Un joli focus sur ce château de Pessac-Léognan vendredi 8 novembre au Beverly Hilton Hotel à Beverly Hills. Lors de la grande soirée de gala organisée par l’American Cinematheque en l’honneur de Charlize Theron, le château a régalé les 700 invités de l’actrice.
Chaque année depuis 1986, l’American Cinematheque Award Tribute rend hommage un acteur du cinema hollywoodien pour l’ensemble de sa carrière. Après Al Pacino, Julia Roberts, George Clooney, Ridley Scott et Nicole Kidman, ce fut le tour l’an dernier de Bradley Cooper et cette année de Charlize Theron.
Au cours de cette cérémonie, vendredi 8 quelque 700 invités, des amis et de la famille de l’actrice, ont pu déguster au Beverly Hilton Hotel les vins du Château Malartic Lagravière, propriété de la famille Bonnie en Pessac Léognan, des millésimes 2016 en blanc et 2014 en rouge. Un dîner où était présente Véronique Bonnie-Laplane qui a pu s’entretenir avec l’actrice très intéressée par la propriété bordelaise. Elle a même dédicacé une bouteille qui sera offerte à sa fondation, Charlize Theron Africa Outreach project.
C’est un rendez-vous désormais bien ficelé, en ce 2e week-end de novembre. 50 propriétés de Sauternes et Barsac vous ouvrent leurs portes samedi 9, dimanche 10 et lundi 11 novembre. Une effervescence dans ces vins liquoreux et ces 5 villages de l’appellation.
Et si on vous proposait un doux moment parmi les plus beaux liquoreux du monde… Ce sont 50 propriétés de Sauternes et Barsac, dont 16 crus classés 1855, qui vous attendent ce long week-end pour leurs traditionnelles portes ouvertes d’avant Noël.
Vous allez voyager parmi ces arômes de fruits confits, d’abricot, d’agrumes, de pêche et avec cette subtile sucrosité à laquelle se marie une fraîcheur qui vous fera apprécier ces vins caractérisés par un bel équilibre et d’une justesse de savoir-faire. Ce sont sans doute les vins les plus difficiles à réaliser avec la magie du botrytis chinera, cette pourriture noble, qui apparaît à l’automne sur les baies de sémillon et sauvignon, favorisée par les brouillards dus au Ciron et aux matinées fraîches et humides et aux après-midi chaudes.
Au programme de ces 3 belles journées qui s’annoncent :balades au milieu des vignes, visites des chais, ateliers de dégustations, associations culinaires mais aussi expositions et artisanat d’art.
L’occasion de déguster avec modération l’or de Sauternes et Barsac et de rencontrer ces vignerons amoureux de leur terroir à grands vins blancs liquoreux et blancs secs également.
Et puisque c’est bientôt Noël, Côté Châteaux va vous offrir une émission spéciale Sauternes sur NoA dans 2 semaines et sur le blog Côté Châteaux tout en saveurs et en originalité.
C’était hier soir au Palais de la Bourse un événement exceptionnel. Un dîner de gala à l’occasion des 20 ans du réseau Great Wine Capitals. 22 sites bordelais ont été récompensés dont le château la Dauphine sacré « International Best Of Wine Tourism 2020. 10 lauréats internationaux des 10 villes partenaires ont aussi été consacrés par ces trophées de l’oenotourisme.
Alors là les gars, on les a bluffé ! Les membres du réseau Great Wine Capitals se souviendront de leur séjour à Bordeaux, non pas pour la pluie mais là le président de la CCI de Bordeaux Gironde, Patrick Seguin, a reconnu qu’il n’était pas Dieu :« j’avais commandé le beau temps mais le pouvoir s’arrête à un certain niveau… »Non, ils vont se souvenir de cette semaine pour la qualité de l’accueil, une semaine intense entre les visites techniques des propriétés, les dégustations, la grande soirée « Taste the World in Bordeaux » (qui a rassemblé 400 personnes mercredi au palais de la Bourse), et en apothéose the Big Party avec la remise des Best Of Wine Tourism 2020 : « c’est une soirée intense qui se profile avec la remise des Best Of Wine Tourism Bordeaux et internationaux pour tous les membres du réseau Great Wine Capitals », commentait Asha, la maîtresse de cérémonie, qui a su très bien faire le show tant dans la langue de Molière que dans celle de Shakespeare, déjà en égrenant le nom des 10 villes du réseau Great Wine Capitals.
Rien ne vaut le commentaire de Yann Stucki, ami suisse de Lausanne, pour résumer en fait cette folle semaine : « j’ai passé des moments incroyables, formidables, il y a un vrai positionnement touristique ici à Bordeaux, là on a pris des notes sur tout (d’ici à ce qu’ils nous copient…), entre l’Ecole du Vin qui est un vrai modèle, la Cité du Vin remarquable et les propriétés, on voit que vous avez investi, et ce dès qu’on débarque. Ici tout le monde te regarde avec le sourire (c’est vrai que personne ne sait qu’en Suisse il y a quelques lingots), ça change de l’arrogance parisienne, moi c’est décidé je reviendrai avec ma femme. » You, welcome !
Allez, place aux récompenses, « cette année nous avons reçu 86 dossiers complets pour Bordeaux, et aussi très intéressants à l’international, que le meilleur gagne » commentait Jacques Faurens président du Great Wine Capitals.
Ce sont donc 22 sites de la région bordelaise qui ont été récompensés par des Best Of dont un Best Of d’or pour chaque catégorie, ces prix distinguent la qualité de l’accueil à la propriété et les prestations proposés, marquant des efforts considérables pour amener ces sites à un haut niveau de « réception à la française ». »
L’oenotourisme est un vecteur international, il permet d’amener des clients du monde entier: il y a des touristes qui s’appuient sur les Best Of Wine Tourism pour faire le tour du monde et visiter ces propriétés primées. », Jacques Faurens président du GWC.
Et comme le soulignait le Président Faurens, « les trophées Best Of Wine Tourism » est la plus ancienne compétition internationale en matière d’oenotourisme dans le monde ». Et même si cela ne paraissait pas gagné d’avance, cette idée de réseau des Great Wine Capitals a fait ses preuve, « c’est une organisation sur des territoires concurrents, mais depuis toutes ces années cela marche ». Une reconnaissance de ces labels, de ces villes et régions viticoles, qui drainent de nombreux touristes et se traduit par des création d’emplois sur les propriétés. L’adoption d’un nouveau plan stratégique ce jeudi pour la prochaine décennie 2020-2030 devrait aussi porter ses fruits et accélérer encore ce rythme des visites.
En Gironde, l’attractivité du vignoble bordelais n’est plus à démontrer, ce sont 4,3 millions de visites chaque année avec des oenotouristes qui dépensent deux fois plus qu’un touriste estival selon l’office de tourisme de Bordeaux.
ARCHITECTURE ET PAYSAGES : Le Cloître des Cordeliers (Best Of d’Or), Château de Camarsac et Château Tour Siant-Christophe.
ART ET CULTURE : Château Malromé (Best Of d’Or), Château de Ferrand, et château la Dominique.
DECOUVERTE ET INNOVATION: Château la Dauphine (Best Of d’Or), château de Reignac, château Seguin, et château la Tour Blanche.
HEBERGEMENT A LA PROPRIETE : Château Pont Saint-Martin (Best Of d’Or), château Malescasse et Château Pape-Clément.
VALORISATION DES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES : Vignerons de Tutiac (Best Of d’Or), Château Angludet et Château d’Eyran.
SERVICES OENOTOURISTIQUES: Château Larrivet Haut Brion (Best Of d’Or) (bravo à Juliette Hirschy très impliquée cet été lors des visites), Camping Yello! Saint-Emilion et Tendance Sud.
En voilà une idée de beau livre pour Noël… »Gueules de Bordeaux », ce sont des instantanés de vignerons pris en plein travail dans leur vigne ou dans leur chai. Des gueules qui témoignent du dur labeur que représente la vigne pour parvenir au breuvage ou nectar souhaité. Photos Guillaume Bonnaud, textes Xavier Sota, aux Editions Sud-Ouest à paraître le 8 novembre.
Ce livre, c’est un peu l’aboutissement du travail initié par Guillaume Bonnaud, ce photographe du quotidien Sud-Ouest, passionné de vin et par les vignerons qui le font.
Tirer le portrait de vignerons en plein taf, c’est l’idée originale qu’il a décidé de mettre à exécution, loin des clichés sur les grands crus prestigieux. Là, l’objectif était de se demander « comment on pourrait shooter les vignerons, notamment les petits (des Bordeaux et Bordeaux Supérieur), d’une manière différente : on les a toujours dans le chai, avec un verre, mais jamais en dégueulasse, en train de bosser… » , me confiait Guillaume Bonnaud il y a un an alors qu’il allait présenter en avant première ses photos pour une exposition à La Cité du Vin de Bordeaux.
C’était une super aventure. Un an de boulot, à rencontrer les vignerons au moment des vendanges, au moment des assemblages…On les a appelé les belles « gueules de Bordeaux ».
C’est ainsi que sur son temps libre, il a photographié ces « belles gueules »pour en tirer une bonne cinquantaine de portraits, 33 qui furent exposées dans le hall d’accueil de la Cité du Vin et 18 au belvédère. Un travail qui s’est donc prolongé par ce beau livre avec en couverture une jeune femme vigneronne Anne Cécile Rozier et un titre sans doute plus direct « Gueules de Bordeaux », portraits de vignerons.
Cet ouvrage il le co-signe avec Xavier Sota à la rédaction, également journaliste spécialisé en vin à Sud-Ouest. Tous deux ont pris le parti d’appeler chaque vigneron par son prénom et de raconter son histoire, sans fioriture : « il y a des jours où il est plus dur que d’autres d’aller dans les vignes. Mais on le sait quand on s’engage dans ce métier. Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il s’agit d’un métier d’homme », confie Anne-Cécile qui tient la propriété avec sa soeur Caroline et dont Côté Châteaux avait aussi tiré le portrait des soeurs Rozier…
Ces deux là sont allés titiller la fibre, ce qui fait vibrer ces vignerons : « respecte le pied de vigne, il te le rendra. Une ligne de conduite »selon Laurent et Christelle, 5e génération de vigneron, certifié bio depuis 2013 à Morizès.
Les Gueules de Bordeaux révèlent la réalité du terrain« les mains dans la terre, les yeux rivés au ciel », un suivi de ces vignerons qui ont la passion ancrée en eux et qu’ils ont rencontré dans leurs parcelles, à réaliser les travaux de la vigne, avec de plus en plus une prise de conscience des impératifs écologiques, à être confrontés aux intempéries avec leur lot d’angoisses et d’incertitudes, mais aussi avec des joies et un sentiment du travail accompli.
Elles sont vigneronnes et ne manquent pas de charme. Elles ont posé et ont été immortalisées en pleine vendanges des rouges et en plein travail. Preuve que les femmes sont non seulement très pros et en plus ne manquent pas d’originalité.
L’appellation Blaye Côtes de Bordeaux est toujours à la pointe de l’originalité : ainsi elle a publié durant ces vendanges des photos de vigneronnes à peine mises en scène dans leur vigne ou dans leur chai, sur un ton décalé.
Profitez de ce beau week-end de fin octobre pour découvrir les deux appellations soeurs Fronsac et Canon Fronsac, à deux pas de Libourne en Gironde. Une trentaine de châteaux ouvrent leur chais et vous feront découvrir leur savoir-faire et leurs vins.
Je suis sûr que vous en avez déjà entendu parler, Fronsac et Canon Fronsac sont des appellations soeurs ou jumelles, le long de la Dordogne, sur des plateaux et des coteaux argilo-calcaires.
Ces deux appellations ont une riche histoire commune, qui remonte depuis l’occupation romaine, ljusqu’à la présence du Duc de Richelieu qui acquit le Duché de Fronsac en 1663, en passant par la construction d’un «castrum» par Charlemagne dès 769.
Leurs terroirs magnifiques qui manquent souvent dit-on de notoriété par rapport à Saint-Emilion, tout proche, sont de qualité, constitués de plateau calcaire et de molasse du Fronsadais (terroir argilo-calcaire); leurs vins sont produits avec un encépagement majoritairement merlot. Ces deux appellations sont parmi les plus anciennes de France, l’AOC Fronsac a été créé en 1937 et Canon Fronsac en 1939.
Ces grands châteaux vous parlent sûrement, ils sont ouverts samedi et dimanche de 10h à 18h: château de la Rivière, château de la Dauphine, château Gaby, château Barbey, Labory… Les vignerons qui font ces vins sont passionnés et ne demandent qu’à vous faire partager leur passion et savoir-faire.
Regardez le dossier réalisé l’an dernier sur Fronsac, par Jean-Pierre Stahl sur le blog :
Un petit cap pour Côté Châteaux, un grand cap pour le monde du vin… Le blog que j’alimente depuis bientôt 6 ans continue son petit bonhomme de chemin et vous informe au quotidien sur l’actualité viticole-vinicole à Bordeaux, en Aquitaine, Nouvelle-Aquitaine, en France et parfois dans le monde. Carpe Diem et pourvu que ça dure…
Certains le connaissent, en sont accros, d’autres ne savent même pas qu’il existe, et donc du coup ne peuvent s’en faire une idée.
Côté Châteaux, c’est le petit blog que j’ai lancé fin décembre 2013, un blog avec 3000 articles publiés à ce jour, qui est pas mal suivi avec 2 millions 500000 pages lues, un cap dépassé ce matin.
Cöté Châteaux, c’est le blog sur l’actualité de la vigne et du vin, au quotidien. Pour tout savoir de l’état de la vigne à Bordeaux, Bergerac, Jurançon, Tursan, Cognac, en fait dans n’importe quel vignoble d’Aquitaine, de Nouvelle-Aquitaine, mais aussi de France et du monde du moment où il y a un intérêt pour que cette information soit relayée et partagée par tous.
Tout y passe, de la température dans les rangs de vigne, dans les chais, lors des dégustations, à l’état du marché, les questions de conduite du vignoble, en conventionnel ou en bio, et du coup les questions environnementales, les portraits de vignerons, de courtiers, de négociants, des sagas familiales; du plus grand au plus petit vigneron, on a un jour la chance ou la malchance de se retrouver « posté » par Côté Châteaux.
Depuis le lancement, Côté Châteaux a toujours eu le souci de faire de l’information avec de la rigueur et un souci de recherche de la vérité, de faire jouer le contradictoire; la véracité des propos retranscris est un point d’honneur et l’ambiance des événements vécus est relayée comme si vous y étiez. C’est je crois, ce qui plaît et fait la force de ce blog, suivi des amateurs de vin et des professionnels.
Côté Châteaux, c’est aussi depuis un an une nouvelle émission sur les terroirs de Nouvelle-Aquitaine diffusée mensuellement sur NoA : 10 numéros à ce jour réalisés par votre serviteur, avec Sébastien Delalot et Charles Rabréaud, avec des focus sur Pécharmant, Pessac Léognan, Buzet, Castillon, Cognac, Monbazillac, Côtes de Bourg, des émissions spéciales les femmes du vin, les primeurs et les 2à ans de l’inscription de Saint-Emilion à l’Unesco.
Evidemment, Côté Châteaux ne vit que parce que vous continuer à le suivre avec plus de 5000 personnes sur Facebook, 2700 sur Twitter et 2200 sur LinkedIn, sans oublier Instagram. Toutefois, l’interaction est importante surtout si vous voulez voir l’information remonter ou ne serait-ce que la trouver, il faut partager et liker, vu le principe des algorithmes mis en place par les réseaux sociaux.
Merci à tous pour vos encouragements et n’oubliez pas Carpe Diem et portez-vous bien !
C’est l’image du jour. La légende du tennis des années 70-80 était hier soir reçu en grandes pompes par les Jurats et le maire de Saint-Emilion, en compagnie de son compère Henri Leconte, déjà intronisé en 2011, un titre qu’Henri avait décroché avant le multiple détenteur de trophées du grand chelem.
Le Maire de Saint-Emilion, Bernard Lauret n’était pas peu fier de recevoir la légende du tennis, l’homme à la célèbre raquette en bois Donnay, Björn Borg : « très heureux de recevoir ce soir en mairie Björn Borg et Henri Leconte, vous êtes deux grands noms du tennis mondial. » Et pourtant, le maire et Franck Binard, le directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion, avaient décroché la veille eux-mêmes en double le Prix Spécial Patrimoine au Festival Oenovideo 2019 au Palais du Luxembourg, preuve qu’à St Em on n’est pas des manches.
Mais alors question manche, tout le monde a encore en tête ces célèbres prise à deux mains pour ses fabuleux revers ou passing-shots de Björn Borg. Le Suédois, ancien ennemi public n°1 sur un court, avait à son actif une centaine de titres en simple, dont 64 en circuit ATP et avait décroché11 tournois du Grand Chelem. Il était le recordman de victoire à Roland Garros, 6 de 1974 à 1981, un podium que lui a raflé depuis Rafael Nadal, ainsi que 5 victoires consécutives à Wimbledon de 76 à 80.
« Je suis très heureux de vous accueillir à Saint-Emilion, vous êtes mondialement connu grâce au tennis et Saint-Emilion est mondialement connue grâce à ses vins, « commentait le maire Bernard Lauret, entre deux échanges… de rires.
Henri Leconte, qui non seulement a brillé quelques instants au cours de sa carrière sur plusieurs terrains, et bien sûr en tant que maître de cérémonie : « Si je suis devenu ce que je suis, et que je reçois cette médaille (de la ville) c’est parce que Björn Borg est toujours, à vie et jusqu’à ma mort une personne que j’aime énormément, mon idole. Je suis très heureux d’être ce soir à Saint-Emilion et très honoré de recevoir cette médaille. » Bjorn Borg, a reconnu que cela lui a pris 45 ans, avant de venir à Saint-Emilion, mais que « c’est ma région et son vin préféré. »
Et Henri Leconte très en verve : « on fait tout pour être lui, on fait tout pour être champion, d’être ici c’est a plus belle chose de ma vie ».
Une soirée qui s’est poursuivie Salle des Dominicains avec les Mousquetaires des Vins de Saint-Emilion et quelques célébrités locales du tennis. En tant qu’amateurs de vins de Saint-Emilion, tous ont ainsi pu montré qu’ils avaient ainsi plusieurs cordes à leur raquette et monter au filet pour déguster…avec modération, mais avec surtout Björn Borg.
Une nouvelle effervescente, Vitalie Taittinger prend les rênes de la Maison de champagne Taittinger, prenant la suite de son père le Pdg Pierre-Emmanuel Taittinger.
Vitalie Taittinger, fille du PDG de la maison de champagne Taittinger, va prendre la succession de son père Pierre-Emmanuel, a annoncé mardi l’entreprise, devenant ainsi l’une des rares femmes à la direction d’une société du secteur.
Vitalie Taittinger, 40 ans, directrice marketing et communication depuis 2015, prendra ses fonctions au 1er janvier 2020. Elle travaille dans la société familiale
depuis 2007. Elle préside également depuis 2017 le Fond régional d’art contemporain (FRAC) Champagne-Ardenne et, depuis 2018, l’association Platform, réseau des 23 FRAC de France.
« J’ai consacré plus de 45 années de ma vie au Champagne et à la Maison qui porte notre nom et notre histoire. », commente, sur la page Facebook de la Maison Taittinger, Pierre-Emmanuel Taittinger. « Ces treize dernières années ont été incontestablement les plus pétillantes, les plus exaltantes de mon parcours chez Taittinger. J’ai servi par tous les moyens la qualité de nos vins dont la consistance est pour moi une vraie joie. Les résultats sont au-delà de toute espérance et jamais Taittinger n’a été aussi « Champagne », fidèle à toutes les valeurs que j’aime défendre. Je transmets le témoin avec le sentiment du devoir accompli : une équipe passionnée en qui j’ai totalement confiance, de très beaux vins, un nombre important et croissant d’amateurs de notre marque dans plus de 140 pays à travers le monde. Taittinger conserve un réel potentiel de développement et plus que jamais représente l’authenticité et l’excellence de notre culture et de notre patrimoine. »
Avec sa nomination, la maison Taittinger, qui gère 288 hectares de vignoble et a vendu 6,5 millions de bouteilles en 2018, « renouvelle la garantie d’un engagement familial », souligne le communiqué.
Seules quelques rares maisons de champagne ont à leur tête une femme. Outre Taittinger, Carol Duval-Leroy dirige ainsi la maison éponyme à Vertus. Véronique Blin est présidente des champagnes Nicolas Feuillatte, la plus grosse coopérative en champagne, troisième opérateur de la filière.
A voir absolument sur NOA ! La 10e émission de Côté Châteaux est consacrée ce soir à 20h15 à Pécharmant, l’une des 13 appellations de Bergerac. Ce numéro spécial vendanges en rouges a été tourné en Dordogne par Jean-Pierre Stahl et Charles Rabréaud. L’occasion de faire connaissance avec la nouvelle génération de vignerons avec Pierre Morand-Monteil au château Terre Vieille, de rencontrer une figure de l’appellation le Comte François-Xavier de Saint-Exupéry, de parler d’environnement et d’accords mets-vins. Un numéro tout en saveurs avec en apothéose le tout nouveau Quai Cyrano qui vient d’ouvrir.
Eh oui, déjà 10 ! Ce nouveau numéro de Côté Châteaux vous plonge dans une appellation qui gagne chaque année un peu plus de galon… Pécharmant. Et pourtant ils ne sont pas nombreux, seulement 40 vignerons sur 400 hectares en production. C’est l’une des 13 appellations de Bergerac, l’une des 17 si l’on compte en prime Duras car il faut dire désormais Bergerac-Duras pour être précis.
Côté Châteaux aime vous faire connaître les jeunes, à la manoeuvre, comme Pierre Morand-Monteil, 26 ans, diplômé en commerce vins et spiritueux à l’ESC Dijon, qui après 3 ans passé dans une maison de champagne, est venu rejoindre son père Gérôme sur le vignoble familial à Saint-Sauveur en Pécharmant:
« Bienvenue au château Terre Vieille, un domaine familial créé en 1989 par mes parents, Dolores et Gérôme… », commente au début de l’émission Pierre Morand-Monteil, très fier de me montrer ses vitrines à l’accueil du château, pleines de silex.
« Sous vos yeux, vous avez l’ensemble des silex que nous avons trouvé sur la propriété, quand nous avons planté les vignes en 1989, car le château de Terre Vieille est situé sur un atelier de taille préhistorique qui date de plus de 30000 ans, voire 300000 ans…Et c’est aussi extraordinaire pour nos vignes, car le silex apporte beaucoup de minéralité, c’est un peu une signature pour notre vignoble. »
Nous arrivons à Terre Vieille fin septembre à un moment délicat du coup d’envoi des vendanges en rouges, car il a fallu attendre ces quelques précipitations de fin septembre qui ont regonflé les baies pas mal concentrées et éprouvées par un été très chaud. Les vendanges ont démarré le 28 septembre et se poursuivent début octobre sur ces 14 hectares de vignes, des vendanges à la machine, retardée par la pluie…« Cela se passe bien », me confie Pierre Morand-Monteil, les sols se sont bien asséchés, apès une vague de pluie qu’on a eu, cela a bien détendu les baies, assoupli les raisins. cela est très qualitatif, on est vraiment content. »
Ce portrait est avant-tout une belle transmission familiale du savoir-faire : « je deviens petit à petit vigneron, ma première vendange à plein temps, au côté de mon père qui me donne un peu les clés…J’ai vu beaucoup de choses différentes dans les vignobles au Chili ou aux Etats-Unis, avec des techniques différentes, toute cette expérience j’essaie de la mettre au profit de Terre Vieille, pour faire les meilleurs vins. »
C’est un métier absolument passionnant, très complexe, car on part de l’agriculture, le sol, le terroir, le travail de la vigne, et puis on fait les vinifications, ensuite il y a la commercialisation, on va vendre son vin à la propriété, chez les cavistes et dans la restauration, il faut vraiment que ce soit une passion, » Gérôme Morand-Monteil.
Péchamant, c’est aussi le château de Tiregand. Une magnifique bâtisse qui remonte au XVIIIe siècle, propriété du Comte François-Xavier de Saint-Exupéry, qui m’ouvre les portes de ce fabuleux château qui n’est pas ouvert au public (contrairement aux jardins) : « vous allez découvrir ce magnifique escalier qui date de 1865, une oeuvre d’art majestueuse… », commente François-Xavier de Saint-Exupéry. « Ce château construit début 1720 a beaucoup été modifié au XIXe siècle » François-Xavier de Saint-Exupéry. » Ce château a une histoire remarquable car il a été jadis une seigneurie féodale au XIIIe siècle, fondée par le fils naturel d’Henri III d’Angleterre, Edward Tyrgan (qui lui a donné son nom) et il est depuis inscrit à l’ISMH l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Un château pour lequel le Comte de Saint-Exupéry ne tarie pas d’éloges et donne non seulement tout son temps mais aussi son argent : « cette bâtisse a beaucoup été renouvelée au XIXe siècle, les Lapanouse qui ont acheté le château étaient des Parisiens, ils ont mis beaucoup de zinc sur les fenêtre et la toiture, pour montrer leur double appartenance à Paris et au Périgord. Mais après 180 ans, il faut changer le zinc et faire appel aux compagnons, on a fait les 2/3 des toitures, il nous en reste 1/3 ».
Le château de Tiregand est une énorme propriété, la plus imposante de l’appellation avec 400 hectares, dont 40 en production. Au chai, François de Saint-Exupéry rejoint son nouveau maître de chai Amaury : « ça vieillit plutôt bien ». Et le Comte de commenter : « c’est encore un peu fermé mais le fruit est bien là sur un cassis intense et beaucoup de finesse. »
Les vins de Pécharmant ont cette particularité d’avoir de l’élégance et de la finesse en bouche, avec un merlot souvent dominant qui apporte beaucoup de fruit, un cabernet sauvignon qui donne un joli corps au vin, un cabernet franc de la finesse et le malbec cette couleur sud-ouest », François Xavier de Saint-Exupéry.
L’émission se poursuit avec Cécile Lelabousse, chargée de mission environnement à l’IVBD, qui nous parle de Vitirev : « absolument, vitiREV c’est le grand projet régional de la région Nouvelle-Aquitaine, Bergerac est très impliqué dans ce projet pour mener la viticulture vers moins de traitements, plus d’efficience, et une viticulture respectyueuse de l’environnement… » François-Xavier de Saint-Exupéry complète : « on prévient les voisins avant de partir traiter, et on s’est équipé de matériel ultra-performant,…, j’ai beaucoup de ruches au printemps et je respecte vraiment ce milieu, on met d’ailleurs dans la vigne des cultures de printemps qui permettent d’offrir du nectar… » Pierre Henri Cougnaud, directeur de la Fédération des Vins de Bergerac : « le vignoble de Bergerac est très impliqué dans la certification, qu’elle soit bio ou HVE (haute valeur environnementale) depuis plusieurs années. On a besoin de faire encore plus d’efforts, sans pour autant mettre à mal notre économie, mais plus du tout de traitement, ce n’est pas supportable d’un point de vue économique, par contre c’est un objectif environnemental et sociétal. »
Et qui dit vin dit forcément gastronomie, ces vignerons de Pécharmant sont partis rencontrer le chef Bas Holten du restaurant les Merles à Mouleydier pour voir avec quels mets assortir au mieux leurs vins. « Je vous propose un compressé de tomates, des coeurs de boeuf du jardin, avec une poitrine de porc caramélisée (la tomate a déjà une acidité, avec le rouge cela donne un goût métal, mais avec le blanc c’est super); ensuite un magret de canard laqué avec pruneau et vert jus…(là un vin rouge de Pécharmant fruité et sur la fraîcheur va accompagner parfaitement ce plat délicat avec ses petites notes relevées et ces légumes avec cette légère sucrosité… » commente Pierre Morand-Monteil).
Enfin, on ne pouvait pas quitter Pécharmant et Bergerac sans parler avec Paul-André Barriat de Quai Cyrano, le nouveau vaisseau amiral des vins de Bergerac et Durac en bord de Dordogne.
« C’est un projet qui va faire découvrir le grand bergeracois, avec à la fois l’Office de Tourisme, un Espace Cyrano et bien entendu la grande boutique des vins de Bergerac qui permet à tous les viticulteurs adhérents à la Route des Vins d’être présents », commente Paul-André Barriat président de Quai Cyrano.
Quai Cyrano c’est un point de départ oenotouristique vers les propriétés et les grands sites historiques majeurs de ce territoire… », Paul-André Barriat président de Quai Cyrano.
L’objectif affiché est d’y faire venir 100 000 visiteurs à l’année et d’organiser des circuits y incorporant la Cité du Vin à Bordeaux et Lascaux IV en Dordogne.
A voir Côté Châteaux n°10 sur Pécharmant à 20h15 sur NOA (sur les box: Orange 339, Free 326, SFR 455 Bouygues 337 ou en direct sur internet en tapant NOA direct). Une émission réalisée par Jean-Pierre Stahl avec Charles Rabréaud.