C’était ce jeudi 8 octobre un vibrant hommage à Pierre Galet, à l’occasion d’un diner organisé par Liber Pater sur le thème du goût. La Commanderie de Bontemps de Médocs et Graves, de Sauternes et Barsac l’a intronisé dans les règles de l’art.
Pierre Galet est l’un des plus grands ampélographes au monde. Il peut distinguer d’un coup d’œil la feuille du chardonnay de celle du cabernet. A 95 ans, il a passé sa vie à recenser et décrire près de 10 000 cépages à travers la planète. Du Brésil à l’Afghanistan (son triomphe personnel) et du Caucase au Liban, il a arpenté les vignobles, cueillant çà et là une feuille, minutieusement séchée entre les pages d’un journal à l’arrière de sa voiture, ou de son vélo, afin de constituer la seule encyclopédie mondiale des cépages existante à ce jour.
Le geste est précis, le verbe aussi et les bons mots se bousculent avec les meilleurs souvenirs quand l’ampélographe Pierre Galet parle des cépages qu’il a répertoriés. En tant que contrôleur de la Protection des végétaux, il est chargé de mettre sur pied le contrôle des bois et plants de vigne. Cette tâche aboutit en 1956 au début de la publication de Cépages et Vignobles de France, un ouvrage répertoriant et décrivant les cépages cultivés à l’époque en France. En 1967, il publie sa thèse de doctorat, intitulée Recherches sur les méthodes d’identification et de classification des Vitacces des zones tempérées, décrivant les vignes spontanées qu’il a répertoriées dans plusieurs pays.
Il s’impose dans les années 50 comme un expert en ampélographie. En 1979, il publie un Précis d’ampélographie pratique dans l’État de New York, régulièrement réédité et mis à jour.
Son Dictionnaire encyclopédique des cépages, édité chez Hachette en 2000, est l’ouvrage de référence en matière de description des cépages, et inclut notamment les illustrations de son Précis d’ampélographie pratique. Une remise à jour, le Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes, vient d’être rééditée en 2015 grâce à une collecte de crowdfunding qui a été un vrai succès. On ne peut parler exhaustivement de son dévouement à la cause des cépages, des terroirs, des vignerons, tout simplement pour la raison qu’il continue et n’a surement pas fini d’enrichir et de surprendre.
L’avocat de la Sepanso, François Ruffié, s’exprime et conteste le classement pour infraction insuffisamment caractérisée de l’affaire de Villeneuve du 5 mai 2014. Un appel est en cours devant le parquet général. Les faits, témoignages et constats sont éloquents et plaident en faveur de poursuites dans cette affaire, qui avait ému la France entière.
Ce 5 mai 2014, le directeur de l’école avait déjà croisé une machine en action lors de l’entrée en cours à 8h20. Puis à d’autres moments de la matinée, lors de la récréation, et en début d’après-midi. On peut même dire en croisant l’ensemble des témoins que les traitement étaient forts nombreux.
A tel point que la récréation de 10h a dû être écourtée: « L’épandage s’est fait contre l’école à un moment où les enfants étaient dehors, les enseignants ont été obligés de rentrer précipitamment les élèves 2 fois, le matin et entre midi et deux. Il y a des témoins qui disent que les enfants mettent les mains sur le grillage et ils ont les doigts bleus ou verts avec des traces de produit. »
La suite, on la connaît: dès la récréation du matin, à 10h25, certains élèves se disent incommodés par les odeurs désagréables et se plaignent de picotements dans les yeux. Dans l’après-midi, c’est alors une nouvelle séquence émotion: à 13h20, l’institutrice a « la tête qui tourne » et a « une vision trouble. » Elle n’est pas seule, de nombreux élèves, au total 23, vont se plaindre également de maux de tête, vertiges, douleurs abdominales, nausées, gorges et yeux irrités ! L’institutrice est alors emmenée aux urgences à l’Hôpital de Blaye, elle va se sentir mal durant deux jours…
Et François Ruffié de poursuivre : »Le lendemain, l’inspecteur d’académie qui se rend sur les lieux dit qu’il y a des odeurs caractéristiques de produits phytosanitaires. Et d’autre part il y avait du vent, il y avait beaucoup de vent, à partir de la mi-journée on est très au-delà des 19 km/h de vent qui autorisent l’épandage, donc effectivement il ne fallait pas épandre ce jour-là ».
La station météo de Mérignac a relevé ce 5 mai 2014 des rafales à plus de 20 km/h, or par arrêté du 12 septembre 2006 du code rural L 253-1 les produits ne peuvent pas être utilisés en pulvérisation ou en poudrage (car l’utilisation est strictement réglementée à un degré d’intensité inférieur ou égale à 3 sur l’échelle de Beaufort (de 12 à 19 km/h)
La Sepanso ne s’oppose aux traitements, aux principes de la viticulture, mais là ça a été fait n’importe comment. La Sepanso ne poursuit pas la viticulture, elle poursuit la bêtise ! » François Ruffié, avocat de la Sepanso.
A Listrac-Médoc, Marie-Lys Bibeyran, salariée viticole dont le frère est décédé des suites d’un cancer après avoir pulvérisé pendant 35 ans des pesticides, milite pour arrêter les traitements le long des écoles, ou au pire traiter ces parcelles qui jouxtent les écoles en bio :« cette pétition, je l’ai lancée le 26 septembre et elle compte à ce jour 12828 signatures… Pourquoi cette pétition ? Parce que sur le terrain il y a urgence, on va d’études en études, d’enquêtes en enquêtes, mais sur le terrain les pulvérisations sont tourjours là, les enfants sont toujours exposés et concrêtement il n’y a rien qui change. »
En tant que salariée agricole, elle avance une alternative : « Les affaires de Villeneuve et de Preignac nous prouvent qu’il y a un problème; la seule solution admissible serait de cultiver en bio toutes les zones agricoles a proximité immédiate non seulement des écoles mais de toutes les infrastructures qui accueillent des enfants sportives et culturelles ».
Et François Ruffié ne comprend pas l’attitude du directeur de la Draaf Aquitaine. La Draaf dans un premier temps a fait ces nombreux constats cités ci-dessus, et puis au final le directeur écrit « il n’est pas possible d’attester formellement de la réalité et de la matérialité de l’infraction », ce que le parquet a traduit par la suite par ce classement.
Nous avons sollicité la préfecture, la Draaf, aucun commentaire à faire, juste un mail rappelant la position de la préfecture l’an dernier et l’arrêté pris:
Arrêté préfectoral pris l’an dernier
Depuis l’incident, il n’y a plus de traitement dans les vignes durant les heures de classe . L’école est prévenue par la mairie lorsque les parcelles sont traitées, après la classe.
Nous avons aussi sollicité une interview de Madame le Maire, propriétaire de l’un des deux châteaux mis en cause, en vain.
La balle est désormais dans le camp du Parquet Général qui devra dire s’il y a lieu de poursuivre ou non, et si ces élèves et cette institutrice ont été pris de malaises comme par enchantement….
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lécuyer
Sauternes n’a pas attendu la LGV pour se rebooster. Depuis longtemps, un mouvement de fond est engagé dans cette appellation pour redynamiser son image tant au niveau de ses vins que du tourisme. Côté Châteaux vous dévoile cette nouvelle vitalité de Sauternes.
En 2009, il a repris la gérance de ce domaine de 25 ha avec Olivier Fargues, chef de culture, et tous deux ont relancé cette propriété qui n’avait pas vraiment bougé depuis 30 à 40 ans. Ce coup de jeune, Stéphane Wagrez l’impulse également à travers deux organismes : en tant que président de la commission promotion de l’ODG Barsac-Sauternes mais aussi membre du bureau des Sweet Bordeaux (l’association qui regroupe 11 appellations qui produisent des vins liquoreux et vins doux).
Stéphane Wagrez : « On essaie de faire des vins beaucoup plus accessibles, abordables , autant oenologiquement, gustativement parlant que au niveau du prix. On sait faire des vins très riches, très complexes, très aromatiques qui sont donc un peu plus chers puisqu’on a beaucoup moins de rendement pour faire ce style de vin, mais aujourd’hui, de plus en plus nous produisons des vins plus légers, plus fins, plus sur le fruit ; la liqueur est présente mais elle n’est pas dominante. Pratiquement tous les châteaux aujourd’hui ont compris que faire des grands vins, très arômatiques, c’était très bien pour des concours ou avoir de bonnes notes, mais que le public s’intéressait à des vins plus faciles à déguster. Donc pratiquement tout le monde aujourd’hui a une cuvée traditionnelle et une cuvée plus légère. »
En plein coeur de Barsac, en face de l’église, la Maison du Vin a rouvert le 31 juillet 2015, après 7 mois de travaux. Paul Krucker l’a transformée en bar à vins où l’on peut aussi se restaurer… Un coup de jeune tout en conservant sa fonction première de mettre en avant les vins produits par l’appellation Sauternes qui rayonne sur 5 communes : Barsac, Bommes, Fargues, Preignac et Sauternes.
Il propose en outre une vaste gamme de Sauternes oscillant entre 13 et 25 €, avec des millésimes parfois anciens, et aussi avec des innovations quant au contenant:
Paul Krucker :« on parle surtout de packaging, un peu plus tape à l’oeil avec des coffrets de 25 cl qui permettent de consommer cela à deux ou tout seul, des coffrets rappelant certains grands produits dans les parfums ou dans les alcools aussi, tout cela pour essayer de varier l’offre et de montrer aux gens que Sauternes est une appellation qui bouge, qui se réveille ! »
L’âge d’or de Sauternes correspond surtout à l’après-guerre, où l’on dégustait allégrement ce vin liquoreux à l’apéritif, les dimanches et pour toutes les grandes occasions comme les anniversaires. Dans les années 50 – 60, outre les grands châteaux, il y avait aussi pas mal de petits vignerons : entre 250 et 300 (certains avaient des petites parcelles), mais aujourd’hui il y a eu un phénomène de concenration : on compte désormais 170 viticulteurs sur 2 200 hectares.
Parmi les propriétés qui demeurent familiales le château Raymond-Lafon, tenu depuis 1972 par la famille Meslier : « tous les 1ers crus sont autour de nous » confie Pierre Meslier, tout en citant ses illustres voisins « Yquem, Rabaud-Promis, Rayne-Vignau, Lafaurie-Peyraguey et Suduiraut ».
Pierre Meslier avait recréé ce vignoble qui a appartenu à Raymond Lafon vers 1850 et qui fut maire de Sauternes, il est aujourd’hui exploité par ses enfants Jean-Pierre, Marie-Françoise et Henri Meslier.
Jean-Pierre Meslier commente la légère perte de vitesse de la consommation en France du Sauternes : « c’est une question de mode, c’est tout, je pense que la mode reviendra. On est tres optimiste, nos vins sont toujours là et à la hauteur. On sait qu’il n’y aura pas de problème. On développe justement de nouveaux marchés notamment vers l’Asie et je pense que ce sera très positif ! » Un Sauternes remarquable, très exigent car en 2012, il n’y a pas eu de 1er vin car pas assez qualitatif. La production ici est en moyenne de 25000 bouteilles à l’année.
Longtemps laissé à l’abandon, l’office de dégustation à Sauternes vient d’être réhabilité dans les règles de l’art, ses célèbres lettres en façade ont été repeintes par René Damême. Pascale et Didier Galhaud ont acheté la bâtisse en 2011 et viennent de terminer les travaux. Un projet assez exceptionnel car ils proposent 4 chambres d’hôtes en plein coeur de Sauternes, avec le verre de l’amitié pour accueillir les arrivants. Ils vont également faire des ateliers d’accords mets et vins de Sauternes, dans la partie cuisine aménagée au rez-de-chaussée.
Didier Galhaud :« ma femme Pascale va donner des cours de démonstration culinaire toujours en rapport avec le Sauternes, comment le boire, avec quoi, le marier au mieux en allant sur des choses un petit peu nouvelles comme la cuisine épicée, outre le traditionnel foie gras. »
Juste en face, un établissement qui s’est inscrit dans le paysage de Sauternes et qui marche fort : l’Auberge des Vignes, relancée par Arnaud Riotte en 2005 avec ses entrecôtes ou côtes de boeuf saisies dans la vieille cheminée au-dessus de la braise.
Les touristes en cette période d’été indien sont encore nombreux à venir à Sauternes, comme en témoigne ce groupe de Chinois. Xavier¨Planty, le président de l’ODG Barsac-Sauternes confirme: « L’autre jour j’ai eu, pour la première fois, un Ghanéen qui est venu à château Guiraud. Sinon, on a énormément de gens qui viennent d’Amérique du Sud, c’est assez surprenant : Brésil, Argentine, Chili. Enormément d’Américains et d’Anglais aussi. Et vous voyez, là les Chinois que l’on voit passer… Le Japon, cela faisait longtemps, mais la Chine il faut reconnaître que c’est devenu notre 1e pays à l’exportation. »
A moins d’une LGV qui pourrait fortement endommager le micro-climat et la formation de brouillards matinaux qui favorisent le botrytis, Sauternes n’est pas prête de s’éteindre. Ses 26 crus classés font parler de cette appellation partout dans le monde.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Dominique Mazères, suivi de la chronique de Frédéric Lot :
Voici deux nouvelles rubriques que vous pourrez suivre au fil de l’actualité, des portraits et des rencontres du blog. De l’architecture avec la création de chais designs, du savoir-faire à la française avec des créateurs qui s’inspirent du vin ou des barriques, des expositions associées aux châteaux et bien sûr les accords mets et vins , et les dernières nouvelles sur la gastronomie qui fait une part belle au vin.
Derniers posts en date : château Margaux qui a lancé son nouveau chai signé Norman Foster, Pape-Clément qui s’est associé à Baccarat pour sortir une carafe unique en cristal, Rémi Denjean qui tranforment les barriques en siège, tables et luminaires…vous pourrez désormais les retrouver sous la rubrique « ART…DIT VIN » (en haut à droite dans les rubriques, ou en bas à droite en vignette).
D’un autre côté, Laurent Moujon et Wei Feng qui lancent leur guide « Bordeaux, alliance de la cuisine chinoise et de ses vins », château Carbonnieux qui forme aux accords vins et fromages chaque fin de mois, les châteaux du Bordelais qui ouvrent de plus en plus de restaurants, tous trouvent logiquement leur place, bien rangés, dans la nouvelle rubrique « METS & VINS »
Côté Châteaux pour vous servir… des nouvelles toujours plus succulentes et enrichissantes autour du vin et de son petit monde !
Vinexpo Hong Kong, l’événement international leader des vins et spiritueux, met l’Italie à l’honneur de sa prochaine édition qui se tiendra du 24 au 26 mai 2016 au Hong Kong Convention and Exhibition Centre. L’Italie est le 2ème pays le plus représenté à Vinexpo, après la France.
16 700 acheteurs de 24 pays sont attendus à Vinexpo Hong-Kong, pour 3 jours de découvertes et de dégustations sur les stands de 1 300 exposants.
Avec la France et l’Espagne, l’Italie est l’un des plus gros acteurs de la production de vin dans le monde. C’est aujourd’hui, le 2ème pays le plus représenté à Vinexpo, après la France. En plaçant un focus sur la production italienne, le salon apportera un éclairage sur la diversité des vins et spiritueux italiens, en organisant de nombreux évènements (conférences, dégustations, animations), dont le programme sera dévoilé dans les mois à venir.
« Vinexpo est le partenaire de la filière. Son objectif est de mettre en avant la grande diversité des vins et des spiritueux du monde et développer les opportunités de business à l’international » explique Guillaume Deglise.
« Mettre un pays à l’honneur à Vinexpo, rendre hommage à sa production et ses spécificités, tout en l’aidant à accroître sa notoriété et ses ventes en Asie, font parties des missions de Vinexpo », Guillaume Deglise, directeur général de Vinexpo.
Un acteur incontournable de la filière
1er exportateur mondial de vin en volume, 1er ou 2ème producteur en alternance avec la France suivant les années, 3ème pays consommateurs de vins en volume, l’Italie est un grand pays viti-vinicole.
Depuis quelques années, l’exportation est devenue extrêmement importante pour les producteurs de vins italiens, passant de 197 millions de caisses de 9 litres en 2009 à 204 millions en 2013 (soit 2,44 milliards de bouteilles), principalement vers les pays du Nord de l’Europe et l’Amérique du Nord.
Aujourd’hui la Chine importe également de plus en plus de vins italiens : 4,54 millions de caisses de 9 litres de vins italiens s’exportent chaque année vers l’Empire du Milieu, plaçant l’Italie comme le 5ème fournisseur de vin de la Chine et 6ème à Hong Kong. Les opportunités de développement restent considérables. Etre mis en avant à Vinexpo Hong Kong leur apportera une visibilité supplémentaire pour gagner des parts de marchés.
La prise de conscience continue, elle s’amplifie même… ce malgré certaines décisions de classement sans suite dans l’affaire de Villeneuve de Blaye. Marie-Lys Bibeyran qui a perdu un frère, pour avoir traité durant plus de 30 ans des vignes avec des pesticides, adresse cette pétition à Ségolène Royal et aux représantants de l’Etat. Voici en substance sa requête.
« La France est la troisième consommatrice mondiale de pesticides, la première en Europe !
Ainsi la viticulture française occupe-t-elle 3.6% de la surface agricole mais utilise à elle seule 20% des pesticides employés en France ! La vigne est traitée une douzaine de fois, au rythme d’un traitement tous les 10-14 jours, entre le 20 avril et le 10 septembre. 80% des pesticides utilisés sont des fongicides,dont certains sont classés cancérigènes possibles.
Salariée agricole devenue lanceur d’alerte sur les pesticides suite au décès de mon frère d’un cancer, alors qu’il travaillait depuis plus de trente ans dans les vignes, j’ai mené des actions locales pour sensibiliser professionnels et particuliers aux dangers de ces bombes chimiques à retardement, plus particulièrement sur les enfants.
En effet, les cancers pédiatriques augmentent, parmi lesquels des tumeurs cérébrales, des leucémies…
Villeneuve (33), mai 2014, les élèves d’une école située à proximité de vignes sont victimes d’une intoxication aigüe, suite à l’épandage de pesticides (Article du Parisien).
05 août 2015, publication d »un rapport de l’ARS et de l’INVS suite à 9 cas de cancers pédiatriques dans le sauternais, dont 4 sur la commune de Preignac, dont l’école est située à quelques mètres d’une parcelle de vignes.
Les faits remontent à novembre 1999. Lucas avait 5 ans et demi. Nous vivions depuis 2 ans environ à Preignac, petit village du sud-gironde, faisant partie intégrante de l’appellation Sauternes-Barsac.. Alors que Lucas traverse une période inflammatoire (rhinopharyngite ou angine/bronchite…)….Le verdict tombe : Leucémie aigue lymphoblastique.Toute l’insouciance, la naïveté, s’envolent d’un coup. Remplacés par la terreur, l’incompréhension, la confusion, la culpabilité, la prostration, les questions…(info medoc pesticides)
Que ce soit l’arrêté préfectoral du 23 juin 2014 ou la loi sur l’avenir de l’agriculture votée à l’automne 2014, la législation se limite actuellement à l’interdiction de l’application de pesticides pendant que les enfants sont dans l’enceinte de l’établissement scolaire, ou à l’installation de filets anti- pesticides dont l’efficacité reste à prouver, ou de barrières végétales. Aucune de ces mesures ne supprime l’exposition, la ligne de conduite des pouvoirs publics et de la profession étant de chercher quelle est la meilleure parade pour tenter de limiter cette exposition, sans envisager de la supprimer. Or, toute exposition aux pesticides, qui plus est lorsqu’il s’agit d’enfants, est dangereuse pour la santé, à court et long terme (rapport Inserm).
Lorsque des pesticides sont appliqués sur les vignes proches, quelques heures maximum avant l’arrivée des enfants, ces derniers pénètrent dans une zone imprégnée de résidus de pesticides, bien avant le terme du délai de ré-entrée appliqué aux salariés agricoles. A l’heure où le ministère de l’agriculture envisage justement de faire porter les Equipements de Protection Individuelle à tous les salariés durant toute la saison de traitement, il est temps de prendre des mesures de protection à l’égard de nos enfants.
Je cite l’exemple de la viticulture mais toutes les cultures sont problématiques dés lors qu’elles sont traitées avec des pesticides.
Traitement uniquement avec des produits homologués pour l’agriculture biologique et en dehors de la présence des enfants, de toutes les zones agricoles situées le long des écoles et des infrastructures sportives et culturelles.
Mesures qui ne viendraient pas compromettre la survie économique de l’agriculture, mais sont aujourd’hui gage d’une cohabitation sereine entre le monde agricole et ses concitoyens.
Pour exemple, la Charte qui fut signée le 02 mai dernier à Listrac-médoc, commune de 2500 habitants et 700 hectares de vigne, entre le château Liouner propriété de Mr Pascal Bosq, Marie-Lys Bibeyran et les associations de parents d’élèves (charte). Par cette Charte, Mr Bosq s’est engagé à traiter en Bio ses parcelles jouxtant l’école maternelle, le stade et la salle socio culturelle et uniquement en dehors de la présence des enfants.
Nos enfants doivent être protégés des effets des pesticides sur leur organisme en formation, pour cela ils ont besoin de notre mobilisation ».
par Marie-Lys Bibeyran. (Pétition réalisée avec le soutien de l’Alerte Médecins Pesticides AMLP , 18, rue Séverine 87000 LIMOGES)
C’est comme une naissance, un être pur comme le cristal…Le Château Pape-Clément lance sa carafe 1252, ainsi qu’un verre, tous deux dessinés de concert (de Stradivarius…) avec Baccarat, l’une des plus célèbres cristalleries lorraines.
Pour cette création exceptionnelle, Bernard Magrez le propriétaire de Château Pape Clément, Grand Cru Classé de Graves, et de trois autres Grands Crus Classés de Bordeaux, a choisi un partenaire qui partage les mêmes valeurs d’exigence, d’excellence à la française, la Cristallerie Baccarat.
La genèse du verre 1252, hommage à l’année où se déroulèrent les premières vendanges à Pape Clément, a demandé un travail de plusieurs mois et a réuni une équipe de 12 artisans.
Du cristal soufflé bouche, à la taille et la gravure, tout a été mis en oeuvre pour atteindre la perfection. Le résultat, un verre élégant avec une finesse de paraison incomparable (0,7mm d’épaisseur), une jambe aérienne qui repose sur un pied de 10 cm de diamètre, qui a la particularité d’une liaison quasi perpendiculaire avec sa jambe que l’on nomme alors « pied anglais ».
Ce verre a été entièrement pensé et étudié pour révéler les arômes du divin nectar. Véritable création d’exception, la Carafe Pape Clément prend les atours d’un objet précieux.
Pour sa réalisation, cette carafe a nécessité le travail de nombreux artisans, dont 18 pour le corps du flacon et 5 pour le seul bouchon.Ornée de 16 côtes vénitiennes, la carafe est entièrement réalisée à la main et célèbre tous les savoir-faires de la manufacture. D’abord soufflée et taillée, elle est ensuite gravée et sablée avant d’être délicatement parée d’or et d’émail. Une pièce prestigieuse qui dévoile la haute précision du geste de l’artisan.
A un vin exceptionnel, il convenait d’associer un verre et un flacon uniques : le verre et la carafe Pape Clément 1252.(le prix aussi est unique 1150 € la carafe dans les caves Bernard Magrez de Paris et Bordeaux).
Côté Châteaux vous invite à découvrir le Musée de Baccarat qui a retrouvé son lustre d’antan, après 3 années de travaux : un reportage réalisé par mes confrères de France 3 Lorraine Thierry Gelhaye et Jean-Pierre Petitcolas:
Grand cru mythique du Bordelais, Château Margaux, monument historique, est resté architecturalement tel quel depuis la construction en 1815 de son emblématique château à colonnades : pour célébrer cet anniversaire, un nouveau chai vient d’être inauguré, oeuvre de l’architecte britannique Norman Foster.
« C’était un pari inouï », reconnaît Corinne Mentzelopoulos, 62 ans, à la tête de Château Margaux depuis la mort de son père, André Mentzelopoulos, en 1980. Homme d’affaires d’origine grecque ayant fait fortune dans le commerce des céréales et en reprenant en 1958 la chaîne de magasins Félix Potin (1.300 en 1980), ce dernier avait acquis la prestigieuse propriété en 1977.
Patrimoine mythique
« Le domaine n’avait jamais été agrandi. Mon père n’avait pas osé. La seule chose qu’il avait ajoutée c’était un chai souterrain, achevé en 1982″, rappelle sa fille. Pas facile, en effet, de s’attaquer à une institution dont le nom, à lui seul, évoque un nectar célèbre dans le monde entier. Dès 1784, le futur président américain, Thomas Jefferson (1743-1826), alors ambassadeur des Etats-Unis en France, estimait qu' »il ne peut y avoir une meilleure bouteille de Bordeaux ».
Situé à moins d’un kilomètre des rives de l’estuaire de la Gironde, non loin de ses illustres autres « Premiers grands crus classés 1855 » de la commune de Pauillac (Latour, Lafite Rothschild, Mouton Rothschild), le domaine, classé monument historique dès 1946, offre une exceptionnelle harmonie entre nature et architecture.
Il y a d’abord le somptueux château, rare exemple français du style néo-palladien, construit au début du XIXe siècle sur un ancien manoir par l’architecte bordelais Louis Combes (1754-1818). Et tout autour de ce « Versailles du Médoc », une véritable petite cité viticole de pierres blondes et de tuiles claires, où avaient été répartis dès cette époque les bâtiments nécessaires à la production du vin (chais, cuviers, tonnellerie, ateliers…).
Mais la nécessité de s’adapter aux plus récentes innovations en matière de vinification pour produire les 300.000 bouteilles annuelles du domaine, essentiellement en rouge – dont 130.000 de « premier grand cru » – se faisait plus pressante. « Nous avions besoin de plus de cuves avec des contenances différentes, correspondant à diverses parcelles, pour faire des expérimentations, des comparaisons », explique Corinne Mentzelopoulos qui passe plusieurs mois par an sur l’exploitation de 262 hectares, dont une centaine dédiée à la vigne.
Confrontées aux mêmes exigences, d’autres grandes propriétés viticoles bordelaises ont sollicité, ces dernières années, de grandes signatures de l’architecture. A Saint-Emilion, Cheval Blanc, premier grand cru classé A, avait ouvert le bal en 2011 en osant une construction moderne signée par l’architecte français Christian de Portzamparc.
Le nouveau chai de Norman Foster s’intègre dans l’ensemble agricole
Pour Norman Foster, lauréat du prestigieux Prix d’architecture Pritzker en 1999, qui a officié dans le monde entier, le défi était à la hauteur du mythe médocain : « Il est venu passer un week-end à Château Margaux. Je l’ai vu s’imprégner de cette architecture, de ses moindres détails », raconte la propriétaire. Cinq ans plus tard, le nouveau chai se déploie tout en finesse et discrétion, s’intégrant dans l’ensemble des bâtiments agricoles. Couvert des mêmes tuiles orangées et soutenu par douze « arbres » stylisés en acier blanc, il rappelle les halles agricoles du sud-ouest. « Le contrepoint entre l’ancien et le moderne ne se révèle que lorsqu’on y regarde de plus près », explique l’architecte dans la présentation du projet. « Le nouveau bâtiment n’entre pas en compétition avec le château, qui reste le personnage principal de Margaux », souligne-t-il. Autre particularité, « l’intérieur » du chai, qui abrite plusieurs dizaines de cuves en inox et un laboratoire de recherches, « pourra être modifié à n’importe quel moment » au fil des innovations technologiques, sans avoir besoin de toucher à la canopée métallique qui s’ouvre par endroits sur le ciel.
« On a l’impression que ce chai a toujours été là, alors que l’intérieur propose le comble de la technicité », se félicite Corinne Mentzelopoulos. L’architecte a aussi réalisé une vinothèque souterraine d’une capacité de 200.000 bouteilles. Aussi belle soit-elle, l’architecture n’est cependant qu' »un hommage au vin », insiste la dynamique propriétaire. « L’extraordinaire, c’est notre tradition, notre savoir-faire : le vin existait ici il y a cinq cents ans, nous ne sommes qu’un maillon de la chaîne », glisse-t-elle.
L’affaire avait fait grand bruit au point que le gouvernement et Ségolène Royal s’en étaient émus…et puis plus rien. Aujoud’hui elle a fait « pschitt » selon la célèbre expression si chère à l’un de nos anciens présidents de la République. L’avocat de la Sepanso, François Ruffié fait appel de la décision de classement.
Comment se fait-il que 23 élèves de cette école primaire aient été pris de vomissements et maux de tête le 5 mai 2014 à Villeneuve-de-Blaye, comment se fait-il que cette prise de conscience collective qui a reçu encore récemment un écho avec l’affaire de Preignac soit aussi vite enterrée ? On peut se poser des questions, d’autant qu’il en va de la santé publique et encore plus important de la santé de nos enfants !
Joint ce matin François Ruffié avocat de la Sépanso relate que« les services de la Draaf ont fait une enquête, très bien faite d’ailleurs, en 7 -8 pages où il est souligné que ce jour-là la force du vent était trop importante et n’aurait pas du permettre ces épandages, par ailleurs les gamins qui touchaient la clôture avaient les doigts bleus et l’Inspecteur d’Académie le lendemain trouvait que ça sentait encore. »
Dans ces conditions, alors même que le rapport démontre un épandage inadapapté, voire fautif, l’avocat de la Sepanso ne comprend pas ce classement qui « correspond à la position du directeur de la Draaf qui en une page rend un avis totalement contraire au rapport. Nous, on ne poursuit pas l’agriculteur, on poursuit la bêtise: épandre avec tous les gamins qui sont à l’école, ça s’appelle de la bêtise ! », continue Me Ruffié.
Pour Daniel Delestre, le Président de la Sepanso Gironde: « je trouve que c’est tout-à-fait regrettable ! Les fautes étaient caractérisées tant dans la gestion des pesticides, que dans l’emploi des pesticides par jour de grand vent et à proximité d’une école. Il y a quand même eu toute une école qui est partie à l’hôpital. Aujourd’hui les gens ont une inquiétude majeure, on n’arrête pas de lire des articles dans les journaux. La France est l’un des premiers pays consommateurs de pesticides, il faut commencer à agir, car on en retrouve dans nos rivières aussi. Nous on a bien l’intention de relancer le procureur général et on envisage éventuellement de nous porter partie civile. »
Me François Ruffié a confirmé à Côté Châteaux avoir fait appel auprès du Parquet Général de cette décision de classement du Parquet de Libourne.
Au menu de cette fête, un parcours du goût, une école du goût, le ban des vendanges, un grand défilé et un feu d’artifice ce soir. Un rendez-vous à ne pas manquer.
PARCOURS DU GOUT DE 10H A 23H
Balade au sommet de la Butte Montmartreà travers les goûts, les saveurs, les arômes, le vin, les Terres de France. Flânez vendredi, samedi et dimanche et partez à la rencontre des artisans et producteurs passionnés qui vous feront découvrir leurs produits et des saveurs inédites.
ECOLE DU GOUT DE 10H A 20 H
Imaginée et organisée depuis 2008 par Métro Cash & Carry, l’École du Goût est présente dans le Jardin Saint-Pierre et propose des ateliers de démonstration, dégustation et découverte originaux aux couleurs, goûts et arômes surprenants. Un vrai plaisir pour petits et grands !
LE BAN DES VENDANGES A 10H30
Le traditionnel Ban des Vendanges s’ouvre au coeur des vignes de Montmartre avec Alain Coquard, président de la République de Montmartre, en présence d’Éric Lejoindre, maire du 18e, de Brigitte Houdinière, présidente du COFAS, de Gilles Guillet, Grand Maître de la confrérie du Clos Montmartre, et avec la Commune Libre du Vieux Montmartre, les Compagnons de la Butte Montmartre et les représentants des confréries et groupes folkloriques participant au défilé l’après-midi; samedi 10 oct – 10h30 au Clos Montmartre sur invitation
LE GRAND DEFILE A 15 H
Comme chaque année, confréries vineuses et gastronomiques viendront de partout en France et des pays frontaliers représenter leurs produits d’exception ! elles seront rejointes par de nombreux habitants du 18e, réunis en confréries pour l’occasion : les Jardins du Ruisseau et le carré Versigny, la Maison Bleue et le centre d’animation Binet, Anvers aux Abbesses, l’espace Culturel Japonais et Manekineko, l’hôpital Bretonneau, et bien d’autres encore…
Le char de la Reine (mû à l’énergie ni fossile ni animale mais simplement humaine !) sera conçu et habillé, de même que la Reine des Vendanges de Montmartre, par l’association d’artistes Anvers aux Abbesses ! Parcours inchangé, ambiance assurée ! Samedi 10 oct – 15h départ de la Mairie du 18 arrivée à 17h45, place St-Pierre
FEU D’ARTIFICE CE SOIR A 21H45
Joseph Couturiercrée une balade pyro-mélodique à la rencontre du Vivant. L’artifice, à l’image de la biodiversité, déploie tout au long du spectacle une prodigieuse palette de formes et de couleurs.
Les éco-systèmes deviennent frémissements, vibrations, rythmes et résonances, l’air, la terre, le feu et l’eau, les 3 mondes animal, végétal et minéral s’incarnent en chatoiements, camaïeux, miroitements et flamboiements !
Vertige sublime devant les forces de la nature ! Confusion des sens assurée !