19 Oct

La tournée girondine de l’Ambassadeur de Grande-Bretagne, sur fond de Brexit

Lord Edward Llewellyn, Ambassadeur de Grande-Bretagne, est venu rassurer les ressortissants britanniques résidents en France sur la sortie de son pays de l’Union Européenne. L’occasion de rencontrer également la famille Sichel, des Anglais qui ont acheté Angludet et Palmer. Ce fut aussi une fierté de visiter la Cité du Vin dont le parcours permanent a été pensé et réalisé par les Anglais de Cassonman.

L’Ambassadeur Lord Edward Llewellyn, au centre avec la famille Sichel au château Angludet © Jean-Pierre Stahl

Les Anglais en terre girondine… ce n’est pas nouveau, on se souvient de l’occupation et du fameux Talbot qui perdit la bataille de Castillon, enivré de ce bon vin de Bordeaux. En dehors de cette guerre de cent ans, les liens économiques et culturels n’ont jamais cessé entre ces deux nations, l’Entente est même devenue Cordiale depuis plus d’un siècle…

Les Britanniques aiment le vin, notre marché reste extrêmement important, et les chiffres le montrent sur les 12 derniers mois, les achats ont augmenté de 11% en volume et 18% en valeur », Lord Edward Llewellyn Ambassadeur de Grande-Bretagne.

Le temps semble jouer en faveur des échanges et des vins de Bordeaux importés en Grande-Bretagne.

Après le Brexit, la livre sterling a chuté de près de 20% et les commandes de vins de Bordeaux ont baissé ou ont été gelées ou presque, mais aujourd’hui on peut se réjouir, elles repartent au beau fixe, ce depuis 12 mois.

Ces aléas ne semblent pas effrayer les Sichel avec leur flegme britannique, dont les parents ont acheté Angludet en 1961, puis Palmer un peu plus tard.

Mes parents ont acheté Angludet en 1961, à l’époque la propriété était quasiment à l’abandon, c’était une période creuse, il n’y avait que 7 hectares, ils ont mis près de 30 ans à replanter, pour arriver à la superficie actuelle de 32 hectares », Benjamin Sichel du château Angludet.

Au cours de sa tournées girondine, Lord Edward Llewellyn a tenu à rencontrer au Musée d’Aquitaine durant près de 2 heures près de 200 ressortissants britanniques installés en France et dont la majorité sont des retraités.

La livre maintenant face à l’euro est basse, notamment pour nos pension, là je gagne 400 par mois, c’est terrible… », me confie Michaël Reid, résident à Monboyer en Charente. « Je suis bien intégré en France, j’aime bien l’équipe de Bordeaux, je suis l’équipe de Bordeaux, j’aime bien la France mais je ne pourrai peut-être pas rester, ça me fait peur »

« Evidemment, c’est une période inquiétante pour mes concitoyens ici en France, parce qu’il y a cette incertitude pendant que les négociations se poursuivent. Moi et mes collègues, on a déjà fait 27 réunions pour écouter nos concitoyens, entendre leur inquiétude et autant que l’on peut les rassurer, » me confie Lord Edward Llewellyn, Ambassadeur de Grande-Bretagne en France.

 

15 Oct

Traversée de l’Atlantique en tonneau : pour l’instant ça flotte, mon pote

Jean-Jacques Savin, ce retraité qui a eu l’idée de traverser l’Atlantique à bord d’un tonneau a testé son engin flottant sur le Bassin d’Arcachon. Pour l’heure, c’est plus calme que l’Océan. Il est suivi et sponsorisé dans cette aventure par la tonnellerie Boutes.

Le tonneau orange bien visible de Jean-Jacques Savin ® France 3 Aquiatine

Ce militaire à la retraite n’est pas un marin d’eau douce, il a  déjà connu de nombreuses aventures en mer. A 71 ans, Jean-Jacques Savin, s’est dit en lisant « Naufragé volontaire » d’Alain Bombard : « pourquoi ne pas tenter de traverser l’Atlantique à bord d’un tonneau dépourvu de moyens de propulsion ? »

Il va ainsi partir prochainement des Canaries pour rallier les Caraïbes grâce à la force des vents et des courants, ce retraité n’a qu’une seule crainet, celle d’être percuté par des baleines ou des orques.. 

C’est vendredi dernier qu’il a mis pour la première fois à l’eau son embarcation, son tonneau depuis le port ostréicole d’Arès, après des mois de préparation et d’études. L’objectif est de passer déjà 4 jours sur le Bassin, mais il va se risquer à tester son tonneau dans les passes connues pour être assez difficiles. Le tonneau est assez simplement lesté de sacs de sable, mais quand il prendra le grand départ, il emportera de la nourriture pour trois mois, un dessalinisateur, du matériel de pêche… mais aussi des équipements scientifiques, des livres, de la peinture et sa guitare.

Souhaitons lui bonne chance, ou plutôt bon vent !  

Regardez le reportage de Sandrine Valéro, Olivier Prax et Sarh Paulin :

14 Oct

Une bouteille de Macallan de 1926 adjugée 843200 dollars à New-York

Cette bouteille de bouteille de whisky était suceptible de battre le record du monde, néanmoins son prix est déjà faramineux. Elle a été vendue 843.200 dollars ce week-end par Sotheby’s.

The Macallan 1926, 60 ans d’âge © Sotheby’s

Une bouteille de whisky écossais millésime 1926 a été vendue samedi à New York 843.200 dollars lors d’enchères organisées par Sotheby’s, un prix supérieur à tous les records vus dans le vin mais qui n’a pas dépassé celui enregistré début octobre pour le whisky, soit 1,12 million de dollars.

Il s’agissait d’une bouteille remplie en 1986 par la maison écossaise The Macallan après maturation en fût de chêne durant soixante ans. Contrairement au vin, le whisky cesse de maturer et se stabilise une fois en bouteille.
Fondée en 1924, The Macallan, dont la distillerie se trouve à Craigellachie, dans le nord de l’Ecosse, n’a produit que 40 bouteilles The Macallan millésime 1926 avec 60 ans de maturation. Parmi elles, 12 possèdent une étiquette illustrée par Peter Blake, qui a notamment réalisé la pochette de l’album des Beatles « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » (1967). C’est l’une de ces douze bouteilles qui a été vendue samedi.
Avant samedi, trois bouteilles The Macallan 1926 avaient été vendues aux enchères ces six derniers mois pour plus d’un million de dollars chacune.
Mi-mai, à Hong Kong, un exemplaire avec l’étiquette de Peter Blake est parti pour 1,01 million de dollars. Le même jour, une version dont l’étiquette a été réalisée par l’artiste italien Valerio Adami a été vendue, elle, pour 1,1 million de dollars.
Début octobre, une autre « Valerio Adami » a établi un nouveau record à 1,12 million de dollars, lors d’une vente à Edimbourg organisée par la maison Bonhams. Les enchères bénéficient aujourd’hui de la montée en puissance du whisky, désormais consommé mondialement et de plus en plus prisé en Asie.
AFP.

11 Oct

Rendez-vous aux journées particulières de la Maison Hennessy les 12, 13 et 14 octobre

La Maison Hennessy ouvre cette année encore ses portes : 4 sites emblématiques à découvrir, dont certains sont habituellement fermés au public. Sur réservation ou en libre accès, plusieurs expériences vous sont proposées les 12, 13 et 14 octobre.

Le navire amiral © Hennessy – Jean-Philippe Caulliez

Les Journées Particulières de LVMH, ce sont des journées privilégiées où le  public peut découvrir des lieux d’exception à travers le monde. Ces journées vous invitent à rencontrer ces artisans de chacune des Maisons.

Cette quatrième édition met en valeur la richesse des savoir-faire, les forces de l’innovation et de la créativité, ainsi que la diversité du patrimoine architectural et culturel des 56 Maisons du Groupe participantes sur cinq continents.

LES VISITES HENNESSY ET L ‘ART DE LA SELECTION 

Une plongée dans les coulisses de la Maison Hennessy à travers une visite innovante permettant de découvrir l’excellence de ses savoir-faire. Un parcours sensoriel et dynamique complété par une expérience immersive au sein du Chai du Fondateur, chai séculaire où vieillissent les eaux-de-vie les plus précieuses de la Maison. Une installation artistique contemporaine symbolisant la quête du Maître Assembleur et l’art de la sélection y sera pour la première fois dévoilée au public.

EXPOSITION « MAKE THE INVISIBLE VISIBLE » – Vhils 

A l’occasion de la nouvelle édition limitée Hennessy Very Special, la Maison Hennessy expose l’artiste urbain Vhils à Cognac. Véritable transcription de son processus créatif, l’exposition « Make the Invisible Visible » permet d’appréhender la genèse de la série d’œuvres réalisées par l’artiste pour l’édition limitée. Plusieurs éléments issus du patrimoine de la Maison Hennessy et ayant inspiré l’artiste ponctuent l’exposition et participent à la compréhension de ses créations.

PARC ET JARDIN D’HIVER DU CHATEAU DE BAGNOLET

Erigé en bordure de Charente en 1810, le Château de Bagnolet est une ancienne demeure de la famille Hennessy. Dans un style similaire aux maisons coloniales de Louisiane et bordé d’un parc exceptionnel de 7 hectares, il symbolise l’art de vivre de la Maison Hennessy. Le jardin d’hiver a été entièrement rénové en 2018, faisant appel aux métiers d’art et d’artisanat les plus experts. Ferronniers, tailleurs de pierre, paysagistes ont tous œuvrés dans les règles de l’art pour redonner à ce lieu historique tout son charme d’antan. Une mosaïque inspirée par la Charente qui s’écoule paisiblement à proximité a été réalisée par la mosaïste Mathilde Jonquière. Une création vibrante de marbres verts aux milles nuances vient ainsi mettre en valeur cet espace inspirant.

PONT NEUF – SITE DE PRODUCTION 

Inauguré en octobre 2017, Pont Neuf est un outil technologique innovant au service de la tradition artisanale. Cette nouvelle unité de mise en bouteilles permet de renforcer les capacités de production pour accompagner la croissance de la Maison. Il confirme la propension de la Maison à s’adapter en permanence à la demande des marchés. Pont Neuf est aussi un modèle en matière d’écoconstruction : le site a été certifié Haute Qualité Environnementale (HQE), de la réception des cognacs à l’expédition des produits finis. La preuve qu’un outil régulièrement modernisé permet de conjuguer innovation et authenticité, dans le respect d’une tradition plus que bicentenaire.

Informations pratiques : pour réserver des billets coupe-file pour Les Visites Hennessy et Pont Neuf, il est recommandé de créer un profil sur www.lesjourneesparticulieres.fr  . Entrée libre pour l’exposition « Make the Invisible Visible » et le parc et jardin d’hiver du Château de Bagnolet. ​

Avec Hennessy.

 

Bordeaux : « assurément, 2018 fera partie des grands millésimes bordelais, » selon Xavier Buffo du château de la Rivière

Alors que les vendanges en rouge se terminent dans le bordelais, Côté Châteaux a donné la parole à l’un des grands techniciens du bordelais, ingénieur agronome sorti de Montpellier. Xavier Buffo, directeur général du château La Rivière en appellation Fronsac est l’invité de Parole d’expert.

Xavier Buffo, avec de très vieux pieds de merlots de 90 ans au château de la Rivière © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Xavier, dites-nous tout sur ce millésime 2018, entre les merlots, les cabernets et les malbecs que vous venez de rentrer, qu’est-ce qu’il en ressort aujourd’hui ? »

Mardi encore un jour de vendange à la Rivière où le brouillard a mis la matinée à se lever © JPS

Xavier Buffo : « Aujourd’hui, nous sommes encore en pleine vendange, nous n’avons pas fini, nous en avons encore pour une petite semaine... Le millésime est très très prometteur, avec des raisins très mûrs, beaucoup de maturité un état sanitaire absolument parfait. 

On a eu un été magnifique avec surtout une très belle arrière saison depuis le mois de septembre, et donc on rentre des raisins riches en sucre, ça c’est une réalité, mais surtout très aromatiques et avec une qualité de tanins très élégants. Déjà on sait qu’on tient quelque chose de très beau. »

Jocelyn en 1ère année de BTS Technico-Commercial Vin et Spiritueux à Montagne © JPS

JPS : « Pour ce 2018, est-ce qu’on peut déjà faire un parallèle avec les 2015, 2016 ou 2010 ? »

Xavier Buffo : « On peut déjà le dire assez facilement : on a connu de très beaux millésimes depuis une dizaine d’années, et assurément 2018 fera partie des grands millésimes bordelais. »

JPS : « Finalement, c’est un millésime qui a été sauvé des eaux… »

Xavier Buffo : « effectivement, le printemps a été très compliqué, globalement jusqu’à mi-juin on était très inquiet car on a eu beaucoup d’eau. Cette eau a occasionné beaucoup de problèmes de maladies, de risques de maladies.

Manon Deville la directrice technique en plein pigeage des malbecs © JPS

Ici à la Rivière on a réussi à mettre les moyens humains et techniques pour endiguer notamment le mildiou et faire en sorte qu’aujourd’hui on puisse récolter une vendange en quantité convenable. Mais c’est vrai que mi-juin on était très inquiet.

Le maître de chai de la Rivière Stéphane Krochmaluk, ancien de Fonplégade et de l’Enclos © JPS

JPS : « Ce 2018, on va s’en souvenir ! »

Xavier Buffo : « Chaque année est très différente, le scénario du 2018 est inédit, et donc cela fera partie des millésimes dont on se souviendra longtemps. »‘

 

09 Oct

Pas assez de Bordeaux servis dans les restos de… Bordeaux !

Depuis une semaine la toile commente le coup de griffe de Nicolas Martin qui a poussé un cri d’alarme par rapport aux vins servis dans les restaurants et bars à vins de Bordeaux. C’est assez significatif d’une tendance récente mais certains résistent fort heureusement.

Voici en substance le coup de gueule ou coup de griffe de Nicolas Martin, directeur de l’office de tourisme posté le 3 octobre et qui fait le buzz sur la toile . Le message est clair, il pointe du doigt les trop nombreux restos bordelais qui trouvent plus branché de proposer d’autres vins que ceux de Bordeaux à leur carte, est-ce pour se faire de plus grosses marges, ou les vins de Bordeaux sont-ils devenus trop chers, moins tendance. Voici ce qu’il écrit:

« Le coup de griffe du jour aux (trop) nombreux restaurants bordelais qui se gargarisent de proposer une cuisine élaborée à partir de produits locaux et de saison, et curieusement ne proposent pas de Bordeaux dans leur carte des vins, trouvant plus « branché » sans doute de proposer des vins d’Australie, d’Argentine ou du Languedoc. Imaginez la tête d’un touriste qui a fait des centaines ou des milliers de kilomètres pour venir à la « Mecque » du vin et ne pas pouvoir déguster local.

Dans la même situation je n’ose deviner ma propre fureur si on ne me proposait pas du Bourgogne à Beaune, du vin d’Alsace à Strasbourg ou du Chianti à Florence.

D’autant que le vignoble bordelais est probablement le plus varié du monde, du rouge, du blanc sec, du blanc liquoreux, du rosé, du clairet, du crémant, des vins bios, des grands crus, des crus bourgeois ou artisans.

Alors consommer local oui bien sur, mais boire local aussi… (c’est valable également pour l’eau minérale, la bière, les sirops…) » 

Hervé Grandeau, le président des la FGVB Fédé des Grands Vins de Bordeaux s’était déjà ému vis-à-vis de Côté Châteaux de cet état de fait. Certes, il est grand temps de poser le débat, mais on peut aussi rappeler le travail incroyable d’autres restos qui ont pignon sur rue et sont des institutions comme le Bistro du Sommelier avec Hervé Valverde à sa tête qui propose depuis plus de 30 ans à sa carte les 4/5e de vins de Bordeaux et laisse une petite place à d’autres, sans faire une énorme culbute sur ces vins. Comme quoi il n’y a pas que des gens qui ne savent pas vivre à Bordeaux.

08 Oct

« Jour de Vendanges » : Marie-Sophie Lacarrau en immersion dans les vignobles

C’est à découvrir samedi prochain, le 13 octobre sur France 3. L’immersion de la journaliste-présentatrice Marie-Sophie Lacarrau dans le Bordelais, en Bourgogne et en Champagne, ainsi que sur les de Lérins sur la Côte d’Azur. Un film à découvrir à 15h15.

Après une année 2017 miséreuse au niveau des rendements, avec des pertes de l’ordre de 38% de la récolte habituelle dans le bordelais à cause notamment du gel, les viticulteurs, à quelques rares exceptions, ont retrouvé le moral avec ce millésime 2018. Il s’annonce excellent. Un millésime sauvé des eaux à Bordeaux, après les trombes d’eaux tombées au Printemps, car l’été a été salutaire, un millésime assez exceptionnel en Champagne, Alsace et Bourgogne, du fait d’un ensoleillement remarquable au printemps et cet été.

Vous découvrirez, Marie-Sophie Lacarrau, venue en plein coeur des vendanges au château Pape-Clément, cru classé de 60 hectares en Pessac-Léognan, interviewer Bernard Magrez, l’homme aux 42 châteaux et 4 crus classés 1855. L’homme au caractère bien trempé, self-made-man a toujours voulu être à la pointe de l’innovation, alliant drônes et barriques connectées, mais aussi en restant dans le respect de la tradition avec cheval de trait.

Vous pourrez aussi suivre des reportages régionaux  sur ces nouvelles pratiques de culture de la vigne, de vendange et de vinification en Médoc, en Champagne, en Bourgogne et sur les îles de Lérins au large Cannes.

Jour de Vendanges, samedi 13 octobre à 15h15, présenté Marie-Sophie Lacarrau, réalisé par Herlé Jouon (Production Grand Angle) – Direction des Antennes et Programmes régionaux : Patrice Schumacher, Olivier Daube et Claire Combes.

07 Oct

Roulement de tambours : le château des Annereaux fait son entrée à L’Elysée

Signe d’une nouvelle ère, un vin bio de Lalande-de-Pomerol vient de faire son entrée dans la prestigieuse cave du Palais de l’Elysée. 

le Palais de © l’Elysée

Prenant son courage à deux mains, envoyant un mail en janvier dernier au Président, Benjamin Hessel, gérant de la propriété, avait été contacté par la suite par la Sommelière Virginie Routis en mars dernier pour une dégustation en mars à l’Elysée. Cette dernière fut séduite par la qualité de ses vins à tel point qu’elle a décidé de les référencer.

Ce sont ainsi les millésimes 2012 et 2015 qui ont été choisis pour être en quelque sorte les ambassadeurs des vins français, comme d’autres bien sûr, sur les tables de la République, lorsque celle-ci reçoit.

A travers ce choix qui s’est porté sur le châteaux des Annereaux, ce sont aussi les vins bios qui se voient mettre en avant par l’Elysée aujourd’hui. Ce château des Annereaux, propriété de 25 hectares, dans la même famille depuis le Moyen-Age, est depuis 10 ans géré en agriculture biologique.

06 Oct

15e « Ronde des Caves », c’est ce week-end à Rauzan !

En voilà une idée de sortie pour ce samedi 6 et dimanche 7 octobre. Les Caves de Rauzan et leurs coopérateurs invitent les amateurs et les curieux, au cœur de leur chai à barriques, pour rencontrer des viticulteurs de la France entière lors de « La Ronde des Caves », 15e du nom.

© Cave de Rauzan

Chaque année, les viticulteurs de 9 caves coopératives issus de 9 régions viticoles différentes viennent faire déguster leurs vins. Un échange durant 3 jours pour échanger et parler avec eux de leur métier et de leurs appellations.

Blancs, rosés, rouges, effervescents, doux ou liquoreux, élevés en fût, sur lie, issus de l’agriculture biologique ou raisonnée, les visiteurs trouveront, parmi plus de 100 vins, ceux dont ils ont besoin pour compléter leur cave aux prix « sortie de chai ».

9 GRANDES REGIONS VITICOLES PRESENTES

L’Alsace (La Cave de Cléebourg)
Le Beaujolais (La Cave du Château de Chénas),
Le Bordelais (Les Caves de Rauzan),
La Bourgogne (La Cave de Genouilly),
La Champagne (Le Champagne H.Blin),
La Provence (Le Cellier de Marius Caïus),
Les Côtes-du-Rhône (La Cave de Cairanne),
Le Languedoc (Castelbarry Coopérative Artisanale),
Le Val de Loire (La Cave des Vignerons de Saumur).

VOYAGEZ AU COEUR DES TERROIRS FRANCAIS 

Chaque coopérative régionale aura à cœur de présenter les spécificités de son terroir viticole pour inviter les visiteurs à de beaux voyages oenotouristiques. La Ronde des Caves s’ouvre aussi aux autres coopératives agricoles. Le public pourra déguster des fromages des Pyrénées, de la charcuterie et différents produits de terroirs.

La Ronde des Caves : samedi 6 octobre de 10h à 18h / dimanche 7 de 10h à 18h.  Un rassemblement de voitures anciennes animera les journées du samedi et du dimanche. Visites guidées des caves de Rauzan organisées et du bourg avec son château médiéval.

05 Oct

« Bordeaux Alliance de ses vins avec la Cuisine Japonaise », le nouvel ouvrage cuisiné par Laurent Moujon & Takénori Shindo

C’est une recette qui marche, aussi après avoir co-écrit un précédent livre sur le mariage de la cuisine chinoise avec les vins de Bordeaux, Laurent Moujon réitère l’exploit avec cette fois la cuisine japonaise, avec Takénori Shindo. Bordeaux va rayonner une fois de plus au Pays du Soleil Levant.

Laurent Moujon et Takénori Shindo, lors de la présentation de leur ouvrage à la Maison du Japon de Bordeaux fin septembre

Laurent Moujon a de quoi se réjouir, son nouvel ouvrage original est non seulement fini mais disponible pour un public de gourmets, d’amateurs des vins de Bordeaux et de la gastronomie japonaise:  « je suis fier et heureux de vous présenter ce livre de recettes entre la cuisine japonaise & française avec les vins de Bordeaux.  C’est le 1er livre sur les accords mets/vins entre la cuisine japonaise & les vins de Bordeaux (pour lequel Laurent Monjon en est le rédacteur mais aussi l’éditeur).

Partant du constat que les vins de Bordeaux voyageaient à travers le Japon tout entier mais qu’il manquait des accords entre la cuisine japonaise et les vins de Bordeaux, il s’est rapproché de Takénori Shindo, consultant et cuisinier. Ce dernier « a choisi soigneusement des mets japonais pour répondre aux notes complexes des vins de Bordeaux que j’avais sélectionnés, dégustés et notés avec notre équipe de sommeliers japonais & français : plus de 150 vins »

Le marché japonais est très important  avec 127 millions d’habitants, soit deux fois la population de la France. Il connait une croissance constante de la consommation de vins et la France demeure le leader incontesté de ce marché malgré une légère érosion avec dans l’ordre les vins de Bordeaux, puis la Bourgogne et le Beaujolais.

LE JAPON 6e DESTINATION DES VINS DE BORDEAUX

Le Japon est ainsi la 6e destination en volume et en valeur pour les vins de Bordeaux. 159 000HL exportés (soit l’équivalent de 21 millions de bouteilles) pour un chiffre d’affaires de 113 millions d’euros.                                                            

LE JAPON TERRE DE GRANDE GASTRONOMIE

Au Japon, la clientèle est exigeante, curieuse et amatrice de gastronomie. A tel point qu’en quelques années, le Japon est devenu un paradis gastronomique : Tokyo compte plus de restaurants étoilés au guide Michelin que Paris, Londres ou encore New-York ! Aussi les vins et spiritueux y ont toute leur place à la table.

 160e ANNIVERSAIRE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ET CULTURELLES ENTRE FRANCE ET JAPON

Ce livre est aussi un clin d’œil à l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Ancrée dans la tradition des relations culturelles franco-japonaises héritées du XIXe siècle, cette initiative souligne le partenariat d’exception qui unit la France et le Japon.

Un ouvrage qui fait la part belle avec ces accords mets japonais et vins de Bordeaux, mais qui retrace aussi l’histoire des propriétés et des châteaux à travers leur attrait architectural, patrimonial et familial. Une invitation à venir en France, à Bordeaux classée au patrimoine mondial de l’Unesco et découvrir ses châteaux en plus de la qualité de ses vins de Bordeaux.

Bordeaux Alliance de ses Vins et de la Cuisine Japonaise par Laurent Moujon & Takénori Shindo ; 262 pages, 150 vins dégustés & sélectionnés, 30 recettes japonaises choisies par Mr SHINDO, 11 recettes françaises par de grands chefs au Japon, 18 €/2400 yens. Diffusion au Japon principalement et en France en exclusivité à la Maison du Japon à Bordeaux (www.maison-japon.com)