Archives de l'auteur : Jean-Pierre Stahl

Le Canada alloue 1,5 million de dollars CAD à l’Université de British Columbia et Kedge BS pour dynamiser sa filière viti-vinicole

laruche.kedgebs.com

Le gouvernement canadien missionne l’Université de British Columbia et Kedge Business School pour le développement de la compétitivité de la filière vitivinicole du pays avec un budget d’1,5 million de dollars CAD (1 million d’euros).

L’industrie du vin a été identifiée par le Canada comme un secteur à fort potentiel de développement et de différenciation. Dans cette perspective, les pouvoirs publics ont confié à l’Université de British Columbia (UBC à Vancouver), une des meilleures universités au monde, et à Kedge BS, reconnue internationalement pour son expertise en management du vin, la mission de mener une réflexion globale en faveur de la performance du vignoble canadien. Cet important financement public (un million d’euros) vise à stimuler un projet ambitieux et innovant qui mise sur une filière en pleine croissance définie comme prioritaire par le gouvernement canadien.

Depuis une décennie, le Canada est devenu un acteur majeur du marché mondial du vin, suivant ainsi la voie ouverte par son voisin américain, premier consommateur de vins au monde. Dès 2012, répondant à l’appel des acteurs locaux de la filière vitivinicole canadienne, Kedge BS a amorcé une réflexion stratégique sur la situation du vignoble de la Colombie Britannique.

c’est la première fois qu’un gouvernement canadien missionne une Business School française pour un projet de cette envergure. Kedge BS possède une excellence académique reconnue qui, conjuguée à l’expertise économique historique de Bordeaux, permet d’associer chercheurs et professionnels des deux pays avec des actions très concrètes pour la filière », Jacques-Olivier Pesme, Directeur Associé de Kedge BS pour la Wine & Spirits Management Academy de l’école.

UBC et Kedge BS mettent ainsi en place une « task force » commune pour élaborer une stratégie et un plan d’actions d’une durée de trois ans autour de quatre axes : l’appellation géographique, l’organisation de la filière, l’identité de la région, et le rayonnement international. « Kedge BS a fait du management des vins et spiritueux une de ses expertises  à l’international ; la confiance du gouvernement canadien et son investissement financier traduisent le succès et la reconnaissance de ce positionnement » déclare Thomas Froehlicher, Directeur Général et Doyen de Kedge BS. Le tandem académique Kedge BS et UBC s’inscrit dans le sillage du développement de la filière viticole bordelaise sur le marché canadien, et participe à l’histoire du rapprochement de ces deux territoires.

Avec Kedge BS

Contre vents et marées, les députés ont maintenu lundi en commission un assouplissement de la Loi Evin. Ce contre l’avis de la présidente de la commission qui crie qu’on lui a savonné la planche. Dans le projet de loi santé, il vise à faire la distinction entre la publicité et l’information sur le vin.

Le Ministre de l’Economie ce matin sur © Europe 1

La présidente voit rouge !

A l’issue de débats houleux, les députés ont maintenu en commission un assouplissement de la loi Evin dans le projet de loi santé visant à distinguer publicité et information sur le vin.

En nouvelle lecture, les élus présents ont rejeté un amendement de la présidente de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton (PS), visant à supprimer un article introduit au Sénat mi-septembre contre l’avis de la ministre de la Santé Marisol Touraine.

« Si on ouvre un coin dans la loi Evin, on fait une grave erreur en matière de santé publique », a plaidé en vain cette députée de Haute-Garonne, devant un auditoire pas acquis. « Des associations défendant les régions viticoles ont été plus reçues que les associations » contre les addictions par certains députés, a aussi accusé cette pharmacienne de profession.

Mme Lemorton a reproché auparavant sur LCP au président du groupe PS mais aussi à l’exécutif d’avoir favorisé cet assouplissement. « La tête du groupe (Bruno LeRoux) me savonne la planche » en faisant entrer dans la commission des députés pour un assouplissement de la loi Evin, et « même Manuel (Valls) m’a un peu savonné la planche » en indiquant que cet assouplissement trouverait un véhicule parlementaire.

Le Parlement avait voté cet été un amendement similaire assouplissant la législation dans le cadre de la loi Macron, mais cette mesure avait été retoquée par le Conseil constitutionnel.

Et même si les députés avaient voté en commission l’amendement de suppression de Mme Lemorton, un conseiller gouvernemental jugeait probable plus tôt lundi que la disposition d’assouplissement soit « représentée et adoptée en séance publique » à partir du 16 novembre.

En commission, de nombreux députés de droite comme de gauche ont de fait soutenu la distinction entre publicité sur les boissons alcooliques et information oenologique.

« Il faut modifier notre droit à la marge » et ne pas « laisser s’instaurer une police des mots, des images », a lancé Bernard Accoyer (LR), le député-maire (LR) de Reims Arnaud Robinet plaidant pour « la prévention ».

A l’inverse, l’élue PS de Gironde Michèle Delaunay a jugé « très inopportun » de voter une telle mesure dans une loi sur la santé, « ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas réfléchir à une meilleure définition » de la publicité sur le vin.

Pour Marisol Touraine: « c’est désastreux… »

La ministre de la Santé Marisol Touraine a jugé mardi « désastreux » l’assouplissement de la loi Evin concernant la publicité pour le vin, maintenu lundi par les députés en commission.

Je ne change pas de position. Je trouve ça assez désastreux », Marisol Touraine ministre de la Santé

Une position pas forcément partagée par son homologue, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, invité ce matin sur Europe 1 : il a estimé en effet que l’assouplissement de la loi Evin au sujet de la publicité sur l’alcool « ne contrevient pas à des objectifs de santé publique ».

Emmanuel Macron: « ce n’est pas quelque chose qui contrevient aux objectifs de santé publique »

De ce que j’ai vu, ce n’est pas quelque chose qui contrevient aux objectifs de santé publique », Emmanuel Macron, pour qui « il faut proportionner les choses ».

Et d’ajouter: »Marisol Touraine a défendu dans sa logique ministérielle les choses », a estimé son collègue du gouvernement. « On défend la santé publique, la loi Evin a été une formidable avancée, il faut la protéger.

Simplement, il faut permettre à certaines régions – et aux emplois qui vont avec en France – de défendre leurs intérêts, de faire la promotion de ce qu’on appelle en effet l’oenotourisme », Emmanuel Macron.

« Dans des régions comme le Bordelais, la Bourgogne et l’Alsace, c’est aussi important », a-t-il justifié.

Ite missa est…en tout cas, on verra bien lundi !

Avec AFP

C’est la 120e propriété qui passe aux mains des Chinois à Bordeaux. Une cession réalisée par Viti Transactions, filiale du Crédit Agricole Aquitaine.

C’est l’importateur Boissonneau Hong Kong Limited, M. He. Importateur à Shenzen, qui vient d’achèter la propriété de son fournisseur GFA Fonsalade – EARL Boissonneau…Château Vallon des Brumes, en AOC Bordeaux Supérieur (80% merlot pour les rouges). La propriété d’un seul tenant sur les hauteurs de Doulezon et Sainte Radegonde s’étend sur 19 ha.

L’acquisition a été opérée auprès de la famille Boissonneau, une vieille famille de vignerons depuis 1839.

La commercialisation en Chine est déjà en place avec de nombreux magasins portant déjà la marque « Vignobles BOISSONNEAU » à Chenzhou…En Chine, une chaîne de 40 cavistes a été lancée sous le nom « Vignoble Boissonneau »

Selon Vitisphère, cette acquisition répond à la volonté des Vignobles Boissonneau de se concentrer sur ses propriétés historiques, les châteaux de la Vieille Tour et Moulin de Ferrand (55 ha). « En 2000, nous avons acheté la propriété avec l’idée d’avoir un volume plus conséquent à l’export. En 2007, le château nous a aussi permis de nous lancer dans l’agriculture biologique. Maintenant, nous souhaitant nous recentrer » explique Christian Boissonneau, qui conservera la gestion technique du château Vallon des Brumes. La propriété exporte 400 000 bouteilles dans le monde entier.

La collaboration sera toujours d’actualité afin de pérenniser le savoir faire de cette propriété qui est de plus en culture BIO (label Agriculture Biologique AB depuis 2011), ce qui pourrait être une nouvelle tendance, car ce n’était pas le cas dans les précédents achats d’investisseurs asiatiques.

Autre achat chinois dévoilé ces derniers jours, celui du château Tourans par Peter Kwok à Saint-Emilion.

Pour être exact ce nombre de 120 est avancé par Viti Transactions, Laurence Lemaire, journaliste spécialiste dxe la Chine à Bordeaux, en dénombre 117 avec son livre Le Vin Le Rouge La Chine

Freixenet, la marque cava de Barcelone, affiche une croissance qui pétille ! Presque indécente, ce vin effervescent fait une percée en France de plus de 25 % sur les 12 derniers mois dans la GD.

Depuis son lancement en France par la Maison Yvon Mau (soit près de 15 ans), Freixenet affiche une croissance à deux chiffres sur le marché français et les derniers résultats confirment une nouvelle fois son succès.

 Avec plus de 4,7 millions de bouteilles déjà vendues en hypermarchés et supermarchés sur les 12 derniers mois en France, Freixenet enregistre depuis 2015 une progression de +25,6% en volume, sur un marché en recul de -0,4%*.

Freixenet confirme sa deuxième place (devant Kriter) dans le classement national des marques de vins effervescents hors champagnes de plus de 3 €.