20 Mai

And the winner is « Chateau Labadie » : le vainqueur de la Coupe des Crus Bourgeois !

C’était, ce mardi soir au bar à vin du CIVB à Bordeaux, la proclamation des résultats de la coupe des Crus Bourgeois. Jérôme Bibey et le château Labadie remportent la Coupe pour leur millésime 2011.

Cité du Vin, WEnd Crus Classés, Coupe Crus Bourgeois et Contrefa 217

Jérôme Bibey, château Labadie, vainqueur de la Coupe des Crus Bourgeois avec le Millésime 2011 © Jean-Pierre Stahl

 

Il n’a que 36 ans, mais le sourire aux lèvres, c’est la 1ère fois qu’il décroche la Coupe (relancée depuis 4 ans).

Et c’est fièrement qu’il brandit cette coupe qui se transmet de vainqueur en vainqueur au bar du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux !

Ca chavire un peu ! C’est une consécration de plusieurs générations. Avant de partir, mon père était encore dans les vignes, je lui ai dit « tu viens avec moi ? Non, c’est pas trop mon truc… », il m’a répondu. Forcément, je pense à lui, je n’ai qu’une hâte: lui passer un coup de fil ! », selon Jérôme Bibey, vainqueur de la Coupe.

On sentait le lauréat ému, voulant partager ce trophée avec celui qui lui a transmis un certain savoir-faire: son père Yves Bibey, qui a acheté le château Labadie en 1970 à Begadan, en Médoc.

En tout cas, il a quand même voulu partager cette reconnaissance avec Stéphane Courrèges (de Coutras), l’oenologue consultant du château Labadie: « c’est un millésime particulier pour nous car on avait grêlé en 2011 ! »

Cité du Vin, WEnd Crus Classés, Coupe Crus Bourgeois et Contrefa 213

Frédéric de Luze, Jérôme Bibey, Olivier Bompas et Jacques Dupont. © JPS

Entourant le vainqueur, Frédéric de Luze, Président de l’Alliance des Crus Bourgeois, Jacques Dupont journaliste du Point qui va dévoilé son guide dans les prochaines heures et Olivier Bompas, membre du Jury et sommelier-journaliste au Point.

Pour ce 2011, on a été agréablement surpris. Il y a une homogénéité, on a des vins très harmonieux. On s’est retrouvé avec une finale très serrée. C’est tricoté, tricoté ! Mais, au final on a un tiercé, et le gagnat, c’est vraiment le coup de coeur du jury ! », dixit Olivier Bompas, sommelier-journaliste au Point.

Pour Jacques Dupont, ce grand sage à qui on ne raconte plus d’histoires: « ce millésime 2011 nous a un peu bluffé. Pour moi, c’est la meilleure Coupe qu’on ait faite. On l’a faite dans des conditions idéales. »

Frédéric de Luze, le Président de l’Alliance des Crus Bourgeois confirme: « pour ce 4 ème millésime (coupe), on voit qu’on s’est vraiment envolé ! Il y avait une pression lors des dégustations et des gens ultra -motivés. La température, le choix de Lavinia a Paris a été formidable. Ca nous rappelle les années 80, la Coupe des Crus Bourgeois à l’époque se faisait avec 3 millésimes goûtés ensemble. Cela avait suscité tout de suite un intérêt remarquable. »

Cette année 183 Crus Bourgeois sur les 256 ont participé, une très forte augmentation puisque l’an dernier ils étaient 130…

L’unique 1893: la caisse or de Cordier-Mestrezat avec 4 châteaux d’ Yquem et un lingot d’or ! Mise à prix 250 000 euros…

A Vinexpo Hong-Kong (27-29 mai), Cordier-Mestrezat s’apprête a faire le buzz…Cette célèbre maison de négoce bordelaise met aux enchères une caisse dorée à la feuille d’or avec 4 Yquem 1893 et un lingot d’or d’un kilo. Nom de code « L’unique 1893 ». Mise à prix 250 000 euros. De richissimes chinois vont sans doute se l’arracher…

L'unique 1893 © Cordier-Mestrézat

L’unique 1893 © Cordier-Mestrézat

L’instant est magique. La planète entière retient son souffle. On est le mardi 27 mai 2014 à Hong-Kong. A l’occasion du gigantesque salon Vinexpo Asia, Cordier Mestrezat, maison de négoce bordelaise, vend aux enchères sa « Golden 4 Box » toute revêtue de feuilles d’or. A l’intérieur, de l’or liquide: l’or d’Yquem…4 bouteilles exceptionnelles de 1893, une grande année. Mais aussi un lingot d’or d’un kilogramme. Cette caisse est une pièce rare et même unique: elle a été baptisée « l’Unique 1893 ».

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L’acheteur Chinois de la Golden4Box avec la série d’Yquem en « 7 » depuis 1927 vendue 50 000 euros lors de Vinexpo Asia-Pacific en 2012. A droite David Bolzan. © Cordier Mestrezat.

Pour David Bolzan, directeur général de Cordier-Mestrézat Grands Crus, maison de négoce presque bi-centenaire de la place de Bordeaux: « C’est Bordeaux sous son meilleur jour avec une compétence, un savoir-faire et le prestige. »

On souhaite tirer Bordeaux vers le haut ! Ce qu’elle a d’exceptionnel, c’est qu’elle contient 4 châteaux d’Yquem 1893, probablement l’un des meilleurs millésimes qu’Yquem ait créés. Il y a à l’intérieur un lingot d’or gravé « 1893 L’unique » !, selon David Bolzan directeur général de Cordier-Mestrezat.

« Ce type d’objet unique peut intéresser la planète entière. Le marché idoine, c’est le marché asiatique et chinois. »

« Il y a 2 ans, nous avions présenté sa petite soeur à Vinexpo Hong-Kong, la Golden 4 Box avec 4 bouteilles de château Yquem de 1927, 1937, 1947, et 1967. Et elle était partie au bout de 2 heures à 50 000 euros. C’est ce qui nous a donné l’idée de faire une pièce encore plus d’exception pour ce nouveau Vinexpo. »

Les Chinois aiment les objets clinquants ? « Oui, on a une thématique de 4Box, ces caisses de 4 dans le bois de Marie-Antoinette, une autre dans des peaux de serpent très rares. Il semble que l’or intéresse beaucoup ce genre de clients, ça fait beaucoup d’effets. Ce genre de produit se retrouvera sans doute dans le salon d’un grand amateur, riche chinois ou asiatique. »

On veut magnifier les vins de Bordeaux, l’artisanat bordelais. Nous allons présenter Bordeaux sous son meilleur jour. C’est vraiment sous le signe de l’excellence que nous voulons placer Bordeaux », selon David Bolzan.

Il ne reste plus qu’à suivre ces enchères le mardi 27 mai à Hong-Kong.

(photos Cordier-Mestrezat)

Reportage de Jean-Pierre Stahl et Marc Lasbarrères

19 Mai

Les Bourgeois ont leurs lauréats, ainsi va la Coupe

 Les noms des lauréats de la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc viennent d’être annoncés en présence d’Alain Dutournier du Restaurant le Carré des Feuillants, Parrain de cette édition.

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Les Crus Bourgeois lors du 1er Vinipro en mars à Bordeaux @ Jean-Pierre Stahl

Les lauréats de la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc sont:
Château Belle-Vue AOC Haut-Médoc
Château Cap Léon Veyrin AOC Listrac-Médoc
Château Castéra AOC Médoc
Château le Crock AOC Saint-Estèphe
Château Fontis AOC Médoc
Château Labadie AOC Médoc
Château Lilian Ladouys AOC Saint-Estèphe
Château Maucamps AOC Haut-Médoc
Château Mongravey AOC Margaux
Château Moulin de Blanchon AOC Haut-Médoc
Château Peyrat-Fourthon AOC Haut-Médoc
Château Tour Séran AOC Médoc

La remise de la Coupe se fera demain à Bordeaux en présence de Jacques Dupont, Journaliste au Point, des acteurs de la filière, de la presse et du vainqueur de la dernière Coupe. Ces 12 Crus Bourgeois du Médoc se sont distingués parmi 183 candidats, lors d’une dégustation à l’aveugle du millésime 2011.

Alain Dutournier, Chef étoilé du Restaurant le Carré des Feuillants, est le parrain de cette édition. Ayant reçu de multiples distinctions dans le monde de la cuisine, il est aussi reconnu pour sa passion du vin : élu meilleur Sommelier Restaurateur en 1976, juste avant l’obtention de ses deux étoiles, il ouvre en 1980 les Caves de Marly, où 10 000 m² sont consacrés au négoce et à la vente de vins et spiritueux.

 

Edhec et Skema vainqueurs des qualifications françaises pour la « Left Bank Bordeaux Cup »

Deux équipes, deux grandes écoles de commerce, de Lille se sont qualifiées jeudi 15 mai pour la finale de la Left Bank Bordeaux Cup 2014, organisée par la Commanderie du Bontemps. La finale aura lieu au château Lafite Rothschild le 25 juin.

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L’équipe de l’Edhec sélectionnée © Commanderie du Bontemps

Elles étaient opposées en demi-finale aux équipes de l’Université de Paris Dauphine et de l’Ecole Centrale Paris.
C’est à la toute fin du dernier test de dégustation que s’est dénoué le suspens pour les 16 équipes engagées pour la qualification française du concours.

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L’équipe de Skema Business School sélectionnée également © Commanderie du Bontemps

Nous connaissons maintenant les noms des 8 équipes qualifiées pour la finale au château  Lafite Rothschild le 25 juin sous la bienveillante présidence du baron Eric de Rothschild.

  • Pour les Etats-Unis : Yale University et Stern NYU
  • Pour l’Asie : the Chinese University of Hong Kong et Nanyang Technological University of Singapore
  • Pour l’Europe : University of Oxford et Copenhagen Business School
  • Pour la France : EDHEC et Skema Business School

17 Mai

Le week-end des Grands Crus : un évènement unique couru par toute la planète

C’est parti pour ce week-end marathon des Grands Crus. 120 grands vins de Bordeaux à déguster au H14, soirées dans les châteaux ou au Café Opéra ce samedi. Visites, déjeuner et golf dans les châteaux toute la journée de dimanche. 1700 à 1800 amateurs cette année.

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Patrick Maroteaux, propriétaire du château Branaire-Ducru avec un étudiant chinois, Alexandre Ma © Jean-Pierre Stahl.

C’est la 9 ème édition consécutive du Week-End des Grands Crus. Un évènement unique au monde, mis en place en 2005, sous la présidence de Patrick Maroteaux (Président de l’Union des Grands Crus de 2000 à 2008): « on a vraiment le contact avec le consommateur (c’est un besoin qui s’est fait sentir rapport au système bordelais où la propriété vend son vin  au négoce), on s’est aperçu que les gens ont besoin de discuter avec la propriété.

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Les 5 jeunes actifs en pleine dégustation et critique olfactive @ JPS

Le public est éclectique: il y a beaucoup de Bordelais qui attendent ce moment avec impatience comme ce groupe de 5 jeunes actifs: Edouard, Cécile, Yann, François-Xavier et Stéphane, la trentaine ou à peine, qui s’amuse à déguster à l’aveugle des grands crus entre eux, se réunissant autour d’une table haute, et à échanger leurs impressions.

Il y a aussi des professionnels du monde du vin, comme François Fèvre, oenologue et tonnelier de la société Orion, qui vient goûter après élevage le millésime 2011, qu’il avait dégusté en primeurs et dont il sait que certains châteaux peuvent faire déguster leur meilleurs échantillons.

Il y a surtout beaucoup de connaisseurs, d’amateurs éclairés et même quelques novices qui souhaitent apprendre et déguster ces grands vins car pour un ticket d’entrée à 60 euros (ce qui est une somme), ils peuvent déguster jusqu’à 120 Grands Crus (ce qui vu le prix de certaines bouteilles est finalement pas si cher). Bien sûr, les quantités versées sont limitées dans le verre, car les Grands Crus comme l’amateur sont sensibilisés sur la consommation avec modération, et des crachoirs ont été prévus pour ceux qui veulent. Certains sont bien sûr là pour repérer leurs achats dans le commerce ou avec Millésima qui tient un stand à la sortie.

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7 amateurs Turcs venus l’an dernier avaient réservé leur week-end également pour 2014 @ JPS

 Il y a enfin 30 pays représentés, 30 nationalités qui ont profité de ce joli week-end de mai pour s’offrir une escapade en Bordelais et déguster en même temps ces crus classés et autres grands vins de Bordeaux dans le millésime 2011 et un autre millésime laissé au choix de la propriété.

Ainsi un groupe de 7 Turcs avait goûté l’an dernier ce week-end de découverte et de festivités et avait aussitôt réservé pour 2014 un nouveau billet d’avion d’Istanbul. L’an prochain, ils sont déjà sur les rangs car il y aura un vol direct Istanbul-Bordeaux.

Ce soir l’évènement se poursuit au Grand Théâtre: une soirée Grands Crus est prévue de 20h à 2h du matin au Café Opéra et il y aura un Wine Bar de Grands Crus avec Cocktail Dînatoire, une soirée dédiée aux jeunes amateurs de vin (majeurs tout de même !). En parallèle, quelques châteaux organisent des dîners dans les châteaurx sur réservation: 200 petits privilégiés vont vivre cette vie de château ce soir.

Demain, il y a un programme chargé entre visites de châteaux, déjeuner dans un autre, re-visite ou golf. 300 à 350 se sont inscrits pour dimanche !

16 Mai

La Cité des Civilisations du Vin honore ses mécènes

Visite de chantier, ce midi, de la Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux pour les 58 mécènes du projet de 65 millions d’euros. Des mécènes du monde du vin et grandes entreprises qui financent le projet à hauteur de 25 %. Livraison le 31 mars 2016 du « Center for Wine and Civilization » qui déjà est bien sorti de terre….

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Philippe Massol, directeur Cité des Civilisations du Vin et Sylvie Cazes, la Présidente de l’association de préfiguration de la Cité des civilisations  © Jean-Pierre Stahl

 Pour Sylvie Cazes, la Présidente de l’association de préfiguration de la Cité des civilisations, c’est un juste retour par rapport à l’ensemble des 58 mécènes: « il y avait beaucoup de demandes, c’est un stade important de la construction, il était important qu’ils voient cela », même s’il y aura d’autres visites et même si Alain Juppé, l’initiateur de ce projet, était absent pour des questions d’examens médicaux effectués cette semaine.

Un moment intense en émotions pour ces généreux contributeurs. Les plus importants, les bâtisseurs d’honneur (les 5 premiers crus classés du Médoc et de Graves, les domaines Clarence Dillon (Haut-Brion et la Mission Haut-Brion), Pétrus, l’Union des Grands Crus de Bordeaux, crédit agricole et banque populaire) ont participé à hauteur de 1 million d’euros ou plus.

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L’auditorium de 250 places pour conférences et films projetés © JPS

Et comme la Cité est haute, 55 mètres, il en faut des mécènes: les Grands Bâtisseurs ont mis la main à la poche pour 500 000 euros (comme le Château Haut-Bailly et the « American Friends of the Center for Wine and Civilization »), les Bâtisseurs Privilèges (Châteaux Pavie, Montrose, Lascombes ou Cheval Quancard) à hauteur de 250 000 euros, enfin les Bâtisseurs (plus modestes) pour 100 000 euros (Châteaux Lynch-Bages, Angélus, de Fieuzal ou les négociants Cordier-Mestrezat et the Wine Merchant).

En à peine 6 mois, le site s’est radicalement transformé…Il est déjà loin le temps où l’on parlait des 300 pieux en béton qu’il a fallu couler jusqu’à 30 mètres de profondeur car le terrain en bord de Garonne n’est pas des plus stables.

Certains futurs espaces sont clairement identifiables, comme l’auditorium au 1er étage, l’accueil ou le patio central, où un escalier gigantesque prendra place.

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Christophe Reboul-Salzes, mécène de « The Wine Merchant avec la superbe vue sur le pont Chaban-Delmas depuis la Cité des Civilizations du Vin @JPS

L’ossature bois sera réalisée à partir de juillet, l’ensemble du gros oeuvre sera terminé en janvier 2015. La couverture de la tour et les aménagement intérieurs seront effectués durant toute l’année 2015. La livraison du chantier par GTM filiale de Vinci est prévue pour le 31 mars 2016.

Ce projet fédérateur espère 425 000 visiteurs (prévision basse), voire 600 000 (prévision haute), les retombées économiques sont estimées à 40 millions d’euros par an pour la région. Il y aura 700 emplois directs et indirects créés.

La Cité du Vin est un concept de XTU Architects

Regardez le Reportage de Jean-Pierre Stahl et Marine Labidi

Un blanc de blanc effervescent, « doré à l’or fin », made in Bordeaux

Jean-Luc Clabaut, dirigeant du Manoir de Valette, a créé avec ses associés « Or ADDICT, Brut 23 k », un vin blanc effervescent à base de raisins 100% chardonnay qui contient des paillettes d’or 23 carats. Pour sublimer l’éclat du breuvage, le flacon est rétro-éclairé avec une ampoule LED nichée dans le culot de la bouteille.

© Or addict Brut 23 K

C’est en s’associant avec son voisin viticulteur en janvier 2013 que Jean-Luc Clabaut a créé la société « Manoir de Valette ». Implantée à Mazion, en Haute Gironde, l’entreprise est spécialisée dans la production et le négoce de vins. Sa dernière création : un vin effervescent blanc de blanc contenant des paillettes d’or 23 carats et vendu dans des bouteilles éclairées.

 Il existe seulement 2 vins de ce type en France. « Or Addict Brut 23 K » est un vin blanc 100% chardonnay produit en Haute Gironde et vinifié selon la méthode champenoise. Il est en cours de commercialisation en France. Jean-Luc Clabaut en explique le procédé :

« Nous injectons des paillettes d’or à l’intérieur de la bouteille au moment du dégorgement, juste avant de mettre les bouchons et les coiffes. Nous utilisons de l’or 23.7 carats certifié propre à la consommation. Chaque bouteille contient environ 400 paillettes. Nous ne craignons pas notre unique concurrent car notre produit a un packaging supérieur et est vendu trois fois moins cher. »

© Or addict 23 K

 De l’or mis en lumière dans la bouteille. Non seulement ce vin contient de l’or, mais il est aussi conditionné dans une bouteille champenoise équipée d’une ampoule LED nichée dans le culot. Différents modes d’éclairage, fixe ou clignotant, permettent ainsi d’accentuer l’éclat du breuvage.

Côté packaging, la notion de luxe est également présente. Les étiquettes sont imprimées en relief et plaquées or et les bouteilles numérotées. Les plus curieux peuvent d’ores et déjà découvrir ce vin positionné sur le créneau « chic et tendance », au Manoir de Valette.

 Son objectif : tripler la production en 2014. S’il produit aujourd’hui environ 2100 flacons de son nouveau produit, Jean-Luc Clabaut espère augmenter sa production et passer à plus de 6000 bouteilles en 2014.

15 Mai

« Design-moi une barrique », champagne !

C’était, ce soir du 15 mai, l’apothéose à Bordeaux pour les 22 participants du concours « Design-moi une barrique » lancé par H&A Location. Trois prix récompensent les projets de 3 designers qui ont remis en valeur de vieilles barriques en les transformant et en leur donnant ainsi une nouvelle vie.

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Rémi Denjean dans son atelier @ Jean-Pierre Stahl

Le matin, même, il y avait encore quelques préparatifs en atelier, un dernier ponçage par ci, un coup de chiffon par là, ces vieilles barriques se font belles pour être exposées…Pas forcément sous leur aspect originel, Rémi Deanjean lui prend un mali plaisir à démonter les douelles, les reponcer légèrement, puis les assembler, soit en les collant pour en faire des plateaux à huîtres que le célèbre restaurant Le Pinasse Café au Cap Ferret lui a commandés, soit pour en faire des paniers à pain, des porte-bouteilles ou encore des sièges…

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« Dowell Collection » le fauteuil à base de barriques par Rémi Denjean @ JPS

C’est que cet artisan décorateur désormais designer en barriques sait travailler le bois, transformer avec un respect religieux ces nobles douelles en chêne qui respirent encore le vin qu’elles ont léché. D’ailleurs, ce fauteuil, le « Dowell » est totalement inspiré de ces barriques avec un côté chêne brut et un côté chêne couleur Bordeaux, le tout légèrement huilé. Il lui a fallu d’ailleurs deux barriques pour réaliser ce fauteuil et une sublime lame d’acier noire comme colonne vertébrale de ces douelles qu’il a cintrée à froid.

Mais sous la Halle des Chartrons, il n’est pas tout seul, il y a ceux qui affûtent leurs armes…Ainsi Thomas Moussié, tonnelier de profesion qui exerce en Espagne et fournit, me dit-il, Rothschild et Mondavi aux USA. Lui a inventé les « Cut U » (prononcez cut you)(et non à la Johnny « u »). Des couteaux avec des lames extraordinaires de Damas et des manches élaborés à partir de douelles. Des « Cut U » dont Smith Haut Lafite aurait déjà passé commande pour son futur restaurant le « Rouge ».

Juste à côté, c’est « l’éclosion », un tableau de 4 chaises et une table avec une modification minimum. Un mobilier, fait à partir de douelles de barriques, d’inox, de laiton et d’altuglass pour les plateaux avec quelques vis pour tenir le tout. Un projet élaboré par Pierre Rivière en Charentes, designer « INid ».

A côté d’un vélo original avec son cadre en douelles, il reste dans un coin une barrique…mais à roulette! C’est la « Soap Car », la caisse à savon, conçue par Gaël Ducher, ancien designer parisien, chef dxe produit dans le marketing. 15 heures de conception et 50 heures de réalisation pour sa Soap Car dont il m’assure que ma foi « si elle n’est pas vendue, je ferai la course des caisses à savons Red Bull ! »

Et c’est au final Enzo Pasqual qui remporte le premier prix pour sa banquette 3 assises qu’il a dessinée et qui a été réalisée par Rémi Denjean. Bravo à tous deux.

Le 2 ème prix revient à Antoine Amiot-Servelle pour une table réalisée faite de douelles et réhaussée par une structure métallique.

3ème prix, prix du public FaceBook , pour Eric Daout pour sa table basse faite à partir d’un fond de barrique avec 3 cerclages (Douelles de Rêve).

Enfin, un 4ème prix spécial pour la « Soap Car », la Caisse à Savon de Gaël Ducher.

Quant à Rémi Denjean, il a obtenu le coup de coeur de Côté Châteaux. « Si je n’ai pas eu de prix, ce n’est pas grave », car il m’a confié avoir eu de nombreux contacts fructueux et il est si modeste qu’il oublie finalement que c’est lui qui a réalisé la banquette ! Champagne Rémi !

Exposition à la Halle des Chartrons jusqu’au 30 mai.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Bernard Hostein-Aris

14 Mai

Décès d’un ouvrier viticole qui nettoyait la cuve de sa remorque à Lussac en Gironde

Journée décidément noire pour les vignerons. Un ouvrier de 53 ans est décédé peu avant midi à Lussac près de Libourne en nettoyant la cuve de la remorque de son camion.

L’appel a été enregistré à 11h50 par le SDIS de la Gironde. Une secrétaire de la société Pallaro, centre de traitement de matières viticoles, a alerté les sapeurs pompiers de la Gironde, avant de tenter de porter secours à son collègue, en vain. Les pompiers arrivés sur place n’ont pas réussi à réanimer l’homme, ouvrer viticole, âgé de 53 ans.

Selon le commandant Stéphane Procédès, commandant la compagnie de gendarmerie de Libourne, « il nettoyait une cuve vide où il y avait du gaz dedans selon toute vraisemblance, il y avait des émanations. »

« La raison de sa mort reste à déterminer, malaise, intoxication ou mauvaise chute », l’enquête le dira. Une autopsie sera très prochainement pratiquée par le service de médecine légale du CHU de Bordeaux.

Traitements phyto-sanitaires dans la vigne: Préservez au moins les enfants !

Une polémique de plus et une de trop ! L’affaire a été révélée ce matin par Sud-Ouest: 23 élèves de primaire à Villeneuve, près de Bourg en Gironde auraient été intoxiqués par des traitements de la vigne. Un nouveau scandale, après des procédures lancées en justice et la « faute inexcusable » de l’employeur reconnue récemment pour une salariée viticole. Il est grand temps que des règles plus strictes soient prises.

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L’école et les vignes © France 3 Aquitaine

Révélée ce matin par nos confrères de Sud-Ouest, cette affaire de traitement pose une fois de plus la plume dans la plaie, comme dirait Albert Londres.

Les élèves, 23 au total, de 2 classes de primaire scolarisés à Villeneuve, près de Bourg-sur-Gironde, ont été pris de toux, de nausées et maux de tête. Ces enfants et une institutrice ont ressenti également des douleurs dans la gorge et la langue, des irritations des yeux ce lundi 5 mai en fin de matinée.

Le directeur de l’école a averti le médecin scolaire après le déjeuner car les symptômes s’accentuaient. Ce-dernier s’est mis en relation avec le centre anti-poison de Bordeaux à qui il aurait confirmé que les vignes toutes proches de l’école étaient traitées depuis le matin

Ma fille sentait le sulfate à plein nez, je connais l’odeur », raconte un père de famille qui travaille à la vigne depuis une vingtaine d’années. « Elle a été malade pendant deux jours, pourtant elle a l’habitude d’être dans la vigne. » selon l’interview réalisée par Sud-Ouest

Selon Sud-Ouest, le directeur de l’école avait pourtant appelé Madame le Maire de Villeneuve, qui est aussi propriétaire des vigne,s pour demander à stopper le traitement en journée. En Vain ! 

Les enfants ont été pris en charge par les pompiers l’après-midi, l’institutrice conduite aux urgences de Blaye. Des enfants se sont plaints jusqu’au lendemain de symptômes. Des analyses sont en cours, l’inspection d’Académie été saisie, ainsi que le sous-préfet de Blaye qui a suivi l’affaire dès le début.

Ce dernier rappelle qu’il existe des règles au sujet des épandages selon des conditions précises de météo. S’il y a eu contravention, il y aura sanction. Des parents pourraient également déposer plainte.