12 Oct

L’Italie, le pays à l’honneur du prochain Vinexpo Hong-Kong

Vinexpo Hong Kong, l’événement international leader des vins et spiritueux, met l’Italie à l’honneur de sa prochaine édition qui se tiendra du 24 au 26 mai 2016 au Hong Kong Convention and Exhibition Centre. L’Italie est le 2ème pays le plus représenté à Vinexpo, après la France.

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16 700 acheteurs de 24 pays sont attendus à Vinexpo Hong-Kong, pour 3 jours de découvertes et de dégustations sur les stands de 1 300 exposants.

Avec  la France et l’Espagne, l’Italie est l’un des plus gros acteurs de la production de vin dans le monde. C’est aujourd’hui, le 2ème pays le plus représenté à Vinexpo, après la France. En plaçant un focus sur la production italienne, le salon apportera un éclairage sur la diversité des vins et spiritueux italiens, en organisant de nombreux évènements (conférences, dégustations, animations), dont le programme sera dévoilé dans les mois à venir.

« Vinexpo est le partenaire de la filière. Son objectif est de mettre en avant la grande diversité des vins et des spiritueux du monde et développer les opportunités de business à l’international » explique Guillaume Deglise.

 « Mettre un pays à l’honneur à Vinexpo, rendre hommage à sa production et ses spécificités, tout en l’aidant à accroître sa notoriété et ses ventes en Asie, font parties des missions de Vinexpo »,  Guillaume Deglise, directeur général de Vinexpo.

Un acteur incontournable de la filière

1er exportateur mondial de vin en volume, 1er ou 2ème producteur en alternance avec la France suivant les années, 3ème pays consommateurs de vins en volume, l’Italie est un grand pays viti-vinicole.

Depuis quelques années, l’exportation est devenue extrêmement importante pour les producteurs de vins italiens, passant de 197 millions de caisses de 9 litres en 2009 à 204 millions en 2013 (soit 2,44 milliards de bouteilles), principalement vers les pays du Nord de l’Europe et l’Amérique du Nord.

Aujourd’hui la Chine importe également de plus en plus de vins italiens : 4,54 millions de caisses de 9 litres de vins italiens s’exportent chaque année vers l’Empire du Milieu, plaçant l’Italie comme le 5ème fournisseur de vin de la Chine et 6ème à Hong Kong. Les opportunités de développement restent considérables. Etre mis en avant à Vinexpo Hong Kong leur apportera une visibilité supplémentaire pour gagner des parts de marchés.

Regardez le clip de © Vinexpo Hong-Kong 2016

11 Oct

La grâce de la cristallerie Baccarat associée au prestige du grand cru classé de Graves ont donné naissance à la Carafe Pape-Clément 1252

C’est comme une naissance, un être pur comme le cristal…Le Château Pape-Clément lance sa carafe 1252, ainsi qu’un verre, tous deux dessinés de concert (de Stradivarius…) avec Baccarat, l’une des plus célèbres cristalleries lorraines.

© château Pape-Clément / Cristallerie Baccarat

© château Pape-Clément / Cristallerie Baccarat

Pour cette création exceptionnelle, Bernard Magrez le propriétaire de Château Pape Clément, Grand Cru Classé de Graves, et de trois autres Grands Crus Classés de Bordeaux, a choisi un partenaire qui partage les mêmes valeurs d’exigence, d’excellence à la française, la Cristallerie Baccarat.

La genèse du verre 1252, hommage à l’année où se déroulèrent les premières vendanges à Pape Clément, a demandé un travail de plusieurs mois et a réuni une équipe de 12 artisans.

Du cristal soufflé bouche, à la taille et la gravure, tout a été mis en oeuvre pour atteindre la perfection. Le résultat, un verre élégant avec une finesse de paraison incomparable (0,7mm d’épaisseur), une jambe aérienne qui repose sur un pied de 10 cm de diamètre, qui a la particularité d’une liaison quasi perpendiculaire avec sa jambe que l’on nomme alors « pied anglais ».

Ce verre a été entièrement pensé et étudié pour révéler les arômes du divin nectar. Véritable création d’exception, la Carafe Pape Clément prend les atours d’un objet précieux.

Pour sa réalisation, cette carafe a nécessité le travail de nombreux artisans, dont 18 pour le corps du flacon et 5 pour le seul bouchon. Ornée de 16 côtes vénitiennes, la carafe est entièrement réalisée à la main et célèbre tous les savoir-faires de la manufacture. D’abord soufflée et taillée, elle est ensuite gravée et sablée avant d’être délicatement parée d’or et d’émail. Une pièce prestigieuse qui dévoile la haute précision du geste de l’artisan.

A un vin exceptionnel, il convenait d’associer un verre et un flacon uniques : le verre et la carafe Pape Clément 1252.(le prix aussi est unique 1150 € la carafe dans les caves Bernard Magrez de Paris et Bordeaux).

Côté Châteaux vous invite à découvrir le Musée de Baccarat qui a retrouvé son lustre d’antan, après 3 années de travaux : un reportage réalisé par mes confrères de France 3 Lorraine Thierry Gelhaye et Jean-Pierre Petitcolas: 

10 Oct

Château Margaux : quand la légende continue avec son nouveau chai, signé Norman Foster

Grand cru mythique du Bordelais, Château Margaux, monument historique, est resté architecturalement tel quel depuis la construction en 1815 de son emblématique château à colonnades : pour célébrer cet anniversaire, un nouveau chai vient d’être inauguré, oeuvre de l’architecte britannique Norman Foster.

Une partie du chai lors du prestigieux dîner Grands Crus 1855. © APERCU/SIPA

Une partie du chai lors du prestigieux dîner Grands Crus 1855. © APERCU/SIPA

« C’était un pari inouï », reconnaît Corinne Mentzelopoulos, 62 ans, à la tête de Château Margaux depuis la mort de son père, André Mentzelopoulos, en 1980. Homme d’affaires d’origine grecque ayant fait fortune dans le commerce des céréales et en reprenant en 1958 la chaîne de magasins Félix Potin (1.300 en 1980), ce dernier avait acquis la prestigieuse propriété en 1977.

Patrimoine mythique

« Le domaine n’avait jamais été agrandi. Mon père n’avait pas osé. La seule chose qu’il avait ajoutée c’était un chai souterrain, achevé en 1982″, rappelle sa fille. Pas facile, en effet, de s’attaquer à une institution dont le nom, à lui  seul, évoque un nectar célèbre dans le monde entier. Dès 1784, le futur président américain, Thomas Jefferson (1743-1826), alors ambassadeur des Etats-Unis en France, estimait qu' »il ne peut y avoir une meilleure bouteille de Bordeaux ».

Situé à moins d’un kilomètre des rives de l’estuaire de la Gironde, non loin de ses illustres autres « Premiers grands crus classés 1855 » de la commune de Pauillac (Latour, Lafite Rothschild, Mouton Rothschild), le domaine, classé monument historique dès 1946, offre une exceptionnelle harmonie entre nature et architecture.

Il y a d’abord le somptueux château, rare exemple français du style néo-palladien, construit au début du XIXe siècle sur un ancien manoir par l’architecte bordelais Louis Combes (1754-1818). Et tout autour de ce « Versailles du Médoc », une véritable petite cité viticole de pierres blondes et de tuiles claires, où avaient été répartis dès cette époque les bâtiments nécessaires à la production du vin (chais, cuviers, tonnellerie, ateliers…).

© Jean-Pierre Muller – AFP

Nouvelles exigences

Mais la nécessité de s’adapter aux plus récentes innovations en matière de vinification pour produire les 300.000 bouteilles annuelles du domaine, essentiellement en rouge – dont 130.000 de « premier grand cru » – se faisait plus pressante. « Nous avions besoin de plus de cuves avec des contenances différentes, correspondant à diverses parcelles, pour faire des expérimentations, des comparaisons », explique Corinne Mentzelopoulos qui passe plusieurs mois par an sur l’exploitation de 262 hectares, dont une centaine dédiée à la vigne.

Confrontées aux mêmes exigences, d’autres grandes propriétés viticoles bordelaises ont sollicité, ces dernières années, de grandes signatures de l’architecture. A Saint-Emilion, Cheval Blanc, premier grand cru classé A, avait ouvert le bal en 2011 en osant une construction moderne signée par l’architecte français Christian de Portzamparc.

© Jean-Pierre Muller – AFP

Le nouveau chai de Norman Foster s’intègre dans l’ensemble agricole

Pour Norman Foster, lauréat du prestigieux Prix d’architecture Pritzker en 1999, qui a officié dans le monde entier, le défi était à la hauteur du mythe médocain : « Il est venu passer un week-end à Château Margaux. Je l’ai vu s’imprégner de cette architecture, de ses moindres détails », raconte la  propriétaire. Cinq ans plus tard, le nouveau chai se déploie tout en finesse et discrétion, s’intégrant dans l’ensemble des bâtiments agricoles. Couvert des mêmes tuiles orangées et soutenu par douze « arbres » stylisés en acier blanc, il rappelle les halles agricoles du sud-ouest.
« Le contrepoint entre l’ancien et le moderne ne se révèle que lorsqu’on y regarde de plus près », explique l’architecte dans la présentation du projet. « Le nouveau bâtiment n’entre pas en compétition avec le château, qui reste le personnage principal de Margaux », souligne-t-il. Autre particularité, « l’intérieur » du chai, qui abrite plusieurs dizaines de cuves en inox et un laboratoire de recherches, « pourra être modifié à n’importe quel moment » au fil des innovations technologiques, sans avoir besoin de toucher à la canopée métallique qui s’ouvre par endroits sur le ciel.

« On a l’impression que ce chai a toujours été là, alors que l’intérieur propose le comble de la technicité », se félicite Corinne Mentzelopoulos. L’architecte a aussi réalisé une vinothèque souterraine d’une capacité de 200.000 bouteilles. Aussi belle soit-elle, l’architecture n’est cependant qu' »un hommage au vin », insiste la dynamique propriétaire. « L’extraordinaire, c’est notre tradition, notre savoir-faire : le vin existait ici il y a cinq cents ans, nous ne sommes qu’un maillon de la chaîne », glisse-t-elle.

Agence France Presse.

La 82e Fête des Vendanges de Montmartre se poursuit tout ce week-end

Au menu de cette fête, un parcours du goût, une école du goût, le ban des vendanges, un grand défilé et un feu d’artifice ce soir. Un rendez-vous à ne pas manquer.

PARCOURS DU GOUT DE 10H A 23H

Balade au sommet de la Butte Montmartre à travers les goûts, les saveurs, les arômes, le vin, les Terres de France. Flânez vendredi, samedi et dimanche et partez à la rencontre des artisans et producteurs passionnés qui vous feront découvrir leurs produits et des saveurs inédites.

ECOLE DU GOUT DE 10H A 20 H

Imaginée et organisée depuis 2008 par Métro Cash & Carry, l’École du Goût est présente dans le Jardin Saint-Pierre et propose des ateliers de démonstration, dégustation et découverte originaux aux couleurs, goûts et arômes surprenants. Un vrai plaisir pour petits et grands !

LE BAN DES VENDANGES A 10H30

Le traditionnel Ban des Vendanges s’ouvre au coeur des vignes de Montmartre avec Alain Coquard, président de la République de Montmartre, en présence d’Éric Lejoindre, maire du 18e, de Brigitte Houdinière, présidente du COFAS, de Gilles Guillet, Grand Maître de la confrérie du Clos Montmartre, et avec la Commune Libre du Vieux Montmartre, les Compagnons de la Butte Montmartre et les représentants des confréries et groupes folkloriques participant au défilé l’après-midi; samedi 10 oct – 10h30 au Clos Montmartre sur invitation

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LE GRAND DEFILE A 15 H

Comme chaque année, confréries vineuses et gastronomiques viendront de partout en France et des pays frontaliers représenter leurs produits d’exception ! elles seront rejointes par de nombreux habitants du 18e, réunis en confréries pour l’occasion : les Jardins du Ruisseau et le carré Versigny, la Maison Bleue et le centre d’animation Binet, Anvers aux Abbesses, l’espace Culturel Japonais et Manekineko, l’hôpital Bretonneau, et bien d’autres encore…

Le char de la Reine (mû à l’énergie ni fossile ni animale mais simplement humaine !) sera conçu et habillé, de même que la Reine des Vendanges de Montmartre, par l’association d’artistes Anvers aux Abbesses ! Parcours inchangé, ambiance assurée ! Samedi 10 oct – 15h départ de la Mairie du 18  arrivée à 17h45, place St-Pierre

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FEU D’ARTIFICE CE SOIR A 21H45

Joseph Couturier crée une balade pyro-mélodique à la rencontre du Vivant. L’artifice, à l’image de la biodiversité, déploie tout au long du spectacle une prodigieuse palette de formes et de couleurs.

Les éco-systèmes deviennent frémissements, vibrations, rythmes et résonances, l’air, la terre, le feu et l’eau, les 3 mondes animal, végétal et minéral s’incarnent en chatoiements, camaïeux, miroitements et flamboiements !

Vertige sublime devant les forces de la nature ! Confusion des sens assurée !

www.artifice-couturier.com

09 Oct

« American Friends of Cité des Civilisations du Vin »: « on sera là pour l’inauguration le 2 juin ! »

C’était pour eux une grande émotion… Les responsables américains du « board » en charge de la fondation « American Friends… » aux Etats-Unis, ont visité pour la première fois la Cité du Vin, cet après-midi à Bordeaux. George Sape et ses amis participent au mécénat et doivent financer l’Auditorium Thomas Jefferson pour plus d’un million d’euros.

© Jean-Pierre Stahl

Daniel Pacthod, Jeffrey Balach, George Sape et David Sadroff de l’American Friends of Cité des Civilisations, aux côtés de Philippe Massol, Nicolas Gailly et Géraldine Clerc de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Pour la première fois, ces 4 membres du « Board » découvrent la Cité des Civilisations du Vin et leurs impressions fusent aussitôt in english of course : « it’s amazing » pour David Sadroff ou « it’s great, an incredible building ! «  pour George Sape, avocat et président du Board des « Américans Friends of Cité des Civilisations du Vin ».

Le chantier de la Cité du Vin (© cabinet XTU Architects) est dans les temps: la tour sera totalement recouverte d'ici fin décembre et la livraison se fera au 31 mars 2016 © jps

Le chantier de la Cité du Vin (© cabinet XTU Architects) est dans les temps: la tour sera totalement recouverte d’ici fin décembre et la livraison se fera au 31 mars 2016 © JPS

Tous font partie des 11 membres du Board en charge du mécénat pour la Cité du Vin outre-atlantique : « on était 3 il y a un an, et onze aujourd’hui » confie Nicolas Gailly qui cumule les deux casquettes de trésorier chez les American Friends et aussi de la fondation française pour la Culture et les Civilisations du Vin, présidée par Sylvie Cazes.

American Friends of Cité des Civilisations du Vin  est cette structure jumelle au fonds de dotation français pour le soutien de la Cité des civilisations du vin. Elle a vu le jour aux Etats-Unis et a reçu l’agrément fiscal du gouvernement américain le 31 juillet 2014. 

George Sape essaie en avant-première le premier fauteuil disposé dans l'Auditorium : digne d'un King, King George ! © JPS

George Sape essaie en avant-première le premier fauteuil disposé dans l’Auditorium : digne d’un King, King George ! © JPS

« On fait partie du Board pour créer l’auditorium Thomas Jefferson, c’est un hommage à Thomas Jeffeson qui a permis de faire connaître les vins français et de Bordeaux aux USA, c’est pour nous l’occasion de recréer cette connection et cette culture autour du vin, » explique Daniel Pacthod dirigeant de Mc Kinsey Partner.

Les Americans Friends dans le futur auditorium Thomas Jefferson © JPS

Les Americans Friends dans le futur auditorium Thomas Jefferson © JPS

« Cette Cité des Civilisations du Vin représente un héritage du vin », poursuit David Sadroff (propriétaire d’un fond d’investissements), « cela doit devenir un centre d’éducation pour les jeunes générations et un centre de paix pour tout le monde. Pour moi, c’est une « amazing place »: c’est non seulement l’admiration du lieu qui est unique au même titre que le Guggenheim de Bilbao, mais cela sera, pour les français et le monde entier, une attraction extraordinaire ! »

Jeffrey Balach de la Côte Ouest et George Sape de la Côte Est des Etats-Unis unis pour la Cité du Vin © JPS

Jeffrey Balach de la Côte Ouest et George Sape de la Côte Est des Etats-Unis, unis pour la Cité du Vin, avec Philippe Massol le directeur au centre © JPS

Les Américan Friends semblent bluffés par la Cité mais tout autant par Bordeaux : « je suis venu il y a 26 ans, c’était tout noir« , poursuit David Sadroff, « j’adore le nouveau Bordeaux ! »

Nicolas Gailly montrant à David Sadroff "A bord", la salle qui pourra accueillir 50 personnes pour un voyage en immersion dans l'histoire du commerce du vin et de son acheminement par bateaux © JPS

Nicolas Gailly montrant à David Sadroff « A bord », la salle qui pourra accueillir 50 personnes pour un voyage en immersion dans l’histoire du commerce du vin et de son acheminement par bateaux © JPS

Les 4 américains sont arrivés mercredi et repartiront dimanche, un périple au pas de charge: « hier on étaient à château Margaux, ce midi on a déjeûné avec Alain Juppé (l’initiateur du projet) à la Mairie de Bordeaux, ce soir on va dîne et on va dormir au château Haut-Bailly (la propriété de Robert Wilmers, le chairman de leur association), on a aussi dîné chez Gordon Ramsay, on va terminer au château Smith Haut-Lafitte et à la Grande Maison Bernard Magrez-Joël Robuchon, mais on n’a pas assez de temps, on reste 2-3 heures dans chaque endroit. »

American Friends Of Cité des Civilisations du Vin 084Quant à la collecte de fonds, George Sape est très confiant: « en avril on a fait une « big party » aux Nations-Unis, il y avait 75 ambassadeurs, des vins de 60 pays, et Monsieur Alain Juppé… On a déjà recueilli pas mal d’argent et au total ce sera plus d’un million d’euros pour l’auditorium ».

American Friends Of Cité des Civilisations du Vin 123Les « American Friends » auront fait le tour complet du bâtiment, guidés par Philippe Massol le directeur général et Nicolas Gailly, le trésorier et administrateur : depuis le patio en passant par les salles d’expositions, le parcours permanent, puis la salle de restaurant « le 7e » et enfin le Belvédère au 8e où se termineront les visites avec un verre de dégustation parmi un choix de 20 vignobles dans le monde. « C’est un endroit fantastique pour réunir tous les vins du monde, c’est aussi un lieu d’éducation pour apprendre sur les vins et les terroirs, il fera une belle part à l’innovation et aux nouvelles technologies digitales », selon David Sadroff.

Le parement de la partie parcours permanent en écaille de tolles ou de poisson ? © JPS

Le parement de la partie parcours permanent en écaille de tolles ou de poisson ? © JPS

Un lieu de rencontre, sur la culture, l’art, la musique et la gastronomie autour du vin et de ses civilisations. Une Cité du Vin pour laquelle ils ont promis de revenir pour l’inauguration le 2 juin 2016.

Les American Friends of Cité des Civilisations du Vin but also Americans Friends of Côté Châteaux too

Les American Friends of Cité des Civilisations du Vin but also Americans Friends of Côté Châteaux too

PS : dernière nouvelle : le 10 février aura lieu une vente aux enchères chez Sotheby’s à New-York d’une dizaine de lots prestigieux de vins avec les American Friends Of Cité des Civilisations.

(La Cité des Civilisations du Vin est un concept du XTU Architects, le parcours permanent Casson Man, un chantier Vinci, Maître d’Ouvre Mairie de Bordeaux)

Dernière ligne droite pour ces vendanges 2015 partout en France et aussi à Bergheim

Certains châteaux du bordelais et domaines en France ont terminé depuis quelques temps ou cette semaine, d’autres poursuivent ces vendanges 2015 qui se présentent sous les meilleurs auspices (de Beaune !) Un millésime dont on va entendre parler longtemps ! Côté Châteaux reprend cette belle tribune de Jean-Michel Deiss en direct de Bergheim en Alsace

A Bergheim une jolie vendange chez © Jean-Michel Deiss

A Bergheim une jolie vendange chez © Jean-Michel Deiss

Le Millésime 2015 au Domaine Marcel Deiss:
«Dans notre histoire commune, dans la mémoire des vignerons et des amateurs français, le millésime 1947 représente une sorte d’idéal stylistique, un absolu vinique, une mémoire de l’excellence. Chaque fois que l’on peut goûter une de ces bouteilles, il y a une lumière, une grâce légère…grâce au vin nous sommes meilleurs. Il y a fort a parier que 2015 sera de la même veine, du même sang: si des gens comme moi parlent encore de 1947 c’est qu’ils espèrent que dans soixante ans passés, des gens parleront dans ces termes des 2015, de ces vins que nous faisons aujourd’hui, comme du millésime de notre génération! Mémoire de ces temps passés, mémoire de notre temps accompli ».

A Bergheim en Alsace, une superbe récolte que nous envoie © Jean-Michel Deiss

Tout a été parfait depuis le début: le froid et la pluie, la chaleur et le soleil, des raisins parfaits. Les conditions de vendange resteront comme un idéal absolu: la possibilité de cueillir chaque fruit au meilleur moment, sans hâte ni pression…un rêve! Nous terminons demain les dernières rangées destinées a remplir les fûts. Je ne sais pas combien de millésimes la vie m’offrira encore: en tout cas, pour un millésime comme 2015, je signe en bas de la page encore blanche».

Jean-Michel Deiss

08 Oct

Des petites mains pour des vendanges éducatives au château Brown

Le Château BROWN a convié les élèves de l’école Jean-Jaurès de Villenave d’Ornon à vendanger ce jeudi 8 octobre, encadrés par les vendangeurs du château qui ramasseront tout-de-même l’essentiel des cabernet-sauvignons. C’est surtout un joli geste éducatif à destination des jeunes générations.

CaptureDeux classes de CE1, 50 écoliers, de l’école voisine Jean-Jaurès de Villenave d’Ornon sont ce matin à pied d’oeuvre ce matin pour récolter les dernières grappes de ce fabuleux millésime 2015.

Ciseaux en mains, ils sillonneront ces vignes de Pessac-Léognan, pour participer à à ces vendanges et au tri de la récolte, aux côtés de l’équipe de saisonniers.

Le Château BROWN, longtemps réputé pour ses blancs, a ainsi souhaité jouer un rôle éducatif : comprendre l’entretien de la vigne et comment du jus de raisin peut se transformer en vin.

La viticulture fait partie du patrimoine agricole de cette jeune génération, qui pour la majorité, habite au milieu des vignes, surtout dans notre appellation assez « urbaine » qu’est Pessac-Léognan », Jean-Christophe Mau gérant et co-propriétaire du château Brown.

C’est la sixième année que la propriété s’ouvre à des écoliers de plus en plus nombreux à l’occasion de ces vendanges, pour découvrir le métier de vigneron, le travail soigné et ces rendements maîtrisés dans les parcelles. Qui sait, cela va peut-être susciter les vocations car la viticulture manque de bras, avec tous ces départs en retraites annoncés.

07 Oct

5,8 millions de visiteurs accueillis à Bordeaux en 2014 : plus d’un visiteur sur deux a visité les caves et châteaux du bordelais !

L’attraction de Bordeaux se confirme. Elle fera l’objet d’un point presse vendredi 16 octobre par les acteurs du tourisme sur la saison 2015. La tendance oenotouristique se confirme.

Nicolas Martin, le directeur de l'Office de Tourisme de Bordeaux © JPS

Nicolas Martin, le directeur de l’Office de Tourisme de Bordeaux © JPS

Ce sont très exactement 5,8 millions de visiteurs qui ont été accueillis en 2014: 3,3 millions de touristes et 2,5 millions d’excursionnistes.

42 % des touristes sont des touristes d’affaires / 58 % sont des touristes de loisirs.

Mais la donnée la plus marquante est surtout qu’un visiteur sur deux visite des caves, châteaux ou vignobles durant son séjour.Toutes ces données sont issues de l’étude « Evaluation de l’impact économique du tourisme sur l’agglomération de Bordeaux 2014-2015 ». Elles seront présentées vendredi de la semaine prochaine par Stephan DELAUX, Adjoint au Maire de Bordeaux, Président de l’Office de Tourisme & des Congrès de Bordeaux Métropole, Nicolas MARTIN, Directeur Général de l’Office de Tourisme & des Congrès de Bordeaux Métropole et Didier ARINO, Directeur du Cabinet d’études Protourisme qui a réalisé l’étude.

Une excellente santé du tourisme à Bordeaux Métropole dont la fréquentation a triplé en 15 ans.

Entre Jurançon et Irouleguy, les Pyrénées-Atlantiques sont en ébullition pour ces vendanges

Dans le Béarn, mais aussi au Pays-Basque, les vendanges se poursuivent à un rythme soutenu. Au château de Navailles, propriété de la cave de Gan on ramasse les gros et petits mensengs ; dans la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry, le Domaine de Mignaberry en appellation Irouleguy s’apprête à offrir des vins rouges puissants et généreux…

Le château de Navailles en AOC Jurançon © Marc Lasbarrère

Le château de Navailles en AOC Jurançon © Marc Lasbarrère

A Aubertin, la qualité du raisin est bien là. L’année 2015 s’annonce sous les meilleurs auspices, pour les blancs de Jurançon. La cave de Gan, principal acteur de l’appellation a débuté son ramassage des baies de gros et petits mensengs. Le soleil et les effets de foen, vent du sud des Pyrénées, ont ces derniers jours séché la vigne.

Au Château Navailles, propriété de la cave de Gan, on effectue les premiers tris des gros et des petits mensengs, ils serviront à faire les blancs secs. Dans quelques jours, le deuxième passage des vendangeurs permettra de récolter des baies à maturité pour l’élaboration des blancs doux, avant les vendanges tardives programmées début novembre.

Ce vignoble historique de 8 hectares, donne des vins de haut de gamme. Les vendanges vont se poursuivre jusqu’au mois de novembre pour les 220 coopérateurs de la cave de Gan, La coopérative couvre plus de 60% du vignoble jurançonnais. Il s’étend sur une surface de 1200 hectares.

Regardez le reportage de France 3 Pau Sud-Aquitaine de François Busson et Marc Lasbarrère

Les producteurs d’Irouléguy ne chôment pas non plus au domaine de Mignaberry en appellation Irouleguy. Alors qu’ils avaient quelques craintes avec la grêle qui avait endommagé plus de 10 % du vignoble, et que la maturité n’était pas encore atteinte, ils sont aujourd’hui rassurés grâce à la chaleur et au vent du sud qui a permis une maturation optimale.

Les vignerons de la cave Coopérative d’Irouléguy se montrent désormais très optimistes avec ce millésime 2015 qui s’annonce très correct. Ils devraient espérer une production d’environ 700 000 bouteilles d’Irouléguy.

Regardez le reportage de Andde Irosbehere et de Christian Etchegaray​ de France 3 Euskal Herri

http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/pays-basque/derniers-coups-de-secateur-dans-les-vignes-d-irouleguy-823779.html

Avec François Busson, France 3 Pau et France 3 Bayonne.

06 Oct

17e vendanges de l’aéroport de Bordeaux : la soif d’entreprendre

A 10h30 ce matin, la CCI de Bordeaux a donné le coup d’envoi de ses 17e vendanges de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. 50 chefs d’entreprises ont retroussé leurs manches et joué de sécateurs pour ce fameux millésime 2015. Un petit vignoble de légende entretenu par le Domaine de Chevalier.

Les vendanges de l'aéroport ou le traditionnel coup de sécateur de la CCI © Eric Barrere

Les vendanges de l’aéroport ou le traditionnel coup de sécateur de la CCI © Eric Barrère

C’est un moment phare qui clôture les vendanges et aussi un symbole qui interpelle les touristes lorsqu’ils posent le pied (de vigne ?) à Bordeaux. Les vendanges de l’aéroport, 17ème édition, ont rassemblé une petite cinquantaine de dirigeants d’entreprises girondines. Tous, équipés de tabliers violets, de bottes et de sécateurs, ont récolté le raisin donné par la seule parcelle au monde plantée à l’entrée d’un aéroport.

Ce sont ainsi 15 ares de vignes qui sont plantés non loin des pistes et qui comme par enchantement vont donner à l’issu 1200 bouteilles qui portent le nom « Croix de Guyenne ». Une manière de symboliser ce qui fait la notoriété internationale de la ville et d’une région toute entière : le vin.

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Entretenues tout au long de l’année par Olivier Bernard (Domaine de Chevalier) de façon manuelle (taille, ébourgeonnage, pliage, épamprage, levage, dédoublage, vendange verte, effeuillage et bien sûr vendange manuelle), les deux parcelles de vigne sont plantées à l’instar des plus grands crus du bordelais (densité de plantation la plus élevée, 10 000 pieds par hectare) à 40 % de cabernet sauvignon et à 60 % de merlot. Son terroir est constitué de sable noir et de fines graves blanches reposant sur un sous-sol de graves argileuses qui assure une alimentation hydrique d’une grande qualité.

La visite du cuvier inox à Chevalier

La visite du cuvier inox au Domaine de Chevalier

Une récolte couronnée par une visite du Domaine de Chevalier où le maître des lieux aime à faire partager sa passion notamment vis-à-vis de ces vendanges: « à Bordeaux désormais, les vendanges sont décalées par rapport à il y 25 ans…On va plus loin dans les maturités. On rentre des cabernets à 13°, quand je suis arrivé en 1983 c’était à 11°. 13 ou 13,5°, ça ne fait pas peur à Bordeaux.  Avec le réchauffement climatique, c’est vrai on prend des risques car on a des sucres qui montent de manière importante. »

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Olivier Bernard souhaite tout leur montrer de la réception de la vendange aux 3 cuviers bien différents. Il y a bien sûr l’immense cuvier inox circulaire, mais aussi depuis 3 ans un cuvier béton et depuis peu un cuvier en bois:

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« Là, c’est la dernière génération de cuves qu’on a mis en place il y a un an, ces digne du grand-père…mais elles sont plus fragiles. Avec l’inox, le béton et le bois, on obtient trois style différents, c’est un plus pour la propriété. »

Et d’inviter toute sa troupe de vendangeurs (presque courbaturés) à déguster son « Clos des Lunes », l’une de ses grandes fiertés et réussites : « on a commencé en 2011. C’est une histoire incroyable à Sauternes, Bommes, Fragues et Preignac; on exploite en tout 80 ha en blanc sec et on produit 5 vins;  de 20 000 bouteilles il y a 5 ans, on est passé à 180 000 l’an dernier et cette année on va faire 250 000 bouteilles. » Il est un peu comme le messie Olivier, il multiplie ainsi son breuvage…

Laurent Maupilé a lancé ces vendanges de l'aéroport il y a 17 ans

Laurent Maupilé a lancé ces vendanges de l’aéroport il y a 17 ans

Un vrai vigneron dans l’âme que Pierre Goguet, le président de la CCI de Bordeaux a souhaité féliciter: « saluons le passionné, l’énergie et le message » et Olivier Bernard de rappeler combien ces dernières années « Bordeaux a vécu une révolution… On a ouvert un livre et aussi notre regard sur Bordeaux. Bordeaux est en marche : c’est le Grand Stade, son aéroport mais aussi la Cité du Vin… »