Il a l’âme d’un aventurier. Cet habitant d’Arès sur le Bassin d’Arcachon s’apprête à traverser l’Atlantique dans un gros tonneau avec un fond blindé et à l’intérieur deux amphores de 10 litres de vin… Un projet fou mais mûrement réfléchi aussi.
Non il n’a pas bu toute la barrique ! Jean-Jacques Savin, 71 ans, porte bien son nom car il va rendre hommage à la production locale de Bordeaux en effectuant une traversée insolite dans un gros tonneau. Certes il faut être un peu « dingo », je vous le dis tout net, ce n’est pas moi qui le ferait, prendre place dans une coquille de noix et se laisser bercer par des eaux déchaînées de l’Océan Atlantique… non merci. Mais Jean-Jacques Savin est un « loup solitaire », qui n’a ni peur de l’isolement, et a à son actif déjà d’autres exploits, comme la traversée à la nage aller-retour du Bassin d’arès à Arcachon..
A l’origine de ce projet fou ? L’envie de vérifier les dires de l’aventurier Alain Bombard qui disait mettre trois mois pour atteindre les Caraïbes depuis les Canaris. Son embarcation, il l’a conçue lui-même mais il a demandé que le fond soit blindé,car il redoute les orques… et ainsi ces animaux marins viendront se casser les dents s’ils veulent croquer le tonneau.
Dans son tonneau, il ne sera pas seul, car Jean-Jacques Savin va transporter deux amphores de dix litres de vin. A titre expérimental et pour renouer avec l’acheminement par mer du vin, il va voir comment l’alcool vieillit en mer. Un laboratoire en psychologie va également suivre son comportement.
Son exploit a attiré la tonnellerie Boutes qui trouve le projet génial : « c’est une aventure d’un passionné, j’ai très envie de fédérer nos clients, notre réseau autour de cette aventure. Et j’aimerais que les gens arrivent au bureau le matin, allument leur ordinateur et regardent où est-ce qu’il en est Jean-Jacques ! » Son départ est prévu en janvier 2019, il sera suivi par GPS en direct sur internet mais aussi par un laboratoire en psychologie qui va également suivre son comportement.
Regardez le reportage de Sandrine Valéro et Pascal Lécuyer :