05 Oct

« Bordeaux Alliance de ses vins avec la Cuisine Japonaise », le nouvel ouvrage cuisiné par Laurent Moujon & Takénori Shindo

C’est une recette qui marche, aussi après avoir co-écrit un précédent livre sur le mariage de la cuisine chinoise avec les vins de Bordeaux, Laurent Moujon réitère l’exploit avec cette fois la cuisine japonaise, avec Takénori Shindo. Bordeaux va rayonner une fois de plus au Pays du Soleil Levant.

Laurent Moujon et Takénori Shindo, lors de la présentation de leur ouvrage à la Maison du Japon de Bordeaux fin septembre

Laurent Moujon a de quoi se réjouir, son nouvel ouvrage original est non seulement fini mais disponible pour un public de gourmets, d’amateurs des vins de Bordeaux et de la gastronomie japonaise:  « je suis fier et heureux de vous présenter ce livre de recettes entre la cuisine japonaise & française avec les vins de Bordeaux.  C’est le 1er livre sur les accords mets/vins entre la cuisine japonaise & les vins de Bordeaux (pour lequel Laurent Monjon en est le rédacteur mais aussi l’éditeur).

Partant du constat que les vins de Bordeaux voyageaient à travers le Japon tout entier mais qu’il manquait des accords entre la cuisine japonaise et les vins de Bordeaux, il s’est rapproché de Takénori Shindo, consultant et cuisinier. Ce dernier « a choisi soigneusement des mets japonais pour répondre aux notes complexes des vins de Bordeaux que j’avais sélectionnés, dégustés et notés avec notre équipe de sommeliers japonais & français : plus de 150 vins »

Le marché japonais est très important  avec 127 millions d’habitants, soit deux fois la population de la France. Il connait une croissance constante de la consommation de vins et la France demeure le leader incontesté de ce marché malgré une légère érosion avec dans l’ordre les vins de Bordeaux, puis la Bourgogne et le Beaujolais.

LE JAPON 6e DESTINATION DES VINS DE BORDEAUX

Le Japon est ainsi la 6e destination en volume et en valeur pour les vins de Bordeaux. 159 000HL exportés (soit l’équivalent de 21 millions de bouteilles) pour un chiffre d’affaires de 113 millions d’euros.                                                            

LE JAPON TERRE DE GRANDE GASTRONOMIE

Au Japon, la clientèle est exigeante, curieuse et amatrice de gastronomie. A tel point qu’en quelques années, le Japon est devenu un paradis gastronomique : Tokyo compte plus de restaurants étoilés au guide Michelin que Paris, Londres ou encore New-York ! Aussi les vins et spiritueux y ont toute leur place à la table.

 160e ANNIVERSAIRE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ET CULTURELLES ENTRE FRANCE ET JAPON

Ce livre est aussi un clin d’œil à l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Ancrée dans la tradition des relations culturelles franco-japonaises héritées du XIXe siècle, cette initiative souligne le partenariat d’exception qui unit la France et le Japon.

Un ouvrage qui fait la part belle avec ces accords mets japonais et vins de Bordeaux, mais qui retrace aussi l’histoire des propriétés et des châteaux à travers leur attrait architectural, patrimonial et familial. Une invitation à venir en France, à Bordeaux classée au patrimoine mondial de l’Unesco et découvrir ses châteaux en plus de la qualité de ses vins de Bordeaux.

Bordeaux Alliance de ses Vins et de la Cuisine Japonaise par Laurent Moujon & Takénori Shindo ; 262 pages, 150 vins dégustés & sélectionnés, 30 recettes japonaises choisies par Mr SHINDO, 11 recettes françaises par de grands chefs au Japon, 18 €/2400 yens. Diffusion au Japon principalement et en France en exclusivité à la Maison du Japon à Bordeaux (www.maison-japon.com)

01 Oct

Vendanges de l’UBB : ça envoie du lourd en Côtes de Bourg !

C’était ce matin le traditionnel décrassage d’après-match pour les joueurs victorieux de La Rochelle. Mais pas n’importe lequel, un peu physique, eh oui les beaux gosses et molosses ont dû encore se baisser pour ramasser non pas le ballon ovale mais la baie bien ronde.

« Je m’appelle Adrien Pélissié, je suis talonneur à l’UBB, c’est ma 2e saison ». « Cyril Cazaux, je joue 2e ligne » ou encore « Lucas Méret, ouvreur à l’UBB Rugby », ils sont venus, ils sont tous là comme aurait pu chanter le Grand Charles Aznavour qui vient de nous quitter, mais à l’heure du reportage, les joueurs n’avaient pas appris la nouvelle, sinon pour sûr ils auraient entonné l’un  de ses tubes.

Ah, là il y a de sacrés molosses, des colosses, c’est très impressionnant de les voir avec nous, on mesure vraiment les athlètes qu’ils sont », Cyril Jourdan du château Eyquem.

UBB et Côtes de Bourg ensemble pour gagner… le match face au merlot… © JPS

Comme de l’accoutumée, ils sont venus, fidèles au poste, donner de leur temps, donner de leur image aux Côtes de Bourg, cette appellation partenaire qui les suit et les finance depuis 7 ans maintenant.

Ce château, comme d’autres en Côtes de Bourg, a été victime de la grêle du 26 mai dernier, sévèrement touché il ne va récolter que 10-20 % de ce qu’il devrait récolter, m’explique Xavier Carreau co-propriétaire. Un château de 33 hectares qui a une sacrée histoire qui remonte au XVIIe siècle, il a appartenu à un petit neveu de Michel Montaigne.

Même s’ils n’ont pas le temps de faire totalement le tour de la propriété et de son histoire, les rugbymen de l’UBB ne ménagent pas leur peine : « bon, moi ça va je suis jeune, donc ça va aller mais pour les anciens, ils vont avoir mal au dos avant la fin de la journée », me confie Lucas Méret, l’ouvreur de rang pour l’occasion.

Les coupeurs ne sont pas tous égaux, les grands sont un peu désavantagés : « j’ai un camarade en face de moi qui fait un boulot exceptionnel, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie, pour ma part tout ce qui est en dessous de 59 cm au niveau du sol, j’ai du mal à voir » selon Cyril Cazaux.

La trentaine de joueurs revenus victorieux de leur match à domicile face à La Rochelle (34 à 22), avec une superbe première mi-temps, profite de ce moment de décrassage pour partager aussi un bon moment de rigolade, la pression du match retombée, ils ont ici ou là pressé quelques grappes. « Ca se passe très très bien les mecs bossent bien », commentent-ils non sans humour.

« Ils sont beaucoup plus sérieux que d’habitude, je suis très surpris, ils sont presque studieux », commente le président de l’appellation qui s’empresse d’ajouter « ils ne travaillent pas tous, ils sont un peu dissipés mais le raisin est dans le panier et je n’en n’ai pas vu beaucoup voler, c’est plutôt une bonne vendange. »

Même si quelques rangs ont été coupés, la photo de famille UBB-Côtes de Bourg sonnait l’union sacrée de sportifs et de vignerons imaginatifs.

Après le verre de l’amitié, une intronisation par L’Union de Guyenne en Côtes de Bourg attendait 4 ambassadeurs et responsables de l’UBB au nouveau bar à vins des Côtes de Bourg: Jefferson Poirot, le capitaine(depuis 7 ans à l’UBB), James Brock et Mahamadou Diaby, sans oublier le manager général

Rory Teague qui me confiait « on est très content d’être venus ici, c’est un plaisir et un honneur, après notre nouvelle et belle victoire des joueurs sur nos voisins charentais de La Rochelle. C’était un type de récupération un peu différent par rapport à d’habitude, mais ça fait du bien quand même. »

© Photos et article de Jean-Pierre Stahl

30 Sep

10e édition du Marché des Producteurs : « on a voulu recréer l’ambiance d’un marché municipal au Saint-James »

En 10 éditions, le Marché des Producteurs est devenu « the place to be » à Bordeaux ou plutôt Bouliac. C’est La sortie du dimanche pour les amateurs girondins de bons produits, le rendez-vous convivial à chaque début de saison, qui mixte ambiance de marché et ambiance déjantée.

 

Eric Ospital, charcutier salaisonnier et Nicolas Magie, chef du Saint-James © Jean-Pierre Stahl

Côté châteaux a suivi l’initiative dès le début et ne s’est pas trompé, comme d’ailleurs ses initiateurs car il faut bien rendre à César…ce qui appartient à Nicolas.

Nicolas le Magie…cien d’Oz, n’en finit pas de nous épater. Avec Marie et Anthony Torkington (l’ancien directeur du St James, parti diriger la structure des Relais et châteaux), ils s’étaient dit qu’il fallait  mettre à l’honneur les petits producteurs avec lesquels le restaurant étoilé le Saint-James à Bouliac travaille au quotidien.

On veut mettre en avant les petits producteurs, car sans eux on n’est rien. L’idée était de faire un marché de producteurs et de recréer vraiment l’ambiance d’un marché municipal », Nicolas Magie, chef du Saint-James.

Marc et Cédric des Petits Capus © JPS

Ce marché a vu le jour il y a 2 ans et demi, avec juste un peu de communication sur les réseaux sociaux et le bouche à oreilles, et on a eu 800 personnes sur le premier marché ! On avait dit à nos producteurs avec qui on travaille, vous venez expliquez comment vous produisez, vous apporter quelques produits mais à 10h30, ils n’avaient plus rien à vendre…

D’emblée le succès a été au rendez-vous, ce qui en fait aujourd’hui l’un des événements incontournables de la place de Bordeaux. Imaginez plutôt plus de 1200 personnes en une matinée, avec un pic de fréquentation de 11h à 12h.

Ce qui est bien pensé, c’est la diversité des producteurs présents, depuis le maraîcher jusqu’à l’ostréiculteur, en passant par le charcutier-salaisonnier et le fromager.

Jean-Clément et Julia Linder avec (à droite) Jacques Burliga, vigneron du château Paulin © JPS

Jacques Burliga, vigneron du château Paulin, un Bordeaux Supérieur, 50 hectares de vignes à Beychac-et-Caillau est là depuis le début : « c’est la 10e fois que je participe, mais il y a un monde fou aujourd’hui ». Il produit dans toutes les couleurs et même en crémant. Des petits Bordeaux sympas entre ses 2 marques château Paulin et château La Lande de Taleyran. Son stand est, comme d’autres, pris d’assaut; Josette son épouse me confie « c’est sympa, convivial, le lieu est tellement magique avec cette vue sur Bordeaux, on est très content de revenir à chaque fois et là vous voyez c’est l’heure de l’apéro… » C’est qu’elle ne ménage pas ses efforts en s’obligeant à servir dans de vrais verres, qu’elle lave et essuie tout au long de la matinée car comme elle dit « le vin mérite d’être servi dans un verre. » Quant à leur production : 400000 bouteilles, « et comme on ne peut pas tout boire, on est obligé d’en vendre », complète Jacques un brin taquin.

L e chef Nicolas avec Benat, producteur de fromages du pays basque à l’honneur © JPS

Julia et Jean-Clément Linder découvrent eux ce marché atypique : « c’est la 1ère fois qu’on vient, c’est un ami Jeremy qui nous en a parlé car sa compagne travaille au Saint-James. » Il faut dire qu’on y fait de belles rencontres, comme Cédric Béchade chef à l’Auberge Basque qui s’est associé à l’initiative de Nicolas Magie en faisant partager ses belles adresses de producteurs, ou encore Jean-Clément jeune chef-cuisinier pour Dulou traiteur à Bordeaux. Venu de Strasbourg, ce-dernier vient de s’implanter dans la région: « je découvre ici le milieu du vin, même si je le connais bien en Alsace où on a de très grands vins blancs, d’ailleurs les vendanges ont commencé fin août et c’est un millésime le 2018 qu’il va falloir acheter… » Comme tout bon Alsacien (je parle en connaissance de cause), il a la fibre entreprenariale et a quelques idées pour l’avenir comme « ouvrir une boutique, un endroit de très vivant et pourquoi pas que cela devienne une institution, il faut trouver le concept… »

Cyrille Biraben, un petit foie gras ? © JPS

Et alors que c’est la queue pour s’arracher une boîte de Muxus chez Paries, célèbre pâtissier de Saint-Jean-de-Luz, on peut ici picorer un bon petit foie gras mi-cuit chez Biraben, un producteur de Beuste à côté de Nay près de Pau. « Cela fait presque 3 ans qu’on vient, on n’était pas là à la 1ère mais après on s’est bougé pour venir », me confie (de foie gras) Cyrille Biraben. « On travaille uniquement avec des producteurs de canards de 13 semaines, gavés uniquement au maïs grain entier ». Il propose aussi sa terrine d’Odixar : « foie gras, confit, piquillos marinés à l’huile d’olive, aïl et vinaigre balsamique »; « on l’a goûté avec des copains lors d’une chasse à la palombière et ils m’ont dit tu devrais la commercialiser, du coup on l’a appelé Odixar du lieu-dit où on se trouvait à la chasse… »

Christophe et Isabelle Meynard des Pépites Noires © JPS

Il y a aussi Christophe Meynard, producteur de truffes de Gironde dont l’entreprise « les Pépites Noires » marche bien « on travaille avec pas mal de chefs maintenant, j’exporte jusqu’à Arcachon et au Pays-Basque… » Mais pour l’heure ses truffières n’ont pas encore donné, « on manque d’eau, si on n’arrose pas on n’aura pas de truffes », il propose ce matin des truffes de Bourgogne de Nuits Saint-Georges (qui se ramassent à l’état sauvage), mais aussi de la Truffe blanche d’Alba super parfumée et qui  s’arrache à prix d’or, de l’huile de truffe et quelques Girolles et Chantelles des Vosges.

Il ne manque que Nicolas Magie en tenue (à lui de choisir laquelle) avec les Santa Machette © JPS

Le marché des producteurs a aussi évolué, avec à l’entrée ses chataîgnes grillées et son bourru du jardin en guise de bienvenue, mais aussi les tapas depuis la 4e édition et son brasero histoire de poursuivre et se restaurer quelque peu.

Santa Machette, ça envoie du bois ! © JPS

Et puis il y a en prime l’ambiance « allumez le feu », une ambiance de folie aux environs de midi, apportée par le groupe Santa Machette : une banda déjantée avec musicos et chanteuse aux masques de catcheurs, hallucinant et tellement délirant, bref décalé, drôle et bon. De la magie, je vous dis.

28 Sep

Découvrez le palmarès des Pépites 2018 du Grand Cercle des Vins de Bordeaux

La Soirée des Pépites s’est tenue hier au Palais de la Bourse à Bordeaux en présence de tous les propriétaires des crus dégustés. Le palmarès des super pépites rive droite, rive gauche en rouge comme en blanc a été dévoilé. Une soirée animée par la blogueuse culinaire « Papilles & Pupilles » Anne Lataillade et le chef du Prince Noir Vivien Durand.

Les pépites 2018 : Anne Lataillade, Vivien Durand (les parrains), Alain Raynaud (le président), Bernard Burtschy, Stéphanie Barousse (Château de La Dauphine), Xavier Buffo (Château de La Rivière), Jean-Pierre Meslier (Château Raymond-Lafon), Philippe Genevey et Jacqueline Sioen (Château La Marzelle), Patrick Lamothe (Château Haut-Bergeron), Thierry Delon (Château Le Moulin), Arnaud de Butler (Château Crabitey), Denise Van Der Meer (Château Bellefont-Belcier), Amandine Bidault (Château Sansonnet) © Grand Cercle des Vins de Bordeaux

300 professionnels du Vin de Bordeaux (négociants, courtiers, acheteurs, cavistes, restaurateurs…) étaient invités à déguster et commenter le millésime 2014, avant d’assister à l’annonce du palmarès des super Pépites 2018 dévoilé par Alain Raynaud, Président du Grand Cercle et Bernard Burtschy.

Et pourtant ce 2014 n’était pas un millésime remarquable à la base, comme ce 2018, car « chahuté à sa naissance par un été très maussade qui faisait craindre le pire jusqu’au 20 août, date à laquelle le soleil s’installe enfin durablement et sauve la récolte ».

« Avec un peu de bouteille, le millésime s’affirme et nous surprend ! Si les merlots donnent des vins “plaisir” à boire rapidement sur les terroirs légers, globalement, les crus du Grand Cercle des Vins de Bordeaux sont en pleine forme et se situent dans le haut niveau des années intermédiaires. Les meilleurs Crus Classés de Saint-Émilion, les Pomerols, Graves et Médocs nous réservent de très belles surprises. Les vins de la partie nord du Médoc sont carrément remarquables et dépassent les encensés 2015 » selon Bernard Burtschy

 

LES SUPER PÉPITES RIVE DROITE
Saint-Émilion
1. Ch. Sansonnet / Saint-Émilion Cru Classé
2. Ch. Bellefont-Belcier / Saint-Émilion Cru Classé
3. Ch. La Marzelle / Saint-Émilion Cru Classé
Pomerol / Lalande de Pomerol / Satellites de
Saint-Émilion
1. Vieux Château Palon / Montagne Saint-Émilion
2. Ch. Feytit-Clinet / Pomerol
3. Ch. Le Moulin / Pomerol
Bordeaux / Côtes de Bordeaux / Fronsac
1. Ch. de La Rivière / Fronsac
2. Ch. de La Dauphine / Fronsac
3. Ch. La Vieille Cure / Fronsac
LES SUPER PÉPITES RIVE GAUCHE
1. Ch. Haut-Condissas / Médoc
2. Ch. du Glana / Saint-Julien
3. Ch. Crabitey/ Graves
LES SUPER PÉPITES VINS BLANCS
1. Ch. Haut-Bergeron / Sauternes
2. Le Blanc de Château Rollan de By / Bordeaux blanc
3. Ch. Raymond-Lafon / Sauternes

27 Sep

Et voici la Sélection des 270 Crus Bourgeois du Médoc

Les Crus Bourgeois du Médoc viennent de lancer leur 9ème Sélection Officielle avec le fameux millésime 2016. 270 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection.

Depuis 2008, les Crus Bourgeois du Médoc se sont engagés dans une démarche de qualité. Ce sont chaque année environ 250 à 280 crus qui sont sélectionnés. Les vins sont ainsi sélectionnés à l’aveugle par un jury d’experts, cette démarche des Crus Bourgeois du Médoc est encadrée par les pouvoirs publics.

Depuis 2008, 261 millions de bouteilles ont été mis en marché sur les 9 millésimes.

  • Cette année 270 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection Officielle établie pour le millésime 2016 et représentent :
  • 33 millions de bouteilles qui seront commercialisées dans les prochains mois
  • Environ 31 % de la surface viticole du Médoc sur les très prestigieuses AOC : Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis, Margaux, Pauillac et Saint-Estèphe
  • Environ 32 % de la production médocaine

Retrouvez les Crus Bourgeois du Médoc sur le site www.cru-bourgeois.com et sur Bourgeois et Fier de l’être

26 Sep

Foire aux vins : portrait de Xavier Leclerc en charge du sourcing retail pour Auchan

Quand vous franchissez la porte d’un hyper ou supermarché pour les FAV, vous n’y pensez pas mais il y a bien des hommes qui en amont ont fait un long travail d’approvisionnement et de recherche de propriétés. Xavier Leclerc m’a livré quelques clés pour mieux comprendre le « sourcing » de la GD. Nous l’avons accompagné dans le vignoble de Bordeaux en Côtes de Bourg, à Saint-Emilion et Montagne où il a déniché des pépites.

Pascal Méli et Xavier Leclerc au château Bujan en Côtes de Bourg … JPS

Toute l’année, il sillonne les vignobles… Xavier Leclerc a été durant 20 ans le caviste d’Auchan Roncq dans le Nord à la frontière belge. Aujord’hui il est responsable du sourcing retail pour cette enseigne.

Ce matin-là, il nous a fixé rendez-vous dans les Côtes de Bourg, chez Pascal Méli. C’est en fait le premier vigneron avec qui il a travaillé, un viticulteur à la tête du château Bujan, 17 hectares en Côtes de Bourg.

Je suis ici avant les vendanges pour suivre la propriété, car pour nous c’est hyper important, et rassurer aussi le propriétaire, le producteur, le vigneron, sur le fait qu’on travaille toujours ensemble et bien ensemble », Xavier Leclerc.

Au début, cela n’a pas été simple pour ce vigneron d’être référencé car à l’époque les supermarchés voulaient surtout des vins de negoce, de marque ou des grands châteaux. Pascal Méli a fait du forcing et à force de rappeler il y a plus de 20 ans, il a pu faire rentrer son vin dans les rayons et être référencé Auchan, aujourd’hui il vend 30% de sa production à cette enseigne.

C’est vrai qu’on présente toujours la grande distribution comme une espèce de monstre froid qui écrase les petits producteurs, franchement moi je n’ai jamais eu à me plaindre de la grande distribution » explique Pascal Méli propriétaire du château Bujan. « Pour vous donner un exemple concret, moi mon prix que je pratique avec la grande distribution, c’est le prix que je pratique avec mes  importateurs en Chine, au Québec, aux USA…on est sur une vraie relation constructive pour satisfaire le client de la grande distribution. Au moment des FAV, cette enseigne a coutume de faire une gratuité, d’offrir une bouteille par carton… en pratique, c’est l’enseigne qui la donne, c’est pas moi. Il n’est arrivé qu’une fois, l’an dernier pour les 50 ans du magasin de Roncq que j’ai dit moi je vais faire quelque chose aussi. »

Dans les chais du château Bujan © JPS

Pour découvrir de petites pépites, Xavier Leclerc s’entoure de partenaires présents sur Bordeaux, comme Jeffrey Davis cet américain négociant en vin.

Au château Badette en Saint-Emilion © JPS

Tous les deux, on recherche des vins qui reflètent bien le terroir, donc forcément ce ne sont pas des vins qui sont partout pareils, sinon le terroir s’estomperait et il n’y aurait aucun intérêt.« , Jeffrey Davis négociant en vin.

« Quand une propriété change de mains, quand il y a des investissements qui sont faits, ou encore qu’il y a de nouvelles façons culturales qui sont mises en place, on nous appelle et on nous dit que cela serait sympa de voir cette propriété et d’y déguster les vins », continue Xavier Leclerc

Ainsi à Saint-Emilion, il est venu goûter les vins du château Badette à Saint-Emilion qui depuis 2015 a été revendu à un investisseur belge, un château mis en avant par Xavier Leclerc sur le millésime 2015, à l’occasion des foires aux vins.

A Montagne à Clos de Boüard © JPS

Autre trouvaille les vins de Coralie de Boüard qui manage un vignoble de 30 hectares en appellation Montagne Saint-Emilion et réalise des vins gourmands avec Clos de Boüard et la Dame de Boüard. « J’essaie de faire un vin qui me ressemble, accessible, qui donne du plaisir, parce que pour moi le vin c’est synonyme de partage. »

« Ce que je fais est hyper passionnant, c’est de la transmission, et ce que je veux c’est quand le consommateur final de cette bouteille va déguster le vin, c’est qu’il dise, bon sang c’est bon et qu’il puisse raconter l’histoire de la propriété, de la personne avec laquelle moi j’ai eu la chance de pouvoir discuter. »

Coralie de Bouärd et Xavier Leclerc, le sourcing avant même la récolte © JPS

Au retour de ses voyages dans les vignobles, ce sont alors des échanges avec ses équipes d’acheteurs, la foire aux vins d’automne représente 55 millions d’euros dans cette grande marque de la distribution.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Marc Lasbarrères et Sarah Colpaert, suivi de la chronique de Fédéric Lot :

25 Sep

«L’Instant Pessac-Léognan» a récolté 8600 € au profit de l’Association Vaincre La Mucoviscidose

C’était jeudi 13 septembre le dîner de gala caritatif organisé par l’Appellation Pessac-Léognan. Une soirée au profit de l’association Vaincre La Mucoviscidose qui a récolté 8600 €.

Pour cette troisième édition du dîner de Gala Caritatif «L’Instant Pessac-Léognan», les propriétaires de l’appellation Pessac-Léognan et membres bienfaiteurs étaient sur le pont pour un dîner organisé le 13 septembre denier dans les jardins et salons du Palais Rohan, place Pey Berland à Bordeaux.

Cette année, c’est l’Association Vaincre La Mucoviscidose qui a touché les profits de cette soirée. 8600€ ont été récoltés auprès des généreux donateurs et propriétaires. C’est le Président de l’appellation Monsieur Philibert Perrin qui a remis le chèque aux représentants de l’Association présents (Joël Martin, délégué Aquitaine Nord de l’association & Christelle Pere-Vedrenne,déléguée adjointe Aquitaine nord de l’association), avec pour parrains Maxime Sorel, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre, et Guy Accoceberry, International de Rugby.

C’est le chef Stéphane Carrade, chef étoilé du Skiff Club à Pyla-sur-Mer qui a réalisé ce dîner en collaboration avec la Maison Humblot, avec bien sûr les vins servis et offerts par les châteaux de Pessac-Léognan.

20 Sep

Après l’hôtel-restaurant au château Lafaurie-Peyraguey, Silvio Denz lance Lalique en plein coeur de Bordeaux

C’était mardi la grande soirée de lancement de la nouvelle enseigne Lalique, une boutique de cristal mariée au vins de Lafaurie-Peyraguey, cours de l’Intendant à Bordeaux. Une mise en avant du savoir-faire de la célèbre cristallerie française associée désormais au monde du vin à travers les châteaux de Silvio Denz à Saint-Emilion et Sauternes. Toute la place de Bordeaux était présente pour saluer la beauté du lieu.

Silvio Denz, le PDG de Lalique et  co-propriétaire de Lafaurie-Peyraguey, Cerise Guisey directrice communication de Lalique, et David Bolzan, directeur général des Vignobles Silvio Denz © Jean-Pierre Stahl

A Bordeaux rien n’est trop beau. Cela pourrait être la devise de ce nouvel endroit magique situé dans le triangle d’or.Pour Silvio Denz, cette nouvelle implantation au 19 cours de l’Intendant et passage Sarget n’est que le prolongement de sa politique de promotion du savoir-faire à la française et de son hospitalité :

C’est vraiment le message : la fusion entre le cristal le vin et le savoir-faire Lalique » Silvio Denz PDG de Lalique.

Pour cette inauguration, plus de 200 personnes étaient présentes du monde du vin, des acteurs économiques et politiques de Bordeaux.

A commencer par le 1er magistrat de la ville Alain Juppé : « c’est une grande chance de vous accueillir dans ce site, il n’y a ici que beauté et des objets fabuleux. Merci d’avoir choisi Bordeaux », et de souligner « l’attractivité du Port de la Lune avec tous ces bateaux et leur clientèle haut de gamme, c’est une aubaine pour vous ». Alain Juppé qui a reçu un joli trophée en cristal et a plaisanté en soulignant qu’il trouverait sa place dans son bureau, et non chez lui.

Dans cette boutique de nombreuses pièces époustouflantes : des vases et autres lampes d’inspirations « hirondelles » aux vases « bacchantes« , en passant par les panthères et la victoire de Samothrace, sans oublier les bouteilles de parfum (cf Silvio Denz avait initialement fait fortune dans la parfumerie).

« On dessine deux collections par an avec 20 à 40 pièces, ce sont aussi des bijoux, des bouteilles de parfum, de l’architecture intérieure et commandes spéciales », commente Marc Larminaux directeur artistique, qui travaille avec une équipe de 6 designers artistiques chez Lalique et environ 200 personnes à l’usine de Wingen-sur-Moder en Alsace (où se trouve le Musée Lalique).

Au fond une vinothèque avec notamment les flacons de Sauternes du château Lafaurie-Peyraguey, 1er cru classé © JPS

« On travaille aussi beaucoup avec des marques de whisky comme le whisky Macallan » (la bouteille whisky la plus chère s’est vendue d’ailleurs 500000 €)

Catia et Pietro Mingarelli, designer de la boutique Lalique © JPS

A l’emplacement de Madura, Lalique a donc aménagé un très grand espace sur 130 M2 pour mettre en scène quelques 500 pièces, avec au fond de la boutique la vinothèque avec les vins de Silvio Denz et surtout de Lafaurie-Peyraguey.

Le travail a été confié aux designers Pietro Mingarelli et Tina Green, c’est leur 12e enseigne après Paris, Londres (2), Zurich, Hong-Kong, Shangaï, New-York, Chicago, Miami, Los Angeles, Las Vegas…

On peut dire la fierté que nous ressentons à faire partie du triangle d’or bordelais et du passage Sarget, c’est un lieu de partage et de convivialité, qui devra vivre grâce à vous, grâce au monde du vin » David Bolzan, directeur général des Vignobles Silvio Denz.

Ce bel endroit vient rehausser encore l’offre de pièces d’ornement en cristal et des arts de la table en plein coeur de Bordeaux…Un peu plus bas cours de l’Intendant, il y avait déjà Baccarat, autre grande marque de cristal lorraine (rachetée récemment par des Chinois) mais aussi Bernardaud (qui commercialisait outre ses pièces de porcelaine, des oeuvres et objets Lalique), voici désormais Lalique et Lafaurie-Peyraguey qui entrent dans la danse.

Lire ou relire :

Lafaurie-Peyraguey ouvre un somptueux Hôtel Restaurant Lalique dans le Sauternais

 Voir ou revoir le magazine sur Silvio Denz par Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Ddelwarde, Christophe Varone, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot : 

18 Sep

« Vinexpo, c’est Bordeaux ! Bordeaux, c’est Vinexpo ! » : mobilisation générale pour un salon qui se relance

Cette petite phrase a été lancée ce matin par Alain Juppé (qui veut bien céder ses droits d’auteur…). Vinexpo tenait en fait une conférence de presse au Palais de la Bourse pour redorer l’image du salon mondial du vin et des spiritueux qui connait un léger effritement de fréquentation ces dernières années, face à la concurrence de ProWein en Allemagne. Vinexpo a été avancé en mai, ce salon qui fêtera sa 20e édition se tiendra du 13 au 16 mai 2019 avec des nouveautés.

« Tous ensemble, tous ensemble… » pour Vinexpo Bordeaux © JPS

L’heure est à la Mobilisation de tous : ville de Bordeaux, métropole, CCI, Région et Centre des Congrès et Expositions, mais aussi l’Office de Tourisme. Et pour relancer Vinexpo Bordeaux, une belle photo de l’ensemble des acteurs trinquant au vin de Bordeaux, ça parle au monde entier. Il faut dire que ces derniers temps, une rumeur persistante, ou une fake-news, laissait planer le doute sur la tenue de ce salon mondial du vin et des spiritueux en 2019 (Côté Châteaux vous avait rassuré en exclusivité cet été). Vinexpo Bordeaux se tiendra bien du 13 au 16 mai prochain avec des nouveautés.

Patrick Seguin, président CCI Bordeaux Gironde, pdt du directoire de Vinexpo et Christophe Navarre Pdt du Conseil de Surveillance de Vinexpo © JPS

On espère que le bashing, c’est terminé parce que on a un peu souffert de cette mauvaise image de dire Vinexpo Bordeaux risque de ne pas exister. C’est totalement faux. Vinexpo Bordeaux est bien parti ! Vinexpo Bordeaux 2019 sera une belle manifestation avec des nouveautés et un symposium mondial » Patrick Séguin Président de la CCI de Bordeaux

Outre le salon au parc des expositions où l’on espère le retour des grandes maisons de champagne et de cognac, une grande dégustation ouvert au public se tiendra place de Bourse le 12 mai, il y aura aussi les dîners du palais les 13 et 14 mai pour les exposants et leurs clients, une plus grande place sera aussi accordée aux petits viticulteurs à qui la région viendra en aide pour pouvoir être présents. Pour donner un coup de jeune, le Hall 2 entièrement reconstruit, sur 14000 m2, sera opérationnel pour la 1ère fois pour Vinexpo.

 Un nouveau hall flambant neuf sera prêt en 2019, c’est un gros investissement, avec la rénovation du hall 2 (et plus tard du hall 1), ce sont 60 millions d’investissements », Alain Juppé Maire de Bordeaux.

Alain Rousset, le Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, souhaite lancer un message fort, à l’occasion de ce Vinexpo, sur la sortie des pesticides.

Alain Rousset veut donner un message fort: sortir des pesticides © JPS

Sortir des pesticides, cela doit être l’ADN de la région, on est la première région agricole d’Europe, donc il faut qu’on mette tous les moyens là-dessus », Alain Rousset Président de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Et de compléter : « ce soir, je rencontre le Président de la République et je vais lui proposer de nouveau d’être la région phare su cette transition environnementale… »

Autre grand moment, le Symposium Vinexpo sera un échanges avec des intervenants d’un calibre mondial sur l’impact du changement climatique sur la filière vins et spiritueux.

La team Vinexpo compte 25 salariés présents sur plusieurs continents © JPS

Plus de 40000 visiteurs de 150 pays sont attendus du 13 au 16 mai pour ce nouveau Vinexpo Bordeaux avec plus de 2000 exposants, selon le président Christophe Navarre les inscriptions vont bon train. Quant au directeur général tant attendu, il faudra encore attendre, on ne remplace pas un DG que l’on peut aussi considérer CEO pour faire beau, comme cela. Guillaume Deglise devrait être remplacé prochainement, en tout cas le message est clair « la Maison Vinexpo est tenue ». Pour l’heure, Laurent Maupilé, ancien directeur de Bordeaux Grands Evénements (qui organise Bordeaux Fête le Vin) a rejoint les organisateurs pour mettre un peu d’huile dans les rouages pour servir d’intermédiaire entre tous les partenaires, dans le but de réussir le prochain Vinexpo Bordeaux.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Marc Lasbarrères :

17 Sep

Soirée Foire aux Vins à la Vinothèque de Bordeaux : à la découverte de petites pépites

C’était jeudi soir en plein coeur de Bordeaux, la soirée de rentrée et de dégustation de la Vinothèque pour sa traditionnelle Foire aux Vins. 150 amateurs présents pour un moment délicieux de partage et découverte.

On se bousculait presque à l’entrée de la Vinothèque de Bordeaux jeudi soir avec pas mal de jeunes amateurs et connaisseurs © JPS

Ce qui est bien à la Vinothèque, c’est son approche facile et professionnelle du vin. Pas une soirée guindée comme il en existe tant à Bordeaux, mais une soirée décomplexée où l’on vous fait découvrir la richesse de Bordeaux et d’autres régions viticoles.

Guillaume Cottin, le propriétaire de la Vinothèque avec Delphine et Thomas © JPS

« J’ai convié 12 propriétés qui sont présentes ce soir », me confie Guillaume Cottin, le propriétaire de la Vinothèque, « des propriétés de Bordeaux en majorité, mais aussi de la Vallée du Rhône avec le Domaine Belle, et de Champagne, un champagne bio, le champagne Guénin, cuvée Floraison. »  

David Reggazzi, faisant déguster Sancerre et Crozes-Hermitage © JPS

En digne représentant de la vallée du Rhône, le Domaine Belle présentait ses vins avec David Regazzi, son ambassadeur sur la région de Gironde : « on est sur la rive gauche du Rhône à Larnage, on fait face à Saint-Joseph, à la Côte-Rôtie, plus caillouteux, sablonneux. On est sur des terroirs plus argileux. » Et de nous faire déguster son Crozes-Hermitage « ce sont des vins faciles, gourmands, c’est toute la syrah qui s’exprime. Les viticulteurs ont montré qu’ils étaient capables de monter le niveau… » Il présente aussi pour la Vallée de la Loire un étonnant Cul de Beaujeu 2014 de Lucien Crochet, 100% sauvignon, sur un joli terroir calcaire, parmi les meilleurs Sancerre.

« Bienvenue au Paradis, messieurs-dames » ou le « sanctuaire de la Vino »© 1PS

Parmi les 150 convives, Delphine et Thomas, des clients habitués de la Vinothèque mais qui participe ici à leur 1ère foire aux vins : « ce qu’on apprécie ici, c’est la choix, la sélection, le lieu, l’accueil et la conseil à la clientèle, c’est vachement chouette », m’explique Delphine. « il y a un côté décomplexé », complèteThomas.

Parmi les propriétés présentes et pas mal dégustées : Rauzan-Gassies (2e crus classé de Margaux), Lagrange (3e cru classé de Saint-Julien), Lafaurie-Peyraguey (1er cru classé de Sauternes), mais aussi Bouscaut (cru classé des Graves en Pessac-Léognan ».

L’occasion d’aborder avec Laurent Cogombles les vendanges à venir sur sa propriété le château Bouscaut : « pour l’instant, on est hyper content, tout se goûte très très bien, je suis sûr  que ce sera un millésime assez solaire en rouge. Les blancs ont été généreux, opulents, bien arômatique, mais avec une acidité faible qui ne me fait pas trop peur car les fermentations vont bien recaler tout cela. »

Laurent Cogombles de château Bouscaut © JPS

« En rouge, on attend le bébé, mais il est bien parti. Les résultats sur des calcaires donnent des raisins bien noirs, la difficulté de ce millésime, c’est la résistance au stress hydrique de cet été. Mais sur nos terroirs argilo-calcaires et argileux, on a une belle matrice nourricière capable de le supporter. 2016, on ne l’attendait pas comme cela et il est relativement généreux, on a eu un beau volume de vendange, là les 25 millimètres de pluie de la semaine dernière c’était le rêve ! »

Château Grangeneuve avec Jean-Marie Gros © JPS

Et comme la vie est faite de belles rencontres et de découvertes, Côté Châteaux vous en livre une qui l’a enthousiasmé : un Pomerol de 2015, château Grangeneuve, vendu à 17,91 pour cette FAV,  une petite pépite au nez qui déjà vous fait voyager sur ces beaux terroirs de Pomerol, du velours en bouche et une belle longueur, bravo à Jean-Marie Gros, et à son arrière grand-père qui avait constitué cette propriété de 8 hectares à Pomerol.