12 Avr

Bordeaux Fête le Vin, du 23 au 26 juin : c’est parti pour la vente du pass dégustation !

C’est l’ouverture des ventes en ligne du pass dégustation à tarif préférentiel…16 euros. Bordeaux Fête le Vin va souffler les bougies de sa dixième édition avec 10 villes à l’honneur et une fréquentation jamais égalée : 700 000 personnes attendues.

Une foule compactE dès le 1er soir de Bordeaux Fête le Vin en 2014 © JPS

Une foule compactE dès le 1er soir de Bordeaux Fête le Vin en 2014 © JPS

C’est désormais le plus grand événement oenotouristique européen avec plus de 650 000 dégustations réalisées en 2014, un record. La totalité des 60 000 Pass-dégustations disponibles avaient ainsi été vendus avec une progression très nette de pré-vente en ligne ou à l’Office de Tourisme (10 400 en 2014 contre seulement 1 900 en 2012). Conséquence, les pavillons de dégustation ont mesuré une très forte hausse de fréquentation. L’Ecole du Vin a également connu une affluence en nette progression (entre + 52% et +57% selon les différentes sessions) et le Crémant de Bordeaux avait enregistré une très forte affluence et réussi aussi son entrée sur le Pass-dégustation. Et il faut se rappeler que le samedi soir, Bordeaux Fête le Vin avait du fermer à cause des menaces d’orages et vents violents : cette année les toiles de tente vont laisser place à des stands en dur que Côté Châteaux vous dévoile en exclusivité ci-dessous.

On a eu 600 000 visiteurs en 2014, on a basé l’édition 2016 sur 700 000. La Fête va être un succès énorme car en même temps c’est l’Euro 2016 avec les fan-zones, c’est aussi l’ouverture de la Cité du Vin, on a réfléchi pour faire grossir l’événement tout en restant dans la qualité », Christophe Château du CIVB.

Le stand de Mouton Cadet lors de l'édition 2014 © JPS

Le stand de Mouton Cadet lors de l’édition 2014 © JPS

10ème EDITION, 10 VILLES INVITEES D’HONNEUR

Si en 2014 « Bordeaux Fête le Vin » constituait le point de départ des festivités consacrées au 50e anniversaire du jumelage de Bordeaux et de Los Angeles, l’édition 2016 est marquée par un anniversaire spécial : la 10e édition avec 10 villes invités d’honneur. Ce sont 7 villes du réseau des Great Wine Capitals (Bilbao, Cape Town, Mainz, Mendoza, Porto, San Fransisco, Valparaiso) ainsi que les 3 villes « jumelles de Bordeaux » qui ont transposé chez elles depuis plusieurs années la même formule que Bordeaux Fête le Vin: Hong-Kong, Québec et Bruxelles.

C’est la 10e de Bordeaux Fête le Vin, on a décidé d’avoir 10 villes comme invitées d’honneur; la dizième, ça se fête, on a lancé des nouveautés assez fortes », Christophe Château directeur communication CIVB

Le stand des Saint-Emilion, Pomerol, Fronsac et Lalande -de-Pomerol © CIVB

La nouvelle physionomie de stands en dur qui vont remplacer les tentes, ici le stand des Saint-Emilion, Pomerol, Fronsac © CIVB

Le succès de l'Ecole du Vin avec Benoît-Manuel Trocard fidèle au poste encore en 2016 © JPS

Le succès de l’Ecole du Vin avec Benoît-Manuel Trocard fidèle au poste encore en 2016 © JPS

LE PASS DEGUSTATION VENDU EN LIGNE AU TARIF SPECIAL DE 16 EUROS

Si l’accès aux différents Villages installés le long des quais est libre et gratuit, le Pass Dégustation est l’outil indispensable pour découvrir et déguster la production des vignerons des 60 appellations de Bordeaux et des autres viticulteurs du Sud-Ouest. Il permet de déguster 13 vins de Bordeaux et d’Aquitaine.

Vendu 16 euros*, dont 1 euro de caution en prévente, sur www.bordeauxfetelevin.com (puis 21 euros* sur site à compter du 21 juin).

« La grande nouveauté ce pass est une carte électronique : on a abandonné le carnet de tickets pour une carte à puce qui pourra être débitée sur lHes stands avec des i-pads. On a testé ce concept à Hong-Kong et ça a été un succès, donc on le met en place à Bordeaux », explique à Côté Châteaux Christophe (du même nom…)

Autre nouveauté : « On va avoir des stands en dur comme des algecos ou des containers habillés aux couleurs de la campagne du CIVB pour avoir 20 mètres de service. On arrête donc les tentes ».

L'équipe des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © JPS

L’équipe des Bordeaux et Bordeaux Supérieur à nouveau sur le pont © JPS

La nouvelle physionomie de stands en dur qui vont remplacer les tentes, ici le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © CIVB

Le nouveau stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © CIVB

Les Sweet Bordeaux, autre nouveau spot relooké © CIVB

Les Sweet Bordeaux, autre nouveau spot de dégustations relooké © CIVB

Ce Pass Dégustation donne droit à : 

  • 1 verre à dégustation et son étui porte-verre
  • 13 dégustations de 5 cl sur les Pavillons : * 11 dégustations sur chacun des Pavillons

 Sweet Bordeaux  Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac  Côtes de Bordeaux  Les Grandes Marques des Maisons de Négoce  Médoc et Graves  Bordeaux Rouge et Bordeaux Supérieur Rouge  Rosés de Bordeaux, Bordeaux Blanc, Entre-Deux-Mers, Crémant de Bordeaux  Vins d’Aquitaine Bordeaux fête le vin 2014 Credit photo Thomas Sanson  Baron de Lestac  Cordier  Mouton Cadet

* et 2 dégustations Coup de Cœur valables sur tous les Pavillons

  • 1 Atelier Dégustation à l’Ecole du Vin de Bordeaux, installée au cœur de la Fête
  • De nombreux avantages et offres privilèges offerts par les partenaires de la manifestation : Bordeaux Métropole, Millesima, Quai des Marques, Musée National des Douanes, Inno’Vin, Sud Ouest, Terre de Vins, Casino Théâtre Barrière, Chambre d’Agriculture, Office de Tourisme et de Congrès de Bordeaux Métropole, Institut Culturel Bernard Magrez…

* La caution de 1 euro sera demandée lors de l’achat de tout Pass et remboursée sur restitution de la carte électronique (au guichet Quinconces sur les Quais, pendant la manifestation, ou à l’Office de Tourisme, à l’issue de la manifestation et jusqu’au 1 er juillet).

Retrouvez le film de © Bordeaux Fête le Vin 2016: 

11 Avr

Vinexpo Asie du 24 au 26 mai : « ce sera le plus grand Vinexpo Hong-Kong jamais réalisé » selon Guillaume Deglise

A un peu plus de 40 jours de Vinexpo Asie, Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo, livre, dans un entretien exclusif à Côté Châteaux, les enjeux et perspectives de ce salon phare dans la zone Asie-Pacifique.  Côté Châteaux lui décerne sa rubrique « vigneron du mois. »

 Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : « Vinexpo Asie, ce sera du 24 au 26 mai à Hong-Kong, c’est un salon très attendu ? »

Guillaume Deglise : « c’est un doublé asiatique car on a Tokyo au mois de novembre. Avec Hong-Kong, c’est la seconde fois depuis 2014 que nous organisons ces 2 salons ensemble : des salons qui ont toute leur place.

Cela reste des marchés porteurs même s’il y a eu une crise d’activité en Chine. Ce sont des marchés qui continuent à se développer avec des importateurs qui se sont professionnalisés.

On est d’autant plus content qu’on a un vrai leadership sur l’Asie, cela a été une vrai bonne idée d’aller en 1998 sur Hong-Kong et de pérenniser l’événement », Guillaume Deglise.

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JPS :  » Quelle physionomie aura cette année Vinexpo Hong-Kong ? »

Guillaume Deglise : « ce sera le plus grand Vinexpo Hong-Kong jamais réalisé. On avait augmenté de 50% la superficie d’exposition il y a deux ans, cette année on va atteindre 15000 M2 (contre 14000 en 2014) : on est « sold-out » complètement ! »

Quant au contexte, « le Hong-Kong dollar est en forte hausse par rapport à il y a 2 ans, ça a été difficile pour nous et pour nos clients. Hong-Kong est une ville qui devient chère mais…

Hong-Kong est le hub incontournable pour les vins et spiritueux, cette destination, comme Vinexpo Bordeaux, reste attirante »

« Toute la planète vin se réunit à Vinexpo, ça vient du monde entier et toute la zone Asie-Pacifique est là. Cela fait de cet événement un moment privilégié pour la profession ».

Fin prêt pour affronter le nouveau Vinexpo Asie du 24 au 26 mai à Hong-Kong © JPS

Fin prêt pour affronter le nouveau Vinexpo Asie du 24 au 26 mai à Hong-Kong © JPS

JPS : « Le marché asiatique est-il toujours aussi intéressant, après les deux années de baisse en Chine et un nouveau rebond ? »

Guillaume Deglise : « Oui, le marché repart, mais pas dans les mêmes conditions comme avant la cure d’austérité et l’avant gifting (cette période où le marché était surtout soutenu par les cadeaux de grands vins chers). Aujourd’hui, les gens qui achètent les vins, c’est pour les consommer. »

Une frange de la population va vers des vins d’entrée ou de milieu de gamme, c’est ce secteur-là qui se développe. Le consommateur a une ouverture d’esprit qui n’existait pas jusqu’à présent.

« Une ouverture sur la provenance, l’origine, le prix et le marketing du vin qui passe par l’étiquette et son histoire. On a de plus en plus d’étrangers qui viennent exposer car il y a des perspectives de développement. Ce sont 33 pays qui exposent à Hong-Kong, parmi les nouveaux des pays de l’est ou encore des producteurs de spiritueux (comme le rhum de l’Ile Maurice). »

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JPS : « Ce salon Vinexpo Asie semble de plus en plus porteur ? »

Guillaume Deglise : « La marque Vinexpo est assez forte et attire les grands noms du secteur : on a le retour de grandes marques champenoises et de grandes marques italiennes. On attend 17000 visiteurs de tous les pays de la zone Asie-Pacifique et d’ailleurs : un acheteur européen qui prend un billet d’avion, on ne va pas lui fermer la porte. Il y aura des nouveaux acteurs des Maldives, du Népal, des îles du Pacifique…On essaie aussi d’avoir davantage d’acheteurs de l’Australie ». 

JPS : « Mais Vinexpo Hong-Kong, ce n’est pas que des exposants ? »

Guillaume Deglise  : « Ce sont aussi des conférences et des dégustations. On fait une grande conférence sur le marché chinois où l’on invite les speakers à s’exprimer sur les opportunités et l’avenir du marché.

« L’Italie est le pays à l’honneur, ce qui va donner lieu à des dégustations et à des conférences. Mais il y en aura aussi bien sû ravec l’Union des Grands Crus de Bordeaux, les Crus Bourgeois du Médoc, les Côtes de Bordeaux, le Syndicat et l’association des Grands Crus de Saint-Emilion, le Grand Cercle des Vins de Bordeaux, les Bordeaux et Bordeaux Supérieur,… »

« Nous lançons aussi « Vinexpo featuring Bettane + Desseauve », Bettane et Desseauve seront là durang ces 3 jours animant une dizaine de dégustation dans une salle dédiée. »

« On aura le tout nouveau meilleur sommelier du monde, je vais à Mendoza en Argentine la semaine prochaine pour lui remettre son prix. On ne sait pas qui sait, il succédera à Paolo Basso. »

On organise le Vinexpo Challenge, une dégustation à l’aveugle de 10 vins avec le meilleur sommelier du monde

« Ce sont 10 vins d’origine différente, 5 blancs et 5 rouges, je sélectionne avec le meilleur sommelier du monde. Et celui qui gagne le plus de points gagne le challenge. »

 

JPS : « La question piège : est-ce que Pro Wein Shangaï fait de l’ombre à Vinexpo Hong-Kong ? »

Guillaume Deglise : « J’y suis allé l’an dernier pour la 1ère fois, c’était important pour moi de voir ProWein Shangaï. Leur positionnement est différent. Notre salon est très régional, il rassemble de très grandes marques, les leaders mais aussi des marques « challenger ». C’est vraiment le rendez-vous en Asie.  ProWein n’est qu’à ses débuts et cible le marché chinois exclusivement. En termes de visitorat ou d’organisation, nous ne sommes pas sur les mêmes créneaux. Bien sûr, il faut avoir un oeil, cela nous pousse à être meilleur et à y apporter du business. »

On met en place les « One to Wine Meetings » : c’est une plate forme gratuite de mise en relation avec les acheteurs.

« On organise les rendez-vous, ils vont rencontrer des prospects qu’ils n’avaient pas prévu de rencontrer. En terme de business, on est les seuls à le faire ! »

JPS : « Quant au marché des spiritueux, il est important en Asie, non ? »

Guillaume  Deglise : « L’Asie est en effet la plus grande place de consommation des spiritueux avec notamment leur beiju. On a les expositions sur le cognac, le whisky, la vodka qui reflètent la bonne santé de ce marché. Mais notre expertise reste à 85% tournée vers le marché des vins.

« C’est au final un bon investissement pour les marques. Le salon est sur 3 jours, c’est une bonne durée pour Hong-Kong, il n’y a pas de temps mort. Il y a beaucoup d’excitation, les exposants sont occupés du début à la fin… »

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JPS : « Vinexpo Bordeaux est déjà lancé, rappelez-nous les dates… »

Guillaume Deglise : « Vinexpo Bordeaux du 18 au 21 juin 2017. Il y aura pas mal de nouveautés et de transformations. Pas sur l’aspect logistique qui est plutôt pas mal grâce au tram il y a eu des améliorations notoires, mais on a la volonté d’être beaucoup plus attractif.

« On travaille déjà sur le projet avec des évolutions importantes, avec déjà un salon ramené de 5 à 4 jours ».

« On a bien compris une chose : notre axe majeur est de faire venir plus d’acheteurs. Ce sera un Vinexpo plus efficace et plus sérieux, tout en gardant notre ADN, et le networking qu’on va reprendre avec « The Blend » ces rencontres « after work ».

« A Hong-Kong, on aura également un soir de networking sur le thème de l’Italie (pays invité d’honneur) pour boire une verre de vin ou de spiritueux italien, de 18h30 à 20h30, ouvert à tout le monde, bref un apéro géant. La marque « the Blend » me plaît bien et on va la faire vivre ».

Pour aller plus loin : Vinexpo Hong-Kong 2016

Stéphane Derenoncourt à propos du millésime 2015 : « d’abord il est magnifique, mûr et frais, très identitaire en fait »

Stéphane Derenoncourt, consultant, a confié à Côté Châteaux ses impressions sur le millésime 2015 à Bordeaux. Il est l’invité de Parole d’Expert depuis « La Grappe », sa dégustation qu’il organise chaque année au château la Gaffelière à Saint-Emilion.

Stéphane Derenoncourt, son histoire et son Wine On Tour, se poursuit © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Derenoncourt, son histoire et son Wine On Tour, se poursuit © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : « Stéphane Derenoncourt, vous qui donnez vos conseils à plus d’une centaine de domaines dont pas mal de châteaux bordelais, comment trouvez vous le millésime 2015, d’une manière générale ? »

Stéphane Derenoncourt : « D’abord il est magnifique, aujourd’hui c’est sans contestation. Il est magnifique dans un sens un peu classique, c’est-à-dire qu’on n’est pas dans le millésime exceptionnel, exotique ou solaire,

On est dans un millésime qui est mûr et frais, et surtout qui est très identitaire en fait », Stéphane Derenoncourt.

« C’est une dégustation très harmonieuse car on peut reconnaître facilement ce qu’on attend d’une appellation à travers la dégustation des vins, et ça c’est quelque chose d’assez rare. Donc très très beau millésime ».

JPS : « C’est un millésime qui visiblement a fait venir pas mal de monde à Bordeaux, n’est-ce pas ? »

Stéphane Derenoncourt : « Il y a beaucoup plus de monde, donc ça c’est déjà un signe. Il y a eu une communication sur le millésime qui a un peu redonné l’envie aux gens de venir.

Déjà, les Américains sont là. Ils adorent les grands millésimes. On a, nous, quasiment doublé la fréquentation par rapport à l’an dernier (pour le 2014) qui était un millésime plutôt sympa, » Stéphane Derenoncourt.

« C’est vrai qu’on était tombé bien bas avec le millésime 2013 qui n’avait pas attiré grand monde. Et on le voit, c’est un réel succès.Il ne faut pas oublier que la résonance d’un grand millésime à Bordeaux, elle est bonne pour toute la France, parce que l’Américain chez lui, il ne fait pas trop la différence entre la Loire et Bordeaux en termes géographiques. Donc en parlant de grand millésime à Bordeaux, comme c’est médiatisé très tôt, il va garder une image très positive en France voire en Europe. » 

Regardez l’interview réalisée par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Eric Delwarde :

10 Avr

Pour Michel Rolland : « beaucoup de plaisir, beaucoup de concentration, beaucoup de richesse » avec le millésime 2015

Voici l’avis de Michel Rolland, l’un des plus grands oenologue-consultants au monde sur le millésime 2015 à Bordeaux : « assez exceptionnel ».

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« Nous l’attendions, ce millésime 2015 ! On avait passé quelques années un petit peu plus compliquées, je sais que les Bordelais disent toujours que c’est le millésime du siècle… »

Je ne vais pas dire que c’est le millésime du siècle, mais quand même c’est un grand millésime », Michel Rolland.

« C’est un millésime où l’on a à peu près tout eu avec des périodes en début de campagne sans pluie, plutôt sèches. On était tellement sec même que fin juillet on était prêt de s’inquiéter avec des moments de stress un petit peu au niveau de la vigne et puis on a eu de la pluie au mois d’août qui est venue tout arranger au moment où il le fallait et on a eu aussi des épisodes pluvieux en septembre avec des différences en fonction des zones, il y en a qui en ont reçu un petit plus plus que d’autres, les esprits chagrins vont dire que ça a dilué ».

« Alors moi qui ai la chance de goûter du nord au sud et de l’est à l’ouest, dans cette grande région de Bordeaux, je dirais que le 2015 me donne entièrement satisfaction : ce sont des vins où on a beaucoup de plaisir, beaucoup de concentration,beaucoup de richesse, ce sont des vins que l’on aime »

Que l’on prenne les merlots, les cabernets francs ou les cabernets sauvignons, je crois que c’est l’expression d’un excellent millésime à Bordeaux », Michel Rolland

« Ce qui est assez drôle, c’est que tout le monde me demande, c’est 2005 ? Oui, c’est peut-être 2005. C’est 2010 ? Oui, c’est peut-être 2010. Mais en fait, ça sera bien évidemment surtout 2015″.

« Il y a une chose de plus en plus importante, on est de plus en plus précis ; en 2005, si on avait travaillé comme en 2015, certainement on aurait pu faire un tout petit peu mieux. En 2015, on a tiré la quintessence de la matière première que la nature a bien voulu nous donner, et ce qui donne un millésime assez exceptionnel. »

Retrouvez l’analyse video de Michel Rolland sur les Clés de Châteaux

Succès du 2e marathon nocturne de Bordeaux, à travers ses vignobles en ville…

Plus de 17600 coureurs ont plébiscité ce marathon nocturne unique en France. Un événement festif et populaire qui a animé toute la ville et les vignobles traversés à Bordeaux, Mérignac et Pessac. Le Bordelais Saïd Belharizi emporte l’épreuve reine du marathon en 2h32mn33 secondes.

Devant la place de la Bourse, le gros de la troupe... © Marathon de Bordeaux

Devant la place de la Bourse, le gros de la troupe… © Marathon de Bordeaux

Un marathon qui cette année a été épargné par les pluies… Celles-ci se sont arrêtées pour permettre à l’épreuve de se dérouler dans les meilleures conditions.

Second l’an dernier, le Bordelais Saïd Belharazi s’impose devant Cyril Chanu et Nicolas Miquel en  2h32’33 »: « c’est un plaisir de courir chez moi avec un parcours très varié », un joli exploit. Chez les femmes, Pascale Quiros franchit la ligne la première en 3h17mn43sec.

Le 1er podium du semi-marathon hommes © Kuziew

Le 1er podium du semi-marathon hommes © Emilie Kuziew -Twetter

Quelques heures plus tôt, un autre bordelais David Gosse terminait le semi-marathon, dans « une ambiance excellente », en battant le record de 2015 en 1h10mn21sec, la 1ère femme du semi Bibiro Ali Taher s’adjugeait la 1ère place en 1h23mn22sec.

Le podium femmes du semi-marathon © Emilie Kuziew

Le podium femmes du semi-marathon © Emilie Kuziew – Twetter

Corinne Vannier, directrice de la course pour Lagardère Sports, a tenu à remercier les quelques « 2000 volontaires qui ont largement contribué au succès de cette deuxième édition. »

Retrouvez ici les résultats du marathon de Bordeaux

Ecoutez la joie du vainqueur Saïd Belharazi : 

Cognac franchit le cap symbolique des 170 millions de bouteilles

Le Cognac se porte bien, puisqu’il vient de dépasser sur un an les 170 millions de bouteilles expédiées, avec un chiffre d’affaire de 2,6 milliards d’euros.

Au commencement, le Cognac, c'est d'abord des vignes à perte de vue sur la ... angouleme-tourisme.com

Au commencement, le Cognac, c’est d’abord des vignes à perte de vue …
angouleme-tourisme.com

Les expéditions de Cognac ont dépassé un cap symbolique avec 170,7 millions de bouteilles sur la période mars 2015 à février 2016, soit +9,5 % par rapport à l’année précédente (mars 2014-février 2015).

Le Cognac affiche un chiffre d’affaires de 2,62 milliards d’euros, juste derrière le Champagne (2,69 milliards) mais encore loin derrière les vins de Bordeaux (3,8 milliards). La plus forte progression est à l’actif du marché américain (+15,4%, 72,7 millions de bouteilles), l’Asie progresse de 9,8% (54,3 millions de bouteilles) et l’Europe de 2,2% (39,7 millions de bouteilles).

09 Avr

Primeurs 2015 : Lambert Wilson charme les filles…et s’en va avec les clés de châteaux

L’acteur-chanteur Lambert Wilson a parrainé la sortie du millésime 2015 ce jeudi. Il s’est fait remettre les Clés de Châteaux par la famille Rolland qui présentait au château la Dominique  les vins conseillés par la team Michel Rolland.

Lambert Wilson © Patrick Bernard

Lambert Wilson © Patrick Bernard

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux… » :  le charmant acteur-chanteur Lambert Wilson vient de reprendre et d’entonner cette célèbre chanson de Baloo, véritable hymne à l’amitié, dans le « Livre de La Jungle » remis au goût du jour par les Studios Disney (sortie le 13 avril). Un hymne qui a un écho très juste cette année à Bordeaux pour le millésime 2015 !

Michel Rolland explique les caractériqtiques du millésime 2015 © Patrick Bernard

Michel Rolland à droite explique les caractéristiques du millésime 2015 à Lambert Wilson © Patrick Bernard

Eh bien, Dany et Marie Rolland « se satisfont du nécessaire » en invitant Lambert Wilson pour parrainer les primeurs 2015 au château la Dominique à Saint-Emilion. Pas mal pour les filles… L’an dernier déjà, elles avaient fait venir Charles Berling . Il est loin le temps où c’était Adriana Karembeu. L’an prochain, il va falloir repenser aux garçons ! Bon, il est vrai qu’il fallait bien une plantureuse et intelligente top modèle  pour rehausser ce millésime 2013… Les garçons porteraient-ils davantage chance avec le 2014 et 2015 ?

Et à la fin , qui c'est qui repart avec les clés de châteaux ? © Patrick Bernard

Et à la fin , qui c’est qui repart avec les clés de châteaux ? © Patrick Bernard

Michel Rolland a pu commenter cette semaine ce fameux millésime 2015 : « Pour le comparer dans l’échelle des grands millésimes, on a la puissance des 2005, des tanins très soyeux, de la densité et de la belle longueur et la rondeur et le charme solaire des 2009 ». De quoi susciter un grand intérêt de la planète vin.

Pour Dany Rolland ce fut en tout cas « une journée mémorable, instructive et chaleureuse avec une famille et des vins », mais derrière toutes ces propriétés présentéesil y a  « des histoires de famille , de travail et de goût ». Au-delà de l’opération médiatique, Lambert Wilson incarne « le charme, la sensibilité et le talent ». Des peoples qui permettent de faire encore parler de Bordeaux et de son savoir-faire. La plupart du temps, ces artistes sous les flashs des photographes sont intéressés et apprécient les vins et le travail des vignerons

Lambert Wilson a en outre sorti récemment un album de reprises de chansons intitulé « Wilson chante Montand »; découvrez la nouvelle interprétation de la chanson de Baloo par Lambert Wilson (© Disney):

08 Avr

22ème édition du Printemps des Vins de Blaye ce week-end : tous à la citadelle !

Le rendez-vous annuel des vins de Blaye – Côtes de Bordeaux, c’est samedi 9 et dimanche 10 avril. Pour cette 22ème édition, 80 vignerons seront réunis dans la Citadelle de Blaye : au programme des dégustations, des ateliers, des animations et de nombreuses découvertes.

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Le rendez-vous de toute l’appellation

Samedi 9 et dimanche 10 avril, les vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux sont à la Citadelle pour rencontrer et faire découvrir au public leur production, pendant ces 2 jours. Un rituel immuable depuis 21 ans !

Notre appellation étant très vaste (près de 6000 hectares), nous avons fait le choix de réunir tous nos vignerons sur un seul site pour que les visiteurs puissent en rencontrer le maximum le temps d’un week-end. La Citadelle de Blaye, classée au patrimoine mondial de l’Unesco et son panorama sur l’estuaire, est un lieu magique et idéal pour cette rencontre ! »  Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation.

80 vignerons viendront ainsi au contact direct des consommateurs, proposeront des dégustations de leurs vins rouges et blancs et la présentation en avant-première de leur millésime 2015.

La Citadelle et © les vins de Blaye n'attendent que vous

La Citadelle et © les vins de Blaye n’attendent que vous

2 jours d’animations !

Clé du succès du Printemps des Vins, le programme d’animations, compris dans le pass dégustation, proposera cette année encore des activités pour tous les goûts. L’art de l’assemblage, la dégustation ou encore les accords mets & vins feront l’objet d’ateliers pédagogiques participatifs tandis que le petit train touristique, les balades en calèche ou en bateau, les spectacles d’oenomagie ou encore les démonstrations de labour à cheval feront le plaisir des petits et des grands. Enfin, le week-end fera la part belle aux découvertes gastronomiques et artistiques grâce à un marché gourmand de producteurs régionaux, des concerts de rue ou encore des expositions de photos.

Un événement connecté

Véritable événement pour les 15 000 visiteurs attendus, le Printemps des Vins de Blaye est aussi très suivi sur le web. « Cette année encore, nous avons mis beaucoup de moyens en oeuvre pour faire vivre la manifestation auprès des internautes. Site internet dédié, prévente en ligne, jeu concours pour gagner des baptêmes de l’air en hélicoptère, hashtag #PDVBlaye ou encore venue de blogueurs, le Printemps des Vins sera à l’image de l’appellation : connecté ! » selon Cendrine Caillier.

Samedi 9 et Dimanche 10 avril 2016, Citadelle de Blaye, de 10h à 20h. www.printemps-des-vins.com
Pass dégustation : 6 € en prévente sur le site internet, 8 € sur place.

07 Avr

Le millésime 2015 pourrait bien relancer le système des primeurs à Bordeaux

Le 2015 est sur toutes les lèvres…La planète entière est venue le déguster, déjà de nombreux importateurs et négociants sont sur les rangs…reste à connaître le prix. Celui-ci devra être raisonnable pour relancer l’attrait de l’achat en primeurs, sinon le système pourrait s’essouffler… voire disparaître.

Saint-Emilion et ses nombreuses dégustations en primeurs © JPS

Saint-Emilion et ses nombreuses dégustations en primeurs © JPS

A Saint-Emilion, comme dans toutes les appellations du bordelais, on ne parle que de lui.  A la Grappe, le rendez-vous très prisé depuis 16 ans des vins des propriétés que conseille Stéphane Derenoncourt, nous avons croisé l’un des champions de l’achat en primeurs : Michel-Jack Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde. Celui-ci nous confie qu’elle est loin l’époque où il achetait en francs et parfois 3 à 4 fois moins cher par rapport au prix en livrable: « je pense que cela ne va pas s’éterniser d’autant plus avec la disparition de Robert Parker qui était là pour mettre des notes, des points et faire en sorte qu’il y ait une marge bénéficiaire. » 

Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde © JPS

Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde © JPS

Lui a pu bénéficier de ces envolées des prix pour vendre quelques bouteilles pour pouvoir s’en acheter d’autres et constituer ce qu’il appelle mle « Louvre du Vin » dans les Deux-Sèvres, une cave magistrale unique au monde.

Mais l’effet spéculatif de ces dernières années avec notamment l’envolée des 2009 et surtout des 2010 a fait du mal à Bordeaux. Bordeaux qui a descendu le prix de ses millésimes moins intenses sur les 2011, 2012 et surtout le 2013 (certains considèrent pas suffisamment). Aussi le système des primeurs s’est alors grippé, des négociants ne réalisant correctement leur campagne notamment sur le 2013.

Emilie Gervoson, de Larrivet Haut-Brion © JPS

Emilie Gervoson, de Larrivet Haut-Brion © JPS

La spéculation avait surtout touché une infime partie des vins de Bordeaux, quelque 50 marques connues: « la hausse des prix, elle n’est finalement que par rapport à un tout petit pourcentage de châteaux de Bordeaux, 5 % pour lesquels il y a un prix très élevé et où l’on dit que c’est devenu un produit de luxe. Mais il en reste encore 95% où les prix sont raisonnables. De 2011 à 2013, on est revenu à une gamme de prix qui correspond aux prix du marché. Je pense que c’est intéressant de perpétuer ces primeurs et de faire déguster à partir du moment où ce sont des personnes qui s’y connaissent et qui viennent déguster les vins, »explique Emilie Gervoson propriétaire du château Larrivet Haut-Brion.

Les vins vendus en primeurs s’étaient généralisés au fil du temps à Bordeaux. Mais avec les millésimes quelque peu en retrait, l’effet primeurs s’était essoufflé, il fallait dès lors une nouvelle dynamique que le 2015 semble apporter:

Stéphane Derenoncourt, organisateur de la dégustation La Grappe à Saint-Emilion © JPS

Stéphane Derenoncourt, organisateur de la dégustation La Grappe à Saint-Emilion © JPS

« C’est un système qui s’était ouvert à des crus un peu moins connus, je dirais. Aujourd’hui, cela se resserre un peu car les budgets demandés pour acheter les 50 étiquettes dont on parle en primeurs sont colossaux puisque les prix se sont vraiment envolés », commente Stéphane Derenoncourt consultant en vins. « Il n’en demeure pas moins que l’événement de la présnentation du millésime, c’est devenu un petit festival à Bordeaux et notamment à Saint-Emilion. »

Cité et Primeurs 045

Une analyse juste puisque ces 74 vins présentés à la Grappe à La Gaffelière ont attiré le double de visiteurs qu’il y a deux ans. On sent bien que cette année les étrangers sont prêts à acheter…(ou pas fonction du prix) : « la plupart des étrangers sont partants, ça dépendra des problèmes économiques, des prix qu’on va faire, que Bordeaux va faire, mais pour l’instant la plupart des clients que l’on a rencontrés sont très optimistes, »selon Guillaume Cottin de la Vinothèque de Bordeaux et négociant de Dubos Frères.

Les primeurs ne sont donc pas enterrés à Bordeaux. Pas encore. Une place d’autant plus convoitée par la planète vin que de nombreux opérateurs ou wineries américaines, australiennes ou italiennes cherchent de plus en plus à être commercialisées par le négoce et la place de Bordeaux.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Corine Berge

05 Avr

Primeurs à Bordeaux : le « whaou effect » ou quand les importateurs étrangers s’enthousiasment pour le millésime 2015

Cela faisait 5 ans que les acheteurs et critiques n’avaient pas eu les yeux qui pétillent autant. Ce millésime 2015 se profile déjà comme le nouveau millésime de légende, plébiscité par les critiques et acheteurs du monde entier.

VVVV

Les Anglais Charles Taylor, Poppy de Courcy-Wheeler et Katie Withers Green de la maison Charles Taylor Wines à Westminster Londres © Jean-Pierre Stahl

Au château Malartic-Lagravière, ce sont 700 personnes qui sont venues déguster, en ce lundi, le nouveau millésime en blanc et en rouge des vins de Pessac-Léognan et Crus Classés de Graves. Déjà, il suscite de belles réactions, notamment de Alain Ségelle sommelier-conseil et EcriVin (meilleur jeune sommelier du Trophée Bacchus 1978 et aussi Meilleur Nez d’Europe en 1988):

Alain Ségelle grand sommelier et José Rodrigues-Lalande nouveau propriétaire et oenologue de Château Pont-Saint-Martin © JPS

Alain Ségelle grand sommelier et José Rodrigues-Lalande nouveau propriétaire et oenologue de Château Pont-Saint-Martin © JPS

On vient de faire Haut-Brion qui est magnifique ! En 2015, si tous les grands sont comme cela, on ne va pas s’ennuyer cette semaine », Alain Ségelle sommelier.

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Les anglo-saxons, qui certaines années ont boudé Bordeaux à cause d’une parité dollar-euro défavorable ou de certains millésimes en-dessous, sont de retour en masse.

C’est le meilleur millésime depuis 2009, 2010. Les vins se dégustent bien. On verra… mais c’est toujours une question de prix, »Poppy de Courcy-Wheeler importatrice londonienne chez Charles Taylor Wines.

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Les Américains sont également venus déguster ce millésime avec une parité euro-dollar désormais favorable aux vins de Bordeaux :

Il y a une belle densité dans ce vin, le 2015 est nettement meilleur que le 2013, il y a beaucoup d’enthousiasme aux Etats-Unis pour ce vin »,Robert Landsness distributeur de Signature Seclections à San Francisco

Les distributeurs étrangers de maisons de négoce comme Signature Selections sont bien présents à l’image de Robert Landsness, agent de la Côte Ouest et de Rebecca Graham, en charge du marketing. Tous deux accompagnent Jeffrey Davies, à la tête de cette maison de négoce à Bordeaux. Le marché américain à l’heure actuelle est l’un des plus porteurs avec de nouveaux consommateurs et de plus en plus de connaisseurs.

Laurent Cogombles, président des Pessac-Léognan, et Christophe Mau de château Brown © JPS

Laurent Cogombles, président des Pessac-Léognan, et Jean-Christophe Mau de château Brown © JPS

Pour Laurent Cogombles Président du Syndicat des Pessac-Léognan (et à la tête de château Bouscaut avec son épouse Sophie Lurton), « c’est l’effet « whaou » : un millésime suave, croquant, charmeur. L’imprénation du bois n’est pas toujours parfaite encore. Il y a une certaine tension mélangée à ce côté charmeur, il y a un réel intérêt ». Jean-Christophe Mau, son voisin de table de dégustation, du château Brown, confirme : « c’est exceptionnel, le meilleur depuis 2010, on a eu des maturités superbes, c’est très équilibré et sur le fruit. »

Olivier Bernard et Nicolas Capeyron au Domaine de Chevalier © JPS

Olivier Bernard et Nicolas Capeyron au Domaine de Chevalier © JPS

« Depuis 2009, on n’avait pas connu un millésime grand public comme cela » commente Olivier Bernard, le Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux : « le bouche à oreille s’est fait très vite sur ce millésime 2015, c’est le signe des grands millésimes. »

Alfred-Alexandre Bonnie, propriétaire de château Malartic-Lagravière © JPS

Alfred-Alexandre Bonnie, propriétaire de château Malartic-Lagravière © JPS

« Même si le temps pour déguster ces primeurs ne va pas rester au beau, pour les vins en revanche c’est beau tout le temps » s’amuse Alfred-Alexandre Bonnie le propriétaire de Malartic-Lagravière, qui cette année reçoit pour les dégustations.

Certains, comme Michaël Sturm distributeur à Munich en Allemagne, osent déjà le situer « entre le 2005 et le 2009 peut-être, pour sûr un grand millésime »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :