12 Mar

La Tour Blanche met ses étudiants à l’honneur

C’était hier la 1ère cérémonie de remise de diplômes au lycée viticole La Tour Blanche, célèbre lycée historique fondé en 1911 à Bommes près de Sauternes, selon les voeux de Daniel Iffla. 50 étudiants ont reçu des mains du proviseur leur Bepa, Bac Pro et BTS. « Tous sont assurés de trouver du travail », selon Pierre Chéret.

Pierre Cheret, au centre, entouré des diplômés du lycée La Tour Blanche © JPS

Pierre Chéret, au centre, entouré des diplômés du lycée La Tour Blanche © JPS

C’était une première. Jamais le lycée n’avait organisé selon les souvenirs des profs et responsables, cette cérémonie de remise de diplômes.

Pierre Chéret, le nouveau proviseur qui a succédé à Alex Barrau qui occupait jusqu’alors les deux fonctions de dirigeant du lycée et de directeur du château La Tour Blanche, a tenu avec son équipe à marquer le coup. Il a ainsi appelé un à un les lauréats pour leur remettre leur Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles (BEPA), Bac Professionnel en viticulture-oenologie et en commerce de vins et spiritueux, et aussi BTS en viticulture-oenologie.

Le lycée La Tour Blanche a été construit à côté du célèbre 1er grand cru classé de Sauternes, château La Tour Blanche © JPS

Le lycée La Tour Blanche a été construit à côté du célèbre 1er grand cru classé de Sauternes, château La Tour Blanche © JPS

Ces formations ont été souhaitées et initiées par un généreux donateur bordelais Daniel Iffla, dit « Osiris », qui légua à l’Etat Français son domaine en 1909, avec la condition que celui-ci crée à cet endroit une école de viticulture.

Comme le souligne le Proviseur, « nous avons ici un environnement intéressant, des installations et professeurs de qualités, c’est une école historique qui a une certaine renommée » (Michel Rolland, célèbre oenologue est passé par La Tour Blanche). « De nombreux anciens élèves s’adressent à nous pour nous proposer des offres d’emplois qu’on ne peut pas toutes honorer, alors qu’on parle d’un chômage des jeunes à 25% ».

Tous sont assurés de trouver un travail, nous avons plus d’offres d’emplois que d’élèves », Pierre Chéret Proviseur Lycée La Tour Blanche.

Mars 2016 083Cette année, le Lycée La Tour Blanche compte 90 élèves en secondaire et 60 en BTS : « il y a encore de la place ! On peut faire un appel à candidats, on a d’ailleurs des conditions excellentes, imaginez un proviseur, une CPE pour 100 élèves…avec des enseignements et métiers valorisés ». 

Un millésime 2009 pour célèbrer l'événement © JPS

Un millésime 2009 pour célèbrer l’événement © JPS

C’était hier matin la journée portes ouvertes à destination des collégiens et de leurs parents qui cherchent une orientation et une filière porteuse, à destination également des futurs bacheliers pour poursuivre un BTS. Aujourd’hui, il n’y a pas que des fils et filles de viticulteurs qui choisissent cette voie, la tendance a d’ailleurs été inversée ces dernières années.

Une belle journée couronnée par un verre de l’amitié, et quel verre, un petit château La Tour Blanche 2009, 1er Cru Classé de Sauternes, exquis.

Prochaine journée portes ouvertes le 12 mai 2017 de 17h à 20 h au château La Tour Blanche à Bommes

11 Mar

Les Saint-Elites : 9 vignerons créent leur groupe en tant que satellites de Saint Emilion

Ce sont bien souvent des petits vins fins et bien faits, souvent soulignés par l’ami Jacques Dupont. Quelques vignerons des satellites de Saint-Emilion ont décidé de s’organiser et de créer une association originale les Saint-Elites. 

© Les Saint-Elites, une nouvelle reconnaissance, une nouvelle révélation proche de Saint-Emilion

© Les Saint-Elites, une nouvelle reconnaissance, une nouvelle révélation proche de Saint-Emilion

Inutile de reparler de Saint-Emilion, de son vignoble classé à l’Unesco, de sa Cité Millénaire, de ses 800 vignerons, ils sont mondialement connus. En revanche, à la périphérie, il y a tous ces vins qui ne demandent qu’à l’être sur des terroirs quasi-identiques. On les appelle les satellites de Saint-Emilion.

Eh bien, ces pépites sont aussi des crus d’exception dont le maître-mot mis en avant est « L’équilibre ». C’est le seul dogme dans lequel neuf viticulteurs, de Lussac Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion et Saint-Georges Saint-Emilion, ont foi. Parce qu’ils bénéficient de la même géologie et du même climat que leur illustre voisin, ils revendiquent tous une ambition : faire des vins qui laissent parler le terroir et le cépage.

« Refusant la standardisation à laquelle conduit la hiérarchie des vins de Bordeaux, fiers de leur travail, lassés que seuls les crus de forte notoriété aient droit à la lumière et animés par la même philosophie, ils ont créé les Saint Elites. Des calcaires profonds aux argiles fines, des coteaux aux plateaux, leurs terroirs sont leur richesse. »

Ce qui les motivent, c’est de mettre en avant leur « authenticité de leurs traditions » et enfin d’être reconnus pour ce travail depuis parfois plusieurs générations.

En bio, bio-dynamie ou agriculture raisonnée, leur leitmotiv est le respect de ce que la nature leur a donné. « Préserver le fruit, affiner les tanins, élever les vins afin que l’équilibre naisse : voilà leur signature commune. »

Les Saint-Elites sont pour l’heure : château Bel-Air, château Clarisse, château de Môle, château Guibot la Fourvielle, château la Mauriane, château La Rose Perrière, château Tour Bayard, château Vieux Bonneau, Clos Albertus.

08 Mar

Portrait croisé de viticultrices à l’occasion de la journée internationale de la femme

Léa Rodrigues-Lalande est jeune mais gère déjà à 25 ans le château de Castres. Stella Puel est une femme plus mature mais elle s’est aussi retrouvée très tôt obligée de prendre les rênes du château Bardins, une propriété en Pessac-Léognan qu’elle dirige depuis 20 ans.

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A 25 ans, Léa Rodrigues-Lalande est très certainement l’une des plus jeunes gérante de domaine dans les Graves. Co-gérante du château de Castres en Gironde, elle travaille aux côté de son père José Rodrigues-Lalande et s’occupe de toute la partie internationale.

C’est un challenge, oui et non. Parfois on entend beaucoup de choses sur les femmes mais dans mon milieu il y a beaucoup de femmes qui travaillent, des oenologues femmes très brillantes, comme des oenologues hommes également, donc il n’y a pas vraiment ce côté homme-femme, on travaille tous ensemble au quotidien. » Léa Rodriges-Lalande

Stella Puel avec sa responsable oenotourisme à Bardins, Pascale Larroche © JPS

Stella Puel avec sa responsable oenotourisme à Bardins, Pascale Larroche © JPS

Stella Puel est aujourd’hui l’une des ambassadrices de Pessac-Léognan. Elle est arrivé à la tête de la propriété familiale le château de Bardins par le fait des circonstances. Ce château appartenait à son père, qui le détenait de ses grands-parents : Camille de Sigoyer né en 1870 à la Réunion était venu s’installer à Bordeaux où il épousa Marie Vincent , une femme déjà, propriétaire du château Bardins.

Stella Puel dans son salon du château Bardins © JPS

Stella Puel dans son salon du château Bardins © JPS

Le père de Stella Yves de Sigoyer a malheureusement eu un accident sur sa propriété, c’est ainsi que Stella s’est retrouvée en responsabilité : « Fin 1990, mon papa est tombé du haut d’une cuve et s’est fait un grave traumatisme crânien, il a passé un mois dans le coma…et la question s’est très vite posée de savoir ce que l’on allait faire de Bardins, comment on allait continuer. On s’est vite rendu compte que sans personne à la tête c’était très compliqué et qu’il fallait que quelqu’un s’occupe de toutes les choses à faire, du vignoble et du vin. Moi, j’étais jeune maman, j’avais 3 enfants en bas-âge, je me suis dit que je voulais que mes enfants grandissent ici. On s’est dit que vite on allait faire un 4e enfant car je voulais une grande famille et qu’après j’allais m’occuper de Bardins. »

fevrier-mars 2017 247Toutes deux ont entrepris des études dans la viticulture et l’oenologie, Léa à l’Institut Supérieur de la Vigne et du Vin de Villenave d’Ornon après un BTS de comptabilité, Stella au Lycée Viticole de Blanquefort, après des études de lettres classiques. Stella Puel est depuis 1997 à la tête de Bardins, un château qu’elle a réussi à faire évoluer et qui est devenu au fil des années une valeur sûre de Pessac-Léognan : « il fallait qu’on fasse avancer la propriété, qu’on se mette à jour et notamment qu’on prenne le train de Pessac-Léognan en route. »

José et sa fille Léa Rodrigues-Lalande devant le chateau de Castres © JPS

José et sa fille Léa Rodrigues-Lalande devant le chateau de Castres © JPS

Aujourd’hui Léa s’occupe de la comptabilité des 4 domaines familiaux Castres, Beau-Site dans les Graves, Roche-Lalande t Pont-Saint-Martin en Pessac Léognan. Une sacré responsabilité à laquelle s’ajoute celle de s’occuper de toute la partie export et de participer à des salons en France et à l’International. « Je pars souvent au Japon, en Chine, aux Etats-Unis, je fais le lien aussi avec nos instances comme le CIVB, on fait beaucoup d’événements. La semaine dernière, j’étais à Paris ».

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Ce sont 400000 bouteilles qui sont produites par les 4 domaines co-gérés par Léa Rodrigues-Lalande, 60% commercialisées à l’étranger avec notamment un joli contrat signé avec Japan Airlines début 2016 (de 38000 bouteilles du château Beau-Site en capsules à vis) et 40% en France avec des cavistes, des restaurants et 10000 clients particuliers.

Quand les gens l’ont au téléphone, sa voix ne laisse pas transparaître sa jeunesse, une fois à la propriété, les clients cherchent parfois le responsable au château de Castres, mais c’est elle. Une tête bien faite et bien pleine qui de plus s’occupe du suivi du vignoble et de la partie assemblage en accord avec son père.

Château Bardins est de plus en plus tourné vers l'oenotourisme avec des ateliers de dégustation et des balades à vélo © JPS

Château Bardins est de plus en plus tourné vers l’oenotourisme avec des ateliers de dégustation et des balades à vélo © JPS

De son côté Stella Puel est en pleine préparation d’une commande qui doit partir à la Réunion, la terre de son ancêtre, où son frère Christol s’est installé et y commercialise notamment le vin de Bardins. La production du château Bardins est aujourd’hui de 450 hectolitres de vin rouge et 14 hectolitres de vin blanc. Sur le domaine ce sont 3 femmes et un homme qui y travaillent.

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Quand à savoir s’il y a une empreinte féminine ? Stella Puel répond : »Ce qui est sûr c’est que je fais à ma manière, mais je n’ai pas l’impression de faire quelque chose de particulier. Et peut-être que c’est une chance aussi de se dire qu’en 2017 quand on est une femme on peut s’occuper d’un vignoble à Bordeaux, alors que toutes les femmes d’autres pays, d’autres régions ou d’autre univers n’ont pas forcément cette liberté-là ».

Et le mot de la fin reviendra aussi à Stella :« mon rôle de femme à la tête d’une entreprise comme celle-là, c’est de montrer que c’est possible, ça n’a rien d’extraordinaire et que ce que je fais un homme peut très bien le faire ! »

Pour en savoir plus : retrouvez ces propriétés sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Sarah Paulin et Xavier Mansion

06 Mar

Plaisance en mode deux étoiles : « depuis que Ronan Kervarrec est là, on est passé à un autre cap : avec lui c’est le produit, le produit… »

Ronan Kervarrec a décroché le 9 février 2 étoiles au guide Michelin, au bout de seulement six mois d’exercice. Ce surdoué de la gastronomie française dévoilait ce midi avec la famille Perse la nouvelle Hostellerie de Plaisance, après 3 mois de travaux. Gros plan sur sa cuisine raffinée, axée plus que jamais sur le produit et le service en salle.

Ronan Kervarrec présentant son équipe de cuisiniers, pâtissiers et en salle © JPS

Ronan Kervarrec présentant son équipe de cuisiniers, pâtissiers et de la salle © JPS

A l’Hostellerie de Plaisance, tout semble chamboulé et pourtant rien n’a changé. C’est ça la magie façon Perse.  « On voit qu’on est à Saint-Emilion (par les vieilles pierres, à l’extérieur), tout en étant dans l’air du temps (à l’intérieur) », m’explique Gérard Perse, propriétaire du célèbre château Pavie (1er cru classé A) et avec son épouse Chantal et sa fille Angélique de l’Hostellerie de Plaisance.

La nouvelle salle de restaurant

La nouvelle salle de restaurant

L’Hostellerie de Plaisance a fermé le 6 décembre avant de rouvrir le 16 février. Le nouveau 2 étoiles offre à sa clientèle une nouvelle réception, un nouveau salon-bar et une nouvelle salle à manger :

On est plus aérien, plus léger, avec ces gouttes illuminées qui tombent des nuages » Gerard Perse.

Angélique Perse-Da Costa, Ronan Kervarrec, Chantal et Gérard Perse © JPS

Angélique Da Costa, Ronan Kervarrec, Chantal et Gérard Perse © JPS

« On a sorti la moquette pour mettre un superbe parquet, on a changé toutes les chaises et les tables avec leur nappage jusqu’au sol. Et a l’entrée on a installé une petite oeuvre d’art qui fait partie des éléments de la collection Pinto. » Un nouveau décor avec aussi des serveurs, maîtres d’hôtels et sommeliers relookés par des tailleurs et costumes à la hauteur de ce 2 étoiles.

Benoît, le chef sommelier en poste depuis 14 ans à Plaisance © JPS

Benoît Gelin, l’art de la sommellerie, en poste depuis 14 ans à Plaisance © JPS

Tout avait été décidé bien avant d’obtenir cette récompense : « personne n’était au courant », précise le chef Ronan Kervarrec, en évoquant le Guide Michelin qui a décerné début février ces 2 étoiles avec l’ancienne salle mais le nouveau chef : « quand je suis arrivé la famille Perse avait déjà décidé des travaux, les plans étaient faits, l’architecte retenu, j’ai pu donné un avis sur quelques choix de couleurs, de mobilier, d’agencement. »

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Pour l’Hostellerie de Plaisance, l’histoire sonne comme un nouveau départ. Ce sont les 3e gros travaux engagés par la famille Perse et Ronan Kervarrec y écrit une partition digne d’un vituose.

Ces 2 étoiles sont une belle consécration en seulement 6-7 mois de restauration, Ronan Kervarrec chef de l’Hostellerie de Plaisance.

Dresser les assiettes devant la clientèle, un savoir-faire apprécié par le Guide © JPS

Dresser les assiettes devant la clientèle, un savoir-faire apprécié par le Guide © JPS

Est-ce que la carte a changé depuis ? « Non, on est dans la continuité, on est resté sur les mêmes bases. »

La cave de service du restaurant © JPS

La cave de service du restaurant © JPS

« Je suis plus sur le produit et plus sur le service, c’est à dire que je privilégie le service dans la salle de restaurant avec des petites tables, avec des chariots, avec du « flambage » on met vraiment en valeur le service ».

Et un petit flambage de bananes © JPS

Modeste, le chef est en fait partout : en cuisine avec sa brigade, en salle avec la suite de son orchestre. Le tout virevolte de saveurs, tout en enchantant les yeux. « C’est le chef le plus impressionnant de la Gironde, d’une grande précision et d’une simplicité. Tu sens le bonhomme solide sur ses bases », me confie José Ruiz journaliste de France Bleu Gironde qui anime tous les dimanches « Question de Goût. »

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Céléri rave de chez Luc Alberti, en mille-feuille confit au beurre, avec émincé de truffes des Pépites Noires © JPS

Dans sa manche, de l’inventivité pour révéler, sublimer les produits, et une grosse envie de créativité. En prime de ce nouveau challenge qui s’ouvre avec ses deux étoiles obtenues et que vont découvrir cette saison les touristes du monde entier, Ronan Kervarrec va diriger l’Envers du Décor. La famille Perse a en effet racheté l’établissement de François des Ligneris qui fut le premier à ouvrir un bar à vins à Saint-Emilion. Ronan Kervarrec veut revenir à cet esprit premier de « mettre le vin au centre, ça sera une cuisine de bar à vins, on ne parlera pas de gastronomie, on servira aussi du vin au verre, dans le même esprit de convivialité. »

L'équipe de l'Hostellerie de Plaisance au grand complet avec le chef Ronan Kervarrec au centre © Jean-Pierre Stahl

L’équipe de l’Hostellerie de Plaisance au grand complet avec le chef Ronan Kervarrec au centre © Jean-Pierre Stahl

Des travaux qui s’annoncent pour la fin de l’année ou en début 2018 pour l’Envers du Décor mais pas seulement. La famille Perse pense ouvrir de nouvelles chambres en bas de Saint-Emilion, avec spa dans de vieilles carrières de calcaire. Décidément que d’effervescence au pays du moine Emilion, fondateur de la Cité au VIIIe siècle. Un Breton, lui aussi…

03 Mar

10e Part des Anges : un chèque de 265 700 € remis aux Apprentis d’Auteuil

La 10ème édition de la vente aux enchères caritative « La Part des Anges » s’était tenue le 22 septembre 2016 à Cognac. Elle a permis de remettre,ce jeudi 2 mars, un chèque de 265700 € à la fondation Apprentis d’Auteuil.

Nicolas Truelle, Directeur général de la fondation Apprentis d'Auteuil Thierry Campos, Directeur du lycée Victorine Magne, Jean-Bernard de Larquier, Président du Bureau National Interprofessionnel du Cognac Catherine Le Page, Directeur du Bureau National Interprofessionnel du Cognac

Nicolas Truelle, DGde la fondation Apprentis d’Auteuil, Thierry Campos, Directeur du lycée Victorine Magne, Jean-Bernard de Larquier, Pdt du Bureau National Interprofessionnel du Cognac, Catherine Le Page, Directeur du Bureau National Interprofessionnel du Cognac © Apprentis d’Auteuil

Ce sont vingt-quatre flacons de cognacs exceptionnels qui étaient mis aux enchères par la maison Artcurial. Une vente orchestrée par le BNIC à Cognac. De superbes bouteilles offertes par les maisons de cognac, ainsi qu’ une oeuvre d’art et un dîner pour deux personnes à « La Monnaie de Paris » -le restaurant de Guy Savoy sacré « meilleure table du monde ».  Pour l’occasion, la maison Artcurial avait décidé de ne prélever aucun frais de vente aux acheteurs. Une vente qui rassemblait l’ensemble des acteurs de la filière Cognac ainsi que des collectionneurs venus du monde entier.

Ce sont 265 700 € qui ont ainsi été levés au profit des Apprentis d’Auteuil, une fondation reconnue d’utilité publique, qui éduque et forme plus de 25 000 jeunes en difficulté familiale, sociale et scolaire, tout en accompagnant les 6 000 familles dans leur rôle éducatif, au sein de 200 établissements répartis en France. Ces 265 700 € participent au financement du restaurant d’application du Lycée Hôtelier Victorine Magne à Lisieux, permettant ainsi aux apprentis de travailler dans des conditions professionnelles optimisées et proches de la réalité du monde de l’entreprise.

Depuis la création de cet événement en 2006 par l’interprofession du Cognac, la Part des Anges a soutenu une quinzaine de projets caritatifs dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, du patrimoine ou encore du social.

02 Mar

Un avant-goût de l’expo « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso » à la Cité du Vin

Premier accrochage ce mercredi de l’une des oeuvres les plus magistrales de l’Expo Bistrot qui va se tenir du 17 mars au 21 juin prochains à Bordeaux. La Cité du Vin a réceptionné l’oeuvre de Léon Lhermitte prêtée par le Musée des Beaux Arts de Reims. Au total, 100 oeuvres seront présentées au public, avec une scénographie autour de l’esprit des cafés, cabarets et bistrots.

Le déballage de l'oeuvre de Léon Lhermitte, une huil sur toile de 1885 © Jean-Pierre Stahl

Le déballage de l’oeuvre de Léon Lhermitte, une huil sur toile de 1885 © Jean-Pierre Stahl

14h, ce mercredi 1er mars. Tout le monde retient son souffle au 2e étage de la Cité du Vin. L’oeuvre de Léon Lhermitte, une gigantesque huile sur toile de 1885 s’apprête à être déballée.  Pour son transport depuis le Musée des Beaux Arts de Reims, tout a été calibré au millimètre près pour que l’oeuvre ne bouge pas durant le transport. Pour se faire, un caisson en bois avec de la mousse a l’intérieur, a été spécialement réalisé.

Bistrot De Baudelaire a Picasso. Cite du vin.BordeauxMarion Eybert, responsable des expositions temporaires à la Cité du Vin, suit le bon déroulement des opérations de déballage, accompagnée de Xavier Trédaniel, adjoint à la régie des oeuvres du Musée des Beaux Arts de Reims. Un constat d’état va d’ailleurs être dressé, dès la pose du tableau, à l’emplacement réservé salle des colonnes, cet espace de 700 m2 dédié aux expositions temporaires qui a accueilli la première exposition photographique sur le chantier réalisée par Isabelle Rozenbaum, ainsi que le magazine « la Cité du Vin au  confluent des civilisations » par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Xavier Granger de France 3 Aquitaine.

Ce tableau intitulé « le vin » dépeint une iconographie plutôt positive de ce nectar populaire, considéré à l’époque comme un aliment, opposé au champagne des oisifs.

« On parle du vin nourricier, du vin des paysans et du vin des travailleurs », commente Marion Eybert. « Léon Lhermitte est assez reconnu pour travailler ces thématiques-là. C’est une des oeuvres assez monumentales et naturalistes, une oeuvre centrale de cette section ».

Xavier Trédaniel du Musée des Beaux-Arts de Reims, Maion Eybert et Philippe Massol de la Cité du Vin, admirant l'oeuvre juste avant d'être accrochée © JPS

Xavier Trédaniel du Musée des Beaux-Arts de Reims, Maion Eybert et Philippe Massol de la Cité du Vin, admirant l’oeuvre juste avant d’être accrochée © JPS

Un tableau qui fait la fierté du Musée des Beaux Arts de Reims. Une oeuvre qui va accompagner les autres de Baudelaire, Camoin, Dix, Doisneau, Forain, Picasso ou encore Rothko, Toulouse-Lautrec et Vuillard… Au total plus de 100 œuvres mêlant peinture, photographie, cinéma et littérature, qui vont mettre en lumière le rôle essentiel des cafés et bistrots, lieux de convivialité, depuis la fin du 18ème siècle jusqu’à nos jours.

Cette exposition est à voir à la Cité du Vin à partir du 17 mars. Une émission spéciale de 7′ sur France 3 Aquitaine lui sera consacrée, le vendredi 17 mars à 19h15.

Les tarifs :

  • 8,00€ : billet de l’exposition seule
  • 24,00€ : billet comprenant la visite de l’exposition temporaire ainsi que la visite de La Cité du Vin (dessinée par X-TU Architects et CassonMann pour la scénographie)

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Nicolas Pressigout, Olivier Pallas et Xavier Mansion

01 Mar

Les médailles du salon de l’agriculture valent de l’or pour les propriétés viticoles

Ces médailles d’or, d’argent ou de bronze au concours de Paris sont très prisées des vignerons, car celles-ci sont souvent synonymes de gros marchés auprès de la grande distribution, des restaurants et même auprès des particuliers qui cherchent à se raccrocher à une distinction pour choisir leurs vins. Exemple au château Lauduc à Tresses en Gironde.

Hervé Grandeau, 2 médailles d'or en 2017 © Pascal Lécuyer

Hervé Grandeau, 2 médailles d’or en 2017 © Pascal Lécuyer

Les médailles sont tombées au Concours Agricole de Paris, elles récompenses les meilleurs vins des appellations dans toutes les couleurs, blanc, rouge, rosé…

Les frères Grandeau à Tresses se réjouissent d’avoir pu obtenir la médaille d’or pour leur château Lauduc blanc.

Cette année, c’est un grand plaisir d’avoir obtenu cette médaille d’or. Outre le fait que cela va motiver nos équipes, cela va rassurer également nos clients sur la qualité de nos vins », Hervé Grandeau du château Lauduc.

Et d’ajouter : « Pour une partie qui va être vendue en grande distribution, là l’impact de la médaille sera beaucoup plus important. Quand on est devant son rayon en grande distribution, parfois on n’a que ce genre de repère pour aider à la décision d’achat ».

C’est un coup double, car le clairet du château Lauduc s’est aussi vu décerner une  médaille d’or : « je pense qu’il correspond aussi au goût du consommateur », renchérit Christian Sourdes oenologue, « puisque c’est un clairet très fruité, peu acide, car le consommateur lambda n’aime pas trop l’agressivité… Il préfère de la rondeur, de la souplesse, qui plus est avec un fruit au nez et en bouche bien présent. »

Château Lauduc avait déjà obtenu des récompenses pour ses rouges, celles-ci, décrochées dimanche dernier, viennent conforter cette image d’un vin de terroir, bien fait, et donne du baume au coeur à toute l’équipe.

Retrouvez toutes les médailles d’or, d’argent ou de bronze du 126ème CGA en cliquant ici

25 Fév

Ils l’ont fait, ils ont osé, les Vignerons de Buzet sont pionniers dans le vin végétalien

On connaissait la Mégane voici le Végan. Rien à voir, sauf que c’est une affaire qui roule et risque d’être bancable pour les Vignerons de Buzet, qui ont toujours un train d’avance. Ils risquent de toucher les vrais de vrais, végétariens et vegétaliens. Une histoire qui colle, non ?

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Les Vignerons de Buzet s’orientent vers l’élaboration de vins végétaliens, grâce à l’utilisation de « colles » d’origine végétale.

Le Domaine de Michelet des Vignerons de Buzet, vin biologique et sans sulfites ajoutés, appose le logo végan. La certification « végan » de ce vin garantit qu’aucun ingrédient d’origine animale n’entre dans son processus d’élaboration.

depuis la récolte 2016, tous les vins des Vignerons de Buzet correspondent aux principes de consommation des végétaliens.

Depuis la récolte 2016, nous avons substitué l’ensemble des colles classiquement utilisées par des colles 100% d’origine végétale »   Stéphane Chauvet, oenologue des Vignerons de Buzet.

Et d’ajouter : « Nous les utilisons uniquement lorsqu’elles sont nécessaires. En effet nous cherchons à réduire les intrants à toutes les étapes de l’élaboration de nos vins. »

 

Domaine de Michelet rouge vegan sans sulfites bio

Les Vignerons de Buzet ont commencé à utiliser des colles d’origine végétale depuis 2012 sur une partie de la production. Ce qui leur a permis de constater que cette substitution n’altérait en rien les qualités gustatives du vin.

Pour David Bidegaray, responsable marketing. « Le végétalisme est une pratique alimentaire très présente en Amérique du Nord et Europe du Nord, et en croissance en France. Ces consommateurs nous ont amenés à nous interroger et à proposer un vin correspondant à leur style d’alimentation » .


Les Vignerons de Buzet, précurseurs sur les questions sociétales liées au vin, de la vigne au verre, poursuivent donc là dans une logique à l’écoute des amateurs de vin et des évolutions sociétales.

La démarche a été initiée sur le millésime 2014 duDomaine de Michelet : un vin rouge labellisé végan et agriculture biologique et est sans sulfites ajoutés.

Avec Vignerons de Buzet.

Relire l’article focus sur les Vignerons de Buzet : « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »l

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Eric Delwarde, réalisé en mars 2015 sur les vignerons de Buzet, montage Boris Chague :

24 Fév

A J-1 du Salon de l’Agriculture, bienvenue « chez les Landais »

En cette période de difficultés des éleveurs landais, une petite pensée à ces passionnés du terroir. « Chez les Landais » vous attend au Salon de l’Agriculture du 25 février au 5 mars dans le Hall des Régions de France.

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« Chez les Landais » réunit 4 producteurs dans les domaines des légumes, du canard, porc et des vins du Sud-Ouest et de l’Armagnac. Leur ambition est de faire découvrir leurs produits et leur région du sud-ouest avec la convivialité légendaire landaise. L’amour de la terre et du produit ainsi que l’envie d’innover guide leur un savoir-faire ancestral. Un stand à découvrir : Hall 3 stand J-148 (Hall des Régions de France).

Programme des animations et des chefs invités, assiettes gourmandes, vins & cocktails  –
Durant tout le salon, les produits de chaque producteur seront mis en valeur par plusieurs chefs emblématiques landais ou amoureux des Landes.

Tous les jours (11h-16h) : Le resto des Landais par FLORENT CARLE « Chez Flo »  (4 assiettes gourmandes à déguster)

Tous les jours (16h30-17h30) : 1 jour/1 chef Démonstrations culinaires par :
THIERRY BRETON – La Pointe du Grouin (Paris 10e)
THIERRY FAUCHER – Le Barbezingue (Châtillon) et L’os à Moelle (Paris 15e)
FABRICE MURY – La Poudrière (Issy-les Moulineaux)
JULIEN DUBOUE – A Noste (Paris 2e)
MASSIMILIANO MONACO – Le JaJa (Paris 3e)
ÉTIENNE GUERRAUD – Le Café du Commerce (Paris 15e)
LOUIS DE DOMPSURE – Les Voiles (Les Mureaux)

Mercredi 1er mars (17h-19h) : cocktails à l’Armagnac
THOMAS GIRARD – barman du Gravity Bar (Paris 10e)

Programme stand Chez les Landais

Les 4 producteurs landais :

FERMES LARRERE, légumes en agriculture biologique www.fermes-larrere.fr

GILLES PECASTAING, créateur d’une race à viande d’exception : le Prince Noir de Biscay www.ferme-la-bruyere.com

FERME DE BROUGNON, la tradition du canard landais depuis 5 générations www.fermedebrougnon.com

DOMAINE DE LABALLE, la flamme de l’Armagnac depuis 8 générations www.laballe.fr

Venez rencontrer les Landais du 25 février au 5 mars Hall 3 stand J-148 (Hall des Régions de France) !

23 Fév

14 Indiens diplômés grâce à l’IPC Vins de Bordeaux

Cet après-midi, les 14 Indiens qui suivaient le programme de l’IPC Vins conjointement avec leur école Lotus Business School, vont se voir remettre leurs diplômes à 17h. Un joli passeport pour travailler dans le monde du vin, du commerce et du marketing.

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l'IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l’IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Spécialiser les étudiants indiens dans le commerce des vins et spiritueux, tel était l’objectif du Wine & Spirit Business Management Certificate, le premier programme conduit par l’Institut de Promotion Commerciale (IPC) de Bordeaux en collaboration avec la Lotus Business School.

Les étudiants vont recevoir cet après-midi leur sésame pour le monde du travail des mains de Pierre GOGUET, Président de la CCI Bordeaux Gironde et de CCI France, et de Philippe CASTEJA, Président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855.

Ces14 Indiens de l’Université de Pune (état du Maharashtra) étaient en formation pour 3 mois à l’IPC Vins pour se spécialiser dans le commerce des vins. Une première promotion qui pourrait ouvrir bien des perspectives en Inde où la consommation de vins n’est pour l’heure que « balbutiante ».

C’est la 1ère promotion diplômée qu’avait rencontré Côté Châteaux et que vous pouvez retrouver dans ce reportage : 14 Indiens en formation à l’IPC Vins de Bordeaux : des pionniers pour explorer un marché en devenir

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Dominique Mazères et Olivier Pallas: