22 Sep

#Insolite : venez souffler les 10 bougies des dégustations musicales.

Venez fêter la 10ème édition des «DÉGUSTATIONS MUSICALES» au domaine Bordenave à Monein (64) dans le cadre de la programmation de la Fête des Vendanges en Jurançon 2016, ce vendredi 23 septembre à 20 h 45 avec le Quatuor Art’chai.

Quatuor Art'Chai Groupe 1

10 ans de plaisir partagé…ça se fête !!!
Il y a eu la grande musique, le tango, la country, la musique espagnole, la russe…
Pour les 10 ans, le Quatuor Art’Chai  Chantal Aguer, Juliane Trémoulet, Alain Loger et  Jean-Noël Berra accompagnés de Damien Bec de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn,  vous réserve une belle surprise…en chanson !!!
Venez souffler les 10 bougies des dégustations musicales. Cordes et percussions, un délicieux bouquet musical riche en saveurs ! à déguster sans modération …

Après le concert, dégustation de Jurançon accompagné de foies gras  et délices de «La Magie de la Casserolle», pour le plaisir de vos papilles …

dégustation musicale

Réservez vos places pour un moment de magie musicale et de «plaisir partagé» où les verres de vins de jurançon sont transformés en notes musicales …

Dans le cadre de la Fête de la Gastronomie 2016, venez vivre ce moment de plaisir et de dégustation culinaire autour de la Magie de la casserole de Rachel Thiery, talentueuse restauratrice rue Tran à Pau.  

21 Sep

Une nouvelle équipe prend les rênes de la Tour Blanche

Pierre Chéret succède à Alex Barrau en tant que responsable du site du Château La Tour Blanche (1er Grand Cru Classé) et Proviseur de l’Ecole de Viticulture et d’OEnologie, lycée viticole du domaine. Miguel Aguirre prend la direction du Château La Tour Blanche.

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Pierre Chéret (à droite) et Miguel Aguirre aux commandes de © La Tour Blanche

Légué à l’Etat français en 1909 par son dernier propriétaire, Daniel « Osiris » Iffla, ce prestigieux domaine de 40 hectares situé à Bommes (Gironde) assure en parallèle la production d’un des meilleurs vins liquoreux de Sauternes classé en 1855, et un enseignement professionnel de qualité spécialisé en viticulture et oenologie.

Pierre Chéret, 48 ans, professeur d’agronomie puis personnel de direction depuis 2004, dirigeait le lycée des Métiers de la Montagne d’Oloron, réputé pour sa production de fromage de brebis AOC Iraty.

Miguel Aguirre, 35 ans, est diplômé de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs des Travaux Agricoles (ENITA) de Bordeaux, et est titulaire du Diplôme National d’OEnologue de l’Université de Bordeaux. Après avoir dirigé l’exploitation viticole de Riscle, il assurait depuis six ans le pilotage de l’exploitation du lycée viticole d’Orange en appellation Châteauneuf du Pape.

Ils ont tous les deux pris leurs nouvelles fonctions à la tête de La Tour Blanche le 1er septembre dernier, avec comme priorités la rentrée scolaire du lycée et les vendanges du millésime 2016 à la propriété. Quant à Alex Barrau, il a fait valoir ses droits à la retraite après 10 ans passés à La Tour Blanche, et au terme d’une carrière consacrée à l’enseignement agricole.

Confirmation : le millésime 2016 sera un bon millésime

Malgré le gel et la sécheresse, les vignerons de l’hexagone attendent un bon millésime. Alors que le Ministère de l’Agriculture annonçait fin août une baisse de 10% avec 42,9 millions d’hectolitres, le Bordelais, l’Alsace, le Beaujolais ou encore le Jura devraient tirer leur épingle du jeu, avec des volumes équivalents à ceux de l’année dernière, voire supérieurs.

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique récoltés en Gironde début septembre © Jean-Pierre Stahl

Grêle, gel et sécheresse ont fortement endommagé une partie du vignoble français, surtout en Bourgogne, Champagne et dans le Val-de-Loire, provoquant une baisse des volumes, mais le millésime 2016 s’annonce globalement de « grande qualité ».

C’est une année atypique en terme de potentiel de production lié aux aléas climatiques, … en Champagne, Bourgogne, Val-de-Loire, Charentes, Languedoc-Roussillon, une des plus petites récoltes (cf 1993) mais globalement avec des vins de grande qualité », Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vin de l’établissement public FranceAgriMer.

Le ministère de l’Agriculture prévoyait fin août une baisse de 10% de la production avec 42,9 millions d’hectolitres. Le Bordelais, l’Alsace, le Beaujolais ou encore le Jura tirent bien leur épingle du jeu, avec des volumes équivalents à l’année dernière, voire supérieurs.
Dans les régions touchées par les aléas climatiques, de fortes disparités existent. En Bourgogne, comme en Champagne, le gel, la grêle, le mildiou ou l’esca (maladie du bois) ont décimé certaines parcelles, alors que « d’autres offrent de belles grappes saines« , selon le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).

Là où il y a un peu de récolte, ce sera un beau millésime en préparation avec une bonne teneur en sucre », Christine Monamy, de l’Observatoire du Millésime au BIVB.

Les vignerons prévoient en moyenne une baisse de 20 à 27%. Ainsi à Chablis, près de la moitié du vignoble a été fortement endommagée, entre 70 et 100%, par les différents épisodes de gel et de grêle. Seule « une demi-récolte » est attendue cette année.

Même constat dans le centre de la France, où Chinon connaît jusqu’à 50% de pertes suivant les exploitations, en raison des gelées, et jusqu’à 60% dans le muscadet, entraînant pour de nombreux viticulteurs de graves problèmes de trésorerie. 

La vendange 2016 sera certainement historiquement la plus basse du muscadet de tous les temps »,  François Robin  de la Fédération des vins de Nantes.

Le volume estimé est d’environ 150.000 hectolitres contre 415.000 en 2015 « Par contre, on est très content de ce qu’on va récolter. Nous avons eu un bel été, très sec, donc très peu de foyers de pourriture dans le vignoble. On va vendanger mûr et dans de bonnes conditions ».

La sécheresse cet été, de Nice à Cahors, porte également un coup aux rendements. En Corse, où les vendanges ont dû démarrer une semaine plus tôt mi-août faute de pluie, la récolte sera inférieure de 5 à 8% à l’année dernière, selon les cépages.

Même constat dans le Languedoc-Roussillon: une baisse d’environ 9% a été annoncée fin août. Au stress hydrique se sont ajoutés des orages de grêle dévastateurs dans l’est héraultais et le Pic Saint-Loup avec près de 2.000 hectares impactés.

En Provence, les charges et poids des raisins seront inférieurs à la moyenne des deux dernières années. Mais « la qualité des premiers jus extraits semble très satisfaisante, avec un caractère fruité bien présent, une bonne souplesse et un bel équilibre des moûts, ce qui est de bon augure pour la vinification »,  pour le président du Conseil interprofessionnel des vins de Provence, Alain Baccino.

Même dans le Bordelais, où la Chambre d’agriculture de Gironde s’attend dans l’ensemble à un volume « un peu plus élevé que l’année dernière » et « un très bon millésime », quelques vignobles souffrent d’un manque de pluie, comme à Pomerol. A Saint-Emilion, la sécheresse a cependant permis d’écarter la menace du mildiou au printemps et les pluies du 13 septembre suivies du soleil de donner aux baies un peu plus de volume.
« On attend que les pépins et la peau mûrissent davantage. Nous avons des raisins très sains, aucune crainte que cela pourrisse », a assuré Coraline Moreaud-McAllan, du Château Cormeil-Figeac. « On prend notre temps pour vendanger. Contrairement à l’année dernière, où la pluie avait précipité les récoltes ». Pour elle, comme pour la grande majorité,  la vendange des rouges va commencer la semaine prochaine.

Avec AFP

En Bourgogne, le choix cornélien des vignerons bio face aux vignes malades

Témoignages éloquents de vignerons bio de Bourgogne qui ont du se résigner à traiter chimiquement leurs vignes attaquées par les maladies comme le mildiou après les intempéries printanières, quitte à perdre le label. 

Attaque de mildiou sur la vigne © Inra

Attaque de mildiou sur la vigne © Inra

« C’est la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre »: Vincent Dureuil-Janthial, comme d’autres viticulteurs bio en Bourgogne, a dû se résigner à traiter chimiquement ses vignes, attaquées par le mildiou après les intempéries printanières, et à perdre ainsi son label.

Converti à la viticulture biologique depuis 2005, M. Dureuil-Janthial, qui gère le domaine familial à Rully (Saône-et-Loire) sur la côte chalonnaise, vit cette décision « comme un échec personnel ».

Quand le mildiou apparaît sur les premières grappes le 13 juin, les trois-quarts du domaine ont déjà été touchés par un épisode de gel, fin avril. Et, coup du sort, la maladie attaque les parcelles saines. « A ce moment-là, c’était la panique; psychologiquement, on était à bout », raconte le vigneron de 46 ans, qui n’a jamais connu pire millésime depuis ses débuts en 1994. « Depuis des semaines, il ne cessait de pleuvoir, le travail dans les vignes était très difficile et Météo France n’annonçait aucune amélioration ». Dans l’urgence, il décide d’utiliser un traitement à base de phosphonates pour stopper la maladie. Après deux passages, ses vignes réagissent bien, ce qui lui permet de reprendre ses traitements préventifs au cuivre.

Mais dans la réglementation, l’utilisation d’une matière active de synthèse équivaut à un « manquement majeur » au cahier des charges de la viticulture bio et entraîne la perte de sa certification AB. Pour retrouver le label, il lui faudra repartir en conversion pour trois ans à partir de 2017.
« Au-delà de mes convictions, j’ai pris une décision de chef d’entreprise avec une exploitation de 20 hectares à faire tourner, six salaires à payer, les emprunts, les fermages, je n’avais pas le droit de risquer de perdre le peu de la récolte qui restait à sauver », assume ce vigneron bio convaincu.

Pendant cette période difficile, « c’était le feu dans le vignoble », témoigne Agnès Boisson, responsable viticulture de l’association régionale Bio Bourgogne, qui a accompagné plusieurs producteurs contraints au même choix dans la région. « L’attaque de mildiou a été particulièrement virulente dans certaines zones, notamment là où les épisodes de gel et de grêle avaient déjà fragilisé les vignes », explique-t-elle, reconnaissant la moindre efficacité du cuivre par rapport aux traitements chimiques une fois que la maladie a attaqué les grappes.

Les exploitations concernées se situent essentiellement sur les Côtes de Nuits, Côtes de Beaune et dans le Chablisien, durement touchés par les aléas climatiques cette année. Certains n’ont traité chimiquement qu’une partie de leurs parcelles afin de conserver le reste en bio, d’autres ont préféré passer le traitement conventionnel sur tout leur domaine. « Dans tous les cas, cela a été une décision très douloureuse, guidée par des contraintes économiques », souligne la responsable associative, rappelant qu’en Bourgogne « beaucoup ne sont pas propriétaires de leur vigne mais en fermage, ce qui veut dire qu’ils doivent payer la location de leurs parcelles quoi qu’il arrive ».

« L’année 2016 a été compliquée pour tout le monde, y compris pour les viticulteurs conventionnels qui ont subi les mêmes pressions de la maladie », déplore pour sa part Emmanuel Giboulot, délégué à la commission viticole de Bio Bourgogne. « La solution est-elle de traiter deux fois plus avec des produits que l’on retrouve dans le vin, les sols, l’eau ? ».

Loin de décourager Bio Bourgogne, ce millésime difficile l’incite au contraire à militer pour davantage de recherche indépendante afin de trouver de nouveaux produits plus efficaces tout en étant neutres pour la plante et l’environnement. « La société aspire à des pratiques plus propres et plus respectueuses de l’environnement, le modèle agricole doit évoluer », insiste M. Giboulot, opposant aux pesticides qui avait refusé de traiter ses vignes, en 2013, contre la maladie de la flavescence dorée en dépit d’un arrêté préfectoral.

AFP

20 Sep

Crus Bourgeois : l’ambition d’un nouveau classement quinquennal dans le Médoc

Ce matin, les Crus Bourgeois du Médoc ont dévoilé leur volonté de réaliser un nouveau classement dès 2020. Un classement avec 3 échelons comme précédemment : cru bourgeois, cru bourgeois supérieur et cru bourgeois exceptionnel.78 % des adhérents ont voté pour. L’occasion de faire déguster également leur millésime 2014 au Palais de la Bourse à Bordeaux.

Armelle Cruse, olivier Cuvelier, Laurent Vaché et Frédérique de Lamothe © JPS

Armelle Cruse, olivier Cuvelier, Laurent Vaché et Frédérique de Lamothe à la fin de la conférence de presse ce matin © JPS

Rendant tout d’abord hommage à son prédecesseur disparu, Frédéric de Luze, le nouveau Président des Crus Bourgeois Olivier Cuvelier, en place depuis le 18 juillet, a présenté son équipe et notamment ses deux vice-présidents Armelle Cruse et Laurent Vacher, auxquels il faut bien sûr ajouter Frédérique de Lamothe, directrice.

Retraçant brièvement le douloureux épisode du classement 2003 qui avait été attaqué en justice et annulé en 2007, Olivier Cuvelier a reconnu que depuis le millésime 2008, les crus Bourgeois fonctionnaient selon une reconnaissance, une sélection, souhaitée également par les pouvoirs publics, mais qu’aujourd’hui le temps était venu de repartir de l’avant, d’avoir une nouvelle ambition.

Ce que nous voulons, c’est un nouveau classement des Crus Bourgeois, un classement quinquennal, assorti des trois échelons historiques bourgeois, supérieur et exceptionnel », Olivier Cuvelier Président des Crus Bourgeois.

Les châteaux Baudan (9 ha à Listrac) et Cap Léon Veyrin et Bibian (56 ha au total à Listrac) © JPS

Les châteaux Baudan (9 ha à Listrac), Cap Léon Veyrin et Bibian (56 ha au total à Listrac) © JPS

Et de rappeler :« la semaine dernière, en assemblée général, par un oui franc et massif, 78% des adhérents se sont déclarés favorables au nouveau classement des Crus Bourgeois. » « Le cahier des charges a été accepté, s’ouvre désormais une période transitoire d’un an de rencontre et d’échanges avec les pouvoirs publics. Un plan de vérification va compléter ce cahier des charges, il devra être accepté par l’ensemble des adhérents. On est au milieu du gué et il nous reste du travail. Le 1er millésime du classement sera le 2017; pour les pouvoirs publics comme pour les consommateurs, c’est une garantie de qualité qui est largement plébiscitée. La notion de classement maintient le consommateur au centre du projet ».

Trois critères vont fonder le nouveau cahier des charges :

  • une notion d’éligibilité : c’est ouvert à tout le monde dans le Médoc, mais pour le 1er classement tout cru qui aura obtenu au moins 5 reconnaissances depuis 2008 (depuis le principe de sélection officielle) pourra être Cru Bourgeois
  • une notion environnementale : selon une certification validée par le Ministère sur le classement 2025 d’être tous au niveau 2 (de type terra vitis), voire 3 haute valeur environnementale. Cela signifi-t-il que les Crus Bourgeois vont se mettre en bio ? « Non, le bio n’est pas un objectif en soit » selon Laurent Vacher. « Toutefois, on donne un signepour que les adhérents rentrent dans une démarche plus vertueuse, c’est le moyen de le formaliser. C’est une préoccupation du consommateur, c’est donc normal d’être allé dans cette voie là.
  • une mise en avant de l’image de la propriété, sorte de notion de notoriété.
 Les châteaux Moulin de Blanchon (Saint-Seurin-de-Cadourne), Moulin Rouge (Cussac-Fort-Médoc), Muret (Saint-Seurin-de-Cadourne) et Paloumey (Ludon-Médoc) © JPS

Les châteaux Moulin de Blanchon (Saint-Seurin-de-Cadourne), Moulin Rouge (Cussac-Fort-Médoc), Muret (Saint-Seurin-de-Cadourne) et Paloumey (Ludon-Médoc) © JPS

Mais qui dit classement dit forcément des élus et des exclus…

« Faire un classement,c’est prendre un risque. On l’a déjà pris avec la reconnaissance en 2008; l’expérience a montré que notre système a bien fonctionné. Redonnons envie aux consommateurs et aux viticulteurs », expliquent ensemble Olivier Cuvelier et Laurent Vaché.

Aujourd’hui les Crus Bourgeois présentaient leur sélection officielle au Palais de la Bourse à Bordeaux : 278 Crus Bourgeois pour le millésime 2014 qui ont produit l’équivalent de 30 millions de bouteilles. Une augmentation d’environ 10 % du nombre de sélectionnés. Parmi leAs marchés les plus importants à l’export : Chine, USA, Allemagne, Canada et Japon.

  • 120 en AOC Médoc
  • 99 en Haut-Médoc
  • 13 en Listrac-Médoc
  • 13 en Moulis
  • 10 en Margaux
  • 4 en Pauillac
  • et 19 en Saint-Estèphe.
Armelle Cruse, olivier Cuvilier, Laurent Vacher et Catherine de Luze © Jean-Pierre Stahl

Armelle Cruse, olivier Cuvilier, Laurent Vacher et Catherine de Luze © Jean-Pierre Stahl

Sélection officielle millésime 2014 – Crus bourgeois du Médoc

Médoc
Château Amour – Château Lesanguilleys – Château d’Argan – Château l’Argenteyre – Château Beauvillage – Château Begadan – Château Begadanet – Château Bellegrave – Château Bellerive – Château Bellevue – Château Debensse – Château Bessan Ségur – Château Blaignan – Château Lebourdieu – Château Bournac – Château Labranne – Château Desbrousteras – Château Descabans – Château Campillot – Château Cangruey – Château Carcanieux – Château Castera – Château Lachandelliere – Château Chantemerle – Château Laclare – Château Clement Saint-Jean – Château Clos du Moulin – Château Côtes de Blaignan – Château de Lacroix – Château d’Escurac – Château L’Estran – Château Fleur la Mothe – Château Fontis – Château Lafrance Delhomme – Château Gemeillan – Château Lagorce – Château Lagorre – Château Lesgrands Chênes – Château Lagrange de Bessan – Château Lesgranges de Civrac – Château Desgranges d’Or – Château Gravat – Château Lagrave – Château Lagravette Lacombe – Château Greysac – Château Haut Bana – Château Haut Barrail – Château Haut-Canteloup – Château Haut Grignon – Château Haut-Maurac – Château Haut-Myles – Château Haut Queyran – Château Labadie – Château Ladignac – Château Lalande d’Auvion – Château Lassus – Château Leslattes – Château Laujac – Château Laulan Ducos – Château Leboscq – Château Lestruelle – Château Livran – Château Loirac – Château Loudenne – Château Lousteauneuf – Château Maison Blanche – Château Mareil – Château Mazails – Château Meric – Château Moulin de Bel Air – Château Moulin de Canhaut – Château Moulin de l’Abbaye – Château Moulin de Taffard – Château Lesmourlanes – Château Noaillac – Château Lesormes Sorbet – Château Depanigon – Château Patache d’Aux – Château Duperier – Château Pey de Pont – Château Pierre de Montignac – Château Lapirouette – Château Plagnac – Château Poitevin – Château Pontet Barrail – Château Pontey – Château Preuillac – Château Ramafort – Château Laraze Beauvallet – Château Laribaud – Château Ricaudet – Château Rollan de By – Château Laroque de By – Château Roquegrave – Château Saint-Aubin – Château Saint Bonnet – Château Saint-Christoly – Château Saint-Christophe – Château Saint-Hilaire – Château Segue Longue Monnier – Château Taffard de Blaignan – Château Letemple – Château Tour Blanche – Château Tour Castillon – Château Destourelles – Château Tour Haut-Caussan – Château Tour Prignac – Château Tour Saint-Bonnet – Château Tour Saint-Vincent – Château Tour Seran – Château Detourteyron – Château Lestresquots – Château Lestrois Manoirs – Château Troussas – Château Lestuileries – Château Lavaliere – Vieux Château Landon – Château Levieux Fort – Château Vieux Robin – Château Levieux Serestin.

Haut-Médoc
Château d’AgassacChâteau AneyChâteau d’ArcinsChâteau ArnauldChâteau d’AurilhacChâteau BalacChâteau BarateauChâteau BarreyresChâteau BarthezChâteau BeaumontChâteau Bel Air GloriaChâteau Bellegrave du PoujeauChâteau Belle-VueChâteau BernadotteChâteau BeyzacChâteau BibianClos LabohèmeChâteau BonneauChâteau Lebourdieu VertheuilChâteau DebraudeChâteau DubreuilChâteau Brochon PlaisanceChâteau Cambon La PelouseChâteau DucartillonDomaine DecartujacChâteau CharmailChâteau CissacChâteau Clément-PichonChâteau CorconnacChâteau Croix du TraleChâteau Dasvin Bel AirChâteau Devise D’ArdilleyChâteau DillonChâteau DoyacChâteau DuthilChâteau Lafon du BergerChâteau FonpiqueyreChâteau FontesteauChâteau DegironvilleChâteau Grand Clapeau OlivierChâteau GrandisChâteau Grand MedocChâteau D’HanteillanChâteau Haut-BellevueChâteau Haut BeyzacChâteau Haut-LogatChâteau Haut MadracChâteau HoldenChâteau Hourtin-DucasseChâteau LabatChâteau LabordeChâteau Lacour JacquetChâteau Lamothe BergeronChâteau Lamothe-CissacChâteau LandatChâteau Larose PergansonChâteau Larose TrintaudonChâteau – Lalauzette DeclercqChâteau Lestage SimonChâteau LieujeanChâteau LiversanChâteau MagnolChâteau MalescasseChâteau DemalleretChâteau MartinChâteau MaucampsChâteau MauracChâteau MeyreChâteau MiqueuChâteau Lemonteil D’ArsacChâteau Moulin de BlanchonChâteau Moulin Des Moines – Château Dumoulin RougeChâteau MuretChâteau PaloumeyChâteau PeyrabonChâteau Peyrat-FourthonChâteau Peyredon LagravetteChâteau Pontoise CabarrusChâteau Prieure de BeyzacChâteau Ramage la BatisseChâteau DurauxChâteau RealChâteau DuretoutChâteau ReyssonChâteau RollinChâteau Saint AhonChâteau Saint-PaulChâteau SenejacChâteau DutaillanChâteau LatonnelleChâteau Tour du Haut-MoulinChâteau Tour-du-RocChâteau Tour MarcillanetChâteau Tour Saint-JosephChâteau TourteranChâteau Trois-MoulinsChâteau VictoriaChâteau Devillambis.

Listrac-Médoc
Château Baudan – Château Cap Léon Veyrin – Château Capdet – Château Donissan – Château L’Ermitage – Château Fonréaud – Château Lafon – Château Lestage – Château Liouner – Château Reverdi – Château Saransot-Dupré – Château Semeillan Mazeau – Château Vieux Moulin.

Moulis
Château Anthonic – Château Biston-Brillette – Château Branas Grand Poujeaux – Château Brillette – Château Caroline – Château Chemin Royal – Château Lagarricq – Château Gressier Grand Poujeaux – Château Guitignan – Château Lalaudey – Château Moulin A Vent – Château Myon de L’Enclos – Château Pomeys.

Margaux
Château D’Arsac – Château Bellevue de Tayac – Château Deyrem Valentin – Château Lafortune – Château Haut Breton Larigaudiere – Château Mongravey – Château Paveil de Luze – Château Pontac Lynch – Château Tayac-Plaisance – Château Latour de Mons.

Pauillac
Château Lafleur Peyrabon – Château Fonbadet – Château Haut-Bages Monpelou – Château Plantey.

Saint-Estèphe
Château Beau-Site – Château Leboscq – Château Clauzet – Château Decome – Château Lacommanderie – Château Coutelin Merville – Château Lecrock – Château Lahaye – Château Laffitte Carcasset – Château Lilian Ladouys – Château Petit Bocq – Château Picard – Château Plantier Rose – Château Saint Pierre de Corbian – Château Sérilhan – Château Tour de Pez – Château Tour des Termes – Château Tour Saint-Fort – Château Vieux Coutelin.

19 Sep

Au coeur des cuisines de Ronan Kervarrec : de révélation en sublimation…à Saint-Emilion

Depuis cet été, Ronan Kervarrec joue une partition très précise en cuisines de l’Hostellerie de Plaisance. Le chef met en valeur et en saveurs les produits frais et locaux ainsi que des poissons et crustacés. Un véritable festival du goût dans des assiettes montées comme de véritables tableaux de la gastronomie française.

Le chef Ronan Kervarrec et l'un de ses fournisseurs Christophe Meynard © JPS

Le chef Ronan Kervarrec et l’un de ses fournisseurs Christophe Meynard (les Pépites Noires) © JPS

Sur le perron de l’Hostellerie de Plaisance, Ronan Kervarrec est impatient de voir arriver la cagette de fleurs, herbes et mûres sauvages apportée par Christophe Meynard, gérant des Pépites Noires, l’un de ses fournisseurs qui travaille avec des producteurs locaux : « j’apporte des fleurs fraîchement cueillies ce matin, on a ramassé de la coriande de la fleur d’ail, de la sauge ananas… » Des fleurs qui vont rehausser et sublimer ses assiettes.

"Tomate de plein champ de Luc Alberti" © JPS

« Tomate de plein champ de Luc Alberti » © JPS

Dans sa partition, il y a bien sur l’introduction : « tourteau de casier, pince vapeur, fumet coraillé et caviar Kristal » D’emblée le chef montre son pédigrée, en bon Breton, il aime jouer des produits de la mer…

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Mais Ronan Kervarrec, c’est avant tout un chef qui respecte la nature et ses différentes saveurs, pour lui la tomate doit être fraîche, tout droit venue de chez le producteur, à maturité optimale et c’est ainsi qu’on l’observe religieusement préparer l’une de ses entrées fétiches : « tomate de plein champ de Luc Alberti, à la vanille de Madagascar, glace à l’huile d’olive des Baux-de-Provence, fleur de sel « vent d’Est de Batz » : « ça, c’est vraiment des tomates de pleine maturité, on est en agriculture raisonnée, et chez lui la tomate a un vrai goût de tomate tout simplement, après la tomate elle aime bien les olives, l’huile d’olives, le parmesan, les petites fleurs et les notes de fruits car la tomate c’est aussi un fruit. » 

Des Homards qui vont cuire "à la cheminée" © JPS

Des Homards qui vont cuire « à la cheminée » © JPS

Partout dans ses cuisines, ça cuit à feu doux mais aussi ça s’agite juste ce qu’il faut, ça frétille le temps de révéler ces bons produits de la mer et du terroir qui  valsent dans un rythme soutenu avec ce zeste de pression mais pas trop.

En terrasse de Plaisance avec vue imprenable sur le village de Saint-Emilion © JPS

En terrasse de Plaisance avec vue imprenable sur le village de Saint-Emilion © JPS

« Chez moi, je n’ai vu que des produits de grandes qualité: des homards bretons, les langoustes, il y avait la campagne de thons au mois de juin à Port Louis, les thoniers arrivaient, mon papa allait choisir ses thons, …c’est vraiment culturel chez moi ».

Artichaut du pays : gnocchis farcis aux artichauts et truffe d'été de Bourgogne © JPS

Artichaut du pays : gnocchis farcis aux artichauts et truffe d’été de Bourgogne © JPS

Pour Chantal Perse, la propriétaire de l’Hostellerie de Plaisance, cette rencontre avec Ronan a été aussi une révélation : « effectivement c’est un vrai coup de foudre pour sa cuisine mais aussi pour le personnage qui est Breton, comme son nom l’indique, et qui a une forte personnalité ; il défend les produits du terroir et sa région également , il a réussi à transplanter un peu de sa Bretagne dans notre Sud-Ouest à nous ».

Quand deux Lorrains se retrouvent... Gilles Pudlowski avec Côté Châteaux © Sylvie Tuscq-Mounet

Quand deux Lorrains se retrouvent… Gilles Pudlowski « Les Pieds dans le Plat » avec Côté Châteaux © Sylvie Tuscq-Mounet

Comment perçoit-elle sa cuisine : « on pourrait parler de simplicité et de complexité à la fois, c’est une cuisine très saine,  puisqu’il n’il n’y a pas de beurre, juste des sauces légères, de l’huile d’olives, c’est ce qui nous séduit et séduit aussi les grands amateurs de bonne chaire. »

Un petit château Pavie 2000 © JPS

Un petit château Pavie 2000 © JPS

Pour sa rentrée culinaire, la famille Perse avait convié de nombreux journalistes critiques gastronomiques dont Gilles Pudlowski (auteur du blog Les Pieds dans le Plat), des auteurs de guides et de blogs, à venir déguster la cuisine du chef qui semble sur la bonne voie avec ce sens de la précision. Avec également l’expertise de Benoit, le chef sommelier de l’Hostellerie de Plaisance qui proposait en accord avec ces mets les châteaux Monbousquet blanc 2013 et rouge 2006 et un château Pavie 2000 pour sublimer notamment le Pigeon à l’étouffée « Marie Le Guen ».

Ronan Kervarrec le chef de Plaisance devant la Tour du Roy © JPS

Ronan Kervarrec le chef de Plaisance devant la Tour du Roy © JPS

Quant à la course aux étoiles, Ronan Kervarrec est bien conscient du challenge qui lui a été proposé : « L’objectif, de toute façon, est de récupérer la 2e étoile Michelin qu’on avait dans le Sud Est de la France et c’est pour cela que la famille Perse m’a fait venir ». Toutefois il tient à préciser sa philosophie : « c’est d’abord de cuisiner pour les autres, de faire plaisir , c’est un moment de partage qui doit arriver jusqu’à nos convives ; c’est créer de l’émotion, des souvenirs d’enfance, faire plaisir, voilà si j’ai vraiment un mot à dire la cuisne, c’est faire plaisir ».

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet, Charles Rabréaud et Vincent Issenhuth :

Quand château Guiraud célèbre sa 6e Fête de la Lune

Mercredi 14 septembre, ce 1er cru classé de Sauternes célèbrait la traditionnelle Fête Chinoise. Plus de 260 invités étaient présents dont de nombreux représentants de la communauté chinoise avec une démonstration de découpe chronométrée de canard laqué.

 14359016_10154543534643914_6143943558237256137_nDESORMAIS UNE TRADITION AU CHATEAU GUIRAUD

C’était la 6ème Fête de la Lune au Château Guiraud : bit.ly/2ccjpsn . La Fête de la Lune est appelée également la Fête de la mi-automne. Elle est célébrée le soir du 15e jour du huitième mois lunaire, qui peut varier en fonction des années aux environs de septembre sur le calendrier grégorien. La 15e nuit du calendrier lunaire est une nuit de pleine lune. Le jour de cette fête, la pleine lune est la plus ronde et la plus lumineuse de l’année, ce qui symbolise l’unité de la famille et le rassemblement.

Plus de 260 invités étaient présents dont les propriétaires et directeur Xavier Planty, Olivier Bernard, Robert Peugeot, avec également le nouveau président du CIVB Allan Sichel. La Fête de la Lune fût tout d’abord une fête agricole avec la célébration des récoltes. Elle prit de l’importance à partir de la Dynastie Tang (618-907) où des rites furent tenus à cette occasion dans le palais impérial.

14316890_10154543534583914_1105203413674947610_nLES LEGENDES ASSOCIEES A LA LUNE

De nombreuses légendes sont associées au sujet de la Lune, parmi lesquelles l’histoire de Chang’e : il y a très longtemps, la Terre était entourée de 10 soleils, chacun illuminant la Terre. Un jour, les 10 soleils sont apparus en même temps, bouillant les mers, déséchant terres et végétation. Les gens périssaient. Ce chaos fut sauvé par un courageux et habile archer nommé Hou Yi. A l’aide de son arc, il décrocha les neufs soleils, n’en laissant qu’un dans le ciel…Après cet exploit, Hou Yi devint roi. Il commença à boire et à se comporter comme un tyran. Un jour, Hou Yi vola l’élixir de longue vie de la Reine-Mère céleste, espérant ainsi devenir immortel et régner éternellement. Mais sa belle épouse Chang’e but elle-même l’élixir afin de sauver le peuple des lois tyranniques de son mari. Une fois la fiole vidée, Chang’e sentit son corps flotté et s’envola jusqu’à la lune. Hou Yi aimait tant sa femme qu’il ne décocha pas la lune. La légende disait que la nuit de la Fête de la Lune, si on observait attentivement la lune, on pouvait apercevoir Chang’e dans son palais. A la nuit de la Fête de la Lune, chaque famille dressait une table couverte de fruits, de cacahuètes assaisonnées de poudre de canelle, de taro.. Au milieu de la table, il y avait encore une pyramide de Yuebing (gâteau de lune) ou un grand divisé en plusieurs parts, une pour chaque membre de la famille. Dans l’encensoir, on plantait un brin de soja représentant le laurier dans la lune. Quand tout était prêt chaque membre de la famille s’inclinait face à la lune, afin de rendre hommage à Chang’e restée au palais lunaire. On disait aussi que Chang’e était une femme et qu’elle appartenait comme la lune au Yin (féminin), la cérémonie ne devait être célébrée que par des femmes.

14265008_10154543534198914_532359471081642009_nDAVID CAPY AUTEUR DU MOONCAKE CHINOIS

Une grande partie des convives était originaire de Chine dont l’ambassadeur culturel de Chine en France. Cette année, un grand spectacle de variétés chinoises était donné et a d’ailleurs été enregistré par une chaine de télévision chinoise .

14332973_10154543534538914_4961334539156185688_nCette année c’est David Capy, meilleur Ouvrier de France en 2007, qui a réalisé sa version du traditionnel mooncake chinois. Les convives ont pu apprécier notamment sur des mets de la cuisine chinoise un château Guiraud 2011, un Lespault-Martillac Blanc 2013, un Canon-La Gaffelière 2008 et enfin un Domaine de Chevalier rouge 2006.

Avec Laurent Moujon.

18 Sep

#Patrimoine : le château Castera fête 400 ans de commercialisation de ses vins

A Saint-Germain d’Esteuil, le château Castera célèbre la première vente notariée de ses vins en 1516; une histoire peu banale dans le Médoc où les châteaux remontent pour la plupart au XVIII ou XIXe siècles.

Dieter Tondera et le père de Thomas Press ont acheté Castera en 1986 © Jean-Pierre Stahl

Dieter Tondera et le père de Thomas Press ont acheté Castera en 1986 © Jean-Pierre Stahl

C’est un château peu connu, chargé d’histoire, mais tellement incroyable. Juché au fin fond du Médoc, ce  château remonte au XIIe siècle : »il existe des traces de ce château qui remontent à 1121 à la Tour de Londres, où ce château est décrit comme une forteresse », précise d’emblée et fièrement Jean-Pierre Darmuzey le directeur du château Castera. Une histoire qui se poursuit avec le Prince Noir dont la légende veut qu’il serait venu piller le château.

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En 1409, Henri IV d’Angleterre confisque le château à la famille Darsac. Mais l’histoire du commerce du vin commence réellement à l’époque de Montaigne. Le frère du célèbre écrivain qui séjourna à Castéra, avait épousé une héritière du château Antoinette, Dame Darsac et de Castera

Reproduction de l'acte notarié qui se trouve aux archives départementales : 380 livres tournois pour l'ensemble des récoltes de 1516 © JPS

Reproduction de l’acte notarié qui se trouve aux archives départementales : 380 livres tournois pour l’ensemble des récoltes de 1516 © JPS

Thomas Press l’actuel propriétaire commente : « Aujourd’hui on célèbre l’acte de vente au château du 21 janvier 1616, qui prouve qu’à Castera on a vendu du blé, des fruits et plus important du vin déjà il y a 400 ans ! On a reçu 380 livres tournoi, ce qui correspond à peu près à 12000 euros aujourd’hui, et on pense que c’était pour payer l’intégralité de la récolte de blés, de fruits et de vins à cette époque. »

Reconstitution de l'acte notarié de 1516 avec le Quatuor Vocal Le Plisson © JPS

Reconstitution de l’acte notarié de 1516 avec le Quatuor Vocal Le Plisson © JPS

Dieter Tondera et le père de Thomas Press, Carl Press, ont acquis le château Castera en 1986, 30 ans déjà. A l’époque, il avaient fait fortune notamment dans l’immobilier à Paris et avaient un goût prononcé pour les vins de Bordeaux, c’est ainsi qu’ils se sont mis en quête d’un château, se faisait conseiller au passage par un autre Allemand le Baron Stéphan Von Neipperg.

Les plus vieilles bouteilles du château dont une de 1868 en vitrine dans la Tour © JPS

Les plus vieilles bouteilles du château dont une de 1868 en vitrine dans la Tour © JPS

Voici d’ailleurs une bouteille du château du Castera de 1868 qui les a fort impressionné. C’est la plus vieille du château que l’on retrouve au 2e étade de la Tour…à l’époque c’était le Marquis de Vertamont qui en était le propriétaire. Dieter nous explique comment avec le père de Thomas ils sont tombés amoureux de ce château : « d’abord on avait une idée du vin de Bordeaux et puis on trouvait intéressant de s’engager dans une affaire historique et que c’était quelque chose d’important dans la vie. C’était un coup de coeur mais quand même réfléchi, on s’est renseigné avant, on a visité d’autres châteaux et puis on est tombé sur le château Castera, parce qu’il nous plaisait, notamment son histoire et on pensait qu’on pouvait faire quelque chose de bien de cela. »

CASTERA 085A l’époque du Marquis de Vertamont, le château du Castera, c’est ainsi qu’il l’appelait en ce temps-là, était l’un des plus gros domaines du Médoc. Il s’étendait quasiment jusqu’aux portes de Bordeaux. Aujourd’hui, ce sont 75 ha de vignes dont 65 en production sur « des sols relativement légers, ce ne sont pas des sols lourds ou puissants » commente Jean-Pierre Darmuzey. 300 000 bouteilles sont produites en moyenne chaque année dont plus de 200 000 de 1er vin, des bouteilles commercialisées pour 60 % à l’export dans 21 pays du monde.

Jean-Pierre Darmuzey, le directeur, faisait déguster le 2015 dans une atmosphère très chaleureuse © JPS

Jean-Pierre Darmuzey, le directeur, faisait déguster le 2015 dans une atmosphère très chaleureuse © JPS

Dans le chai à barrique construit au XVIIe, où seules de petites bougies de photophores illuminent l’endroit, Jean-Pierre Darmuzey commente la visite : « nous utilisons 35 % de bois neufs, nous avons 5 tonneliers, ça a été un travail assez long pour arriver à trouver les bons tonneliers. Le travail des tonneliers a évolué énormément et on voit que ce sont des gens qui sont très près du vin, ils sont à l’écouter pour nous trouver les meilleures essences de bois. C’est essentiellement Sylvain et Vicart qui fabriquent la majorité des barriques ici ».

A la dégustation, le château Castera 2009, Castera 1995 et les Essais 2010 © JPS

A la dégustation, le château Castera 2009, Castera 1995 et les Essais 2010 © JPS

Jean-Pierre Darmuzey est fier de présenter à son assistance de négociants, journalistes spécialisés, revues culinaires et autres blogeurs son millésime 2015, avec sur la table des dizaines de bougies qui affichent un joli « 400 » pour souligner cet anniversaire que peu de châteaux peuvent avoir le privilège de fêter.

CASTERA 124Quant au goût du vin a-t-il  nettement changé ? « Déjà en 1616 on avait un vin qui ressemble un petit peu à celui d’aujourd’hui, mais qui n’était pas stable et qui devait être consommé très vite, auparavant au Moyen Age on ajoutait des épices qui donnaient beaucoup de goût au vin et il faut savoir qu’à cette époque la le vin était une boisson saine car l’eau était très polluée et provoquait beaucoup de maladies », explique Jean-Pierre Darmuzey. 

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« C’est le moment où l’on a commencé à faire des macérations pelliculaires ou on s’est aperçu que la couleur était dans la peau, ça devait malgré tout être assez acide et assez puissant. Le claret avait un grand succès en Angleterre où il était assez connu car les Bordelais avaient des privilèges qui leur permettaient de vendre leurs vins avant ceux du haut pays, ceux du comté toulousain, du narbonnais, du vin de Cahors, ces vins là étaient bloqués tout l’hiver à Bordeaux, jusqu’à ce que tous les vins de Bordeaux soient consommés, et lorsqu’ils partaient en Angleterre, ils étaient piqués donc les vins de Bordeaux étaient meilleurs et beaucoup plus puissants. »

CASTERA 141Classé depuis 1932 parmi les Crus Bourgeois du Médoc, le château Castera a terminé d’écrire une nouvelle page de son histoire avec la fin des travaux de restauration en 2011; un château tourné désormais vers l’oenotourisme et qui a d’ailleurs reçu une récompense, un Best Of Wine Tourism. Un château qui n’a pas manqué de célébrer comme il se doit ce 400e anniversaire avec un repas inspiré du Moyen-Age avec deux cochons de lait à la broche, des chants d’époque (« Margot labourez les vignes ») interprétés par le célèbre Quatuor Vocal Le Plisson, le tout agrémenté de fabuleuses bouteilles de Castera 2009, 1995 et Les Essais 2010, en clin d’oeil bien sûr à Michel de Montaigne.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Alain Guinchard et Christian Arligué :

Les rouges et rosés du Pic Saint Loup obtiennent une AOC

Les vignerons de l’Hérault avaient été éprouvés par la grêle en août, aujourd’hui leurs rouges et rosés du Pic Saint Loup viennent d’obtenir une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) de l’Institut national de l’origine et de la qualité  (Inao).

Une parcelle de Syrah au © château de Lancyre en Pic Saint-Loup

Une parcelle de Syrah au © château de Lancyre en Pic Saint-Loup

« Il s’agit d’une belle récompense du travail accompli par tous les Hommes de l’appellation qui se sont impliqués depuis des générations dans une démarche qualitative », se réjouit Régis Valentin, président du syndicat des vignerons du Pic Saint Loup à propos de la décision favorable du comité national de l’Inao le 7 septembre qui doit être publiée prochainement au Journal officiel.

C’est également une reconnaissance méritée pour cette appellation historique qui existe depuis 60 ans et un beau symbole pour les vignerons dont les vignobles
viennent d’être durement touchés par la grêle » Régis Valentin Président du Syndicat des Vignerons du Pic Saint Loup.

Le 17 août dernier, un violent épisode de grêle avait touché plus de 2.200 ha de vignoble héraultais, notamment dans la zone du Pic Saint Loup. Les raisins avaient été hachés et les feuilles totalement arrachées à quelques jours des vendanges. Certains viticulteurs avaient perdu toute leur récolte dans ces intempéries.

L’aire de production des 60 domaines concernés (dont trois caves coopératives) s’étend sur 1.000 ha, répartis sur 17 communes situées autour du Pic Saint Loup (658 mètres), dont la silhouette acérée domine la région de Montpellier, sur les contreforts cévenols. Les rouges sont largement majoritaires (90%) dans la production annuelle de 40.000 hl.

Avec  AFP

17 Sep

Journées du patrimoine : les balades se poursuivent en Cadillac

Ce samedi et demain dimanche, quelques châteaux de l’AOC Cadillac ouvrent leurs portes aux amateurs d’histoire, de patrimoine et de vins.

© Château Lamothe à Haux en Grionde

© Château Lamothe à Haux en Grionde

Des portes de Bordeaux à celle de Langon, la région des Cadillac et des Premières Côtes de Bordeaux révèle des paysages vallonnés façonnés par les vignobles et riches d’un patrimoine exceptionnel ; châteaux historiques, sites gallo-romains, villages fortifiés, somptueuses bâtisses attachées à la mémoire de personnages célèbres.

Les journées du patrimoine sont l’occasion unique d’entrer dans les châteaux viticoles des Cadillac et des Premières Côtes de Bordeaux pour y découvrir un univers riche et captivant qui fait l’identité de notre territoire.

4 châteaux de l’appellation ouvrent leurs portes aux visiteurs. Une opportunité pour les amateurs de pénétrer dans des sites chargés d’histoire mais aussi partager des moments d’échange avec les vignerons de Cadillac Côtes de Bordeaux.

Château Lamothe (Haux) : toutes les heures fixes, de 10h à 18h (le dimanche 18 uniquement) 05 57 34 53 00

Château Peneau (Haux) : 10h-11h30 et 15h-17h30 (le samedi 17 septembre uniquement) 05 56 23 05 10

Château Le Sens (Saint Caprais de Bordeaux): 10h-12h et 14-18h (les 2 jours) 05 56 21 06 43

Villa Gallo-Romaine (Loupiac) : 10h – 18h (les 2 jours) 06 48 21 91 25

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