29 Nov

« Pulvérisons autrement » : les pistes d’amélioration avec des pulvérisateurs confinés à Vinitech-Sifel

Pulvérisons autrement », ce sont 750 m2 de stands consacrés à l’écophyto. L’objectif est de réduire et d’améliorer l’utilisation de produits phytosanitaires dans les parcelles de vignes. De nouveaux pulvérisateurs confinés sont exposés en ce moment au salon mondial des techniques viti-vinicoles, arboricoles et maraichères, ainsi que des protections humaines ad hoc.

Le Confin'Eco avec Laurent Tessier de chez Guyard © JPS

Le Confin’Eco avec Laurent Tessier de chez Guyard © JPS

Voici les dernières générations de pulvérisateurs. Tous comportent des tunnels de confinement. Ce sont des systèmes beaucoup plus étanches avec brosses avant et arrière pour ne cibler avec les buses que la vigne. Ils permettent de diminuer d’environ 30% la pulvérisation de produits.

« On met des tunnels sur les descentes traditionnelles, afin de limiter les embruns et la dispersion vers le haut », explique Laurent Tessier des Etablissements Guyard à Macau en Gironde. « On a équipé le sytème de brosses à l’avant et à l’arrière, pour fermer le passage de courants d’air que l’on avait sur des sytèmes traditionnels et augmenter l’étanchéité au feuillage. »

Patrick Guillory de la société Dagnaud devant le turbipano © JPS

Patrick Guillory de la société Dagnaud devant le turbipano © JPS

Autre innovation ici avec le turbi pano : ce sont des panneaux récupérateurs de produits phytosanitaires qui limitent aussi la dérive dans l’atmosphère.

Patrick Guillory, directeur commercial de la société Dagnaud à Montils (17) : »On voit que sur le bas de l’appareil, nous avons des turbines qui reprennent le produit. Les panneaux sont inclinés de façon à renvoyer le produit vers le haut de la cellule de traitement. Concrêtement le produit est réaspiré, remis en cuve et on retraite des hectares avec ce produit réaspiré. »

Au total, 750 m2 de stands sont consacrés à cette meilleur utilisation de produits phytosanitaires. Une campagne baptisée « pulvérisons autrement ».

« Cette prise de conscience maintenant est générale, on peut dire que les agriculteurs eux-mêmes, les viticulteurs, ont pris cosncience des risques. Ils souhaitent maintenant s’orienter vers de matériels qui protègent à la fois le voisinage et l’environnement », ajoute Philippe Reulet le référant Ecophyto et agro-écologie viticulture au sein de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine.

Les EPI chez Axe-Environnemnt © JPS

Les EPI chez Axe-Environnemnt © JPS

Outre le voisinage, les ouvriers viticoles sont aussi au centre de la prévention sur ce site, avec la mise en avant d’EPI homologués par le Ministère du Travail avec  ces masques, combinaisons et gants de protection individuelle.

« Aujourd’hui, 18% des utilisateurs se protègent ;  c’est quand même un chiffre qui est très très bas », annonce Jérôme Texier responsable commercial d’Axe-Environnemment. « Avec des disparités importantes en fonction des protections : 85 % se protègent les mains, et aujourd’hui peu de gens se protègent le corps, d’où l’intérêt de développer des choses confortables pour les utilisateurs. »

Quant au coût, il faut compter entre 80€ et 200€ pour ces protections individuelles et 35000€ environ pour ces pulvérisateurs confinés.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Stéphanie Plessis :

Au château de Lacquy, Gilles de Boisséson fait son Armagnac selon la recette de ses ancêtres.

Voici un joli reportage de mes confrères de France 2, Francis Mazoyer et Bernard Bonnarme, sur le château de Lacquy dans les Landes où Gilles de Boisséson réalise son Bas-Armagnac dans la plus pure tradition ancestrale.

Gilles de Boisséron du château de Lacquy © France 2

Gilles de Boisséron du château de Lacquy © France 2

Gilles de Boisséson est un gardien du temple, gardien de la tradition de l’Armagnac.

« Cet Armagnac, c’est le concentré de ce que nous avons autour de nous, c’est le concentré de cette magnifique campagne, ces paysages, cette vue sur les Pyrénées, ce climat exceptionnel… » Gilles de Boisséson

Il est la dixième génération de cette famille, productrice d’armagnac depuis le 18e siècle. Le domaine de 400 hectares se cache entre forêt landaise et côteaux du Gers. Son acquisition remonte à 1711, sous le règne de Louis XIV.

Vu du ciel, le terroir est idéal pour des eaux de vie très fines et très parfumées : 20 hectares de vignes posées sur un sol léger composé de sables argileux. 

L’année 2016 s’annonce particulièrement abondante : « on a une grosse vendange, un raisin très sain, c’est une année particulièrement abondante. »

La vendange ici se fait à la machine, à maturité parfaite, l’objectif n’ai pas d’avoir un grand vin mais de bons taux d’alcool et d’acidité pour réaliser un Armagnac de qualité…

Folle blanche, Baco, Colombard, Ugni-blanc, les cépages séculaires de ce terroir français, unique au monde, produisent un Armagnac de légende. Les vignes sont travaillées depuis toujours à la main, de manière exigeante et patiente et ce savoir-faire artisanal, transmis de génération en génération.

Au final, Gilles de Boisséson va obtenir une eau-de-vie très fine, complexe, longue en bouche et très parfumée, grâce à la magie de son alambic de 1939, encore en état de marche…

Le domaine Château de Lacquy est le plus ancien producteur familial de l’appellation.

Avec France 2.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Regardez ce reportage de mes confrères de France 2 Bordeaux Francis Mazoyer et Bernard Bonnarme :

28 Nov

Vinitech-Sifel : focus sur les dernières tendances dans les cuves en inox

On n’en parle que rarement, pourtant les cuves inox sont légion dans le chais du bordelais et dans d’autres régions viticoles. Des cuves qui ont acquis, au fil des ans, des trésors de technologie, avec notamment les cuves thermo-régulées. Des cuves aux différentes formes et capacités, fabriquées par deux leaders en Gironde : GD Industrie et Alliance Inox Industrie.

Séquence de soudage chez Alliance Inox Industrie © Jean-Pierre Stahl

Séquence de soudure chez Alliance Inox Industrie © Jean-Pierre Stahl

Casqués, munis de lunettes de protection et de bouchons anti-bruits, ce sont des experts qui s’activent dans une atmosphère particulière avec des lumières aveuglantes…

De la cuve parrallélépipédique qui offre l'avantage d'un gain d'espace (+30% par rapport à une cuve ronde) et qui peut être empilée © JPS

De la cuve parrallélépipédique qui offre l’avantage d’un gain d’espace (+30% par rapport à une cuve ronde) et qui peut être empilée © JPS

Ces chaudronnier-soudeurs réalisent à l’année entre 250 et 350 cuves en inox du côté d’Ambès et de Beychac-et-Caillau en Gironde. Deux leaders se partagent le marché en Gironde : Alliance Inox Industrie (qui travaille à 50 % pour le secteur viti-vinole et à 50 % pour l’agro-alimentaire, notamment les laiteries, et les laboratoires pharmaceutiques) et GD Industries.

Ils réalisent des cuves aux formes les plus diverses, rondes ou parallélépipédiques, pour une occupation optimale des chais, des cuves bien souvent thermo-régulées.

Gilbert David, directeur de GD Industries © JPS

Gilbert David, directeur de GD Industries, avec ses cuves de différentes formes © JPS

« Notre force, c’est de commencer à la barrique inox de 225 litres jusqu’à la cuve de stockage ou d’assemblage construite en usine et qui va faire 2000 hectolitres » (voire au delà 5000 hectolitres mais assemblée sur place), explique Gilbert David directeur de GD Industries. Tout en précisant proposer des formes « tronconiques, cylindriques, ou parallélépipédiques » ; « nous travaillons du garde-vin, de la cuve de vinification, de la cuve de stockage… »

Etonnants ces tonneaux en inox, non ? © JPS

Etonnants ces tonneaux en inox, non ? © JPS

Plus de 80% des cuves fabriquées chez GD Industries sont ainsi réalisées pour le marché viti-vinicole; les demandes sont parfois très spécifiques comme ce tonneau en inox pour de grands vins blancs de Chablis, dont une partie de l’élevage et la fermentation ont été réalisés en barrique en chêne.

Chez Alliance Inox Industrie, soudure de parois d'une grande cuve inox © JPS

Chez Alliance Inox Industrie, soudure de parois d’une grande cuve inox © JPS

Ici comme chez Alliance Inox, on fabrique du sur mesure pour répondre à la tendance du marché : on réalise de plus en plus de cuves plus petites pour faire de la qualité.

Chiron © JPS

Chiron © JPS

« On fait du sur-mesure car tous les chais sont différents et les techniques de vinification différent d’un chai à l’autre. Aujourd’hui, la tendance est plutôt sur des cuves de petits volumes qui permettent aux viticulteurs de séparer les lots », précise Chiron gérant d’Alliance Inox Industrie.

Les contraintes d’espace sont effectivement une réalité à prendre en compte notamment dans de vieux chais. Ainsi Alliance Inox Industrie a eu une commande très spécifique en 2014 pour le château de la Commanderie, en AOC Pomerol ; dans cet espace réduit, 8 cuves tronconiques devaient rentrer…

8 cuves tronconiques d'Alliance Inox ont pris place dans le chai du château de la Commanderie, ici avec Julien Bordas © JPS

8 cuves tronconiques d’Alliance Inox ont pris place dans le chai du château de la Commanderie, ici avec Julien Bordas © JPS

« Ce qu’on a voulu c’est avoir une cuve qui correspondait à une parcelle, de manière à vinifier toutes nos parcelles à part pour garder la typicité de chaque parcelle, » explique Julien Bordas du château la Commanderie.

Ces cuves en inox ont aussi un rôle esthétique non négligeable à l’heure où les chais sont de plus en plus beaux. Des cuves inox qui remplacent de plus en plus les vieilles cuves en ciment.

La barrique inox avec intérieur or par © GD Industries

La barrique inox avec intérieur or par © GD Industries

Enfin, le must du must trouvé chez GD Industries, c’est ce tonneau en inox avec intérieur en or… Une pièce exceptionnelle réalisée pour la maison de Champagne Leclerc Briant qui sera dévoilée à Vintitech. Un petit bijou à 35000 euros pour avoir le nec plus ultra.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, montage Rémi Grillot : 

27 Nov

La plus fabuleuse collection de menus aux Musée des Arts et du Design de Bordeaux: « la trace de l’histoire diplomatique et gastronomique »

Jean-Maurice Sacré est un passionné d’histoire. Il est libellocénophile. Il a ainsi constitué une collection unique avec 2000 menus qui ont orné les tables les plus prestigieuses au monde. Une histoire diplomatique et gastronomique, relatée à travers ces dîners, à retrouver jusqu’en février 2017 au Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

C’est une sacrée collection que l’on doit à Jean-Maurice Sacré. Il est d’autant plus intéressant de jouer sur les mots, car cette collection est réalisée avec de nombreux menus en l’honneur de têtes couronnées, de grands de ce monde et des présidents de la Ve République, qui n’en sont pas moins devenus aussi des monarques républicains…

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l'honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l’honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

« J’ai commencé ma collection, il y a quasiment 30 ans ». Tout démarre avec « un menu que j’ai trouvé dans une brocante, c’était en l’hommage du roi Alphonse XIII d’Espagne, qui datait de 1905. »

Reconstitution d'une table d'apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

Reconstitution d’une table d’apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

C’est un peu un coup de foudre. J’ai eu envie de reconstituer le puzzle des relations diplomatiques à travers les menus qui sont les témoins muets de l’histoire gastronomique », Jean-Maurice Sacré.

Le dîner de l'Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l'Escadre Russe le 19 octobre 1893 © JPS

Le dîner de l’Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l’Escadre Russe le 19 octobre 1893 : y furent servis notamment Yquem 1877, château Margaux 1877 et un Clos Vougeot 1878 © JPS

Ce parisien a réussi à rassembler durant toutes ses années de passion plus de 2000 menus : « ils ont tous une âme ». Au même titre que les lettres d’époque et des récits laissés par des anonymes ou des personnages publics, ces menus constituent une trace importante de l’Histoire. Ainsi peu après la guerre de 1871, un menu établi par la Commune de Paris, à une époque de disette, servait à un repas étonnant, du rat, du chat et du chien, à une époque où il n’y avait plus rien à manger, « on servait cela comme si on était dans un grand banquet » explique la guide du Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Jean-Maurice Sacré a aussi retrouvé de nombreux menus de la guerre de 1914-1918 : « tous ces menus de l’instantané racontent l’état d’esprit des soldats de la 1ère Guerre Mondiale. » Voici en exemple un menu, servi il y a plus d’un siècle, à Arras le 17 février 1916 : « soupe au fromage, hors d’oeuvre, oeufs brouillés, roti de porc aux choux, entrecôtes grillées, pommes sautées, salade de légumes, desserts. » Il y a juste à côté un autre menu où les Anglais fêtent « Christmas, somewhere in Artois ». Un peu de gaieté dans un monde d’horreurs.

Un dîner offert par

Un dîner offert en l’honneur de l’Empereur de Perse le 20 juin 1873 à Londres © JPS

Il y a aussi ce menu, établi bien des années plus tard avec le sauveur de la France lors de la 2e Guerre, devenu Président de la République : « j’ai récupéré le 1er menu du Général de Gaulle où il n’y avait que 10 personnes à table, j’ai eu envie de le partager, j’ai un devoir de partager cette collection. » Une collection unique de menus avec aussi les plans de tables des dîners donnés par le Général De Gaulle à l’Elysée, le 31 mai 1961 et le lendemain à Versailles, en l’honneur du Président américain John-Fitzgerald Kennedy et de son épouse.

C’est une chance extraordinaire, une collection que je partage, c’est la plus belle des richesses »

Cette fabuleuse collection est à admirer au Musée des Arts Décoratifs et du Design, jusqu’au 25 février 2017. Ce sont 170 menus qui y sont exposés depuis une semaine, depuis Bordeaux SO Good.

La concomitance des deux événements était bien vue et montre une fois de plus que Bordeaux peut aussi avoir ce rayonnement culturel.

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet "l'Histoire se met à table" © JPS

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet « l’Histoire se met à table » © JPS

Alisson Busacca et Dan Belmont, des Américains nouvellement installés à Londres, sont venus une semaine en France et spécialement pour Bordeaux SO Good. Dan avait un « cheese shop » à New-York et était importateur de vins, il est depuis 6 semaines installé à Londres pour Bedales Wines (Borough Market-London). Véritablement emballés par cette visite et par ce menu servi dans l’ancienne prison de la rue Boulan par Nicolas Masse.

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef de la Grand’Vigne des Sources de Caudalie, Nicolas Masse **, avait préparé un menu inspiré par ces anciens banquets historiques, intitiulé « l’histoire se met à table », avec notamment le plat qu’il avait réalisé en 2015 pour les chefs d’Etats et de Gouvernement à l’occasion de la COP 21 (« poularde des Landes, confit de céléri farci, crème d’épinards persillés »). Qui sait ces plats ont peut-être influencé l’adoption finale de la COP 21.

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy et Jean-Bernard Sacré © JPS

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy (Clotilde Gielen-Taton) et Jean-Bernard Sacré © JPS

La vie est décidément faite de rencontres, et c’est en toute simplicité et en toute convivialité que Jean-Maurice Sacré a pu échanger avec Bernard Vaussion, qui a exercé plus de 40 ans dans les cuisines de l’Elysée, a connu 6 présidents de la République et fût le chef de l’Elysée, de 2005 à 2013. Un échange fructueux avec également Nicolas Masse auquel Bernard Vaussion a fait ce compliment : « c’est nickel, c’est propre et bon. »

Vive la République, vive la France, sa gastronomie, son « Sacré collectionneur » et tous ces gens passionnés.

Exposition à voir au Musée des Arts Décoratifs et du Design à Bordeaux jusqu’au 25 février.

26 Nov

Pour les 70 ans d’InterContinental, le Grand Hôtel de Bordeaux dévoile un sapin de 70 bouteilles de grand crus classés

L’événement a fait le buzz hier soir place de la Comédie à Bordeaux. Le Grand Hôtel Intercontinental célébrait les 70 ans du groupe. Pour l’occasion, l’artiste Vincent Poujardieu a réalisé dans le hall un « sapin de verre » à partir de 60 verres à pied et 70 bouteilles de grands crus classés 1855.

Tom Rowntree, vice-président d'Intercontinental (IHG) et Vincent Poujardieu l'artiste-designer, devant "le sapin de verre" © Jean-Pierre Stahl

Tom Rowntree, vice-président d’Intercontinental (IHG) et Vincent Poujardieu l’artiste-designer, devant « le sapin de verre » © Jean-Pierre Stahl

C’était en 1946, la création du premier hôtel Intercontinental à Belem au Brésil : l’Intercontinental Hotel Grande. Aujourd’hui en 2016, on compte 5 Hôtels Intercontinental en France (dont le Grand Hôtel de Bordeaux), 31 en Europe et 186 dans le monde entier.

Ce soir, c’est très important pour nous, on fête cette année le 70ème anniversaire du groupe InterContinental Nous comptons 186 hôtels dans le monde, nous allons créer 56 hôtels nouveaux prochainement dont un à Lyon « le Grand Hôtel-Dieu », Tom Rowntree vice-président Intercontinental.

Grand Hotel 030

Fondé par la compagnie américaine Pan American Airlines en 1946, Intercontinental souhaitait implanter des hôtels de luxe vers de nouveaux continents. Si aujourd’hui Pan Am n’existe plus (on se souvient encore du nom qui rayonnait en haut d’un building de New-York), le groupe InterContinental, Iui ,est devenu le plus grand groupe d’hôtels de luxe au monde. 186 hôtels Intercontinental mais bien plus encore : au total 5099 hôtels si l’on compte par exemple Holiday Inn, Crowne Plazza,…et 754 265 chambres !

Le

Le sapin « Nida Optique » en nid d’abeille devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

Pour fêter Noël et les 70 ans d’ InterContinental, deux oeuvres ont été commandées à Vincent Poujardieu, artiste bordelais : sur le parvis, à l’entrée du Grand Hôtel, le sapin « Nida Optique », pour la première fois exposé en France.

Ce sapin est réalisé à partir d’un matériau  en « nid d’abeille » d’aluminium inclus dans une résine transparente sous la forme de deux panneaux montés perpendiculairement. Un effet d’optique est obtenu par la répartition de plusieurs couleurs sur les facettes des alvéoles du nid d’abeille. Vincent Poujardieu va bientôt lancer une gamme de mobiliers inspiré de ces matériaux et du nid d’abeille.

Grand Hotel 055

Mais le clou du spectacle, c’est le « sapin de verre » dans le hall du Grand Hôtel : une sculpture contemporaine, gracile, tout en transparence, jouant avec la lumière, réalisée par Vincent Poujardieu,diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Bordeaux.

Pétrus Desbois, du château Saint-Georges à Montagne, Suzan du Wine Spectator et Tom Rowntree d'Intercontinental © JPS

Petrus Desbois, du château Saint-Georges à Montagne, Suzanne Mustacich du Wine Spectator et Tom Rowntree d’Intercontinental © JPS

Le concept est « une superposition de 60 verres à pied et de 70 bouteilles de Bordeaux. Les verres et les bouteilles sont répartis en alternance par étage de manière pyramidale, tel un gâteau d’anniversaire, puis couronné au sommet de ce sapin, d’une bouteille format double-magnum. Les bouteilles de vin, en verre et vides, proviennent exclusivement des Grands Crus Classés de 1855 et portent chacune l’étiquette d’un millésime marquant, choisi par la propriété entre le millésime 1946 et le millésime 2016 afin de représenter le prestige et la grandeur de cette région viticole ».

La fabuleuse bûche représentant la Place de la Bourse par le chef pâtissier © JPS

La fabuleuse bûche représentant la Place de la Bourse par le chef pâtissier © JPS

Nul doute que cette oeuvre va intéresser les touristes et autres curieux, car comme le souligne Guy Bertaud, le directeur général du Grand Hôtel : « ça fait un an qu’Intercontinental est arrivé à Bordeaux. Nous avons tout fait pour être les ambassadeurs sur cette merveilleuse destination qu’est Bordeaux. »

Le chef pâtissier derrière son chef d'oeuvre en vitrine © JPS

Le chef pâtissier, Arthur Fèvre, derrière son chef d’oeuvre en vitrine © JPS

L’équipe dont le fleuron est le grand chef étoilé Gordon Ramsay, qui a obtenu une étoile avec le Pressoir d’Argent, ne manque pas d’imagination.

Tom Rowntree, vice-pdt Intercontinental, Vincent Poujardieu artiste-designer, Guy Bertaud diecteur Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux et directeur des Crus Classés 1855 © jps

Tom Rowntree, vice-pdt Intercontinental, Vincent Poujardieu artiste-designer, Guy Bertaud diecteur Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux et Sylvain Boisvert directeur du Conseil des Grands Crus Classés 1855 © JPS

Le chef pâtissier Arthur Fèvre a réalisé une buche de Noël qui représente la Place de la Bourse. Une autre oeuvre d’art à découvrir des yeux à l’Orangerie du Grand Hôtel, une réalisation exceptionnelle qui sera faite à 50 exemplaires d’ici les fêtes. Alors passez commande…pour ceux qui veulent se faire un grand plaisir ou une petite folie.

Regardez la présentation du Pressoir d’Argent par Gordon Ramsay, son chef, à l’Intercontinental Bordeaux  :

23 Nov

Bordeaux s’attend à un millésime 2016 remarquable, voire exceptionnel

Attention, à Bordeaux le 2016 s’annonce très très bon ! Tous les viticulteurs sont heureux des quantités rentrées dans leurs chais, aussi importantes que pour le 2009. La qualité est déjà là, mais une fois l’élevage fait et les assemblages réalisés, le millésime 2016 pourrait affoler le marché. Rendez-vous à la campagne des primeurs…

Benoît-Manuel Trocard du château Barbey à Saillans en Gironde © JPS

Benoît-Manuel Trocard du château Barbey à Saillans en Gironde © JPS

Dans les chais de Fronsac, le millésime 2016 poursuit doucement son élevage… Mais déjà, Benoît-Manuel Trocard, du château Barbey à Saillans, peut avancer que cette cuvée sera d’un bon niveau et très fruitée :

cuves inox et fronsac 060 » en juillet et août, nous étions très inquiets car nous n’avions quasiment que des raisins de Corinthe par manque de pluie, et puis on a eu beaucoup de chance, c’est-à-dire que presque un mois avant les vendanges, il a commencé à pleuvoir un petit peu, on a reçu 40 millimètres en deux fois. Du coup, cela a fait gonfler les baies de raisins… »

cuves inox et fronsac 068On se retrouve avec des vins très équilibrés, très puissants et très marqués par ces notes de fruits rouges« , Benoît-Manuel Trocard du château Barbey.

Le château de la Rivière en AOC Fronsac © JPS

Le château de la Rivière en AOC Fronsac © JPS

Au château de la Rivière, Xavier Buffo, son directeur général, n’avait pas vu autant de quantité et de qualité réunies depuis fort longtemps. Il trouve avec les anciens que, de ce point de vue (quantité + qualité), ce millésime se rapproche du 1990.

cuves inox et fronsac 081« C’est un millésime en quantité très intéressant et en qualité aussi, les jus écoulés sont deja très riches, très colorés, très puissants aromatiquement et on a des tanins qui laissent présager une qualité  d’élevage très forte car les tanins sont déjà très agréables, très élégants… », selon Xavier Buffo.

Xavier Buffo, directeur général du château de la Rivière © JPS

Xavier Buffo, directeur général du château de la Rivière © JPS

Des raisins concentrés, avec des degrés en alcool soutenus, et ce qu’il faut d’acidité. Les rendements conséquents donnent le sourire à l’ensemble des viticulteurs du bordelais: ca fait beaucoup de bien sur la place de Bordeaux, explique Allan Sichel, le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

cuves inox et fronsac 050Cela fait depuis le millésime 2009, qu’on n’a pas eu des rendements aussi importants« , Allan Sichel président du CIVB.

Allan Sichel et les 60 AOC de Bordeaux © JPS

Allan Sichel et les 60 AOC de Bordeaux © JPS

Le CIVB estime d’ores et déjà que la production cette année devrait être de 5,7 millions d’hectolitres, mais il faudra attendre le 10 décembre au moins pour affiner ces chiffres, car les exploitants ont jusqu’à cette date pour faire leur déclaration de (bonne) récolte pour 2016.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Thierry Julien, Olivier Pallas et Vincent Issenhuth :

Château Marquis de Terme sacré « International Best Of Wine Tourism 2017 »

Le Château Marquis de Terme vient de remporter le prestigieux «International Best Of Wine Tourism Award 2017». Ce trophée, reçu le 10 novembre dernier à Porto (Portugal), récompense la qualité de l’accueil et l’intérêt du site bordelais pour les amateurs d’œnotourisme.

A Borderaux en octobre dernier Ludovic david recevait un Best Of Wine

A Borderaux en octobre dernier Ludovic David recevait un Best Of Wine Tourism « Découverte et Innovation » au Palais de la Bourse © JPS

Le palmarès des Best Of Wine Tourism 2017 est maintenant complet avec l’annonce, le 10 novembre dernier à Porto, des lauréats internationaux. Au départ, ils étaient 359 candidats issus de neuf grandes régions vinicoles. 59 Best Of ont été décernés localement et 9 prix attribués au niveau international. Best Of Wine Tourism récompense les propriétés les plus remarquables en matière d’œnotourisme. 

La compétition rassemblait 59 candidats  internationaux. La cérémonie de remise des prix s’est tenue dans le cadre de l’Assemblée Générale du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Après avoir décroché un Best Of d’Or à Bordeaux dans la catégorie « Découverte et Innovation », le Château Marquis de Terme a été sacré International Best Of Wine Tourism 2017 à Porto pour l’excellence de ses prestations d’accueil. Marquis de Terme et sa visite ampélographique*

Situé aux portes de Margaux, le Château Marquis de Terme propose par exemple une visite ampélographique* de ses vignes à vélo. Accompagné d’un guide, le visiteur parcourt à VTC les différentes zones d’encépagement pour mieux comprendre la spécificité du terroir et du biotope de Margaux. Pourquoi planter telle vigne sur cette parcelle plutôt qu’une autre ? Quelles différences de terroir entre ce plateau et ces coteaux ? Agrémentés de gourmandises locales, ces 10 km à travers les parcelles apportent une nouvelle vision sur l’appellation Margaux. Le concours 2017 décliné dans 9 vignobles dans le monde Créé en 2002 à Bordeaux, le concours Best Of Wine Tourism récompense les propriétés les plus remarquables en matière d’œnotourisme.

Avec CCI de Bordeaux

20 Nov

Vente aux enchères des Hospices de Beaune : la pièce du Président adjugée 200000 €

C’était cet après-midi la traditionnelle vente des Hospices de Beaune. Cette année, il n’y a pas eu de record battu, la pièce du Président, un Corton Bressandes Grand cru est parti à 200 000 euros.

Une salle comble pour la traditionnelle vente des Hospices de Beaune © Vins de Bourgogne

Une salle comble pour la traditionnelle vente des Hospices de Beaune © Vins de Bourgogne

 Malgré la présence de parrains de renom pour cette de la 156e édition, avec le cinéaste Claude Lelouch, les comédiennes Virginie Ledoyen et Valérie Bonneton, ainsi que la pianiste géorgienne Khatia Buniastishvili, les enchères étaient de qualité mais les records précédents n’ont pas été battus.

Madame Sao achète la pièce du Président © France 3 Bourgogne

La pièce  de charité, clou des enchères des Hospices de Beaune, un Corton Bressandes Grand cru, a été adjugée 200 000 euros ce dimanche 20 novembre.  La pièce a été remportée par deux co-acheteurs : Mr Bernard, le propriétaire de l’Hôtel du Cep à Beaune et Yan Hong Cao, qui est une femme d’affaires importante en Chine. Elle possède des mines de jade et une chaîne de magasins. Elle avait déjà acheté la pièce du président en 2013.

Virginie Ledoyen déclare la 156eme Vente des Vins des Hospices de Beaune ouverte ! © Vins de Bourgogne

Virginie Ledoyen déclare la 156eme Vente des Vins des Hospices de Beaune ouverte ! © Vins de Bourgogne

Cette vente va pour la bonne cause car l’argent récolté permettra de financer des actions menées par deux associations : la Fondation ARC pour la recherche contre le cancer et la Fondation Coeur et Recherches.

Extrait de la vente aux enchères des Hospices de Beaune. Avec mes confrères de France 3 Bourgogne:

L’Ecole du Vin vous propose « Bordeaux Inattendu » durant Bordeaux So Good

L’Ecole du Vin de Bordeaux rencontre cette année encore un franc succès avec ses ateliers de 45 mn animés par Florence Varaine. Des ateliers conviviaux avec des dégustations à l’aveugle pour reconnaître les vins. Ludique et parfois déconcertant.

Julien participant à l'atelier de dégustation à l'aveugle © JPS

Julien participant à l’atelier de dégustation à l’aveugle © JPS

On croit connaître Bordeaux, mais en fait on découvre toujours quelque chose de différent. Ce samedi après-midi, les ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux ont une fois de plus fait le plein de stagiaires. Pour une petite participation de 5€, les amateurs de vins pouvaient participer à « Bordeaux Inattendu », un atelier de 45 mn avec une formatrice de l’Ecole, en l’espèce Florence Varaine.

Florence Varaine animant ces ateliers de Bordeaux Inattendu © JPS

Florence Varaine animant ces ateliers de Bordeaux Inattendu © JPS

D’emblée cet atelier se veut ludique et informatif. Ludique à travers une dégustation à l’aveugle. Les stagiaires sont invités à déguster deux verres en parallèle et à deviner qu’est-ce qu’ils ont dans leur verre : du blanc, du rosé, du moelleux ou du rouge… le tout avec un bandeau sur les yeux, comme dans les avions !

Bordeaux SO Good 109Julien Brunsart, jeune Bordelais originaire Champagne-Ardenne, est venu avec 7 amis, c’est Camille une copine qui les a incité à s’inscrire et à participer à l’ensemble des activités de Bordeaux So Good ; cette dégustation à l’aveugle est pour lui une première : « pour retrouver le rouge, c’était plutôt simple, mais pour le clairet je me suis un peu raté, j’hésitais entre un rosé et un blanc et c’est finalement un clairet ! »

Outre l’aspect ludique, on y apprend de nombreuses information  sur la manière de vinifier, les traditionnels cépages et les 60 appellations de Bordeaux :

On leur délivre les clés d’entrée du vignoble et de la dégustation », Stéphanie Barral responsable de l’Ecole du Vin de Bordeaux

Stéphanie Barral, responsable de l'Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Stéphanie Barral, responsable de l’Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Il y a beaucoup de Français mais aussi pas mal d’étrangers qui y participent à ces ateliers conviviaux et accessibles à tous.  A l’occasion de Bordeaux SO Good, l’idée est de faire aussi des rapprochement avec la cuisine car  « 73% des Français reconnaissent associer le vin avec la cuisine, » poursuit Stéphanie Barral. On y apprend par exemple que les liquoreux peuvent selon la tradition accompagner du foie gras pour Noël, mais qu’on peut aussi faire un repas complet avec ces vins doux et notamment les associer avec des fromages à pâtes persillés… On en salive d’avance. So Good !

19 Nov

Première soirée de Bordeaux SO Good : le canard dans tous ses états au Palais de la Bourse

Pauvre palmipède, il aura été l’invité d’honneur de SO Good et il s’en souviendra longtemps. En effet, il a été mangé à toutes les sauces, hier soir pour la première soirée de Bordeaux SO Good. Au Palais de la Bourse à Bordeaux, pas moins de 450 amateurs se sont pressés pour venir déguster les recettes de 8 chefs étrangers et français. Des recettes aux saveurs exotiques.

Younesse Bouakkaoui de al Réserve à Talence © JPS

Younesse Bouakkaoui de la Réserve à Talence © JPS

« C’est un peu la fête du canard ce soir et on a voulu aidé la filière », m’explique Christophe Girardot, le chef de la Guérinière à Gujan-Mestras, auteur d’un ouvrage « Improvisations autour du canard » sur des recettes élaborées avec le concours de 15 chefs du monde entier.

CANELES SO GOOD 088

Pour cette soirée, Christophe Girardot a réuni 8 chefs, la plupart de l’étranger « on leur a demandé de nous donner les plats emblématiques de leur pays et moi, j’ai improvisé des plats autour de ces produits et du canard. »

Christophe Girardot de la Guérinière © JPS

Christophe Girardot de la Guérinière © JPS

Devant le stand de Younesse Bouakkaoui, Chef Marocain de la Réserve à Talence, Chantal Fialex en salive d’avance : « Ca va être une découverte et en plus, c’est très bien présenté, ça a l’air appétissant, c’est très imaginatif, donc je vais goûter… »

Marine et Karine adorent le concept © JPS

Marine et Karine adorent le concept © JPS

Mais déjà le Chef de la Réserve dévoile ses ingrédients : « on a fait une petite crème de dattes aux agrumes, le foie gras confit pour la touche Sud-Ouest, puis une carotte confite aux agrumes, assaisonné avec un petit sel aux césames, et un petit croustillant à la carotte pour la texture. »

CANELES SO GOOD 043

« Il y a des produits qui sont vraiment délicieux et on va demander des astuces aux chefs pour les recettes », renchérit « on essaie d’écouter les conseils, en attendant de distribuer nos tickets et commencer à déguster »

CANELES SO GOOD 077

« C’est la culture Sud-Ouest qui veut ca, nous on adore associer le canard qui fait partie de cette culture et le vin de Bordeaux » expliquent Marine et Karine de Bordeaux. « Mais c’est bien de voir un produit que l’on a l’habitude de consommer, cuisiné de différentes façons, cela nous donnera peut-être des idées… »

Regardez l’interview de Christophe Girardot de la Guérinière :

Ecoutez les réactions de Bordelais et du chef de la Réserve recueillies par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :