11 Déc

Bordeaux Tasting 2015 : une 4e édition qui prend encore plus de hauteur

Bordeaux Tasting, ce sont 4 lieux de découverte et de dégusation, 180 grands vins venus du monde entier à retrouver les 12 et 13 décembre. Rendez-vous dès 10h samedi matin, place de la Bourse à Bordeaux, pour un voyage dans le monde du vin. 6000 amateurs et connaisseurs sont attendus.

Le Palais de la Bourse où seront réunis les plus grands Bordeaux © Terre de Vins

Le Palais de la Bourse où seront réunis les plus grands Bordeaux © Terre de Vins

Samedi et dimanche, Bordeaux Tasting, le Festival des Grands Vins de la métropole bordelaise, est de retour pour la 4ème année consécutive. Dans la continuité des éditions précédentes, l’événement conserve les bases qui ont forgé sa réussite, mais développe les points d’implantation de la manifestation

  • le Palais de la Bourse, écrin remarquable qui a vu naître la manifestation, dans lequel seront dégustés les Grands Bordeaux, Champagnes et Cognacs,
  • le Musée Nationale des Douanes qui accueillera les « Grands Étrangers », 13 propriétés renommées (États-Unis, Maroc, Amérique du sud, Afrique du sud, Hongrie…)
  • le Gabriel, restaurant gastronomique où seront présentés les vins de « Pomerol Séduction »,
  • une bulle transparente, demi-lune éphémère, posée Place de la Bourse et abritant 13 pépites de l’appellation Bordeaux & Bordeaux supérieur.

Cette manifestation grandiose et de qualité est, depuis 4 ans, un concept du magazine Terre de vins avec 120 grands Bordeaux, 20 maisons de Champagne, 16 « Grands Invités » des vignobles français, 15 « Grands Étrangers » représentant l’excellence internationale.

La bulle

La bulle transparente place de la Bourse abritant 13 pépites de l’appellation Bordeaux Bordeaux Supérieur © Terre de Vins

NFOS PRATIQUES

Billetterie en ligne sur www.fnacspectacles.com

Pass 1 jour : billet coupe-file à partir de 23€*

*Tarifs hors « Master-Class »

Horaires

–   samedi 12 décembre de 10h à 19h (fermeture des entrées à 18h)

–   dimanche 13 décembre de 10h à 18h (fermeture des entrées à 17h)

Comment s’y rendre

Tramway : ligne C, arrêt Place de la Bourse

Voiture : parking Place de la Bourse

08 Déc

Le classement de l’AOC « Saint-Emilion Grand Cru » devant le tribunal administratif de Bordeaux

Ce matin, le tribunal administratif de Bordeaux examinait 3 demandes d’annulation de l’arrêté interministériel du 29/10/2012 portant homologation du classement des crus de l’AOC « Saint-Emilion Grand Cru ». Ambiance, ambiance…

Pierre et Lucile Carle du château Croque-Michotte, 40 ans classé et puis plus rien © Jean-Pierre Stahl

Pierre et Lucile Carle du château Croque-Michotte, 40 ans grand cru classé et puis plus rien, devant le tribunal administratif ce matin © Jean-Pierre Stahl

Il y a comme ça des affaires qui se passent dans une petite rue de Bordeaux, au 9 rue Tastet, et qui peuvent se faire entendre sur la planète entière. Car toucher à Saint-Emilion, à son ordre établi, c’est un peu comme faire une mini révolution… Non pas que ce classement soit figé dans le marbre comme celui de 1855, mais c’est un classement révisable tous les 10 ans qui a une visibilité partout dans le monde.

Eh bien, il y avait 3 irréductibles plaignants, de la fibre de ces gaulois qui veulent que l’on respecte leur histoire et leur terroir, qui étaient présents pour enfin faire entendre leur voix. Depuis 3 ans, les gérants des châteaux Croque-Michotte, Corbin-Michotte, et la Tour du Pin Figeac, à savoir Pierre Carle, Jean-Noël Boidron et André Giraud attendaient ce moment.

On a été quand même 40 ans Grand Cru Classé, le terroir n’est pas parti de dessous nos pieds par surprise ! On est entre Cheval Blanc, Petrus, Grand Corbin-Despagne et un certain nombre d’autres », Pierre Carle du château Croque-Michotte.

Les 3 châteaux de Saint-Emilion avant l'audience © JPS

Les 3 châteaux de Saint-Emilion avant l’audience © JPS

Et d’ajouter les quelques griefs qui ont coûté des points au château dans sa notation: « on nous a reproché d’avoir Croque-Michotte avec 3 parcelles séparées, on se demande quel est l’intérêt géographique, touristique, viticole de ce genre de disposition, d’ailleurs l’INAO dans d’autres endroits en France cherche des histoires à des viticulteurs parce que leur propriété n’est formée que d’un seul tenant. » « Le risque qu’ont pris l’INAO Aquitaine et le Conseil des Vins de Saint-Emilion, c’est de s’enferrer à ne pas vouloir corriger notre dossier, à dire qu’il n’était pas bon et au risque que le classement soit annulé pour tout le monde. » Et d’enfoncer le clou sur les points avancés dans ce dossier : »l’INAO a utilisé une carte géologique en contradiction avec les affirmations de l’auteur de la carte géologique (de 1989), les sondages montrent qu’il n’ y a pas d’eau… » « Là aussi, c’est un peu gros, on était parmi les 1er à être en agriculture biologique en 1999 et l’INAO nous a écrit noir sur blanc que nous n’avions fait aucune démarche de gestion durable ! »

On sent ces gérants et propriétaires de châteaux familiaux quelque peu excédés, comme Jean-Noël Boidron pour le château Corbin-Michotte, à la sortie de l’audience : « en 2012 à la Coupe des Crus Classés de Saint-Emilion dont nous faisions partie jusque-là, nous sommes sortis seconds devant ceux qui sont passés « 1er » (cc), et après on nous dit vous n’êtes plus bon, il y a quelque chose, j’ai tendance à dire qu’on a été matraqué pour une raison personnelle. »

Pessac et procès Saint-EMILION 038Lors de l’audience les deux avocates avancent les arguments devant le tribunal: dans le nouveau cahier des charges du nouveau classement, il y a eu un manque de transparence et d’égalité de traitement :  »

« On a privilégié le gros par rapport au petit, par rapport à la structure familiale… Ainsi, il fallait (comme critères retenus pour avoir des points) une salle de séminère, un lieu de séjour pour personnes invitées, des personnes chargées de l’accueil. On va privilégier des structures qui ont 10 personnes et où l’on parle anglais ou chinois. Il y a un manquement par rapport à l’égalité de traitement, » avance Me Chloé Maisonneuve avocate des plaignants. Et sa consoeur d’ajouter que la grille de notation n’a été déterminée que 3 semaines après le dépôt des dossiers de candidatures : « ils ont découvert après coup des règles du jeu, ils auraient pu modifier la présentation de leur dossier sur certains points. »

L’avovat de l’INAO Didier Pinet rétorque qu’au contraire :

En réalité, il y a eu beaucoup de transparence dans ce dossier, notamment par la communication de la grille de notation », Didier Pinet avocat de l’INAO

Pierre Carle, avec François des Ligneris et Dominique Techer © JPS

Pierre Carle, avec François des Ligneris et Dominique Techer © JPS

Autre point avancé par Chloé Maisonneuve le problème d’impartialité « pas mineur » : « une plainte au pénal est toujours en cours d’instruction pour prise illégale d’intérêt. Il y a dans ce dossier deux personnes qui avaient des fonctions éminentes, réelles, avaient des intérêts économiques évidents et ont une part importante dans les délibérations. » Ce à quoi l’avocat de l’INAO rétorque : « le grief de l’impartialité est mal fondé. Ils n’étaient pas membres de la commission de classement, ces deux personnes étaient absentes lors de la séance, elles n’ont pas participé et pris part au vote. Il y avait une commission de classement (ad hoc) et 2 organisations indépendantes certifiées. Il y a eu un vrai travail pour rénover la procédure de classement, on ne peut difficilement aller au-delà de ce qui a été fait. »

Le rapporteur public a de son côté balayé rapidement les moyens avancés par les parties, notamment sur l’anonymat des bouteilles qui aurait été rompu, « la rupture de l’égalité de traitement ne pouvait pas être établi », il a demandé le rejet des demandes en annulation de l’arrêté interministériel.

Pessac et procès Saint-EMILION 045

Parmi le public, il y avait bien sûr Franck Binard le directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion : « c‘est une décision lourde, très attendue des viticulteurs…(pour info 82 châteaux sont classés, 18 en 1er cc et 64 crus classé de Saint-emilion). On ne veut pas refaire les débats en marge des débats. On souhaite avant toute chose s’en remettre à la décision souveraine du juge. »

Il y avait aussi quelques figures du monde du vin comme Dominique Techer, propriétaire à Pomerol, qui avait fait une apparition dans Vino Business d’Isabelle Saporta, et également François des Ligneris, ancien propriétaire du château Soutard, cru classé de Saint-Emilion : « ce qui m’intéresse dans cette histoire de classement, c’est que Saint-Emilion retrouve la paix et que les choses se passent, pour construire en toute transparence et en toute sérénité. »

Le tribunal administratif de Bordeaux a mis son jugement en délibéré sans donner de date.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Xavier Granger

06 Déc

Le classement de Saint-Emilion va-t-il être annulé ?

Le petit village de Saint-Emilion retient son souffle. Le dernier classement établi en 2012 pourrait tomber. Aussitôt dévoilé, presque aussitôt critiqué et attaqué par une poignée de châteaux qui n’étaient pas retenus: Croque-Michotte, la Tour du Pin Figeac et Corbin-Michotte seront mardi devant le Tribunal Administratif de Bordeaux pour défendre leur cause et demander l’annulation du classement.

Pierre Carle, le propriétaire de Croque-Michotte, montrant sa proximité avec La Dominique et Cheval Blanc, cru classé et 1er cc de Saint-Emilion © Jean-Pierre Stahl

Pierre Carle, le propriétaire de Croque-Michotte, montrant sa proximité avec La Dominique et Cheval Blanc, cru classé et 1er cc de Saint-Emilion © Jean-Pierre Stahl

Croque-Michotte c’est ce château autrefois cru classé de Saint-Emilion, qui prétend avoir aussi un terroir exceptionnel. En effet, il est situé non loin de Cheval Blanc et de la Dominique, pas trop éloigné de Petrus également…

Lucile Carle, la fille du gérant du château, va se rendre mardi à l’audience devant le Tribunal Administratif de Bordeaux avec son père, Pierre Carle. Elle attend ce moment depuis longtemps. L’audience du 23 juin dernier avait d’ailleurs été reportée, de nouvelles conclusions, ayant encore été déposées. »A priori, cette fois-ci c’est maintenu », me dit-elle.

« On est enfin content que ça arrive car c’est la 1ère audience. On va avoir la décision dans deux mois, après il y aura un appel. Il faut que ça avance.

On est confiant, on y va serein et on a hâte d’avoir la décision », Lucille Carle du château Croque-Michotte

Croque-Michotte, cru classé encore en 1995, aujourd'hui la mention a disparu de l'étiquette; un chateau toutefois toujours apprécié par les connaisseurs et le négoce © Jean-Pierre Stahl

Croque-Michotte, cru classé encore en 1995, aujourd’hui la mention a disparu de l’étiquette; un chateau toutefois toujours apprécié par les connaisseurs et le négoce © Jean-Pierre Stahl

Et Lucille Carle d’ajouter: « On est sûr de notre bon droit. On a 99% de chances de gagner ! En 2006, quand on a gagné (le précédent classement avait été aussi annulé et un invraissemblable imbroglio qui avait conduit à de nouvelles régles établies avec l’INAO) notre dossier était beaucoup plus mince. Cette fois-ci, on a toutes les preuves écrites. Il suffit d’un point pour que le classement soit annulé et on en a 20. »

« Par exemple, on a critiqué la qualité de notre terroir car on a dit qu’il y a une présence d’eau dans nos sols, or jusqu’à 4 mètres il n’y en a pas, et cela compte pour 13% de la note finale…Par ailleurs, les contrôles sur place devaient être faits par des membres de la commission, et par 2 personnes, alors que nous avons eu des délégués du bureau Veritas, et à certains endroits il n’y avait qu’une personne au lieu de deux. On nous reproche de ne pas faire dans le développement durable alors que nous sommes en agriculture bio depuis 1999… »

« Enfin, dans les visas de l’arrêté promulgant le classement, ils ont oublié de citer l’arrêté de réglement ! »

Dominique Renard et Franck Binard, lors du Saint-Emilion Jazz Festival © JPS

Dominique Renard et Franck Binard, lors du Saint-Emilion Jazz Festival © JPS

Contacté par Côté Châteaux également, Franck Binard le directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion a également réagit : »

Ce qu’on attend avant tout c’est la décision. Mardi, ce n’est qu’une étape, mais elle est lourde d’enjeux. On n’est pas là pour se substituer aux juges, ni au rapporteur, on s’en remet à la justice. » Franck Binard directeur Conseil des Vins de Saint-Emilion

Et de poursuivre :« on sait que les différentes parties ne seront pas satisfaites et aussi qu’il y aura un appel. Ce qui est sûr, c’est que le Conseil des Vins de Saint-Emilion n’est pas opposé aux 3 requérants ».

« Nous on est là avant tout pour défendre l’existence de ce classement et eux souhaiteraient cette annulation. C’est un classement qui a été établi avec beaucoup de précautions, avec une commission extérieure, avec des organisations certificatrices, on espère que ça va bien se passer. »

Mardi la tension va sans doute envahir la salle d’audience du tribunal administratif de Bordeaux. Un feuilleton qui se poursuit…

Saint-Emilion, la Cité millénaire va encore produire des vins de légende...© JPS

Saint-Emilion, mardi sous les feux des projecteurs JPS

Historique sur le classement de Saint-Emilion : les vins de Saint-Emilion ont été classés à partir de 1955, à la suite d’une décision prise en 1954 par le syndicat viticole des Vins de Saint-Émilion. Il s’agit du classement de l’appellation Saint-Emilion Grand Cru et non de l’appellation Saint-Emilion, qui pour sa part n’a pas de classement officiel. Ce classement est révisable tous les dix ans, contrairement au plus célèbre et plus ancien de 1855 qui reste figé dans le marbre (excepté pour Mouton-Rotschild).

Ce classement décennal à Saint-Emilion a été revu six fois depuis sa création en 1959, 1969, 1986, 1996, 2006 et 2012;

À la suite d’un imbroglio judiciaire très dense, qui faisait suite au classement de 2006, le règlement du classement a été modifié, et il se déroule désormais sous l’autorité de l’INAO. C’est sous cette autorité que le classement de 2012 a été établi, qui consacre 82 propriétés, après 10 mois de travail la Commission de Classement, sous l’égide de l’INAO et des ministères de l’Agriculture et de la Consommation.

Regardez ce reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet, sur le parallèle des classements entre celui de 1855 et celui de Saint-Emilion, un reportage réalisé au printemps 2014

02 Déc

La Cité du Vin : l’exploit des hommes volants

Un travail de haute voltige, tout en équilibre et en précautions. Les équipes de Coveris qui s’affairent sur la tour de La Cité du Vin travaillent dans des conditions incroyables et par des températures très basses. Un véritable exploit, car tout sera terminé en prime pour le 15 décembre.

Les hommes de Coveris assurés par des alpinistes d'Adrénalyne 33 © JPS

Les hommes de Coveris assurés par des alpinistes d’Adrénalyne 33 © JPS

En ces matinées bercées de brouillards givrants, le challenge est encore plus délicat. Entre purée de pois, températures à peine au dessus de 0, et un soleil qui tarde à se montrer, les ouvriers, véritables équilibristes, secondés par des alpinistes, sont remarquables.

C’est la dernière ligne droite… Pour fin décembre, l’aspect extérieur de La Cité du Vin sera terminé. De toute manière, la grue sera retirée le 15 décembre, donc il faut avoir terminé pour le 15.

Dans le vide à près de 55 mètres de haut, ici l'arrière de la tour JPS

Dans le vide à près de 55 mètres de haut, ici l’arrière de la tour JPS

Les équipes de Coveris travaillent en 2 x 8, de 6h à 13h et du début d’après-midi jusqu’à 21h30, pour finir de recouvrir la tour haute de 55 mètres de panneaux de verre. Un challenge par ces températures très froides.

Rien que la conception a été une première pour cette Cité du Vin, dessinée par les architectes de XTU. Un chantier réalisé par le groupe Vinci avec de nombreuses autres entreprises intervenantes. Coveris, de Gradignan, est à la pointre des couvertures en pannéeaux de verre, c’est cette société qui déjà a réalisé les formes bombées des piles du pont Chaban Delmas.

© Jean-Pierre Stahl

Le PDG de Coveris Dominique Thomasson, sur le chemin d’accès sur le tore © Jean-Pierre Stahl

Dominique Thomasson nous relate cette formidable épopée depuis la partie études : « On a un ingénieur chez Coveris qui a travaillé en dessins paramètriques pendant 18 mois, il n’a fait que cela. Avec la difficulté que nous avons : 918 vitrages tous différents, on a des pattes toutes différentes aussi en longueur et en orientation, ce qui fait que la conception était très complexe ».

La jonction entre les panneaux d'aluminium et les panneaux de verre est en train de se terminer © JPS

La jonction entre les panneaux d’aluminium et les panneaux de verre est en train de se terminer © JPS

3Quant à la réalisatrion, comment on implante 4400 pattes de travail, il a fallu définir une nouvelle méthode de travail. On a travaillé à partir du modèle numérique avec des géomètres qui nous ont fait des scans 3D pour vérifier que la structure bois était bien conforme à ce qu’on avait sur le modèle numérique…on a vérifié que cela fonctionnait et on est venu avec ce géomètre implanter chacune des pattes individuellement…puis la réalisation s’est faite en collaboration avec des alpinistes ».

Christophe Roman, responsable du projet chez Coveris © JPS

Christophe Roman, responsable du projet chez Coveris © JPS

Christophe Roman responsable du projet et chargé d’affaires chez Coveris explique les précautions prises: « On les a associés à un équipe de cordistes professionnels pour les assurer et assurer leur sécurité. Il s’agit pour eux d’aller poser des vitrages dans une situation très instable effectivement. »

Ce sont en effet 918 panneaux de verre, tous différents, qui sont et finiront d’être posés, avec 4400 pates et 8800 serreurs ponctuels. Les verres vont de 50 X 30 cm et 3 kg pour le plus petit et jusqu’à 5 X 1,5 m et 300 kg pour les plus grands.

Sommelier et Cité du Vin 112Quant à la résistance du bâtiment : « l’intégralité a été dimensionnée pour résister à la tempête du siècle et on a même testé à deux fois la valeur du vent ultime pour permettre d’assurer au-delà d’une tempête un coefficient de résistance très important » renchérit Christophe Roman. On espère en effet ne pas s’en prendre un sur la tête, ça serait dommage…

Philippe Massol, le directeur général de la fondation qui va gérer la Cité du Vin © JPS

Philippe Massol, le directeur général de la fondation qui va gérer la Cité du Vin © JPS

Philippe Massol, directeur général de La Cité du Vin confirme l’imminence de la fin des travaux : « on peut compter maintenant en semaines, puisqu’au 15 décembre la grue que vous apercevez derrière moi va être démontée; et si elle est démontée, cela veut dire que l’ensemble de la façade sera posée, c’est-à-dire les centaines de mètres carrés de panneaux de verres et d’aluminium qui vont effectivement recouvrir cette Cité du Vin pour en faire un objet unique. »

Sommelier et Cité du Vin 089« L’ouverture de la Cité du Vin est prévue le 1er juin, pour cela il va falloir que les équipes de la Cité du Vin fassent les tests à tous les niveaux, tant techniques, qu’informatiques, de gestion des flux et accueil des visiteurs. Tout ce qui va nous permettre d’être le plus parfait posssible le jour de l’ouverture, pour cela il nous faut deux mois, c’est-à-dire qu’il faut que le bâtiment soit remis à la fondation le 1er avril, car le 31 mars marque contractuellement la fin des travaux par le maître d’oeuvre ».

Quant à la perception de la Cité du Vin le pari est réussi, conformément à ce que voulaient les architectes de la Cité du Vin: « quand on arrive du centre de Bordeaux en voiture, le bâtiment change de couleur au fur et à mesure qu’on avance, il a ce côté mouvant, ce côté vivant. On pouvait tous avoir des doutes, quand on choisit ce projet comme celui-la, mais la réalité confirme aujourd’hui leurs intentions. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Francis Lassus-Lalanne, Christophe Varone et Vincent Issenhuth

11 Nov

Ventes de vin sur internet : ça explose !

Le e-business du vin est en plein boom. Depuis moins de 10 ans, les sites fleurissent un peu partout sur la toile. « Millésima », « la Vinothèque » et « 12 bouteilles.com », que nous avons rencontrés, témoignent d’une vitalité à faire pâlir le commerce traditionnel.

L'équipe de "12 bouteilles.com" avec Brigitte Carret à gauche et Nicolas Capeyron à droite © Jean-Pierre Stahl

L’équipe de « 12 bouteilles.com » avec Brigitte Carret à gauche et Nicolas Capeyron à droite © Jean-Pierre Stahl

Dans le négoce du vin depuis 1996 avec Bord’O Vins Fins, Nicolas Capeyron rejoint par Brigitte Carret en 2004 ont créé « 12bouteilles.com » en 2012. Un site qui décolle vraiment depuis un peu plus d’un an et qui propose 443 références de vins et 12 de champagnes.

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Le concept est plutôt original et branché : ils proposent un carton de 12 bouteilles que l’on peut panacher à sa guise, selon ses goûts et fonction de son budget. Pour ceux qui n’auraient pas trop d’idées, le site « 12 bouteilles.com » propose aussi des formules toutes faites, des cartons de saison ou des cartons de rosés, ou encore des cartons marrants comme le package du gendre idéal intitulé « Merde, mes beaux-parents viennent dîner »

Ce qui nous intéresse, c’est que l’internaute choisissent des vins différents, qui correspondent à ses goûts et qu’il consomme, des vins prêts à boire », Nicolas Capeyron de 12 bouteilles.com

Nicolas Capeyron et "12 bouteilles.com" en plein coeur de Bordeau cour du XXX Juillet © JPS

Nicolas Capeyron et « 12 bouteilles.com » en plein coeur de Bordeau cour du XXX Juillet © JPS

Le prix moyen que met le consommateur : 360 euros pour le carton de 12, il existe aussi des cartons de 6 (180 en moyenne) avec des vins pour se faire plaisir, de bonne qualité, les classes moyennes ou supérieures en redemandent paraît-il:

« Vraiment, nos clients sont à Paris, car ils habitent tous dans des appartements, ils n’ont pas la possibilité de mettre leurs vins dans des caves comme on a à Bordeaux », explique Brigitte Carret co-fondatrice du site avec Nicolas Capeyron. Evidemment leur concept s’adresse à tout le monde, et pas uniquement aux Parisiens, il font aussi un « carton » dans le sud-est de la France.

Fabrice Bernard, directeur général délégué chez Millesima © Jean-Pierre Stahl

Fabrice Bernard, directeur général délégué chez Millesima © Jean-Pierre Stahl

Parmi les pionniers de la vente à distance, bien sûr il y a Millésima« Tout a démarré avec le minitel » avec l’enseigne qui s’appelait Vins des Grands Vignobles, « cela représentait 10% du chiffre d’affaire », rappelle Fabrice Bernard, fils de Patrick et descendant du fondateur Lucien Bernard, qui a débuté quai de Paludate à Bordeaux comme distillateur, éleveur et négociant de Brandy pur vin à Bordeaux.

Aujourd’hui les ventes sur internet, c’est 85 % de notre chiffre d’affaire… Sachant qu’aujourd’hui, nous avons une croissance de 15% par an, donc 15% de croissance par an depuis 7 ans, on est plutôt fier de cela », Fabrice Bernard directeur général délégué chez Millésima

vin et internet 014Les caisses sont garanties en provenance directe de la propriété au chai. Une traçabilité qui continue ensuite du chai quai de Paludate vers le consommateur qui commande derrière son écran d’ordinateur.

Millésima commercialise ainsi 40 % en France et 60 % à l’export, aujourd’hui cette grosse maison de négoce bordelaise (18 millions de chiffre d’affaire) distribue ses caisses dans 102 pays dans le monde: ses principaux clients se trouvent en Allemagne, en Suisse, aux Etats-Unis, en Belgique, à Hong-Kong, en Grande-Bretagne, Italie, Autriche…

Un site bien alimenté en informations sur chaque bouteille et chaque domaine, avec également 750 vidéos sur les propriétés © Jean-Pierre Stahl

Un site bien alimenté en informations sur chaque bouteille et chaque domaine, avec également 750 vidéos sur les propriétés © Jean-Pierre Stahl

Fabrice Bernard explique: « Là, par exemple, c’est une palette qui va partir pour Hong-Kong… On va rajouter dessus une couverture thermique, un carton assez épais, et des bandes de sécurisation pour être sûr que la palette ne soit pas ouverte. C’est extrêment important qu’une caisse de vin n’ait pas de trop fort choc thermique, avec une couverture thermique, un carton et un véhicule et un chai climatisés à la réception on enlève tous ces problèmes-là. »

Les commandes de bouteilles concernent à 66 % des vins de Bordeaux, 14 % du Champagne, 10% du Bourgogne, puis de la vallée du Rhône ou d’Italie.

Fabrice Bernard et sa vache fétiche de la Cow Parade à Bordeaux, mascotte de la Bibliothèque Impériale © Jean-Pierre Stahl

Fabrice Bernard et sa vache fétiche de la Cow Parade à Bordeaux, mascotte de la Bibliothèque Impériale © Jean-Pierre Stahl

Et de donner quelques ficelles qui font aujourd’hui le succès de ce site avec plus de 100 000 likes sur Facebook :

« Un site, il a besoin d’être rassurant, ce qu’il faut savoir c’est que  60 % des personnes qui vont sur un site internet marchand viennent chercher de l’information donc avant de vendre il faut pouvoir informer nos clients », avec notamment 750 videos postés, et puis pour le site il est important de sortir parmi les premières recherches effectuées : « si t’es pas référencé dans les 5 premiers sur internet, c’est mort »

2,5 millions de bouteilles dans les chais de Millésima dont les plus grands noms de Bordeaux © JPS

2,5 millions de bouteilles dans les chais de Millésima dont les plus grands noms de Bordeaux © JPS

Avec 2,5 millions de bouteilles dans ses chais, Millésiama est devenu l’un des leaders mondiaux de vente sur internet. Un affaire qui marche si bien que ce négociant bordelais s’apprêt à construire un nouveau chai robotisé.

Guillaume Cottin, le Président de la Vinothèque de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Guillaume Cottin, le Président de la Vinothèque de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Des sites qui ont une véritable identité et aussi pignon sur rue, c’est ce que recherche l’acheteur potentiel. La Vinothèque de Bordeaux, enseigne reconnue comme l’un des plus vieux cavistes cour du XXX Juillet à Bordeaux, près du Grand Théâtre, s’est lancé en 2009 dans la vente en ligne.

Des noms de châteaux prestigieux disponibles mais aussi de bonnes affaires © JPS

Des noms de châteaux prestigieux disponibles mais aussi de bonnes affaires © JPS

Noémie Lavigne, directrice commerciale et marketing de la Vinothèque explique comment leur site attire et fidélise :« toutes les semaines, on essaie de varier les promotions, les thèmes, actuellement on est sur les seconds vins du millésime 2012; on rebondit sur l’actualité, on a aussi des sorties comme le château Yquem 2013 que les clients attendaient, il y a un enthousasme des internautes. Le choix est très large, la concurrence est assez féroce, il faut agir le prix c’est le levier qu’on a pour intéresser le client. »

Noémie Lavigne, directrice commerciale et marketing de la Vinothèque © JPS

Noémie Lavigne, directrice commerciale et marketing de la Vinothèque © JPS

Guillaume Cottin, Président de la Vinothèque, confirme cet engouement: « Internet aujourd’hui représente 40% des vins livrables et 90% des ventes en primeurs. Ca a permis de faire évoluer le magasin et d’avoir plus de références de vins, on s’est développé sur d’autres régions sur internet… »C’est un projet d’avenir car un magasin est limité dans le temps et dans l’espace alors qu’internet est sans limite. » Le nombre de sites de vente de vins serait aujourd’hui de plus de 300 en France.

Pour être tout-à-fait complet, on ne peut pas faire l’impasse sur l’échec cuisant, pour ne pas qualifier d’arnaque (la justice le dira), du site 1855.com. 11 000  clients s’estiment lésés avec un préjudice estimé à 40 millions d’euros. Même la famille Bettencourt-Meyers avait investi dans cette aventure qui aussi avait eu une expérience malheureuse en bourse. Des déboires qui ont fait du mal et jeté le doute sur la sécurisation des achats en ligne. Fort heureusement, les moutons noirs ne sont finalement que très peu. Côté Châteaux a voulu mettre l’accent sur ces sites en ligne qui affichent une bonne santé et donnent de nombreux gages de sécurité des transactions.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Olivier Prax suivi de la chronique de Frédéric Lot :

07 Nov

Côté Châteaux : le blog du vin qui compte… 600000 pages lues

Un concept: l’actu de la vigne et du vin. Un reporter bloggeur: Jean-Pierre Stahl et ses focus au Lumix. Et voici un cocktail de nouvelles du monde du vin au quotidien ! Bientôt 2 ans d’existence et de plus en plus de lecteurs, followers et de relayeurs. A tous merci.

© Bordeaux Madame, numéro de septembre-octobre-novembre 2015

© Bordeaux Madame, numéro de septembre-octobre-novembre 2015

A Bordeaux, comme ailleurs, vous êtes de plus en plus à lire Côté Châteaux, ses infos de première main sur le dernier millésime, le vigneron qui a l’idée insolite, les ventes dans le monde, le dernier chai à la mode, les tendances qui se font jour. De plus en plus également à le relayer comme le magazine Bordeaux Madame qui a fait, en cet automne, un point sur les bloggeurs et bloggeuses, influenceurs du web. Merci à tous.

© Bordeaux Madame, numéro de septembre-octobre-novembre 2015

Bloggeurs & Bloggeuses ces influenceurs du web © Bordeaux Madame, numéro de septembre-octobre-novembre 2015

Côté Châteaux », c’est d’abord le fil de l’actu du vin à suivre dans « A carafer« .

« Côté Châteaux, entrez c’est chai vous ! » vous propose désormais « 20 rubriques sur le vin » à retrouvez sur le côté droit du site dont les dernières sont « art…dit vin« , « mets & vin« , « oenotourisme » et « vin…solite« . Vous pouvez aussi cliquer sur les photos des vignettes correspondantes, avec celles des grands rendez-vous, projets et histoires de Bordeaux : la « Cité du Vin« , la « Saga du vin« , Bordeaux Tasting« , « Bordeaux Fête le Vin » ou encore « Vinexpo« .

l© e blog des Sweet Bordeaux

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Des rendez-vous mensuels à travers « Vigne et Vin », la rubrique du blog Côté Châteaux et les dossiers sur des appellations, des technicité ou des tendances sur France 3 Aquitaine, avec un éclairage de Frédéric Lot.CITEDESCIVILISATIONS

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Respirer un lieu, analyser l’enjeu, capter l’ambiance, retracer la séquence, avec curiosité et humilité, avec rigueur et humeur, Côté Châteaux vous promet de continuer à restituer ces histoires pleines de vie et d’envie !

Comme un air de vin...jaune © Michel Bouillez

Comme un air de vin…jaune © Michel Bouilliez

Tous les goûts sont dans la nature, ouvrez votre esprit et goûtez avec modération la diversité des terroirs… Carpe Diem !

05 Nov

Un millésime 2015 « de très haut niveau » partout en Europe !

Il n’y a pas qu’à Bordeaux, en Bourgogne ou en Alsace que le 2015 va se démarquer et s’incrire dans l’histoire… Les viticulteurs européens sont sur un petit nuage : bleu avec plein d’étoiles !

Vendanges en Pessac-Léognan 2015 © Jean-Pierre Stahl

Vendanges en Pessac-Léognan 2015 © Jean-Pierre Stahl

Le millésime européen 2015 devrait être « de très bon niveau », après une belle année favorisée par une météo clémente et des vendanges réussies, ont affirmé mercredi les viticulteurs européens lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Cette année nous avons la chance de pouvoir présenter un millésime de très haut niveau« ,  Thierry Coste, viticulteur du sud-ouest de la France et président du groupe vin au sein du Copa-Cogeca, principal syndicat agricole européen.

Et de poursuivre : « Le climat a été particulièrement adapté à la viticulture sur toute l’Europe, avec des températures chaudes en juillet, plus fraîches après maturation »,  soulignant qu’il était rare d’observer une année aussi clémente sur l’ensemble du territoire du Vieux Continent.

La récolte européenne a atteint 171,2 millions d’hectolitres (Mhl), contre 166,7 millions en 2014.

« La progression n’est pas énorme, d’autant que l’an passé la vendange n’était pas très importante », a remarqué M. Coste qui s’est tout de même satisfait de revenir dans la moyenne des années 2008-2009 à 2012.

La production est à la hausse notamment pour certains grands pays producteurs tels que la France (47,7 Mhl) ou l’Italie, tout juste redevenue premier producteur mondial (50,3 Mhl).

« On a eu très peu de maladies », a souligné l’Italienne Palma Esposito, vice-présidente du groupe de travail « vin ». « En juillet, des phénomènes de sécheresse ont imposé une irrigation d’urgence et augmenté les coûts de production »,

Certaines régions d’Espagne ont aussi été affectée par le manque d’eau et ont vu leur production baisser de 5,3%.

« Toutefois la qualité est bien supérieure, l’une des meilleures qualités de raisin de ces 15 dernières années », a assuré un représentant espagnol. La production du pays est attendue autour de 42 millions d’hectolitres, a-t-il précisé.

Avec AFP.

04 Nov

Ca bouge à Sauternes et Barsac ! Journées portes ouvertes ce week-end

54 châteaux ouvrent grandes leurs portes ce samedi et ce dimanche.Les vignerons de Sauternes et Barsac accompagnent les visiteurs dans un voyage aromatique à travers le territoire. Par ailleurs, la 10e raisin d’or donne rendez-vous aux baroudeurs du Sauternais : 3000 participants inscrits !

jpo15Après de longues semaines de vendanges les vignerons de ces appellations de Sauternes et Barsac vont retrouver avec joie les visiteurs pour leur parler du fabuleux millésime 2015 qu’ils sont en train d’élaborer.

Avec ces Journées Portes Ouvertes, c’est tout un terroir qui s’anime pour fêter les arômes. Chaque château propose des rencontres inédites : escales gourmandes, haltes culturelles, expositions, concerts, animations ludiques ou pédagogiques.

Ici, la carte des châteaux ouverts

Ce week-end sera très fréquenté avec les Baroudeurs du Sauternais (association club de VTT) qui organisent leur 10e Raisin d’Or. Plus de 3000 participants sont inscrits.

Pour en savoir plus : La Raisin d’Or en Sauternais 2015

Regardez la vidéo de la raisin d’or  N° 9 :

02 Nov

2015 : un très grand millésime aussi pour les liquoreux de Bordeaux

Côté châteaux et France 3 Aquitaine vous donnaient la primeur jeudi, France 2 confirmait le lendemain. Le millésime 2015 en rouge sera mémorable. Figurez-vous que pour les liquoreux de Bordeaux, il en sera de même.

La formation du botrytis © JPS

La formation du botrytis © JPS

Les vins liquoreux de la région de Bordeaux se félicitent, à l’instar de leurs homologues producteurs de blancs ou de rouges, d’un millésime 2015 d’une très grande qualité. Derniers raisins récoltés lors des vendanges en bordelais, les vignerons des 10 appellations réunis sous la bannière « Sweet Bordeaux » se félicitent de grappes récoltées sur lesquelles un très beau botrytis (le champignon donnant son arôme spécifique au raisin local) s’est réparti de façon spectaculairement homogène « après une météorologie exceptionnelle en août et septembre ». « Les vins de la première trie sont aromatiques sur le fruit frais, minéraux et d’une grande pureté ».

Les Sauternes et Barsac, grands crus classés de Bordeaux, se réjouissent de grappes qui ont mûri doucement, nécessitant ainsi deux à trois tries selon les parcelles.

D’après les responsables de l’appellation, « cette récolte 2015 se rapproche des millésimes 2009, 2010 et 2011 » et « se caractérise par une très bonne maturité et une grande richesse aromatique ».

avec AFP

01 Nov

Huîtres de Noël et vins blancs de l’Entre-Deux-Mers en guest-stars de Bordeaux So Good place de la Bourse le 20 novembre

Pour la 2e édition de Bordeaux SO Good, les ostréiculteurs d’Aquitaine vous proposent une soirée festive et gourmande autour d’un produit phare du sud-ouest : l’Huître de Noël, en soirée d’ouverture, accompagnée de blancs de l’Entre-Deux-Mers, le 20 novembre à 19h.

huitresCinq temps forts (*) pour célébrer de manière festive et conviviale quelques-uns des produits-phare du Sud-Ouest. Ces « grandes dégustations » se déroulent au Palais de la Bourse transformé durant 3 jours en véritable Palais de la Bouche.

L’HUITRE AU PALAIS

50 producteurs locaux vous accueilleront et vous feront vivre une soirée exceptionnelle centrée sur une initiation à la dégustation des huîtres élevées sur les parcs du Bassin d’Arcachon et d’Hossegor ou de celles affinées dans le Médoc… Plusieurs producteurs de l’appellation Entre-Deux-Mers proposeront parallèlement une dégustation de leurs vins blancs.

Entrée à la soirée : 10 euros en pré-achat, 12 euros sur place.

Cette entrée vous donne droit à un kit de dégustation, des tickets pour déguster 3 assiettes de 3 huîtres auprès de différents producteurs, 3 vins blancs de l’appellation Entre-Deux-Mers, des initiations à la dégustation et des ateliers sensoriels autour de l’huître et du vin…

Avec Bordeaux Tourisme & Congrès

(*) Cinq temps forts :
L’HUITRE AU PALAIS, ven. 20.11 / 19-22h
LE PALAIS DES SOUPES sam. 21.11 / 14-17h
LA CRIEE AUX POISSONS, sam 21.11 / 16h
LE PALAIS DES « AFAMES » dim 22.11 / 14-17h
LE BAR A VIN ET L’ECOLE DE VIN DU CIVB sam 21.11 & dim 22.11