15 Déc

Côté Châteaux consacre un Numéro Spécial sur le 8e Bordeaux Tasting: les clés du succès de ce village viticole

Bordeaux Tasting vient de fermer ses portes sur un nouveau succès populaire avec 7000 visiteurs. Côté  Châteaux a voulu décrypter ce qui fait le succès depuis 8 ans de ce festival de la dégustation en plein coeur de Bordeaux. Rendez-vous le 23 décembre sur NOA à 20H10 pour ce numéro 12 de Côté Châteaux. Paroles d’amateurs, de connaisseurs, de propriétaires de châteaux et des organisateurs au premier rang desquels se trouve Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins, qui a lancé ce concept.

PAROLE AUX AMATEURS ET CONNAISSEURS

En un week-end, à la mi-décembre, la place de la Bourse se mue en temple du vin. Et Dieu sait que ce temple est fréquenté, de quoi rendre jaloux d’autres églises en ce bas monde. Pas moins de 7000 visiteurs pour cette 8e édition.

Bordeaux Tasting, c’est une super occasion de découvrir beaucoup de vin, on valide, on adore », Marion

Des retrouvailles our Anne avec Andrea Perrin du château de Chevalier © JPS

On croise à Bordeaux Casting de nombreux jeunes amateurs de vin, des étudiants, mais aussi de jeunes actifs et Anne qui a une anecdote singulière : « Lynch Bages, j’aime ça, mais j’ai été baby-sitter de Carbonnieux dans ma tendre jeunesse et j’aimerais bien goûter leurs vins. »

Lilian Barton du château Léoville-Barton au 8e Bordeaux Tasting © JPS

JEAN-PIERRE MESLIER, L’UN DES PILIERS

Au cours de ce premier reportage sur ces amateurs de vins, vous allez découvrir ce qui motive ces passionnés et surtout les belles rencontres qui leur sont permises de faire, avec Lilian Barton-Sartorius la propriétaire de Léoville-Barton : « tous les ans, on est ravi d’être là, on voit vraiment des amateurs et d’échanger c’est très sympathique. »,

Ou encore Coralie de Boüard la Dame de Boüard, Laurent Cisnéros du château de Rouillac ou encore Jean-Pierre Meslier du château Raymond Lafon.

Jean-Pierre Meslier est présent depuis le début, il va nous expliquer pour ce premier plateau sa régularité. S’il est là c’est parce que son château Raymond Lafon est une pépite, l’un des meilleurs Sauternes, qui possède un grand savoir-faire et un terroir magnifique, juste en face de son auguste voisin le château d’Yquem.

 On savait que ça allait être très important, on est des pionniers, on est heureux d’être là chaque année » Jean-Pierre Meslier château Raymond Lafon.

Regardez Côté Châteaux réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

MONTAGNE SAINT-EMILION DANS Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot SA BULLE

Mis en avant cette année par Terre de Vins, l’appellation satellite de Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion a trouvé sa juste place au centre de la Place de la Bourse, dans une bulle, protégée ainsi de la pluie du samedi, l’occasion pour ces vignerons (200 au total sur 1600 hectares de vigne) de prouver que cette appellation a des atouts et sait se défendre face à sa grande soeur.

Montagne Saint-Emilion est une appellation connue pour la qualité de ses vins, un village qui touche Saint-Emilion et qui a les mêmes caractéristiques cépages et climat. »

BERNARD MAGREZ ET SA VISION DE BORDEAUX

 

Autre pilier de ce Bordeaux Tasting, présent dès la 1ère édition, le pape de l’excellence: Bernard Magrez. Toujours aussi jeune, il continue de posséder 42 châteaux partout dans le monde (10 pays dont la France), dont 4 crus classés à Bordeaux, tous les 4 présents à Bordeaux Tasting. Il va confier à Côté Châteaux l’intérêt qu’il trouve dans ce rendez-vous incontournable et va évoquer la crise et la concurrence farouche que connaît Bordeaux aujourd’hui.

« Il y a un milieu concurrentiel important à mon avis, des vins étrangers qui font de bons vins et la 2e concurrence vient du Languedoc, ils innovent et sortent des cuvées singulières… » Et Bernard Magrez d’inviter Bordeaux à en faire de même et de se tourner vers l’innovation.

DES MASTER CLASSES DE HAUT VOL

Pierre Lurton avec les millésimes de légende (1995 et 1988) d’Yquem dégustés lors de la masterclass © JPS

Ce qui fait le succès aussi de Bordeaux Tasting, ce sont les cours qui y sont prodigués à travers les ateliers de l’Ecole du Vin. Et pour ceux qui sont vraiment connaisseurs ou passionnés, il y a encore une gamme au dessus, les master classes: énormes !

  Angélus avec Stéphanie de Boüard ce dimanche et hier soir Yquem commentée par son PDG Pierre Lurton en personne, et avec des fans de renom Boris Diaw, célèbre basketteur. « On s’est rendu compte à Yquem qu’il y avait des périodes beaucoup plus pures…dûes peut-être à la qualité des gens mais aussi à la climatologie.

Christophe Chateau du CIVB, Boris Diaw basketteur, Pierre Lurton PDG d’Yquem et Rodolphe Wartel de Terre de Vins © JPS

On essaye de produire des millésimes éclatants » Pierre Lurton Pdg d’Yquem.

Deux fabuleux millésimes ont été particulièrement appréciés de l’auditoire qui ne buvait pas que les paroles de Pierre Lurton, le 1995 et le1988.

Chacune de ses interventions étaient bues comme du petit lait, comme celle-ci : « Un jour Bernard Arnault a annoncé à un dîner : Yquem se tourne vers le bio et la biodynamie, et je compte sur Pierre Lurton pour le faire ! » J’ai rétorqué que cela se ferait sans problème puisque ça fait 40 ans qu’on le fait ! »

En 2016,  l’engouement se mesurait sur des dizaines de mètres © JPS

RODOLPHE WARTEL LE MAGICIEN DE BORDEAUX TASTING

3e grand invité de cette émission Côté Châteaux, Rodolphe Wartel le directeur de Terre de Vins qui a lancé cet événement, reproduit à Lyon et à Paris avec les champagnes. Il fait figure de magicien car il a réussi à faire un énorme événement qui rassemble chaque année 7000 à 8000 personnes, sur 6 sites autour de la place de la Bourse.

Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins en 2015 © JPS

La Magie, ce n’est pas moi, ni mon équipe, ce sont les grands crus de Bordeaux, on ne pouvait pas prédire le succès mais la magie, on la doit d’abord à ces domaines » Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins.

Chaque année, Bordeaux Tasting a réussi à monter en gamme, partant de la découverte des pépites de Bordeaux, aujourd’hui il faut y ajouter les autres appellation et grands vignobles comme Pomerol, Montagne, les Bios, les champagnes, Cognac, les vins étrangers…

Saskia de Rothschild et Rodolphe Wartel de Terre de Vins au Café de la Bourse © JPS

Et puis chaque année, il y a une nouvelle idée comme le Café de la Bourse, le nouvel endroit où l’on cause, avec de nombreux invités passionnés comme Rémi Lamerat ou Saskia de Rothschild, la trentaine, qui dirige désormais le célèbre château Lafite-Rothschild, succèdant au Baron Eric.

A L’ESPACE SAINT-REMI, LE CHAMPAGNE EST ROI

A deux pas du Palais de la Bourse, Cyril Bleeker maître sommelier, membre de l’UDSF et responsable de CAFA Formations à Bordeaux, nous sert de guide et commente spécialement pour Côté Châteaux les champagnes qui feront le bonheur des amateurs sur les tables de fête. C’est une délégation de 25 grands noms de Champagne qui ont fait le déplacement pour faire découvrir leurs fabuleux champagnes.

A l’Espace Saint-Rémi, le casting champagne à l’aube des fêtes de fin d’année avec les maîtres sommeliers Cyril Blecker

« Ce que j’aime dans le champagne, on observe de nouvelles tendances avec des petits vignerons, qui vont faire des cuvées exclusives avec du 100% pinot meunier ou des cuvées parcellaires, et aussi avec les taux de dosage de sucre moins importants et plus digestes », Cyril Bleecker, Maître Sommelier.

Côté Châteaux vous présente à cette occasion de passer de très bonnes fêtes de fin d’année et de savourer ce numéro spécial Bordeaux Tasting réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, le 23 décembre prochain sur la chaîne NOA 100% Nouvelle Aquitaine à 20H10 et ci-dessous:

13 Déc

8e Bordeaux Tasting: un village viticole en plein coeur de Bordeaux, samedi et dimanche

Depuis 8 ans, la Place de la Bourse devient à la mi-décembre le centre de la dégustation d’avant les fêtes de fin d’année. Une formule éprouvée et qui plaît énormément, 8000 visiteurs y sont attendus pour déguster avec modération quelques 600 vins. Rendez-vous samedi 14 et dimanche 15 décembre place de la Bourse et dans ses environs. 

La bulle va refaire son grand retour place de la Bourse avec l’AOC Montagne Saint-Emilion© JPS

LES PLUS GRANDS VINS A DEGUSTER

Bordeaux Tasting, c’est un rendez-vous devenu incontournable, une réussite signée Terre de Vins. L’ADN de ce rendez-vous, c’est d’y retrouver les plus grands vins de Bordeaux, mais aussi d’autres régions viticoles en France et à l’étranger,

Pour la première fois on y croisera Château le Puy, Château Dassault, Château Talbot, Château Durfort Vivens, Vignoble de Larose, Château Duhart-Milon …

LE RETOUR DE LA BULLE

La bulle qui accueillait les Extra-Terriens de l’AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur fait son grand retour avec cette fois-ces des pépites de l’AOC Montagne Saint_Emilion pour la première fois.

18 de nos viticulteurs prendront place dans la bulle, les visiteurs pourront échanger avec eux et y déguster notamment du 2016, un millésime très porteur et qui illustre bien notre savoir-faire, mais également peut-être quelques primeurs 2018, » Bruno Marchand président de Montagne Saint-Emilion.

ECOLE DU VIN ET MASTERCLASSES

Les amateurs pourront se familiariser avec les conseils avisés de l’Ecole du Vin toujours présente lors de cet événement, les connaisseurs eux auront réservé depuis de longue date leur place au sein de prestigieuses masterclasses, avec notamment Yquem le samedi après-midi, ou encore Angélus le dimanche.

LES POMEROLS FONT LEUR ENTREE AU PALAIS DE LA BOURSE

On était habitué à les déguster au Gabriel, mais vu que l’établissement acheté par la famille de Bouard est en pleins travaux, les grands vins de Pomerol seront les bienvenus au sein du Palais de la Bourse.

ET TOUJOURS CHAMPAGNE A L’ESPACE SAINT REMI !

L’ancienne church, l’église devenue Espace Saint-Rémi aura un air de fête avant Noël, ce sera l’écrin incontournable pour déguster les champagnes de maisons de vignerons.

LE CAFE DE LA BOURSE, LE DERNIER ENDROIT OU L’ON CAUSE

Un Wine Bar, pour grand public et partenaires, avec des rencontres et interviews, c’est la grande nouveauté aussi cette année, avec :

  • ·  Saskia de Rothschild, avec dégustation, en exclusivité, d’un millésime de long Dai, le vin chinois de Lafite Rothschild
  • ·  Yannick Jauzion, ancien joueur emblématique du XV de France, reconverti dans le vin, pour parler de ses investissements viticoleset Rémi Lamerat, «rugbyman-vigneron»
  • ·  Nicolas Florian, maire de Bordeaux, pour présenter sa politique en faveur du vin
  • ·  Le très rare Jean-Pierre Amoreau et son Château Le Puy pour un débat et une dédicace de son livre « Plus pur que l’eau »
  • ·  Laurent Dassault,du groupe international à la passion du vin

Alors bon Bordeaux Tasting à tous. Côté châteaux y sera aussi et notamment avec une émission spéciale Côté Châteaux sur NOA diffusée à partir du 23 décembre. Carpe Diem.

12 Déc

Starck signe la nouvelle affiche de Bordeaux et de ses Grands Crus Classés en 1855

Elle va être officiellement dévoilée ce soir au Ministère des Affaires étrangères. C’est le designer Philippe Starck qui cette fois a accepté de donner un coup de jeune à l’affiche des 1855, après le tableau des façades de châteaux par le peintre Carl Laubin et la photographie des bouteilles et des mains des 1855 par Yann Arthus-Bertrand.

Sylvain Boisvert dévoilant l’affiche signée Starck © JPS

En avant première, Sylvain Boisvert dévoile pour Côté Châteaux cette très belle affiche signée cette fois-ci par le designer Philippe Starck. Une magnifique affiche rouge et or, aux couleurs des grands crus classés du Médoc (et Pessac (Haut-Brion)) et de Sauternes, avec la liste des 87 GCC par ordre établi en 1855. Joint par téléphone, le président des Grands Crus Classés 1855 Philippe Castéja donne son avis sur cette réalisation:

C’est superbe, c’est quelque chose de moderne, cela reflète le mouvement du vin, » Philippe Casteja président du Conseil des Grands Crus Classés de Bordeaux en 1855.

« Ce qui est formidable, c’est que pour la 1ère affiche on a eu « le tableau des façades des GCC » par le peintre Carl Laubin, on y voyait les châteaux, les crus classés, réalisés pour une exposition au centre Georges Pompidou, et puis il y a eu cette vision l »es GCC 1855″ des bouteilles et des mains par Yann Arthus-Bertrand, qui sera présent ce soir, et voici cette nouvelle affiche par Philippe Starck: elle est d’une grande modernité, où l’on voit le vin qui bouge dans l’affiche, » commente Philippe Castéjà.

Et Sylvain Boisvert de compléter : « en 1989, le peintre anglais nous avait proposé de réunir tous les châteaux des Grands Crus Classés 1855 en une seule toile, une peinture assez grande, avec au sommet les 1ers et en bas les 5e crus classés. Le Conseil avait organisé un jeu concours pendant les années 90, avec un numéro pour remporter un caisse de vin. Quant à la toile, elle avait été vendue chez Sotheby’s New-York pour 100000$ ».

« Quelques années plus tard, les propriétaires voulaient quelque chose avec des bouteilles, et donc on a fait appel au photographe le plus connu du moment en 2006 Yann Arthus-Bertrand, qui a voulu humaniser les bouteilles avec des mains qui les tenaient. On a vendu 11000 affiches dans 57 pays et à l’Office de Tourisme de Bordeaux, c’est l’affiche qui se vendait le plus devant la Place de la Bourse. »

Après un peintre, un photographe, on s’est dit qu’un designer, l’un des plus grands créateurs français, c’était forcément Philippe Starck », Sylvain Boisvert directeur Conseil des Grands Crus Classés en 1855.

Cette affiche fait à la fois dans la sobriété, le message et la complexité. Sobriété car « elle reprend la liste des crus classés 1855 dans l’ordre du classement, d’un côté les vins rouges les Médoc avec en prime Haut-Brion à Pessac, et de l’autre les vins de Sauternes et Barsac ». 87 au total.

On a eu les façades, les bouteilles et maintenant les noms. Tout cela a de la cohérence, on a laissé bien sûr libre court à l’artiste, au designer de s’exprimer » Sylvain Boisvert.

Le message est ainsi simple, mais très efficace, avec une beauté dans le choix des couleurs et des reflets rouge et or, une affiche lenticulaire, avec une durée de vin bien plus grande que les précédentes.

C’est ce soir au Ministère des Affaires Etrangères que cette affiche va être dévoilée: « c’est un symbole, à Paris, dans un lieu magnifique construit en 1855, c’est le siège aussi du Commerce Extérieur, partenaire de Goût de France, créé par Laurent Fabius, qui organise des dîners à la française dans le monde entier le même jour, on sponsorise chaque ambassade avec nos vins. » Il y aura ce soir d’ailleurs une vingtaine d’ambassadeurs, les Grands Crus Classés en 1855 et bien sûr Philippe Starck.

ET VOICI L’INTERVIEW PAR COTE CHATEAUX DE PHILIPPE STARCK:

1) Qu’est-ce qui vous a incité, Philippe Starck, à participer à ce nouveau projet d’affiche ?

« Le vin fait partie de mon ADN familial ; ma mère avait une cave extraordinaire, mon père s’aventurait sur des vinaigres rares, nous avions des cousins Champenois.
J’ai été habitué très jeune à boire du vin – c’était une autre époque – et j’ai des souvenirs de mariages extraordinaires où il y avait tellement de bouchons de champagne par terre que l’on ne voyait plus la pelouse. »

2) Comment vous est venue l’inspiration de cette nouvelle affiche, qu’avez-vous voulu exprimer ?

« Lorsque je réalise un projet, je cherche toujours à trouver le cœur, l’âme, le centre du sujet. Ici, je ne me suis pas intéressé à la bouteille ou aux étiquettes mais au vin, seulement le vin.

Philippe Starck, Sylvain Boisvert et Yann Arthus-Bertrand jeudi soir au ministère des affaires étrangères

J’ai pénétré à l’intérieur du liquide, dans sa chair, et j’ai recréé les mouvements de ce fluide incroyable à l’aide de techniques lenticulaires : le moment où l’on verse le vin de la bouteille au verre, les mouvements d’ombres et de lumières, ces plis comme du tissu, Je crois que c’est la première fois que l’on fait un portrait de ce fluide appelé vin« , Philippe Starck, designer.

3) Que représente(nt) pour vous les crus classés ou le classement de 1855 ? Sobriété, finesse et complexité, n’est-ce pas les caractéristiques communes de cette affiche et des crus classés 1855 ?

« Les Grands Crus sont un autre monde, une rencontre entre le radical et le classique, toujours empli de mystères. J’aime les grands Bordeaux car ce sont de beaux produits de l’intelligence humaine. Ce ne sont pas des produits théorisés ou préfabriqués, c’est avant tout de l’histoire, l’histoire de notre humanité. »

11 Déc

Vente des millésimes du centenaire de Talbot : adjugé 97 681 euros à Sotheby’s

C’était ce matin à Londres, la vente du lot de 142 vieux millésimes de Château Talbot réalisés par la famille Cordier depuis son acquisition du château. Le lot unique a été adjugé 97 681 euros.

Jean-Michel Laporte, directeur de Talbot, et Bernard Le Marois, pdg de Wine and Co devant la collection © JPS

Côté châteaux vous avait présenté en avant-première ce lot de 142 vieux millésimes dont le plus ancien remontait à 1926 et le plus récent à 2010. De vieux flacons avec encore le 1945, millésime de la victoire, ou les fameux 1961, 1982, 1989, 2000, 2005? 2009, 2010, en différents types de flacons, bordelaise, magnum, double-magnum et impériale de 1953 (bouteille spéciale qui correspond au 500 ans de la bataille de Castillon avec Sir Talbot qui donna son nom au château).

C’était l’idée de Bernard le Marois président de WineandCo avec la famille Cordier qui voulaient marquer ces 100 ans depuis le premier millésime réalisé par Désiré Cordier en 1919 jusqu’à celui rentré cette année dans les chais par sa descendante Nancy Cordier-Bignon.

Ce matin, ce lot exceptionnel car vendu en un seul lot a trouvé preneur à 97 681 euros, c’est 3 fois plus que l’estimation initiale de 30 000€.

Lire ou relire :

Une vente exceptionnelle par Wine and Co et la famille Cordier : 100 ans de millésimes du château Talbot

Saint-Julien : les 100e vendanges de la famille Cordier au château Talbot

Voir ou revoir le reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix : 

Corbeyran et Horne racontent en BD Liber Pater

C’est un projet qui tenait à coeur à Corbeyran, ce scénariste de BD qui a déjà écrit de nombreux ouvrages liés au monde du vin, comme la série « Châteaux Bordeaux » ou encore « Vinifera, la grande histoire de la vigne et du vin ». Avec Horne, ils racontent là l’histoire de Loïc Pasquet depuis ses origines poitevines jusqu’à son aventure en terre de Landiras où il a réintroduit des vignes « franches de pied » d’avant phylloxéra pour accéder au « goût du vin retrouvé ».

Liber Pater, en « monochrome lie de vin, de circonstance », selon Corbeyran, écrit avec Horne aux éditions Glénat

C’est une BD écrite avec le sens de l’écoute et cet amour de raconter et faire partager une histoire. Corbeyran s’est ainsi plongé dans l’histoire de Loïc Pasquet, ce vigneron atypique de Landiras, moitié « fou », moitié génie, qui aujourd’hui vend son vin le plus cher au monde.

Tout démarre dans la région de Poitiers d’où est originaire Loïc Pasquet, l’auteur vous retrace quasiment l’histoire de l’humanité pour arriver à cet homme de Néanderthal, ce fils d’Aliénor d’Aquitaine, ce descendant…non sans rire, ce fils de parents tout à fait normaux, qui a vécu une jeunesse heureuse, avec comme grand-parents des paysans, des terriens (« je traîne avec des vaches, des chèvres et des cochons »), qui lui ont donné le goût de cultiver l’authentique. Mais cette introduction est menée de manière assez drôle et répond aux détracteurs de Pasquet qui en font parfois un être malin, fils de Satan et de Lucifer, il n’y a guère que la rime qui marche car il produit du Liber Pater.

J’ai écouté ce qu’avait à raconter Loïc : son enfance, son parcours, ses passions et ses ambitions et j’en ai fait une BD » Corbeyran

Interrogé par Côté Châteaux, l’auteur explique comment lui est venu cette idée: « on s’est rencontré avec Loïc sur le salon du livre en vigne au Clos Vougeot, je venais dédicacer Châteaux Bordeaux et lui son livre, Jacques Glénat le connaissais aussi, l‘idée nous est apparue évidente de faire un roman graphique, plus qu’une BD, un one shot comme on fait un documentaire. J’ai fait un vrai travail journalistique, à écouter la personne sans avoir à la juger, et essayer de raconter une histoire objective. On s’est rencontré plusieurs fois chez lui dans ses vignes et dans son chai, sur 2 ans, j’ai eu la chance de déguster plusieurs fois du Liber Pater. »

Son enfance, ses origines expliquent, comme pour tout le monde, ses traits de caractère qui se reflètent aujourd’hui dans son travail quotidien. Il a suivi de hautes études pour finalement finir vigneron. On y apprend qu’à 18 ans, passionné de vin et de pépites qu’il recherchait constamment, il était à la tête d’une collection d’un millier de vins…et l’idée qui germe en lui qu’un grand vin est un vin qui dure dans le temps.

La genèse de Liber Pater a été aussi un projet que Loïc Pasquet avait depuis longtemps en tête: déjà, jeter son dévolu sur un lieu « cet endroit est un anticlinal » (un lieu formé en même temps que les Pyrénées), au terroir atypique et complexe avec du sable, de la grave et des coquillages, un endroit où de la vigne était plantée avant le phylloxéra et sur lequel Loïc Pasquet va avoir cette démarche de rechercher à planter du franc de pied, de la vigne non greffée, en allant rechercher les cépages anciens auprès de l’Institut Français de la Vigne et du Vin, notamment du cabernet sauvignon, du tarney coulant, du saint-macaire et du castes.

« Je trouve que sa démarche va dans le bon sens, son idée de planter des vignes franches de pied, c’est une bonne idée », poursuit Corbeyran.

J’aime sa démarche de retrouver le goût de l’endroit où l’on est, c’est une méthode louable, sa démarche est absolument remarquable », Corbeyran.

 

Et Loïc Pasquet d’expliquer qu’au final le cépage doit s’effacer quelque peu car c’est vraiment le goût du lieu qui est primordial. Après avoir planté quelque 20000 pieds à l’hectare, écouté les conseils de François un voisin et ami vigneron, lui aussi en dehors des sentiers battus, il a imposé son style de production depuis son premier millésime en 2007, laissant par exemple les mauvaises herbes pousser entre ses rangs de vigne, juste mangées par ses chèvres, mais sans jamais utiliser de désherbants… Dans la BD, ses déboires avec l’INAO et la justice sont aussi évoqués, notamment on lui reprochait le fait de ne pas avoir désherbé comme le faisaient la plupart de ses voisins, lui était à l’époque en avance peut-être sur son temps, il considérait aussi que la concurrence de l’herbe à sa vigne portait plus de complexité à son vin, dans la recherche du vin fin…On y évoque aussi les jalousies et les saloperies qui lui ont été faites comme couper ses pieds de vignes…

Aussi me suis-je permis de demander à Corbeyran si cet ouvrage était plus une recherche de réhabilitation ou une recherche sur sa démarche : « moi, je ne veux réhabiliter personne, je trouve la question intéressante, j’y vais sans a priori, j’écris une histoire, chacun se fera une idée du personnage en ayant lu le bouquin, depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui, c’est pour cela c’est un roman graphique. Une fois qu’on l’a lu, on le place sur la table et on en discute, on commence à en débattre. Vous ne saviez pas tout sur Loîc Pasquet, là il vous dit ce qu’il a au fond des tripes, maintenant on peut en discuter, c’est un objet de débat et un ouvrage d’ouverture.« 

Des débats, il va y en avoir prochainement car Loïc Pasquet va accueillir les 16 et 17 janvier prochains la « Rencontre des Francs » à Landiras avec comme il aime à le dire ceux qui font du franc de pied comme lui mais aussi ces francs ancêtres des Français. « C’est la première fois depuis 140 ans qu’on va pouvoir comparer les greffés et les francs de pied. On a 25 vignerons de l’Europe entière, de la France, Bourgogne et de la région avec Palmer », me confiait ce matin Loïc Pasquet.

Quant à la BD Liber Pater, « c’est un vrai succès, on a vendu 6000 exemplaires en 6 semaines, on est content, c’est top », continue Loïc Pasquet. Tiens une idée de cadeau à Noël, pourquoi pas ?

10 Déc

Et voici le vin chaud au Sauternes by Lafaurie-Peyraguey

L’été c’est avec des glaçons, l’hiver en vin chaud. David Bolzan et le chef Jérôme Schilling ne manquent pas d’imagination pour toujours mettre le Sauternes au goût du jour et du moment. En cette période de marché de Noël, il allait de soi de sortir le vin chaud au Sauternes…Et une fois de plus, c’est bluffant.

Le vin chaud au Sauternes by Château Lafaurie-Peyraguey © JPS

« Voulez-Vous qu’on aille prendre un verre de vin chaud ? », encore une réplique culte des Bronzés font du Ski dont on fête les 40 ans, réplique que l’on va pouvoir réinterpréter: « un verre de vin chaud au Sauternes…Monsieur Dusse ? »

Dans le costume du guide haute montagne David Bolzan, le directeur des vignobles Silvio Denz, qui ne cesse de faire preuve d’inventivité, quitte à faire du hors piste avec à l’origine le Sweet’Z ce Sauternes avec zeste d’orange et des glaçons qu’il a lancé et qui fait un tabac, puisque de nombreux producteurs de Sauternes ou d’autres vins liquoreux le copient désormais. Aujourd’hui, de nouvelles pistes s’ouvrent en Sauternais et tous vont se mettre à faire le travail de damage  Là, alors que la neige n’est pas encore tombée sur Lafaurie-Peyraguey, c’est le chef Jérôme Schilling et David Bolzan qui ont eu cette idée fabuleuse de vin chaud au Sauternes, pour rendre hommage à la magie de Noël.

Ils ont ainsi inventé le Christmas Sweet’Z, à déguster au bar du Château ou au restaurant Lalique. Une recette traditionnelle avec La Chapelle le second vin de Lafaurie-Peyraguey, de l’anis étoilé, de la cannelle, un zeste d’orange et quelques clous de girofle, sans ajouter de sucre  rien que du naturel.

Un vin chaud qui cadre totalement avec l’ambiance marché de Noël que le chef venant d’Alsace a voulu reproduire au sein du Château Lafaurie-Peyraguey, et qui sera en service samedi 14 décembre à partir de 11h30 et dimanche 15, ainsi que le week-end suivant.

Et bien sûr, cela n’empêche nullement d’apprécier le vin de Sauternes à n’importe quel moment et avec de nombreux accords mets et vins, notamment pour les fêtes de fin d’année.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

« Solidarité, partage et bienveillance »: quand les Bouffons de la Cuisine et les amis de Michel Trama mettent du baume au coeur pour Noël

Il y a du Coluche en lui. « C’est l’histoire d’un mec… », un Michel, un chef, un chef étoilé, qui veut partager les beaux moments de Noël en mettant sa passion de la cuisine et son savoir-faire, ainsi que ceux de ses amis chefs cuisiniers de France, au service des plus démunis. Histoire d’offrir un beau repas de fête en cette fin d’année, à toutes ces personnes identifiées par des associations de solidarité qui oeuvrent au quotidien pour les aider.

Caroline Miquel, jardinière, le chef Michel Trama, et Marie Borgel et le chef Nicolas Magie du © Saint-James hier soir à Bouliac (Gironde)

Son nom: Michel Trama, chef 2** au Guide Michelin à Puymirol dans le Lot-et-Garonne : « ce que je fais ce n’est pas pour qu’on parle de Michel Trama, je ne fais pas dans l’égo. Je veux juste faire parler des Bouffons de la Cuisine. »

« C’est une belle association, d’amis chefs cuisiniers, j’aimerais qu’il y ait un bel élan de solidarité incarné par les Bouffons de la Cuisine et tous ces bénévoles pour ne pas oublier ces gens-là. Il y beaucoup de gens dans la rue, dans le besoin, on le voit tous les jours ».

© Nicolas Magie et Caroline Miquel en pleine préparation hier soir ce dîner de Table de Noël au Saint-James

Ce sont donc une vingtaine de repas qui sont offerts depuis fin novembre et durant tout le mois de décembre partout en France. Pas mal dans le Sud-Ouest, hier midi à Boé, ou encore hier soir au Saint-James à Bouliac avec le chef 1* Nicolas Magie et Marie Borgel, mais aussi le 12 décembre à Marmande, en Bretagne, en Alsace, ou encore la semaine prochaine à Nîmes et Cannes : « on en fait partout et autant qu’on nous en demande… »commente encore Michel Trama.

L’année prochaine, on va faire les Bouffons de la Cuisine avec une soupe et un bout de pain, avec des food-trucks, dans les rues des villes », Michel Trama.

Quand on voit les Restos du Coeur, une superbe initiative de Coluche, qui ne devait qu’être éphémère, et qui aujourd’hui est une association incontournable qui sert chaque année des millions de repas, quand on voit aussi le travail effectué par la Banque Alimentaire, le Secours Populaire ou Secours Catholique, on se dit qu’on est loin d’avoir éradiqué la pauvreté en France et les gens qui ont besoin d’une aide momentanée ou au quotidien pour vivre décemment. Faut-il le rappeler on n’a jamais connu autant de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et aussi dans la rue… C’est triste mais c’est la dure réalité. A chacun de réfléchir à un geste de partage, en son âme et conscience, Michel lui a créé les Bouffons de la Cuisine il y a deux ans, et c’est une initiative merveilleuse.

Ils sont nombreux ces chefs et bénévoles partout en France à réponde à l’appel des Bouffons pour cuisiner en faveurs des démunis

Chaque midi, chaque soir, il essaie avec ses amis cuisiniers et de nombreux bénévoles de redonner du baume au coeur des gens, en mettant de l’ambiance, il faut voir comment il mouille le maillot le gars, il cuisine, il filme en direct sur Facebook, il fait le show, il réchauffe les coeurs, il a de l’humour, il a ses humeurs, ils un coeur, gros comme cela, et il mérite des acclamations, des vivas, car sa démarche est humaine avant tout: « on partage avec vous le pain, ce n’est pas religieux, mais c’est essentiel. »

Avec Michel Trama, Gilles Goujon, Pascal Sagot et l’Hôtel Restaurant Le Parc Franck Putelat, à Carcassonne.

« Solidarité, partage et bienveillance, c’est l’ADN de la cuisine et des Bouffons de la Cuisine,  » commente Michel Trama pour Côté Châteaux, en son nom et celui de ses amis, tous vêtus de blanc, comme des anges: ce sont juste les Bouffons de la Cuisine. UN GRAND BRAVO.

08 Déc

Le Tour du Monde en 80 Verres…Là, vous allez voyager !

Dans la série des beaux livres pour Noël, en voici un original. « Le Tour du Monde en 80 Verres ». Il est l’oeuvre de Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi. Des compères qui depuis leurs études foisonnent d’imagination et qui travaillent ensemble depuis 5 ans. 

Ce sont deux « passionnés de graphisme et de gastronomie…liquide », comme ils aiment à se définir. Ils ont créé il y a quelques années « La Carte des Vins s’il-vous-plaît » dont Côté Châteaux s’était fait l’écho dès la création. Ils réalisent depuis des cartes viticoles au style moderne, épuré mais aussi avec ce brin de nostalgie des grandes cartes que l’on trouvaient accrochées dans nos anciennes salles de classes.

Aussi, après nous avoir fait rêver avec leur atlas des vignobles, Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi nous font un tour de la planète dans ce livre à la découverte des alcools du monde. On y découvre la fameuse bière belge, le vin argentin, le rhum des caraïbes, mais aussi le vin du Piémont italien, le whisky japonais,

Vous allez y trouver résumés l’histoire, le terroir, la dégustation, les caractéristiques et potentiel de garde, mais aussi des infos pratiques sur la production, le taux d’alcool et le prix moyen d’une bouteille, le tout agrémenté de commentaires sur les variétés, les cépages et arômes qui s’y affairent. Avec bien sur en prime une superbe carte.

Ce livre raconte ainsi l’histoire de chaque verre, l’inventivité de l’homme, partout sur la planète vin et spiritueux, qui du Piémont italien au saké japonais, en passant par le baiju chinois, mais aussi le shiraz d’Australie ou le Malbec de Mendoza a su conquérir les papilles et les marchés mondiaux.

Vraiment un bien bel ouvrage, vin…solite et 1structif qui risque de de ravir les amateurs et connaisseurs en vins et spiritueux. Et pour qui souhaiterait comme moi faire un peu d’humour, avec ce prix-là pour un tel ouvrage on peut voir le verre à moitié plein, mais il ne parle que de 80 verres, alors là à moitié vide…Non, c’est pas que la coupe (de blagues) est pleine, celle de champ ou de crémant bientôt, mais c’est un bouquin plein…d’esprit, de richesse et d’envergure qui mérite un coup de chapeau de Côté Châteaux.

Le Tour du Monde en 80 Verres par Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi, 25€ aux éditions Marabout.

(PS: l’abus d’alcool est dangereux pour la santé…à consommer avec modération)

05 Déc

Fallait pas les inviter…vous risquez de vous y attacher : 10e opération « j’irai déguster chez vous » à Lille

Attention ils débarquent dans vos apparts et maisons… Qui ça, quoi ça ? Les Castillon Côtes de Bordeaux. Vendredi 6 et samedi 7 décembre, 2 vignerons de l’appellation vont venir vous faire découvrir leur production et échanger avec vous et vos amis. Un succès dingue !!!

Florence Lavau du château Tuque Bel-Air et Yann Todeschini de La Brande en décembre dernier à Bordeaux © JPS

C’est un peu comme un couple d’inséparables, un couple vous dis-je:  une vigneronne et un vigneron qui arrivent (presque à l’improviste, non je rigole il faut s’être inscrit avant…) chez vous pour vous faire découvrir gratuitement leurs vins.

Au préalable, vous aurez invité votre famille ou vos amis pour une bonne soirée en perspective, à 8 et jusqu’à 15 personnes… Et au moment de l’apéro (12h, 18h30 ou 20h), vous allez recevoir la visite de deux vignerons de Castillon, qui vont tout vous expliquer sur l’appellation, le terroir de Castillon et les vins qu’ils produisent. Chacun aura apporté deux millésimes de son château, et vous aurez préparé de quoi grignoter un peu, des planches de charcuterie et de fromages par exemple…

Pour cette 10e opération dont le succès à Paris, Bordeaux, Rennes et Lille, ne s’est jamais démenti, mais bien au contraire a connu un engouement de plus en plus important, plus de 5600 personnes ont déjà été rencontrées et 274 dégustations réalisées chez les particuliers.

C’est une façon atypique de faire découvrir les vins et le terroir de Castillon Côtes de Bordeaux. Issus du même plateau calcaire que Saint Emilion, c’est le vignoble le plus bio de Bordeaux », Yannick Sabaté, président de Castillon Côtes de Bordeaux.

En attendant ce fameux week-end à Lille, et un ch’ti succès déjà annoncé, les Castillon sont fiers d’annoncer un prochain et le 1er rendez vous « j’irai déguster chez vous » à Bruxelles en 2020.

Pour en savoir plus : www.jiraidegusterchezvous.fr et restez connectés avec le hastag #achacunsoncastillon

Quand Pessac-Léognan fait son show : portes ouvertes ce week-end dans les châteaux !

Samedi 7 et Dimanche 8 décembre, ce sont les traditionnelles portes ouvertes dans 34 châteaux de Pessac-Léognan. L’occasion de rencontrer les propriétaires, les vignerons et de déguster leur vin…De 10h à 18h.

Attention, il va y avoir du monde… A chaque premier week-end de décembre, l’opération portes-ouvertes en Pessac-Léognan engrange succès sur succès. Le bouche à oreille y est sans doute pour quelque chose, car ce sont vraiment des visites et des dîners de qualité qui sont proposés aux amateurs de vin et de gastronomie.

De nombreux visiteurs en général au château de Rouillac durant ce week-end © JPS

Cette année, 34 châteaux participent à ces 2 journées Portes Ouvertes et proposent outre des visites, des dégustations, des balades, parfois des shows ou animations.

Parmi ces châteaux, 12 proposent comme de l’accoutumée des dîners dégustations, qui sont très prisés le samedi soir du 7 décembre, ils affichent d’ailleurs tous complets.

Le chai à barriques de château Seguin à Canéjan © JPS

Ces journées portes ouvertes sont aussi l’occasion pour les connaisseurs et amateurs de non seulement refaire leur cave avant les repas de fêtes de fin d’année, pour la consommation aussi annuelle ou encore pour acheter des vins de garde ou alimenter le fond de roulement de leur cave.

C’est aussi la possibilité de faire des cadeaux originaux pour la famille ou les amis à Noël ou Nouvel An. Carpe Diem.

Portes Ouvertes dans 34 châteaux de l’appellation Pessac-Léognan dont voici la liste :