété, de la personne avec laquelle moi j’ai eu la chance de pouvoir discuter. »
Au retour de ses voyages dans les vignobles, ce sont alors des échanges avec ses équipes d’acheteurs, la foire aux vins d’automne représente 55 millions d’euros dans cette grande marque de la distribution.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Marc Lasbarrères et Sarah Colpaert, suivi de la chronique de Fédéric Lot :
Le chef cuisinier de l’Elysée Guillaume Gomez a confié au « fonds gourmand » de la bibliothèque municipale de Dijon, consacré à la gastronomie, 1.175 menus présidentiels de sa collection personnelle, a annoncé mardi la municipalité.
« Cette prestigieuse collection viendra s’ajouter à un ensemble de 14.000 pièces enregistrées au fonds gourmand », a indiqué la mairie, qui a approuvé lundi en conseil municipal le dépôt de ces menus pour dix ans renouvelables.
On y découvre par exemple la « volaille de Licques au blé vert, confit de céleri farci, crème d’épinards persillée », servis au déjeuner des chefs d’États et de gouvernements à l’ouverture de la COP 21, le 30 novembre 2015 au Bourget.
Le « filet de loup rôti au romarin » et ses « petits légumes glacés de Provence » évoquent le dîner du 15 août 2014 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, à l’occasion
du 70e anniversaire du débarquement en Provence.
« Très heureux que ce pan gourmand de notre patrimoine commun puisse être exposé,consulté, étudié et partagé avec le plus grand nombre », s’est félicité dans un
tweet Guillaume Gomez, qui avait remplacé en 2013 le chef Bernard Vaussion, dont il était l’adjoint, à la tête des cuisines présidentielles.
Le chef est attendu à la bibliothèque municipale de Dijon le 9 octobre, lors du lancement de l’exposition « A la table du Président: un siècle de menus », créée à partir de sa collection et du « fonds gourmand », qui compte près de 30.000 ouvrages liés au vin et à la gastronomie.