22 Juin

Afterwork en Médoc : ça redémarre ! Dès le 1er juillet au château Lamothe-Bergeron…

C’est devenu un rendez-vous incontournable l’été d’après sortie de bureau. Les afterworks en Médoc reprennent tous les 1ers et 3e jeudis de chaque mois d’été, à commencer par jeudi 1er juillet au château Lamothe-Bergeron.

Le 1er © Afterwork en Médoc se déroulera le 1er juillet au château Lamothe-Bergeron

Déjà 5 ans d’existence et une formule aussi bien rodée… « Afterwork en Médoc » reprend du service et sera décliné dans 7 châteaux du Médoc, les 1er et 3e jeudis des mois de juillet, août et septembre. 

Tout au long de l’été, de 18h30 à 21h, venez entre collègues, entre amis ou en famille, après le boulot ou durant vos vacances, profiter des cadres magiques de ces châteaux du Médoc.

C’est en 2017 que tout a commencé avec les châteaux Lamothe-Bergeron, Marquis-de-Terme et Paloumey, les pionniers. En 2018, « Afterwork en Médoc » a fait d’outres émules avec Malescasse, puis en 2019 avec Cordeillan-Bages et Maucaillou en 2020. Cette année, château Dauzac rejoint la liste des propriétés qui jouent le jeu de la convivialité et des dégustations.

Chaque tasting rassemble entre 150 et 200 personnes, un moment de détente assuré, pourvu que le temps soit aussi de la partie.

LE CONCEPT:

De 18h30 à 21h00, la journée se termine, les portes d’un château s’ouvrent.
 Entrée à 20€/personne. 4 tickets vous sont remis (1 ticket = 1 verre de vin ou 1 assiette apéritive). Rachat de ticket 5€. Entrée gratuite pour les enfants.
 Une ambiance musicale avec concert pop, blues, DJ ou salsa !
 Des dégustations de vins des 7 propriétés partenaires.
 Des assiettes apéritives ou tapas.
 Un jeu-concours pour tenter de gagner un coffret de 6 bouteilles de vin et 1 bon-cadeau !

LES DATES A RETENIR

Osez la couleur et portez un vêtement ou accessoire à la couleur de la propriété qui accueille !
 Jeudi 1er juillet au Château Lamothe-Bergeron – Jeudi en Rouge
 Jeudi 15 juillet au Château Malescasse – Jeudi en Bleu marine
 Jeudi 5 août au Château Marquis de Terme – Jeudi en Orange
 Jeudi 19 août au Château Maucaillou – Jeudi en Bleu ciel
 Jeudi 2 septembre au Château Paloumey – Jeudi en Vert
 Jeudi 16 septembre au Château Dauzac – Jeudi en Jaune
 Jeudi 30 septembre au Château Cordeillan-Bages – Jeudi en Blanc

17 Juin

C’est parti pour Bordeaux Fête le Vin inédit chez les cavistes et restaurateurs

Cette année, c’est un Bordeaux Fête le Vin inédit. Celui-ci investit 100 caves et restaurants partenaires de l’opération sur Bordeaux Métropole. De nombreux vignerons et formateurs de l’Ecole du Vin seront dans ces établissements pour faire découvrir les vins de Bordeaux durant ces 4 jours du 17 au 20 juin.

Les Planches Ephémères au Bouscat partenaires de l’opération avec Laetitia Ouspointour de l’Ecole du Vin de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

« Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Un blanc, un rosé un rouge…? » Laetitia Ouspointour, formatrice à l’Ecole du Vin de Bordeaux met d’emblée les clients de ce restaurant du Bouscat à l’aise en leur offrant l’apéritif. Pour Bordeaux Fête le Vin, elle a imaginé un atelier d’accords mets et vins pour mieux associer charcuterie et fromages avec du vin rouge ou du blanc sec

Etant donné que ca ne se fera pas sur les quais, c’est bien que des professionnels fassent partager tout cela, c’est une très bonne chose, » un client des Terrasses Ephémères

« Essayez le fromage, tiens… On croit toujours qu’il faut du rouge avec le fromage, mais ca se tente ! », explique Laetitia aux gens qui arrivent, à qui elle propose un verre et qui se détendent aussitôt. « Il y en a qui découvrent des accords qu’ils ne connaissaient pas, notamment du blanc sur du fromage; Bordeaux ce n’est pas que du rouge, ça peut se déguster tout au long du repas et aussi l’été sur des planches comme cela ».

Moi j’aime bien, cela ramène du monde, cela nous manquait sur Bordeaux, Bordeaux était un peu éteint durant un an et là Bordeaux revit ! », une cliente.

L’opération Bordeaux Fête le Vin permet aussi un rapprochement avec les restaurateurs pour les inciter à mettre les vins de Bordeaux à leur carte.

Depuis plus de 3 ans, maintenant, notre carte est à plus de 95 % constituée des vins de Bordeaux car nous sommes sur la métropole, et notre devoir de restaurateur c’est de soutenir la filière locale et encore plus depuis ces deux ans passés ! » Jérôme Oscislawski, gérant les Planches Ephémères et de la Table de l’Hippodrome.

Bordeaux Fête le Vin, c’est aussi chez les cavistes comme Badie ou l’Intendant sur les Allées de Tourny. Cet après-midi, c’est Nicolas Despagne, vigneron de Maison Blanche, 32 hectares de vigne à Montagne qui fait déguster sa gamme auprès de jeunes Arnaud, Amaury et Julien…

« Je suis plus dans la bière à la base, mais là je m’initie de plus en plus dans le vin et cela fait du bien de pouvoir découvrir des bonnes personnes, » explique Amaury.

« Mon père pdt 30 ans a proposé des vins qui étaient majoritairement merlot et donc je n’ai voulu passer de 2/3 de merlot à 2/3 de cabernet leur explique Nicolas Despagne.

C’est un métier de passion, malgré le temps et les intempéries, simplement je raconte ce que je fais, la manière dont je vois le vin et ça se fait finalement très facilement », Nicolas Despagne château Maison Blanche.

Demain, ce sera un autre grand vigneron de Bordeaux qui animera la dégustation à l’Intendant : Jean-Jacques Dubourdieu de château Reynon et de Clos Floridène. Samedi Pierre Delage du château Lanessan. Quant à Laetitia Ouspointour, elle sera encore demain vendredi aux Planches Ephémères, ce restaurant qui restaurant hype en service tout l’été jusqu’au 31 août à côté de l’Hippodrome du Bouscat.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Robin Nouvelle et Isabelle Rougeot : 

16 Juin

L’image du jour de Bordeaux Fête le Vin : l’arrivée d’El Galeon

C’est parti pour la séquence voiliers ! Ce sont 4 voiliers qui accostent dans le port de la Lune à l’occasion de Bordeaux Fête le Vin. Ce matin, El Galeon est passé sous le pont Chaban Delmas pour accoster du côté des Chartrons à Bordeaux. Il fait partie des 4 voiliers qui pourront être visités.

Arrivée dans le port de la Lune à Bordeaux d’El Galeon un peu avant 12 h © Jean-Michel Litvine

Réplique d’un galion espagnol du XVIIe siècle, El Galeon, construit par Ignacio Fernandez Vial conforme navires de l’époque, est arrivé en fin de matinée dans le port de la lune. Ce type de bateau assurait les échanges entre l’Espagne, l’Asie et l’Amérique.

 Ce Galion de 49 mètres (classe A), dont la poupe est décorée de l’Esperanza de Triana, possède une voilure de 965 m2. C’est l’un des symboles de la marine espagnole car lorsque la Fondation Nao Victoria a décidé de construire cette réplique , c’est l’Espagne toute entière qui a crié olé ou a fait la hola. Un galion à visiter sur les quais de Bordeaux durant ces 4 jours de Bordeaux Fête le Vin.

A voir également le Français, le Marité, la Nébuleuse… Les visites sont à 5€

Toutes les infos ici sur le site de Bordeaux Fête le Vin

Fin des taxes Trump : le ciel désormais dégagé pour 5 ans réjouit le CIVB

Bernard Farges a réagit ce midi dans le 12/13 de France 3 Aquitaine sur l’annonce de cet armistice de 5 ans pour régler ce conflit Airbus/Boeing avec la suspension de ces droits de douane exorbitants infligés notamment sur les vins français. C’est un ouf de soulagement pour toute la filière. Réaction de Bernard Farges du CIVB et de la Fédération des Exportations de Vins et Spiritueux.

Invité du 12/13 sur France 3 Aquitaine, le président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a reconnu que c’était un soulagement parce que depuis le 18 octobre 2019 et jusqu’au 5 mars 2021, nous avons subi des taxes importantes sur nos exportations de vin aux Etats-Unis: 25% de taxes sur la valeur des vins arrivés aux Etats-Unis donc c’était considérable ! »

Ces taxes imposées par Donald Trump, qui ne visaient dans un premier temps que les vins français de moins de 14° d’alcool puis tous les vins français, étaient des plus mal supportées car il y avait déjà une chute des exportation en Chine et la crise sanitaire est venu ajouté des difficultés particulières pour exporter les vins…« Nous avions eu un reflux de nos exportations vers les USA que nous avons chiffré à 400 millions d’euros sur la seul année 2020 pour les vins français et 600 à 700 millions d’euros sur toute la période. »

Et même si la concurrence est rude aux Etats-Unis, « c’est un grand marché du vin et les vins de Bordeaux y sont présents depuis très longtemps. Depuis le moratoire des taxes depuis le 5 mars, et confirmé maintenant sur une période de 5 ans, nous avons eu dès le lendemain des commandes qui ont afflué et donc le marché américain redémarre fort. C’est un marché sur lequel nous sommes très présents, nous capitalisons beaucoup et investissons beaucoup car ce sont des vins valorisés que nous exportons aux Etats-Unis. »

« Nous ne sommes ainsi pas inquiets et nous sommes convaincus que ce conflit qui date de 30 ans entre Boeing et Airbus sera résolu, on voit la volonté de la présidente de la commission européenne et du Président Américain de résoudre ce conflit vieux ce 30 ans, nous étions les victimes collatérales de ce conflit. Nous en sortons enfin et c’est une très bonne nouvelle. »

L’ANNONCE HIER DE CETTE SUSPENSION POUR 5 ANS

L’UE et les Etats-Unis se sont entendus mardi sur un armistice de cinq ans pour Régler le vieux conflit Airbus/Boeing qui empoisonnait leur relation, signe tangible d’un apaisement entre les deux blocs après les années Trump.

Nous avions décidé conjointement de résoudre cette dispute. Aujourd’hui on a tenu promesse », Ursula von
der Leyen, Présidente de la Commission européenne.

Cette percée a été obtenue durant une visite du président américain Joe Biden à Bruxelles pour un sommet UE/Etats-Unis, première rencontre de ce type depuis 2017. « Cet accord ouvre un nouveau chapitre dans notre relation car nous passons d’un contentieux à une coopération sur l’aéronautique, après 17 ans de dispute », s’est réjouie Mme von der Leyen.

Les deux parties ont accepté de suspendre pendant cinq ans les droits de douane punitifs qu’ils s’infligent dans le cadre de ce contentieux, a expliqué le président américain Joe Biden, saluant « une percée majeure ».

CONTRER LA CHINE

Il en a aussitôt profité pour rallier l’UE dans son bras de fer avec la Chine. « Nous sommes convenus de travailler ensemble pour contester et contrer les pratiques non commerciales de la Chine dans le secteur (aéronautique), qui donnent aux entreprises chinoises un avantage déloyal », a-t-il commenté. « C’est un modèle sur lequel nous pouvons nous appuyer pour relever d’autres défis posés par le modèle économique de la Chine », a-t-il insisté.

Washington et Bruxelles s’opposent depuis 2004 devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les aides publiques illégales versées à leurs deux avionneurs.

Sous l’administration Trump, Washington avait été autorisé en octobre 2019 à imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) de biens et services européens importés chaque année, à hauteur de 25% pour les vins et spiritueux, et de 15% pour les avions Airbus.
L’OMC avait aussi permis à Bruxelles d’instaurer 4 milliards de dollars de taxes sur des produits importés des Etats-Unis.

Emmanuel Macron a vu dans cet accord les « premiers résultats » de la « nouvelle relation » avec l’administration Biden, saluant une « bonne nouvelle » pour les viticulteurs français. L’Allemagne s’est félicitée d’un « signal important pour la coopération transatlantique ».

« C’était un des plus anciens et des plus coûteux conflits dans l’histoire de l’OMC, et les deux parties ont montré que même les différends apparemment les plus inextricables peuvent être résolus », a déclaré la directrice générale de l’institution, Ngozi Okonjo-Iweala.

L’accord a été salué par Boeing. Il crée « les conditions d’une concurrence équitable » entre les deux avionneurs, s’est réjoui Airbus.

Le ministre espagnol de l’Agriculture Luis Planas s’est félicité « de la fin de droits de douane qui taxaient de manière injuste le secteur agroalimentaire espagnol, en particulier l’huile d’olive, le vin, les fromages et les agrumes ». Les exportateurs de vins et spiritueux français se sont déclarés « soulagés ».

MAIS DES CONTENTIEUX DEMEURENT

Outre le conflit Airbus/Boeing, l’UE et les Etats-Unis s’opposent encore sur une série d’autres dossiers, notamment celui des exportations d’acier et d’aluminium européens pour lequel l’UE souhaite un règlement d’ici décembre. Mme von der Leyen a annoncé un groupe de travail sur ce dossier. « Je suis confiante sur le fait que nous trouverons une solution », a-t-elle dit.

Le sommet a été « un moment important avec des premiers actes qui ont été posés au-delà des messages généraux ou généreux. Nous allons continuer dans cet esprit, en étant lucides sur le fait que certains sujets seront bien sûr plus difficiles », a souligné Charles Michel, le président du Conseil européen qui représente les 27 Etats membres de l’UE.

Le mandat de Donald Trump avait été marqué de fortes tensions avec l’UE que le prédécesseur de Biden considérait comme « un ennemi ». Le nouveau président américain veut « désamorcer les contentieux commerciaux afin de se concentrer sur sa priorité, la Chine », souligne Eric Maurice de la fondation Schuman.
L’UE et les Etats-Unis resserrent aussi les rangs contre la Russie, qu’ils accusent de tentatives de déstabilisation en Ukraine et en Géorgie, deux pays de son voisinage tentés par un rapprochement avec les Européens.

A la veille d’un sommet avec Vladimir Poutine à Genève, M. Biden a quitté Bruxelles, fort du symbole d’union qu’il était venu chercher.

Les pays européens « sont clairement unis dans leur approche vis-à-vis de leur plus grand voisin », a affirmé Mme von der Leyen, en constatant que « la relation. UE-Russie est actuellement plutôt dans une spirale négative ».
Avec France 3 Aquitaine et AFP.

13 Juin

La semaine de Bordeaux Fête le Vin : du 17 au 20 juin

C’est un Bordeaux Fête le Vin pas comme les autres qui s’annonce en cette année 2021, encore marquée par la crise sanitaire. BFV va se tenir mais en formule allégée, adaptée au contexte, en associant cavistes et restaurants de Bordeaux Métropole. Dès demain et surtout mardi, on pourra apprécier les statues monumentales du célèbre Chat de Philippe Geluck, 20 statues sur les quais et 4 grands voiliers viendront se joindre à la fête, sans oublier la soirée des vins bio à Darwin samedi prochain.

RESTAURANTS ET CAVISTES AMBASSADEURS DES VINS DE BORDEAUX

Une fois n’est pas coutume, les dégustations ne se feront pas sur les quais de Bordeaux ou encore place des Quinconces pour ceux qui s’en rappellent mais chez les restaurants et cavistes qui se mueront en ambassadeurs des vins de Bordeaux. Du 17 au 20 juin, une centaine d’établissements partenaires feront la promotion des vins de Bordeaux avec des vignerons ou des négociants présents pour initier ou faire découvrir les vins de Bordeaux; la liste des établissements participants est ici : www.bordeaux-fete-le-vin.com

Les visiteurs qui auront pu apprécié ces vins au verre ou en bouteille dans ces établissements pourront participer au jeu concours Bordeaux Fête le Vin vous Régale pour essayre de gagner des repas chez les restaurateurs et des bons d’achats chez les cavistes.

LE CHAT DANS TOUS SES ETATS

Cette année, le Belge Philippe Geluck sera à l’honneur de Bordeaux Fête le Vin. L’auteur du Chat va présenter sur les quais 20 statues monumentales en bronze, « le Chat déambule », une exposition entre le miroir d’eau et la place des Quinconces, expo qui a déjà été présentées à Paris. Chaque statue mesure 2,7 mètres de haut et met en scène le chat dans des positions humoristiques. Ces statues devrait être installées d’ici mardi soir et seront inaugurées mercredi par l’auteur avec le maire de Bordeaux et les officiels de Bordeaux Fête le Vin. L’artiste sera en dédicace en fin de semaine dans les librairies bordelaises et notamment chez Mollat.

4 GRANDS VOILIERS DANS LE PORT DE LA LUNE

Durant ces 4 jours, 4 voiliers vont accoster à Bordeaux. 3 voiliers de classe A: le Galeon, réplique d’un galion espagnol du XVIIe siècle (49 m), un 3 mats de 45 mètres le Français et le Marité un autre 3 mats goélette de 45 m. Ces 3 voiliers pourront se visiter, ainsi que le 4e de classe B la Nébuleuse un dundee thonier de 32 mètres, qui proposera en prime des balades dans le Port de la Lune. (visite : 5€ (gratuit pour moins de 6 ans) et 25€ la balade).

VISITE GUIDEE A LA RECHERCHE DES SIGNES DU VIN

Si Bordeaux rayonne autant de par le monde, c’est que son nom renvoie à la culture du vin. D’un point de vue patrimonial, l’architecture et l’histoire de la ville rappelle ce commerce du vin à travers les siècles, l’Office de Tourisme de Bordeaux Métropole vous invite à partir avec un guide à la recherche des signes du vin dans la ville à travers une visite de 2 heures: jeudi 17 et vendredi 18 à 16h, samedi 19 et dimanche 20 à 10h30 et 16h. Réservation sur le site de Bordeaux Fête le vin.

LA SOIREE SYMPHONIQUE DES VINS BIO SAMEDI A DARWIN

Les vignerons bio sont cette année à l’honneur et seront présent à Darwin pour faire déguster leurs vins à travers deux sessions samedi à 17h et 18h30 (12€). Pour cette soirée de dégustation musicale, le JOSEM ( Jeune Orchestre Symphonique de l’Entre-Deux-Mers) proposera un répertoire entre musique classique, musiques traditionnelles , contemporaines et musiques de films, etc…  55 jeunes musiciens vont ainsi enchanter le public pour que Bordeaux Fête le Vin résonne vraiment comme une fête. (Réservation sur site de Bordeaux Fête le Vin)

Un concert solidaire avec les soignants, caissiers et autres métiers en 1ère ligne durant la crise sanitaire sera donné au Pin Galant samedi 19 juin à 19h30, avec France Bleu, réservation obligatoire sur le site de FRance Bleu.

08 Juin

Magazines « Côté Châteaux » : une saison magnifique en 2020-2021 sur France 3 NOA

Avec le numéro 24 diffusé en ce mois de juin sur France 3 Noa, Côté Châteaux revient sur cette saison belle saison de septembre 2020 à juin 2021. Une saison bien remplie avec 9 numéros : des focus sur les appellations de Saussignac, Sainte-Croix-du-Mont, Madiran ou encore des numéros spéciaux sur le réchauffement climatique, la crise de commercialisation avec le covid, les femmes du vin, l’anniversaire du classement des crus bourgeois, les nouveaux chais du Bordelais ou encore le boom du bio.

Côté Châteaux en janvier dernier, focus sur Madiran avec JP Stahl et Charles Rabréaud

Côté Châteaux, le magazine reflet des terroirs de Nouvelle-Aquitaine diffusé mensuellement sur France 3 NOA. Pour ceux qui ne les auraient pas vus et souhaiteraient les revoir, voici un petit tour d’horizon des magazines avant-gardistes, Côté Châteaux de 16 à 26 minutes de pur bonheur, tournés en Nouvelle-Aquitaine en 2020-2021 avec des smart-phones et montés sur première. Côté Châteaux un mag proposé et réalisé par Jean-Pierre Stahl, avec Sébastien Delalot, Charles Rabréaud et Alexandre Berne. Retrouvez les numéros 16 à 24 ci-dessous:

Côté châteaux n°16 sur NOA : un spécial « vendanges précoces et réchauffement climatique »

C’est un numéro tout chaud. Forcément avec la chaleur de ce printemps et de cet été, la vigne a eu une croissance assez exceptionnelle et les vendanges se sont annoncées plus tôt dans la saison. Eh oui, on peut se demander si le réchauffement climatique est bien là, Côté Châteaux a essayé d’y répondre et d’envisager les solutions à travers ses 3 reportages et ses 3 invités dans ce numéro spécial Vendanges Précoces en Bordelais. Un magazine réalisé en septembre par Jean-Pierre Stahl avec Charles Rabréaud.

Côté Châteaux n°17 : Saussignac la petite appellation du Bergeracois, petite par la taille mais grande par ses vignerons

Vous allez partir à la rencontre de ces vignerons du Bergeracois de la petite appellation de Saussignac, 35 hectares, qui produit du liquoreux mais aussi des vins de toutes les couleurs en Bergerac. Ce magazine de 16 minutes vont emmène de Monestier à Razac et Saussignac à la découverte de ce terroir magique, de ses hommes et d’un grand chef cuisinier. Réalisé en octobre par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot.

Côté Châteaux n°18 : un spécial Sainte-Croix-du-Mont avant les fêtes de fin d’année

Sainte-Croix-du-Mont en Gironde. Une petite appellation qui produit des vins liquoreux, petite par la taille mais grande par sa renommée séculaire. 311 hectares pour 35 vignerons tous autant passionnés, les uns que les autres, par la magie du botrytis cinerea. En novembre par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot.

Côté Châteaux n°19 : un magazine spécial crise du coronavirus et monde du vin

Avec Noël et Nouvel An, décembre est traditionnellement synonyme de fêtes. Mais cette année, décembre se ressent comme l’achèvement d’une année 2020 particulièrement difficile avec cette pandémie de coronavirus qui elle n’est pas encore arrêtée. Fort de ce ressentiment, Côté Châteaux a décidé de vous proposer un tour d’horizon des professionnels du monde du vin qui ont été touchés par cette crise de méventes tant en France qu’à l’étranger. Un magazine de 22 minutes réalisé en décembre par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot

Côté Châteaux n°20 : une émission spéciale Madiran pour bien débuter l’année

C’est une bouffée d’air frais, celui qui nous vient des Pyrénées. L’appellation Madiran au pied de ces montagnes ne manque pas de charme entre ses figures, ses châteaux, son célèbre cépage du sud-ouest le tannat et sa cave coopérative de Crouseilles. Côté Châteaux, Jean-Pierre Stahl avec Charles Rabréaud vous offrent en ce mois de janvier un dépaysement assuré et une découverte de cette appellation à cheval sur 2 régions, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, et 3 départements.

Les femmes du vin à l’honneur dans le N°21 de Côté Châteaux

Un numéro spécial Femmes du Vin à l’aube de la Journée Internationale du Droit des Femmes le 8 mars. Vous allez faire connaissance de jeunes vigneronnes, pour certaines fraîchement installées comme Noémie Tanneau à Lussac, ou à la tête de châteaux comme Céline Lannoye qui dirige Ambe Tour Pourret à Saint-Emilion et aussi les Crémants Célène à Bordeaux. Vous ferez la connaissance aussi de winemakers comme Axelle Courdurié à Croix de Labrie et d’Anne le Naour qui dirige CA Grands Crus. Un très joli numéro où Côté Châteaux vous fera découvrir Juliette Bécot à la tête du 1er cru classé Beau-Séjour Bécot. En février par Jean-Pierre Stahl avec Alexandre Berne.

Côté Châteaux n°22 spécial Crus Bourgeois, un an après leur nouveau classement

A la rencontre des Crus Bourgeois, un an après le nouveau classement établi pour 5 ans. Vous allez faire connaissance avec la jeune génération de vigneronnes comme Eléonore Pairault du château Corconnac et Alice de Courcel de Saint-Ahon, mais aussi rencontrer Pierre Cazeneuve qui a transformé Paloumey et qui conduit ce vignoble en bio, également les Cruse, une famille de femmes à la tête du château du Taillan, sans compter le domaine incroyable de Malleret avec son haras. Le tout agrémenté d’un entretien avec le Président des Crus Bourgeois Olivier Cuvelier et de sa cousine Sara au château Le Crock à Saint-Estèphe. Réalisé en mars par Jean-Pierre Stahl avec Alexandre Berne

Côté châteaux n°23, le magazine spécial nouveaux chais du bordelais

Une ode au design et une prouesse technique et architecturale. Côté châteaux vous emmène visiter le nouveau chai du château Valandraud avec Jean-Luc Thunevin et Muriel Andraud. A Saint-Emilion, vous découvrirez également le nouveau chai de Figeac avec une visite guidée par la famille Manoncourt. Autre visite guidée étonnante avec Véronique Sanders et le chai-jardin de Haut-Bailly en Pessac-Léognan mais aussi celui de Latour-Martillac en compagnie de la famille Kressmann. Enfin, Lynch-Bages vous étonnera par son chai tout en transparence avec Jean-Charles Cazes. En mai Sur NOA par Jp Stahl et Alexandre Berne.

Côté Châteaux n°24 spécial vignerons bio, c’est ce lundi 7 juin sur France 3 NOA

C’est le dernier numéro de cette saison 2020-2021, un numéro 24 riche en rencontres… Entre les portraits de Jean-Baptiste Duquesne, de Malika et Pascal Boueix ou encore les jeunes Anaïs et Bastien Pastourie et les entretiens avec les Lavau au château Bernateau, Alain Moueix à Fonroque et Béatrice Larribière et Gwenaelle le Guillou au château Trapaud, vous allez faire un joli tour d’horizon des vignerons bio de la région de Bordeaux. Un magazine de 26′ réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Alexandre Berne

 

04 Juin

Côté Châteaux n°24 spécial vignerons bio, c’est ce lundi 7 juin sur France 3 NOA

C’est le dernier numéro de cette saison 2020-2021, un numéro 24 riche en rencontres… Entre les portraits de Jean-Baptiste Duquesne, de Malika et Pascal Boueix ou encore les jeunes Anaïs et Bastien Pastourie et les entretiens avec les Lavau au château Bernateau, Alain Moueix à Fonroque et Béatrice Larribière et Gwenaelle le Guillou au château Trapaud, vous allez faire un joli tour d’horizon des vignerons bio de la région de Bordeaux. Un magazine de 26′ réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Alexandre Berne à voir ce lundi 7 juin à partir de 20h05 sur France 3 NOA.

Pierrick et Karine Lavau, premiers intervenants du Côté Châteaux n°24 © JPS

On se retrouve à Saint-Etienne de Lisse, au château Bernateau, où Karine et Pierrick Lavau nous expliquent pourquoi ils se sont lancés dans le bio il y a presque 14 ans : « on a commencé à faire du bio au château Bernateau en 2007, pour des raisons environnementales, on voulait cultiver nos vignes d’une façon qui impacte moins l’environnement… On est rentré officiellement en conversion en 2009, et on a été certifié à partir de 2012 pour l’ensemble de nos vins… », explique Karine Lavau.

Pierrick Lavau nous éclaire sur ce que l’on entend par « faire du bio » : « c’est une autre façon de gérer les traitements, tout simplement, on est toujours dans du préventif, avec effectivement comme difficultés les prévisions météos qui ne sont pas toujours complétement fiables (avec pas mal d’intempéries) et il faut savoir s’adapter… Donc le bio, c’est une meilleure compréhension, effectivement utiliser le soufre et le cuivre quand on en a besoin, mais surtout faire en sorte que la plante puisse s’installer au mieux pour se défendre face à ces intempéries…

Etre en bio, cela a du sens ? Y-at-til une réelle demande de la part du consommateur ? « On observe effectivement aujourd’hui une réelle demande, au début il y avait une demande d’une clientèle particulière et pro très spécialisée, mais il y avait un petit peu une méfiance du reste des consommateurs… Maintenant, cela fait 3 à 4 ans que l’on observe un réel intérêt de la part des consommateurs… Nous on reçoit beaucoup de visiteurs à la propriété, et le bio fait partie des critères de choix quand les gens viennent chez nous pour une visite, car effectivement les gens se posent beaucoup de question sur ce qu’ils mangent et ce qu’ils boivent…et du coup on se rend compte que même dans le vin, il y a une vraie demande sur le bio… », commente Karine.

Au niveau des marchés, certains étaient plus matures que d’autres, aujourd’hui on sent que l’élan est beaucoup plus important : « quand on a commencé, les marchés qui étaient les plus matures étaient essentiellement au nord de l’Europe, mais aussi l’Allemagne qui s’était déjà plus intéressée à la contenance des produits,  ou aux résidus, aujourd’hui la France s’est aussi tournée là-dessus… Au grand export, on trouve désormais des pays peut-être moins traditionnels comme la Chine, le Japon qui était déjà un petit peu présent et les Etats-Unis…et même sur le centre de l’Afrique on peut avoir quelques demandes sur le bio. On voit que ce label, en tout cas, amène une certaine sécurité à l’export et même au grand export », ajoute Pierrick Lavau.

 

Parmi les pionniers du bio, on ne pouvait pas passer à Saint-Emilion, sans aller voir Alain Moueix, le propriétaire du château Fonroque, grand cru classé : « cela n’a pas été facile, car il y a toujours un peu d’inquiétude quand on se lance dans ce nouveau système, surtout qu’à l’époque c’était quand même moins répandu, donc on avait beaucoup moins de personnes avec lesquelles on pouvait discuter ou se rassurer en fait… Voilà, il y avait un peu de tout, certains étaient septiques, d’autres disaient bravo, y en a qui ne disaient rien et c’était mieux… »

Alain Moueix, dans son nouveau chai à château Fonroque © JPS

Pour moi, c’était une nécessité, c’est pour cela que je suis passé en bio, je ne l’ai pas fait par rapport aux autres, je l’ai fait par rapport à mes convictions, par rapport à la propriété, » Alain Moueix de château Fonroque

« Pour la partie agriculture biologique, il y a quand même beaucoup d’efforts, beaucoup de gens qui vont vers une remise en cause, même si parfois ce n’est que sur une partie, mais il y a quand même un mouvement… Pour ce qui est de la biodynamie, parce que nous sommes aussi certifiés en biodynamie, on est quand même un peu plus rare mais cela viendra ».

Et Alain Moueix de nous faire découvrir son nouveau chai tout juste livré : « nous avons d’abord refait la maison avec une structure d’accueil, pour organiser des réception, avec une salle de dégustation et des chambres qui sont mises à disposition des professionnels… On avait besoin de place et d’améliorer notre outil de production, donc on a choisi de conserver les bâtiments du XVIII pour l’élevage des vins, et de construire un nouvel outil pour les vinifications, donc un nouveau cuvier... »

L’idée était d’avoir un cuvier avec beaucoup de petites cuves, on passe de 13 à 27 cuves de vinification, de manière à pouvoir identifier chaque terroir, chaque partie de parcelle qui a sa propre identité, pour la vinifier en fonction. Et puis ensuite d’avoir des petites cuves qui permettent d’avoir des marcs moins compacts et des extractions plus douces…

Bio – béton, ce n’est pas antagoniste ? « Non , au contraire les cuves en béton ont l’avantage d’être moins sensibles à des perturbations  électromagnétiques, d’avoir plus d’inertie thermique et moi je préfère travailler sur le béton. Après quand on fait un cuvier en biodynamie, on a positionné les cuves là où c’était favorable, et on a aussi voulu avoir un éclairage naturel, on a voulu utiliser des matériaux nobles avec des ressources qui ne sont pas trop éloignées… Ces cuves en béton ont été construites spécialement pour nous, uniquement dans des jours qu’on qulifie de « fruit » ou « fleur » en biodynamie…

La biodynamie, c’est une manière de vivre, de penser, qu’on on la pratique depuis quelques temps, on a une sensibilité, un regard différent, cela dépasse le fait de faire du vin…

La biodynamie permet d’obtenir des vins qui sont sur la fraîcheur, donc même dans les millésimes chauds, on n’a pas de lourdeur, d’écrasement du au soleil, on a toujours des vins avec un fruit frais et une dimension florale qui est très développée », Alain Moueix du château Fonroque

Ce Côté Châteaux nous emmène également à la rencontre de Béatrice Larribière au château Trapaud à Saint-Etienne de Lisse qui outre le fait d’être en bio, continue de nouvelles expériences : « cette année nous devons planter de la syrah, du touriga nacional, du marselan, et ontva encore étendre nos sauvignons gris, pour étendre notre gamme en vins de France… » Preuve que ces vigneronnes continuent à innover…

Béatrice Larribière du château Trapaud et Gwenaëlle Le Guillou, directrice des Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine  © JPS

Gwenaëlle Le Guillou, directrice des Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine  confirme cet essor important avec près de 1700 exploitations en Nouvelle-Aquitaine : « aujourd’hui, on a presque 20 000 hectaress en bio et en conversion sur la région Nouvelle-Aquitaine… On en compte tous les ans de plus en plus, si on compte juste le territoire de la Gironde, on a 775 viticulteurs qui font le cahier des charges de la viticulture biologique et 245 se sont engagés sur la seule année 2020, donc on est sur un phénomène d’expansion important… On a un marché national qui représente aujourd’hui plus d’1,2 milliard d’euros, un consommation de vins bio qui augmente à tel point  qu’aujourd’hui le marché français représente une part importante de la consommation. On a même du mal à trouver des volumes pour pouvoir partir à l’export. »

Et n’oubliez pas Côté Châteaux Spécial Vignerons Bio, ce lundi 7 juin à partir de 20h05 sur France 3 NOA et ici sur You Tube:

31 Mai

La Cité du Vin de Bordeaux souffle les bougies d’un nouvel anniversaire : 5 ans déjà et 1,7 million de visiteurs

La Cité du Vin est aujourd’hui l’un des emblèmes de Bordeaux, un musée interactif qui explique le vin depuis ses origines en Géorgie jusqu’à nos jours avec le commerce du vin qui depuis Bordeaux ou d’autres pays se faisait par voie maritime… Une Cité du Vin qui présente tous les vignobles du monde dans leur diversité et propose toujours à la fin de la visite une dégustation au Belvédère d’un vin français ou étranger.

Nicolas Desmazière (architecte de la Cité du Vin XTU), Sylvie Cazes et Philippe Massol (Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin) et Anouk Legendre (architecte -XTU de la Cité du Vin), le jour de l’inauguration © jps

En 5 ans, on peut dire que l’eau a coulé sous les ponts, notamment du Pont Chaban ou de Pont de Pierre, car le pont Simone Veil, on l’attend toujours. Quant à  la Cité du Vin, elle est toujours là et fête aujourd’hui ses 5 ans…Même si ce jour n’est pas forcément à la fête avec une fréquentation plutôt faible, due à 7 mois de fermeture et à une reprise timide.

Il n’empêche, Côté Châteaux est là pour rappeler les anniversaires et marquer le coup, car 5 ans ce n’est pas rien ! Philippe Massol, directeur général de la Fondation qui gère la Cité du Vin commente pour le blog : « ce sont 5 très très belles années, quand on regarde derrière... Mais c’est vrai que l’image est un peu noircie comme pour tous les anniversaires lorsqu’il se passe quelque chose...(qui vient perturber). On n’a pas prévu une grande fête car cela n(‘aurait pas été bien compris. Néanmoins, les personnes qui étaient là à l’ouverture y pensent. »

C’était en effet  le 31 mai 2016 son inauguration par François Hollande, une inauguration en grandes pompes donc avec le Président de la République, le maire de Bordeaux Alain Juppé, le président de la Région Alain Rousset et tout un parterre de mécènes et représentants du monde du vin.

Cette Cité du Vin, on l’a doit faut-il le rappeler, aux architectes du cabinet parisien X-TU Anouk Legendre et Nicolas Desmazière, qui ont dessiné le batiment et supervisé tous les travaux, mais aussi aux scénographes anglais de CassonMann qui ont réalisé le Parcours Permanent et ses 20 modules au 2e étage.

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin en avril 2016 © Jean-Pierre Stahl

C’est très émouvant 5 ans, 5 ans d’une grande réussite », Syvie Cazes présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin

Voir ou revoir le magazine sur la genèse de la Cité du Vin écrit et réalisé par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Xavier Granger, Francis Lassus-Lalanne et Véronique Lamartinière pour France 3 Aquitaine.   

ENGOUEMENT DE LA FILIERE VIN ET ATTRAIT TOURISTIQUE SELON SYLVIE CAZES

« On peut noter deux phénomènes durant ces 5 années », poursuit Sylvie Cazes pour Côté Châteaux : l’engouement de l’ensemble de la filière, c’est un outil pour eux avec un rôle aussi fédérateur, et d’autre part l’attrait touristique… En 5 ans, on a compté un peu plus d’1, 7 million de visiteurs dont 70 % de touristes. Ce qui est intéressant c’est que 20% des visiteurs reconnaissent venir à Bordeaux pour surtout visiter la Cité du Vin. Cela sert vraiment d’attraction pour la ville. Tout le monde du vin peut être très fier aujourd’hui, on est très heureux, les Bordelais se la sont aussi appropriés ».

Revivez l’épopée de la construction en 18 chapitres racontée et réalisée par Jean-Pierre Stahl, avec Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Xavier Granger, Francis Lassus-Lalanne et Véronique Lamartinière pour France 3 Aquitaine. Découvrez le magazine ci-dessous :

 

LA FREQUENTATION EN QUESTION

En 5 ans la Cité du Vin a enregistré un peu plus de 1 million 700 000 visiteurs, ce qui finalement est en dessous des prévisions au démarrage car les organisateurs tablaient lors du lancement sur 450 000 visiteurs à l’année. Ce qui avait été le cas ou qusiment sur les 2 premières années. Bien sûr, la crise sanitaire et le coronavirus sont passés par là et ont marqué un coup d’arrêt sur le tourisme des étrangers notamment, avec de très longues périodes de fermetures. « Sur 2020, nous avons comptabilisé 152 000 visiteurs, nous avons vécu 15 mois difficiles, complète Philippe Massol;  « sans compter encore les mois à venir, en 2021 on risque de faire pareil, car c’est vrai que la clientèle étrangère remplit la Cité,  c’est à dire qu’en 2 années, on aura fait peut-être les 3/4 d’une année normale ».

Les médiateurs accueillant les premiers visiteurs  le 1er juin 2016 à 9h © JPS

LES PROJETS A VENIR : DEJA UN TARIF REDUIT POUR LES BORDELAIS

« On va remettre en place pour nos 5 ans le prix réduit pour les Bordelais (habitants de Bordeaux et de la Métropole à 10€) jusqu’à la fin du mois d’août, pour qu’il y ait des gens qui profitent de cet anniversaire. Tous les projets ont malgré tout pris du retard, et ce qu’on avait prévu de faire cette année, a été décalé à l’année prochaine, du fait du chômage partiel…

« Nous proposons depuis la réouverture l’exposition « Boire avec les Dieux », c’est une très très belle exposition, avec 3 oeuvres contemporaines, hyper facile à appréhender, très grand public, avec une belle mise en lumière et de belles couleurs. Souvent on est sur de l’archéologie romaine et là on est sur de l’archéologie grecque en lien avec le Musée d’Athènes ».

« Nous avons aussi mis en place une signalétique revisitée, beaucoup plus efficace dans le Parcours Permanent et on projette de mettre en place une signalétique secondaire qui va permettre d’expliquer sans regarder le compagnon de voyage. Fin juin, début juillet, il y aura une mise en place d’une nouvelle application pour ceux qui veulent la télécharger avec beaucoup plus de choses et la possibilité de personnaliser son parcours. Pour l’année prochaine, une nouvelle ère digitale avec de nouveaux terminaux , pouvoir se géolocaliser, savoir ce qu’il reste à faire… »

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, de XTU, les deux architectes de la Cité du Vin

« Les grands changements sont prévus pour 2022, on va commencer à faire bouger la scénographie: à bord va par exemple laisser place à l’expérience sur une année de vigneron, l’attraction vin et amour sera remplacée par un spectacle qui va expliquer les arômes, de manière sensorielle, on va aussi faire évoluer la table des terroirs par grands types de terroirs,… »

QUELQUES RENDEZ-VOUS:

A ne pas louper: un grand entretien le 3 juin à 19h avec Carole Bouquet, rencontre avec l’architecte Anouk Legendre le 8 juin à 19h, des ateliers vins du monde le 10 juin à 18h30, champagne 17 juin à 18h30, le partage du vin à table  le 22 juin avec Ariane Massenet, Franck Ferrand, Emmanuel Perrodin à 19h…

Que de belles initiatives pour relancer ce bel édifice. Bon anniversaire à la Cité du Vin.

Pas mal même sous la grisaille © Jean-Pierre Stahl

Revivez ici l’inauguration de la Cité du Vin sur France 3 Aquitaine en direct durant près de 2 heures le 31 mai 2016 (émission présentée par Marie-Luce Rigout, proposée par Claire Combes, réalisée par Gilles Cousin, avec Jean-Pierre Stahl et Karim Jbali les journalistes en direct de l’inauguration de la Cité du Vin)

28 Mai

Jean-Baptiste Duquesne, la patte du vigneron en biodynamie au château Cazebonne

Voilà un vigneron qui a un joli savoir-faire, une patte. Même s’il n’est pas tout jeune, ce nouveau venu, grand amateur de vin depuis des années incarne la nouvelle génération de vignerons de Bordeaux avec une sacrée personnalité. A la tête du château Cazebonne, à Saint-Pierre-de-Mons, Jea-Baptiste Duquesne s’est lancé non seulement dans le bio, mais aussi la biodynamie. Il sort actuellement une dizaine de cuvées et en promet bientôt le double. Empêcheur de tourner en rond il a créé Bordeaux Pirate sur Facebook  « des vins en dehors des sentiers battus. » Il veut aussi remettre à la page les cépages d’autrefois. A découvrir aussi dans le prochain magazine Côté Châteaux le 7 juin sur France 3 NOA.

Jean-Baptiste Duquesne, vigneron au château Cazebonne © JPS

Jean-Baptiste Duquesne, un personnage, un vigneron un vrai. Embeded dans sa voiture , Jean-Baptiste Duquesne  m’emmène sur la partie surélevée de son terroir de Cazebonne… « Là, on va sur la parcelle de Couet, une parcelle où on a replanté 8 cépages oubliés, d’autrefois, qui étaient plantés au XIXe siècle,et c’est une parcelle où on devrait faire la 1ère récolte cette année…

« Là on est sur notre terroir de Cazebonne, sur ce qu’on appelle la croupe, c’est notre plus beau terroir de graves sur cette parcelle; c’est là qu’on a décidé de surgreffer 2 cépages d’autrefois…le mancin et le castets. On voit qu’on a nos premières grappes avec des repousses car ce sont des pieds qui ont gelé… Le mancin des palus était un très beau cépage d’autrefois en Médoc, tardif et qui aujourd’hui donne des choses très fines ».

Jean-Baptiste Duquesne sort un livre en juin « Bordeaux, une histoire de cépages aux éditions BBD sur les cépages historiques de Bordeaux :

J’ai identifié 52 cépages qui existaient dans les vignes à Bordeaux au XIXe siècle, en fait le vigneron il avait une palette, une palette de peintre énorme pour faire ses vins… », Jean-Baptiste Duquesne vigneron.

« Un cépage qui a plus d’acidité, qui est plus tardif, à 5% dans l’assemblage, il va me redonner de la fraîcheur, des équilibres, alors qu’avec le réchauffement climatique on a des vins qui montent en alcool avec des acidités qui baissent. Donc je veux retester ces cépages, les vinifier pour retrouver des possibles…. »

Les 40 hectares du château Cazebonne sont certifiés bio et biodynamie depuis le millésime 2020 : « dans le bio, il n’y a pas de produit de synthèse, on a droit au soufre et au cuivre, et après on travaille avec un certain nombre de plantes qu’on dynamise, qui vont permettre d’amplifier l’effet du cuivre pour limiter les doses…Nous notre combat, c’est de tenir à moins de 3 kilos de cuivre par hectare, et par an. »

« Le débat de dire, j’ai supprimé des produits de synthèse, j’ai supprimé le glyphosate ce n’est pas un débat suffisant. »

En fait pour moi, le vrai outil de mesure qui devrait être l’outil de mesure dans le bio, c’est pour cela qu’on est en biodynamie, ce serait un outil de mesure de la vie des sols…

Et de montrer: « là dedans, il y a de la vie, il y a de la vie là dedans, c’est cela notre métier et notre mission…Le sol, c’est quelque chose de vivant, il y a énormément d’oligo-éléments, cela ne se résume pas à de la potasse et de l’azote, pour nourrir une plante. Il y a beaucoup d’interaction dans ce sol, de symbiose, avec les champignons, avec les micories, qui permettent d’apporter à la plante ce dont elle a besoin… »

C’est alors la découverte de son chai, oh non pas un chai grandiose, mais un grand chai d’élevage et d vinification que me laisse à penser à ces endroits où l’on faisait des vins de garage… »Voilà notre modeste chai d’élevage… Globalement, on utilise la barrique sur notre grand vin, on ne veut pas des vins trop marqués par le bois, on veut des vins qui sont éclatants de fruits, qui ont de la fraîcheur, et des vins qui doivent être gourmands dès leur première année de consommation…Aujourd’hui, on vend notre 2019 et cela se goûte super bien ».

« L’amphore, elle a les mêmes vertus, elle est poreuse, on choisit nos amphores en fonction de leur porosité, donc on peut choisir des amphores qui sont cuites autour de 800° versus des amphores qui sont cuites autour de 1200° de cuisson. Et plus elles vont être chauffées à une température élevée, moins elles vont être poreuses et plus elles vont ressembler à une porcelaine. C’est ce qu’on cherche sur les amphores et sur nos parcellaires, c’est de revenir à la pureté du fruit, sans aucune aromatisation par le bois… »

« Là c’est notre cuvée entre amis 2020 qu’on vient de mettre en bouteilles…J’ai tendance de traaviller les blancs sur la richesse, sur la maturité avec des dates de vendanges poussées, assumées, en ayant des acidités qui baissent mais avec beaucoup plus de gourmandise au niveau des vins…

Avant tout, je crois que c’est cela qui est important, c’est refaire les vins qu’on aime…Quand on a une passion à communiquer, qu’on aime ce qu’on fait, qu’on aime ses vins, eh bien ça marche quoi !

Jean-Baptiste Duquesne, un savoir-faire à Saint-Pierre de Mons © JPS

« De plus en plus, on ne vend pas du vin, on vend une histoire…Pourquoi ce terroir, pourquoi ce raisin, pourquoi j’ai fait des choix oenologiques, des choix de vendanges, on a fait une fermentation en amphores, on a fait 2-3 mois d’amphores, et après on a fini le vin en barriques… Tout de suite la couleur est beaucoup plus jaune foncé et or… »

Je veux que mes clients me disent 15 jours ou un mois après, ta caisse je l’ai ouverte et les 6 bouteilles, je les ai bues, parce que c’était bon quoi ! »

Retrouvez le portrait réalisé par votre serviteur de Jean-Baptiste Duquesne dans le magazine de 26 minutes Côté Châteaux n°24 spécial Bio le 7 juin à partir de 20h05 sur France 3 Noa :

24 Mai

La Bastane: un coup de jeune au château entre bio et oenotourisme

Anaïs Bernard et Bastien Pestourie ont acheté le château La Bastane à Rions. Un château qu’ils conduisent depuis leur achat en agriculture bio depuis 2017 et qui est certifié bio depuis le millésime 2020. Rencontre avec ce jeune couple déterminé. Un portrait à retrouver dans le prochain Côté Châteaux diffusé le 7 juin sur France 3 NOA.

Anaïs et Bastien Pestourie du château La Bastane © JPS

Au château La Bastane à Rions en Gironde, Anaïs et Bastien un jeune couple de vignerons m’accueillent sur le perron du château : « bienvenue Jean-Pierre, bienvenue à la Bastane, on accueille actuellement des hôtes en chambre d’hôtes, ils sont actuellement au petit déjeuner…  » « On voulait venir vers Bordeaux et se retrouver entourés de vignes…et pourquoi pas déguster du vin bio…tout en ayant la possibilité d’avoir une chambre d’hôtes, donc nous sommes ici depuis hier et profitons des bienfaits de la région », commente Saveria Talbot arrivée avec son compagnon de région parisienne.

« Hier soir bien sûr, ils ont fait une petite dégustation de nos vins qui sont en bio depuis 2017…On fait différents vins rouges, un blanc sec très minéral, du rosé, du crémant rosé… », ajoute Anaïs Bernard.Des vins que ces hôtes ont pu apprécier et commander avant de repartir…

Bastien Pestourie me montre alors la fabuleux panorama  : « on peut s’arrêter ici parce qu‘on comprend bien pourquoi on appelle les Côtes de Bordeaux… Nous on a voulu s’installer sur ce 1er côteau qui part de la Garonne, et qui remonte jusqu’au sommet ici...Il y a 35 millions d’années, on retrouve des traces de bord de mer ici, avec des fossiles d’huîtres, des calcaires à astéries, des graves qui ont été déposées au dessus… » Et Anaïs de montrer ce terroir très riche et complexe avec encore ces cailloux de fer, « un minerai aurait été exploité sur la propriété ces cailloux en plus de drainer ont l’avantage de maintenir la chaleur donc on a une meilleure maturité et moins de variation de température…

Conduire son vignoble en bio nécessite beaucoup de travail à la vigne et de la main d’oeuvre : « en ce moment, c’est l’épamprage, c’est la période qui est importante en bio, où on enlève à la main les pousses de vigne qui sont en trop. C’est important d’éclaircir pour que les raisins mûrissent bien, qu’ils ne  pourrissent pas et qu’ils atteignent une bonne maturité… »

S’en suit une séquence dégustation avec Anaîs et Bastien au château La Bastane: « ça, c’est un vin sans sulfite, bio, qu’on a commencé l’année dernière : naturiste, un vin parce qu’il n’a rien pour le protéger et qui est à nu, c’était aussi un clin d’oeil au Médoc, d’où je viens et où les premiers camps naturistes ont été lancés à Montalivet… »

Anaïs Bernard et Bastien Pestourie produisent à l’année 30 000 bouteilles en bio et du vin bio en vrac également. Bastien Précise, « ce vin est sans sulfite, mais on a fait aussi un gros travail sur nos autres cuvées, sur lesquelles on utilise des sulfites, mais on a baissé nos doses par 3 quasiment, en dessous des quantités limites, qui sont imposées, même en bio… »

« Bien que sans sulfite, c’est quand même un vin qui mérite un peu d’aération, c’est bien d’ouvrir la bouteille 30 minutes avant de la boire pour qu’elle s’oxygène un peu et que le vin libère encore plus d’ârômes… »

Un reportage tout en saveur à retrouver dans le Côté Châteaucx n°24 le  le 7 juin sur France 3 NOA à 20h05