11 Nov

Pour le pont du 11 novembre, rendez-vous aux Portes Ouvertes de Sauternes et Barsac

Profitez des jolies couleurs de l’Automne pour venir déguster (avec modération) l’or jaune de Sauternes et Barsac ! Ce sont les Portes Ouvertes durant ce long week-end, les 11-12 et 13 novembre dans les châteaux du Sauternais. 55 châteaux vous accueillent.

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Quelle meilleure saison que l’automne pour se balader dans le vignoble  et chercher le dépaysement. Sauternes et Barsac vous offrent un moment de quiétude et de bonheur de la vue et des papilles. Forte de ses paysages uniques et de ses somptueux châteaux, la magie du Sauternais opère toujours.

Ce sont une cinquantaine de vignerons qui vous proposent de découvrir leurs propriétés prestigieuses ou plus modestes , et vous offrent l’opportunité de percer les secrets de ces vins liquoreux d’exception.

Des châteaux qui se trouvent sur la fameuse Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, la première du genre lancée en juin 2013, qui répertorie plus d’une 100aine de châteaux qui accueillent petits et grands tous les jours de l’année, avec ou sans rendez-vous ; la dernière en date, le Route des Vins en Saint-Emilion et Fronsac, a été inaugurée hier depuis le château La Dauphine.

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Le chai du © château La Tour Blanche, 1er cru classé de Sauternes

 Le Château La Tour Blanche, 1er Cru Classé, situé à Bommes, propose vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 novembre des sessions de formation où l’accent est mis sur l’expérience aromatique. Sessions gratuites de 40mn à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h, sans réservation et dans la limite des places disponibles.

Retrouvez ici la liste des 55 châteaux de Sauternes et Barsac qui vous accueillent durant ces 3 jours les 11- 12 et 13 novembre.

Lire ou relire sur le blog Côté Châteaux :  « Sauternes : une appellation qui envoie du bois ! »

Regardez le reportage focus sur l’appellation de Sauternes et Barsac réalisé l’an dernier par Jean-Pierre Stahl et Dominique Mazères :

10 Nov

Des « dîners de chefs » au profit des Restos du Coeur, le 8 décembre à Bordeaux

Encore une belle initiative et un bel élan de générosité. L’opération « dîners de chefs » est reconduite cette année, le 8 décembre à Bordeaux, au profit des Restos du Coeur, à Darwin.

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Les chefs devant le Prince Noir à Lormont avec le Pont d’Aquitaine en toile de fond © Dîners de Chefs – Bordeaux

A marquer sur vos tablettes. L’opération des dîners de chefs est reconduite en 2016, elle aura lieu le 8 décembre à Bordeaux : « nous revenons encore plus motivés afin de passer une nouvelle fois une fabuleuse soirée toujours plus nombreux !!! » viennent-ils de poster sur leur page Facebook.

Un dîner d’exception à Darwin à Bordeaux, pour une cause commune où 12 chefs vont se mobiliser au profit des Restaurants du Coeur 

Histoire de saliver, regardez l’édition 2015  des « dîners de chefs » et préparez-vous à y participer au profit des restos du coeur. (avec Châteaux & Hotels Collection)

« J’irai déguster chez vous » : l’opération des vignerons de Castillon dans les bars à vins et à la maison

Offrez-vous les conseils de vignerons de Castillon directement à la maison, ou encore dans des bars à vins girondins. C’est la nouvelle opération des vignerons de Castillon du 30 novembre au 3 décembre pour mieux faire connaître leur appellation.

14937418_1226050064123401_5013336998028414107_nUne initiative originale lancée en avril dernier, à Paris, et qui a rencontré un certain succès avec 600 participants. « J’irai déguster chez vous » est un concept fort sympathique avec des vignerons sans chichis qui savent se mettre à la portée des néophytes, amateurs et connaisseurs. 

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Un mois avant les fêtes de fin d’année, un mois avant l’indigestion,  les vignerons de Castillon Côtes de Bordeaux s’invitent chez vous et dans vos Bars à Vins préférés avec une opération double qui va mobiliser quelques 40 viticulteurs de ce terroir de qualité, proche de Saint-Emilion :

  • Mercredi 30 décembre et jeudi 1er décembre : rencontrez les vignerons dans une sélection de Bars à Vins bordelais. Ils vous feront découvrir leurs histoires et leurs vins gratuitement, et vous pourrez les acheter à des prix très attractifs.

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  • Vendredi 2 et samedi 3 décembre : invitez un duo de vignerons chez vous ! Il viendront vous offrir leurs vins, leurs explications et leur bonne humeur pour vous faire partager leur univers. Ce sera l’occasion d’inviter quelques amis, de préparer une planche de charcuterie, ou tout autre apéritif dînatoire de votre choix, et de passer un moment unique et convivial. Pour participer et recevoir votre duo de vignerons, choisissez celui qui vous fait plaisir et envoyez lui votre demande, un tirage au sort sera effectué le 21 novembre.

Après cette première expérience à Paris, pour cette seconde, le syndicat des « Castillon-Côtes de Bordeaux » espère instaurer deux rendez-vous annuels à Paris et Bordeaux (tiens, ça me fait penser à Blaye au Comptoir !).  Et pourquoi pas « ajouter une ville itinérante par an, comme par exemple Lille ou Rennes » selon Yann Todeschini.

Côté châteaux salue cette nouvelle initiative. Une fois de plus la culture du vin s’invite à la maison !

Vérone en Italie intègre le Réseau des Capitales de Grands Vignobles

C’est officiel ! Vérone vient de rejoindre le Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Après Adélaïde, l’officialisation s’est faite le 6 novembre dernier à Porto au Portugal.

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Le réseau des Great Wine Capitals en juin dernier lors de Bordeaux Fête le Vin © Jean-Pierre Stahl

C’est un réseau créé en 1999 par la CCI de Bordeaux. Il rassemble les métropoles ayant comme atout commun une région viticole mondialement reconnue et a pour objectif de développer les coopérations et de favoriser les échanges économiques entre les membres, en particulier en matière d’œnotourisme.
Vérone devient donc le 10membre. Un secret de polichinelle, dans le monde du vin, aujourd’hui officialisé, lors de la 17ème Assemblée Générale -le 6 novembre 2016 à Porto. Vérone rejoint ainsi Adélaïde (South Australia), Bilbao/Rioja (Espagne), Bordeaux (France), Cape Town/Cape Winelands (Afrique du Sud), Mainz/Rheinhessen (Allemagne), Mendoza (Argentine), Porto (Portugal), San Francisco/Napa Valley (USA), Valparaiso/Casablanca Valley (Chili).

VÉRONE, 2ème ville intronisée en 2016
Vérone est la 2e ville à intégrer cette année le Réseau des Capitales de Grands Vignobles. En mars dernier, c’est Adélaïde qui avait été intronisée.
La province de Vérone, qui compte quelque 900 000 habitants, est située au nord-est de l’Italie, dans la région de Vénétie.

Vérone a toute sa place au sein du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Notre province est en effet leader en matière d’exportations de vins italiens. Et l’œnotourisme fait partie des axes de développement de la ville qui figure au 4ème rang des destinations touristiques d’Italie après Venise, Rome et Florence », Nicola Baldo, membre de la CCI de Vérone en charge du tourisme.

VÉRONE, une ville aux 2 amants et une province aux 19 AOC
Si VÉRONE est mondialement connue pour être la ville de Roméo et Juliette, la province du même nom comporte pas moins de 19 appellations d’origine contrôlées, dont 5 « contrôlées et garanties ». Les plus prestigieuses sont Amarone della Valpolicella, Bardolino Superiore, Recioto della Valpolicella, Recioto di Soave ou encore Soave Superiore.

Rouge à l’ouest et blanc à l’est
La culture de la vigne à Vérone est caractérisée par son découpage géographique : du rouge à l’ouest et du blanc à l’est. Cette région viticole se divise en 3 zones principales offrant chacune des vins aux spécificités bien distinctes : Lac de Garde à l’ouest, la Valpolicella autour de Vérone et la Vallée de Soave à l’est.
A noter par ailleurs que l’Université de Vérone est l’un des plus importants centres d’enseignement supérieur italiens avec ses 23.000 étudiants et 1500 professeurs et employés. Elle propose plusieurs programmes de premier cycle et de troisième cycle en sciences du vin et de l’éducation au vin.

Des candidats italiens aux Best Of Wine Tourism 2018
Vérone s’impliquera dès janvier prochain dans le programme d’actions du Réseau, et plus particulièrement dans l’organisation du Best Of Wine Tourism 2018, concours international annuel qui récompense les meilleurs sites oenotouristiques de la planète. Depuis sa création en 2003, les Best Of Wine Tourism ont rassemblé pas moins de 4 100 propriétés candidates dans le monde pour 565 labels attribués.

Avec CCI de Bordeaux

Relire : Les 10 villes invités d’honneur de Bordeaux Fête le Vin

09 Nov

Philippe Faure-Brac, Président !

Et si on parlait de la véritable élection, celle qui a fait couler, non pas beaucoup d’encre, mais de vin. Oui, le nouveau Président est bien français et est à la tête de l’Union de la Sommellerie Française : bravo à Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992 qui devient Président de l’UDSF.

Philippe Faure-Brac nouveau Prédisent de la sommellerie Française UDSF en compagnie de Michèle Chantome et de ses prédécesseurs : Michel Hermet et Serge Dubs

Philippe Faure-Brac nouveau Président de la sommellerie Française UDSF, élu à Toulouse à l’unanimité, en compagnie de Michèle Chantome et de ses prédécesseurs : Michel Hermet et Serge Dubs © UDSF

Le rassemblement de l’ensemble des chefs sommeliers à Toulouse © UDSF

07 Nov

3e Bordeaux So Good : le festival de la gastronomie reprend du service du 18 au 20 novembre

C’est pour la troisième année, la nouvelle vitrine du bon goût, de la gastronomie, et du savoir vivre qui va s’ouvrir en différents sites de Bordeaux, notamment au Palais de la Bourse et au Hangar 14. Près de 60 chefs vont, tout le week-end du 18 au 20 novembre, animer des ateliers et montrer leur talent lors de banquets.

Diaporama-Bordeaux-S.O-GOOD-2016_format_780x490Bordeaux est depuis quelques années déjà en pleine effervescence. Et pourtant ce n’est pas la capitale du champagne ! Il existe bien quelques bulles avec le crémant de Bordeaux ou encore d’autres « roteuses » que l’on fait « péter » lors de soirées festives. Là, on parle de l’effervescence culinaire qui s’est emparée de la Capitale du Vin. 

Entre défense des traditions culinaires et soutien à toutes les innovations gourmandes, « Bordeaux S.O Good se met ainsi au diapason de l’ effervescence culinaire » : l’objectif est de la rendre accessible au plus grand nombre et de contribuer ainsi à positionner la Nouvelle-Aquitaine comme territoire d’excellence de la gastronomie et de l’art de vivre.

Quelque part que l’homme soit né, il faut qu’il mange ; c’est à la fois la grande préoccupation de l’homme sauvage et de l’homme civilisé. Seulement, sauvage, il mange par besoin. Civilisé, il mange par gourmandise.» Alexandre Dumas

BORDEAUX : CAPITALE DU « BIEN MANGER »

Il y a aujourd’hui une véritable prise de conscience des Français sur la notion de bien manger, cela va du producteur au consommateur, en passant par le restaurateur ou le distributeur. C’est aussi la philosophie de ce rendez-vous, Bordeaux So Good, qui prend de l’ampleur : le « bien manger » doit être « sain et local », mais correspondre aussi aux plaisirs plus sophistiqués de la gastronomie, « le festival entend être le rendez-vous de tous ceux qui font de leur alimentation un élément clé de leur art de vivre et de leur relation au territoire ». En ce sens il y a quelques semaines, une quarantaine de chefs – dont Nicolas Masse, Chef des Sources de Caudalie (2 étoiles au Michelin)- signaient une lettre ouverte :
« Ardents défenseurs du bien manger, engagés quotidiennement dans la valorisation du bon produit et des petits producteurs, les professionnels de la restauration veulent rappeler leur attachement à quelques valeurs fondamentales : le soutien à la biodiversité, le respect de l’environnement et la santé des consommateurs (…)

Sans un produit sain et de qualité, sans diversité des cultures, le cuisinier ne peut plus exprimer son talent créatif. Il n’est plus en mesure de faire son métier comme il l’aime et de le transmettre avec passion » Nicolas Masse Chef des Sources de Caudalie.

LE CANARD GRAS DU SUD-OUEST COMME INVITE D’HONNEUR

Le canard gras du Sud-Ouest sera célébré lors de la soirée d’ouverture mais sera  aussi l’invité d’honneur de cette édition 2016. A noter plusieurs nouveautés :

  • à côté de la Grande Halle gourmande du H14, coeur du festival, de multiples lieux, culturels ou patrimoniaux, accueillent les temps forts de Bordeaux S.O Good. Les commerçants, restaurateurs et de nombreux acteurs économiques se mobilisent pour soutenir la manifestation et proposer aux visiteurs des circuits gourmands et des animations à l’échelle de toute la ville. Un Pass Bordeaux S.O Good favorise désormais cette circulation sur les différents sites de l’événement.
  • le festival s’ ouvre pour la première fois aux Arts de la table, entre brocante et design culinaire : c’est le Grand Bazar Bordeaux S.O Good.
  • le plat populaire et les « souvenirs d’enfance » sont mis à l’honneur dans les deux finales des Concours de cuisine, et constituent la base d’un Repas du dimanche inédit, familial et convivial, proposé au Rocher de Palmer.
Michel Portos et Philippe Etchebest deux grands chefs qui ont marqué le Sud-Ouest © Bordeaux So Good

Michel Portos et Philippe Etchebest deux grands chefs qui ont marqué le Sud-Ouest © Bordeaux So Good

LE FLEURON DE LA GASTRONOMIE DU SUD-OUEST

Autour de Michel Guérard, « parrain » de Bordeaux S.O Good, une soixantaine de chefs venus de tout le Grand Sud-Ouest, vont se retrousser les manches bénévolement pour la réussite de l’événement : ils vont ainsi signer des banquets originaux à 4 ou 6 mains, animer des démonstrations culinaires, des cours de cuisine ou des dégustations. A leurs côtés, des artisans, porteurs et transmetteurs d’authentiques savoir-faire, des restaurateurs, des commerçants spécialisés, des jeunes cuisiniers, serveurs ou sommeliers en formation, des producteurs, des artistes : le festival est ainsi porté par plus de 300 acteurs représentant toutes les professions et filières du «bien manger». 

Réservez ici votre pass pour Bordeaux So Good 2016

LES CHEFS CUISINIERS PRESENTS

Michel GUERARD *** (Les Près d’Eugénie, Eugénie-les-Bains)
Rudy BALLIN (Côté Rue, Bordeaux)
Cédric BECHADE * (L’Auberge Basque, Saint-Pée-sur-Nivelle)
Younesse BOUAKKAOUI (La Réserve, Talence)
Christophe BOURRISSOUX (Le Résinier au Bar)
David BOYER (Lauryvan, Saint-Junien)
Thomas BRASLERET * (La Cape, Cenon)
Arnaud BUSQUET (Le M de Monbadon, Bordeaux)
Yves CAMDEBORDE (Le Comptoir du Relais, Paris)
Stéphane CARRADE **(Haaitza, Pyla Sur Mer)
Félix Clerc (Le Symbiose, Bordeaux)
Frédéric COIFFE (L’Atelier du gout, Bordeaux)
Christopher COUTANCEAU ** (Coutanceau, la Rochelle)
Aurélien CROSATO (Ex Le Solena)
Julien CRUEGE (Julien Cruège, Bordeaux)
Hélène DARROZE ** (Hélène Darroze Paris- The Connaught Londres)
Luc DORIN (Pâtisserie Dorin, Bordeaux)
Franck DESCAS (Ex Atelier de Franck)
Julien DUBOUE (A Noste, Paris – Landes)
Fatmé DUPUY-AL SABSABI (Fleur de Cèdre, Bordeaux)
Vivien DURAND * (Le Prince Noir, Lormont)
Michel DUSSAU * (La Table d’Armandie, Agen)
Alain DUTOURNIER ** (Le Carré des Feuillants, Paris)
Philippe ETCHEBEST ** (Le Quatrième Mur, Bordeaux)
Fabian FELDMANN * (L’Impertinent, Biarritz)
Nicolas FRION* (Le Gabriel, Bordeaux)
Daniel GALLACHER (Racines, Bordeaux)
Gabriel GETTE (Le Saint Seurin, St Seurin de Cadourne)
Christophe GIRARDOT (La Guérinière, Gujan Mestras)
Paul GOUZIEN (Haaitza, Pyla Sur Mer)
Peter JOHANSEN (Peter Koeben, Bordeaux)
Frédéric LAFON (L’Oiseau Bleu, Bordeaux)
Philippe LAGRAULA * (Une Cuisine en Ville, Bordeaux)
Tanguy LAVIALE (Garopapilles, Bordeaux)
Jean-Denis LE BRAS** (La Grande Maison-Pierre Gagnaire Bordeaux)
Johann LECLERRE* (La Suite, La Rochelle)
Thomas LHERISSON*(Auberge Saint-Jean, Saint Jean de Blaignac)
Vincent LUCAS * (Etincelles, Ste Sabine-en-Born)
Nicolas MAGIE * (Le St-James, Bouliac)
Emmanuel MARECHAL (Le Bellini , Bordeaux)
Nicolas MASSE ** (Les Sources de Caudalie, Martillac)
Jauffrey MAUVIGNEY (Charcuterie Mauvigney, Mérignac)
Nicolas NGUYEN * (Le Chapon Fin, Bordeaux)
Hugo NAON (El Nacional, Bordeaux)
Pascal NIBAUDEAU * (Pinasse Café, Cap-Ferret)
Victor OSTRONZEC (La Solena)
Guy QUEROIX (La Cuisine du cloître, Limoges)
Grégoire ROUSSEAU (Le Hâ, Bordeaux)
André et Tommy SHAN (Au Bonheur du Palais, Bordeaux)
Sébastien SEVELLEC* (Le Canopée Café)
Miyamoto TETSUROH (L’Exquis, Bordeaux)
Mimi THORISSON Chef-journaliste
Kenji WONGSODIKROMO (La Table de Catusseau à Pomerol)
Samuel ZUCCOLOTTO (Le Clos d’Augusta)

06 Nov

Bourgogne, Alsace, Loire, et Champagne, les vins « septentrionaux » vont faire salon commun à Vino Vision du 12 au 14 février à Paris

Bourgogne, Alsace, Loire et Champagne, ainsi que Jura, Lorraine, Savoie et Auvergne: pour la première fois, les vins français « septentrionaux », cultivés au nord du 46e parrallèle, vont faire salon commun à Paris l’an prochain pour encourager leurs exportations, après une année 2016 difficile.

VinoVision

© VinoVision du 12 au 14 février 2017 à Paris

Le salon baptisé « VinoVision », réservé aux acheteurs professionnels, se tiendra du 12 au 14 février 2017, porte de Versailles à Paris.

Bien que Paris soit vue dans le monde entier comme l’une des capitales gastronomiques du monde, elle ne possédait pas jusqu’à présent de salon professionnel dédié au vin. Le plus grand en France, Vinexpo, a lieu tous les deux ans à Bordeaux, concurrencé outre-Rhin par le salon -annuel celui-ci- Prowein, à Düsseldorf en Allemagne.

L’initiative de réunir les vins « septentrionaux » revient aux pays de Loire qui ont souhaité « créer une place de marché unique pour la clientèle étrangère, qui est notre première cible », a dit à la presse Jean-Martin Dutour, du comité interprofessionnel Interloire, lui-même vigneron et négociant à Chinon.  « Pour l’instant, VinoVision a 340 exposants, dont la région Interbeaujolais, et en espère environ 500 » a dit Brigitte Bouchayer, chef de projet chez Comexposium, l’organisateur, chargé également du récent salon agro-alimentaire SIAL. De fait, VinoVision s’ajoute à un calendrier chargé dans le secteur en France, avec notamment le salon Millésime bio, seul salon professionnel entièrement dédié au bio, du 30 janvier au 1er février à Marseille, et le salon des vins de Loire du 6 au 7 février à Angers. Sans compter les nombreuses manifestations destinées au grand public.

Les vins septentrionaux « ont une fibre commune, leur style frais, élégant, et rafraichissant, et leur finesse » a dit Mme Bouchayer. Ces vignobles rassemblent 80% des vins effervescents français, et 70% des blancs et comptent sur les nouveaux modes de consommation du vin dans le monde détectés par les cabinets de tendance (apéritif, after, fêtes..) pour se développer.

Nous sommes sur des terroirs complexes à travailler, des climats plus rudes. Ce qui nous rassemble aussi c’est que nous sommes très sensibles aux aléas du climat »  Pierre Clément, président de l’Association des vignobles septentrionaux.

Le salon fait aussi écho à une tendance marketing dans le monde anglo-saxon sur les « cool climate wine » qui réunit notamment les vins de l’Oregon, de l’état de Washington aux Etats-Unis, ou les vins allemands et autrichiens.

A l’issue d’une année 2016 marquée par des incidents climatiques hors normes, les représentants des vignobles organisateurs du salon ont fait un point sur la vendange de cette année.

« Dans le sud de la Champagne, nous avons connu un fort gel en avril et la récolte se réduira à quelque 8.000 kg de raisin cette année, au lieu de 10 à 12.000 kg une année normale » a dit Joël Falmet, vice-président Aube du syndicat des vignerons champenois.

« La qualité est belle grâce à l’ensoleillement de septembre. De plus, grâce à la réserve de vin tranquille réalisée traditionnellement dans cette région, il n’y aura aucun impact sur la mise en marché » a-t-il dit.

Le tableau est nettement plus compliqué en Bourgogne: « Cette année, les vignerons bourguignons sont traumatisés par le gel et la grêle. La production de vin s’élèvera à 1,15 million d’hectolitres alors qu’elle est normalement aux alentours de 1,5 million » a dit André Segala, directeur-général du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).

« Certaines caves sont à moitié vide, la Bourgogne est assommée » a-t-il dit, en soulignant néanmoins que la « qualité est belle » et la demande « forte », ce qui augure de prix élevés. « Mais la Bourgogne subit cette hausse des prix, elle voit des clients partir qu’il faudra reconquérir, notamment grâce à des salons comme VinoVision » a ajouté M. Segala.

Dans les vins de Loire, le Muscadet subit un déficit de 20 à 30%. Certains autres sont très touchés, comme le Menetou-Salon. Le Quincy aura perdu un tiers de sa récolte, ainsi que le Pouilly.

« En Alsace, la profession est satisfaite, une belle récolte, encore en vendange, grâce aux mois d’août et de septembre ensoleillés » a dit Joël Falmet, qui représentait le vignoble à la conférence de presse.

AFP.

05 Nov

La Cité du Vin investie par la team Casson Mann : bravo pour votre parcours permanent

Une visite en guise de « happy end » pour l’ensemble de l’équipe de CassonMann ; Dinah Casson, Roger Mann, Gary Shelley et l’ensemble de la team ont visité leur « bébé », ce parcours étonnant et permanent, qui ravit les touristes et les Bordelais. Une visite couronnée bien sûr par une dégustation.

L'équipe de © CassonMann en visite hier à la Cité du Vin

L’équipe de © CassonMann en visite hier à la Cité du Vin

Retrouvez le reportage sur le parcours permanent réalisé par CassonMann. Un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Eric Delwarde

Relisez l’article Rencontre avec Casson Mann : les scénographes londoniens de la Cité du Vin ; découvrez leur travail à Londres : un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, et Christophe Varone.

04 Nov

Lancement en fanfare des « Vins Bio de Camille »

Ce soir, un nouveau site web est lancé par des jeunes qui veulent faire bouger les lignes : « les Vins Bio de Camille ». Un site qui met en relation des producteurs bio avec les particuliers.

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C’est ce soir un lancement en fanfare depuis le Node à Bordeaux de ce nouveau site, un petit poucet qui va devenir grand : une dizaine de producteurs de vins bio, vont ainsi fêter le mariage entre des producteurs de vins bios de toute la France ( y compris Champagne) et ce site web qui se lance pour les promouvoir, en présence d’une centaine d’invités. Les fondateurs sont 3 « jeunes » Céline Leroy (technique), Matthieu Pélissier (communication) et Rémi Hourcq (commercial).

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Matthieu Pélissier, Céline Leroy et Rémi Hourcq hier soir lors du lancement © Les Vins Bio de Camille

L’objectif des « Vins Bio de Camille » : proposer à la vente une centaine de vins de vignerons indépendants, certifiés bio ou en biodynamie. Un mode d’envoi direct puisqu’un partenariat avec DHL a été signé et fait que les bouteilles iront directement du producteur à l’acheteur.

Une fête à partir de 19 heures qui va prendre la forme d’un décompte 3-2-1 avec au bout la mise en ligne du site. Bref le site « les Vins Bio de Camille » va être ainsi mis en orbite sur la toile et en primeur sur Côté Châteaux !

Et voici le site : lesvinsbio.decamille.fr

Et pour la vallée du Rhône, ce sera « un millésime parfait », tout simplement

Toutes les étapes ont été réunies pour un millésime 2016 à faire rougir toutes les autres régions, excepté le Bordelais et l’Alsace peut-être, car « la vallée du Rhône a été épargnée des intempéries climatiques qui ont touché la France ».

Les vendanges dans la Vallée du Rhône en 2016 par © France 3 Rhône Alpes

Les vendanges dans la Vallée du Rhône en 2016 par © France 3 Rhône Alpes

  • Un hiver parfait : des températures douces, parfois fraîches ;
  • Un printemps parfait : des pluies bénéfiques, sans gel, de quoi constituer les réserves nécessaires en eau ;
  • Un été très chaud, parfaitement anticipé, de quoi donner la banane (sans jeu de mot pour le prochain et voisin Beaujolais Nouveau !)

Région bénie des dieux, la Vallée du Rhône a été épargnée des intempéries climatiques qui ont touché la France. Les premières dégustations affichent déjà une très belle intensité aromatique, une grande concentration et des couleurs soutenues. C’est un millésime prodigieux qui est en train de se dessiner » Michel Chapoutier, Président d’Inter-Rhône.

Après un hiver marqué par « des températures douces parfois fraîches », des pluies printanières « bénéfiques » et « un été très chaud, parfaitement anticipé », « l’état sanitaire est resté excellent » et la récolte devrait être « légèrement supérieure à 2015« , selon l’organisation.

« La particularité de ce millésime 2016 réside dans le fait que maturation et concentration se sont opérées conjointement, ce qui offre de belles acidités », note-t-elle, soulignant « l’important potentiel de garde » des vins.

Dans la partie méridionale, « les crus sont d’ores et déjà riches, avec de belles matières« , tandis que dans le secteur septentrional, « les blancs s’annoncent très performants cette année, grâce aux progrès techniques réalisés », se félicite le directeur de la cave coopérative de Tain-L’Hermitage (Drôme), Xavier Gomart.

La France doit connaître en 2016 une baisse de 12% de sa production de vin, demeurant toutefois le deuxième producteur mondial derrière l’Italie.

A l’instar des professionnels de la Vallée du Rhône, les vignerons d’Alsace ont également, fin octobre, vanté leur cru. « Les excellentes conditions climatiques de l’arrière-saison et le parfait état sanitaire des baies devraient permettre de parfaire les maturités des Gewurztraminer et surtout des Riesling » et d’espérer « un millésime prometteur« , tant en quantité qu’en qualité, avait souligné l’Interprofession des vins d’Alsace.