28 Déc

Patrimoine : plus de 2000 ans d’histoire du vignoble à Bordeaux

C’est l’identité des Graves : l’origine des Bordeaux qui remonte à l’époque romaine. Ces romains n’avaient pas choisi ce terroir par hasard car situé le long de la Garonne, avec une grande perméabilité due à la richesse en graviers et galets. Un développement qui s’accentua au Moyen-Age sous l’impulsion d’Aliénor d’Aquitaine avec un commerce florissant avec les Anglais. Une histoire du vin de Bordeaux dont la page sera réécrite à la Révolution…

Amphores retrouvées à Bordeaux au 1er siècles avant JC, au Musée d'Aquitaine © Jean-Pierre Stahl

Amphores retrouvées à Bordeaux au 1er siècles avant JC, au Musée d’Aquitaine © Jean-Pierre Stahl

Au 1er siècle avant Jésus Christ, c’est la conquête de la gaule par Jules César et les Romains (58-52 avant JC). C’est à cette époque que vont se développer les vignobles proches de Burdigala (Bordeaux). Ce développement suit l’invasion romaine et notamment les axes fluviaux (vallée du Rhône, de la Saône, et sur l’axe de Narbonne à Bordeaux).

La boisson traditionnelle des Gaulois était la cervoise (bière d’orge ou de blé) et très peu de vin était jusqu’alors produit en Gaule. Les Romains dans un premier temps vont importer leur vin, mais très rapidement chercheront à le produire sur place car le coût était trop honéreux.

A la fin du 1er siècle, il y a déjà un vignoble constitué aux environs de Burdigala, un vignoble lié à la présence du port qui permet l’exportation de vin.

Henry Clemens nous rappelle l'histoire de la présence romaine sur ce trroir de Graves © JPS

Henry Clemens nous rappelait en septembre l’histoire de la présence romaine sur ce terroir de Graves © JPS

Les Romains ont importé la culture de la vigne que les gaulois se sont empressés de développer et de récupérer, on date l’existence de la première vigne à Bordeaux il y a plus de 2000 ans, sur un territoire entre la Brède et Pessac » Henry Clemens, ancien directeur des Graves de Bordeaux. Ce vin produit alors a acquis très vite une grande renommée car « c’était le troisième meilleur vin du monde romain connu »

C’est donc ici aux portes de Burdigala que s’est développé ce vignoble. Aujourd’hui on compte 240 domaines et châteaux en AOC Graves et 80 en AOC Pessac-Leognan. des viticulteurs qui continuent d’exploiter ce terrroir fait de galets roulés, d’argile et de sable:

Arnaud de Butler propriétaire du château Crabitey © JPS

Arnaud de Butler propriétaire du château Crabitey © JPS

Ici on a des sols magnifiques pour la culture de la vigne. Des sols drainants sur plus de 40 m de profondeur qui permettent un drainage parfait. L’autre raison c’était la proximité avec la ville de Bordeaux et avec la Garonne pour permettre au vin d’être transporté un peu partout »,Arnaud de Butler propriétaire du Château Crabitey.

Des amphores romaines et des gobelets du Ier siècle avant JC ont été retrouvées lors de fouilles  allées de Tourny à Bordeaux. Anne Ziéglé, conservateur au Musée d’Aquitaine, chargé de l’Antiquité, explique: « ils ont créé leurs propres amphores qui étaient des amphores à fond plat comme toutes les amphores gauloises mais avec leurs caractéristiques précises. Et ils ont exporté leur propre vin qui a acquis une renommée très rapidement très importante puisque c’était le 3e meilleur vin du monde romain connu ! »

Durant la période troublée du Haut-Moyen-Age, les invasions vont quelque peu anéantir le vignoble. La culture de la vigne et le savoir-faire seront conservés dans les monastères notamment. L’essor du vignoble va se faire avec le second mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre. L’Aquitaine devient alors une province anglaise et le vin de Bordeaux trouve dès lors énormément de débouchés en Angleterre (qui devient le marché principal).

Loïc de Roquefeuil devant son château de Castelneau © JPS

Loïc de Roquefeuil devant son château de Castelneau © JPS

« Les Anglais ont été durant trois siècles d’occupation de grands amateurs et même les premiers consommateurs de vins de Bordeaux (jusqu’à une vingtaine d’années encore)« , précise le vicomte Loïc de Roquefeuil, propriétaire à Saint-Léon en Gironde du château de Castelneau dont la partie la plus ancienne remonte au XIVe siècle. « Il y a toujours eu ce commerce avec eux qui était organisé et protégé par les rois d’Angleterre. »

Clairet ou rouge, c'est à la Révolution qu'il y a eu cette inversion...selon Loïc de Roquefeuil © JPS

Clairet ou rouge, c’est à la Révolution qu’il y a eu cette inversion…selon Loïc de Roquefeuil © JPS

Mais à l’époque le vin qui se commercialisait et qui était bu n’avait pas du tout l’apparence du vin rouge d’aujourd’hui:  » c’était du claret » en anglais, du clairet en français qui se buvait comme aime à le rappeler Loïc de Roquefeuil. Grand producteur et amateur de clairet à Saint-Léon, Loïc de Roquefeuil raconte comment ce vin était obtenu: « ces raisins rouges, on ne les presse pas, on les laisse dans la cuve s’accumuler les uns sur les autres. Et comme ça va macérer, le jus qui est éclaté de ces peaux va rester en contact avec ces peaux. C’est la macération pelliculaire comme on l’appelle maintenant. C ava donner énormément de goût, de rondeur, de fruit ! »

C’est seulement à la Révolution que ce vin des aristocrates sera mis de côté au profit du vin de presse, qui était le fond de cuve laissé au bas peuple. C’est ainsi qu’est né le vin rouge de Bordeaux qui va supllanter le clairet. Quand au commerce, il restera florissant avec le monde anglo-saxon jusqu’à une période récente. Napoléon III réclamera d’ailleurs un classement en 1855, qui sera établi sur la notoriété et les prix. Classement toujours en vigueur aujourd’hui.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Didier Bonnet

27 Déc

Constat d’échec pour Ecophyto, un nouveau plan nécessaire pour réduire les pesticides

C’est l’échec: le plan Ecophyto de réduction de l’usage des pesticides lancé par le Grenelle de l’environnement en 2008 s’est avéré incapable d’inverser la dépendance de l’agriculture française à la chimie, malgré une vraie demande de la société.

Traitement de la vigne par des pesticides © France 3

Traitement de la vigne par des pesticides © France 3

Face au constat d’un rapport parlementaire présenté mardi au Premier ministre, qui préconise une refonte des politiques publiques et de la recherche autour de cet objectif, Manuel Valls a aussitôt demandé « un nouveau plan de réduction de l’utilisation des pesticides en France » à ses ministres de l’Ecologie Ségolène Royal et de l’Agriculture Stéphane Le Foll.

« Six ans après son démarrage fin 2008, le plan n’a pas eu les résultats espérés puisque les indicateurs de suivi (…) ne montrent pas de tendance à la baisse », conclut la mission pilotée par le député PS de Meurthe-et-Moselle, Dominique Potier, à la demande du chef de gouvernement.

Le Plan Ecophyto visait à diviser de moitié, « si possible », l’usage des produits phytosanitaires aussi bien en zone agricole qu’en ville et dans les jardins.

Or le bilan 2013 publié lundi par le ministère de l’Agriculture a montré un usage en hausse de plus de 9% pour l’année, en raison de conditions climatiques difficiles il est vrai, et de 5% en moyenne entre 2009 et 2013.

« Pendant ses six premières années, le Plan a créé les conditions nécessaires mais non suffisantes pour atteindre ses objectifs », note la mission. « La dynamique collective n’a pas encore diffusé au-delà des réseaux de praticiens pionniers alors même que des succès probants commencent à être enregistrés ». « Et pourtant, la révolution culturelle est en marche » affirme l’auteur principal du rapport, Dominique Potier, lui-même agriculteur certifié bio depuis 1998. « On la sent chez les consommateurs autant que chez les producteurs, qui ne supportent plus d’être perçus comme des pollueurs. Et aussi pour des raisons de marché » explique-t-il à l’AFP.

« Les cahiers de charges sont de plus en plus exigeants. Mais il est difficile de trouver la bonne voie: il faut donc maintenir les outils et en inventer de nouveaux ».

Son rapport préconise de « restructurer » le plan Ecophyto autour de six axes (et 68 propositions), dont un effort « considérable » de recherche et d’innovation car, malgré « une incontestable mobilisation » de la communauté scientifique, celle-ci est « trop récente pour combler le retard scientifique qu’a induit le recours prédominant à une protection chimique ».

« Je vois quatre domaines prioritaires » énumère Dominique Potier au téléphone: opter pour des variétés plus résistantes; développer le biocontrôle (insectes, plantes, algues) qui doit pouvoir atteindre au moins 15% (des surfaces traitées) contre quelques % aujourd’hui dit-il; soutenir la modernisation de l’agroéquipement et des équipements de pointe: « ils permettent d’économiser jusqu’à 30% des pulvérisations ». « Mais surtout, la première mesure c’est l’agronomie, la diversité des cultures et la rotation ».

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Chez les responsables de la FDSEA Gironde, Patrick Vasseur viticulteur lui-même, réagit: les viticulteurs estiment qu’ils font des efforts depuis le début des années 2000 pour réduire les traitements de la vigne mais ils expliquent que les pesticides restent indispensables. La météo pluvieuse des derniers printemps expliquerait selon eux la hausse des pesticides.

Avant les années 2000 on traitait systématiquement tous les 15 jours. Aujourd’hui on possède des outils informatiques qui nous permettent de réduire ces traitements en fonction des besoins de la vigne mais on ne peut pas faire un bon vin sans pesticides. C’est impossible. » Patrick Vasseur, président de la FDSEA 33 et viticulteur

La mission suggère de réorienter les politiques publiques. En l’état, « le plan n’a pas d’emprise sur les leviers majeurs de l’usage des pesticides que constituent le choix des cultures, des systèmes de culture et de gestion de l’espace« , estime le rapport.

Même la nouvelle Politique agricole commune de l’Europe, la PAC qui entre en vigueur en 2015, est « trop timide« . La France est le premier consommateur des 28 pays européens enpesticides – elle fait aussi valoir qu’elle a première surface agricole. Mais trois cultures sont spécialement consommatrices: dans l’ordre, la vigne, le blé et le colza. « La vigne et l’arboriculture représentent 5% des surfaces agricoles… mais 20% des phytosanitaires employés » remarque M. Potier.

Le député parie pourtant sur « le réinvestissement dans une agriculture de qualité. On sent une appétence pour cette mutation: on a échoué, mais on peut réussir ».

Optimisme partagé par Stéphane Le Foll: « Certains ont déjà réduit leur recoursaux pesticides. Toutes les exploitations peuvent le faire, à condition qu’on diffuse les bonnes pratiques » a-t-il dit sur France Inter. « Mais ça ne sera fera pas d’un claquement de doigts ».

Les écologistes d’Aquitaine dénoncent le recours trop fréquent des pesticides en viticulture: il faudrait taxer davantage pour diminuer l’utilisation selon Stéphane Saubusse, secrétaire régional d’Europe Ecologie Les Verts:

« Il y a une urgence. On voit apparaître des cancers et des maladies causées par la surconsommation de pesticides. Pourquoi ne pas taxer ces produits comme on taxe le tabac ou l’alcool ? » Stéphane Saubusse, Europe Ecologie Les Verts d’Aquitaine

Ségolène Royal a pour sa part annoncé le lancement d’« une campagne de surveillance des pesticides dans l’air« , et son intention de « multiplier par 10 le nombre d’agriculteurs formés » aux méthodes alternatives à ces substances.

Avec AFP et France Bleu Gironde

Un bel élan de générosité: 46 tonnes de bouchons collectés par Agir Cancer Gironde au profit de l’Institut Bergonié

L’association Agir Cancer Gironde vient de remettre un chèque de 20 000 euros au profit de l’Institut Bergonié à Bordeaux. C’est le résultat de la collecte 2014 de 46 tonnes de bouchons, 4 tonnes de mieux qu’en 2013. Record battu.

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Depuis 9 ans, cette association Girondine collecte les bouchons en liège ou en matière synthétique.Cette fois-ci la collecte a été fructueuse puisque 46 tonnes ont été récupérés. Cela s’est traduit par la remise d’un chèque de 20 000 euros par la présidente Françoise Meillan à l‘Institut Bergonié

En effet, le 17 décembre dernier, un don de 20 000 euros a été remis à l’Institut Bergonié pour soutenir la recherche contre le cancer. La direction a à son tour distingué la présidente de l’association en lui remettant la médaille d’honneur Jean-Alban Bergonié, pour l’œuvre accomplie par l’association. 

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Remise du chèque à l’Institut Bergonié © Agir Cancer Gironde

En neuf ans Agir Cancer Gironde a en effet versé 100 000 euros à l’Institut pour lutter contre le cancer. L’an dernier, la collecte 2013 avait permis de collecter 42 tonnes de bouchons, triés et recyclés par les bénévoles pour 18 000 euros versés à l’Institut Bergonié. Bravo à tous ces bénévoles et à cette association.

Pour plus d’informations:  Agir cancer Gironde

26 Déc

Vos rencontres avec les vins de Pessac-Léognan en 2015

C’est parti pour la litanie des voeux. Voici ceux des Pessac-Léognan qui vous fixent rendez-vous en 2015 pour de nouvelles aventures et découvertes.

Le château © Smith-Haut-Lafitte accueillera les primeurs pour les dégustations de l'appellation

Le château © Smith-Haut-Lafitte accueillera les primeurs pour les dégustations de l’appellation

En 2015, venez à la rencontre des viticulteurs de Pessac-Léognan le :  

– 1er février au Grand Théâtre de Bordeaux pour un Concert-dégustation

– 2 février à Sint-Niklaas en Belgique à l’Hôtel Serwir pour une dégustation

– 1er mars au Grand Théâtre de Bordeaux pour un Concert-dégustation

– 2 mars à Toulouse à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques pour une dégustation et un dîner autour d’une vente aux enchères

– 30 mars les Primeurs au Château Smith Haut Lafitte

– 14 avril à Nantes aux Rencontres Vinicoles

– 13 juin au Samedi Blanc en Pessac-Léognan dans les Châteaux de l’Appellation

– du 14 au 18 juin : à Vinexpo au restaurant « La Table de Pessac-Léognan et des Graves »

Infos et renseignements: pessac-leognan.com

24 Déc

Un nouveau-né parmi les blogs du vin: bienvenue au Blog des Amis de Villambis

En attendant Jésus ce soir, un petit blog est né en cette fin décembre: « le Blog des Amis de Villambis » Un blog qui met en avant le savoir-faire, la générosité et la compétence des travailleurs et de leurs accompagnateurs de ce centre d’aide par le travail. A Cissac Médoc, ils produisent un cru bourgeois: le château de Villambis.

Le château de Villambis, cru Bourgeois à Cissac Médoc © Château de Villambis

Ce blog veut mettre en avant la réussite des Travailleurs du Château de Villambis, de leurs Accompagnateurs et de leurs Parents, autour de ce merveilleux produit du terroir, issu du savoir faire et de la réussite du Centre d’Aide par le Travail (ESAT).

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Le château de Villambis est classé « Cru Bourgeois, Haut-Médoc » et est situé à Cissac-Médoc près de Pauillac en Gironde. La propriété de 40 ha a un encépagement typiquement médocain: 61 % en merlot et 39 % en cabernet sauvignon. Elle produit des vins de caractère, équilibrés et d’une grande finesse.

Mais la particularité de ce vignoble, ce fut la création il y a une trentaine d’années d’un Centre d’aide par le Travail par l’ADAPEI de Gironde (Association Départementale des Amis et Parents d’Enfants Inadaptés de la Gironde). Dès lors une équipe de 20 travailleurs handicapés a pris soin du vignoble durant toutes ces années et continue de perpétuer son savoir-faire. Une organisation qui permet tant aux hommes qu’aux raisins de d’être valorisés. « Laisser le temps au temps » permet ainsi d’offrir toute l’attention pour obtenir au final un grand vin.

La famille Mau vient de vendre le château de Preuillac dans le Médoc

Une petite nouvelle juste avant NoëL…La famille Mau vient de céder son château de Preuillac et les 30 ha de vignes à Lesparre à un investisseur étranger.

Jean-Christophe Mau devant le château de Preuillac © richardnourry.com 

La famille Mau, associée à Cees Dirkzwager a vendu courant décembre à un investisseur étranger Château Preuillac, propriété du Médoc.  Domaine de 30 hectares, cette « Belle endormie » médocaine, située à Lesparre, a obtenu en quelques années une vraie reconnaissance pour la qualité de ses vins, au sein de la catégorie des crus bourgeois.

Pas de révolution toutefois sous le soleil médocain, car le nouvel acquéreur va continuer de travailler avec Jean-Christophe Mau qui va poursuivre la gérance du domaine  entouré de l’équipe en place. Il manageait le Château Preuillac depuis le rachat familial en 1998.

Le tandem franco-hollandais à 100% familial poursuit son travail pour le Château Brown, la seconde propriété acquise en 2005. Brown est l’un des grands châteaux de l’AOC Pessac-Léognan. Dotée d’un terroir exceptionnel de Graves (graves sur sous-sols argileux et argilocalcaires et graves fines), il produit des blancs et des rouges de belle qualité sur 23,5 ha en rouge – 5,5 ha en blanc (Encépagement : 55% Cabernet Sauvignon, 40% Merlot et 5% Petit Verdot pour les rouges et 70% Sauvignon, 30% Sémillon pour les blancs)

Bien que nous continuions à planter quelques hectares supplémentaires de cabernets-sauvignons, notre propriété a aujourd’hui atteint un seuil de maturité dans la maîtrise du vignoble. Mon père, Jean-François Mau et moi-même sommes en réflexion sur les atouts qui restent encore à acquérir pour poursuivre l’ascension de Brown », Jean-Christophe Mau

Château Brown a vu sa notoriété continuer d’augmenter avec Jean-Christophe Mau. Les vins jouissent aujourd’hui d’une reconnaissance internationale : pleinement reconnus par les critiques français, régulièrement « top-rated » par le Wine Spectator (supérieur à 90 points) et consacrés par les jurys des concours britanniques de Decanter et de l’IWC (notamment dans le segment des « best Bordeaux white blend »).

Le château Brown, suivi par Stephane Derenoncourt (rouges) et Philippe Dulong (blancs) produit 80 000 bouteilles en rouge et
20 000 bouteilles en blanc. Le 1er vin représente en moyenne 80% de la production. Second vin : La Pommeraie de Brown / Le Colombier de Brown. la présence de vignes remonte au XIIe siècle du temps des anglais en Aquitaine.
Le château doit son nom à un riche négociant en vin écossais, John Lewis Brown, propriétaire de l’époque au 19ème siècle, passionné d’art et connu pour ses réceptions de renom. Ce même Brown a laissé son nom à Cantenac-Brown qu’il fit construire à Margaux (3e grand cru classé de Margaux).

23 Déc

« Happy birthday to you », Côté Châteaux ! Le blog sur l’actu de la vigne et du vin fête son 1er anniversaire

 « Côté Châteaux, entrez c’est chai vous ! » Un blog que vous vous êtes appropriés. Depuis un an (1ère diffusion publique le 23/12/13), ce blog vous informe sur l’actu de la vigne et du vin, vous donne les tendances du marché et vous soumet des rendez-vous et idées de sorties. Plus de 600 articles et reportages, 14 rubriques où vous pouvez piochez ce qu’il vous plaît. Un succès avec 225 000 pages vues. Retour en images et sur les articles qui ont marqué ces premiers12 mois.

Paolo Basso, le meilleur sommelier du monde, avec Jean-Pierre Stahl l'auteur de Côté Châteaux © PM

Paolo Basso, le meilleur sommelier du monde 2013, avec Jean-Pierre Stahl journaliste et auteur du blog Côté Châteaux, le 17 décembre 2014 © PM – La dernière promotion de Worldsom diplômée et intronisée par la Commanderie du Bontemps

Olivier Bernard, le président de l'Union des Grands Crus © JPS

Olivier Bernard, le président de l’Union des Grands Crus, et les amateurs de Bordeaux Tasting le 13/12/14 © JPS –

Bordeaux Tasting : the place to be !

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Bordeaux So Good, c’est si bon !

L'équipe victorieuse à Ay dans la Marne © France 3 Champagne Ardennes

L’équipe toulousaine victorieuse à Ay dans la Marne © France 3 Champagne Ardennes (14/10/14)

La France championne du monde de dégustation à l’aveugle !

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André Lurton, au centre, entouré de 2 de ses 7 enfants Christin et Jacques.

La Saga Lurton avec notamment André Lurton, le patriarche dans la Saga Lurton © JPS (octobre 2014)

 

« Saga Lurton » : André créateur d’appellation, Lucien le Médocain, la relève et l’esprit d’entreprise

 

Deux porteurs espagnols devant le château de Montrose en Saint-Estèphe © Jean-Pierre Stahl

Deux vendangeurs espagnols devant le château de Montrose  © Jean-Pierre Stahl – Château Montrose: 62 espagnols du petit village de Pruna sont fidèles aux vendanges depuis plus de 40 ans (16/09/2014)

La Baronne Philippine de Rotschild nous quittait fin août © JPS

La Baronne Philippine de Rotschild nous quittait fin août © JPS – (01/09/14)

Obsèques de Philippine de Rothschild: « tu vas nous manquer, salut l’artiste ! »

Le bus panoramique idéal pour l'oenotourisme © JPS

Le bus panoramique idéal pour l’oenotourisme © JPS – (01/08/14)

Les touristes accueillis à bras ouverts à Saint-Emilion : « welcome to paradise » !

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Napoléon et sa troupe au château de Portets le 04/07/2014 © Guillaume Decaix – L’Empereur débarque au château de Portets…Napoleon 1er au sommet de sa gloire !

Record battu pour Bordeaux Fête le Vin plus de 600000 personnes sur les quais dont ces américains de Los Angeles © JPS

Record battu pour Bordeaux Fête le Vin plus de 650000 dégustations sur les quais avec ces américains de Los Angeles (ville invité d’honneur) © JPS –

Bordeaux Fête le Vin 2014: l’année où les records sont tombés…

Bordeaux Fête le Vin © JPS-

Bordeaux Fête le Vin © JPS-  Alain Juppé rayonnait de mille feux à Bordeaux Fête le Vin (le 27/06/2014)

Le nouveau guide de Jacques Dupont © JPS -

Le nouveau guide de Jacques Dupont © JPS – 45 châteaux à l’honneur à la présentation du guide de Jacques Dupont (22/05/14)

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Fin 2014 la fin du gros oeuvre de la Cité des Civilisations du Vin, à mi-chemin visite de chantier pour ses généreux donateurs © JPS – 16/05/14

La Cité des Civilisations du Vin honore ses mécènes

Rémi Denjean ne rêve que de barriques, le créateur du Dowell le fauteuil à base de barriques © JPS

Rémi Denjean ne rêve que de barriques, le créateur du Dowell le fauteuil à base de barriques © JPS – « Design-moi une barrique »  (15/05/14)

Les primeurs avec Adriana Karembeu qui vole la vedette à Michel Rolland © PB

Les primeurs avec Adriana Karembeu qui vole la vedette à Michel Rolland © PB – (03/04/14)

Adriana fait tourner les têtes à Beau-Séjour Bécot

Inauguration du château Angelus avec Philippe Faure-Brac, François Demaison, Hubert de Bouärd, Hervé Berléand et Patrick Timsit © JPS

Inauguration du château Angelus avec Philippe Faure-Brac, François Demaison, Hubert de Bouärd, Hervé Berléand et Patrick Timsit © JPS –  « vigneron, je suis et je le revendique profondément », Hubert de Boüard (29/03/14)

Jacques Dupont, son anallyse sur le 2013qui sera un millésime très difficile notamment à vendre

Jacques Dupont, son anallyse sur le 2013 qui sera un millésime très difficile notamment à vendre © JPS – (19/05/2014)

Jacques Dupont sur le 2013: « honnêtement, on est sur un petit millésime. La nature a toujours raison, ce n’est pas la peine de dire qu’on est sur un grand millésime ! »

Vino Business, le livre qu'a sorti le 5 mars Isabelle Saporta, qui a fait réagir Bordeaux et Saint-Emilion © JPS - Vino Business : après les présentoirs, bientôt les prétoires…

Vino Business, le livre qu’a sorti le 5 mars Isabelle Saporta, qui a fait réagir Bordeaux et Saint-Emilion © JPS – Vino Business : après les présentoirs, bientôt les prétoires…

La manifestation des vignerons sinistrés à Libourne © JPS

La manifestation des vignerons sinistrés par les orages de grêle de 2013 à Libourne © JPS -(13/05/14)

« Ami, entends-tu le coeur du vigneron, comme il saigne… », le chant des partisans façon vignerons « oubliés »

Philippe Starck présente son futur chai aux Carmes Haut Brion

Philippe Starck présente son futur chai aux Carmes Haut Brion

Le 1er Bordeaux vinipro avec Frédérique de Lamotte des Crus Bourgeois © JPS

Le 1er Bordeaux vinipro avec Frédérique de Lamotte des Crus Bourgeois © JPS

Côté châteaux vous souhaite un très joyeux Noël. Sachez déguster et apprécier le temps présent: carpe diem » Jean-Pierre Stahl.

Sophie Burguet, un maître de chai au féminin: « j’ai eu le virus, c’est cela que je veux faire ! »

Sylvio Denz, le président de Lalique, rachète Lafaurie Peyraguey

Sylvio Denz, le président de Lalique, rachète  © Lafaurie Peyraguey – La Suisse « fait main basse » sur l’or de Lafaurie-Peyraguey (05/02/2014)

Ouverture du Bordeaux Bar de New-York © CC

Ouverture du Bordeaux Bar de New-York © CC – (15/01/14)

Le Bordeaux Bar de New-York ou la nouvelle histoire d’amour…des vins de Bordeaux

Le drame au château de la Rivière où les deux propriétaires Lam Lok, le nouveau, et l’ancien James Grégoire, trouvèrent la mort dans un accident d’hélicoptère le 20/12/14 © Mehdi Fedouach – Drame au château de la Rivière 

21 Déc

Guy Hiblot, plus de 20 années d’effervescence: « Vous arrivez bien, c’est champagne ! »

Comment bien choisir son champagne pour ces soirées de fêtes ? Côté Chateaux a interviewé pour ces belles occasions qui s’annoncent Guy Hiblot, de Prestige des Bulles, plus de 20 ans d’expérience dans le champagne.

Guy Hiblot, une histoire de bulles... © Jean-Pierre Stahl

Guy Hiblot, une histoire de bulles… © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : « Quelle bouteille les amateurs de Champagne devraient-ils ou vont-ils s’offrir pour Noël ? »

Guy Hiblot : « Ce qui plaît, c’est la bouteille d’exception. On va acheter la bouteille qu’on n’a pas l’habitude d’acheter tous les jours et notamment la belle cuvée: pourquoi pas un Dom Pérignon ou un Cristal de Roederer. Bien qu’on soit en période de crise, on fait malgré tout attention, il y a aussi d’autres belles bouteilles. On se fera tout de même plaisir ! »

Plus les bulles sont fines, meilleur est le champagne © JPS

Plus les bulles sont fines, meilleur est le champagne © JPS

JPS : « Les champagnes sont des vins (effervescents) que l’on peut assortir avec les mets de ces soirs de fêtes, non ? »

GH : « Absolument, ce sont des plats avec lesquels on pourra servir du champagne, comme les Saint-Jacques, le caviar, le foie gras, les langoustines, le homard, bref des produits nobles… »

Cyrille, Guy, Laurence et Jérémie : un instant convivial de dégustation avant les fêtes © JPS

Cyrille, Guy, Laurence et Jérémie : un instant convivial de dégustation avant les fêtes © JPS

Petite pause durant l’interview où des clients arrivent : « vous arrivez bien, c’est champagne ! L’ouvrir, c’est convivial… » Guy Hiblot. Ce caviste, d’origine meurthe-et-mosellane a cette pétillance et ce professionnalisme qui lui viennent de « la place Stan »: une efficacité dans l’orientation, le conseil, et un brin d’élégance digne des grilles dorées signées Jean Lamour sur cette place Stanislas unique au monde.

JPS : « Les bulles, elles ont leur importance ? »

Plus elles sont fines, meilleures elles sont. c’est la délicatesse, la légèreté, la finesse et la subtilité », Guy Hiblot Prestige des Bulles.

GH : « Le Champagne, c’est le seul vin où on fait travailler les 4 sens: l’ouï, les côtés olfactif, visuel et gustatif…Ce qui est intéressant, c’est écouter chanter la bulle. On peut partir dans des délires ! »

JPS : Parmi les champagnes, l’offre est assez riche ?

GH : « Pour l’apéritif, on va opter pour un blanc de blanc,ça va être le champagne idéal, qu’on pourra aussi associer avec des Saint-Jacques ou des fruits de mer. Il y a cette tension, cette vivacité dans ces champagnes. On a aussi le brut sans année qui est le champagne le plus consommé au monde. Et puis le pinot noir, on va davantage l’apprécier avec du veau. C’est le cépage le plus riche, le plus ample, le plus gras aussi, il apporte les épaules au champagne, la structure, la matière; il rentre dans l’assemblage. »

« Après il y a le dosage : le brut nature 0 gramme aucune injonction de sucre, l’extra brut entre 0 et 6 grammes et le brut sans année (le plus festif retrouvé partout). »

JPS : « Quant aux budgets, y en a t-il pour toutes les bourses ? »

GH : « On commence à 20 € pour un bon petit champagne, à 30 € on peut se faire plaisir, et puis on en a de 30 à 40, puis de 40 à 100 de grandes bouteilles; les bouteilles d’exceptions se situent entre 100 et 200…Ca monte jusqu’à 340 avec le S de Salon. »

JPS : Dans cette dernière ligne droite, les gens vont donc se faire plaisir ?

GH : « Pour se faire plaisir, pour faire aussi plaisir par des cadeaux, ils vont rechercher la bouteille qui va leur faire oublier la dureté de l’année et ils vont rechercher, découvrir des choses un peu nouvelles. »

Prestige des bulles, à Pessac en Gironde.

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.)

20 Déc

La dernière promotion de Worldsom diplômée et intronisée par la Commanderie du Bontemps

Jeudi 18 décembre, les 5 derniers élèves de Worldsom, l’école de sommellerie de la CCI de Bordeaux, ont reçu leurs diplômes des mains de Paolo Basso, le meilleur sommelier du monde. Un cérémonial qui s’est poursuivi en grandes robes avec la Commanderie du Bontemps.

Les trois mousquetaires fiers de leur diplôme et intronisation par la Commanderie du Bontemps: Léonid (le Russe) et allan (l'Américain) © Jean-Pierre Stahl

Les trois mousquetaires de Worldsom,fiers de leur diplôme et de cette intronisation par la Commanderie du Bontemps: Daniel Leal Caceido (le Colombien), Léonid (le Russe) et Allan O’Donovan(l’Américain) © Jean-Pierre Stahl

Il est loin le temps où la CCI annonçait fièrement la création de Worldsom, lors d’un Vinexpo à la maison du Lac à Bordeaux. Ce jeudi soir, dans ce grand salon XVIIIe du Palais de la Bourse, on n’a pas fait salle pleine, comme l’an dernier pour la 1e promotion de Worldsom.

Le Grand Maître Emmanuel Cruse leur fait prêter serment d'être de fidèles ambassadeurs de la Commanderie du Bontemps et des Vins de Bordeaux © JPS

Le Grand Maître Emmanuel Cruse leur fait prêter serment d’être de fidèles ambassadeurs de la Commanderie du Bontemps et des Vins de Bordeaux © JPS

Cette année, il n’y avait que 5 élèves qui avaient relevé ce défi de venir apprendre sur les vins du monde et sur l’art de devenir un grand sommelier. « Leonid (le Russe) en arrivant ne connaissait pas grand chose et aujourd’hui il a énormément appris et fait partie des meilleurs », me confie Josiane Himmelberger la directrice de Worldsom.

Certes le coût de la formation était quelque peu prohibitif pour certains: 12500 euros pour 10 semaines avec 4 meilleurs sommeliers au monde comme intervenants, plus de 700 vins dégustés, une bonne dizaine de châteaux visités comme Cheval Blanc avec l’organisation de dîners mémorables, à Grand Corbin Despagne notamment. Sans oublier la visite ce jeudi du magique château Margaux, comme apothéose, à Margaux.

Des parrains d'un soir très en vue, Guillaume Deglise le directeur de Vinexpo, Paolo Basso meilleur sommelier du monde 2013 et Georges Hausshalter négociant de Bordeaux et ancien président du CIVB © Jean-Pierre Stahl

Des parrains d’un soir très en vue, Guillaume Deglise le directeur de Vinexpo, Paolo Basso meilleur sommelier du monde 2013 et Georges Hausshalter négociant de Bordeaux et ancien président du CIVB © Jean-Pierre Stahl

Pour l’ensemble des 5 élèves diplômés de Worldsom, c’est une expérience « unbelievable » ! Tout simplement incroyable, comme aime à le souligner Allan Joseph O’Donovan, cet Américain de Los Angeles, avec qui on a eu aussi une rencontre aussi unbelievable. Cet ancien policier de L.A. dirige un restaurant italien couru des toutes les stars de Hollywood. Il avait ressenti le besoin de venir améliorer ses connaissances dans les vins du monde et de France en particulier, pour partager ensuite son savoir dans son restaurant…

It’s fabulous, for me, I’m graduate like a flying school. It’s unbelivable « , Allan O’Donovan diplômé de Worldsom résume ainsi son expérience « c’est fabuleux, pour j’ai l’impression d’avoir obtenu mon brevet de pilote, c’est incroyable ! »

Leonid et Huijie Xu, deux diplômés de Worldsom avec Alexandre Morin chef sommelier du Chapon Fin à Bordeaux et Jean-Christophe Ollivier du Pont Bernet au Pian Médoc

Leonid et Huijie Xu, deux diplômés de Worldsom avec Alexandre Morin chef sommelier du Chapon Fin à Bordeaux au centre et Hervé Romat, et président des Citadelles du Vin © Jean-Pierre Stahl

Pour Huijie xu, la Chinoise qui compte continuer à travailler dans le monde du vin à Bordeaux, elle est aussi ravie d’avoir pris ce « chemin du vin. C’est bien de commencer une telle expérience. C’est très riche le vin, il y a beaucoup de choses à apprendre dans le vin. »

Parmi ces élèves, il en est un qui s’est imposé comme le major de la promotion 2014: Donald R. Nichols, un autre Américain âgée de 66 ans, amoureux des vins qui souhaitait améliorer ses connaissances.

Worldsom is a challenge ! », Donald R. Nichols major de la promotion 2014 de Worldsom.

Et d’ajouter: « Wordsom est un challenge, il demande beaucoup de connaissances, notamment en géographie, en cépages et bien d’autres savoirs. Il n’y a pas d’autre école comme celle-ci ! » Donald R. Nichols n°1 de Worldsom 2014.

"Par le Bontemps, toujours Bontemps...", une intronisation mémorable pour les diplômés © JPS

« Par le Bontemps, pour le Bontemps, toujours Bontemps… », une intronisation mémorable pour les diplômés © JPS

Tous ces élèves ont donc été intronisés par la Commanderie du Bontemps et son Grand Maître Emmanuel Cruse, propriétaire du château d’Issan. « L’intronisation par la Commanderie, c’est fabuleux »Josiane Himmelberger, directrice de Worldsom

Cette confrérie du Médoc, des Graves, de Sauternes et de Barsac, est l’une des plus anciennes et plus importantes confréries viticoles de France avec ses 350 membres. Elle regroupe les plus illustres domaines et châteaux de la rive gauche de la Gironde, les grands acteurs économiques du marché comme les maisons de négoce et bureaux de courtage de la place de Bordeaux. Elle compte plusieurs dizaines de milliers de Commandeurs d’Honneur à travers le monde dont ces 5 petits derniers.

La promo 2014, l'équipe encadrante avec Josiane Himmelberger, et Côté Châteaux © PM

La promo 2014, l’équipe encadrante avec Josiane Himmelberger, et Côté Châteaux © PM

Mais dans cette ambiance fort sympathique, une nouvelle vient ternir cette belle image: l’expérience de cette école Worldsom est jusqu’à nouvel ordre suspendue. La CCI de Bordeaux, qui doit opérer des choix financier, avec notamment le désengagement de l’Etat ne reconduira pas cette formation qui était prévue en début d’année 2015. Les formations avaient été mieux adaptées, de deux types, l’une d’initation de 3 semaines et le Magister de 6 semaines, avec un coût moins important (moitié moins cher pour le Magister). Il y avait un manque de participants notable mais surtout un coût qui a pu dissuader certains professionnels, partis pour près de 3 mois de leur pays.

Pour Paolo Basso, Worldsom meilleur sommelier du monde et parrain des deux premières promotion, dont il espère qu’il y en aura d’autres: « c’est une belle formation, concentrée, très vaste, qui requiert beaucoup d’attention ». Toutefois, il considère que le métier de sommelier aujourd’hui a changé: « il faut revoir le concept de sommelier qui est resté très traditionnel, il faut savoir vendre le vin, il faut avoir être proche avec le client. Et puis il faut se dire qu’aujourd’hui dans de très grands restaurants, c’est une véritable gestion de la cave qui peut s’élever à plusieurs millions d’euros ».

Il faut espérer que ces difficultés ne sont que passagères et que Worldsom sera relancée car l’idée avait eu un retentissement planétaire, c’était un beau projet avec un grand nom et de bonnes fées qui s’étaient penchées sur le berceau. Certes, il devait y avoir quelques ajustements mais abandonner le bébé avec l’eau du bain… »m’enfin » !!!

19 Déc

A Planète Bordeaux, c’est un week-end gourmand samedi 20 et dimanche 21 décembre

C’est déjà Noël à Planète Bordeaux ! A Beychac-et-Caillau en Gironde, Planète Bordeaux propose des escapades gourmandes tout ce week-end. A vos papilles, prêt ? Partez !

Capture

Alerte aux gourmets ! Planète Bordeaux et la cave des 1001 Châteaux ouvrent leurs portes …Une bonne dose d’animations, des kilos de gourmandise, une pincée de ludisme : tous les ingrédients sont réunis pour ces journées gourmandes et festives.

Stars des repas de Noël, les appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur, le foie gras, le fromage et le chocolat seront à l’honneur au cours de ces 2 journées à Planète Bordeaux, où les visiteurs apprendront à les sublimer … et à les déguster ! (avec modération)

Planète Bordeaux accueillera le grand Marché des Producteurs : huitres, Safran de Bordeaux, produits hispaniques, macarons de Saint-Emilion …autant de produits indispensables pour préparer les fêtes de fin d’année. Les viticulteurs des appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur partageront leur passion à travers des dégustations, et apporteront leurs conseils et savoir-faire.
Les petits gourmets ne seront pas oubliés et pourront assister à un impromptu théâtral et être maquillés. Des journées placées sous le signe de la surprise et la gastronomie !

Le Week-end gourmand les 20 & 21 décembre Entrée libre – 10h00 à 19h00  

PLANETE BORDEAUX RN 89 – Sortie 5 – 33750 Beychac-et-Caillau

Samedi 20 décembre 2014
11h00 fabrication d’une terrine de foie gras et ses amuse-bouche
11h30 initiation à la dégustation
12h30 démonstrations culinaires
15h00 dégustation vins et fromages
15h30 atelier fabrication de guinettes
16h30 dégustation Sweet Bordeaux et foie gras
17h00 atelier fabrication de bougies

Dimanche 21 décembre 2014
11h00 atelier fabrication de guinettes
11h30 découverte des Crémants de Bordeaux
12h30 démonstrations culinaires
15h00 dégustation vins et produits du terroir
15h30 fabrication d’une terrine de foie gras et ses amuse-bouche
16h00 impromptus pour enfants – Théâtre Alizé
16h30 dégustation Sweet Bordeaux et chocolats
17h00 démonstration d’art floral
17h30 atelier fabrication de bougies

Possibilité de restauration sur place avec la participation  des Eleveurs Girondins
Interludes musicaux par Michaël Parenteau – Impromptus théâtraux par le Théâtre Alizé -Animations pour enfants – maquilleuse à 14h