Votre blog du vin adore innover et surprendre. Il crée un nouveau rendez-vous et des focus sur ces Sommeliers qui sont les ambassadeurs des producteurs de vins. Eux aussi font l’actualité, eux aussi ont droit à une large place dans Côté Châteaux.
Quelques-uns sont connus, d’autres moins, certains encensés d’autres sont encore dans l’anonymat, mais en tout cas il n’existe pas vraiment de stars qui ne touchent plus terre car eux restent attachés aux terroirs plutôt qu’à la peopolisation.
Le dernier grand s’appelle Jon Arvid Rosengren, il a gagné le titre de meilleur sommelier du monde 2016, il est Suèdois et chef sommelier du Charlie Bird à New-York. Il a à son actif de nombreux titres : meilleur sommelier des pays nordiques en 2009, de Suède en 2010 et 2011 et d’Europe en 2013. Et il a décroché ce titre très envié en avril dernier à Mendoza en Argentine.
Le meilleur jeune français 2017 n’est pas encore connu, il va bientôt concourir, l’appel à candidatures a été ouvert en début de semaine.
Parmi les anciens qui se sont fait un nom : il y a bien sûr Philippe Faure-Brac, meilleur Sommelier du Monde 1992 qui tient le Bistrot du Sommelier à Paris et fait des chroniques sur BFM Business. Il vient régulièrement à Bordeaux et notamment à la Master Class de Worldsom le 3 octobre dernier intitulée « le rouge dans le verre et dans l’assiette. »
Il y a aussi Paolo Basso, meilleur Sommelier du Monde 2013 ou encore Gérard Basset, meilleur Sommelier Français parmi les 4 finalistes du concours mondial en 2004, qui va devenir Meilleur Sommelier du Monde en 2010; Tous deux sont intervenants aussi à Worldsom ou lors de Bordeaux Tasting, le rendez-vous de Terre de Vins en décembre. Parmi les plus grands, il faut aussi ne pas oublier Andreas Larsson, meilleur Sommelier du Monde 2007, il fait partie notamment du comité de sélection de la plus grande cave au monde à La Cité du Vin de Bordeaux.
Bref une rubrique qui s’impose à Côté Châteaux, le blogbuster car tous sont des sommeliers exceptionnels et partagent la même passion : celle du flacon et de son contenu.
Des Sommeliers, en somme, des Sommeliers dans l’âme et à vie !
Les inscriptions pour le Trophée Duval-Leroy – Concours du Meilleur jeune sommelier de France 2017 sont ouvertes afin de désigner le successeur de Pierre Jacob, élu meilleur jeune sommelier de France en 2015.
La sélection nationale aura lieu le lundi 30 janvier 2017 dans 18 centres répartis dans toute la France. 12 candidats seront sélectionnés pour participer à la demi-finale, organisée à Paris et qui permettra de désigner les 4 finalistes, la finale étant organisée le lendemain de la demi-finale.
Les épreuves de la sélection nationale sont théoriques et pratiques : un questionnaire sur l’œnologie, les connaissances viti-vinicoles, le métier de sommelier, la législation française et européenne d’une part, une dégustation commentée de vins d’autre part.
Le concours est ouvert aux jeunes gens, hommes et femmes de nationalité française âgés de 26 ans maximum à la date de la finale du concours (26 juin 2017), qu’ils soient sommeliers professionnels, commis sommeliers, maîtres d’hôtel ou serveurs faisant office de sommelier, élèves d’établissements enseignant l’œnologie ou la sommellerie.
Pour ces vendanges 2016, château Montrose récolte 18 ha en bio, sur 95 ha de vignes. D’ici 3 à 5 ans, tout le domaine devrait passer en bio. Une tendance qui se confirme puisque 75 %des grands crus classés font des essais pour améliorer les techniques environnementales selon Philippe Castéja, le président du Conseil des Crus Classés 1855.
Clac, clac, clac, d’un geste rapide et précis, Teresa coupe toutes les grappes d’un pied de cépage merlot en quelques secondes et s’empresse de les verser dans une cagette portant l’inscription Château Montrose: ce grand cru classé bordelais vinifie pour la première fois en agriculture biologique. « Bio ou pas bio, je ne vois pas la différence », sourit la belle trentenaire, casquette sur la tête.
Cette Espagnole fait partie d’un groupe de 90 vendangeurs d’un village andalou, Pruna, qui vient chaque année depuis plus de 50 ans au Château Montrose, second grand cru classé dans le classement de 1855, propriété des frères et millionnaires Martin et Olivier Bouygues (BTP, télécoms et médias). Au chai du château, dans l’appellation Saint-Estèphe, en Médoc, entouré de vignes qui dévalent jusqu’à l’estuaire de la Gironde, il n’y a pas non plus de différence… pour l’instant.
« On fait le constat que le bio se comporte extrêmement bien, aussi bien qu’en conventionnel », reconnaît le vinificateur Vincent Decup, s’attendant dans un premier temps à des rendements plus faibles mais à une qualité supérieure en bio.
Les bras s’activent autour des trois tables de tri. Les raisins défilent, les plus petites baies ou celles brûlées par le soleil sont jetées, tout comme les feuilles. Les machines prennent le relais avant un quatrième tri, de nouveau manuel.
« On a les premières cuves qui arrivent en fin de fermentation, c’est un peu tôt pour se prononcer mais on est déjà sur un très joli millésime », comme en 2010, se réjouit le maître de chai, soulignant que le ramassage se fait dans « des conditions exceptionnelles ».
Dans les vignes, pas une goutte de pluie ne vient menacer les vendanges, contrairement à l’année dernière. Grâce au relevé intra-parcellaire, la récolte peut se faire au pied près, jusqu’à ce que les fruits soient parfaitement mûrs.
Pour atteindre cette précision, 30 personnes supplémentaires ont été embauchées pour notamment vendanger les 18 hectares bio.Les 95 hectares de vignes devraient tous passer en agriculture biologique d’ici trois à cinq ans.
Château Montrose rejoindrait ainsi les dix grands crus classés en bio ou en conversion. Ils n’étaient que deux sur un total de 88 il y a cinq ans.
75% des grands crus classés font des essais pour améliorer les techniques environnementales. C’est une tendance croissante qui est très forte », Philippe Castéja, président du Conseil des grands crus classés en 1855.
Montrose essaye la sélection massale, la biodynamie sur sept hectares de vignes, la compatibilité des cépages avec des porte-greffes et compare les traitements phytosanitaires et biologiques: « On a lancé depuis deux, trois ans maintenant un plan d’expérimentation », explique le gérant du domaine, Hervé Berland. « On va essayer ce qui peut nous apporter de la valeur ajoutée ».
Ce changement implique surtout une évolution des méthodes de travail pour le chef de culture, Patricia Teynac, avec « un peu plus d’organisation et de moyens »: « Le bio, c’est une approche délicate. Il faut toujours être dans l’anticipation, traiter avant les pluies ou après », constate-t-elle, le cuivre et le soufre étant plus lessivables que les traitements phytosanitaires.
La biodiversité, bien présente sur un domaine qui, outre les 95 ha de vignes, s’étend sur 145 ha, est également encouragée avec des hôtels à insectes ou encore des buissons, dans la même logique de prendre soin de la vigne par la nature elle-même. Autre atout de Montrose, à la pointe de la technologie après que la demeure elle-même ait été rénovée dans le style du XVIIIe siècle: son micro-climat. L’estuaire, à quelques centaines de mètres, permet de réguler les températures et d’offrir une bonne ventilation, idéale pour atténuer les attaques de mildiou sur les vignes,
plus sensibles en bio.
Avec ce changement de cap vers une viticulture plus respectueuse de l’environnement, « il faut accepter la part de risque, il n’y a pas de production de grands vins sans prise de risque », conclut Hervé Berland.
Nicolas Magie, 44 ans, est depuis 4 ans à la tête du Saint-James à Bouliac. Le chef étoilé y propose une cuisine de terroir et du Sud-Ouest réinterprétée avec des touches d’acidité et d’amertume. Cette année, il vise une deuxième étoile mais sans se mettre la pression. Suivi d’un service le midi et visite de sa fabuleuse cave.
Alors que Bouliac s’éveille, et que Bordeaux est en proie aux bouchons, le Saint-James se prépare au rush du déjeuner… Entre 5h30 et midi, c’est d’abord l’arrivée des produits, parfois réceptionnés par le chef lui-même, Nicolas Magie : « ça, c’est de la vraie viande, du vrai veau » dit-t-il, « un bon veau rôti avec des petits ceps poélés, la tradition ! »
Nicolas Magie, c’est ce chef étoilé de 44 ans, qui a succédé à Michel Portos parti à Marseille (le Malthazar et le Poulpe) : « lui-même est parti avec ses deux étoiles et moi je suis arrivé avec mon étoile ». Nicolas Magie était auparavant chef cuisinier et propriétaire de La Cape à Cenon, ainsi que la brasserie Ze Rock. Ses premières armes, il les a faîtes chez Michel Gauthier (1 étoile) au Rouzic cours du Chapeau Rouge à Bordeaux (qui n’existe plus), puis à la Chamade avec Michel Carrere (1 étoile), au Pavillon des Boulevards avec Denis Franck (1 *), le Miramar à Biarritz avec André Gaüzère (1 *), le Crillon à Paris avec Christian Constant (**) puis François Clerc (*) avec « ma 1ère place de sous-chef, avant de devenir chef avec aussi l’ouverture de La Cape le 29/7/99 ».
Bref « un chef qui travaille et pas un chef de bureau ou de salle », comme il aime à se définir.
J’aime utiliser tous les produits de saison, un maximum de produits locaux ou de la grande Aquitaine, ce sont les producteurs locaux qui font la carte du Saint-James » Nicolas Magie chef du Saint-James.
Et il aime tout travailler « poisson, viande, coquillages, fruits, légumes, je ne m’enferme pas dans une spécification. » Nicolas Magie aime aussi et d’emblée mettre en avant son staff : « c’est un travail d’équipe, il y a une très bonne ambiance, chacun donne ses idées,le but du jeu c’est d’aller toujours plus loin, ils ont aussi une certaine liberté, ils ont 10% à eux de touche personnelle. »
Mathieu Martin , le second et sous-chef du gastro, explique : « on va essayer l’association fromage de brie, orange sanguine, et carottes, on va faire des essais, tout le monde va donner son avis, on verra ce qu’il y aura à changer ou à améliorer, à perfectionner dans le recette, après le chef validera et on mettra ce plat à la carte. »
C’est vrai que l’ambiance est plutôt bonne enfant et décontractée, jusqu’à une certaine heure, l’heure où l’ensemble des rôles va être réparti entre les commis, les sous-chefs cuisiniers, ceux qui font les entrées, les autres les garnitures, les viandes…
Pendant ce temps-là, le restaurant se prépare à un rythme soutenu : la salle se refait une beauté… Sur le pont, le chef de salle Fabio Rambaldi, le maître d’hôtel Philippe Maraval, Maëva demi-chef de rang, et tous les autres dressent les tables dans les règles de l’art:
Le restaurant, c’est un théâtre, à chaque représentation, il faut remonter le décor », Philippe Maraval Maître d’Hôtel du Saint James.
Et le Maître d’Hôtel d’ajouter : « il faut être rigoureux, efficace, méticuleux dans son travail pour que quand nos sympathiques clients arrivent à midi, le décor soit prêt, que nous ayons mis nos habits de lumière et que le spectacle commence. »
Après le briefing avec le chef de salle Fabio et les quelques conseils du chef sur les nouveautés à la carte (qui change toutes les semaines), c’est alors le festival du goût et des textures : « on peut avoir 4 ou 5 textures différentes avec aussi des températures différentes sur de la betterave cuite, crue, confite, en sorbet, en poudre…on essaie de travailler au mieux le produit », selon Nicolas Magie.
On fait avant tout une cuisine de saison, de terroir, du Sud-Ouest, avec des touches d’acidité et d’amertume, c’est une cuisine qu’on veut lisible et compréhensible », Nicolas Magie.
Dans son menu de midi, le chef propose ainsi un ris de veau rôti au sautoir et sparassis crépu avec truffe blanche d’Alba, suivi de Saint-Jacques de Bretagne rôties sur araignées de mer avec des blettes multicolores, pour enfin continuer avec un chevreuil de chasse et de saison, sauce grand veneur, et une multitude de surprises …
Un spectacle qui vaut aussi le détour bien sûr par la cave, l’une des mieux fournies de la région avec ses 15000 bouteilles, 1800 références de toutes les régions de France. Une cave confiée au chef sommelier Adrien Champigny qui n’est pas peu fier d’évoquer les vieux millésimes qu’il a eu loisir de servir comme « un vieux Madère de 1905, un Haut-Bailly de 1918, un Haut-Brion de 1934 ou un encore Yquem 1945 ».
« On a eu une très très belle surprise notamment sur un Cos d’Estournel de 1928 avec une bouteille faite à la main et une émotion quand on sait que les gens qui l’on fait n’existent plus et qu’ils ont connu la 1ère guerre… »
Quant à savoir si pour le chef, qui détient déjà une étoile au Guide Michelin, l’objectif est de faire une cuisine étoilée, Nicolas Magie répond aussitôt : « le but, ce n’est pas de faire une cuisine étoilée, cela n’existe pas, l’important, c’est de faire une cuisine de passion, une cuisine de saison, de choses que l’on a envie de travailler ».
Et de conclure :« Avant tout on essaie d’y mettre de l’amour, de la passion et de transmettre quelque chose. Pour nous la plus grande fierté, c’est de voir les gens contents, c’est la base de notre métier. »
Bordeaux Tasting 2016 voit encore plus grand : 5 ans et 5 sites pour le Festival des grands vins initié par Terrre de Vins. Cette année, Bordeaux Tasting ouvre un nouveau lieu, crée une boutique éphémère et stoppe les files d’attente. Elle est pas belle la vie ?
Le vin est culturel. Le déguster est une fête. Autour du thème culture et vin, Bordeaux Tasting associe au sein du Palais de la Bourse la dégustation des plus grands vins et champagnes à des concerts lyriques. En cette période, favorable à l’achat des cadeaux de Noël et aux belles bouteilles de réveillon(s), ces deux journées proposent aux dégustateurs novices ou chevronnés de découvrir ou redécouvrir une centaine de grands vins de Bordeaux, des Champagnes de talent, parmi lesquels de prestigieuses maisons venues de Reims ou d’Epernay, mais aussi de grands vins invités venus des autres vignobles de France (Bourgogne, Rhône, Alsace, Loire) et du monde (Japon, Maroc, Chili…).
Après avoir surpris l’an dernier avec la création de la bulle des extra-terriens place de la Bourse et l’ouverture d’un site de dégustation dans les salons du Musée National des Douanes, la 5 ème édition de Bordeaux Tasting sera marquée par 3 nouveautés.
1 ère nouveauté : Espace Saint-Rémi… le cinquième lieu Située en proximité du site, l’ancienne église Saint-Rémi accueillera les Champagnes et une exposition de photos réalisée par le photographe de Terre de vins spécialiste de la Champagne, Michaël Boudot.
2 ème nouveauté : La boutique « Badie pour Bordeaux Tasting » … ouverte uniquement pendant le festival En libre accès, cette boutique était particulièrement attendue par les visiteurs de Bordeaux Tasting, désireux de pourvoir acheter sur place leurs vins coups de cœur dégustés.
3 ème nouveauté : Un accès au site repensé… pour plus de fluidité La carte magnétique arrive aux entrées, pour en finir avec les files d’attente qui témoignaient du succès de la manifestation mais freinaient l’accès au site. Afin de fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur internet, supprimant ainsi les ralentissements dûs à l’enregistrement des personnes.
La carte magnétique pré-enregistrée sera à retirer sur site :
carte-pass 1 jour (donnant durant 1 jour accès 1 fois à chaque lieu) 25€ ou 27€ avec 1 an d’abonnement au magazine Terre de vins (6 numéros),
carte-pass 2 jours (donnant durant 2 jours accès à tous les lieux autant de fois que souhaité) : 49€ avec 1 an d’abonnement au magazine Terre de vins (6 numéros). Redéploiement des pôles de dégustation
L’événement se déploiera sur 5 sites à proximité de la Place de la Bourse :
Palais de la Bourse : il accueillera les grands Bordeaux, les Cognacs, la boutique « Badie pour Bordeaux Tasting » (rez-de-chaussée) – les grands vins invités, l’Ecole du vin de Bordeaux et ses ateliers (1er étage) – Master class.
Musée National des Douanes : espace ouvert aux grands vins étrangers, avec une quinzaine de pays présents.
La bulle des extra-terriens : une sélection de 12 pépites de Bordeaux & Bordeaux Supérieur retrouvent leur place dans la bulle, très fréquentée dès sa création en 2015.
Restaurant Le Gabriel :dix grands pomerols de Pomerol Séduction y tiendront un espace dégustation.
Espace Saint-Rémi : l’ancienne église accueillera un beau plateau réunissant 20 champagnes de maisons et de vignerons.
A VOS TABLETTES
Samedi 10 décembre de 10h à 19h. Dimanche 11 décembre de 10h à 18h.Réservations ouvertes sur www.terredevins.comPlusieurs catégories de places sont mises en vente : PASS 1 JOUR, samedi OU dimanche, 25 € ou 27 € PASS 2 JOURS, samedi ET dimanche, 49 € Voir détail de l’offre sur www.terredevins.com A VENIR : PASS MASTER CLASS, samedi OU dimanche, donnant accès aux 5 sites de Bordeaux Tasting et à l’une des 6 Master Class de prestige organisées pendant le week-end. Attention, ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement.
Pour la 82ème édition de cette traditionnelle fête parisienne, le Saint-Emilion Wine Trip s’invite sur le marché du goût de la Fête des Vendanges de Montmartre pour fêter le thème de la liberté et clôturer ainsi en beauté son périple de l’année 2016 !
C’est en 1934 que s’est déroulée la toute première fête des Vendanges de Montmartre, célébrant l’arrivée des cuvées issues des 1 556 m² de vignes du Clos Montmartre. L’évènement est depuis devenu une tradition très attendue qui réunit chaque année petits et grands, curieux de découvrir la programmation qui rythmera les festivités.
Venu tout droit de Saint-Emilion, la camionnette emblématique Citroën HY entièrement réaménagée a parcouru la France tout au long de l’année 2016. C’est à Montmartre qu’elle finira son parcours avec à son bord un sommelier Frédéric Breysse, et une équipe de viticulteurs avides de partager leur passion avec le public.
Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, ils proposent aux festivaliers une sélection de 16 vins des appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion et Puisseguin Saint-Emilion, au verre ou à la bouteille. Situé sur le parcours du gout, le truck accueille amateurs et curieux jusqu’à dimanche, au pied du sacré cœur, dans la rue Cardinal Dubois, à la sortie du funiculaire.
Plaisir et bonne humeur : un cocktail parfait pour découvrir les vins de Saint-Emilion autrement !
« Le Rayonnant » c’est ainsi qu’a été baptisé le millésime 2016 alors même que les vendanges ont débuté, paisibles, à la carte, permettant d’espérer et d’attendre un nouveau grand millésime à Angélus.
« Rayonnant à l’image du soleil qui a régné quasiment sans partage sur les vignes durant les trois mois d’été. Rayonnant comme un millésime qui s’annonce d’ores et déjà surprenant et exceptionnel.
Trois mois d’été sans eau : de mémoire de vigneron, on n’avait jamais vu ça à Saint-Emilion ! Si la floraison s’est bien passée malgré une pluviométrie très abondante (environ 750 mm, ce qui correspond au cumul de pluie dans une année sèche à Bordeaux), le beau temps s’est installé dès la dernière semaine de juin, et, fait rarissime, n’a plus cessé jusqu’aux vendanges.
Le mois de juillet fut ensoleillé mais plutôt frais avec des nuits froides. A la fin du mois de juillet, la température de l’océan était très inférieure aux températures habituelles à cette période. Et pas une goutte d’eau.
Août a vu les températures grimper avec quelques jours de canicule, au-delà de 35 degrés. Cependant, l’amplitude nuit/jour était de 1 pour 2 durant tout le mois, ce qui est très favorable à l’expression aromatique des raisins du vignoble et au maintien de la fraîcheur du fruit. A cela s’ajoute une quasi absence de pluie, 5 à 8 mm, ce qui n’est rien ou le strict minimum pour permettre à la plante de s’hydrater. C’est alors que les très jeunes vignes commencent à souffrir. Les vignes plus anciennes, particulièrement sur les sols argileux et/ou calcaires, résistent, elles, magnifiquement bien (le calcaire et l’argile se comportent comme une éponge qui s’engorge en période humide et redistribue l’eau pendant les périodes sèches).
En plus de 35 ans, c’est aussi la première année sans orages les 14 juillet et 15 août !
En septembre, l’été a continué et avec lui la chaleur : des températures de 28, 30 degrés au quotidien. Si, à la mi-septembre, un gros orage est annoncé faisant trembler toute la famille et les équipes, les gros nuages blancs et gris menaçants se transforment finalement en une pluie bienfaitrice. 19 puis 4 mm. Cette eau tombée du ciel vient redonner énergie, force et respiration au vignoble. Puis, le beau temps revient très vite. La maturation des tanins s’effectue lentement et les premières vendanges débutent maintenant pour les grands vins. Les fraîcheurs des nuits d’été ont préservé les arômes et l’acidité.
Les perspectives climatiques des deux prochaines semaines laissent envisager des vendanges paisibles et à la carte pour un millésime 2016 grand, inattendu et rayonnant à l’image de cet été incroyable qui a décidé de son destin et façonné son identité ».
Ce sont 50 chefs d’entreprises qui cette année encore ont retroussé leurs manches pour récolter les grappes de raisin des 18e vendanges de l’aéroport. Un vignoble entretenu par Olivier Bernard et ses hommes du Domaine de Chevalier.
C’est la seule parcelle au monde plantée à l’entrée d’un aéroport. Et quelle parcelle, sans doute l’une des plus petites au monde avec ses 15 ares mais qui produit énormément de bouteilles… C’est ça la magie des vendanges de l’aéroport : des chefs parmi les chefs d’entreprises qui produisent chaque année le meilleur des millésimes sous le nom « la Croix de Guyenne ».
Ils étaient une cinquantaine de dirigeants d’entreprises hier à s’équiper de sécateurs, paniers et tabliers pour récolter ce fameux 2016; un moment convivial car quelque soit l’année, le temps, les intempéries,… ce sont 1200 bouteilles qui seront produites par ce vignoble envié du monde entier. Un moment de partage aussi où l’on pouvait déguster le millésime 2012, avec un bout de pain et de saucisson.
Pour cette année, le monde de l’entreprise a été de nouveau mis à l’honneur avec la participation Clubs d’entreprise ou associations de commerçants lauréats de «Challenges» et «Initiatives», deux concours qui récompensent des projets innovants pour les territoires.
Ce vignoble planté à 10 000 pieds à l’hectare est tenu de main de maître par le Domaine de Chevalier et son célèbre propriétaire Olivier Bernard, qui tout au long de l’année s’occupe de tout : taille, ébourgeonnage, pliage, épamprage, levage, dédoublage, vendange verte, effeuillage et bien sûr vendange manuelle.
Les deux parcelles de vigne sont plantées à l’instar des plus grands crus du bordelais (densité de plantation la plus élevée) à 40 % de cabernet sauvignon et à 60 % de merlot. Son terroir est constitué de sable noir et de fines graves blanches reposant sur un sous-sol de graves argileuses qui assure une alimentation hydrique d’une grande qualité, de quoi donner de très grands vins.
Un panneau de signalisation en période de vendanges qui délie les langues… C’est un panneau attention danger qui concerne des grappes de raisin qui pourraient tomber des tombereaux…
On connaissait le danger de prendre la route, chargé de jus de raisin…fermenté, mais là l’image est assez cocace. Il s’agit surtout d’avertir que ces routes sont actuellement fréquentées par des tracteurs avec des tombereaux chargés de la dernière récolte de Côtes de Duras.
Il n’est pas étonnant de perdre quelques grappes par-ci par-là même si cela étonne certains, sauf à prétendre que le conducteur ne ferait pas attention ou serait lui-même imbibé…de ce fameux jus de raisin.
Regardez le reportage de Gladys Cuadrat, Michaël Hahn et Cécile Lagaüzère :
Mardi 11 octobre, la Cité du Vin et Kedge Business School proposent un débat fort passionnant : « Le prix du vin est-il un gage de qualité ? »; il s’agit d’une série de débats d’actualité sur la vigne et le vin lancés cette saison.
Organisés par La Fondation pour la culture et les civilisations du vin en partenariat avec KEDGE Business School, les débats d’actualité bimestriels « C Dans Le Vin » sont présentés à La Cité du Vin le deuxième mardi du mois à partir du 11 octobre 2016 à 19h. « C Dans Le Vin » propose au public des débats d’actualité sur le thème du vin et de la vigne.
Pour la première fois en effet, des spécialistes et professionnels viennent à la rencontre du public pour débattre pendant 60 minutes d’un thème de l’actualité économique, environnementale, sanitaire, sociale ou culturelle du vin. Pour chaque débat, trois invités, spécialistes du sujet, sont interrogés par Jacques-Olivier PESME, Directeur de la Wine & Spirit Academy de KEDGE BS. Ils livrent leurs analyses et opinions de 19h à 20h et répondent aux questions du public jusqu’à 20h30.
L’accès aux débats est libre et gratuit.
En pleine période des Foires aux Vins, le premier débat intitulé Le prix du vin est-il un gage de qualité ? se tiendra mardi 11 octobre à 19h00 dans l’auditorium Jefferson de La Cité du Vin. Dans un univers hautement concurrentiel, la qualité comme le prix d’un vin sont des éléments déterminants de la compétitivité d’une entreprise. Quelle est la relation entre le prix, le coût et le niveau de qualité d’un bon vin ? Qu’entend-t-on par qualité ? Pour le consommateur, il est difficile d’évaluer la qualité d’un vin sans le goûter. Doit-il alors considérer qu’un vin cher est forcément un bon vin ? Et qu’un vin bon doit forcément être cher ?
Avec : Angélique DE LENCQUESAING, Co-fondatrice du site idealwine.com et spécialiste du marché des enchères Xavier LECLERCQ, Responsable Offre achats, métiers et sourcing vins, Groupe AUCHAN Olivier DECELLE, Propriétaire du Mas Amiel à Maury, Château Jean Faure, Château Haut Maurac, et Domaine Decelle-Villa
Prochains débats : En 2016
Mardi 13 décembre : Vin et école font-ils bon ménage ?
Avec : Audrey BOUROLLEAU, déléguée générale de Vin et Société – Jean-Robert PITTE, président honoraire de l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) – Hubert SACY, directeur général d’Educ’Alcool
Et en 2017
Mardi 14 février : Le vin est-il aphrodisiaque ?
Mardi 11 avril : Le vin s’invite dans les présidentielles
Mardi 13 juin : Le rosé est-il du vin ?