22 Mai

Audrey Bourolleau, ancienne déléguée générale de « Vin & Société » devient conseillère auprès du Président Emmanuel Macron

Audrey Bourolleau, déléguée générale de Vin & Société depuis novembre 2012, a quitté le 2 mai dernier ses fonctions. Elle devient « conseillère agriculture, pêche, forêt et développement rural » à l’Elysée, auprès du Président Macron. Elle avait par ailleurs occupé le poste de directrice des Côtes de Bordeaux de 2010 à 2012.

Audrey Bourolleau de Vin et Société, Yann Schÿler négociant et propriétaire de château Kirwan, et Yann Le Goaster de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux © JPS

Audrey Bourolleau de Vin et Société, Yann Schÿler négociant et propriétaire de château Kirwan, et Yann Le Goaster de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux lors de Vinexpo 2015 © JPS

C’est un visage bien connu de la place de Bordeaux puisqu‘il y a moins de 7 ans, Audrey Bourolleau était encore directrice de l’Union des Côtes de Bordeaux, succédant à Christophe Château, aujourd’hui directeur communication au Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

Audrey Bourolleau, avait rejoint Vin & Société en tant que Déléguée Générale, afin de mettre en oeuvre les actions sociétales et politiques de la filière viticole, une filière forte de plus de 500000 emplois en France.

Aujourd’hui Vin et Société rend hommage au travail qu’elle a accompli par la voix de Joël Fargeau, Président de Vin & Société : « Audrey Bourolleau a conçu et mis en oeuvre le volet consommation responsable, éducation et oenotourisme de Vin & Société. Elle a en particulier lancé le portail de la prévention en ligne, piloté la 1ère campagne d’information sur les repères de consommation en décembre 2015 et impulsé le programme 1 Minute, 1 Vignoble. »

Et de poursuivre : « A mes côtés Audrey Bourolleau a oeuvré avec talent, faisant de Vin & Société un véritable acteur de référence au service des 500000 acteurs de la vigne et du vin. Je lui souhaite plein de succès pour sa nouvelle mission. »

Durant la campagne présidentielle, Audrey Bourolleau était aux côtés d’Emmanuel Macron pour tous ses déplacements sur le thème de l’agriculture, elle était devenue la référente agricole pour le mouvement En Marche, un instant il se murmurait qu’elle aurait pu occuper le poste de Ministre de l’Agriculture. Le programme agricole a été élaboré par le président élu avec sa conseillère mais aussi « construit avec 3000 agriculteurs, en prise avec les réalités du terrain. Les deux sujets principaux de nos agriculteurs sont le prix et les normes, le changement de méthode est de co-construire avec les gens de terrain » précisait-elle à l’aube de la victoire d’Emmanuel Macron.

Côté châteaux lui souhaite bonne chance pour ce poste qui ne sera pas de tout repos avec un monde agricole toujours en crise. Toutefois le savoir-faire français avec ses IGP, AOC ou AOP et autres labels rouges reste l’un des meilleurs au monde. Nul doute que le monde de la viticulture très éprouvé ces dernières semaines à cause du gel sera au coeur de ses préoccupations et de celles du Président de la République : « il faudra qu’on travaille sur les mesures d’accompagnement de crise sur les aléas climatiques et d’avoir la capacité à se projeter : la négociation d’une assurance climatique devient essentielle et urgente » confiait-elle à AgriTV à l’aube de l’élection d’Emmanuel Macron et après le terrible épisode de gel fin avril pour lequel elle avait adressé un « message de solidarité » avec les agriculteurs et viticulteurs frappés par le gel.

Pour leur anniversaire de mariage, une Américaine offre un fauteuil à la Cité du vin à son mari amateur de vins de Bordeaux

S’il y a bien un mot très en vogue en Amérique et qui a été prononcé jeudi dans l’amphithéâtre Thomas Jefferson de la Cité du Vin , c’est « amazing ». Nicholas Farley a pu dévoiler jeudi dernier une plaque qui porte son nom au dossier d’un siège de l’amphitéâtre Thomas Jefferson. Cette surprise, c’est son épouse, Zulema, qui lui a faite pour leur 4 ans de mariage. Ce geste de mécénat participe ainsi au financement de la Cité du Vin.

Nicholas Farley, découvrant la pièce de métal de al Cité du Vin et le certificat de mécénat, offerts par son épouse Zulema © JPS

Nicholas Farley, découvrant la pièce de métal de la Cité du Vin et le certificat de mécénat, offerts par son épouse Zulema © JPS

Un certificat de mécène de l’amphithéâtre Thomas Jefferson et une pièce provenant de la vêture métallique de la Cité du Vin comme presse-papiers, voilà les présents qui ont été remis jeudi par Zulema Farley (fondatrice « Artz Cure Sarcoma » qui lutte contre le cancer) à son mari Nicholas, qui a exercé durant 34 ans comme investisseur financier à Wall Street.

Zulema avait programmé cette année un périple en Europe et plus particulièrement à Bordeaux, car elle connaît particulièrement bien les goûts de son mari pour les vins de Bordeaux et la culture française. Le couple a débuté comme bon nombre de touristes la visite du Parcours Permanent de la Cité du Vin, en ce jeudi 17 mai, avec un final plutôt éblouissant aux environs de 12 heures dans l’amphithéâtre où elle lui a fait cette annonce :

Voici mon cadeau pour toi, comme tu le sais l’amphitéâtre Thomas Jefferson a été construit grâce à la fondation the Americans Friends of The Cité du Vin, c’est donc ce fauteuil sur lequel figure ton nom… » Zulema Farley

IMG_5127 » C’est incroyable« , réagit aussitôt Nick. « C’est au deuxième rang et bon anniversaire puisque tu aimes Bordeaux ! ». Et Zulema de lui faire cette surprise avec le siège numéro 17 pour rappeler leur date de mariage un 17 mai 2013 à New-York. « Merci beaucoup, c’est étonnant », commente Nicholas Farley tout en embrassant son épouse, qui essuie une larme. Quelques instants plus tard, il vient à dévoiler cette plaque de laiton au dos du fauteuil numero 17 qui porte son nom :

« C’est une énorme surprise, je n’avais vraiment pas idée de ce qu’elle m’avait préparé ! Elle m’avait dit que ce serait quelque chose de spécial mais c’est juste incroyable ! Merci beaucoup chérie, j’apprécie vraiment » Nicholas Farley.

Zulema et Nicholas Farley assis dans l'amphithéâtre Thomas Jefferson entièrement financé grâce au mécénat américain © Jean-Pierre Stahl

Zulema et Nicholas Farley assis dans l’amphithéâtre Thomas Jefferson entièrement financé grâce au mécénat américain © Jean-Pierre Stahl

« Bordeaux a une place privilégiée dans mon coeur, je suis un réel fan de Bordeaux, et d’avoir une part de la Cité du Vin c’est très spécial !, ajoute Nicholas.

Et ce numéro est spécial pour vous ? « oui bien sûr : oui car le 17 mai 2017, c’est la date anniversaire de notre mariage il y a 4 ans en arrière » m’explique Zulema.

Nicholas et Zulema ont pu apprécier un grand cru classé de Bordeaux au 7, le restaurant panoramique de la Cité du Vin, à l'issue de leur visite © JPS

Nicholas et Zulema ont pu apprécier un grand cru classé de Bordeaux au 7, le restaurant panoramique de la Cité du Vin, à l’issue de leur visite © JPS

Et j’imagine que c’était très important pour vous de faire une telle surprise à votre mari ? « Oui, nous voyageons d’habitude pour notre anniversaire de mariage, l’an dernier on a visité Cuba durant deux semaines et là on a décidé de visiter Bordeaux, non seulement parce que nous aimons Bordeaux, mais nous ne sommes pas que des amateurs et collectionneurs de vin, mais aussi parceque j’ai entendu parler de Thomas Jefferson, de l’amphithéâtre et de la possibilité d’apposer une plaque avec son nom sur un fauteuil de celui-ci. Et il y a quatre mois, j’ai appelé un ami à New-York et je savais que je voulais lui offrir un siège comme cadeau d’anniversaire. »

IMG_5170Ce sont aujourd’hui plus de la moitié des sièges de l’amphithéâtre aux 224 places qui ont trouvé ainsi de généreux mécènes américains qui ont ainsi versé entre 3000 et 5000 euros pour participer au financement de l’amphithéâtre Thomas Jefferson et au bon fonctionnement de la Cité du Vin. « Maintenant vous faites partie de la famille », leur a dit Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin « et lorsque vous reviendrez à la Cité vous aurez les trompettes, » ajouta-t-elle avec un brin d’humour. Au fil des ans, des Américains, plutôt aisés, sont ainsi devenus de généreux donateurs pour les musées en France et dans le monde, ils ont notamment permis au Château de Versailles d’entreprendre de nombreuses restaurations, pour redonner du lustre à ce qui contitue le patrimoine de la France.

21 Mai

La Maison Familiale et Rurale de Vayres a fêté ses 50 ans d’existence, une réussite en misant sur l’alternance

Depuis des dizaines d’années les MFR ont formé des milliers d’étudiants dans le domaine agricole, viticole, du commerce, de la restauration et du tourisme. Leur philosophie est d’être en adéquation avec le réel et notamment le monde du travail. C’est pourquoi leur formation est basée sur l’alternance et ça marche.

Anciens élèves et actuels aux 50 ans de la MFR © Jean-Pierre Stahl

Anciens élèves et actuels aux 50 ans de la MFR © Jean-Pierre Stahl

C’était ce samedi une grande fête à Vayres près de Libourne, une fête de famille en sorte. Un rassemblement des élèves, de leurs parents mais aussi des anciens qui sont passés par la MFR et qui ont tous trouvé du travail et même de belles situations.

Ainsi Clémence Hermel, qui a décroché ici un BTS technico commercial en vente de vins et spiritueux en 2013 est aujourd’hui responsable commerciale pour les châteaux Melin et Constantin à Baurech en Gironde.

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Julien Lafon, Patricia Mey, Carol Mauge et Stéphane Talavet, les responsables des MFR © JPS

Stéphane Talavet, directeur régional des Maisons Familiales et Rurales, explique le concept des ces MFR : « c’est un modèle particulier tout d’abord parce que ce sont des associations loi de 1901 avec des familles et des anciens élèves qui participent aux conseils d’administration, comme Julien Lafon ancien élève qui est aujourd’hui président de la MFR de Vayres, c’est aussi un système de fonctionnement particulier puisqu’il est basé sur l’alternance où les jeunes passent plus de temps en stage en entreprise que dans leur formation théorique. On accueille de la 4e jusqu’au BTS. »

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« A l’origine, c’était des formations agricoles, mais aujourd’hui ça va jusqu’au tourisme, la restauration, le commerce et le bâtiment. Ce sont des réponses de proximité surtout sur des territoires ruraux.

On représente 1/3 de l’enseignement agricole, avec 7200 jeunes scolaires, 750 apprentis avec 2 CFA et 8000 stagiaires en formation professionnelle. » Stéphane Talavet directeur régional des MFR.

Patricia Mey, secrétaire générale de l‘Union Nationale confirme la pérennité du modèle : « c’est un modèle international, on est présent sur tous les continents avec 1500 MFR dans le monde. On compte 50000 scolaires, 10000 apprentis et 30000 adultes, avec 9000 administrateurs et 8400 salariés. On fête d’ailleurs le 80e anniversaire et on reçoit le congrès national à La Rochelle les 7 et 8 juillet prochains. »

Nicolas Bibeyran, professeur en commerce et marketing, et

Nicolas Bibeyran, professeur en commerce et marketing, et Clémence Hermel ancienne élève de la MFR de Vayres © JPS

Une chose est sûre l’atout majeur de ce type d’enseignement est de conjuguer la théorie et la pratique comme en témoigne Nicolas Bibeyran, professeur en commerce et marketing, qui a rejoint la MFR en 2011, venant pour sa part du monde de la grande distribution :

« C’est la force de l’alternance de leur faire vivre de nombreux stages différents en 1ère année et un stage long en 2e année, » Nicolas Bibeyran professeur .

Et d’ajouter : « moi je suis un ancien de la distribution, on arrive ainsi à partager énormément notre expérience. Les jeunes aiment ce qu’ils font, on a des jeunes passionnés par le produit, ils savent pourquoi ils sont là. »

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Cyriaque, Louis, Jérémy, Charlotte et Charles © JPS

Il n’y a qu’à croiser Cyriaque, Charlotte, Jeremy, Charles et Louis, pour mieux comprendre. Tous sont enthousiastes de cette formation commerce en vins et spiritueux.

Les rouleurs de barriques   de Lussac Saint-Emilion fêtent leurs 25 ans © JPS

Les rouleurs de barriques de Lussac Saint-Emilion fêtent leurs 25 ans © JPS

Ils sont aujourd’hui 150 élèves à la MFR de Vayres comme me le confie la directrice au charmant accent américain Carol Mauge : 113 en bac pro et BTS  viticulture-oenologie et technico-commercial en vins et spiritueux, quelques apprentis et d’autres formations professionnelles.

Une réussite au terme d'un parcours en alternance qui mérite bien un V de la victoire © Jean-Pierre Stahl

Une réussite au terme d’un parcours en alternance qui mérite bien un V de la victoire © Jean-Pierre Stahl

Une affaire qui roule à l’image des ces fameux rouleurs de barriques de Lussac Saint-Emilion, venus animer la journée et faire des démonstrations, ils fêtent eux leur 25e anniversaire en 2017.

20 Mai

Week-end des Grands Crus : un amour toujours aussi important des grands vins de Bordeaux

Noir de monde ! Le H 14 était plein, il n’était peut-être pas le seul… Joke. Ils étaient plus de 1000 amateurs de grands Bordeaux à 13 h dans le Hangar 14, sur les quais de Bordeaux, à venir déguster le millésime 2014 et un autre plus ancien, auprès de 120 propriétaires et responsables de châteaux.

Begonia Garcia, Marie Broca et Chloé Papin, étudiantes en DNO à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Begonia Garcia, Marie Broca et Chloé Papin, étudiantes en DNO à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Cette année encore, on pouvait trouver de nombreux novices pour qui c’était la 1ère fois, comme Begona, Marie et Chloé, toutes trois étudiantes en oenologie à Bordeaux, où elles préparent leur DNO. « C’est l’association des oenologues de Bordeaux qui nous a envoyé un mail et fait connaître l’événement, » précise Marie Broca. Et d’ajouter :

« Cela se passe bien, on a commencé par Saint-Emilion et Pomerol, sur le 2014, et après le 2012 et 2010, Saint-Emilion, c’est une appellation que j’aime beaucoup et je n’ai pas été déçue », Marie Broca.

IMG_5505Tout n’est pas égal, il y a des vins excellents, d’autres plus plats, certains très agréables sur le fruit, d’autres plus boisés : « c’est vrai il y a quelques crus qui sortent du lot, et ce n’est pas forcément les grandes marques », précise Begona Garcia. L’ensemble est toutefois de très bonne facture.

Mathieu avec Philippe Blanc directeur du château Beychevelle © JPS

Damien Sanso et Hugues Mathieu avec Philippe Blanc, directeur du château Beychevelle © JPS

Ce Week-End des Grands Crus attire une foule éclectique, des jeunes et moins jeunes, des actifs et des retraités, des amateurs et de nombreux professionnels aussi. Parmi ces derniers, deux oenologues, Hugues Mathieu de Dijon et Damien Sanso de Bordeaux. Hugues me précise qu’il vient s’installer à Bordeaux pour un nouvel emploi :

c’est l’occasion de déguster en une seule journée tous les grands vins de Bordeaux, de cerner les différents terroirs et de passer un bon moment entre amis, »  Hugues Mathieu oenologue.

Pour Damien : « depuis que j’ai eu mon DNO, j’ai toujours travaillé sur Bordeaux, je viens ici pour parfaire mon palais et déguster chaque millésime sur chaque appellation. Il faut pratiquer, c’est comme un sport, pour acquérir les connaissances, et aussi pour nouer des contacts. »

Bianca et Frederico Oliveira, critique en vins pour Jornal Zero Hora de Madrid © Jean-Pierre Stahl

Bianca et Frederico Oliveira, critique en vins pour Jornal Zero Hora de Madrid © Jean-Pierre Stahl

Ce qui est incroyable, c’est la fidélité de certains amateurs de vins pour Bordeaux et pour cet événement, Côté Châteaux a ainsi croisé ses amis parisiens interviewé lors d’éditions précédentes, mais les amateurs viennent aussi du monde entier, du Brésil, de Chine, du Japon, d’Angleterre, et bien sûr d’Espagne à l’instar de Bianca et Frederico Oliveira, critique en vins pour Jornal Zero Hora de Madrid :

C’est la 1ère fois, on est très exité, on est arrivé à 11heurs, c’était déjà plein, c’est un grand événement à Bordeaux, demain on va faire un lunch et visiter la Cité du Vin » Frederico Oliveira de Madrid.

Il y a aussi Olivier Pasquier, qui vient depuis Genève, 4 années consécutives… L’an dernier il était à la table d’Olivier Bernard, le président de l’Union des Grands Crus de bordeaux : « on a eu un grand plaisir à partager ce repas l’an dernier à votre table, vous m’avez dédicacé votre livre « La Magie du 45e parallèle. » »

Simon Devavry, caviste, avec Eric Perrin du château Carbonnieux © JPS

Simon Devavry, caviste, avec Eric Perrin du château Carbonnieux © JPS

Simon Devavry, caviste quai Richelieu à la Ligne Rouge, est arrivé voilà 7 ans à Bordeaux, il est de Champagne et sa famille fait du champagne, c’est aussi pour lui la 1ère fois:  « jusqu’ici j’ai toujours eu la culture de la Bourgogne ou de la Loire pour les vins, je viens pour voir ce qui peut me plaire, mais je trouve que Bordeaux n’est pas forcément le meilleur terroir en terme de rapport qualité-prix, il y a de très belles choses dans le Languedoc, dans le Larzac ou encore en Pic Saint-Loup. »

Olivier Bernard et un fan de l'événement

Olivier Bernard et un fan de l’événement un ami suisse Olivier Pasquier de Genève © JPS

Cette édition en tout cas est une belle réussite car on sent un engouement beaucoup plus important que l’an dernier où le 2013 était offert à la dégustation. Ce 2014 en a bien plus sous la pédale ! Le public est d’ailleurs, une fréquentation qui pourrait bien avoisiner les 1300 à 1600 personnes.

Il y a du monde, on s’est fait « démonter » ce matin, à 13 heures on avait déjà plus de 1000 personnes », Olivier Bernard Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux

Une belle édition qui va se poursuivre ce soir avec des dîners dans les châteaux, des visites demain et une épreuve de golf, sans oublier un déjeûner en bateau sur la Garonne.

Et le président de confier à Côté Châteaux que l’édition 2018 va davantage en mettre plein la vue car les gens pourront admirer l’armada de bateaux sur la Garonne engagés dans la Tall Ship. Car le Week-End des Grands Crus va être jumelé pour la 1ère fois avec Bordeaux Fête le Vin. Ca va être un week-end où cela va « déchirer » avec chose originale un repas buffet organisé le soir au Hangar 14 avec différents chefs, tout en dégustant le fameux 2015. Elle est pas belle la vie ?

18 Mai

C’est aujourd’hui la sortie du guide de Jacques Dupont, l’occasion de reparler de ce fabuleux 2016 et de sa mise sur le marché

« Bordeaux, le millésime 2016 » vient de sortir dans les kiosques. Le guide de Jacques Dupont consacre 50 pages d’analyses très poussées au terme de 4 semaines de dégustations à Bordeaux. 818 vins ont été sélectionnés avec une note globale à souligner de 19 pour les rouges. Retour sur ce millésime grandiose avec propriétaire, maître de chai, courtier, négociant et bien sûr Jacques Dupont, interviewé par Côté Châteaux.

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Pascal Bosq et son maître de chai, Samuel Gavan, au château Liouner ont obtenu un 15/20 et un coup de coeur par Jacques Dupont © Jean-Pierre Stahl

Vigneron à Listrac,  Pascal Bosq vient de décrocher une bonne note de 15 sur 20 par le Point, une consécration pour ce viticulteur et son maître de chai australien Samuel Gavan. Ce 2016 va compenser en partie les lourdes pertes car ses vignes ont gelé à 70% il y a 3 semaines.

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« C’est vrai qu’on était parti sur quelque chose de magnifique, on était parti sur une récolte 2017 qui s’annonçait belle en quantité mais malheureusement il y a quelques jours en arrière on a gelé et on a beaucoup perdu 100% par endroits, 50% à d’autres », témoigne Pascal Bosq du château Liouner :

2016, ça va faire passer ce 2017 certes, nous on en est ravi, aujourd’hui on voit qu’on a été bien noté par différent journalistes, notamment dans le Point  on en est ravi que les gens voient que Liouner augmente petit à petit dans sa qualité, dans sa démarche et cela nous fait très plaisir », Pascal Bosq château Liouner.

Et de compléter :« Ce 2016, qui était sur le fruité, il a fallu préserver ce fruité et mettre en avant ce millésime là, sur le fruité mais aussi sur le côté tanique qu’il a, mais surtout sur le fruité. » L’expertise de son maître de chai y a été pour quelque chose, ce dernier a fait prendre au château Liouner différentes barriques pour élever ce fabuleux nectar avec des chauffes moyennes ou pas trop fortes, et en 500 litres s’il vous plaît.

Jacques Dupont et Olivier Bompas, les journalistes du Point ont dégusté durant 4 semaines à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Jacques Dupont et Olivier Bompas, les journalistes du Point ont dégusté durant 4 semaines à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Mis sur le grill par Côté Châteaux, Jacques Dupont et son compère Olivier Bompas du Point, ont sillonné durant 4 semaines le vignobles de Bordeaux pour déguster ce millésime 2016, globalement ils attribuent une note de 19 pour les rouges, c’est dire si le millésime est grandiose, 14 pour les blancs secs et 16 pour les liquoreux.IMG_5341

Je dirais que c’est un millésime de fraîcheur, il y a à la fois de la densité et à la fois de la fraîcheur, c’est vraiment un très très beau millésime à Bordeaux, cela fait très longtemps qu’on n’a pas eu un millésime de ce type là, Jacques Dupont journaliste du Point.

Basile Tesseron : coup de coeur et 16,5-17 © JPS

Basile Tesseron : coup de coeur et 16,5-17 © JPS

Et de compléter : « on avait eu des millésimes de chaleur avec beaucoup d’alcool finalement, et là on a de nouveau un vin frais avec de l’acidité, il ne faut pas oublier que le vin c’est une boisson acide au départ. Ce qui fait aussi que les grands Bordeaux se gardent, c’est la fraîcheur qu’il y a à l’intérieur, l’acidité et on renoue avec cela et cela fait très plaisir ».

La soirée du Point au Bistrot du Sommelier ce jeudi soir pour ce millésime grandiose © JPS

La soirée du Point au Bistrot du Sommelier ce jeudi soir pour ce millésime grandiose © JPS

Pour ces journalistes du Point, les appellations au top sont Saint-Estèphe, les crus bourgeois ou assimilés du Médoc, Blaye, Bourg et les Bordeaux Supérieurs. Et de donner un tuyau : « en grande année, il faut acheter dans les appellations peu chères » Dans leur nouveau guide sorti ce jeudi, ils ont sélectionné 818 vins dont 181 à moins de 10 euros.

Le château Doyac, en Haut-Médoc, avec Max et Astrid de Pourtales, a obtenu un coup de coeur et 15 par Jacques Dupont © JPS

Le château Doyac, en Haut-Médoc, avec Max et Astrid de Pourtales, a obtenu un coup de coeur et 15 par Jacques Dupont © JPS

« Bordeaux a eu deux chances : 1, un rendez-vous avec la météo tout au long de l’année impeccable, c’est même miraculeux car on a eu très peur tout au long de l’année, il a plu énormément, et puis tout-à-coup pour la floraison on a eu une petite semaine d’éclaircies, après il y a cette canicule de l’été, cette sécheresse terrible et à la fin la pluie qui arrive juste en sauveur, en zorro qui arrive au dernier moment et puis après un été indien formidable, tout cela a fait une très belle maturité sur les rouges

Hugo et Adrien Bernard, du Domaine de Chevalier, avec une note de 17 pour le 2016 et avec autre bon millésime de Bordeaux le 1986 © JPS

2, et puis il y a un deuxième phénomène qui se passe à Bordeaux, c’est que c’est la fin de la période Parker et des vins qui voulaient en démontrer beaucoup plus qui étaient tout en apparence, tout en chromes…des vins pour plaire au marché international. Mais cette époque là est finie, on renoue avec les vais Bordeaux et cela me fait très plaisir.

Thierry Decré, le PDG de LD Vins © JPS

Thierry Decré, le PDG de LD Vins © JPS

Ce millésime grandiose s’arrache déjà dans les maisons de négoce, commercialisé en primeur depuis 3 semaines, comme ici chez LD Vins, l’une des plus importantes et plus fameuses maisons de négoce de Bordeaux: 

 « On a beaucoup de demandes, on a pour l’instant des augmentations raisonnables, elles sont entre 10 et 15 %, on va peut-être maximiser jusqu’à 20 sur un grand millésime  et je pense qu’encore une fois on va pouvoir vendre nos vins dans le monde entier, on a une vraie demande sans exception de tous les pays du monde. » Thierry Decré PDG de LD Vins.

Un très joli début de campagne de primeurs 2016 chez LD Vins © JPS

Un très joli début de campagne de primeurs 2016 chez LD Vins © JPS

Yann Gestin, courtier de grands crus de Bordeaux pour Oenomedia confirme :  « le début de campagne a très bien commencé, les négociants ont envie d’acheter, de revendre et de se constituer du stock » car il faut reconnaître que « le 2016 s’est super bien goûté durant les primeurs, plein de fruit, très mûr, avec une bonne tension en bouche ».

Bordeaux revient dans la course, sur les grands vins, le 2016 arrive après deux autres grands millésimes 2014 et 2015, le marché est en train de redémarrer », Yann Jestin courtier en vins.

Yann Gestin, courtier en vins Oenomedia © JPS

Yann Gestin, courtier en vins Oenomedia © JPS

Quant à savoir si le gel aura une incidence ? « L’épisode de gel a un petit peu freiné les propriétaires, certains gardent un petit stock, compte tenu que la récolte 2017 sera faible mais les baisses de volumes de mise en marché seront assez faibles et de l’ordre de 10 à 15 % »

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Fort heureusement la production du millésime 2016 a été importante à Bordeaux avec 5,8 millions d’hectolitres, de quoi rassurer et contenter tout le monde.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot et Corinne Berge :

16 Mai

Le Prince Albert II de Monaco en visite amicale à la Fête des Petits Pois de Cérons

Non pas une visite d’Etat, mais une visite en toute simplicité. Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco a rendu hommage à la Fête des Petits Pois de Cérons, en grand amateur, il a aussi pu apprécier les vins de la plus petite appellation de Gironde. 

Une visite exceptionnelle à apprécier les mets à base de petits pois et les vins de Cérons © famille Perromat

Une visite exceptionnelle à apprécier les mets à base de petits pois et les vins de Cérons © famille Perromat

Interrogé après coup sur cette visite extraordinaire en pays de Cérons, petite commune de Gironde, célèbre pour ses liquoreux, Xavier Perromat propriétaire du château de Cérons confie d’emblée à Côté Châteaux : « c’est un homme extrêmement sympathique, qui est venu à la fête des petits pois de Cérons, une fête de village. »

Cette visite était restée secrète jusqu’à la fin du séjour de quelques heures du Prince de Monaco, tout le monde avait joué le jeu, alors même que le Prince Albert « avait réservé longtemps à l’avance ce rendez-vous avec le village de Cérons. Il n’a pas souhaité faire de publicité, il est venu discrètement, c’était une visite amicale. »

Le Prince a ainsi pu apprécier une vraie fête, avec ses spécialités velouté, cake et viande aux petits pois bien sûr car c’est un grand amateur. « Ca a été très bien organisé par l’association et il y avait-là les vins des producteurs de Cérons » qu’Albert II a pu apprécier pour accompagner tous ces plats. « C’était très familial, bon enfant et sympathique. Ce qui est sympathique c’est sa simplicité, il parle très simplement avec tout le monde, sans aucun artifice. » conclue Xavier Perromat.

Voilà une visite que Côté Châteaux tenait à vous conter, comme quoi S.A.S. le Prince Albert est non seulement un grand de ce monde, mais avant tout un grand humaniste.

« 18h55, l’afterwork en Médoc », les premiers jeudis des mois d’été

En voilà un nom original, « 18h55 » qui est une sorte de clin d’oeil au classement de 1855… Trois châteaux se sont associés pour proposer des soirées « 18 heures 55, l’afterwork en Médoc » les premiers jeudis des mois d’été. Les châteaux Paloumey, Marquis de Terme et Lamothe-Bergeron, tous 3 récompensés par des Best Of Wine Tourisme, veulent ainsi faire bouger le Médoc.

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LE CONCEPT

La journée se clôt, les portes d’un château s’ouvrent… Vous êtes dans le Médoc ou à proximité et souhaitez profiter des belles fins de journée d’été après le travail ? Vous êtes en visite dans la région bordelaise et vous désirez découvrir autrement les propriétés viticoles ?
Le Château Paloumey, le Château Marquis de Terme et le Château Lamothe-Bergeron, tous récompensés d’un Best Of Wine Tourisme, s’unissent pour vous accueillir à tour de rôle pendant tout l’été et vous offrir une expérience aussi inédite que conviviale.

LES HORAIRES

  • Ouverture à partir de 18h30
  • Happening surprise à 18h55
  • Petite restauration disponible sur place
  • Clôture de l’afterwork à 21h
    Entrée : 15€ par personne (incluant dégustation de vins et petite assiette de tapas)

A VOS TABLETTES

  • 1er juin 2017 au Château Marquis de Terme
  • 6 juillet 2017 au Château Paloumey
  • 7 septembre 2017 au Château Lamothe-Bergeron

14 Mai

Découvrez le palmarès de la 41ème édition du Challenge International du Vin

Le challenge international du vin s’est tenu les 21 et 22 avril dernier au Palais des Congrès de Bordeaux. 740 dégustateurs ont pu juger plus de 4000 vins, décernant de nombreux prix.

Jacques Legros (avenuedesvins.fr, partenaire du concours), Michèle Aström-Chantôme (Présidente de l’Association des Sommeliers du Maroc), Philippe Faure-Brac (Président d’Honneur), Liane Foly (Invitée surprise), Laurent Séramour (Président du concours), Bernard Montiel (Invité d’honneur). Deuxième rang, de gauche à droite : Abdelghani Maarfi (propriétaire Château La Mariotte, Saint-Emilion), Zakaria Wahby (1er meilleur sommelier du Maroc 2017), Josselin Desprez de Gesincourt (Sommelier, membre de l’ASMA, Directeur export du groupe EBERTEC)

Jacques Legros (avenuedesvins.fr, partenaire du concours), Michèle Aström-Chantôme (Présidente de l’Association des Sommeliers
du Maroc), Philippe Faure-Brac (Président d’Honneur), Liane Foly (Invitée surprise), Laurent Séramour (Président du concours), Bernard Montiel (Invité d’honneur). Derrière: Abdelghani Maarfi (propriétaire Château La Mariotte, Saint-Emilion), Zakaria Wahby (1er meilleur sommelier du Maroc 2017),
Josselin Desprez de Gesincourt (Sommelier, membre de l’Asma, Directeur export du groupe Ebertec)

Durant 2 jours, les 740 dégustateurs n’ont pas levé le nez ou presque, ils ont eu 4376 vins à déguster, en provenance de 38 pays. Au total, 1388 vins ont été récompensés, avec de nombreuses médailles d’or, d’argent et de bronze,  11 prix spéciaux ont été décernés, dont le Prix Spécial Maroc, pays à l’honneur cette année. Le prix moyen d’une bouteille durant ce concours était de 8,83€ HT. 

LE PALMARES

En 2017, sur les 1 388 vins récompensés :

  • 707 ont reçu une médaille d’Or,
  • 462 une médaille d’Argent et
  • 219 une médaille de Bronze. Les producteurs médaillés pourront habiller leurs bouteilles des macarons adhésifs officiels qui sont reconnus dans le monde entier.

LE GAGNANT DU PRIX SPECIAL MAROC

Le Maroc était cette année invité d’honneur 2017. Un pays qui a une diversité de terroirs et d’appellations dont la qualité se précise. Sur les 44 vins marocains, le domaine des Ouleb Thaleb, pour son Tandem, en Millésime 2015 100% Syrah remporte le premier prix. Un vin rouge exceptionnel souligné par Philippe Faure-Brac, aux côtés «  épicé » et « tanins très frais, très nets » :  il est « cohérent dans son âge, dans sa couleur, dans sa profondeur, dans sa typicité sans exagération ». Il a également apprécié « son côté épicé » et ses « tanins très frais, très nets ».

UN PRIX COUP DE COEUR

Le Prix Coup de cœur a été décerné à la cuvée « Les Trois Domaines Rosé », un Guerrouane Rosé millésime 2016 produit par Les Celliers de Meknès.

LES PRIX SPECIAUX :

  • Prix Spécial Bio : Domaine Fernand Engel – AOP Alsace Pinot Noir Rouge 2015
  • Prix Spécial Bourg : Château de la Grave Nectar – AOP Blaye Côtes de Bourg Rouge 2015
  • Prix Spécial Blaye : Château Haut-Canteloup – AOP Blaye Côtes de Bordeaux Rouge 2015

Découvrez la suite des Prix Spéciaux (Rouge, Blanc Sec, Blanc moelleux, liquoreux, rosé, effervescent, VDN / VDL, et Eau-de-Vie) sur challengeduvin.com (rubrique Prix Spéciaux 2017).

12 Mai

#Vinocamp Bordeaux : un bouillonnement d’idées autour du vin et du développement durable

Plus de 300 jeunes entrepreneurs, start-ups, blogeurs, et viticulteurs se sont donnés rendez-vous à Darwin pour le Vinocamp Bordeaux. Beaucoup d’échanges intéressants avec les acteurs des réseaux sociaux du monde du vin et avec pour thème cette année le développement durable.

Les deux co-organisateurs Arnaud Daphy de "SoWine" et Anne-Victoire Monrezier "MissVickyWine" © Jean-Pierre Stahl

Les deux co-organisateurs Arnaud Daphy de « SoWine » et Anne-Victoire Monrozier « MissVickyWine » © Jean-Pierre Stahl

Brigitte, c’est quoi le digit ? … Il y a bien longtemps qu’all s’est mis à la page…lue. Finis les incultes, après que FaceBook, Twitter, Instagram, LinkedIn et autre Pinterest soient passés par là, on parle tous avec des « hastag » et des « arobase » dans la bouche, eh oui car on est à l’ère du data…gueule !

Vinocamp a aussi essuyé les plâtres et depuis le 1er Vinocamp à Bordeaux au Palais de la Bourse en 2011, l’eau a coulé sous le pont de pierre, et de 60 participants, ils sont passés à plus de 300 aujourd’hui à Darwin.

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Anne-Victoire Monrozier, fille de vigneron dans le beaujolais, qui elle même  a lancé une gamme de 8 vins et son blog Miss Vicky Wine, co-organisatrice du Vinocamp se souvient de l’origine des premiers Vinocamps : » on a créé les Vinocamps pour échanger sur comment communiquer sur les réseaux sociaux quand on est un château, une interprofession ou encore un blogueur. Tout le monde a compris qu’il fallait s’y mettre. Aussi après avoir échangé sur les RS, les objets connectés, la génération Y, aujourd’hui on parle du développement durable.

Christophe Château du CIVB, Miss Vicky Wine et Franck Crouzet de Castel © Jean-Pierre Stahl

Christophe Château du CIVB, Miss Vicky Wine et Franck Crouzet de Castel © Jean-Pierre Stahl

Parmi les participants, Christophe Château, le directeur communication du CIVB, partenaire et sponsor du Vinocamp. Il m’ explique que « 100% du vignoble de Bordeaux aujourd’hui s’engage dans la certification environnementale, le but à l’avenir est de réduire les pesticides ou en sortir à terme » (comme l’avait annoncé Bernard Farges).

Mais aussi les viticulteurs s’orientent à « utiliser des produits qui aujourd’hui ont le moins d’impact possible pour l’environnement, d’utiliser si possible des énergies renouvelables, d’essayer de diminuer l’usage du carbone et les gaz à effet de serre. Nous avons créé en outre bordeauxvignobleengagé.com où 150 entreprises se sont inscrites et 450 mesures ont été prises ».

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A deux pas, l’on croise au détour d’un verre, Gwénaëlle Le Guillou qui plaisante « ça touche plus le CIVB que nous », non pas qu’elle soit blasé, mais le développement durable c’est son pain quotidien, en tant que directrice du Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.

« Nous, on est à fond dedans, du coup c’est intéressant de mixer les points de vue et voir comment c’est reçu, ça paraît tellement évident… » Mais, il y a encore du travail car seulement 8% du vignoble est aujourd’hui en bio en Nouvelle-Aquitaine, cela représente 12 000 hectares et plus de 800 producteurs.

Julien Maingraud et son site et blog l'Extraterrien © Jean-Pierre Stahl

Julien Maingraud et son site et blog l’Extraterrien © Jean-Pierre Stahl

Parmi les acteurs de la toile et blogeurs bordelais, pas encore mis en avant par votre serviteur, Julien Maingraud (@balbinespirits) spécialisé dans tout ce qui est spiritueux et prémix, cocktails prêts à consommer, un puits de science sur les gins, dont paraît-il il a une petite collection, mais rien par rapport à un bar en Angleterre qui revendique plus de 1000 gins à sa carte. Lui, aussi tient une page et un blog, intéressants à suivre : l’Extraterrien .

Ne vous fiez pas au titre, il n’est pas sur une autre planète, il est bien à Bordeaux sur la planète des vins et spiritueux. Bordeaux qui va d’ailleurs avoir un retentissement international avec Vinexpo, le salon mondial, dédié justement aux vins et spiritueux, du 18 au 21 juin prochain.

Raimonds Tomsons, un Letton de 36 ans, sacré meilleur sommelier d’Europe

Un Letton de 36 ans, Raimonds Tomsons, a été sacré jeudi soir meilleur sommelier d’Europe au terme d’une compétition, à Vienne, où une trentaine de candidats ont rivalisé de connaissances sur les accords mets/vins, les grands crus et nectars confidentiels, la gestion d’une cave.

© bartending.lv

© bartending.lv

Le vainqueur, qui officie depuis plusieurs années dans un grand restaurant de Riga, « Vincents », l’a emporté à l’issue d’une finale à quatre où les épreuves se sont enchaînées sans répit pendant plusieurs heures.
Après avoir dû répartir en temps limité un magnum de champagne dans 18 verres en quantité égale du premier coup, les finalistes ont dû expliquer leur choix d’un saké d’apéritif puis s’imaginer dans la peau d’un sommelier choisissant des grands crus pour fêter les six années d’une présidence.

Lors de l’épreuve de la dégustation à l’aveugle, les candidats ont dû reconnaître un vin italien avant d’identifier en trois minutes toutes les caractéristiques d’un calva. Les finalistes ont terminé à une heure avancée de la soirée devant des photos de domaines et de vignerons à nommer avec précision. A ces jeux de palais et de nerfs, le candidat letton s’est montré « rapide et charmeur »,
a estimé Gérard Basset, président de la Commission du concours, interrogé par l’AFPTV.

« On a envie d’être servi par lui! J’avais l’impression que c’était un patineur, on voyait du patin à glace. C’était sans effort, c’était d’une beauté! », a-t-il ajouté saluant « les connaissances, la très belle personnalité, le charme » du vainqueur.

Pour Raimonds Tomsons, un bon sommelier « met ses connaissances théoriques et son charisme au service du client, fait en sorte qu’il se sente humble, élégant et à l’aise, tout en respectant les vins et les vignerons », a-t-il expliqué à l’AFPTV.

Il l’a emporté sur 37 candidats éliminés au fil de la semaine de compétition organisée par l’association de la Sommellerie internationale. Il était resté en lice pour la finale de jeudi avec deux candidats polonais et français ainsi qu’une candidate roumaine.

Le dernier titre de meilleur sommelier européen avait été décerné à un Suédois en 2013. Le concours de meilleur sommelier du monde se déroulera en 2019 à Anvers, en Belgique.

AFP