10 Juil

Samedi et dimanche liquoreux: ce sont les Portes Ouvertes à Sauternes et Barsac

Samedi 10 et dimanche 11 juillet 2021, les châteaux de Sauternes et Barsac vous ouvrent leurs portes. L’occasion de découvrir ces prestigieux châteaux qui produisent ces fameux vins liquoreux, qui se dégustent tout au long de l’année et pas seulement au moment des fêtes de fin d’année.

Ce week-end de grands départs, vous avez le choix : les bouchons ou bien les bouchons ? Certains malins répondront les bouchons de Barsac et Sauternes, et ils ont bien raison. Car c’est ça aussi les vacances, découvrir si vous en avez la possibilité, ces splendides châteaux crus classés, 1er grands crus classés ou pas classés du tout, et déguster ces grands vins  liquoreux sur les appellations Sauternes et Barsac.

Ce sont 32 châteaux et maison du vin  de 5 villages qui vous vous parler de leurs méthodes de production pour obtenir ces vins liquoreux à partir des cépages sémillons, sauvignons, et surtout du botrytis cinerea, ce champignon, appelée aussi la pourriture noble. Des vins qui peuvent se boire à l’apéritif, au cours d’un repas, pas seulement sur du foie gras, sur des viandes blanches, des mets asiatiques ou encore sur des fromages, et puis aussi en dessert ou fin de repas. Bref, c’est comme les goûts et les  couleurs, chacun a sa préférence pour les apprécier, mais en tout cas ce sont de très grands vins à découvrir ou redécouvrir.

1 / Château CAILLOU
9, caillou – 33720 BARSAC
05 56 27 16 38 – 06 03 75 04 27

2 / Château d’ANNA
16, rue Barrau – 33720 BARSAC 06 49 26 35 98

3 / Château de MYRAT
1, Myrat Sud – 33720 BARSAC 05 56 27 09 06

4 / Château DOISY-DAËNE 15, Gravas – 33720 BARSAC
05 56 62 96 99

5 / Château GRAVAS
6, lieu dit Gravas – 33720 BARSAC 06 83 12 03 27

6 / Château LA BOUADE
4, Impasse la bouade – 33720 BARSAC 05 56 27 30 53

7 / Château LA CLOTTE CAZALIS La Clotte – 33720 BARSAC
06 87 20 03 34

8 / Château LIOT Liot – 33720 BARSAC

05 56 27 15 31

9 / Château SIMON
7, Simon – 33720 BARSAC
05 56 27 15 35 – 06 38 68 58 14

10 / Vignoble du HAYOT ANDOYES – 33720 – BARSAC 06 38 47 68 78

11 / Maison des Vins de BARSAC 2, rue du Onze Novembre 1918
33720 BARSAC
06 38 47 68 78

 

BOMMES

12 / Domaine de CARBONNIEU 6, les Chons – 33210 BOMMES
05 56 76 64 48

13 / Château LA TOUR BLANCHE 33210 BOMMES
05 57 98 02 73

14 / Château LAFAURIE-PEYRAGUEY Lieu dit Peyraguey – 33210 BOMMES
05 24 22 80 11 – 06 70 17 92 20

15 / Château LAMOURETTE 4, la Mourette – 33210 BOMMES 06 49 26 35 98

16 / Château RAYNE-VIGNEAU 4, le Vigneau – 33210 BOMMES
05 56 76 64 05

17 / Château SIGALAS – RABAUD Sigalas Rabaud – 33210 BOMMES
05 57 31 07 45

18 / Domaine de PISTOULET 7, Augey Ouest – 33210 BOMMES 05 56 76 66 75 – 06 73 53 02 12

 

FARGUES

19 / Château HAUT-CLAVERIE
3, Impasse Thibaut – 33210 – FARGUES 06 38 57 65 03

20 / Château QUINCARNON
10, Route des Claveries – 33210 FARGUES 06 82 66 26 59

 

PREIGNAC

21 / Château BASTOR LAMONTAGNE
Domaine de Lamontagne – 33210 PREIGNAC 05 56 63 27 66

22 / Château BRIATTE VIGNOBLES ROUDES
3, La carotte – 33210 PREIGNAC 05 56 63 00 54

23 / Château d’ARMANJAN DES ORMES – 33210 PREIGNAC 05 56 62 35 78

24 / Château HAUT-BERGERON 3, Piquey – 33210 PREIGNAC
05 56 63 24 76

25 / Château SUDUIRAUT Suduiraut – 33210 Preignac

26 / Château VOIGNY
Vignobles BON
70, rue de la République – 33210 PREIGNAC 06 78 51 84 55

 

SAUTERNES

27 / Château d’ARCHE
Lieu dit Arche – 33210 SAUTERNES 05 56 76 67 67
Ouvert uniquement le samedi

28 / Château FILHOT 33210 SAUTERNES
05 56 76 61 09

29 / Château GUIRAUD 33210 SAUTERNES
05 56 76 61 01

30 / Château LAMOTHE-GUIGNARD 2, Lamothe Ouest – 33210 SAUTERNES
05 56 76 60 28

31 / MAISON DU SAUTERNES 14, place de la Mairie – 33210 SAUTERNES 05 56 76 69 83

32 / LA MAISON DU VIGNERON 2, rue principale – 33210 SAUTERNES 06 84 08 19 52

08 Juil

Bordeaux siège de l’OIV: encore une évidence…?

Qui de Bordeaux, Dijon ou Reims sera retenue comme ville candidate de la France pour être la ville qui accueillera le siège de l’Organisation Internationale du Vin ? Bordeaux semblait cocher toutes les cases, mais des bruits au plus haut sommet de l’Etat laissent présager que Dijon tiendrait la corde. François Rebsamen serait ainsi dans les petits papiers de vous savez qui… Mais comme c’est une course de longue haleine, on ne sait jamais…Rome pourrait aussi tout emporter.

La brochure préparée par la CCI de Bordeaux, d’une candidature portée par tous les acteurs du monde du vin et collectivités territoriales © JPS

« L’OIV à Bordeaux, une évidence ». C’est le titre de la très belle brochure qu’a éditée la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux. Une brochure qu’il ne faudrait pas mettre à recycler, même si le maire actuel est écolo…Cela serait bien dommage.

Cela fait un an que Bordeaux est sur les rangs comme Dijon et Reims, des capitales de vignobles reconnus mondialement. Depuis que la décision a été prise de décentraliser l’implantation de cette organisation internationale, sorte d’ONU du vin avec 48 pays représentés, les poissons s’agitent dans le bocal, lequel va ressortir ? Mystère…

A Bordeaux en mai dernier le directeur général de l’OIV et 5 délégués sont venus visiter les locaux de la CCI, 530 m2, 11 bureaux au 1er étage de la CCI, avec de superbes vues sur la statue des 3 Grâces, le miroir d’eau et la Garonne… En interne, les retours étaient très positifs « Bordeaux remplissait toutes les cases… »

Mais comme de l’accoutumée, le cheval qui fait la course en tête n’est souvent pas celui que l’on retrouve vainqueur à l’arrivée…Alors, on redoute bien sûr le résultat attendu le 12 juillet.

Bordeaux a pourtant derrière elle de nombreux acteurs et atouts comme en témoigne Jean-Jacques Dubourdieu, personnage qui se démène pour faire exister Sauternes et Barsac et vient de lancer ce jour des vélos électriques pour visiter son vignoble au château Doisy-Daëne à Barsac, avec la Bulle Verte. Légitime pour répondre à double titre puisque son père Denis Dubourdieu a été un éminent professeur de la faculté d’oenologie et a créé avec Alain Rousset à Villenave d’Ornon l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin qui a un rayonnement international. Pour lui la candidature de Bordeaux a bien sûr du sens.  

Jean-Jacques Dubourdieu vigneron au château Doisy-Daëne © JPS

Que le meilleur gagne mais c’est normal que tous les Bordelais souhaitent ardemment que cette institution trouve sa place à Bordeaux », Jean-Jacques Dubourdieu du château Doisy-Daëne

« Bordeaux c’est aussi une capitale européenne avec un aéroport, Bordeaux est à 2 heures de Paris en TGV, un lieu qui est déjà très touristique… », complète Jean-Jacques Dubourdieu, co-président de l’ODG Sauternes-Barsac. 

Si les atouts oenotouristiques, de production et de business de Bordeaux sont évidents, c’est donc Dijon qui tiendrait la corde d’un point de vue politique, avec son maire PS François Rebsamen, qui a une oreille attentive au plus haut sommet de l’Etat.

François Rebsamen, maire PS de Dijon (itw du 16/6/21) © France 3 Bourgogne-Christophe Gaillard

C’est vrai que la bataille entre les villes est assez féroce, ce sont 48 pays donc 48 ambassadeurs qui viennent, ce sont des conférence, des centaines de nuités, de relations, donc ce serait très très bien, formidable pour Dijon, » François Rebsamen maire PS de Dijon

Bordeaux est pourtant le 1er vignoble de France avec 111 000 hectares de vigne, 9000 noms de châteaux et 3,8 milliards de chiffre d’affaire...

La Cité du Vin, reconnue à l’international, aurait pu faire écho à l’arrivée de l’OIV… © JPS

Bordeaux a la légitimité et devient de plus en plus incontournable sur l’échiquier mondial du vin. Bordeaux a franchi une étape de plus avec la Cité du Vin, où maintenant on propose des structures et des niveaux de service internationaux, » David Bolzan, co-président de l’ODG Sauternes-Barsac.

La Place de la Bourse, et les locaux de la CCI, un bel écrin pour accueillir l’OIV © JPS

Sollicités dès ce matin pour réagir, mairie, chambre de commerce et CIVB n’ont pas voulu répondre sur le moment, préférant attendre la date et la décision du 12 juillet… Mais qui sait, au final, si Dijon ne remplit pas toutes les cases… car il n’y a pas d’aéroport comme à Bordeaux-Mérignac, il se peut aussi que le choix se porte sur Rome en Italie… Bordeaux perdrait ainsi de son influence internationale…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Margot Michel, Emilie Jeannot : 

07 Juil

Académie du Vin de Bordeaux : le Prix Montaigne 2021 est décerné à Michel Azouvi

« Français, on ne vous a rien caché », tel est l’ouvrage de Michel Azouvi chez Gallimard, récompensé hier soir par Pierre Hurmic et Jean-Pierre Rousseau de l’Académie du Vin.

Jean-Pierre Rousseau, Pierre Hurmic, Michel Azouzi et Xavier Darcos © Académie du Vin

C’était hier soir au Palais Rohan. Michel Azouvi s’est dit « très honoré de recevoir ce prix littéraire de Montaigne » par le jury présidé cette année par Xavier Darcos, Chancelier de l’Institut. Ce prix littéraire décerné par l’Académie du Vin et la Ville de Bordeaux récompense depuis 2003  la qualité d’un essai portant des valeurs d’humanisme, de liberté et de tolérance, valeurs qui comptaient énormément pour l’écrivain maire de Bordeaux de 1581 à 1585.

François Azouvi, directeur d’études à l’EHESS, historien et philosophe, a réalisé un ouvrage sur la mémoire de la seconde guerre mondiale et sa mythologie nationale, il questionne la trace de la résistance encore vivace dans notre société, Il bat en brèche la croyance en le mensonge, consolateur d’une dissimulation de la réalité aux Français après la guerre, embellissant leur comportement et glorifiant la mémoire d’une résistance en vérité moins reluisante que sa légende dorée.

Ce prix constitué de 120 bouteilles de grands crus de Bordeaux, offerts par les châteaux memebres de l’Académie du Vin de Bordeaux, a donc été remis hier soir devant une cinquantaine de personnes présentes, suivi d’un dîner à la mairie avec l’Académie. Paul Veyne a reçu un prix spécial du jury pour l’ensemble de son oeuvre, il a été l’auteur de nombreux ouvrages  sur l’antiquité.

05 Juil

Le château de Malleret se lance aussi dans la production d’huile d’olive…

Malleret cela vous parle ? Un château viticole très ancien, cru bourgeois exceptionnel depuis 2020, un haras reconnu internationalement depuis 1860 et désormais son huile d’olive… Le château a planté 110 oliviers au printemps et va en planter 110 de mieux pour entrer en production en 2022.

Le sublime château de Malleret, cru bourgeois exceptionnel au Pian Médoc en Gironde © JPS

C’est au printemps 2021 qu’ont été plantés 110 oliviers sur la propriété Aglandau de 15 ans d’âge, auxquels devraient s’ajouter 110 oliviers de mieux de variété clermontaise. Ces oliviers qui devraient entrer en production pour 2022 donneront une huile bien verte et fruitée avec une touche de piquant pour les premiers et une huile plus onctueuse aux saveurs de noisettes pour les seconds; par ailleurs, 5 oliviers Cayon ont aussi été plantés pour favoriser la pollinisation.

« L’idée m’est venue en 3 secondes de planter une oliveraie et de mettre des ruches… Et 3 semaines après, les oliviers étaient plantés après une recherche rapide au niveau du sol, jamais une oliveraie n’a été pensée et plantée aussi rapidement », commente pour Côté Châteaux Paul Bordes, gérant du château de Malleret. « 3 jours après j’avais le design et la bouteille d’huile d’olive pour notre future production. » 

Nous allons travailler ces huiles millésimées comme nos vins, en cherchant le meilleur assemblage, nous aurons les mêmes exigences qualitatives pour nos huiles que pour nos vins », Paul Bordes gérant du château de Malleret.

S’il est courant qu’en Toscane les prestigieuses propriétés viticoles aient des oliveraies et produisent en complément de leurs vins de l’huile d’olive, c’est déjà plus rare dans le bordelais. A ma connaissance, les Perse propriétaires des châteaux Pavie, Monbousquet , de la Table Pavie et de l’Envers du Décor à Saint-Emilion possèdent également une oliveraie mais dans le Midi La Clusière dans la Vallée des Baux de Provence.

Bernard Magrez a aussi planté depuis quelques années de fabuleux oliviers millénaires dans ses crus classés notamment à Pape Clément… »Le symbolisme de l’olivier est très large, c’est à la fois la force, la sérénité, la grandeur… », confiait Bernard Magrez en 2012. « Les rapports entre l’olivier et la vigne, ces symboles sont à peu près identiques, la vigne c’est ce fruit qui est difficile qui est l’oeuvre du temps, l’olivier apporte la paix, il a vu tellement de choses qu’il aurait pu en mourir, et puis en fait il est toujours là, on a des arbres ici qui ont vécu sous les premiers départs des templiers… »

Un haras magique et reconnu depuis le XIXe siècle © JPS

  Le château de Malleret a donc décidé de réparer cette injustice et imprimé cette forte volonté de se lancer dans la production d’huile d’olive : « les terroirs de nos graves günziennes et de nos graves fines sont bien adaptés à la plantation d’oliviers, le réchauffement climatique nous invite à donner à la terre une nouvelle façon de s’exprimer », complète Paul Bordes.

Paul Bordes et Aymar du Vivier dans le nouveau chai à barrique du château de Malleret © JPS

La culture des oliviers n’est pas si éloignée de celle de la vigne, et en y apportant autant de soins et d’attentions nous pourrons tirer de nos arbres une huile aussi qualitative que le vin que nous avons su tirer de nos cépages nobles », Paul Bordes.

Bravo pour cette belle initiative. « J’adore l’huile d’olive, et les propriétaires aussi et puis ça matche bien l’huile d’olive et le vin », conclue Paul Bordes.  A déguster en 2022.

L’oliveraie du © château de Malleret

Revoir le magazine Côté Châteaux n°22 de mars dernier sur les Crus Bourgeois, par Jean-Pierre Stahl et Alexandre Berne avec un focus sur le château de Malleret à 17’43 » :

04 Juil

Tous ô Chais : en immersion pour ces portes ouvertes en côtes de Bourg

Ce samedi et encore dimanche, 50 vignerons des Côtes de Bourg vous accueillent pour des dégustations et des visites de chais et de leur vignoble. Côté Châteaux vous fait découvrir la passion de deux vigneronnes Isabelle Chéty du château Mercier et Amélie Osmond du Clos du Notaire. Des domaines encore ouverts ce dimanche.

Dégustation à bord de la Gloriette du Clos du Notaire © JPS

« Quand on est ici, on est dans une sorte de bulle de calme, il se dégage ici une certaine sérénité, c’est l’un des plus beaux points de vue de Bordeaux », commente Amélie Osmond à ses visiteurs depuis la fameuse gloriette de son château le Clos du Notaire. C’est vrai que ce point de vue qui surplombe la Dordogne est assez magique, avec ce micro-climat apporté par cette proximité de la Dordogne et de l’estuaire de la Gironde… On est ici sur un vignoble de 20 hectares planté sur des coteaux bien exposés, avec « ce vent qui vient assécher la vigne, on ne gèle pas non plus l’hiver, on passe au travers même si on a eu quelques feuilles cette année qui ont un peu frisé… »

Jennifer, Sébastien et Marc, sont venus en voisins de Civrac en Gironde, mais aussi originaires d’Auvergne : « C’est la première fois qu’on vient ici, on connaissait de visu, on passait souvent devant, c’est très sympa de découvrir; c’est une belle découverte du fait de l’emplacement, de l’histoire du domaine et la rencontre avec ce couple de jeunes vignerons », explique Jennifer qui par ailleurs vient de lancer son auto entreprise d’accompagnement des vignerons au niveau marketing, commercial et communication sur les réseaux sociaux.

La cravate du Clos du Notaire, le vin haut de gamme d’Amélie Osmond et Victor Mischler © JPS

Tous les 3 sont en effet enjoués d’écouter Amélie Osmond sur le virage en viticulture bio et leur façon de commercialiser leurs vins, tout en dégustant un rosé de presse de la propriété depuis la Gloriette. « C’est bien de voir des vignobles qui se dénote par leur façon de voir.. »

Juliette Hirschy de Vert de Vin Magazine, Géraldine, Christopher, Amélie Osmond et Louis en dégustation au Clos du Notaire © JPS

« Ici on a choisi un enherbent total, l’herbe a une raison d’être, on veut inciter la vigne à plonger ses racines au plus profond, on a en dessous 4 étages de carrières de calcaire et de l’argile rouge, ce qui fait que la vigne soufre moins des canicules. On a planté aussi au milieu des rangs des féveroles, de l’avoine et des graminées, tout cela permet de rétablir des éco-systèmes, on fait avec Victor Mischler un énorme travail pour rétablir les équilibres », explique Amélie Osmond.

Florence, Christophe et Isabelle Chéty du château Mercier, propriété familiale puis 1698 © JPS

On sent ces vigneronnes passionnées, et dans la catégorie tout autant super héros que passionnée, il y a aussi Isabelle Chéty. Isabelle exploite avec son frère Christophe le château Mercier à Saint-Trojean, un domaine familial qui remonte tout de même à 1698, respect.

Et comme on le sait ces vigneronnes sont généreuses et veulent faire partager leur connaissance et leur amour pour le vin. Aussi en plus de la gamme d’une bonne vingtaine de cuvée mise en dégustation et à la vente, elle a sorti avec son frère de vieux millésime pour le plaisir de tous ces amateurs et connaisseurs, avec une clientèle fidèle depuis des lustres…

« On a sorti la cave des parents, avec de vieux millésimes depuis 1988 sur des cuves prestiges avec des vins vieillis en fûts, mais aussi notre première cuvée en amphore avec l’Amphorae 2015 ou encore une cuvée intégrale avec le Jean de la Monge 2016 ». Et de commencer ce marathon de la dégustation, en recrachant bien sur dans des gobelets individuels : « on commence par le 88 », il est là vraiment temps de la boire, un vin vieux mais qui a encore un intérêt, puis le 91 « nous on n’a pas gelé cette année-là », le 99 « d’une grande fraîcheur, jolie densité, on est sur de l’argile de 80cm à 1,5 mètre, puis du calcaire, ce qui donne cette fraîcheur ». S’en suivent les très grands millésimes 2005, 2009 et 2010…Un régal, de la complexité, de la puissance mais avec des tannins fondus et du soyeux et velouté….

Pépin, le vin très complexe et avec ces pépins toastés by Isabelle Chéty © JPS

Et puis il y a le dernier né qu’a inventé  Isabelle Chéty, cette grande vinificatrice : « Pépin »: un monocépage merlot, supervinif de rouge, vinification classique 1ére et deuxième, avec des barriques neuve bourguignonne, Raymond avec pépin séché, toastés… Ce qui est formidable, c’est cette explosion en bouche de toutes ces cuvées, très complexes comme ce Pépin ou encore le Jean de la Monge (qu’elle s’amuse sur 300 bouteille à enfouir à près de 3 mètres de profondeurs dans la terre pour l’élevage à une température constatante de 13,6°), avec aussi des cuvées plus simple sur du parcellaire comme Atmosphère by Château Mercier en 2018, avec ce côté acidulé sur des vignes de 17 ans, élevage en cuves.

Un bon moment apprécié par de très nombreux visiteurs hier au château Mercier qui faisait aussi restauration avec des assiettes d’huitres et des entrecôtes au barbecue…

Au Bar à Vin, superbe spot au-dessus du village de Bourg et surplombant la Dordogne, on n’était pas en reste avec des cours de dégustation animés ce samedi matin et encore ce dimanche par Laetitia Ouspointour de l’Ecole du Vin de Bordeaux. Les visiteurs pouvaient s’arrêter ici aussi pour déguster et se restaurer avec des planches de charcuteries, fromages ou de brochettes.

Sur le pont en digne chef d’orchestre Didier Gontier, directeur du syndicat des Côtes de Bourg : « on a repositionné notre dispositif façon covid, on a tout de même mobilisé 50 vignerons, c’est pas mal et on dénombre de nombreuses animations? C’est sûr, c’est le redémarrage, on n’est pas encore sur un trafic touristique qui a repris complétement, mais on a pas mal de flux, avec du monde qui vient de Royan, de la Charente, ou encore de l’Ile d’Oléron, mais aussi de Bordeaux. J’ai de bons retours des vignerons et des restaurants qui fonctionnent bien ».

Ce sont ainsi 300 vignerons qui expriment tout leur art sur 3400 hectares en Côtes de Bourg, ils produisent à l’année quelques 150 000 hectolitres, des vins appréciés des amateurs et plutôt de bons rapports qualité-prix à Bordeaux.

Jennifer, Sébastien et Marc et Amélie Osmond du Clos du Notaire © JPS

Et comme de bien entendu, cette manifestation des vignerons des Côtes de Bourg a eu hier soir sa 3e mi-temps chez le « p’tit filot de Damien Labiche, Nicolas Casses, on a terminé la soirée avec un rôti de boeuf et des pommes de terre et bien sûr quelques bonnes bouteilles », selon Amélie, la super héros de l’affiche des Côtes de Bourg cette année.

02 Juil

Confluent d’Arts : Marcia Baïla, les Rita Mitsouko et Catherine Ringer ont envoûté le château de la Rivière

Catherine Ringer a enflammé le coeur du public hier soir au château de la Rivière pour l’ouverture du Festival Confluent d’Arts. 3 jours de folie, avec déjà 2000 fans emballés par les standards des Rita Mitsouko.

Comme une ritournelle dans leur tête, ces fans de la 1ère heure se sont fait vaccinés et sont fiers d’exhiber leur pass sanitaire sur leur téléphone portable pour venir voir la Grande Catherine, Catherine Ringer, de Marcia Baïla au château de la Rivière. Des fans envoutés par le 4e concert de sa tournée qui va compter quelques 40 dates entre l’été et l’automne…

« C’est quelqu’un de qui il émane quelque chose de fort, d’intense.. » »Ca commence à remonter, mais elle est toujours très moderne », expliquent Cattehrine Delorme et Dominique Vient de Bordeaux.

Un parterre de 2000 fans subjugués par ces standards écrits, composés et arrangés par Fred Chichin son compagnon disparue en 2007…Des standards repris par Catherine et son fils aujourd’hui guitariste à ses côtés Raoul Chichin.

 Les morceaux, on les a travaillé au plus près des versions originales.C’est du pur Mitsouko, mi-Ringer mi-tsouko… « Catherine Ringer

« Valérie s’ennuyait dans les bras de Nicolas et Nicola….ah…ah…lui ne le savait pas !!! » Ah, ces histoires d’A…mour… « Elles finissent mal en général… »

Plus de 40 ans de carrière, avec différentes générations qui l’ont suivi : des jeunes qui étaient au collège ou au lycée ou d’autres jeunes qui bin n’étaient même pas nés, dont les parents leur ont transmis la Rita Mania : c’est cool, 63 ans elle a la forme

Qu’est ce que cela fait d’être un monument ? Je crois que je vais demander au château… Ca fait quoi d’être un monument ? C’est chouette… »

Un élixir de jouvence au pays du vin et du château de la Rivière… « C’est un vin merveilleux le vin de Bordeaux….Il paraît que c’est même le vin des chanteurs à cause des tannins, car ça vous gouleye la corde vocale ! »

A consommer avec modération « c’est comme ça », mais comme dit « Andy, dit moi oui » un concert de Catherine Ringer c’est bon pour la santé !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Xavier Granger et Jean-Marc Ceccaldi :

29 Juin

15e Week-End des Grands Crus du 17 au 19 septembre à Bordeaux

A vos tablettes ! La 15e édition du Week-End des Grands Crus de Bordeaux est bien programmée cette année, elle est prévue du 17 au 19 septembre. C’est le grand retour de cet événement exceptionnel en cette fin d’été 2021.

SAMEDI 18 SEPTEMBRE : PLUS DE 100 CHATEAUX A DEGUISTER AU HANGAR 14

C’est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable, attendu de tous les amateurs et connaisseurs de vin de Nouvelle-Aquitaine, de France et du monde entier: le Week-End des Grands Crus de Bordeaux. Le temps d’un week-end, ce sera un tour d’horizon pour les amateurs et connaisseurs des plus grandes appellations du bordelais et de leurs propriétaires.

Ce sont ainsi une bonne centaine de châteaux, propriétaires et responsables des domaines, qui vont vous faire découvrir le fameux millésime 2018, ainsi qu’un autre millésime de leur choix au Hangar 14 à Bordeaux.

Le Hangar 14 sera transformé en Halles du Sud-Ouest, avec des producteurs et artisans locaux qui proposeront des spécialités locales en plus des dégustations de ces grands vins du Bordelais. Un week-end rythmée par des animations et des dégustations thématiques.

(Samedi 18 septembre: dégustation au H14
Prévente : 65€/personne ; sur place : 80€/personne. Professionnels du vin et étudiants : 30€/personne ; sur place : 40€/personne)

VENDREDI 17 ET SAMEDI 18 SEPTEMBRE: DES DINERS PASSION DANS LES CHATEAUX

Pour les grands fans de ce week-end et pour un budget un petit peu plus important, il y aura des dîners passion dans les châteaux. L’occasion de réaliser dans ces châteaux mythiques du bordelais des accords mets et vin fabuleux. (Vendredi 17 et samedi 18 septembre – 140€/personne)

DIMANCHE 19 SEPTEMBRE : GOLF ATTITUDE

Pour ceux qui souhaite découvrir les châteaux: un circuit à la découverte des grandes appellations bordelaises.

Enfin, pour les férus de golf. Ce Week-End ne dérogera pas à la tradition avec le traditionnel tournoi de golf au Grand Saint-Emilionnais Golf Club le dimanche 19 septembre : au programme coupe de l’Union à gagner, dégustations et déjeuner.

(Dimanche 19 septembre : circuits dans le vignoble – 99€/personne / Tournoi de Golf Coupe de l’Union 105€/personne)

Programme et réservations à retrouver à ce lien : www.ugcb.net/fr/le weekend des grands crus 2021

24 Juin

Gironde : les châteaux confrontés à des pluies diluviennes, sous la menace du mildiou et du black rot

Les orages et pluies incessantes depuis la semaine dernière ont provoqué des inondations dans quelques châteaux de Gironde. Ces orages de forte intensité à répétition vont les contraindre à revoir les écoulements des eaux. D’autres problèmes se posent pour permettre à leurs engins de rentrer dans les rangs pour traiter la vigne. Car d’ici 7 à 10 jours, le mildiou et le black rot risquent de faire une forte apparition.

Vincent Bonhur montrant les images des inondations vécues samedi dernier © JPS

« 2 heures du matin, c’est pire qu’hier… » Le château Lafitte-Laguens submergé par des pluies diluviennes la semaine dernière…Vincent Bonhur, son propriétaire commentait sur Facebook ainsi l’inondation dont il était victime dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Aujourd’hui, il s’en remet tout doucement, mais jamais il n’a connu pareil phénomène depuis l’achat du château et de ses 40 hectares en 2012.

Fort heureusement l’eau n’est montée que de 5 centimètres dans le chai à barriques © JPS

Il a du vite faire intervenir samedi ses équipes pour nettoyer, après le retrait de l’eau, assez rapide d’ailleurs. « On se sent impuissant, tellement c’était de l’eau qui arrivait en grosse capacité, des torrents qui déferlent… », explique ce matin Vincent Bonhur.

Le château pourtant à Yvrac est sur un point haut, et non à proximité d’un cours d’eau...« Il y avait tellement d’eau que le réseau souterrain n’a pu absorber toutes ces pluies, de fait ici sur ce bassin pompiers qui est une sécurité incendie, on avait 50 centimètres d’eau au-dessus qui ont fait que c’était devenu un lac… »

A Saint-Loubès, au château de Reignac, Nicolas Lesaint a enregistré 150 millimètres de pluies en quelques jours. « On a pris 90 millimètres en 1 heure et demi, c’est un truc de folie où tout a été emporté, raviné… Sur des sols comme cela on est après dans l’incapacité de rouler, donc on ne peut pas passer traiter, on ne peut rien faire… Donc on va être forcément exposé aux maladies, et les orages violents, c’est bien sûr du mildiou, mais quand c’est violent comme cela c’est aussi du black rot »…

D’ici la fin de la semaine, Nicolas Lesaint espère pouvoir sortir ses engins pour traiter…Quant à Vincent Bonhur, il a évité le pire dans ses chais où l’eau n’est montée qu’à 20 centimètres dans le cuvier et 5 centimètres dans sa zone de stockage ou dans son chai à barriques, les vins étant surélevés notamment sur des palettes.

Une tache de black rot en haut à droite, que nous montre Nicolas Lesaint © JPS

Mais vue la récurrence des ces fortes pluies, il va falloir repenser en partie les évacuations ou collecteurs d’eau, mais aussi ne pas louper les traitements à faire. « On est sur une période très critique pour garantir un millésime de qualité donc l’enjeu de la récolte et du millésime se joue dans les 15 prochains jours… », commente enfin Vincent Bonhur.

Nicolas Lesaint, montrant une tache de black rot qui déjàpointe le bout de son nez © JPS

Comme l’an dernier en 2020 ou encore en 2018, les vignerons redoutent une forte poussée de mildiou d’ici 10 jours. A surveiller…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine :

21 Juin

Vins: l’Australie porte plainte contre la Chine devant l’OMC

L’Australie a officiellement porté plainte contre la Chine auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les droits de douane imposés par Pékin sur les vins australiens, a annoncé samedi le gouvernement.

Cette plainte fait suite à des consultations intenses avec les producteurs de vin australiens, a précisé le gouvernement, qui s’est dit ouvert à une négociation directe avec la Chine pour résoudre ce problème. Cette mesure est une nouvelle étape dans le conflit commercial entre l’Australie et son principal partenaire commercial et survient après des avertissements du Premier ministre Scott Morrison sur la volonté de son gouvernement de répondre à tous les pays qui tentent de faire usage de « coercition économique » à son encontre.

Elle intervient aussi après un sommet des sept pays les plus industrialisés, le G7, au Royaume-Uni où l’Australie a plaidé en faveur d’une attitude plus ferme à l’égard des pratiques commerciales de la Chine.

Pékin a imposé des sanctions économiques sur une série de produits australiens au cours des derniers mois, dont des droits de douane sur des produits agricoles, le charbon ou les vins (droits de douane jusqu’à 218% ingligés en novembre), ainsi que des mesures visant le tourisme.

Ces mesures ont quasiment fermé le plus important marché à l’international pour les vins australiens, avec des ventes passées de 1,1 milliard de dollars australiens (840 millions de dollars américains) à 20 petits millions australiens, d’après les chiffes officiels.

« Les actions entreprises par le gouvernement chinois ont causé des dégâts importants à l’industrie viticole australienne », a relevé samedi Dan Tehan, ministre du Commerce, lors d’une conférence de presse.

Beaucoup en Australie estiment qu’il s’agit avant tout de représailles contre le refus des investissements chinois dans des secteurs jugés stratégiques et contre les appels de l’Australie à une enquête sur les origines de l’épidémie de coronavirus qui a débuté en Chine fin 2019.

L’Australie a déjà porté plainte contre la Chine auprès de l’OMC pour des droits de douane sur ses exportations d’orge.

AFP

20 Juin

Bordeaux Fête le Vin : comme un air de fête à Darwin avec les vignerons bio

Une dégustation-concert comme à l’ancienne ! Cette version 2021 à Darwin avait presque le même esprit que les éditions précédentes de Bordeaux Fête le Vin. Avec la présence des vignerons qui faisaient déguster et un concert donné par le Josem l’orchestre symphonique de l’Entre-Deux-Mers, ce sont 600 personnes qui ont pu apprécier cette fête hier soir, lors de 2 sessions et avec les mesures de sécurité sanitaires respectées.

Il y avait la queue à Darwin, à l’entrée du bâtiment des vignerons bio pour Bordeaux Fête le Vin. On sentait l’engouement bien présent et l’envie de tous ces amateurs de vin et de musique de passer un bon moment. Tous étaient accueillis par la charmante équipe emmenée par Gwenaëlle le Guillou et Charlotte, distribuant aux gens qui avaient réservé leur étui rose avec le verre individuel sérigraphié Bordeaux Fête le Vin. Le public était invité pour la première heure à s’assoir à table (avec un maximum de 6 personnes) pour participer à une dégustation commentée par 2 vignerons, un homme et une femme.

Stéphane Déjoué des vignobles Denis Lafon et Bérangère Quellien du château Lusseau… JPS

Des tandems avaient ainsi été constitués entre par exemple les châteaux Haut-Combier (Blaye) et château de Côme (Saint-Estèphe), le château Franc la Fleur (Castillon) et les Vignes de Coulous (Cadillac), le Clos du Mounat (Bourg) et le Clos Séric (Bordeaux) ou encore les vignobles Denis Lafon (Blaye) et le château Lusseau (Graves)….

Ainsi sur le pont Stéphane Déjoué des vignobles Denis Lafon commençait par faire déguster son blanc sec 2020, le Blanc du Grand Barrail, en cuve, assemblé à 70% de sauvignon, 30% de sémillon, macération préfermentaire à froid avant pressurage, très fruité et minéral,  sur un terroir argile-calcaire….Lui a commencé sa conversion en bio en 2017 et est certifié depuis le millésime 2020.  « Il y a plein de gens qui font de très bons vins partout et à un moment il faut reprendre la parole… », explique Stéphane Déjoué. « On a aussi travaillé l’ensemble avec un packaging éco-responsable : avec un verre recyclé à 50% pour la bouteille, une étiquette réalisée à 50% à partir de foin, une peinture à l’eau, et bientôt une capsule river cap « absolute green line » biosourcée… »

Corinne et Nathalie de Créon, avec les 2 jeunes Elise et Elise © JPS

Corinne et Nathalie de Créon sont emballées par la formule : « c’est très très chouette, j’aime beaucoup le concept avec musique et dégustation. Le explications sont de qualité sur la démarche éco-responsable du viticulteur, c’est un plaisir, c’est très chouette… », commente Nathalie.

La Bérue Déglinguée, Bérangère Quellien © JPS

Chaque vigneron animait en même temps la dégustation en parallèle avec deux tables, avant de tourner avec son binôme. Vient alors le tour de la « Bérue Déglinguée » avec sa bonne humeur contagieuse, Bérangère de château Lusseau dans les Graves. Elle commençait aussi sa dégustation par un vin blanc sec, produit sur seulement un hectare: « ça reste intimiste, confidentiel comme production, c’est plutôt un produit rare, vous avez beaucoup de chance de déguster ce blanc de château Lusseau… C’est une vinification intégrale en barrique, une fermentation en fût, élevage sur lies avec baronnage, un élevage d’un an, c’est un vin très expressif au niveau aromatique… » Un joli blanc digne des grands blancs de Pessac-Léognan , à déguster sur du poisson, des viandes blanches ou encore du fromage…

Gwenaëlle Le Guillou,  directrice des Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine © JPS

Après cela, la dégustation de sa cuvée à son image « la Bérue Déglinguée »: « on a voulu casser les codes du bordelais », 100% merlot, « c’est le merlot dans toute sa splendeur, on sur quelque chose de très confiture, cerise, fraise, très gourmand, hyper agréable à boire… »

Ce sont ainsi 25 vignerons qui ont animé depuis 17h ces dégustations auprès de 300 personnes pour chacune des 2 sessions, soit 600 au total.

Cette organisation était finalement bien rodée, après avoir imaginé faire de même pour les « Barricades » en novembre, une dégustation le 3e week-end de novembre finalement annulée à cause du 2e confinement, là cette dégustation arrive à point nommé à la fin du 3e confinement, avec les règles se sécurité sanitaire respectées, pas plus de 6 par table… « Avec ce Bordeaux Fête le Vin en juin, on aura eu la chance de pouvoir faire quelque chose, c’est la seule dégustation avec concert on a tout fait pour que ce soit une fête », commentait Gwenaëlle Le Guillou, directrice des Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine. « On atout préparé en un mois, à peine, avec le Maire Pierre Hormis, qui avait aussi dit je veux un événement bio à Bordeaux pour Bordeaux Fête le Vin ».

Des vignerons bio qui auront bio occupé la scène médiatique, partenaires Avec France Bleu Gironde, organisent un concert au Pin Galant pour les soignants et personnels en première ligne durant la crise sanitaire, également mis en avant par votre serviteur Sur France 3 Noa avec un magazine Côté Châteaux n°24, un focus en juin de 26 minutes sur les vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine…

Une fête qui allait se poursuivre avec un concert de plus d’une heure avec le Josem, le Jeune Orchestre Symphonique de l’Entre-Deux-Mers: « nous sommes tous heureux d’être là et de pouvoir jouer notre musique, avec nos jeunes qui étaient tous là à nos répétitions ». Et la formation d’enjouer le public, sous la baguette de Victor Thibaud et de Louis Tilhet qui se sont succédés pour diriger l’orchestre durant ce fabuleux concert avec des airs syriens, de Chine ou d’Egypte et un répertoire aussi plus classique.

Ah que cela fait du bien de sortir et de retrouver la vie d’avant. Carpe Diem.