30 Avr

Une subtile et magique dégustation de comtés et champagnes chez Jean d’Alos à Bordeaux

Un mariage savant, subtil et osé avait lieu ce mercredi soir chez Jean d’Alos, affineur fromager depuis plus de 30 ans à Bordeaux. Clarence Grosdidier proposait des dégustations horizontales et verticales de Comté, associées à des champagnes tout aussi délicieux. Le tout arrosé de conseils et commentaires d’un affineur franc-comtois et d’un sommelier bordelais.

Etonnant mariage qui vaut le détour © JPS

Etonnant mariage qui vaut le détour © JPS

Un subtil mariage entre la fierté de la Franche-Comté et le savoir-faire de la Champagne, et nous voilà en plein Bordeaux à essayer ces accords mets et vins étonnants : comté et champagne, il fallait oser, Clarence Grosdidier, Pdg de Jean d’Alos, l’a fait.

A gauche,

A gauche, Yannick Duffet, affineur, venu spécialement de Franche-Comté pour animer avec Alexandre Morin, sommelier, et Clarence Grosdidier, cette soirée d’accords comtés et champagnes © JPS

Avec son accent fleuri, il y avait là Yannick Duffet affineur à Pontarlier pour les Granges Narboz et le Fort Saint-Antoine ( 100000 meules dans chaque cave, ça en impose !). D’emblée, il explique que « c’est un travail énorme pour amener le fromage à ce qu’il peut donner de meilleur, aussi au cours de l’affinage tous les fromages doivent être goûtés plusieurs fois. » « Traditionnellement chez nous, on consomme le Comté quand il a entre 10 et 12 mois », comme pour en finir avec les préjugés où seuls les vieux comtés sont bons.

Une dégusation horizontale de 5 comtés de juillet et août 2014 © JPS

Une dégusation horizontale de 5 comtés de juillet et août 2014 © JPS

Ce jour-là, ce sont 5 comtés qui vont être dégustés dans cette merveilleuse cave d’affinage de Jean d’Alos en plein coeur du quartier des Grands Hommes à Bordeaux; une horizontale de comtés de 2014, rien que des pâtes jaunes.

Alexandre Morin, sommelier, a fait la sélection de champagnes pour accompagner les comtés © JPS

Alexandre Morin, sommelier, a fait la sélection de champagnes pour accompagner les comtés © JPS

Le premier est un comté d’août, un lait d’été, de paturage, de la fruitière Valoreille :  « une pâte très onctueuse avec une belle acidité, plûtot flatteuse au niveau des arômes, légérement amende,, presque un peu sucrée en fin de bouche, ce qui est assez rare », précise Yannick Duffet. Pour associer ces fromages, Jean d’Alos a recours à l’expertise d’Alexandre Morin, sommelier, qui propose sur ce premier comté un rosé d’assemblage, un 1522 rosé de fraîcheur de la Maison Philipponnat, qui a de la texture et qui est en plus millésimé 2006.

Autre terroir, mais avec le même type de lait, un comté de juillet 2014 des Hôpitaux Vieux, léger goût de cuir,  sur lequel cadre ici « un champagne plus puissant, Clos des Goisses, un blanc de noirs 2007, qui brille plus par son caractère vineux que par sa bulle », pour le sommelier Alexandre Morin.

Comté 026Et l’affineur de préciser: « on évalue en cours d’élevage la pâte au niveau de la microtexture, on vérifie que la pâte soit onctueuse, avec de la fraîcheur en bouche. »

Troisième mariage, un comté de la Chapelle d’Huin, d’août 2014 : « un super terroir où les agriculteurs sont encore à l’ancienne à 800 mètres d’altitude avec beaucoup de bon sens » On veut ainsi montrer qu’à 20 km d’écart, il y a une vraie diversité et qu’en cave on s’éclate bien », ajoute Yannick Duffet. Pour cet accord, un blanc de blanc.

Par cette horizontale et l’immense diversité qui caractérise le comté, on voit ainsi que le fromage est un produit vivant », Clarence Grodidier de Jean d’Alos.

Pour le 4e comté issu de Vieux Creneux, entre 850 et 900 m, un champagne blanc de blanc millésimé 2006, un produit plus aérien, 100% chardonnay, pour un fromage plus végétal.

Alexandre Morin, sommelier, Yannick Duffet fromager-affineur, Clarence Grosdidier de Jean d'Alos et Olivier Ricaud de la Maison de Champagne Philipponnat © Jean-Pierre Sathl

Alexandre Morin, sommelier, Yannick Duffet fromager-affineur, Clarence Grosdidier de Jean d’Alos et Olivier Ricaud de la Maison de Champagne Philipponnat © Jean-Pierre Sathl

Enfin le dernier mariage de cette horizontale, sur un comté d’août 2014 de Combe des Bois, « un blanc de noirs 2005, très complexe charnu qui va adoucir le côté un peu austère du fromage », selon Alexandre Morin.

Une dégustation qui s’est poursuivie par une verticale avec comme clou de la soirée un Symphonie de Chapelle d’Huin de mai 2014, plus salé, plus animal avec un léger côté confit pour lequel Alexandre Morin a préféré associer un .Clos des Goisses 2005, comme il dit « la star de la soirée ».

29 Avr

Ce week-end, Saint-Emilion vous tend les bras !

Samedi et dimanche, ce sont les Portes Ouvertes de Saint-Emilion. 91 châteaux vous attendent pour un week-end de découvertes et de rencontres avec les vignerons de la Cité Millénaire connue du monde entier.

saint-emilion-portes-ouvertes-2016-article

Ce week-end les ‪#‎châteaux‬ des vins de Saint-Emilion, Lussac-Saint-Emilion et Puisseguin-Saint-Emilion vous ouvrent leurs portes.
Profitez de ces 2 jours pour découvrir la cité ‪#‎médiévale‬, déguster des ‪#‎vins‬ ou encore rencontrer les ‪#‎viticulteurs‬.

Retrouvez la liste des châteaux participants : http://goo.gl/V0MQ0W

28 Avr

Pierre Gagnaire arrive à Bordeaux : il succède à Joël Robuchon à la Grande Maison

Bernard Magrez a plus d’un chef étoilé dans son carnet d’adresse. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour connaître le nom du successeur de Joël Robuchon. C’est Pierre Gagnaire, élu plus grand chef étoilé du monde en 2015.

Pierre Gagnaire © AFP

Pierre Gagnaire © AFP

Pierre Gagnaire, 66 ans,  va reprendre les commandes fin juin des cuisines de la Grande Maison à Bordeaux ( l’établissement lancé en décembre 2014 par Bernard Magrez ), au moment de Bordeaux Fête le Vin. Un autre événement pour se réjouir.

Pierre Gagnaire et Bernard Magrez s’associent « pour une cuisine d’émotion ».

Ce grand chef a obtenu ses premières étoiles à Saint-Etienne sa ville d’origine. Il a réussi à obtenir trois étoiles en 1993 avant de réitérer cet exploit à Paris rue Balsac.

Après avoir ouvert en 2002 son premier restaurant à l’étranger à Londres, Le Sketch, il dirige ou conçoit aujourd’hui la carte de nombreux restaurants en France (sept étoiles au total) et dans le monde: outre l’établissement parisien triplement étoilé, aussi à Paris le Gaya Rive gauche, des restaurants à Courchevel (Savoie) et Gordes (Vaucluse), à Tokyo, Hong Kong, Danang (Vietnam), Séoul, Dubai, Las Vegas, Berlin, Moscou.

La cuisine ne se mesure pas en termes de tradition ou de modernité. On doit y lire la tendresse du cuisinier. » Pierre Gagnaire

Aujourdhui à la tête d’une bonne dizaine d’établissements prestigieux dans le monde, il vient compléter les autres grands chefs déjà présents à Bordeaux comme Gordon Ramsay et Philippe Etchebest. Il reprend donc le tablier laissé d’un commun accord entre Joël Robuchon et Bernard Magrez. Une nouvelle page va s’écrire rue Labottière, l’aventure de la grande gastronomie continue.

Lorsqu’il s’est agi de trouver un nouveau chef pour La Grande Maison, le nom de Pierre Gagnaire s’est imposé comme une évidence»,  Bernard Magrez.

Pierre Gagnaire a déclaré à l’AFP «Bordeaux est une ville magnifique au sein d’une région dynamique qui incarne l’art de vivre à la française et bénéficie d’une image exceptionnelle en France et à l’étranger grâce à sa gastronomie et ses vins».

Joint par l’AFP, Pierre Gagnaire a fait part de sa «grande surprise» et de «l’honneur ressenti»: «Bordeaux, c’est magnifique ! Je vais d’abord m’efforcer de comprendre la cité, de rendre hommage aux producteurs locaux, sans oublier la culture gastronomique espagnole toute proche, et faire la cuisine, avec ses qualités et ses défauts».

Avec AFP

27 Avr

Le CIVB évoque pour la première fois « une sortie de l’usage des pesticides »

Lors de son assemblée générale lundi, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a affirmé souhaiter une sortie de l’usage des pesticides et aider les viticulteur en ce sens.

Bernard Farges le président du Civb © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges le président du Civb © Jean-Pierre Stahl

Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), représentant de la filière viticole bordelaise, s’est positionné pour la première fois lundi pour « une sortie de l’usage des pesticides » dans le vignoble girondin, sans toutefois avancer d’échéance.

La filière viticole bordelaise est sous la pression grandissante d’associations et de riverains, qui dénoncent les effets toxiques d’herbicides et fongicides de synthèse sur la santé et l’environnement.

Assurant que le CIVB est engagé depuis plusieurs années sur une réflexion pour diminuer les traitements phytosanitaires, son président Bernard Farges a estimé que « notre filière des vins de Bordeaux dans son intégralité a les mêmes attentes que les associations qui nous interpellent ».

« Oui, la filière des vins de Bordeaux a pour objectif la diminution forte, voire la sortie de l’usage de pesticides », Bernard Farges, président du CIVB

« Nous avons donc un objectif commun avec nombre d’associations nous interpellant sur le sujet. Notre chemin pour y arriver peut être différent de celui réclamé par ces associations, toutefois l’objectif est commun« , a-t-il assuré lors de l’assemblée générale du CIVB lundi à Bordeaux.

« Cet objectif, partagé par tous, ne sera pas atteint en opposant les modèles, qu’ils soient conventionnels, certifiés, bio, biodynamie. Les solutions seront diverses et complémentaires », a-t-il ajouté, citant notamment l’engagement de la filière en faveur de la recherche sur les « cépages résistants ou tolérants », permettant de limiter l’usage des produits phytosanitaires.

Le président du CIVB n’a toutefois pas mentionner d’échéance: « Cet objectif, le diminution forte voire la sortie des pesticides, ne sera pas atteint en quelques semaines, ni avec des mesures simplistes, mais bien avec des choix, des engagements, des investissements à court terme, à moyen terme, à long terme, de l’ensemble de la filière ».

Il a notamment appelé les membres de la filière à être, « à court terme, exemplaires sur nos comportements près des lieux de vie ».

La préfecture de Gironde avait pris le 22 avril un arrêté qui renforce les mesures applicables aux abords des établissements scolaires prises en juin 2014, après que des enfants d’une école à Villeneuve-de-Blaye eurent été incommodés par des traitements de viticulteurs jouxtant leur établissement.

Associations et riverains réclamaient que les vignes à proximité de lieux sensibles ne soient plus élevées qu’en agriculture biologique.

La France est le second plus gros consommateur européen de pesticides derrière l’Espagne, le 9e à l’hectare. La Gironde est elle le plus grand département viticole de France et, si la viticulture ne représente que 3% de la surface agricole en France, elle consomme 20% des pesticides.

AFP.

26 Avr

Quand les vignobles Ducourt expérimentent les cépages résistants, comme alternative à l’usage des pesticides…

Bernard Farges a affirmé hier lors de l’assemblée générale du CIVB que « sortir des pesticides était l’objectif des vins de Bordeaux ». En Gironde, la famille Ducourt est un exemple en ce domaine, s’étant engagée dans l’agriculture raisonnée depuis 2004 et ayant planté des cépages résistants en 2014.

Jeremy Ducourt devant un pied de Réselle, un cépage résistant en blanc © Jean-Pierre Stahl

Jeremy Ducourt devant un pied de Réselle, un cépage résistant en blanc © Jean-Pierre Stahl

Dans l’Entre-Deux-Mers, Jérémy et Jonathan Ducourt, les deux frères des vignobles Ducourt à Ladaux (Gironde) ont planté 3 ha de cépages résistants en 2014. Ce sont les pionniers en Gironde mais pas en France car depuis 10 ans la famille Pugibet a lancé des cépages naturellement résistants aux maladies (40 ha), telles que le mildiou,l’oïdium ou le botrytis, sur le Domaine de la Colombette dans l’Hérault.

Jonathan Ducourt y est allé d’ailleurs en explorateur en novembre 2013. Il en est revenu extrêmement enthousiaste avec « cette conviction qu’il y a une piste à explorer dans le bordelais pour améliorer considérablement nos pratiques, afin d’élaborer des vins encore plus respectueux de l’environnement ».

Le nouveau cépage ses futures grappes © JPSRéselle planté fait apparaître

Le nouveau cépage Réselle planté à Ladaux © JPS

Début juin 2014, ils ont donc planté 1,3 ha de Réselle (cal 6-04), un cépage blanc venu d’Allemagne, issu d’un croisement de sauvignon, de riesling et d’une variété résistante et 1,7 ha de cabernet juval (cabernet jura), un cépage rouge venu de Suisse, issu d’un croisement de cabernet sauvignon et d’une variété résistante. Ces deux cépages ayant un intérêt important car proche des deux variétés connues à Bordeaux le sauvignon blanc et le cabernet sauvignon.

Archis Cité 141

Jérémy Ducourt, le vigneron en charge de la partie production, est ainsi fier de nous montrer sa parcelle de cépage blanc :« En face de vous un pied de Réselle, un cépage blanc, un hybride produit à partir de sauvignon, de riesling et d’un parent résistant qui a donné des gênes qui lui confèrent la capacité de résister naturellement aux principales maladies cryptogamiques de la vigne. »

L’histoire semble être un éternel recommencement. Au début du XXe siècle après l’épisode du phylloxéra, les premiers cépages résistants ont été planté puis progressivement abandonnés sous cette forme, comme le précise Jérémy Ducourt:

La production de cépages résistants un jour, bientôt dans ces chais © JPS

La production de cépages résistants un jour, bientôt dans ces chais © JPS

« Les variétés hybrides ont été abandonnées dans les années 50 car elles avaient le défaut de donner des arômes particuliers, des goûts foxés, et de produire aussi un sous produit de la fermentation, le méthanol, qui est nocif pour la santé s’il est absorbé à très forte dose. »

Ces nouveaux cépages nouvellement croisés, plus robustes, ont déjà prouvé en deux ans, leur intérêt dans la réduction des pesticides par rapport aux cépages traditionnels de Bordeaux, soumis à l’influence océanique:

Archis Cité 148

« ces variétés vont permettre une réduction importante des volumes de produits employés car dans une campagne classique on va traiter 10 à 12 fois par an, sur les variétés résistantes on se limitera à 1 ou 2 traitements à l’année, d’où une réduction de 90% des produits phytosanitaires », selon Jérémy Ducourt.

Une autre expérimentation

Une autre expérimentation au château des Demoiselles postée sur Tweter par © Jonathan Ducourt

Déjà on distingue les futures grappes de raisins sur ces jeunes vignes dont la maturité optimale est prévue pour 2017 pour commencer réellement à produire environ 10-14000 bouteilles de vins blancs et 13-18000 bouteilles de vins rouges, des vins sans IG (indication géographique).

Archis Cité 129

Ce projet est aussi porté par le Fédération des Grands Vins de Bordeaux, comme me l’a confirmé Laurent Gapenne son président, qui tend à faire reconnaître 25 nouveaux cépages… qui pourraient écrire une nouvelle page de l’histoire de Bordeaux.

Si l’expérience se montre concluante, comme ils l’entrevoient, les Ducourt espèrent planter prochainement 4 hectares supplémentaires de cépages résistants. Une goutte d’eau pour l’heure par rapport à leur 450 ha de vignes qu’ils exploitent en AOC Entre-Deux-Mers, en AOC Bordeaux, Castillon -Côtes de Bordeaux; toutefois ils réalisent de gros efforts en investissant dans des appareils de traitement confinés, effectuant des desherbages mécaniques, recensant les habitations alentours et plantant des haies.

L’objectif est pour eux de limiter autant que possible les doses de traitements, tout en assurant une protection optimale des salariés et des voisins des vignobles Ducourt.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lecuyer :

24 Avr

La Cité du Vin classée N°1 des plus beaux et nouveaux musées du monde

Cette fois, ce classement émane de « Travel + Leisure », magazine américain de voyages. La Cité du Vin est 1ère de ce classement parmi 13 nouveaux bijoux architecturaux. De quoi réjouir ses concepteurs le cabinet parisien XTU.

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Le magazine Travel + Leisure écrit ce commentaire « Avec une ouverture prévue avant l’été , la très attendue Cité du Vin , un centre dédié à la viticulture…, va transformer le paysage de la ville historique de Bordeaux avec son look futuriste.

TRAVELETLEISURE

Extrait du site Travel + Leisure

Cet imposant bâtiment donnant sur le fleuve Garonne semble circuler dans le ciel , comme le vin tourbillonnant lsur les bords d’un verre . C’est le cabinet d’architecture basé à Paris XTU qui a développé la structure avec une peau dorée en verre perforé et en aluminium imprimé sur mesure .

A l’intérieur, les visiteurs pourront découvrir des expositions d’art, des installations multimédias et salles de dégustation , ainsi qu’un observatoire de huit étages avec une vue imprenable sur les vignobles les plus célèbres du monde. »

Pour en savoir plus et voir les autres musées du monde : Travel + Leisure

23 Avr

Tutiac : entre carrelet d’estuaire et son tube de l’été, c’est déjà la mode Bordeaux Rosé

Décidément, les vignerons se creusent les méninges pour trouver le concept original. Pour surfer sur la tendance rosé, pas besoin de mascaret mais plutôt de l’image tranquille du carrelet. Autre grosse nouveauté chez les vignerons de Tutiac : un tube Citroën rose à l’image de leur Bordeaux Rosé.

Le tube Citroën Carrelet d'Estuaire lancé par les © Vignerons de Tutiac

Le tube Citroën Carrelet d’Estuaire lancé par les © Vignerons de Tutiac

L’heure est au vintage. Le tube de l’été sera forcément un « tube Citroën ». Tous s’y mettent depuis qu’un Américain de l’Orégon a montré la voie, d’autres dans le Sud s’y sont mis, puis ce fut le Saint-Emilion Wine Trip présenté la semaine dernière depuis l’IBoat à Bordeaux Truck, enfin voici le dernier né : Le Carrelet d’Estuaire, le tube rose aux couleurs de la campagne d’été des Vignerons de Tutiac, cette coopérative dynamique du nord Gironde.

Le TUB (Traction Utilitaire Basse) Citroën Type H est un fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de P.T.A.C produit entre 1948 et 1981 à 473 289 exemplaires.

Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne

Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne: « on peut se tromper…de marée, météo, plage…mais pas de rosé »

Il est vrai que le rosé représente en France une forte consommation qui flirte avec les 30%, devançant largement les vins blancs, mais étant encore loin de la consommation de vins rouges qui reste majoritaire. Des vins rosés qui se consomment largement l’été, d’où ces campagnes lancées au printemps et en début d’été, voire en tournée sur les plages…mais il s’en consomme également toute l’année, et même l’hiver.

Ce Carrelet d’Estuaire est le Bordeaux Rosé 2015 (cépages merlot et cabernet franc), avec des raisins pressés dès leur arrivée au chai, un pressurage lent et doux, suivi d’un débourbage statique à froid à 8°; suit une fermentation alcoolique en cuves thermo-régulées à 14° durant 12 jours, avant un élevage sur lies fines avec batonnage, durant 6 mois en cuve.

Stéphane Héraud et son équipe de Tutiac © Vignerons de Tutiac

Stéphane Héraud et son équipe de Tutiac © Vignerons de Tutiac

En tout cas, Côté Châteaux ne pouvait pas louper ce nouvel événement dans le Blayais avec l’arrivée de ce vieux tube au klaxon magique. Ca rappelle la tournée d’antan des boulangers ambulants, là c’est TUT…TUT…Tutiac qui va faire découvrir son savoir-faire en matière de Bordeaux Rosé.

(Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

21 Avr

Un Crémant de Bourgogne s’invite aux 90 ans de la reine Elisabeth II : « Happy Birthday to the Queen ! »

Certains sont plus malins que d’autres. Gilles Savary avait fait envoyer il y a quelques temps une caisse de Sauternes à la Reine d’Angleterre. Cette fois-ci, c’est un viticulteur de Blacé dans le Beaujolais qui lui adresse un fabuleux Crémant de Bourgogne : château de l’Hestrange. Celui-ci va trôner sur la table des festivités au château de Winsor du 12 au 15 mai.

Un vin originaire du Beaujolais sur la table de la reine d'Angleterre ... © P.Perrel

Un Crémant de Bourgogne sur la table de la reine d’Angleterre … © C.Perrel

90 ans, ça se fête ! Et quand on est la Reine d’Angleterre depuis 63 ans, ça devient un événement planétaire.

90 ans pour sa Majesté la Reine Elisabeth II © le temps.ch

Un viticulteur de Blacé dans le Beaujolais, Laurent Metge-Toppin, a réussi l’exploit de voir figurer sa production en bonne place sur la table de sa Majesté la Reine Elisabeth IIIl s’agit d’un vin millésimé, produit à partir d’un cépage chardonnay et vendangé à la main. Une production confidentielle : une parcelle d’un hectare seulement au coeur de l’un des plus hauts vignobles du Beaujolais.

Laurent

Laurent Metge-Toppin: un honneur pour son Crémant de Bourgogne © France 3 Rhône-Alpes

Laurent Metge-Toppin avait écrit à la Reine Elisabeth II, il y a quelques mois, pour lui suggérer de déguster son vin. Ce fut une proposition acceptée et la Reine fut emballée. Il faut dire que les Britanniques sont de grands amateurs de « sparkling wines », vins effervescents et champagnes.

La Cuvée de sa Majesté la Reine Elisabeth II © France 3 Rhône-Alpes

La Cuvée de sa Majesté la Reine Elisabeth II © France 3 Rhône-Alpes

Les bouteilles seront livrées au château d’ici a fin du mois. L’entourage de la Reine doit encore valider le petit médaillon qui sera apposé sur les 600 bouteilles servies à Windsor en mai. Ce symbole, le viticulteur pourra l’ajouter sur toutes les bouteilles de la cuvée royale !

Avec France 3 Rhône-Alpes ; regardez le reportage de A.Mangon, P.Perrel

20 Avr

6ème édition du Pique-Nique chez le Vigneron Indépendant

A vos tablettes ! Les 14, 15 et 16 mai, c’est la 6ème édition du Pique-Nique chez le Vigneron Indépendant et une belle idée de sortie champêtre.

vigneronindependantDe la pointe du Médoc jusqu’au Libournais, mais aussi dans les Graves et le Blayais, les vignerons indépendants ouvrent leurs portes et vous accueillent sur leur domaine en toute simplicité et convivialité.

Au programme : marché gourmand, cours de dégustation,  expositions de peinture, démonstration de danse médiévales, rallye de vieilles voitures, activités pour les enfants et d’autres surprises à découvrir sur place !!

Le principe est simple : apportez votre pique-nique et le vigneron vous offre le vin ! A l’ombre d’un pin, au bout d’un rang de vigne, sous l’appentis du chai, sous une tonnelle, chaque accueil sera à l’image du vigneron qui vous reçoit. Les visiteurs viennent en famille ou entre amis,  apportent leurs paniers repas et le vigneron propose son vin gratuitement à la dégustation.

L’événement est ouvert à tous, passionnés, amateurs, curieux qui souhaitent découvrir le vin, les vignes et le métier de Vigneron Indépendant. Préparer son week-end dans les vignes. Un site internet est mis à disposition des visiteurs pour préparer son week-end « oenotourisme » en toute simplicité.

Retrouvez les Vignerons participants au Pique-Nique 2016 sur le site internet www.vigneron-independant-aquitaine.com et sur www.vigneron-independant.com pour la liste des vignerons participants répartis sur toute la France.

Jon Arvid Rosengren est le meilleur sommelier du monde 2016

Ce fut une finale de haut vol, notre Français David Biraud, s’est formidablement comporté. Il termine second et c’est en définitive le Suèdois Jon Arvid Rosengren, 31 ans, qui est sacré meilleur sommelier du monde.

Le podium et les 3 finalistes © Paolo Basso

Le podium et les 3 finalistes © Paolo Basso

Jon Arvid Rosengren n’est pas un novice en la matière. Agé de 31 ans, ce Suèdois est le sommelier du Charlie Bird à New-York. Il a à son actif de nombreux titres : meilleur sommelier des pays nordiques en 2009, de Suède en 2010 et 2011 et d’Europe en 2013.  

Félicitations à tous les candidats surtout les trois finalistes, champion du monde Jon Arvid Rosengren, le vice-Champion David Biraud et Julie Dupuoy, 3 e », Paolo Basso meilleur sommelier du monde 2013

Et Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992 de commenter : « le vainqueur est le suédois Jon Arvid Rosengren déjà champion d’Europe 2013. Bravo à David Biraud pour sa performance et à la française d’Irlande Julie Dupouy pour sa belle prestation. Un beau podium ».

Paolo Basso

© Paolo Basso, Jon Arvid Rosengren et Gérard Basset, 3 meilleurs sommeliers au monde

La finale de ce 15e Mondial, le premier en Amérique latine, s’est déroulée devant 500 spectateurs venus garnir le Théâtre de l’indépendance de Mendoza, capitale d’une province qui produit la majorité des vins d’Argentine, en particulier les Malbec qui font sa réputation internationale.

La favorite argentine Paz Levinson, âgée de 37 ans, fut la seule représentante latino-américaine parmi les 15 finalistes, parmi lesquels de nombreux Scandinaves. Les finalistes ont été départagés au cours d’épreuves sur le service, la dégustation, la vitiviniculture, la gastronomie, la géographie du vin et les processus d’élaboration, de production et de consommation de différents cépages du monde entier.

Comme un heureux présage, le candidat victorieux Jon Arvid Rosengren  portait le numéro 33 comme Bordeaux !

Jon Arvid Rosengren et Guillaume Deglise © Guillaume Deglise

Jon Arvid Rosengren et Guillaume Deglise © Guillaume Deglise

La première grande manifestation internationale à laquelle il va participer sera Vinexpo Asie à Hong-Kong : le 24 mai, il présidera le concours de dégustation à l’aveugle organisé par Vinexpo. Il aura la lourde tâche également de sélectionner les vins avec Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo, qui ne cache pas son ambition d’organiser le concours de meilleur sommelier du monde lors de Vinexpo en 2019.