15 Juin

« Samedi blanc », c’était samedi grand en Pessac Léognan !

Une journée, 12 châteaux, des centaines de gens ravis…La 2ème édition de « Samedi Blanc en Pessac Léogan » est réussie. Dommage pour les absents. Ils se rattraperont la prochaine fois…

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Samedi Blanc au château Olivier à Léognan © Jean-Pierre Stahl

Au château Olivier à Léognan, c’est un véritable plongeon dans les douves et dans l’histoire…C’est déjà le plus vieux châteaux de l’appellation, les premières vignes remonteraient au XIVème siècle. Olivier est une très ancienne seigneurie, dont on trouve trace dans le haut Moyen Age. Le Prince Noir aimait à y venir chasser, tant les forêts alentours étaient riches en gibier. Le domaine appartient depuis le 19ème siècle à une vieille famille bordelaise, la famille de Bethmann. Le château, grand cru classé des Graves, a été classé en 1953, tant en rouge qu’en blanc.

Pour accueillir les visiteurs du matin, Estelle responsable marketing et communication et Julia assistante commerciale. Cette dernière explique la sélection parcellaire que le domaine a mis en place depuis 2004. Le terroir est d’autant plus important qu’il est surveillé de près par le directeur Laurent Lebrun, ingénieur agronome et œnologue. On trouve pas moins de 11 types de sols différents sur le domaine avec des graves compactes, des graves profondes, des sols bruns sur calcaire, des sols graveleux sur marne ou encore des graves sur calcaire rouge…

Dans le chais, 1000 barriques élèvent gentiment le blanc et le rouge en 9 et 14 mois environ, avec une température d’environ 16° et plus de 80 % d’hygrométrie. « Chaque barrique, c’est comme un bébé », commente Julia, « il faut surveiller tous les jours, et c’est une équipe qui s’en occupe ici tous les jours. » Des barriques qui sont renouvelées tous les 3 ans, comme dans la plupart des grands châteaux du Bordelais, « il y a un roulement, 1/3, 1/3, 1/3 chaque année. »ation de ces fameux 

Puis vient le temps de la dégustation de ces fameux blancs du château Olivier: en 2012, pour la 1ère fois, le château a étoffé sa gamme en sortant un second vin: le « dauphin de château Olivier » 50 % sauvignon, 50 % sémillon, alors que le « château Olivier affiche une très large majorité de sauvignon, un peu de sémillon, et un chouillat de muscadelle.

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Laurent Cisnéros, le propriétaire du château de Rouillac (au fond) au moment de l’apéritif © JPS

A quelques kilomètres à vol d’oiseau, le château de Rouillac s’est lui mis sur son 31 pour recevoir les amateurs et passionnés de blancs. A chacun son Dada…Dans cette autre domaine chargé d’histoire, puisqu’il fut la propriété du Baron Haussmann, ministre de Napoléon III, ici on fait revivre les écuries et la passion du cheval. Pour l’apéritif, Agnès propose le Dada de Rouillac 2010 et le château de Rouillac blanc pour comparer. Une très jolie complexité pour tous les deux.</p#>

Laurent Cisnéros, le propriétaire est sur le pont avec son épouse et ses filles pour accueillir et même déjeuner avec les convives: pas moins de 40 personnes ont pu apprécier de pique-niquer avec les propriétaires sur la pelouse de l’orangerie. Un pique-nique amélioré, préparé par un traiteur, agrémenté des blancs de la propriété.</p#>

L’an dernier pour le 1er Samedi blanc, on était 8 châteaux. Cette année, on est 12. Il y a un véritable intérêt de la part des  propriétés pour s’ouvrir aux consommateurs et de mieux faire connaissance avec les Grands Blancs de Pessac Léognan », selon Laurent Cisnéros, Président de la Commission Promotion des Pessac Léognan et propriétaire de Rouillac.

Ce rendez-vous a « un côté estival, certains ont installé des bars à vins, d’autres des jeux pour enfants et chez nous des spectacles équestres. » Car Rouillac est bien sûr connu pour ses grands vins mais aussi par son écurie imposante avec 14 chevaux et un cheval de trait Titan, qui est utilisé pour travailler dans les rangs de vigne comme autrefois.

Cette année, c’est un succès car 300 repas ont été servis dans les châteaux participants: « les propriétés ont fait des efforts en proposant et en servant pas moins de 300 pique-niques. Cette manifestation a vocation à s’installer », confirme Laurent Cisnéros. Il est vrai que Pessac-Léognan compte plus de 70 châteaux dont 40 produisent du blanc. Il y a donc une progression à attendre de la part des châteaux qui n’ont pas encore pris conscience de l’intérêt et du fabuleux rendez-vous avec les amateurs que constitue « Samedi Blanc en Pessac-Léognan ».</p#>

Outre la visite guidée de la propriété, des chais, les visiteurs sont emmenés dans la vigne avec une Jeep Safari, digne de « Jurassic Park ». Mais le clou de cette journée, c’est encore le spectacle équestre proposé par le château  avec 6 chevaux des écuries de Rouillac; Béatrice-Anne de la Mare, représentait « les Amazones du Sud-Ouest », une association de cavalières qui perpétuent la façon de monter en amazone, qui autrefois était la seule manière tolérée pour les femmes. De jolies démonstrations d’élégance, de technique et de sportivité. Avec couronner le tout, un dernier parcours de sauts d’obstacle où la fille aînée de Laurent Cisnéros, Mélanie, a réalisé un sans faute en un peu plus de 32 secondes…

Un Samedi Blanc décidément où le public s’est rêvé en châtelain… l’espace d’un instant. Il en aura eu plein les yeux et plein les papilles. C’est quand le prochain « Samedi Blanc », car ça me dit vraiment…

12 Juin

L’épopée de la route des vins Bordeaux-Bristol à la voile…et en images !

Retour sur cette formidable aventure du Printemps 2014 soulignée par Côté Châteaux, France 3 Aquitaine et France 3 La Rochelle: la 4ème route des vins de Bordeaux-La Rochelle à Bristol qui a permis de convoyer près de 400 bouteilles de vins jusqu’en Grande-Bretagne. Des bouteilles vendues aux enchères au profit des associations à but humanitaire Aladin et Bristol Link with Barea.

Photo et film réalisés à Bristol par l’INSEEC BORDEAUX

08 Juin

Lancement du 1er Vinithon durant Bordeaux Fête le Vin

Une belle initiative soulignée par Côté Châteaux: l’organisation du 1er Vinithon, dont le but est de récupérer un maximum de bouchons, au profit de l’Association Agir Cancer Gironde qui reversera le produit à l’Institut Bergonié de Bordeaux.

bouchons

Le 1er Vinithon au profit d’Agir Cancer Gironde et de l’Institut Bergonié © JPS

Le principe est simple et généreux. Le vendredi 27 juin, au cours d’une manifestation organisée dans les salons de la Chambre d’Agriculture de la Gironde, le 1erVinithon décomptera les promesses de dons de bouchons qui lui auront été faites. Le but étant que le compteur affiche le plus grand nombre possible de bouchons usagés en liège.

Les 1000 viticulteurs girondins ont été sollicités. Les œnocentres sont devenus centres de collecte.

Tous sont encouragés à garder, pour le Vinithon, leurs bouchons usagés ou défectueux. Ils pourront être récoltés directement sur les sites annonçant une promesse de dons ou déposés à la Chambre d’Agriculture de la Gironde (39 rue Michel Montaigne – Blanquefort).

 Les œnocentres sont également centres de collecte pour les bouchons collectés par les particuliers.

Tous les bouchons collectés seront remis à l’association Agir Cancer Gironde qui reversera les bénéfices de la vente à l’Institut Bergonié de Bordeaux.

AGIR CANCER GIRONDE: 3 place de Pontac 33 140 Villenave d’Ornon

04 Juin

Il bine Mister Bean !

Bandes de fainéants ! Vous ne pensez qu’à déguster un petit vin blanc, à siroter un petit rosé au bord de la piscine alors que pendant ce temps les vignerons et ouvriers viticoles se cassent le dos dans les rangs de vigne pour vous ! Pour que vous puissiez apprécier ce millésime 2014 qui s’annonce de bonne facture…Côté Châteaux laisse la plume à Nicolas Lesaint en plein travail ingrat…Il bine et écrit « à chacun ses Mr Bean » sur son blog Reignac: dela vigne au vin  C’est bine vu, Mr Nicolas Bean !

Mr-Bean-mr--bean-166155_598_328A chacun ses Mr Bean

Bon, quand on est viticulteur que l’on parle du millésime en cours et que les autres nous coûtent, on doit toujours avoir l’impression de se répéter mais que voulez vous, les années se suivent et parfois nous laissent comme un goût de jamais vu.

Un démarrage lent puis ça reprend, puis ça se calme et de nouveau la pousse repart…
Alors on lève, puis on attend.
Tiens si on épamprait un peu.
Puis on attend.
Puis ça se remet à pousser. Alors on relève.
Puis on décide d’arrêter les saisonniers pendant quelques jours, histoire qu’ils fassent le pont pendant qu’on traite.
C’est la première année où je me retrouve à stopper des saisonniers en saison pour cause de travaux de petites façons à jour. Lorsque l’on regarde les courbes de développement végétatifs des différents millésimes on voit bien que 2014 marque des paliers de pousses et que désormais nous nous retrouvons sur des niveaux de développements équivalents à 2012.
La fleur malgré tout s’enclenche bien, en particulier sur les terroirs chauds. Nous devons être à 40 et 50% de floraison, le beau temps est annoncé, mis à part aujourd’hui, et les températures remontent. Bon, il est certain que le risque est d’avoir une accélération de pousse pile poil à ce moment, mais on ne peut pas tout avoir et il faut bien que le viticulteur, enfin moi, ait peur de quelque chose.
Déjà, la pousse étant un peu moins importante que d’habitude, nous ne nous trouvons pas dans une situation où il faut rogner avant que la fleur ne soit passée. Ce qui est là aussi de bon augure pour la réussite de cette floraison.
Rogner sur la fleur c’est déstabiliser totalement les flux de sève qui se réorganisent alors pour stimuler la pousse végétative des entrecœurs au détriment des fragiles fleurs.
C’est déjà ça de positif par rapport à la floraison de 2013. Les équilibres minéraux étant en plus bien meilleurs que ceux du millésime précédent, tout devrait mieux se passer pour l’ensemble de la profession…
On ne le répétera jamais assez travailler mécaniquement le dessous des rangs n’est pas une mince affaire et trop souvent lorsque l’on pense avoir trouvé une bonne organisation pour réussir à faire ce que l’on souhaite, c’est le manque de main d’oeuvre, la casse mécanique ou les conditions climatiques qui vous rappellent à la dure réalité : Mon p’tit Nico t’es pas encore le roi de la gratouille !
En plus quarante hectares en travail mécaniques à 6600 pieds par hectares pour deux tractoristes cela relève du défit technique et sportif. Mais on m’a toujours montré qu’au ski il fallait pratiquer juste au dessus de son niveau avec des partenaires légèrement plus expérimentés que soit pour progresser. Je ne doute donc pas que cet objectif fixé en début de saison nous poussera à nous surpasser et à trouver de nouvelles solutions…
En attendant, pensez à nous parce qu’on a bien l’impression quelques fois de passer notre temps à brasser de la terre dans tous les sens et pour certains de souder des bouts de ferraille sur des lames suivant des idées tout droit sorties de mes cauchemars nocturnes…
Mais des fois, ça paye.
Il nous reste juste à mieux comprendre nos sols pour s’adapter à eux dans l’enchaînement des façons et arrêter, il faut bien se l’avouer quand même des fois, de balader les interceps en ce disant qu’il faut encore les modifier parce que ça ne va pas.
Quoi qu’il arrive, de toute façon ma vision de l’herbe sous les rangs a bien changé en quatre années et je ne la vois définitivement plus comme un ennemi en puissance tapis dans l’ombre n’attendant qu’une période pluvieuse pour nous envahir et monter dans les pieds, mais définitivement comme l’allier d’un équilibre biologique de la parcelle qu’il faut utiliser de plus en plus. Reste à concilier l’envie de conserver un couvert végétal et une présentation cultural correcte. Fini les cavaillons nus et les inter-rangs désertiques, bonjour à un enherbement à la Mister Bean, un peu sauvage, un peu fantasque mais toujours avec une profondeur et un intérêt à être regardé et écouté…
Comme peuvent l’être ces grandes Graminées dégingandées ou ces Erigérons plumeux en fin de saison plaqués contre les piquets de palissages qui vous lancent des œillades craintives de peur d’être repérées dans leur flegme botanique.
Bon, tant qu’il n’y a pas de dinde à farcir ou de mini à conduire pour tondre, tout va bien…
Alors oui, on n’est pas encore assez efficaces, ça c’est certain, on progresse, là aussi c’est indubitable, mais lorsque l’on voit malgré tout le résultat en réussissant à tourner plus d’une journée sans casse, on peut être content de nous.
Photos et prose de Nicolas Lesaint. Blog: Reignac de la vigne au vin.

03 Juin

Les vins de Bergerac sur un air de « Je reviendrai à Montréal… »

Ils sont « en tournée mondiale » au pays de Robert Charlebois…Les vins de Bergerac accompagnent l’exposition-événement de Lascaux 3 et font les présentations avec le Caribou !

caribouC’est qu’ils sont veinards ces vins de Bergerac…Car le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bergerac est partenaire du dispositif de promotion de la gastronomie et du tourisme organisé par le Conseil Général de la Dordogne et le Comité Départemental du Tourisme, ce à l’occasion de l’exposition Lascaux 3 au Centre des Sciences de Montréal.

 Ce jeudi 5 juin, ils vont accompagner les évènements qui se dérouleront au Sofitel de Montréal

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Exposition itinérante Lascaux 3

* Déjeuner de presse avec une vingtaine de journalistes art de vivre, tourisme, gastronomie. Le menu est réalisé par le chef Alain Gardillou (Le Moulin du Roc, Champagnac de Belair) autour des produits du Périgord et sera accompagné des différentes appellations du Bergeracois.

* Présentation « Destination Dordogne » devant un parterre d’une centaine de professionnels du tourisme.

* Cocktail dînatoire réunissant cent cinquante professionnels du tourisme et de la gastronomie et des vins.

Jacques Orhon, journaliste et écrivain © Wine Paper

Une master class aura lieu Jeudi 5 juin de 15 h à 17 h.

Elle sera animée par Jacques Orhon, maître -sommelier, journaliste et auteur de renommée internationale qui présentera le vignoble et commentera la dégustation de dix références de cuvées bergeracoises présentes sur le marché canadien (importés par la société monopole, la SAQ –Société des Alcools du Québec).

 Plus de 45 professionnels québécois (cavistes, sommeliers et restaurateurs) se sont déjà inscrits à cette masterclass qui affiche complet.

 La semaine suivante les vins de Bergerac seront toujours à l’honneur aux côtés des produits du Périgord à travers un menu gastronomique mis en avant au restaurant gastronomique du Sofitel. Ainsi va la dure vie du Périgord à l’export et des Bergerac sur le tarmac de Montréal…« Je reviendrai à Montréal », déguster avec le Caribou…et avec modération….

28 Mai

Le château Destieux vainqueur de la coupe des crus classés de Saint-Emilion à Hong-Kong

L’évènement, c’était il y a quelques heures à Hong-Kong. La 14 ème Coupe des Grands Crus Classés vient de couronner le Château Destieux, de Christian Dauriac.

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De gauche à droite : Jean-Luc SYLVAIN, Yohann AUBERT, Christian DAURIAC (Château Destieux), Jean-François QUENIN (Président du Conseil des Vins de Saint-Emilion), Henrique DA COSTA (Château Monbousquet), Jean-François GALHAUD portant la bouteille du Château Cadet Bon (absent), Laurence BRUN (Château Dassault) © Vins de Saint-Emilion

La 14ème Coupe des Grands Crus Classés de Saint-Emilion vient de se clôturer à Hong Kong. C’est le Château Destieux (propriété de Christian DAURIAC, gagnant de l’édition 2012 de la Coupe des Grands Crus Classés de Saint-Emilion et finaliste en 2010) qui est sorti vainqueur, remportant la finale devant le Château Monbousquet (propriété de la famille PERSE), finaliste. Les demi-finalistes sont le Château Cadet Bon (propriété de Guy RICHARD) et le Château Dassault (propriété de la famille DASSAULT).

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Les 4 finalistes à Hong-Kong © Vins de Saint-Emilion

Organisée par le Conseil des Vins de Saint-Emilion, la 14ème compétition biennale a vu 36 Grands Crus Classés de Saint-Emilion participer selon une formule de matchs éliminatoires au cours desquels les crus se sont affrontés deux par deux sur trois millésimes : 2009, 2010 et 2011, cette année. C’est le cru le plus régulier en qualité sur l’ensemble des millésimes qui l’emportait.

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Lors de la coupe des Saint-Emilion © Vinexpo

La remise des prix se déroulera à Saint-Emilion lors de la traditionnelle Fête de Printemps de la Jurade de Saint-Emilion, dimanche 15 juin 2014, et les quatre gagnants se verront remettre une carafe de la collection Riedel.
La Coupe des Grands Crus Classés de Saint-Emilion a, depuis 1999, son homologue avec la Coupe des Crus de Saint-Emilion qui se déroule tous les deux ans dans le Bordelais en alternance avec la Coupe des Grands Crus Classés.

26 Mai

L’âme d’un tonneau dans un siège…à méditer à l’aube de Bordeaux Fête le Vin…

Il en a des idées sous sa ponceuse. Non seulement, il lancé le fauteuil « Dowell » fabriqué à partir de deux barriques qui est sans doute une des oeuvres magistrales de l’exposition « Design-moi une barrique », jusqu’au 30 mai à la Halle des Chartrons, mais le voici qui récidive…Admirez plutôt:

SIEGE DOUELLERémi Denjean, décidément obnubilé par les barriques et les douelles, lance un siège style transat ou un siège pour faire salon…et qui mériterait bien d’être exposé, tout comme son grand frère lors de Bordeaux Fête le Vin…A méditer  et à liker pour soutenir l’idée de Côté Châteaux.

25 Mai

La route des vins accoste à la mairie de Bordeaux

Le périple s’est terminé ce 23 mai à la Mairie de Bordeaux. Après avoir sillonné mer et océan, l’Inseec a remis son chèque à l’Association Aladin pour permettre à des enfants malades de réaliser leurs rêves de sorties. Bordeaux-Bristol à la voile une affaire qui roule…

Remise de chèque de 1600 à l’association Aladin (photo Inseec)

C’était une belle réception à la mairie de Bordeaux, où les étudiants de l’Inseec Bordeaux étaient conviés. Ils ont pu remettre un chèque de 1 600 euros à l’Association Aladin, pour permettre à des enfants hospitalisés au CHU Pellegrin à Bordeaux de réaliser leurs rêves, comme aller à Disneyland, à Paris, ou ailleurs, histoire de se changer les idées et de changer d’air.

Un peu comme nos marins en herbe, ces 25 étudiants de l’Inseec Bordeaux qui ont bravé l’Atlantique et la Manche sur leur petit voilier pour rejoindre Bristol à la voile. Il fallait une certaine dose de courage pour faire face au roulis, au vomis et aux jolis creux pour atteindre la côte britannique.

A Bristol, l’Inseec Bordeaux a été reçu par le représentant de la Reine d’Angleterre (photo Inseec)

Car c’est à Bristol qu’ils ont accosté dans une premier temps pour vendre aux enchères quelques 400 bouteilles de grands vins de Bordeaux au profit de deux associations à but humanitaire: Aladin et Bristol Link with Barea (association britannique qui permet de construire des infrastructures, écoles, au Mozambique, qui a reçu l’autre gros chèque).

Bravo pour cet exemple de générosité et d’entre-aide.

Un périple à voir ou relire: Bordeaux-Bristol à la Voile: happy end et 4 000 euros obtenus lors de la vente aux enchères

23 Mai

« L’Evidence »: quand Bordeaux et Côtes du Rhône s’assemblent…un joli mariage

Le  célèbre Château La Lagune, en AOC Haut-Médoc, 3e cru classé de 1855, vient de mettre sur le marché un vin innovant, appelé « Evidence » et du millésime 2010, composé à 50% de l’un des cépages traditionnels du Bordelais, le cabernet-sauvignon, et à 50% de l’un des cépages des Côtes-du-Rhône, la syrah. Un joli coup réalisé par Caroline Frey.

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Caroline Frey, propriétaire et oenologue au château de la Lagune © Château de la Lagune

La propriétaire-oenologue de La Lagune, la jeune franco-suisse Caroline Frey, âgée de 34 ans, qui exploite également le réputé Domaine Paul Jaboulet aîné dans les Côtes-du-Rhône, a expliqué à l’AFP que l’idée de produire « Evidence » lui était venue « tout naturellement, à force d’allers-retours incessants entre Ludon-Médoc et Tain-l’Hermitage. Le cabernet-sauvignon vient des vignes produisant le second vin de La Lagune, Le Moulin de Lagune, et la syrah des vignes du Domaine de Thalabert, qui vinifie le Crozes-Hermitage de Jaboulet ».

C’est le mariage entre l’élégance du cabernet-sauvignon bordelais et la puissance de la syrah », a estimé Caroline Frey, propriétaire -oenologue de La Lagune.

La chartreuse du château de la Lagune © Château de la Lagune

Au total, 10.000 bouteilles de ce nouveau vin ont été mises sur le marché des cavistes, à environ 30 euros le flacon.

Auparavant, à partir de 2006 et ensuite chaque année, Caroline Frey avait commencé à vinifier une barrique d’un assemblage cabernet-sauvignon/syrah, mais uniquement en jéroboams (4,5 l) et en magnums (1,5 l), baptisé « Duo », destiné à un cercle familial et d’amis. Ce vin, lui, est vinifié avec du cabernet-sauvignon des vignes du Château La Lagune lui-même et de la syrah des vignes du vin de référence de Jaboulet, Hermitage La Chapelle.

Ainsi, Caroline Frey a renoué avec une ancestrale tradition bordelaise remontant à la fin du XVIIIe siècle et jusqu’au début du XIXe, depuis disparue, à une époque où
plusieurs vignobles bordelais cultivaient des vignes de syrah qu’ils ajoutaient au cabernet-sauvignon pour donner plus de puissance à leur vin.

Avec AFP.

22 Mai

45 châteaux à l’honneur à la présentation du guide de Jacques Dupont

Il est tout chaud, sorti des presses…c’est le « Bordeaux millésime 2013 », le guide de Jacques Dupont en kiosque avec le Point de ce jeudi 22 mai. 645 vins sélectionnés parmi plus de 2 000 dégustés lors des primeurs par Jacques Dupont durant 5 semaines et Olivier Bompas, durant 2 semaines.

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Olivier Bompas, Jacques Dupont, journalistes avec Etienne Gernelle, directeur du Point © Jean-Pierre Stahl

« Ce sont nos 45 vignerons coups de coeur, ça va du Bordeaux Sup au cru classé, dans toutes les appellations. Ce que je trouve sympa, c’est justement que ces petits crus Bordeaux côtoient des  plus grands crus classés. Ils font déguster le vin de l’année, avec un millésime plus ancien pour le plaisir », selon le célèbre critique Jacques Dupont qui sort son guide depuis plus de 20 ans.

La meilleure note, c’est 17,5, et c’est Vincent Millet directeur technique et Philippe Curaudeau, maître de chai, du château Calon Ségur qui sont fiers de présenter leur futur nouveau-né (car il faudra encore attendre 1 an d’élevage en barriques).

Pour Vincent Millet :« C’est une appellation qui a eu de la chance, par rapport aux conditions climatiques en 2013, on a eu beaucoup moins d’eau que d’autres appellations. On a pu retarder les vendanges et on a ramassé des cabernet-sauvignons dans d’excellentes conditions sanitaires. On savait que nos vieux merlots n’allaient pas produire énormément mais avec les cabernets-sauvignons ont a réussi notre vin: 92% cabernet-sauvignon, 6% merlot et 2% petit verdot. On a réalisé 40 à 45% de 1er vin »

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Nicolas Meylan et Jacques Dupont © JPS

 

Dans le guide de Jacques Dupont, de nombreuses petites perles sont souvent dénichées par notre confrère: ainsi le plus petit, qui a fait son premier vin en 2012, c’est château Meylan qui vient d’obtenir un coup de coeur et une note de 14-14,5.

Nicolas Meylan, exploite en fermage 1 hectare 31 sur une croupe argilo-calcaire à Ordonnac entre Saint-Seurin de Cardourne et Lesparre, au nord de Saint-Estèphe: « Je m’occupe des vignobles de la maison Bouey (3 propriétés en Crsu Bourgeois), j’ai toujours voulu m’installer. Ca s’est fait en 2012, grâce à un viticulteur que je connaissais. En 2012, je voulais d’abord faire dégiuster à des amis et pas à la presse, Antoine Médeville m’a aidé et puis je sors ce 2013, que je propose ce soir à la dégustation avec le 2012 »

Parmi ses 645 vins sélectionnés, 161 sont à moins de 10 euros: ainsi en Blaye Côtes de Bordeaux, Pierre -Charles Dartier, un grand gaillard vigneron à Mazion à 3 kms de Blaye, il a obtenu la note de 14 pour son château Cailleteau-Bergeron. Pour ce millésime 2013, au final dans son assemblage il a 50 % de cépage malbec: « le malbec, c’est mon favori ! »