16 Juil

Journées Portes Ouvertes dans 4 châteaux de Sauternes les 25 et 26 juillet

Si vous n’êtes pas partis en vacances ou bien si vous souhaitez découvrir 4 joyaux du Sauternais, rendez-vous le prochain week-end à Bommes pour découvrir les châteaux Sigalas-Rabaud, Lafaurie-Peyraguey, La Tour Blanche et Rayne-Vigneau 4 premiers crus classés de Sauternes.

UNE DECOUVERTE GRATUITE DE 4 PREMIERS CRUS CLASSES DE SAUTERNES

Ce sont 4 châteaux voisins, 4 premiers crus classés, qui ont l’habitude depuis quelques années d’unir leurs actions et leurs forces, qui ouvrent leurs portes le week-end des samedi 25 et dimanche 26 juillet de 10h à 18h, des visites et dégustations gratuites. Vous pouvez y venir en voiture et naviguer entre les uns et les autres, ou encore à pied, à vélo ou en calèche (sur réservation).

Chacun pourra à sa manière vous séduire, vous pourrez ainsi admirer le vignoble et la vallée du Ciron depuis le Belvédère du Château La Tour Blanche, vous régaler avec la beauté des oiseaux dans le chai de Rayne Vigneau, contempler les peintures impressionnantes du château Sigalas Rabaud, ou encore être subjugué par la barrique de cristal signée Lalique au château Lafaurie-Peraguey.

UN PASSEPORT 4* A TAMPONNER POUR GAGNER DES LOTS

Comme une course aux trésors, vous allez visiter les différentes propriétés et à chaque passage dans l’une d’elles, vous ferez tamponner le passeport de l’événement pour obtenir 4 tampons et essayer de gagner un lot : le 1er prix : une bouteille de Sauternes 1er cru classé de chaque propriété 2e prix: une bouteille de Sauternes de 2e vin de chacun des châteaux 3e prix ; une bouteille de blanc sec de chaque propriété. Un tirage au sort aura lieu le 27 juillet avec ces passeports totalement validés.

DES FOOD-TRUCKS POUR SE RESTAURER

Samedi, il sera possible de se restaurer sur place au château La Tour Blanche où un food-truck sera présent, de même le lendemain au château Rayne-Vigneau.

Pour tout renseignement : Rayne-Vigneau 05 56 76 64 05 – La Tour Blanche 05 57 98 02 73 Sigalas-Rabaud : 05 57 31 07 45 Lafaurie-Peyraguey : 05 24 22 80 11

13 Juil

Tous Ô Chais : portes ouvertes dans les Côtes de Bourg les 25 et 26 juillet

Les Côtes de Bourg vous fixent rendez-vous pour un week-end festif où leurs vins et la gastronomie seront à l’honneur le week-end des 25 et 26 juillet. Au programme visite des châteaux, dégustations et bien d’autres animations comme du bike-board.

Tous Ô Chais ! C’est comme un rassemblement sonné dans une caserne… Un appel à tous les amateurs de vin et de sorties oenotouristiques. Pour ce rendez-vous désormais annuel, de nombreux vignerons ont répondu présent et vont vous proposer de visiter leur propriété, déguster leurs vins et vous faire participer à de nombreuses animations.

LA NOUVEAUTE 2020 : LES COTES DE BOURG EN BIKE BOARD

Pourquoi ne pas découvrir l’appellation en Bike-Board, ces scooters ou trottinettes électriques pour une balade atypique ? Une activité fun, sportive, écolo, pour apprécier le paysage des Côtes de Bourg. (1h, 25€)

Départ durant tout le week-end: 10h, 11h, 14h, 15h, 16h.

Le dimanche : de 10 à 12h et de 14h à 17h, baptêmes sur la place de l’Eperon (30mn): 10€. Réservations : 06 27 81 02 76

AUTRE NOUVEAUTE : LE CASINO DES COTES DE BOURG

Jouez au Casino à deviner quel est le cépage, le millésime ou l’élevage…à 10h40 et à 12h . Pour 15 personnes maxi

Autre atelier d’assemblage à 10h et 11h20. Des ateliers animés par un formateur de l’Ecole du Vin de Bordeaux. Infos et réservations : 05 57 94 80 20

APERO VIGNERON A BORD DU BATEAU DES DEUX RIVES

Samedi 25 juillet, vous pourrez découvrir l’appellation à bord du bateau des 2 rives, avec un viticulteur à bord. Départ du port de Bourg à 18h30, retour à 20h. 15€ par adulte, gratuit pour enfants de moins de 12 ans. Réservations 05 57 68 31 76

RANDONNEE PEDESTRE EN COTES DE BOURG

Dimanche 26 juillet, pour les lève-tôts et amateurs de marche, voici une idée de randonnée depuis la Maison des Vins des Côtes de Bourg avec l’association Marche Nordique Bourg : 06 24 63 61 02 Prévoir son pique-nique Participation 5€

ET BIEN SUR DEGUSTATIONS ET VISITES DES CHAIS

39 châteaux vous attendent pour vous faire découvrir leur chai, leur savoir-faire et leur passion. De nombreux châteaux proposeront des animations, expos, concerts, repas, produits régionaux.

Pour tout savoir : www.cotes-de-bourg.com et pour plus d’informations sur Tous ô Chais  : 05 57 94 80 20

11 Juil

Bordeaux : la renaissance du Gabriel au coeur de la place de la Bourse

S’il y a bien une belle adresse, historique et gourmande, c’est celle du Gabriel. Le chef Alexandre Baumard et Stéphanie de Boüard-Rivoal font revivre après 10 mois de travaux ce bâtiment mythique. Un joli challenge en ce début d’été avec la réouverture du Gabriel depuis jeudi soir.

Damien Amilien, chef pâtissier, Stéphanie de Boüard, le chef Alexandre Baumard et Estelle Even chef adjointe derrière le bar du Gabriel © JPS

C’est une jolie réhabilitation du lieu. Une transformation dans la conservation de ce patrimoine XVIIIe bordelais, la place de la Bourse, autrefois Place Royale, réalisée entre 1730 et 1755 par Jacques Gabriel et son fils Ange-Jacques Gabriel architectes du Roi (place où d’ailleurs trônait la statue de Louis XV en lieu et place des Trois Grâces).

Le Gabriel, c’est ce Pavillon au centre de la Place de la Bourse, un endroit très hype © JPS

Si à l’extérieur le pavillon central est resté tel qu’il était, en harmonie avec les autres ailes propriétés de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux (hormis la partie tout-à-fait à gauche qui appartient aux Douanes et donc à L’Etat), l’intérieur a subi quelques transformations et a été magnifié par les architectes Sarthou et Michard, accompagnés par le décorateur d’intérieur Jean-Pierre Tortil. C’est la famille de Boüard de Laforest, propriétaire d’Angélus à Saint-Emilion, qui a acquis l’autorisation d’exploiter le Gabriel et a entrepris ces lourds travaux, avec à sa tête Stéphanie de Boüard, par ailleurs directrice générale d’Angélus.

L’espace salon de thé du Gabriel © JPS

Au rez-de-chaussée, il y a tout d’abord la partie bar confiée à Andrei Postolache, bar à cocktails et bar à vin, et aussi le salon de thé; au premier étage le Bistrot du Gabriel, ce sera la partie brasserie de l’endroit, au second étage le restaurant gastronomique « l’Observatoire » et aussi sa table d’hôtes; c’est d’ailleurs aux étages que les transformations ont été plus importantes, sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France. « L’architecte des Bâtiments de France a vu ce qu’on avait fait à Saint-Emilion, et il nous a laissé faire quasiment ce que l’on tout ce qu’on souhaitait. On n’a pas touché l’extérieur et à l’intérieur on a valorisé le lieu et donné plus d’espace. On a ainsi réuni plusieurs pièces, on a abattu quelques cloisons pour donner plus de lumière: on a une enfilade au restaurant gastronomique qui donne une perspective qu’on n’avait pas avant », commente Stéphanie de Boüard.

Stéphanie de Boüard-Rivoal à l’entrée du Gabriel © JPS

C’est un sentiment d’excitation, d’euphorie, de faire de ce lieu un lieu d’apaisement et de sérénité », Stéphanie de Boüard directrice.

Pour Patrick Séguin, président de la CCI de Bordeaux Gironde et du coup propriétaire du bâtiment : « on est ravi de voir renaître ce bâtiment avec cette belle qualité de réhabilitation, aupavant on avait connu quelques soucis et notamment au niveau de l’entretien du bâtiment. Là on est parti sur une AOT (une autorisation d’occupation temporaire car nous n’avons pas le droit de faire des baux commerciaux) qui courre jusqu’en 2033. Cela permettra à Stéphanie de Bouard et à sa société d’amortir les investissements lourds réalisés ici ».

C’est l’endroit magique de Bordeaux, la Place de la Bourse (et donc le Gabriel) est le lieu de Bordeaux le plus connu et photographié au monde. Avec cette équipe de professionnels qu’elle a concocté, cela devrait être rapidement l’une des meilleures tables de Bordeaux », Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux

La salle du restaurant gastronomique décorée par  le décorateur d’intérieur Jean-Pierre Tortil © JPS

« Le Gabriel va proposer en un même écrin 3 ambiances distinctes, l’éventail est très large, on va pouvoir venir prendre un petit déjeuner, ou déjeuner, partager un thé l’après-midi, dîner ou encore venir prendre un verre au bar », poursuit Stéphanie de Boüard-Rivoal. En fait, le Gabriel va vivre de 8h le matin à minuit et même 2 heure le samedi soir…Il y a encore une autre salle de restaurant « la bibliothèque »au 1er qui peut être privatisée et qui donne « une atmosphère plus intime avec sa cheminée »

Le charriot de dessert au bistrot © JPS

L’établissement est placé sous la houlette du chef Alexandre Baumard, chef étoilé du Logis de la Cadène à Saint-Emilion, également propriété de la famille de Boüard. Pour le moment ce sont 26 personnes qui sont en cuisine et en salle, mais dès que le restaurant gastronomique va ouvrir en septembre, le Gabriel comptera 40 personnes. « La période du Covid nous a fait perdre du temps et donc on a fait avec et avec une ouverture en deux temps », précise Stéphanie de Bouard.

La salle de restaurant « bibliothèque » © JPS

« Cette ouverture se fait avec une certaine appréhension, mais on va tout faire pour que cela se passe bien, notamment au niveau du service, je leur demande la plus grande précision, vigilance et rigueur pour que le client se sente bien à n’importe quelle occasion ». Le chef aura pour le seconder Estelle Even, chef adjointe, Damien Amilien chef pâtissier et comme chef sommelière Charlotte Tissoire, qui a fait l’ouverture du Pressoir d’Argent comme assistante et y est restée jusqu’en 2019.

La table d’hôtes, en face de la cuisine, comme au 4e Mur, non loin, ou au Saint-James © JPS

« Que ce soit en brasserie ou au niveau du gastronomique, on va travailler avec les mêmes fournisseurs, les mêmes maraîchers et éleveurs ou poissonniers », me précise le chef Alexandre Baumard;

« Au niveau du bistrot ce sera plus dans la simplicité mais avec de vrais plats comme ce maigre en croûte ou la côte de boeuf où on va revenir sur de la découpe en salle, revenir à la tradition française avec tous ces grands chefs qui ont su remettre l’art du service au goût du jour, il y a une vraie passion à servir, au niveau du gastro on va continuer ce que l’on a commencé au Logis de la Cadène, avec des cartes différentes, mais la cuisine sera sur la même base car c’est le même chef ».

Le chef Alexandre Baumard mise non seulement sur le goût avec une cuisine de saison mais aussi sur le service à la découpe au plus près des tables © JPS

« Ce sera une carte différente qui suivra les saisons comme partout. L’objectif est de viser une étoile prochainement sur le gastro ».Entre le bistrot et le gastro, on sent une exigence de travail « qu’on fasse du gastronomique ou du bistronomique, il y a un secret de cuisson qui doit être respecté. Pour le gastro, la technique des choses sera plus travaillée », forcément. Le Gabriel dispose d’ailleurs de deux cuisines différentes entre le gastro au 2e et le bistrot au 1er. « Hier on a fait 120 couverts », pas mal pour un début, le Gabriel va vite monter en puissance avec son restaurant gastronomique qui mise sur 40 couverts le midi et autant le soir.

Cet endroit risque non seulement d’être prisé des gastronomes mais aussi de la Chambre de Commerce qui a prévu un partenariat avec le Gabriel : « à Bordeaux Palais de la Bourse en 2019, on a géré 260 manifestations, c’est un lieu de représentation très important à Bordeaux », précise Patrick Seguin ; « aussi avoir une bonne table pour proposer aux gens qui ont des congrès ou des séminaires de faire des déjeuners ou diners, c’est judicieux, on a prévu de collaborer au quotidien pour faire une offre globale. »

Pour en savoir plus : Le Gabriel, 10 Place de la Bourse à Bordeaux

10 Juil

Découvrez les Trophées de l’Oenotourisme décernés par Terre de Vins à la Cité du Vin

C’était mercredi la cérémonie officielle de remise des Trophées de l’Oenotourisme à l’Amphithéâtre Thomas Jefferson à la Cité du Vin de Bordeaux. Voici les lauréats de l’édition 2020. Histoire de vous donner des idées pour découvrir ces domaines et châteaux partout en France.

Sophie Gaillard de l’Office de Tourisme de Bordeaux, Silvio Denz, Jérôme Schilling et David Bolzan du château Lafaurie-Peyraguey dans les grands prix d’Or © Michaël Boudot pour Terre de Vins

LES GRANDS PRIX D’OR :
Architecture & Paysage : Domaine de Fontenille (84360 Lauris)
Art & Culture : Château l’Hospitalet (11100 Narbonne)
Pédagogie & Valorisation de l’environnement : Château de l’Escarelle (83170 La Celle)
Le vignoble en Famille : Château Lamothe-Bergeron (33460 Cussac-Fort-Médoc)
Initiatives créatives & originalités : Les Frères Moine (16200 Chassors)
Restauration dans le vignoble “Prestige” : Château Lafaurie-Peyraguey (33210 Bommes)
Restauration dans le vignoble “Bistronomique” : Chêne Bleu (84110 Crestet)
Séjour à la propriété : Domaine d’Anglas (34190 Brissac)
Promotion du terroir : Quai Cyrano (24100 Bergerac)
Œnotourisme d’affaires & événements privés : Domaine de Rocheville (49730 Parnay)

LES PRIX D’ARGENT :
Architecture & Paysage : Maison Champy (21200 Beaune)
Art & Culture : Château Larrivet Haut-Brion (33850 Léognan)
Pédagogie & Valorisation de l’environnement : Rhônéa (84190 Beaumes-de-Venise)
Le vignoble en Famille : Château Saint Roux (83310 Cannet-des-Maures)
Initiatives créatives & originalités : Château Boutinet (33141 Villegouge)
Restauration dans le vignoble : Château de Haute-Serre (46230 Cieurac)
Séjour à la propriété : Domaine Riberach (66720 Bélesta)
Promotion du terroir : Vignes,Vins, Randos – Interloire (37019 Tours)
Œnotourisme d’affaires & événements privés : Château Saint Pierre de Serjac (34480 Puissalicon)

La remise des Trophées dans l’Amphi Thomas Jefferson à la Cité du Vin © Michaël Boudot pour Terre de Vins

LES PRIX DE BRONZE :
Architecture & Paysage : La Villa Baulieu – Domaine Baulieu (13840 Rognes)
Art & Culture : Commanderie de Peyrassol (83340 Flassans-sur-Issole)
Pédagogie & Valorisation de l’environnement : Château de Minière (37140 Ingrandes-de-Touraine)
Le vignoble en Famille : Domaine du Dragon (83300 Draguignan)
Initiatives créatives & originalités : Vignerons Ardéchois (07120 Ruoms)
Séjour à la propriété : Plaimont (32400 Saint-Mont)
Promotion du terroir : Syndicat Touraine Chenonceaux & Château de Chenonceau (41110 Saint-Aignan-sur-Cher)
Œnotourisme d’affaires & événements privés : La Maison Cattin (68420 Voeglinshoffen)

PRIX SPÉCIAL
Pionnier de l’Œnotourisme : Hameau Duboeuf (71570 Romanéche-Thorins) dans le vignoble du Beaujolais.

09 Juil

Vente aux enchères des Vins de Bordeaux : 69 500 € récoltés pour améliorer le quotidien des soignants et l’achat de matériel

Cet après-midi le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a remis un chèque de 69500 € au profit du CHU de Bordeaux et de l’Hôpital de Libourne. Cette somme est le fruit de la vente aux enchères de plus de 600 lots de vins et de séjours oenotouristiques dans les châteaux qui s’est déroulée du 15 au 21 juin. Ces fonds sont destinés à l’amélioration des conditions de travail du personnel.

Un chèque de 69 500€ remis cet après-midi à 17h au Bar à Vins du © CIVB

« Les Vins de Bordeaux leur disent Merci ! », c’est ainsi que l’opération caritative avait été baptisée durant la période de confinement, où les châteaux et l’interprofession avaient réfléchi quel geste faire envers les personnels soignants qui étaient sur le front du covid-19.

L’idée leur est naturellement venue d’organiser une collecte de lots de vins 400 au total et de 180 séjours dans les châteaux afin de réaliser une vente aux enchères durant la période du 15 au 21 juin, qui aurait du être une fête à Bordeaux, à savoir la Fête du Vin qui a été annulée et reportée à l’an prochain.

La direction du CHU de Bordeaux a souhaité que ces fonds servent à l’amélioration des conditions de travail du personnel à savoir la rénovation des salles de repos des soignants, mais aussi à l’achat de matériel pour optimiser le travail des ASH, les agents des services hospitaliers. Ces agents assurent au quotiiden les activités de bio-netoyage, et la gestion des déchets. Ils ont eu un rôle primordial durant cette crise du coronavirus, pour briser la chaîne de contamination. Un métier comme, celui des aides soignantes et infirmières à complimenter, trop souvent oublié. Un chèque qui est fort honorable, on peut aussi penser au projet de réhausser le salaire des soignants dans le cadre du Ségur de la Santé avec l’accord dévoilé ce jour qui prévoit 180 € d’augmentation net par mois, qui serait versé en 2 fois. Une augmentation que certains soignants auraient vu plus importante au regard du gel des salaires ces dernières années et du rôle fondamental que jouent ces personnels au quotidien.

08 Juil

Raphaël Delpech nommé directeur général du Bureau National Interprofessionnel du Cognac

Raphaël Delpech, 46 ans, prendra ses fonctions à Cognac le 7 septembre prochain. Cet ancien cadre du groupe LVMH succèdera à Catherine Le Page. Sa tâche est de définir à son tour les orientations stratégiques de la filière Cognac. A ses côtés, 118 salariés au sein du BNIC qui fédère les professionnels du Cognac, viticulteurs, négociants et bouilleurs de profession.

Raphaël Delpech © BNIC

C’est une tête qui arrive au BNIC : diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux (Kedge), Raphaël Delpech a débuté au ministère de l’Économie et des Finances comme conseiller juridique à l’ambassade de France au Mexique puis au Maroc.

Par la suite, il a été en charge pour la France du Comité de Politique Commerciale du Conseil de l’Union Européenne puis conseiller juridique pour la Politique Commerciale et l’Investissement.

En 2008, Raphaël Delpech a rejoint le groupe LVMH comme directeur des Affaires Publiques en charge des réglementations commerciales internationales puis de directeur de la Communication et des Affaires Publiques. Depuis 5 ans, il faisait partie du groupe coopératif sucrier français Tereos, avant de diriger une agence de conseil.

A compter du 7 septembre, Raphaël Delpech prendra ses nouvelles fonctions à Cognac, Cognac par ailleurs première filière à l’export en valeur dans le secteur des vins et spiritueux français avec un chiffre d’affaires évalué en août 2019 à 3,4 milliards d’euros. Il devra gérer les équipes du BNIC mais aussi poursuivre le développement de la stratégie RSE de la filière Cognac et contribuer à la transition écologique, enfin renforcer les relations institutionnelles régionales, nationales et internationales de l’interprofession.

Tous nos voeux de réussite.

05 Juil

Oscars des Bordeaux de l’été : un palmarès digital des vins frais de l’été 2020

Face à la situation actuelle, le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Sup s’est adapté et a proposé un nouveau format avec une dégustation connectée pour dévoiler le palmarès des Oscars des Bordeaux de l’Eté 2020.

Ce sont plus de 300 échantillons de Bordeaux Blancs, Bordeaux Rosés, Bordeaux Clairets et Crémants de Bordeaux qui avaient été présentés et dégustés par un premier jury de professionnels, blogueurs, journalistes ou personnalités du monde du vin à planète Bordeaux.

Courant juin, 20 experts ont goûté à domicile les 12 lauréats préselectionnés dans chaque AOC mentionnée ci-dessus pour consacrer ces 24 vins oscarisés qui vont être tendance cet été. Voici le palmarès:

RÉSULTATS MILLÉSIMES 2019

Bordeaux blanc millésime 2019

  • Château Haut-Rieuflaget (7,90 )
  • Château La Freynelle (6,50 )
  • Château La Rame (8 )
  • Château Moulin de Launay (10 )
  • Château Roc de Minvielle (8 ) Sirius (7 )

Bordeaux rosé millésime 2019

  • Château de La Dauphine (14 )
  • Château Labatut cuvée Prestige (3,80 )
  • Château Tour de Mirambeau (8 )
  • Château Tour des Graves (6 )
  • Tifayne (6 )
  • Villa Gaubert (8 )

Bordeaux clairet millésime 2019

  • Château de Lisennes (6 )
  • Château La Grande Metairie (6,25 )
  • Château Penin (7,05 €)
  • Château Sainte Catherine (5,40 €)
  • Le Clairet de Château Boutinet (9,50 €)
  • Le Clairet de Chelivette (8,40 €)

Crémant de Bordeaux

  • Bulles de Lisennes (blanc) (8,50 )
  • Domaine de Cassard (blanc) (9 )
  • La Tentation par Maucaillou (blanc) (12 )
  • Château Ferreyres (rosé)
  • Fleur de Rauzan (rosé) (7,50 )
  • Les Cordeliers « Vintage » (rosé) (15,90 )

04 Juil

« Pensons local, vivons Bordeaux » : un nouveau label #Bordeauxlocal et un nouvel élan pour  » le consommer local »

Jeudi soir, les acteurs et ambassadeurs de #Bordeauxlocal présentaient au Hangar 14 cette nouvelle démarche: elle fait écho à cette prise de conscience collective durant le confinement qu’il faut retrouver des circuits courts et de vraies valeurs en promouvant les produits et richesses de nos terroirs. Un élan porté par le CIVB, l’UMIH et l’Office du Tourisme de Bordeaux Métropole.

Le #BordeauxLocal lancé jeudi soir au H14avec Bernard Farges, Julie Rambaud-Texier, Oliver Occelli de l’Office de Tourisme de Bordeaux, Camille Cabiro de Bordeaux Open Air, Nicolas Lascombes de la Brasserie Bordelaise et Carole Lecourt vigneronne du château Lecourt-Caillet © Jean-Pierre Stahl

Etait-ce prémonitoire ? Le communiqué de #Bordeauxlocal sur fond vert… et une présentation la veille de l’installation du nouveau maire vert, Pierre Hurmic… Non, m’a-t-on assuré, ce n’est qu’une ironie du sort.

Bien sûr, le consommer local, on y pense depuis des lustres à Bordeaux, avec déjà le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux qui en septembre dernier a lancé l’opération « Bordeaux Fête ses Vendanges » pour promouvoir les vins de Bordeaux dans les brasseries et restaurants de la capitale girondine, et puis il y a eu cette page créée sur Facebook avec son hashtag #Bordeauxlocal. Cela fait écho à ce sentiment partagé durant le confinement et cette crise du coronavirus de consommer localement, de retrouver des circuits courts plus vert…ueux : 

C’est un réseau d’entente entre Bordelais, on est fier d’arborer ce label, tout le monde a conscience des vertus du consommer local et envie de le développer », Astrid Deysine du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

« On crée ainsi un réseau consommer local et on va l’afficher, entre cavistes, restaurateurs et vignerons qui vont être fiers de l’arborer, des kits vont être distribuer au niveau des restaurants et commerces et une vidéo diffusée à partir de septembre… »

Pour Julie Rambaud-Texier, directrice du marketing du CIVB : « c’est déjà une réponse au consommer moins mais mieux, c‘était déjà une tendance avant Covid… C’est aussi donner un coup demain aux petits artisans et commerçants. A Bordeaux, on ne sait pas forcément où aller, on a des pépites, des produits alimentaires, vins et produits culturels. Ce n’est pas fléché comme tel, mais avec ce label c’est un élan commun et transverse avec influences et institutionnels. »

L’idée, c’est un élan commun pour aider les consommateurs à se repérer avec des visuels, la règle d’or est de privilégier les produits et  les gens locaux, c’est une démarche éco-solidaire » Julie Rambaud-Texier, directrice du marketing du CIVB

« On ne renonce pas à exporter du vin, mais c’est bien d’être plus fort ici aussi. Il faut qu’on envisage de partir en meute, en bande, pour mieux partir ailleurs », commente à son tour Bernard Farges.

Même si on ne vendra pas tout à Bordeaux, on doit penser ici avec des produits locaux. C’est tout sauf un replis sur soi. On travaille ici et on le dit. On croit beaucoup à ce que ce label #bordeauxlocal s’installe », Bernard Farges président du CIVB

C’est donc une plate-forme bordeauxlocal.fr avec des règles bien précises qui est lancée en ce début juillet, avec derrière une communauté solidaire et engagée et permanente avec ses ambassadeurs, et ses institutionnels avec le CIVB, l’Office du Tourisme de Bordeaux, l’Union des Métiers et de l’Industrie Hôtelière, les Commerçants Bordelais et l’Union des Cavistes de Gironde.

 Parmi les premiers ambassadeurs de ce #BordeauxLocal, on y croise Nicolas Lascombes, un poids poids lourd de la restauration à la tête de 8 restos en Gironde dont la Brasserie Bordelaise, le 7 à la Cité du Vin ou encore l’Hôtel de la Plage au village de l’Herbe…Il y a aussi Philippe Lherme maraîcher, Jérémie Ballarin du Wanted Café, Chloé Allano de la Laiterie Burdigala, Carole Lecourt vigneronne, Philippe Maurice humoriste, Camille Abiro de Bordeaux Open, Anaïs Lassalle Saint-Jean maison Meneau sirops et jus…

Je suis très fière de participer à cet événement et à ce label, je fais partie des gens qui consomment « local. J’aime bien mettre un visage sur un produit et raconter une histoire » Carole Lecourt vigneronne

Et de montrer que ce consommer local est une lutte de tous les instants : « j’ai fait virer un rosé de Provence à la carte d’un restaurant pour le remplacer par mon Bordeaux Rosé, on arrive à avoir ici aussi des rosés clairs et de qualité » explique Carole Lecourt. « Buvons Bordeaux, c’est une évidence, c’est bien que cela se sache, c’est pertinent », commente Nicolas Lascombes. « Moi, j’habite en Gironde, cela me fait plaisir d’acheter un produit de Gironde. On a laissé trop longtemps le consommateur en dehors des soirées, des châteaux ou encore de Vinexpo. On a pris le truc à l’envers, durant toutes ces années et là on est peut-être sauvé avec le truc à nouveau à l’endroit… »

D’autres bordelais ont fait preuve d’imagination et on voulu essayer de faire du local comme Isabelle et Fabrice Voyer, de FrenchDisorder, implantés à 200m de la base sous-marine et qui se sont spécialisés dans le sweet et t-shirt imprimé et sérigraphié, qui ont fait ces T-Shirts #Bordeauxlocal. Ils distribuent dans 300 pots de vente en France et à l’étranger. Même si la matière première vient du Portugal, toute la transformation se fait ici à Bordeaux.

25 Juin

La biologie moléculaire au secours des maladies de la vigne : une révolution à terme ?

Le constat est là : le mildiou se fait de plus en plus présent à la vigne. Après 2018, Voici une attaque pire en 2020. Le laboratoire Baas à Martillac se propose de répondre à cette problématique par l’analyse et la biologie moléculaire, afin de mieux cibler les attaques, les doses et types de produits pour y remédier. Une expérimentation est en cours au château d’Arsac.

Au château d’Arsac,Jérémie Brusini président de Baas, et Loïc Le Bozec et Olivier Bonneau du château d’Arsac © JPS

Mildiou, oïdium et botrytis, des maladies qui pourrissent de plus en plus la vie des viticulteurs, obligés de traiter en bio ou en conventionnel leur maladie de la vigne.

Loïc Le Bozec, chef de culture au château d’Arsac© JPS

« On essaie de jouer sur les doses, surtout en début de cycle et en fin de cycle », précise Loïc Le Bozec chef de culture au château d’Arsac; « après c’est vrai que sur la partie floraison de la vigne on essaie de bien encadrer les choses et la cela devient plus compliqué de faire des réductions de doses ».

Attaque de mildiou sur grappe © JPS

Depuis toutes ces années, on a pu observer ici ou là un phénomène de résistance aux traitements, d’où le recours à Jérémie Brusini biologiste du laboratoire BAAS (Biology as a Solution) qui a installé des pièges pour mieux étudier ces phénomènes et y répondre.

« Là, ce sont des pièges à spores qu’on est en train de tester au château d’Arsac…(…) A partir de l’ADN présent sur ces petits bâtons, on va pouvoir identifier les résistances en présence », commente Jérémie Brusini président de BAAS .

Le château d’Arsac qui a déjà éliminé les pesticides plus plus dangereux, et notamment les CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques) a d’ailleurs pour objectif d’arriver vers zéro résidus de pesticides dans ses vins.

Traitement de produits bio à Arsac ce jour © JPS

« L’idée, elle est double chez nous : de pouvoir premièrement quantifier et de qualifier une attaque par un pathogène », précise Olivier Bonneau directeur technique du château d’Arsac.

Olivier Bonneau, directeur technique du château d’Arsac © JPS

Savoir quel pathogène exactement nous attaque et pouvoir trouver la molécule la plus adapter pour le contenir. Et deuxièmement, en terme de quantité également, de pouvoir adapter les doses de produits qu’on va mettre, voire faire une application parcellaire ».

La révolution pourrait s’opérer ici au Technopôle Montesquieu à Martillac avec le laboratoire Baas qui dans un premier temps va travailler sur des recherches et analyses sur 3 semaines mais souhaite pouvoir réagir au plus près des maladies en une semaine à terme.

Une approche raisonnée et ciblée où l’on peut connaître avant de traiter, savoir quel mode d’action sera le plus efficace de façon à pouvoir réduire le nombre de traitements phytosanitaires sur les vignobles tout en gardant un haut niveau de productivité », Jérémie Brusini président du laboratoire Baas.

Il risque d’y avoir encore beaucoup d’expériences à mener encore avant que cette pratique ne se généralise à tous les domaines du Bordelais ou d’ailleurs.

22 Juin

Pique-Nique géant avec les Vignerons Indépendants les 26 et 27 juillet

Même si les Vignerons Indépendants n’ont pas pu organiser leurs salons ces derniers mois, ils vous fixent rendez-vous comme chaque année sur leur propriété pour un pique-nique et une dégustation de leurs vins. 300 vignerons y participent partout en France.

C’est le 10e grand pique-nique national organisé par les Vignerons Indépendants. Durant 2 jours, les 26 et 27 juillet, plus de 300 domaines dans toute la France ouvriront leurs portes aux visiteurs. La formule est simple : chacun amène son pique nique et le vigneron, lui, offre les vins et animations pour toute la famille.

Un événement pour tous les amateurs, passionnés ou néophytes, où patrimoine, architecture et vin vont se mêler. Plus de 1000 activités sont proposées en France : des animations variées à travers tous les vignobles ; de l’initiation à la dégustation, des  quizz œnologiques, des expositions d’art, des concerts, du théâtre, des balades à pied, à vélo, en calèche, en 2CV, en poney et même en segway, des escape-game, des jeux de pistes, un rallye automobile, mais aussi une découverte de la biodiversité à travers le vignoble…

Bien évidemment, les mesures de sécurité seront appliquées en raison du covid qui pour l’instant est encore présent sur le territoire:  Activités en plein air, distanciation obligatoire, visites, nombres maximum, gel et point d’accueil : tous les points ont été passés en revue. Les 300 domaines participants ont été largement sensibilisés et formés pour l’accueil du grand public.