05 Juin

Bientôt l’été, ambiance champagne rosé…

Ce vendredi soir, le caviste Prestige des Bulles proposait un accord mets-vins au champagne rosé-jambon ibérique assez subtil. Une dégustation commentée par François Duchemin de la célèbre maison Laurent-Perrier.

Une dégustation qui augure des belles soirées d'été © JPS

Une dégustation qui augure des belles soirées d’été © JPS

Ce sont près d’une cinquantaine de personnes qui étaient invitées à cette dégustation organisée par Guy Hiblot, de Prestige des Bulles, à Pessac. Une idée conjointe avec François Duchemin de faire déguster un jambon ibérique, du « bellota » (le nec plus ultra du pata negra), 20 mois d’affinage, avec le brut rosé de la maison de champagne Laurent-Perrier :

13383644_1192294557470459_937910893_o

« c’est un des rosés les plus vendus à travers le monde », précise le caviste Guy Hiblot. Et d’ajouter, « c’est non seulement un vin d’apéritif, mais aussi il s’accorde sur des viandes blanches, des volailles, des desserts aux fruits rouges aussi. »

Guy Hiblot avec Vincent de Prestige des Bulles © JPS

Guy Hiblot avec Vincent de Prestige des Bulles © JPS

François Duchemin commentait cette dégustation de cette « cuvée icônique » de la Maison Laurent Perrier : « le rosé, c’est la cuvée la plus vendue dans le monde, qui a fait le succès de Laurent Perrier. C’est la seule grande marque à faire un rosé de macération pelliculaire. On laisse les baies de pinot noir macérer, c’est un processus de préfermentation pendant 48 h, qui va donner une qualité organoleptique différente que lorsqu’on assemble blanc et rouge. » Et de préciser :« cette macération pelliculaire donne ce côté vineux, on ne recherche pas forcément la complexité, mais on recherche la finesse. On élabore ce brut rosé comme les autres maisonspour leurs cuvées de prestige. »

Guy Hiblot et François Duchemin © JS

Guy Hiblot, Manuelle et François Duchemin © JS

La bouteille a également une jolie histoire :  « la bouteille de rosé et la bouteille grand siècle ont une base un peu plus large, elles sont inspirées des bouteilles retrouvées à l’occasion de travaux dans les douves du château de Versailles d’où ce nom de grand siècle… »

04 Juin

Week-end des Grands Crus de Bordeaux : l’engouement avec de plus en plus de jeunes

Chaque année, de nombreux étudiants français et étrangers mais aussi des jeunes actifs viennent à la rencontre des propriétaires et des salariés des grands crus présents au Hangar 14 à Bordeaux. La fréquentation était au rendez-vous, ce malgré les grèves dans les trains.

Simon, Antoine, Léo, Mathieu, et Valentin des étudiants de Dordogne © JPS

Simon, Antoine, Léo, Mathieu, et Valentin des étudiants de Dordogne © JPS

Pour cette nouvelle édition du Week-End des Grands Crus de Bordeaux, de nombreux néophytes sont présents comme Antoine, venu avec une bande de 4 autres étudiants de Dordogne : « pour moi, c’est la 1ère fois que je viens ; à l’exception de Simon, qui lui fait partie d’un club oenologique, c’est pour nous une première. Cela permet de goûter des crus que l’on n’aurait jamais goûté, on est plutôt content, c’est réussi », précise Antoine amateur de vin de Dordogne

Olivier Bernard (Président de l'UGCB), Christine Perrin (château Carbonnieux), Guillaume Pouthier (château Les Carmes Haut-Brion avec son tout nouveau chai signé Philippe Starck inauguré le 24 juin) et Hugo Bernard (Domaine de Chevalier) © JPS

Olivier Bernard (Président de l’UGCB), Christine Perrin (château Carbonnieux), Guillaume Pouthier (château Les Carmes Haut-Brion avec son tout nouveau chai signé Philippe Starck inauguré le 24 juin) et Hugo Bernard (Domaine de Chevalier) © JPS

Il y a les jeunes visiteurs mais aussi de jeunes responsables de châteaux comme Hugo Bernard, le fils d’Olivier Bernard, du Domaine de Chevalier en Pessac-Léognan qui annonce la tendance : « à l’ouverture il y avait déjà beaucoup de monde, pas loin de 500 personnes. Ca se passe bien, les domaines avaient peur qu’il y ait moins de monde, à cause de la grève, mais ça a l’air de marcher. Ici en rouge on fait déguster le 2013 et le 2006. »

Eric et Jérôme de Paris, 6 et 5e fois © JPS

Eric et Jérôme de Paris, 6 et 5e fois © JPS

Justement, parmi le public Côté Châteaux retrouve Eric, Jérôme et Régis, la même bande de Paris croisée l’an passé, de grands amateurs et connaisseurs : « il en manque un qui habite dans les Vosges, à cause de la grève, il n’a pas pu venir. C’est vrai que pour venir, il n’y avait pas de train, on a du monter à l’arrache dans un train », m’explique Jérôme. Un Jérôme pour qui c’est la 5e édition et qui a visité la Cité du Vin « c’est beau, il y a un côté ludique, interactif,intéressant. » Pour Eric en revanche « moi, je préfère aller dans les châteaux, la Cité s’adresse plus à des touristes ou des néophytes, mais je reconnais qu’il y a un beau point de vue, c’est ludique et au niveau multimédia c’est bien. » Dans le groupe, il y a Régis, le plus assidu au week-end des Grands Crus qui fait cette analyse « les 13 sont compliqués, il y a quelques belles choses en Saint-Emilion, chez les Pessac-Léognan c’est Pape-Clément qui trouve grâce à mes yeux. »

Philippe Blanc du château Beychevelle © JPS

Philippe Blanc du château Beychevelle, à gauche © JPS

Sur le stand de Beychevelle, le directeur Philippe Blanc fait déguster son 2013 et son 2007  :« c’est plutôt bien, depuis octobre j’avais les jambes qui tremblaient à faire goûter le 2013, finalement on a un vin élégant, équilibré, fruité, pas très solide mais c’est pas mal. On avait 60% de surfaces de vin de moins que d’habitude. »

Magalie Pourquié, de Léoville-Barton avec Juan (Espagne) et Alexandre (Russie) © JPS

Magalie Pourquié, de Léoville-Barton avec Juan (Espagne) et Alexandre (Russie) © JPS

Non loin, Magali Pourquié du château Léoville-Barton traduit l’ambiance qui, cette année, est encore fort sympathique : « les gens sont détendus, ils prennent le temps de déguster, c’est sympathique », c’est d’ailleurs « le but de discuter et d’échanger » ajoute Lilian Barton, la propriétaire de château Léoville-Barton 2e cru classé de Saint-Julien.

De nombreuses nationalités sont représentées, on y croise pas mal de Chinois, mais aussi des Européens. C’est le 1er week-end des Grands-Crus pour Juan qui vient  d’Espagne, alors que c’est déjà la 2e fois pour Alexandre de Russie : « je suis venu un peu par hasard l’an dernier, j’ai bien aimé et je suis revenu. Et ce soir on va dîner au château Kirwan. »

A la pause déjeûner, un moment de détente sur la terrasse du H14, profitant du soleil et de la vue sur Bordeaux © JPS

A la pause déjeûner, un moment de détente sur la terrasse du H14, profitant du soleil et de la vue sur Bordeaux © JPS

A midi, ce sont déjà 900 personnes qui avaient franchi les portes du Hangar 14 sur les quais de Bordeaux. Pour Olivier Bernard le Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux : « c’est un très joli moment qu’offrent les membres de l’Union aux particuliers, les gens en ont pour leur argent, ce n’est rien par rapport au coût pour les propriétés. On a envie de recevoir le mieux possible. On est content d’accueillir un public de plus en plus jeune, venu en grande partie grâce aux réseaux sociaux, c’est vraiment sympa. »

Un succès d’audience pour l’émission spéciale inauguration de la cité du Vin : 19,6% de part d’audience pour France Aquitaine

Ce mardi matin, vous avez été nombreux au rendez-vous pour suivre en direct l’inauguration de la Cité du Vin. France 3 Aquitaine a enregistré une audience de 19,6% et 39 000 téléspectateurs, une audience multipliée par 5 par rapport à la moyenne en semaine sur cette tranche en Aquitaine. Près de 5000 visiteurs sur la journée du 31 mai sur le blog Côté Châteaux. Un grand merci.

Votre équipe du direct de France 3 Aquitaine

Une de vos équipes du direct ce mardi à l’intérieur de la Cité du vin: Adrien Gesta-Flin au son, Paul Sabatier éclairage, Alexandre Lasserre machiniste, Jean-Pierre Stahl et Christophe Blémon steadicam © Patrick Bernard

Retour en 15 images sur le jour de l’inauguration : la Cité du Vin sous les projecteurs

François Hollande et Alain Juppé inaugurent la Cité du Vin, dégustant du champagne au belvédère

Marie-Luce Rigout et Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, sur le plateau depuis la terrasse de CDiscount © France 3 Aquitaine

Marie-Luce Rigout et Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, sur le plateau depuis la terrasse de CDiscount © France 3 Aquitaine

Le Jour J d’ouverture : les premiers visiteurs enchantés par la Cité du Vin

Retrouvez l’émission spéciale inauguration présentée par Marie-Luce Rigout, proposée par Claire Combes, avec Franck Omer, réalisée par Gilles Cousin, avec Jean-Pierre Stahl et Karim Jbali les journalistes en direct de l’inauguration de la Cité du Vin

03 Juin

C’est parti pour le Week-End des Grands Crus de Bordeaux : samedi 4 et dimanche 5 juin

Depuis plus de 10 ans, le Week-End des Grands Crus de Bordeaux est devenu le rendez-vous des amateurs de grands vins. Ils viennent de la région, de la France entière mais aussi de toute la planète passer un bon moment dans le Bordelais, et cette année, ils peuvent profiter et de cette manifestation, et visiter la Cité du Vin. Bande de chanceux !

Trois figures de Pessac-Léognan: © JPS

Trois figures de Pessac-Léognan qui étaient présentes lors des 10 ans l’an dernier © JPS

Dès demain matin, samedi à 10h, le Hangar 14 vous ouvre ses portes. Si vous n’avez pas encore acheté vos billets d’entrée, il vous sera possible d’acheter vos places directement au Hangar 14 pour la dégustation.

En plein cœur de Bordeaux, l’Union des Grands Crus de Bordeaux offre aux amateurs de vins une occasion unique au monde de déguster plus de 120 Grands Crus de Bordeaux. Rencontrez et échangez avec les propriétaires et œnologues qui vous feront déguster le millésime 2013 ainsi qu’un autre choisi par leurs soins

Tarif dégustation : 75 € sur place

Demi-tarif pour les étudiants et les professionnels du vin 37,50€ (sur présentation d’une pièce justificative).Déjeuner non inclus. Restauration sur place et à proximité immédiate.

La liste des châteaux présents

Dîners à la propriété

Un privilège rare à Bordeaux, participez à des dîners privés dans les châteaux les plus prestigieux en compagnie des propriétaires et partez ainsi à la découverte des alliances mets et vins qui font les grandes heures de la gastronomie et de l’art de vivre à la française.

Samedi 4 juin, 2016 : à partir de 19h30 (sur réservation)

Horaires de départ et de retour des bus à Bordeaux  : RDV 15 minutes avant l’horaire de départ de votre bus !

  • Château Branaire-Ducru – Saint-Julien : 18h35 – 00h30 // Bus n°1
  • Domaine de Chevalier – Pessac Léognan : 19h00 – 00h30 // Bus n°2
  • Château Phélan Ségur – Saint-Estèphe : 18h10 – 00h30 // Bus n°3
  • Château Kirwan – Margaux : 18h50 – 00h30 // Bus n°4
  • Château de Fargues – Sauternes : 18h45 – 00h30 // Bus n°5
  • Pour ceux qui viennent par leurs propres moyens, se présenter au Château à 19h30.

Circuits dans le vignoble

Visitez les grands vignobles bordelais grâce à des circuits en bus au départ de Bordeaux. Les portes de trois Châteaux par appellation s’ouvriront pour des visites exceptionnelles en présence des propriétaires ou de leurs représentants. Le déjeuner sera l’occasion de s’imprégner de la vie au sein de ces Châteaux.

Dimanche 5 juin 2016

  • Horaires de départ et de retour des bus à Bordeaux (plan ci-contre) : RDV 15 minutes avant l’horaire de départ de votre bus !
    • Médoc – Châteaux Lynch-Bages, Marquis de Terme, Rauzan-Ségla : 8h40 – 18h00 // Bus n°1
    • Graves & Sauternes – Châteaux Latour-Martillac, Climens, Rayne Vigneau : 9h20 – 17h30 // Bus n°2
    • Rive Droite – Châteaux La Dominique, Beauregard, Villemaurine : 9h00 – 18h00 // Bus n°3

Le Golf

Les amateurs de Golf pourront participer à la coupe de l’Union des Grands Crus de Bordeaux qui associe amateurs et propriétaires de Grands Crus. Un déjeuner accompagné de Grands Crus sera organisé à l’issu de la dégustation.

Avec UGCB

02 Juin

Lutte contre la contrefaçon : la Chine reconnaît 45 appellations de Bordeaux

La nuit dernière, une nouvelle page s’est écrite en Asie : 45 appellations de Bordeaux ont été reconnues par Pékin. On peut désormais en conclure que les 3/4 des appellations du bordelais sont désormais beaucoup plus protégées sur le plan juridique.

Capture
L’accord a été annoncé, ce jeudi, par le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll : pour Bernard Farges le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, c’est un nouveau « maillon indispensable  » à la reconnaissance par la Chine du concept d’indication géographique protégée
Pour lutter contre la contrefaçon, le CIVB a apporté une formation à une centaine de policiers chinois sur place. Les exportations de vins de Bordeaux se devaient d’être davantage sécurisées, avec la contrefaçon qui existait encore, car ces exportations représentent 300 millions d’euros et 500.000 hectolitres par an . Pour Fabien Bova, le directeur général du CIVB, c’est un travail de longue haleine en Chinet, non pas pour l’absence de lois, mais sur la difficulté à les faire appliquer.
Avec cette reconnaissance officielle apportée aux 45 appellations, l’ensemble de la production des vins tranquilles bordelais (hormi les crémants) peut désormais espérer être un peu mieux protégée désormais juridiquement en Chine.

01 Juin

Le Jour J d’ouverture : les premiers visiteurs enchantés par la Cité du Vin

Un jour à marquer d’une pierre blanche. C’était ce matin l’ouverture de la Cité du Vin. Des fans attendaient avant l’ouverture des portes. Le public est enchanté et parfois même subjugué par la découverte du Parcours Permanent et de l’ensemble du concept. La Cité table sur 450000 visiteurs annuel, mais qui sait, cela pourrait être bien plus.

Une famille entière de Haute-Savoie enchantée © JPS

Une famille entière de Haute-Savoie enchantée © JPS

Max, 64 ans, de Virsac en Gironde fait partie des tout premiers. C’est pour lui enfin le grand jour et comme pour arrêter ce supplice de l’attente, la Cité du Vin a ouvert à 9h20 ce matin, soit 10 mn en avance tellement l’impatience du public était grande.

7 médiateurs accueillaient le public à 9h © JPS

7 médiateurs accueillaient le public à 9h30 © JPS

« Je suis le projet depuis le début de la création, j’étais là lundi soir; je n’ai pas pu venir hier parce que je n’avais pas d’accréditation, je n’ai pas eu d’invitation, mais :

« Ce matin j’étais là à la 1ère heure, j’ai pris le 1er batcub, 1er à débarquer sur le ponton de la Cité du Vin, et j’attends d’être émerveillé par l’intérieur, » Max de Virsac.

A 9 heures, une quarantaine de personnes sous la pluie pour ne pas rater l'ouverture, plus d'une centaine juste àprès l'ouverture © JPS

A 9 heures, une quarantaine de personnes sous la pluie pour ne pas rater l’ouverture, plus d’une centaine juste àprès l’ouverture © JPS

Ce sont quelques centaines de personnes qui se sont pressées aujourd’hui munies de leur billet d’entrée réservé sur internet ou sur place. Equipés de leur audio-guide appelé compagnon de visite, tous ont pris la direction du parcours permanent.<strong> Parmi  eux 6 Haut-Savoyards en séjour à Bordeaux, ils n’allaient pas louper un tel rendez-vous. Bernard Bontron « Déjà l’architecture… (estomaqué) et du bois lamellé-collé comme cela c’est génial ».

Leslie de Boston© JPS

Leslie de Boston© JPS

Ce jour, on pouvait déjà croiser de nombreux visiteurs étrangers, notamment des Américains, ou des Espagnols, notamment à la table des terroirs:

C’est la première fois que je vois un musée transculturel, on ne trouve pas seulement que les vins de Bordeaux ou les vins français, mais aussi les vins du monde » Xavier Rabasso de Barcelone.

Jour J ouverture 027

Entre le parcours permanent immersif et sensoriel, les expositions temporaires, la programmation culturelle dans l’auditorium, les ateliers et la boutique, les visiteurs vont avoir le choix et faire leur parcours à leur ryhtmne. Ce matin déjà, on observait les premières réactions, les visiteurs semblaient prendre leur temps et s’attarder sur les 19 modules du parcours permanent. Certains y ont passé toute la matinée, d’autres 2 heures, parfois un peu moins.

Michèle de Haute-Savoie

Michèle de Haute-Savoie

« Franchement, c’est grandiose de se trouver devant un tel spectacle, on est vraiment comme des gamins devant quelque chose qui nous éblouit », Michèle Bontron de Haute-Savoie.

Au Belvédère, un verre au choix parmi 20 vins du monde (bordelais,français et étrangers) © JPS

Au Belvédère, un verre au choix parmi 20 vins du monde (bordelais,français et étrangers) © JPS

Il y a de quoi faire avec en prime le 7, le restaurant panoramique, le snack gourmand, le bar à vins et La Cave Latitude 20. Ces derniers lieux sont libres d’accès tout comme le salon de lecture au 1er étage. La Cité du Vin est également un lieu d’affaires unique pour les réunions et événements. Le temps d’une conférence, d’une réunion, d’un workshop ou d’un cocktail, les espaces privatisables se modulent. 

Dominique Filippi au belvédère avec la chef sommelière © JPS

Dominique Filippi au belvédère avec la chef sommelière © JPS

Dominique Filippi, de La Rochelle, a effectué sa visite en un peu plus d’1h30, mais il a promis de revenir en famille : « C’est vraiment splendide, Bordeaux avait besoin d’une cité comme ça ! »

Les billets pour le parcours permanent et les abonnements sont disponibles sur place et sur la e-billetterie accessible depuis le site www.laciteduvin.com

Max, le 1er à avoir franchi le ponton Cité du Vin et quasi 1er en caisse, c'est parti pour la visite ! © Jean-Pierre Stahl

Max, le 1er à avoir franchi le ponton Cité du Vin et quasi 1er en caisse, c’est parti pour la visite ! © Jean-Pierre Stahl

Quand venir ?

Du 01/06 au 31/08 Tous les jours de 9h30 à 19h30

Du 01/09 au 30/09 Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h00, samedis et dimanches de 9h30 à 19h30

Du 01/10 au 31/10

Semaine : Du lundi au vendredi de 10h00 à 18h30

Week-ends et vacances scolaires : Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h00

Du 01/11 au 31/12 

Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00

Vacances scolaires :

Tous les jours de 10h00 à 18h30

Fermeture exceptionnelle le 25 décembre

 

Comment venir ?

En tramway : l’arrêt de tramway le plus proche se trouve à 2 minutes à pied de La Cité du Vin :

Ligne de tram B, arrêt « La Cité du Vin »

En bus : La Cité du Vin est desservie par plusieurs lignes de bus : Liane 7, Corol 32 et Citéis 45.

En voiture :

Parkings à proximité : (des places réservées aux personnes à mobilité réduite sont disponibles à l’entrée de La Cité du Vin)

Parking payant en face de La Cité du Vin, entrée Quai du Maroc.

Parking payant au Hangar 19 (Quai de Bacalan)

Parking Quai des Marques – Q-Park

À vélo : Station Vcub « La Cité du Vin »

En bateau : Ponton de La Cité du Vin pour navettes fluviales touristiques

Accès Batcub arrêt « La Cité du Vin »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, et Rémi Grillot.

31 Mai

Retour en 15 images sur le jour de l’inauguration : la Cité du Vin sous les projecteurs

110 journalistes accrédités, 400 invités pour l’inauguration avec le Président François Hollande et le maire de Bordeaux Alain Juppé. Une inauguration en grandes pompes. Retour sur ce 1er jour.

Enfin le grand jour pour la Président de la Fondation Sylvie Cazes, et pour le directeur Philippe Massol © JPS

Enfin le grand jour pour la Président de la Fondation Sylvie Cazes, et pour le directeur Philippe Massol © JPS

110 journalistes, de nombreuses caméras et journalistes de la presse nationale et internationale © JPS

110 journalistes, de nombreuses caméras et journalistes de la presse nationale et internationale © JPS

Que de monde sur le ponton Cité du Vin © JPS

Que de monde sur le ponton Cité du Vin © JPS

Toute la journée des bateaux ont fait des allers et retours avec le ponton d'honneur

Toute la journée des bateaux ont fait des allers et retours avec le ponton d’honneur

Olivier Bernard, le Président de l'Union des Grands Crus, a vécu son débarquement en live © JPS

Olivier Bernard, le Président de l’Union des Grands Crus, a vécu son débarquement en live © JPS

Et une bise, une...

Et une bise, une…

HOLLANDE

La ruche, une salle de presse dans le bar à vins le Latitude 20 © jps

La ruche, une salle de presse dans le bar à vins le Latitude 20 © JPS

Les scénographes du Parcours Permanent de CassonMann, Dinah Casson, Gary Shelley et Roger Mann © JPS

Les scénographes du Parcours Permanent de CassonMann, Dinah Casson, Gary Shelley et Roger Mann © JPS

BIO

Votre équipe du direct de France 3 Aquitaine

Votre équipe du direct de France 3 Aquitaine : Adrien Gesta-FlinE au son, Paul Sabatier éclairage, Alexandre Lasserre machiniste, Jean-Pierre Stahl et Christophe Blémon en caméra stedicam, un vrai travail d’équipe pour l’émission du matin plus de 2h en direct.

Des vins de tous les horizons du monde

Des vins de tous les horizons du monde

Dany Rolland et Thimothé Durand petit fils du fondateur du groupe Arc, ils co-signent les 6000 verres "l'oenologue" de la Cité du Vin © JPS

Dany Rolland et Thimothé Durand petit fils du fondateur du groupe Arc, ils co-signent les 6000 verres « l’oenologue » de la Cité du Vin © JPS

Inauguartion Cité du Vin 042

Nicolas Desmazières (architecte de la Cité du Vin XTU), Sylvie Cazes et Philippe Massol (Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin) et Anouk Legendre (architecte -XTU de la Cité du Vin)

Nicolas Desmazières (architecte de la Cité du Vin XTU), Sylvie Cazes et Philippe Massol (Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin) et Anouk Legendre (architecte de la Cité du Vin XTU): la photo collector ! ! !

Photos Jean-Pierre Stahl (excepté les tweets)

30 Mai

Exclu : voici la plus grande cave au monde, Latitude 20 à la Cité du Vin

C’est la plus grande cave au monde par la diversité de vins référencés, issus de 70 de pays. Ce sont 14000 bouteilles qui seront proposées par Régis Deltil à la cave Latitude 20. On comptera 120 domaines de Bordeaux dont la Grave Figeac, un petit domaine en Saint-Emilion Grand Cru que Côté Châteaux a déniché.

Caroline et Laurent Clauzel, heureux de présenter La Grave Figeac 2010, à la cave de la Cité du Vin © JPS

Caroline et Laurent Clauzel, heureux de présenter La Grave Figeac 2010, à la cave de la Cité du Vin © JPS

C’est pour eux un grand moment, Laurent et Caroline Clauzel arrivent pour découvrir la cave de la Cité du Vin : la Latitude 20. Ils ont été sélectionnés avec leur petit château de 6 ha et demi La grave Figeac en Saint-Emilion Grand Cru.

14000 bouteilles de 70 pays © Jean-Pierre Stahl

14000 bouteilles de 70 pays © Jean-Pierre Stahl

Ils figurent parmi les 120 bordeaux référencés à la cave de la Cité du Vin, autant dire c’est comme le confie à Côté Châteaux Laurent Clauzel « une grande fierté ». Un domaine qui bénéficie d’un très joli terroir : « on touche d’un côté Cheval Blanc et château l’Evangile, de l’autre la Conseillante. »

Régis Deltil, le "petit caviste" de la Cité du Vin © JPS

Régis Deltil, le « petit caviste » de la Cité du Vin © JPS

Cette cave compte 14 000 bouteilles de 70 pays. 14000 bouteilles présentées dans un meuble circulaire en bois.

Tout est circulaire comme la Cité du Vin © JPS

Tout est circulaire comme la Cité du Vin © JPS

C’est Régis Delthil, caviste à Pessac, qui a décroché ce marché  avec dans le comité de selection les expert Andréas Larson, meilleur sommelier du monde 2007, qui a réalisé les petits films de présentation des vins sélectionnés,  et Michel Rolland, oenologue conslutant de 250 propriétés dans le monde et  président de ce comité de sélection.

La cave aux 14000 bouteilles cet après-midi © Eric Delwarde

La cave aux 14000 bouteilles cet après-midi © Eric Delwarde

Les visiteurs pourront trouver 800 références au total dont 120 bordeaux et 150 autres vins français. Une cave magique où tout le monde pourra trouver son bonheur avec des vins accessibles. Cette cave restera accessible au public même sans ticket d’entrée.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Boris Chague :

29 Mai

Rencontre avec Casson Mann : les scénographes londoniens de la Cité du Vin

Ils sont britanniques et faisaient un tandem avec les archistectes d’XTU. Les designers Casson Mann signent la scénographie du Parcours Permanent au 2e étage de la Cité du Vin. Ce sont des experts dans le design et la scénographie de musées dans le monde.

Gary Shelley, devant le Parcours Permanent de la Cité du Vin, conçu par Casson Mann © JPS

Gary Shelley, devant le Parcours Permanent de la Cité du Vin, conçu par Casson Mann © JPS

C’est à l’Est de Londres qu’il faut chercher les designers de la Cité du Vin, dans le quartier des architectes. Casson Mann Limited, c’est cette société, créée en 1984 par Dinah Casson et Roger Mann (d’où le nom), spécialisée dans le design et l’agencement intérieur. Depuis 15 ans, ils sont devenus LA référence dans les scénographies de Musées à Londres, mais aussi aux Etats-Unis et désormais en France.

CassonMann 141

C’est Gary Shelley, l’un des responsables du projet de la Cité du Vin, qui nous accueille dans les bureaux de Casson Mann en cette fin mars : « Bonjour, bienvenue chez Casson Mann… Voici nos bureaux à l’est de Londres et comme vous pouvez le voir nous avons deux salles de réunions d’ailleurs avec des gens qui travaillent actuellement sur un projet à Nottingham, au centre il y a un grand espace et après ce passage vous allez découvrir notre 2e espace de travail… »

L 'open space chez Casson Mann© JPS

L ‘open space chez Casson Mann© JPS

C’est alors un open space qui s’ouvre à nous avec près de 20 collaborateurs, tous logés à la même enseigne, les bureaux de Dinah Casson et Roger Mann, y sont même intégrés. Tous planchent également sur les plus grands musées du monde. Ils ont déjà à leur actif le Churchill Museum à Londres, le Benjamin Franklin Museum à Philadelphie, ou encore la Cité du Vin dont ils ont élaboré le Parcours Permanent.

« Voici le projet dans son intégralité qui montre les différents modules. C’est l’un des premiers lieux où l’on peut vivre une expérience immersive avec des vues aériennes d’hélicoptères sur des vignobles du monde entier, «  explique Gary Shelley.

Le marché de la Cité du Vin représente un marché de 12 millions d’euros, un marché décroché en 2011, grâce au ticket gagnant formé avec les architectes parisiens d’XTU.

On ne s’attendait pas à gagner, parce qu’on est Anglais, et  d’autant plus pour parler de vin en France. L’explication, elle se trouve sûrement dans notre savoir-faire, c’est ce qui nous a fait gagner » Gary Shelley.

L'Impérial War Museum pour lequel Casson Mann a réalisé la scénographie de la 1ère guerre mondiale et est candidat pour la 2e © Jean-Pierre Stahl

L’Imperial War Museum pour lequel Casson Mann a réalisé la scénographie de la 1ère guerre mondiale et est candidat pour la 2e © Jean-Pierre Stahl

L’Impérial War Museum est très certainement l’une des plus grandes réalisation de Roger Mann. Un musée qui le touche d’autant que son grand-père fut l’une des « gueules cassées » de la grande guerre. Un musée pour lequel il a fait preuve d’une grande imagination et eu recours à de nouveaux procédés pour mettre en valeur des objets et documents historiques.

Des films d'époque, d'avant 1914, projetés sur des vitres © JPS

Des films d’époque, d’avant 1914, projetés sur des vitres © JPS

Ce petit-fils de Tommy raconte ainsi l’ambiance d’avant guerre qui reignait en Grande-Bretagne juste avant 1914 avec des projections de films d’époque projetés sur des vitres (formant un U) : « la Grande-Bretagne était une nation très optimiste, les gens étaient heureux, ils entamaient un nouveau siècle. Ce film montre vraiment les britanniques dans leur vie quotidienne, lorsqu’ils se rendaient à l’usine ou travaillaient sur des navires marchands ou de croisière. Au début du XXe siècle, personne ne s’attendait à ce qui allait arriver et à une guerre aussi rapide », explique Roger Mann.

CassonMann 057

Une technologie et une interactivité au service du savoir avec des reproductions de journaux d’époque : « là il y a une caméra qui suit le geste de ma main, comme si je feuilletais un journal. »

Ce scénographe a eu recours à des acteurs pour reconstituer les troupes massacrées sur les champs de bataille français, et notamment ces moments où ils étaient fauchés par la mitraille…

Gary Shelley et Roger Mann devant une projection de scènes relatant les gaz avec un gant d'une victime © JPS

Gary Shelley et Roger Mann devant une projection de scènes relatant les gaz avec un gant d’une victime © JPS

« On se devait de recréer l’atmosphère du début du conflit et l’état d’esprit des soldats arrivant sur le champ de bataille. C’était une guerre très très violente et on amène le spectateur à imaginer ce qu’ils ont pu ressentir et combien cette guerre était brutale », Roger Mann à l’Imperial War Museum

CassonMann 077

Dans ce musée relifté pour le centenaire de la Grande Guerre (il a été livré en 2014 par Casson Mann), 2000 armes et objets ont été mis en scène dont ce gant réduit attaqué par les gaz utilisés… la violence et l’atmosphère de cette vie dans les tranchées sont ici projetés, reconstitués avec un environnement oppressant.

« Ici nous sommes dans une reconstitution, une évocation de ce que pouvait être une tranchée », continue Roger Mann, « les gens passaient des mois, des années, sous le niveau de la terre avec des tanks et des avions sous le niveau de leur tête ».

Devant le musée d'histoire naturelle © JPS

Devant le musée d’histoire naturelle © JPS

Avec ce savoir-faire, cette mise en valeur et surtout cette facilité d’approche et d’explication, Casson Mann a acquis une expertise depuis plus de 15 ans, c’est devenu LA référence à Londres. Ainsi le Muséum d’Histoire Naturelle a aussi eu recours à leur service :« actuellement nous sommes en train de repenser le hall central du musée », explique Gary Shelley. « C’est l’un des intérieurs les plus appréciés de Londres, l’une des plus belles oeuvres architecturales également. On a même le privilège d’être retenus pour présenter les objets les plus spectaculaires dans cet espace réaménagé. »

Casson Mann va livrer Lascaux 4 en Dordogne en décembre © JPS

Casson Mann va livrer Lascaux 4 en Dordogne en décembre © JPS

Dernier projet en date, Lascaux 4. Dinah Casson et son équipe réalise la mise en valeur et la vulgarisation de l’art pariétal à partir des représentations peintes dans la grotte de Montignac il ya plusieurs milliers d’année en Dordogne. Lascaux 4 va ouvrir en décembre prochain :

« on s’attend à avoir 4000 visiteurs par jour en pleine saison, ça fait beaucoup de monde non ? C’est l’occasion de revivre des moments intense dans la grotte. Avec votre compagnon de visite (comme à la Cité du Vin), vous pourrez rechercher une information de manière interactive, et comprendre pourquoi ces peintures sont si particulières. Lascaux est unique par son explosion polychromatique, c’est incroyablement sophistiqué, le public sera vraiment étonné, même si c’est un fac-similé ».

Un tank et un avion ont été mis en scène avec plus de 2000 objets © JPS

Un tank et un avion ont été mis en scène avec plus de 2000 objets © JPS

Sur leurs étagères s’empilent les récompenses, Dinah Casson et Roger Mann ont été élus Royal Designers pour l’Industry. Un exemple de réussite, mais aussi d’innovation, de recherche et de travail en équipe.

Et c’est l’équipe entière qui fait un accueil chaleureux à l’une de leur dernière recrue, organisant ce soir-là un pot d’arrivée et d’anniversaire,  et porte un toast par la même occasion à la Cité du Vin.

Regardez ce reportage sur Casson Mann réalisé à Londres de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, et Christophe Varone.

28 Mai

La Cité du Vin : le fruit de l’imagination d’Anouk Legendre et Nicolas Desmazières

Venez faire connaissance avec les Architectes d’XTU, Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, qui signent ce concept. Cette Cité du Vin, ils l’ont voulue très fluide,  « une rondeur sans couture » comme aime à le rappeler Anouk Legendre. Elle symbolise le mouvement du vin dans un verre mais aussi les courbes de la Garonne.

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, de XTU, les deux architectes de la Cité du Vin

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, de XTU, les deux architectes de la Cité du Vin

Il y a presque 6 ans ses premiers traits figuraient sur un papier. Aujourd’hui, la Cité du Vin est bien réelle. Un projet à 4 mains, signé Anouk Legendre (qui a fréquenté l’Ecole d’Architecture de Bordeaux) et Nicolas Desmazières, les deux architectes fondateurs et associés de l’agence parisienne XTU.

Archis Cité 081C’est en 2010 qu’ils ont planché sur ce projet. Ils étaient 115 sur la ligne de départ. Et finalement 5 retenus dans la dernière ligne droite. Leur projet devait comporter une partie horizontale susceptible d’accueillir ce qui devriendra le parcours permanent et une autre verticale pour permettre d’avoir un belvédère et permettre au visiteur d’avoir une vue imprenable sur Bordeaux.

Archis Cité 070

« Cette enveloppe vient réunifier une tour verticale qui est la tour du belvédère » commente Nicolas Desmazières qui nous dévoile les premières ébauches de la fin 2010 avant de montrer une autre esquisse qui déjà montre une petite évolution :« on se retrouve là dans une hypothèse un peu différente où l’enveloppe devient un petit peu la robe pour reprendre un vocabulaire du vin… »

Les architectes d’XTU devaient monter un dossier en faisant équipe avec des scénographes d’intérieur. Ils ont choisi Casson Mann, des experts dans l’aménagement de musée en Grande-Bretagne qui bénéficiaient déjà à l’époque d’une belle notoriété

Début 2011, ils font donc partie de la « short list » des architectes et designers qui sont retenus pour finalement rendre un projet qui a une histoire totalement inspirée du vin. 

https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2016/05/28/la-cite-du-vin-le-fruit-de-limagination-danouk-legendre-et-nicolas-desmazieres.html

Le musée de la préhistoire en Corée du Sud signé par les architectes d’XTU © JPS

En effet, ils ont vécu deux moments forts qui ont eu une influence sur leur dessin final : « tout d’abord on est allé s’immerger dans le vignoble bordelais, à la rencontre des vignerons, » explique Nicolas Desmazières, ainsi que des paysages de vignes. Et puis il y a eu également ce chantier en Corée du Sud, non loin de Séoul, pour lequel il leur avait été demandé de dessiner le musée de la préhistoire (livré avant la Cité du Vin)

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières aux pieds de la Cité du Vin mercredi dernier © Jean-Pierre Stahl

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières aux pieds de la Cité du Vin mercredi dernier © Jean-Pierre Stahl

Anouk Legendre explique quel a été leur déclic : « Au moment, où l’on est parti en Corée voir le chantier, on était dans une phase du projet de Bordeaux où on était sur un mouvement tournant, une forme en spirale qui se finissait en tour…et on est arrivé en Corée, on n’avait pas encore vu le projet en vrai (…), on est arrivé sur le site et c’était tellement scotchant de voir le bâtiment dans le site avec ses formes arrondies, douces, en harmonie dans le paysage et fluides, qu’on s’est dit bien sûr c’est cela qu’il faut faire pour Bordeaux, parce que c’est ce qui va faire le lien avec le fleuve avec la fluidité, avec l’élément liquide et finalement cela donnait un sens à l’ensemble. Et quelque part le projet de Bordeaux c’est un peu le mariage, la rencontre entre la Corée, le fleuve, et l’élément liquide et la rencontre avec les vignerons. »

Au 8e étage, le belvédère avec une vue à 360° © JPS

Au 8e étage, le belvédère avec une vue à 360° © JPS

 « Quand on a aussi rencontré les vignerons, on a goûté un vin, et ce vigneron a posé le vin, l’un des 10 meilleurs qu’il avait goûté dans sa vie, et il a dit une « rondeur sans couture » et quand on a repensé à ce qu’on allait faire là à Bordeaux, la rondeur sans couture nous a habités car le vin qu’on avait goûté nous avait touché aussi. »

Un plafond avec plusieurs milliers de bouteilles © JPS

Un plafond avec plusieurs milliers de bouteilles © JPS

Le projet une fois redessiné va traduire cette fluidité avec une tour qui atteindra 55 mètres de hauteur, plus haut que l’Arc de Triomphe à Paris avec ses 50 mètres.

C’est tout de même un exploit avec une ossature en bois digne du cathédrale. Ce sont 574 arches en bois lamellé-collé qui vont constituer son squelettre et ces formes si particulières, avec des bois qui semblent tels les ceps de vigne prendre racines dans le sol  : « toutes ces charpentes font un univers à l’intérieur du parcours permanent en créant des paysages qui sont tout le temps changeants;  et on va vraiment immerger le spectateur dans un paysage qui a une évocation des vignes et de l’univers du vin. » explique Nicolas Desmazières.

Anouk Legendre, Nicolas Desmazières et Florence Maffrand à al santé de la Cité du Vin © JPS

Anouk Legendre, Nicolas Desmazières et Florence Maffrand à al santé de la Cité du Vin © JPS

« Tous les arcs en bois sont tous différents. Il y a des grandes portées, c’était quand même un challenge à relever. Tous ces arcs sont repris avec des fixations très très fines, ce qui fait que quand vous vous promenez ils sont juste posés sur le béton, on n’a pas des grosses charnières ou des grosses fixations. »

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

L’autre exploit réside encore dans la vêture mixte avec ces 2500 panneaux d’aluminium et 918 de verres blancs, noirs et transparents sérigraphiés tous différemment. Une vêture constamment changeante au niveau de ses réflets:

Anouk Legendre conclue « on avait cherché à exprimer un élément liquide, quelque chose un peu dansant qui danse au bord de l’eau et qui répond au fleuve, qui reprend aussi les couleurs du fleuve : des fois c’est plus doré, des fois c’est plus gris et le fleuve est comme cela aussi un peu changeant, et le vin aussi c’est changeant, jamais toujours pareil. »

Regardez le reportage  de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwaerde, Chrsitophe Varone :