24 Fév

Procès du viticulteur bio à Dijon: 1000 euros d’amende requis, pour moitié avec sursis. Emmanuel Giboulot dénonce « un système absurde » !

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Emmanuel Giboulot cet après-midi devant le Palais de Justice de Dijon © Théo Souman -France 3 Bourgogne

Emmanuel Giboulot était poursuivi cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Dijon. Il avait refusé de traiter sa vigne avec un pesticide alors qu’un arrêté avait été pris par la préfecture.

Une amende de 1000 euros, assortie pour moitié de sursis, a été demandé par le procureur cet après-midi au tribunal correctionnel de Dijon à l’encontre d’Emmanuel Giboulot.

Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 7 avril à 13H30.

Le viticulteur en biodynamie depuis les années 70 avait refusé de traiter les 10 ha qu’il exploite en Côte d-Or, même avec de la pyréthrine, un pesticide naturel. Le viticulteur avait reçu des milliers de soutiens à travers une pétition: 400 000 signatures recueillies sur internet !

Quand j’ai pris la décision de ne pas faire ce traitement, je ne m’imaginais pas que ça m’entraînerait jusqu’ici ! Maintenant, cela fait partie de la prologation de ce système qui est quand même absurde ! Au moins, cela a le mérite de mettre le débat au sein de la société…(Emmanuel Giboulot)

Regardez le reportage de nos confrères de France 3 Bourgogne Théo Souman et Romain Liboz

Pour la Préfecture de Bourgogne, la menace de flavescence était réelle… toutefois, une seule parcelle de 0,20 hectare a été fortement touchée par la flavescence dorée en 2013 et devait être arrachée, contre 11,3 ha en 2012.

Pour l’avocat du vigneron, Me Benoist Busson, le préfet n’était en outre pas compétent à agir, « seul le ministre » l’était  : un arrêté ministériel de 2003, revu récemment, prévoit que lorsqu’un cep est contaminé sur une parcelle, le périmètre de lutte contre la flavescence dorée inclut la commune où elle se trouve et éventuellement ses voisines, « mais pas tout le département« , d’après l’avocat.

Selon Denis Thiéry cependant, directeur de recherches à l’Institut national de recherche agronomique de Bordeaux, l’épidémie, apparue en France en 1949 en Armagnac (sud-ouest), « explose depuis une dizaine d’années« , touchant tous les vignobles européens. Un important foyer avait été découvert fin 2011 dans le nord Mâconnais, en Saône-et-Loire. « Presque tout le vignoble français est touché, hormis le Jura, la Champagne et l’Alsace« , précise le spécialiste, pour qui « les plans de lutte doivent être respectés« , sinon, « c’est comme refuser de se vacciner quand c’est obligatoire« .

photo_500_personnesCe n’est toutefois pas la position des écologistes et de 500 manifestants de ce jour.

Pour Sandrine Bélier, députée EELV au Parlement Européen : « La liberté de choix, en l’absence de menace sanitaire avérée, devrait être de mise !«  Le parti écologiste fait partie du comité de soutien avec Greenpeace, Attac et le NPA, sans compte des milliers d’anonymes. Tous réclament l’arrêt des poursuites judiciaires envers tous les viticulteurs « engagés dans une procédure alternative« . 

conference_bivbConférence de presse vendredi dernier du BIVB

Face au tolé sur internet et la pétition qui gonflait, gonflait, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a dénoncé vendredi des « contre-vérités » autour du cas, isolé selon lui, de M. Giboulot.

 « Dire qu’il suffit de mettre des pièges orange et un peu d’argile, ce n’est pas vrai (…) Si l’on constate, par une analyse fine comme nous l’avons fait, qu’il n’y pas d’autre choix, il faut traiter« , selon Pascal Lambert, du Service d’écodéveloppement agrobiologique et rural de Bourgogne.

« Non, la Bourgogne ne pollue pas » en traitant ses vignes, a déclaré Claude Chevalier, président du BIVB, pour qui ce procès ne fait pas une bonne pub à la Bourgogne et à ses vins !

Dis papy, c’était comment Meursault en 1900 ?

Côté Châteaux vous propose de découvrir une exposition en ligne: 100 ans d’histoire en Bourgogne à travers la carte postale ancienne. Surtout de la vieille pierre, mais aussi cette scène dégustation conviviale exceptionnelle à Savigny-lès-Beaune.

savigny les beaune 1900Beaune, Pommard, Volnay, Meursault…des noms mythiques du vignoble bourguignon. Un vignoble et d’autres scènes de la vie quotidienne ont été collectés par Patrick Vieillard. Celui-ci partage sur son site, Bourgogne 1900-2000, sa belle collection de cartes postales anciennes sur la Bourgogne.

On y découvre de nombreux villages de la côte de Beaune mais aussi Autun ou Vézelay. On parcourt le temps de 1900 aux années 70 avec quelques perles comme cette image de la place de Meursault avec le « tabac-épicerie fine-chaussure » et son patron à côté de la 404 toute neuve. Ou encore les vaches qui broutent l’herbe devant le Château de Meursault ! Et enfin ces images de la construction du fameux camping de Meursault et sa piscine au milieu des grands crus !

Site à découvrir ici : Bourgogne 1900-2000

Source: Bougogne Live

Avallon - Route de Pontaubert, Cousin-le-Pont, le pont du Gour-Vallon - Avallon.

 C’était pas mieux sans le web, facebook, twitter, instagram et compagnie ?

22 Fév

Dis-moi, comment tu assembles ? Je te dirai à qui tu ressembles !

Depuis la mi-janvier, les châteaux réalisent leurs assemblages. Une particularité en bordelais contrairement aux vins de cépages du nouveau monde. Pour l’occasion, Philippe Raoux a permis justement à une winemaker du nouveau monde de s’exprimer au château d’Arsac.

assemblage chai Raoux et Byela

Philippe Raoux et Ntsiki Biyela dans le chai à barriques du château d’Arsac © Jean-Pierre Stahl

De bonnes vibrations au Château d’Arsac…Celles de chants zoulous, mais aussi celles dégagées par Ntsiki Biyela, première femme vigneronne d’Afrique du Sud !

Sacrée meilleure « winemaker » 2009 dans son pays, elle va désormais être en photo sur une cuvée spéciale des faiseurs de vins produite au Château d’Arsac. En photo ? Oui, car elle réalise cette année les assemblages pour cette cuvée comme ses illustres prédécesseurs connus dans le monde entier: Michel Rolland « le magicien » (dixit Philippe Raoux »)(qui conseille 250 propriétés dans le monde), Denis Dubourdieu « le professeur » de l’Institut Supérieur de la Vigne et du Vin, ou encore Stéphane Derenoncourt « l’autodidacte ».

Assemblage Philippe Raoux et N. Byela

L’heure du choix entre les différents échantillons de merlot et de cabernet sauvignon © JPS

Une idée qu’a eu Philippe Raoux, le propriétaire du château et de la Winery, de donner chaque année carte blanche à un winemaker pour suivre une parcelle de 10 hectares depuis la pousse de la vigne jusqu’aux vendanges, en passant par l’élevage en barriques et aux assemblages…30 000 bouteilles porteront son nom avec un millésime pas facile, le 2013 et un rendement très bas 22,5 hectos à l’hectare !

Ainsi après 3 mois d’élevage en fûts de chêne, les échantillons de merlot et de cabernet sauvignon des différentes parcelles et de différentes barriques sont goûtés par l’oenologue. Celui-ci opére des choix, quitte à mettre certains échantillons de côté, il réalise ensuite ses assemblages; cette fois, ce sera 50% merlot, 50% cabernet sauvignon…

On commence par goûter les échantillons un à un pour avoir une idée du pourcentage, pour savoir quel échantillon doit dominer davantage et lequel doit être un peu moins présent. (Ntsiki Biyela)

Ces assemblages sont une véritable alchimie. Toute l’année à Libourne, Oenoteam, à Libourne, est au chevet de la vigne et du vin. Trois oenologues apportent leurs conseils à 150 propriétés notamment lors de assemblages.

Assemblage Stéphane Toutounji

Stéphane Toutoundji, oenologue, et Grégory Lovato, château Lajarre, au moment de l’assemblage de la cuvée Eléonore © Jean-Pierre Stahl

Grégory Lovato, propriétaire du château Lajarre, en Bordeaux Supérieur, vient faire déguster à Stéphane Toutoundji, oenologue, ses échantillons de 2012 qui ont déjà 12 mois d’élevage. Pour sa cuvée Eléonore, haut de gamme, il recherche un certain boisé, subtile qui permette encoer au fruit de s’exprimer.

Un travail ciselé, tout en finesse, où il faut savamment équilibrer les dosages car au final 1 500 hectolitres, 200 000 bouteilles sont en jeu.

Dis-moi comment tu assembles, je te dirai à qui tu ressembles ! Ou si tu es unique !

 

C’est parti pour le 51ème salon de l’agriculture et pour le concours général agricole

On connaît le salon de l’agriculture comme étant le rendez-vous des plus belles bêtes à concours, avec 4000 animaux présentés. Mais il y a aussi les vins à l’honneur, avec le concours général agricole qui consacre les meilleurs. Du 22 février au 2 mars à la Porte de Versailles à Paris.

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François Hollande va passer 7 heures au salon…Il déguste un verre de Savoie accompagné d’un petit morceau de Beaufort…© Jonathan Pasqué 

Tous les vins de France, dans toutes les gammes de prix, sont représentés lors du Concours Général Agricole. Les échantillons sont soumis à l’appréciation d’un jury de spécialistes (sommeliers, œnologues, négociants, producteurs, courtiers…) dont les verdicts sont reconnus pour leur justesse et leur fiabilité.

Les médailles attribuées aux vins lors du CGA constituent en outre un passeport recherché pour l’export.

16 000 échantillons entrent en compétition chaque année lors de présélections organisées localement par les directions départementales des territoires, les Chambres d’agriculture et les syndicats, avant d’accéder à la finale qui se déroule dans le cadre du Salon International de l’Agriculture.

2014cga_produits-vins_medium_245[1]Seulement 50 % des vins sont admis à la finale dont les épreuves sont encadrées par les agents du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

En 2013, plus de 3 000 jurés ont participé aux dégustations pour attribuer les médailles du CGA.

VIDEO. François Hollande inaugure le Salon de l'agriculture

Le Président de la République François Hollande, comme Jacques Chirac, appécie ce rendez-vous incontournable du monde agricole © Francetv Info

Le président est arrivé ce samedi matin à 7 heures au Salon de l’agriculture pour une « visite de travail ». L’accueil par des éleveurs de Dordogne a été chaleureux, toutefois le climat est très compliqué pour le monde agricole, en mal de reconnaissance, et qui subit toujours la pression de la grande distribution (avec une période de déflation et une hausse de la TVA à 20%, les producteurs pourraient une fois de plus être étranglés).

Crise de la filière bovine, prix du lait et question de l’éco-taxe pourraient ressurgir comme thèmes durant sa visite…

Le public est arrivé à partir de 9 heures, 700.000 visiteurs sont attendus d’ici à dimanche prochain pour visiter la plus grande ferme de France, sans oublier sa grande cave.

Salon International de l’Agriculture du 22 février au 2 mars 2014 Paris Expo Porte de Versailles

21 Fév

Même une soft Neknomination ne vaut pas Smartnomination

 Le bar de Bordeaux qui avait été nominé et averti par la préfecture de ne pas faire dans le « déjanté » a maintenu sa « Neknomination party » ce jeudi soir, mais épurée et c’est tant mieux. Rien ne vaut somme toute, une dégustation de grands crus de Bordeaux, de Bourgogne et même d’autres petites perles de vins tranquilles…comme les jeunes !

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Le lever de coude, un sport national mais pas seulement. Attention en Irlande et en Grande-Bretagne, 5 jeunes sont décédés en une semaine. © Michel Vouzelaud France 3 Aquitaine

 Pour aller plus loin, lire les articles sur la Smartnomination:

Smartnomination contre Neknomination

Un bar de Bordeaux nominé par la préfecture…à ne pas inciter à l’alcoolisation folle des jeunes

 Regardez le reportage de Jean-Claude Lacoste et Michel Vouzelaud 

 

« Two Bee or not to be ? »

Y a-t-il du William Shakespeare en elles ? Peut-être ou pas. Emmanuelle Ponsan et Géraldine Bertrand viennent de lancer BEE Bordeaux une nouvelle agence spécialisée dans le « service cousu main » dans le domaine du vin ! « The place to bee… »

ImageProxy[2]BEE Bordeaux « Bordeaux Exclusive Events », nouvelle agence conseil en communication spécialisée Vin et organisation de Wine experiences sur-mesure, créée à l’initiative d’Emmanuelle Ponsan (ex-directrice de la Commanderie du Bontemps de Médoc et des Graves Sauternes et Barsac) et Géraldine Bertrand (ex-directrice de clientèle à l’agence STJOHN’S), deux passionnées de vin et de communication, fait son entrée dans le monde de la communication des grands vins de Bordeaux.

Deux regards, deux missions : Bee Bordeaux propose des stratégies de communication adaptées et organise des séjours d’exception dans le vignoble bordelais. Son expertise lui permet de partager cette connaissance exceptionnelle du monde du vin de Bordeaux, d’ouvrir les propriétés pour mieux transmettre leur incroyable et unique savoir-faire à travers le monde, et d’associer le vin à tous les plaisirs d’un art de vivre exceptionnel : « WINESTYLE ».

* Conseil en communication globale Vin et communication évènementielle Pour les professionnels du vin, conseiller, accompagner les propriétés, la filière du vin dans l’élaboration de leur communication pour renforcer leur visibilité et leur accessibilité.

* Conception et organisation de Wine expériences sur-mesure Pour les amateurs passionnés, proposer des séjours sur-mesure et haute couture, avec un accueil et un accompagnement personnel…Bee Bordeaux ouvre les portes des grandes propriétés et propose des rencontres personnelles et privilégiées avec leurs propriétaires ou leur collaborateurs.

Leur site: bee-bordeaux.com

Leur slogan: « Bee Bordeaux, Bee Happy », et nous, on ne résiste pas à l’envie de leur offrir le clip sur Bordeaux « Happy » !

Happy – We are from Bordeaux – musique de Pharrell Williams.

Un vigneron bientôt en prison pour avoir refusé d’utiliser des pesticides ?

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Emmanuel Giboulot, vigneron en Côte d’Or

 

Un vigneron bio bourguignon a été inquiété pour avoir refusé d’utiliser sur ordre de la préfecture des pesticides. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel ce lundi 24 février.

 Il s’appelle Emmanuel Giboulot. Il est viticulteur en Côte d’Or en Bourgogne où il exploite 10 hectares en agriculture biologique et biodynamique depuis plus de 30 ans.

Regardez le reportage de France 3 Bourgogne

 

Son erreur ? Avoir refuser de traiter sa vigne avec un dangereux pesticide par épandage qui détruit les abeilles alors que la préfecture de Côte d’Or avait pris un arrêté pour combattre un insecte qui proliférait. Il risque jusqu’à 6 mois de prison et 30 000 euros d’amende.

Après avoir été placé en garde à vue, lundi 24, il va devoir répondre de son refus devant le tribunal correctionnel de Dijon.

Ecoutez son témoignage…

 

 

Le combat d’une fille…pour la mémoire de son père

La Bordelaise,Valérie Murat, est invitée ce matin par la radio RFI. Elle veut faire reconnaître le cancer de son père viticulteur, mort à cause de l’arsenic…Elle témoigne dans « Priorité Santé » de 10h à 11h.

James Bernard Murat est mort d’un cancer du poumon à 70 ans. Il épandait  pour traiter ses vignes des produits phytosanitaires contenant de l’arsenic sur son domaine de Pujols (Gironde),  sa famille a décidé d’engager une action en justice.

Le viticulteur est décédé en 2012. Tous les hivers, il utilisait du Mydipiral, le Pyralesca RS et le Pyralesca R. Tous ces produits ont été interdits en 2000. Sa maladie professionnelle pour exposition prolongée à l’arsenic a été reconnue, mais ce n’est pas suffisant pour sa veuve et sa fille elles veulent faire reconnaître la responsabilité de l’arsenic dans sa mort.
 

Regardez les témoignages de Monique et Valerie Murat  recueillis par Cendrine Albo et Dominique Mazères.

20 Fév

« Bien mal acquis ne profite jamais ! »

Un négociant varois peu scrupuleux a vu en une vieille dame de 84 ans « la poule aux oeufs d’or » ! Il a voulu « la plumer » en l’incitant à lui commander des bouteilles de vin pour un montant total de près de 10.000 euros en six mois. Bref un escroc qui faisait une culbute terrible en la poussant à la consommation, il a été mis hors d’état de nuire par la gendarmerie.

Voyant dans cette octogénaire demeurant à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence une cible de choix ou encore une proie facile, le marchand de vin, qui l’avait démarchée par téléphone, faisait signer une nouvelle commande à chacune de ses visites, « toutes les deux ou trois semaines », a précisé la même source.

Non content de fournir à sa cliente bien plus que sa consommation, le commerçant de la région de Brignoles faisait payer les bouteilles au prix fort. Pour ces achats en gros, la cliente payait par exemple 36 euros pour un Bordeaux normalement vendu 5,50 euros, selon la gendarmerie. Ben, voyons !

C’est l’auxiliaire de vie de la vieille dame qui a découvert un stock de 180 bouteilles. Aussitôt, elle a dénoncé les faits à la mairie. Interpellé le 14 février par les gendarmes lors d’une de ses tournées, l’escroc présumé sera jugé le 11 septembre devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains, pour abus de faiblesse ou de l’ignorance d’une personne démarchée. Pour l’heure, les bouteilles  sont encore dans la cave de la pauvre dame.

Source AFP

PS: « shame on you ! »

La Cité des Civilisations du Vin sort de terre !

Rendez-vous avec la Cité des Civilisations du Vin les 3, 4 et 5 mars sur le nouveau salon BORDEAUX VINIPRO, salon dédié uniquement aux vins de Bordeaux et du Sud-Ouest.

Cité des Civilisations et du Vin - BordeauxSous l’impulsion commune des acteurs de la filière vin de Bordeaux et du Sud-Ouest, Bordeaux, première région viticole de France, se dote d’un nouveau salon innovant et connecté, qui s’inscrit parmi les grands rendez-vous des professionnels du vin.

Philippe Massol, directeur de l’association de préfiguration de la Cité des civilisations du vin, présentera ce futur lieu emblématique sur l’Espace forum du salon BORDEAUX-VINIPRO, lundi 03 mars à 14h00. En cours de construction aux Bassins à Flots depuis décembre 2013, la Cité des civilisations du vin offrira un voyage à travers le temps et l’espace à la rencontre des civilisations du vin. Elle sera également une porte d’entrée importante vers le vignoble bordelais.

Un chantier délicat…et en béton pour l’heure

Les conditions météorologiques contrariantes de ces dernières semaines n’entravent pas l’avancée du chantier. Les travaux se poursuivent et avancent à grands pas. Les fondations profondes sont posées, le dallage en béton du rez-de-chaussée est quasiment terminé. On commence à voir nettement les contours au sol de la structure se dessiner !

L’ auditorium prend de la hauteur…

On prend de la hauteur avec la construction des murs de l’auditorium, d’une capacité de 250 places. Il accueillera une programmation variée : conférences, rencontres, arts vivants, projections cinématographiques…

Le coffrage des murs a également commencé…

Le coffrage des murs en béton a commencé sur le chantier. Les deux banches sont posées en face à face, le béton est coulé entre les deux. Une fois le béton pris, le décoffrage peut avoir lieu. A noter que chaque banche est lissée pour obtenir un mur en béton bien net.

© 2014 Cité des civilisations du vin, Crédits photo : Bernard Dubos ; Jean-Bernard Nadeau ; Philippe Caumes ; Florent Fatin ; Marjorie Malletier

La Cité du Vin est un concept de XTU Architects

Et pour en savoir plus sur la Cité des Civilisations du Vin

Lire: Pierre Arditi, Ambassadeur de la Cité des Civilisatins du Vin

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