22 Oct

Le nouveau visage de Bordeaux demain: l’environnement de la Cité des Civilisations du Vin selon Wallpaper

Bordeaux change…Sa physionomie aussi. Retrouvez tous les projet architecturaux et notamment ceux qui accompagnent la Cité des Civilisations du Vin sur Wallpaper.

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Hôtel, bureaux et complexe de vente au détail par Jean-Marc Ibos et Myrto Vitart
Architectes Jean Marc Ibos et Myrto Vitart

Leur concept: tirer le meilleur parti de la puissance des silos  sur le site des bassins à flots à Bordeaux. Situé à côté de la Cité des Civilisations du Vin, leur complexe comprendra des bureaux, un parking public, un marché, un hôtel de luxe avec restaurants, un spa, un centre de congrès et une piscine panoramique impressionnante en porte à faux.

La grande salle de marché en offrant des produits locaux et le stationnement sera le premier à s’ouvrir en 2016.
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Vue depuis les bassins à flots à Bordeaux- Image de Luxigon, Jean-Marc Ibos et Myrto Vitart

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« Saga Lurton » : la relève…

Ils ont entre 40 et 60 ans et sont aujourd’hui les nouveaux managers: les « Lurton du Vin ». Certains ont pris les rênes très jeunes comme Sophie ou Bérénice Lurton. Un choc quand on a que 22 ans…Et puis, il y a la plus jeune génération des Lurton, leurs enfants, qui s’interrogent et se demandent s’ils vont prendre la suite.

Sophie Lurton et son mari Laurent Cogombles devant château Bouscaut © Jean-Pierre Stahl

Sophie Lurton et son mari Laurent Cogombles devant château Bouscaut, cru classé de Graves © Jean-Pierre Stahl

Un jour ou l’autre, il faut savoir passer la main. Héritage, succession, relais sont autant de mots faciles à employer mais parfois difficile à manier…dans toutes les familles. Ca ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu.

Prenez le cas de Léonce Récapet, le fondateur de la dynastie, il devait passer le relais à son fils aîné…Malheureusement, celui-ci est mort au champ d’honneur à Douaumont en 1916; c’est donc sa 3e fille Denise qui hérita de tout (la 2e fille était décédée également très jeune).

Mariée à François Lurton, d’une famille de juristes, elle donna naissance à 4 enfants: André, Lucien, Simone et Dominique. Ce sont eux qui vont hériter en 1953, plus tôt que prévu des domaines (Léonce Récapet étant décédé en 1943, François gérait alors avec ses fils aînés). François Lurton est décédé en 1971.

Bérénice Lurton à la tête de château Climens dès l'âge de 22 ans © Jean-Pierre Stahl

Bérénice Lurton à la tête de château Climens dès l’âge de 22 ans © Jean-Pierre Stahl

Les Lurton de la branche Lucien, qui ont la quarantaine ou un peu plus aujourd’hui, se souviennent de la passation de pouvoir soudaine de 1992. Lucien Lurton, alors âgé de 67 ans, décida de transmettre un château à chacun de ses enfants (certes, il y a pire comme situation).

Sophie Lurton-Cogombles, comme la benjamine Bérénice, aucune des deux n’était préparée… Sophie Lurton avait poursuivi des études de langues et travaillait à l’étranger quand son père lui a annoncé la nouvelle: « moi, j’habitais en Italie quand je l’ai appris. J’avais étudié les langues et je faisais des traductions, quand mon père a décidé de nous laisser les vignobles. Les choses se sont faites petit à petit. Et puis Laurent Cogombles (aujourd’hui Président du Syndicat viticole de Pessac-Léognan) mon mari est venu et il m’épaule vraiment, en tant qu’ingénieur agronome. Château Bouscaut est un cru classé de Graves, on a un rang à tenir, on fait pas mal de choses, on en est assez fier. »

Son père Lucien avait acheté Bouscaut en 1979, depuis Sophie et Laurent Cogombles n’ont jamais cessé de rénover les cuviers et de construire en 2010 un nouveau chai à barriques de 300 m2.

Bérénice a trouvé sa marque de fabrique avec la biodynamie à Climens © JPS

Bérénice Lurton a trouvé sa marque de fabrique avec la biodynamie à château Climens © JPS

Bérénice Lurton, elle n’avait que 22 ans, quand son père lui donna un 1er Cru Classé de Sauternes, château Climens à Barsac. « Moi, je suis arrivée très jeune. Ca n’a pas été très facile. Il a fallu jongler, apprendre sur le terrain. » La première année fut d’autant plus difficile, qu’il n’y a pas eu de sortie de premier vin de  Climens. « Notre père nous a tranmis le respect du terroir et de la vigne, et l’amour du vin…On reste des vignerons, des paysans. »

Et si à 20 ans on se demande où l’on va, bien des années plus tard, Bérénice a trouvé sa voie: la biodynamie. « C’était pour moi une évidence. D’abord par respect du  terroir, de la vigne et du vin, on est passé en biodynamie. Pour rien au monde, je ne reviendrai à ce qu’on faisait avant » « Pour répondre aux attaques, aux maladies diverses, on fait de la phytothérapie adaptée au vignoble ». En guise de traitements, elle concocte des tisanes à base de souci, de camomille, de mulpertuis… » Même si cela amuse tonton André (Lurton), Bérénice trouve que ses vins « y gagnent en présence, pureté et en éclat » en plus de la « complexité de l’équilibre et de la fraîcheur » de ces liquoreux de Barsac.

Pauline Lurton, avec ses parents Agnès et Marc Lurton devant château Reynier © Jean-Pierre Stahl

Pauline Lurton, avec ses parents Agnès et Marc Lurton devant château Reynier © Jean-Pierre Stahl

Parmi la relève, on trouve maintenant d’autres jeunes Lurton: il y en a un peu partout, pensez avec ces 4 branches (André, Lucien, Simone et Dominique), les enfants de ceux-ci et les enfants de leurs enfants… Difficile à suivre. Et eux vont-ils suivre seulement ?

Certains s’interrogent encore…Parmi les enfants d’Henri Lurton propriétaire de Brane-Cantenac à Margaux, Nicolas 20 ans est bien décidé à reprendre, il poursuit un BTS viticulture-oenologie à Blanquefort près de Bordeaux. Pour Alexia, la fille de Marie-Laure Lurton, propriétaire de la Tour de Bessan en AOC Margaux, elle est interne en médecine et s’orientera vers la chirurgie pédiatrique. Il y a encore Pauline, la fille de Marc Lurton, 4e branche (les descendants de Dominique): elle dégage cette volonté des Lurton et Récapet qui savent où ils vont.

Pauline, 24 ans, a suivi des études de commerce et de management à l’ISEG Lille; elle pense bien reprendre le flambeau, avec sa soeur Julia, et suivre la trace de l’aïeul Léonce Récapet qui avait acheté en 1901 leur château familal Reynier à Grézillac en Gironde.

Non seulement elle tient à ce manoir des XV et XVIe siècles (sur lequel son père Marc avait jeté son dévolu face à son frère Pierre), mais elle compte développer les ventes de Bordeaux, Bordeaux Supérieur et Entre-Deux-Mers en France et à l’étranger (où 80% des vins sont commercialisés). L’avenir ? « Je ne le vois pas comme un poids (du passé), mais comme une belle opportunité de continuer cette passion ! »

Ne manquez pas cette saga le 24 octobre vers 23h05 sur France 3 Aquitaine et le samedi 25 à 15h25.

La « saga Lurton » réalisée par Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet, Eric Delwarde, Vincent Issenhuth, Xavier Granger, Emmanuel Cremese et Véronique Lamartinère. (voir ci-dessous)  Les plateaux d’Enquête de Région ont été enregistrés à château Bonnet et assurés par Eric Perrin avec Jacques Lurton, Bérénice Lurton et Marc Lurton comme invités.

21 Oct

Philippe Sereys de Rothschild dans les pas de sa mère, la Baronne Philippine…

Philippe Sereys de Rothschild a pris les rênes de la société Baron Philippe de Rothschild. Il succède à sa mère Philippine, décédée dans la nuit du 22 au 23 août dernier . L’entreprise produit le célèbre Mouton-Rothschild, 1er grand cru classé 1855, à Pauillac dans le Médoc.

Philippe Sereys de Rothschild avec les célèbres crus et marques: château Mouton-Rothschild, Clerc Milon, château d'Armailhac et Mouton Cadet © Société Baron Philippe SA.

Philippe Sereys de Rothschild avec les célèbres crus et marques: château Mouton-Rothschild, Clerc Milon, château d’Armailhac et Mouton Cadet © Société Baron Philippe SA.

La  société Baron Philippe de Rothschild, a été portée à bout de bras par le Baron Philippe, puis par Philippine et depuis quelques temps par Philippe Sereys de Rothschild. Elle  possède comme joyaux les châteaux Mouton-Rothschild, 1er Cru Classé, château Clerc Milon et château d’Armailhac deux autres crus classé à Pauillac, le domaine Baron’arques dans l’Aude, ainsi que le célèbre Opus One californien et le domaine chilien Almaviva. La société commercialise également de nombreux vins de marque, dont le plus connu est Mouton Cadet présent dans 150 pays dans le monde.

la Baronne Philippine de Rothschild et ses deux fils Julien et Philippe © Domaine de Baron’Arques

Fils du comédien Jacques Sereys

Philippe Sereys de Rothschild, 51 ans, a été nommé le 18 octobre président du conseil de surveillance de Baron Philippe de Rothschild S.A., dont il était depuis 2006 le vice-président, a indiqué lundi la société dans un communiqué. Il succède à sa mère la Baronne Philippine de Rothschild, décédée le 22 août à l’âge de 80 ans, et qui avait assuré la succession de son père, le Baron Philippe de Rothschild, décédé en 1988.

Philippe Sereys de Rothschild est l’un des deux enfants que Philippine, fille unique, a eu avec le comédien Jacques Sereys. La comédienne a eu un autre fils, avec l’universitaire et écrivain Jean-Pierre de Beaumarchais.

Diplômé de Harvard

Diplômé de l’école supérieure de commerce de Bordeaux, et de la Harvard Business School américaine, Philippe Sereys de Rothschild a travaillé précédemment à des postes de direction générale dans des entreprises spécialisées dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des hautes technologies.

© ALBERTO PIZZOLI / AFP Philippe Sereys de Rothschild et la comédienne Carole Bouquet, au Festival de Cannes en mai dernier.

Lors du dernier festival de Cannes, Philippe Sereys de Rothschild s’était affiché en charmante compagnie: Carole Bouquet avec qui il a, en quelques sortes, « officialisé » leur relation. Ils étaient apparus souriants et main dans la main lors de la montée des marches le 22 mai, pour la projection de The Search, le film de Michel Hazanavicius. Carole bouquet est connue aussi dans le monde du vin pour sa passion et son célèbre Sangue d’Oro.

JPS avec AFP

Tursan: tu reviendras vendanger manuellement !

Ils avaient presque oublié le plaisir que procurent les vendanges manuelles. En AOC Tursan, la machine avait remplacé l’homme, et puis un beau jour, le réveil…à Vieille-Tursan, c’est le retour aux gants et aux sécateurs.

Tursan revient aux méthodes traditionnels © Jean-Yves Pautrat - France 3

Tursan revient aux méthodes traditionnelles © Jean-Yves Pautrat – France 3

On doit à Thucydide : »l’Histoire est un perpétuel recommencement » et à Tursan la petite histoire qui veut que l’homme recommence à vendanger à la main !

Voilà une trentaine d’années que la coupe n’avait pas été réalisée par la main de l’homme. Bye bye la machine à vendanger, les Landais ont retrouvé panniers et sécateurs remisés depuis des lustres. Un juste retour aux sources qui donne le sourire à tous.

Fini donc la machine à vendanger, cette année tout le monde s’y est mis: famille, cousins, voisins, amis, ont répondu présents pour venir donner un coup de main et renouer ainsi avec la tradition.

Dans les rangs de vigne, les réactions sont unanimes: « C’est très agréable surtout avec le soleil, ça rappelle une période d’enfance » ou encore: « c’est quelque chose qu’on avait oublié, moi j’ai pratiqué ce genre de vendange pendant des années, et il y a 30 ans que l’on vendange à la machine à vendanger, on revient bien aux sources, disons ! »

Et le vigneron d’ajouter: « on vendange beaucoup plus « mûr » qu’il y a une dizaine d’années. Evidemment pour atteindre la maturité parfaite, il faut des raisins parfaitement sains, ça se fait d’abord à la vigne et ensuite au chai. »

Une fois vignifiée, la cuvée sera mise en barrique puis ensablée dans les dunes de la côte landaise pendant plusieurs mois avec à la clef un vin original. De la naîtront 10 000 bouteilles nommées « Secret de Tursan ».

Regardez le reportage de Ludivine Tachon et Jean-Yves Pautrat

20 Oct

(Exclu) Josiane Himmelberger, directrice de Worldsom : en 2015, « je vais tester une nouvelle formule »

L’école internationale de sommellerie Worldsom de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux a fait sa rentrée la semaine dernière pour 10 semaines de formation à la sommellerie internationale. Ils sont moins nombreux que l’an passé. Formule trop longue ou trop chère. La directrice en a déjà tiré les enseignements: en 2015, il y aura deux formations plus courtes et moins honéreuses. 

La nouvelle promotion de Worldsom avec le parrain Paolo Basso! – avec Allan Joseph O'Donovan, Huijie Xu, BongKun Cho, Paolo Basso, Daniel Leal Caicedo et Leonid FD.

La nouvelle promotion de Worldsom avec le parrain Paolo Basso au centre – avec Allan Joseph O’Donovan, Huijie Xu, BongKun Cho, Paolo Basso, Daniel Leal Caicedo et Leonid FD. A droite la directrice Josiane Himmelberger © Worldsom

Worldsom renoue avec ses parrains de prestige: Paolo Basso, le meilleur sommelier du monde 2013 (et désormais pilote de la cave d’Air France) est venu accueillir la nouvelle promotion de Worldsom. Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992,  sera présent la semaine prochaine.

Ils sont 6 cette année contre 11 l’an passé, à la même époque, avec une moyenne d’âge plus élévée. Il y a 2 américains de 66 ans chacun: l’un tient un restaurant à Hollywood où se pressent les stars des studios, il veut améliorer ses connaissances, l’autre est à la retraite et suit cette formation d’excellence « pour le fun ». Il y a aussi une Chinoise, la trentaine, qui travaille dans l’import-export de vins en Chine, par ailleurs un Russe à la tête d’une exploitation viticole, un colombien d’une trentaine d’années passionné de vins et spiritueux et un Coréen de 52 ans, brasseur, qui souhaite devenir consultant en Corée.

10154930_752395784841994_5224451654265985273_nCette première semaine les a menés du côté de Saint-Emilion au château Grand Corbin Despagne, Grand Cru Classé de Saint-Emilion, où ils ont été accueillis par François Despagne, 20e génération de vignerons:  « ça s’est très, très bien passé. C’est une valeur sûre. Worldsom était déjà venue l’an dernier.On a dégusté une dizaine de satellites de Saint-Emilion et des Saint-Emilion offerts par les Vins de Saint-Emilion. Lors du dîner, ils ont pu apprécier un Grand Corbin Despagne 2000 et un plus vieux millésime de 1970 », précise Josiane Himmelberger la directrice.

10629590_752396148175291_8269621237014333191_nUne semaine qui a démarré fort avec deux journées passées à boire les paroles du « maître de la discipline » Paolo Basso, champion du monde et champion d’Europe. Une autre référence en matière de sommellerie sera également au programme de leur formation la semaine prochaine: Philippe Faure-Brac qui leur dispensera en français et en anglais un cours sur les accords mets et vins avec le référant cuisinier de Ferrandi Bordeaux, l’école française de gastronomie.

Au total la formation dure 10 semaines, avec de nombreux intervenants extérieurs, mais aussi avec Stéphane Boutiton comme professeur, sommelier lui-même. Il y a avec beaucoup de découvertes de prestigieux domaines viticoles, de déjeûners et dîners-dégustations avec les propriétaires de châteaux. Et bien sûr un diplôme, un précieux sézame, reconnu mondialement qui valide les connaissances. L’an dernier 8 sur 11 avaient obtenu leur Magister Worldsom.

Le comité pédagogique, garant de la qualité de l’enseignement et de la valeur des contenus, est composé entre autres de quatre Meilleurs Sommeliers du Monde (Gérard Basset, Paolo Basso, Serge Dubs et Philippe Faure-Brac) et d’experts reconnus mondialement tels que le Professeur Denis Dubourdieu, Directeur Général de l’Institut des Sciences de la Vigne etdu Vin (ISVV).

Mais il faut bien reconnaître que cette année Worldsom n’a pas fait le plein…Est-ce la crise ? Le coût ? La durée ? Ou la dureté ? Un chose est sûre, Josiane Himmelberger est pragmatique et réagit aussitôt: « je ne sais pas expliquer pourquoi on est moins nombreux. Je suis en train de revoir l’offre. Le problème de prix non négligeable. Pour les professionnels, 10 semaines, c’est trop long. Je vais donc tester une nouvelle formule: 

Une session de 3 semaines pour l’initiation, et une session de 6 semaines pour professionnels vraiment intense pour préparer le diplôme » Josiane Himmelberger, directrice de Worldsom annonçant la nouvelle formule en 2015.

Le prix, sans doute un obstacle à la bonne fréquentation de cette école de qualité, sera réduit de manière significative, et aussi en fonction de ces durées plus courtes: 2500 euros pour la session de 3 semaines d’initiation à la sommellerie et 6500 euros au lieu de 12500 pour ces 6 semaines de Magister Worldsom.

Nul doute que ces changements permettront à Worldsom lancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux de trouver une nouvelle vitesse de croisière et son public pour des cours d’excellence en sommellerie.

Pour en savoir plus: le site officiel Worldsom et les détails des deux nouvelles sessions.

Prochaines sessions: initiation au Magister Worldsom du 19 janvier au 6 février 2015 et Magister Worldsom du 9 février au 20 mars 2015.

Regardez les reportages ci-dessous sur la 1ère promotion de Worldsom 2013

Accords mets et vins avec Philippe Faure-Brac. Reportage Jean-Pierre Stahl et Michel Vouzelaud

Remise des diplômes aux élèves de Worldsom 2013. Reportage Jean-Pierre Stahl et Jean-Rémi Haas

 

19 Oct

Paolo Basso va piloter la cave d’Air France

Il est le meilleur sommelier du monde, couronné en 2013. Il survolait la discipline, le voilà désormais sur la piste pour prendre les airs avec Air France. Paolo Basso, devient la commandant de bord de la carte des vins sur l’ensemble de la Compagnie.

© Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013

© Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013

Paolo Basso, le Suisse-Italien,  élu meilleur sommelier du monde en 2013, devient le nouveau sommelier d’Air France et réinvente la carte des vins sur l’ensemble du réseau de la Compagnie.

Dans les cabines La Première et Business, Paolo Basso collabore avec Bettane & Desseauve, auteurs du Grand Guide des vins de France.

Pour la compagnie aérienne, ambassadrice de l’art de vivre et de voyager à la française, le vin est une composante essentielle au plaisir du repas » Paolo Basso, meilleur sommelier du monde.

Dans les cabines La Première et Business, le sommelier a retenu le meilleur de la sélection des deux experts pour proposer un choix pointu et exigeant dans ces cabines d’exception. Découvrez en image comment Paolo Basso a constitué la nouvelle carte des vins d’Air France pour tous ses clients.

Pour en savoir plus et voir la video de Paolo Basso rendez-vous sur Air France.

18 Oct

La France championne du monde de dégustation à l’aveugle !

Cocorico ! Et avec l’accent toulousain, s’il vous plaît. Nos 4 dégustateurs français de Toulouse viennent de détrôner en Champagne le quatuor belge vainqueur l’an dernier, lors de cette seconde édition du championnat de dégustation de vins à l’aveugle organisé avec la Revue du Vin de France.

L'équipe victorieuse à Ay dans la Marne © France 3 Champagne Ardennes

L’équipe victorieuse à Ay dans la Marne © France 3 Champagne Ardennes

Le trophée entre les mains, le capitaine français Didier Sanchez a remercié tout particulièrement son coéquipier Pierre Citerne: « un dégustateur hors pair et un homme formidable qui se montre très disponible alors qu’il est très demandé ». 

Pierre est un très grand dégustateur, très bien entraîné et doté d’une mémoire phénoménale qui lui permet de retenir les vins du monde entier » Philippe de Cantenac, organisateur du Championnat du monde, pour la Revue du Vin de France : « 

Avec 139 points, devant la Belgique (118 points) et l’Espagne (93 points), la France a survolé la compétition pour décrocher son premier titre de Championne du monde de dégustation à l’aveugle.

 De gauche à droite : Didier Sanchez, Jean-Michel Perrussan, Eddy Gautier et Pierre Citerne © La RVF

De gauche à droite : Didier Sanchez, Jean-Michel Perrussan, Eddy Gautier et Pierre Citerne © La RVF

Et pourtant, ça n’a pas été une balade de santé: 18 équipes en provenance de plusieurs pays d’Europe, de Chine, ou d’Afrique du Sud ont participé aujourd’hui à ce challenge de dégustation à l’aveugle de 12 vins du monde. C’est dire si le trophée a été disputé.

Pour chaque vin, les équipes devaient trouver le cépage principal, le pays de production, l’appellation, le producteur et le millésime. Des point étaient attribués en fonction.

Vainqueurs l’an dernier au château Larrivet Haut Brion, les Belges, grands amateurs et connaisseurs des vins du monde, confirment leur nez et leur maîtrise de ce type d’épreuve: ils terminent en 2e position. Les Espagnols, issus de l’autre grande nation productrice de vin, arrivent 3e. La Chine a impressionné en se classant 6e avec une équipe d’étudiants, 25 ans de moyenne d’âge.

Le 3e championnat du monde de dégustation aura lieu en Rhône-alpes en 2015.

Le classement du Championnat du monde de dégustation La RVF 2014 :

1 – France (Eddy Gautier, Jean-Michel Perrussan, Pierre Citerne et Didier Sanchez (le portrait de l’équipe de France))

Au centre Jean-Michel Perrussan et Eddy Gautier; ils avaient remporté le championnat de France, en photo le 28 juin dernier lors de Bordeaux Fête le Vin © RVF

Au centre Jean-Michel Perrussan et Eddy Gautier; ils avaient remporté le championnat de France, en photo le 28 juin dernier lors de Bordeaux Fête le Vin © RVF

2 – Belgique (Robert Rouelle, Olivier Georges, Philippe Berger, Olivier Rotiers)

© Jean-Pierre Stahl / France 3 Les belges, vainqueurs du premier titre de champion du monde de dégustation de vins à l'aveugle

© Jean-Pierre Stahl / France 3 Les belges, vainqueurs du premier titre de champion du monde de dégustation de vins à l’aveugle

3 – Espagne (Dani Poveda, Elegio Pomares Zarate, roberto Santana, Philippe Cesco et Jose Aragunde)


4 – Russie  5 – Andorre  6 – Chine 7 – Pologne  8 – Finlande  9 – Danemark  9 – Portugal 10 – Suède 11 – Luxembourg 11 – Italie 12 – Argentine  13 – Québec   14 – Grande-Bretagne 15 – Afrique du Sud  16 – Brésil

Encore un grand bravo à nos Français, chapeau de Côté Châteaux !

Beaune va couronner le meilleur sommelier de France les 26 et 27 octobre

Ils sont 10 candidats en lice pour disputer, en Bourgogne, le titre de Meilleur Sommelier de France. Les dix professionnels sélectionnés en mars dernier, à Paris, seront en tenue et fin prêts dimanche 26 octobre pour le début des phases finales à Beaune. La France retient son souffle.

Les 10 candidats en route pour Beaune © Union de la Sommellerie

Les 10 candidats en route pour Beaune © Union de la Sommellerie

Organisée par l’Union de la Sommellerie Française et le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, cette épreuve se déroulera en deux temps.

Le dimanche, la demi-finale se déroulera à huis clos au Centre de formation professionnelle et de promotion agricole. Le lendemain, lundi 27, dans le cadre de la salle de spectacle la Lanterne magique, les noms des quatre finalistes seront annoncés.

En public, cette fois, ils vivront les dernières épreuves proposées par le comité des concours dirigé par Fabrice Sommier. Elles aboutiront alors au sacre de l’un d’entre eux. On connaîtra le nom du successeur de Romain Iltis (L’Arnsbourg, à Baerenthal) qui avait décroché le titre en 2012 à Marseille.

Les candidats en lice sont :

Jonathan Bauer-Monneret (Spring, à Paris), Maxime Brunet (Le Chapeau rouge, à Dijon), Mikaël Grou (George V, à Paris), Jean-Baptiste Klein (Clos des sens, à Annecy-le-Vieux), Michaël Lheritier (Table Saint-Crescent, à Narbonne). Florent Martin (George V, à Paris), Nicolas Menez (Taillevent, à Paris), Léo Peineau (Royal Monceau, à Paris), Philippe Troussard (Les Caudalies, à Arbois), Denis Verneau (La Mère Brazier, à Lyon).

Avec l’Union de la Sommellerie

81ème Fête des Vendanges à Paris sous le thème « Montmartre fête les poètes »

C’est un rendez-vous traditionnel de la butte de Montmartre. L’occasion pour les vignerons indépendants de promouvoir leurs vins et produits régionaux avec de nombreux crus de Bordeaux et de Bergerac.

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Le week-end dernier avait lieu la 81ème édition de la Fête des Vendanges de Montmartre. Installés au pied du Sacré Cœur, les Vignerons Indépendants d’Aquitaine participaient pour la 9ème année consécutive à cette grande fête populaire, troisième événement parisien en termes de fréquentation.

Durant 3 jours de festivités, 500.000 parisiens et touristes se sont baladés sur les pavés de la Butte Montmartre. Une balade gourmande qui mettait à l’honneur les goûts, les saveurs, les arômes, le vin, les régions de France et leur gastronomie. .

Le stand des © Vignerons Indépendants à Montmartre

Le stand des © Vignerons Indépendants à Montmartre

Cette année le thème retenu était « Montmartre fête les poètes », avec des expositions, des conférences, un rallye poétique, des dégustations « Vers de vin », un feu d’artifice, un grand défilé des confréries et bien sûr un parcours du goût auquel participaient les Vignerons Indépendants.

Les Vignerons Indépendants présents sur leur stand ont ainsi fait découvrir aux nombreux visiteurs un bel échantillon des vins d’Aquitaine (Saint-Emilion Grand Cru, Castillon Côtes de Bordeaux, Francs Côtes de Bordeaux, Bordeaux, Entre-Deux-Mers, Bordeaux Supérieur, Bergerac, Côtes de Bergerac, Monbazillac, Pécharmant, Lalande de Pomerol…) avec une approche pédagogique et culturelle.

Un succès avec des conditions météos clémentes pour la saison…(avec les Vignerons Indépendants).

17 Oct

Millésime 2014 : « « Pour moi c’est plutôt le SMILE » selon Thomas Duclos d’Oenoteam

2014 commence à faire sourire dans le Bordelais. Les retours des châteaux et des oenologues sont positifs: »smile », « happy end » ou « potentiel fruité hyper intéressant » sont les qualificatifs des châteaux du club « In A Bottle » et des oenologues d’Oenoteam associés.

Les 3 oenologues Julien Belle, Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos © Oenoteam

Les 3 oenologues Julien Belle, Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos © Oenoteam

Un millésime compliqué : Un printemps très difficile suivi d’un été relativement froid… Et enfin un temps incroyable avec l’arrivée de l’été indien début septembre. Un millésime où il a fallu composer avec le vignoble, un millésime très complexe à suivre sur le terrain : on a beaucoup marché dans les vignes pour déguster des baies. Un millésime très compliqué au niveau agronomique, notamment toutes les propriétés ont chamboulé l’ordre de ramassage…

Mais l’issue est « un happy end » : Une très belle matière, des taux d’anthocyanes impressionnants – il y a longtemps qu’on n’en avait vu de semblables à Bordeaux – avec un potentiel d’extraction intéressant. Les vins sont racés avec des acidités élevées car l’été a été frais (attendons les fermentations malolactiques), les tanins sont élégants et classiques, et le fruit extraordinaire – le Merlot dévoile des arômes de fraise et de fruits mûrs écrasés – car septembre et début octobre ont permis de rattraper les conditions climatiques de l’été. Et comme on n’a pas eu d’eau récemment, les raisins ne sont pas dilués. De très beaux blancs très sympas également, dotés de magnifiques notes de poire fraîche, d’abricot… Un millésime qui se situe entre 2008 et 2011, millésimes classiques à Bordeaux…

Le millésime 2014 pour Thomas DUCLOS, laboratoire OenoTeam : « Pour moi c’est plutôt le SMILE » 2014 est une super année pour les fruits en général au niveau aromatique, c’est donc normal que, lorsqu’on goûte les raisins, on trouve un potentiel fruité hyper intéressant. Le grand beau temps, avec une amplitude de 9° à 26°C a été très bénéfique, permettant de synthétiser les composés phénoliques en préservant le fruit. Tout s’est joué avec la stratégie de ramassage, savoir attendre sans prendre de risque ».

L’avis de quelques vignerons du club IN A BOTTLE : Sylvie Giraud (Châteaux La Tour du Pin Figeac et Le Caillou) Un millésime du style du 2008, des vins très noirs, beaucoup de fruit mûr. Jean Trocard (Châteaux Mancèdre, Jeandeman et Laborde) Dans les 3 propriétés aucun incident climatique, de belles couleurs, septembre a fait le moût, quota OK. Dominique Vacher (Château Grand Français) Ce vigneron qui fait le choix de produire son vin Bio seulement quand les raisins sont à la hauteur, ne ramasse en 2014 que les Cabernet Sauvignon et Franc ! à suivre. Françoise Lannoye (Châteaux Ambe Tour Pourret, Moulin de Clotte et Lanbersac) Un millésime béni des dieux, des couleurs impressionnantes ! Caroline Clauzel (Château La Grave Figeac) Très beau en couleur. Cela fait du bien après ces années pas simples, enfin une belle année !