26 Fév

Bordeaux : le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur d’Alibaba, rachète le Château de Sours à Saint-Quentin de Baron.

Le fondateur du géant du commerce en ligne Alibaba vient de racheter au Britannique Martin Krajewski un vignoble bordelais, le Château de Sours, via l’une de ses sociétés hongkongaises. Plus de 120 propriétés sont aujourd’hui sous pavillon chinois dans le bordelais.

Le château de Sours en Gironde

Le château de Sours en Gironde

Ainsi, dans les Echos judiciaires girondins,  il est précisé que le nouveau gérant de la SCEA (Société civile d’exploitation agricole) Château de Sours, au nom de Junbao Limited, société basée à Hong Kong, est Kien Leong Lee, un Malaisien âgé de 40 ans demeurant à Singapour, homme de confiance de Jack Ma. Kien Leong Lee succède à l’épouse de Jack Ma, Zhang Ying,
qui avait assuré un intérim de quelques semaines au moment de l’acquisition. Dans l’annonce légale, il est indiqué que la nouvelle société est capitalisée à hauteur de 2.590.800 euroS; Interrogé par l’AFP, le Château de Sours, situé à Saint-Quentin-de-Baron, petite commune viticole de l’Entre-Deux-Mers girondin, s’est refusé à tout commentaire
et n’a pas souhaité révéler le montant de l’opération.

Le vignoble s’étend sur 80 hectares, produit 500.000 bouteilles de vin par an et comprend aussi une superbe bâtisse du 18ème siècle.
Sur son site, le Château de Sours, qui ne jouit pas d’une notoriété particulière, met en avant son rosé pétillant, dont l’essentiel de la production est exporté en Grande-Bretagne, tandis que la totalité des vins du domaine se situe dans la gamme de prix inférieure à 10 euros par bouteille.

Jack Ma, un ancien professeur d’anglais d’origine modeste qui a fait sa fortune en créant Alibaba en 1999, s’est engagé en décembre à préserver tous les emplois des 18 salariés de ce château en Appellation d’origine contrôlée (AOC) Bordeaux. Sours avait été racheté en 2004 par Martin Krajewski, ancien associé d’un cabinet de chasseurs de têtes dans la City de Londres, et converti au vin. Il a jeté l’éponge faute de rentabilité.

Son successeur, la deuxième fortune de Chine avec quelque 23 milliards de dollars, chercherait à appuyer sa stratégie d’implantation dans le Bordelais sur une maison de négoce du cru capable de fournir de gros volumes, vraisemblablement pour ses sites d’e-commerce.
Le Bordelais compte quelque 120 propriétés, avec des domaines viticoles à forte production et dotés d’un beau château ancien, qui sont tombées dans le giron d’investisseurs chinois et hongkongais. Soit environ 1,5 % de la surface du vignoble.
Avec Afp.

Pour aller plus loin : Le vin, le rouge, la Chine par Laurence Lemaire

25 Fév

La Cogedim « réduit la voilure » de la tour des bassins à flot à Bordeaux : La Cité du Vin restera la seule tour de 55 mètres en bord de Garonne…

 Il y a eu une véritable prise de conscience de tous. Après avoir lancé un projet de tour de 55 mètres, 17 étages, à deux pas de la Cité du Vin, la Cogedim a décidé de « réduire la voilure » selon son directeur Andras Boros. Cette tour revue à la baisse ne portera pas ombrage à celle de la Cité du Vin, le « phare de l’oenotourisme » en bord de Garonne.

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C’est peu après 14h mercredi qu ‘Andreas Boros, le directeur general Aquitaine Pays Basque de AltareaCogedim  me confirme la nouvelle en précisant tout d’abord :« il y a eu beaucoup d’attention sur cette envergure, effectivement notre projet initial prévoyait une tour de 55 mètres et 17 étages...Au total 400 logements sur le site Lesieur en accession à la propriété, logements sociaux et logements étudiants. Un foyer pour jeune travailleur également prévu ».

Et de poursuivre  : « mais aujourd’hui, on nous a demandé de revoir la voilure. On va retravailler le projet en bonne intelligence avec l’architecte (Xavier Leibar) et les services concernés. » 

Le projet initial © Cogedim de tour aux bassins a flot sur l’îlot Lesieur

L’affaire avait focalisé ces derniers jours une attention toute particulière, depuis l’ouverture de l’enquête publique mais aussi depuis le courrier du 10 février de la Ministre de la Culture Fleur Pellerin, répondant à la député de Bordeaux Sandrine Doucet et rappelant les règles du classement Unesco : « le quartier des Bassins (…) est inclus dans le bien « Bordeaux port de la lune », inscrit au patrimoine mondial. (…) Le projet de cette construction forme un point émergent et modifie plusieurs perspectives urbaines ; il peut donc conduire à faire courir un risque au bien inscrit au patrimoine mondial, compte tenu de son positionnement et de sa hauteur. »

« Le préfet de la région ALPC, préfet de Gironde, a dores et déjà fait part au maire de Bordeaux du souhait de l’Etat de voir de l’Etat modifié le projet… »

La maquette de la Maison du Projet aux Bassins à Flot attend toujours la représentation finale du projet, en face de la Cité du Vin © JPS

La maquette de la Maison du Projet aux Bassins à Flot attend toujours la représentation finale du projet, en face de la Cité du Vin © JPS

Du côté de la mairie, Elisabeth Touton, adjointe à l’urbanisme, confirme que : « effectivement il y avait un projet avec une tour d’environ 55 mètres, mais dès cet été Alain Juppé a demandé à ce que soient consultés les services de l’Etat sur cette hauteur, sur ce projet, ainsi que l’Unesco. Les services de l’Etat ont demandé à ce que la hauteur soit revue à la baisse… »

Les associations de quartier (en vacances mais jointes par téléphone) ont par ailleurs toujours témoigné leur « inquiétude par rapport à cette tour projetée. Non seulement, ça va densifier mais ça va masquer les immeubles d’à côté, en particulier la Cité du Vin », selon Robert Venturi, vice-président  de l’association de défense des intérêts du quartier de Bacalan.

Mais leur crainte est désormais dissipée car selon Elisabeth Touton pour la Mairie, comme Andras Boros pour la Cogedim, la tour en l’état n’existe plus. « Celle-ci si elle demeure sera rabaissé de plusieurs étages », d’une hauteur très significative.

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« Il y a quelques semaines Alain Juppé a demandé aux architecte et promoteur de revoir ce projet. Il est actuellement à l’étude, en lien avec l’architecte des batiments de France et la Direction des Affaires Culturelles. Et on attend, le résultat de ce nouveau projet, » selon Elisabeth Touton.

Philippe Dorthe, le conseiller départemental socialiste de Bordeaux 4 avait soulevé cette question de hauteur en écrivant au directeur du centre du patrimoine Mondial de l’Unesco début septembre 2015 : « l’Unesco s’est trouvé effectivement interloqué par ce sujet-là, ce courrier a été relayé par la député de la circonscription Sandrine Doucet auprès de la Ministre de la Culture Fleur Pellerin qui a signé juste avant de quitter son ministère un courrier comme quoi elle trouvait que ce projet n’était pas du tout adapté à ce quartier, dont je rappelle qu’il est inclus dans le classement Unesco. Et d’ajouter par rapport à la Cité du Vin, c’était vraiment antinomique : on veut avoir à la fois un geste architectural fort et inconstestablement il y est et on veut bâtir à proximité une sorte de pavé qui va étouffer totalement ce geste architectural. »

L’affaire au final, comme la tour, se dégonfle, l’ensemble des protagonistes est entré dans une nouvelle réflexion et la Cité du Vin va pouvoir se voir de toute part.

24 Fév

A Bordeaux, le « Ponton Cité du Vin » est désormais en place !

Un événement marquant ce matin : le grutage de la passerelle et la mise en place de la moitié du ponton de 90 mètres juste en face de La Cité du Vin. Ce sera l’un des rares endroits au monde où l’on partira découvrir le vignoble par le fleuve.

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C’est à 10h30 que le bateau Burdigala a largué les amarres pour prendre  la direction de la Cité du Vin, avec notamment à son bord Stéphan Delaux, Président de l’Office de Tourisme et adjoint au maire de Bordeaux, et Philippe Massol, le directeur de la Cité du Vin.

Stephan Delaux et Philippe Massol © JPS

Stephan Delaux et Philippe Massol © JPS

Sur zone à 10h45, journalistes, salariés de la Cité du vin et acteurs du tourisme de Bordeaux peuvent assiter au grutage de cette longue passerelle qui s’arime sur le ponton baptisé « ponton Cité du Vin » (c’est assez simple pour tous). Une opération délicate menée par deux sociétés spécialisées girondines qui ont réalisé l’ensemble : Balineau pour les pieux (basé à Pessac) et CESM (pontons de Saint-Loubès).

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Ce ponton dont le budget est de 1,7 millions d’euros est le 5e du genre sur la Garonne après le Ponton d’Honneur mis en place en 2011 du côté de la Maison Eco-Citoyenne, non loin du Pont de Pierre, et 3 autres embarcadères le long des quais rive gauche.

A bord du Burdigala pour cette "croisière inaugurale" du ponton de la Cité du Vin © JPS

A bord du Burdigala pour cette « croisière inaugurale » du ponton de la Cité du Vin © JPS

Un ponton qui va répondre au boom des croisières fluviaves de découverte du vignoble, car on comptait en 2015 de plus en plus de touristes dans les croisères fluviales, comme maritimes et autres:

 « Tout confondu ce sont 70000 à 80000 touristes intéressés motivés à découvrir le vignoble par le fleuve », Stéphan Delaux Président de l’Office de Tourisme de Bordeaux.

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Cela se traduit par de nombreux américains qui se déversent chaque année sur ces nouveaux bateaux de croisière fluviale dont on en compte 7 aujourd’hui : « c’est vrai que ça plaît à une clientèle notamment de plus de 50 ans, à fort pouvoir d’achat. Au lieu de partir dans des hôtels avec leurs bagages, ils les laissent en cabine et prennent un autocar pour visiter le vignoble du Médoc ou de cadillac par exemple », précise Laurent Hodebar directeur de la Mission Tourisme à Bordeaux Métropole.

Regardez l’interview de Philippe Massol par Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet

(La Cité du Vin est un projet de XTU Architects)

23 Fév

Le ponton de La Cité du Vin mis en place ce mercredi matin : vive le tourisme fluvial !

C’est une nouvelle étape qui marque le boom de l’oenotourisme et du tourisme fluvial à Bordeaux. Le ponton de la Cité du Vin est mis en place ce mercredi en fin de matinée du côté de Bacalan.

pontonC’est un nouveau moment fort. Le président de l’Office de Tourisme de Bordeaux, Stéphan Delaux, et le directeur de la fondation pour la culkture et les civilisations du vin, Philippe Massol, embarquent ce matin à 10h15 pour assister au grutage de la passerelle d’accès et au réglage du 1er morceau de ponton de la Cité du Vin.

Le ponton de 90 mètres avançant sur les berges de la Garonne sera un point d’arrivée et de départ exceptionnel pour La Cité du Vin. Il sera également un prolongement de la plateforme oenotouristique qui permettra au visiteur de partir en bateau à la découverte des richesses du vignoble de la région.

(La Cité du Vin est un projet de XTU Architects)

Disparition de Peter Mondavi, l’un des pionniers de la Napa Valley, à l’âge de 101 ans

Sa famille l’a annoncé ce lundi aux USA.L’homme d’affaires américain Peter Mondavi, l’un des pionniers de la viticulture dans la Napa Valley et propriétaire des vignobles Charles Krug, est décédé samedi dans sa maison californienne à 101 ans. Les Mondavi ont écrit une histoire commune avec les Rothschild de Mouton en lançant Opus One.

Peter Mondavi © Charles Krug

Peter Mondavi © Charles Krug

Peter Mondavi était le frère de Robert Mondavi, fondateur d’un empire du vin grâce à des innovations et des stratégies marketing et qui a notamment inspiré le documentaire « Mondovino » (2004).

Peter Mondavi est connu pour être à l’origine de progrès importants dans la culture des vignes et l’élaboration du vin en Californie, en particulier sur la fermentation à froid. Son domaine a été le premier en 1963 à importer de France des fûts en chêne pour le vieillissement du vin, et il a été l’un des premiers à planter des cépages de pinot noir et de chardonnay dans d’anciens pâturages pour vaches laitières.

La famille Mondavi –les parents étaient de modestes émigrés italiens sans aucun lien avec la viticulture– est entrée dans le monde du vin grâce au patriarche, Cesare qui a décidé en 1922 de déménager du Minnesota (nord) à la Californie après sa réussite dans l’importation de raisin.

En 1943, Cesare a acheté les vignobles Charles Krug qui est aujourd’hui le plus ancien producteur de vins de la Napa Valley. Dans les années 1960, un différend entre Peter et son frère Robert a conduit ce dernier à créer sa propre entreprise. Peter a pris les rênes de la société familiale à la mort de sa mère en 1976. Il a pris sa retraite officiellement en 2015. Ses fils Marc et Peter Jr sont aujourd’hui à la tête de C. Mondavi&family.

Peter et Robert Mondavi © californiawinetastingadventures.net

Une histoire commune des Mondavi avec Bordeaux pour lancer Opus One

Le maître-œnologue de Château Mouton-Rotschild, Lucien Sionneau, et le fils de Robert Mondavi, Tim, ont vinifié ensemble le premier millésime à Robert Mondavi Winery en 1979 et le partenariat était annoncé officiellement l’année suivante.

fieldEn 1981, une caisse de vin produit par le partenariat était vendue 24 000 $ aux premières enchères de vin de la Napa Valley (le prix le plus élevé payé pour un vin californien) et en 1982, Robert Mondavi et le Baron Philippe de Rotschild commencèrent à se pencher sur la conception de l’étiquette. Les partenaires se mirent d’accord sur le choix d’un nom d’origine latine, facilement reconnaissable en français et en anglais. Le Baron Philippe annonce son choix : « Opus », terme utilisé en musique pour répertorier l’œuvre d’un compositeur. Deux jours plus tard, il proposèrent d’ajouter un mot de plus: ”Opus One”.

Les millésimes 1979 et 1980 furent présentés en même temps en 1984. Opus One devint le premier vin américain à être désigné comme un Premier Grand Cru, vendu à un minimum de 50 $ la bouteille.

Après le départ à la retraite de Lucien Sionneau en 1985, Patrick Léon devint maître-œnologue d’Opus One, accompagné de Tim Mondavi.

Trois ans plus tard le Baron Philippe mourut en France à l’âge de 85 ans. La Baronne Philippine de Rothschild reprit les rênes des affaires viticoles de la famille. Cette année-là, Opus One exporta une partie du millésime 1985 et devient le premier vin californien commercialisé en Europe. L’intérêt international croît et en 1999, Opus One célèbra son 20e anniversaire avec des dégustations verticales et des dîners de gala à Oakville, New York, Paris et Londres. En 2001, le 20e millésime, 1998, est célébré à Tokyo et à Hong Kong.

Le conseil d’administration d’Opus One nomma David Pearson au poste de Directeur Général en 2004 ; ce fut la première fois qu’une seule personne assuma intégralement cette responsabilité. De même, Michael Silacci fut désigné vinificateur ; il fut le premier à assumer l’entière responsabilité des secteurs viticole et vinicole.

L’année suivante en 2005, Constellation Brands, Inc. achèta RM Corporation et assuma la co-propriété d’Opus One à 50 %. La Baronne Philippine de Rothschild et Roberts Sands, PDG de Constellation, annoncèrent l’accord d’Opus One entre Baron Philippe de Rotschild, S.A. et Constellation Brands, Inc. Opus One obtint une indépendance opérationnelle dans trois domaines clés : la gestion du vignoble, les ventes nationales et internationales, et la gestion administrative.

JPS avec AFP et Opus One

22 Fév

La Cité du Vin : J – 100 avant le D-Day

Le compte à rebours a commencé : La Cité du Vin ouvrira ses portes au public le 1er juin 2016, après 3 ans de travaux. A partir de J-90 et jusqu’à l’ouverture, les premiers billets d’entrée sont à gagner sur les réseaux sociaux.

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La Cité du Vin : un site de loisir culturel dédié au vin comme patrimoine culturel

Côtoyant les univers des parcs à thèmes et des musées sans pour autant en épouser tous les éléments traditionnels, La Cité du Vin est un lieu unique où s’exprime l’âme du vin sous toutes ses facettes : vin sculpteur de paysages, vin au coeur des sociétés, vin mythologique et sacré, vin inspirateur des arts, vin lien entre les peuples, vin plaisir et partage… La vocation de La Cité du Vin est de valoriser et de transmettre au plus grand nombre ce patrimoine culturel universel et vivant qu’est le vin. La Cité du Vin est unique : nul autre site de loisir au monde ne propose cette approche globale des civilisations du vin dans ses dimensions universelle, culturelle et symbolique.

La Cité du Vin photographiée ce samedi 20 février © Jean-Pierre Stahl

La Cité du Vin photographiée ce samedi 20 février © Jean-Pierre Stahl

La Cité du Vin : un lieu de vie

La Cité du Vin est un véritable lieu de partage et de rencontres où les Bordelais et les visiteurs du monde se retrouveront pour vivre des expériences immersives et sensorielles. Ils découvriront le parcours permanent, les expositions temporaires ambitieuses, la programmation culturelle dans l’auditorium, les ateliers et la boutique. Les vins du monde dévoileront toute leur diversité dans le belvédère à 35 mètres d’altitude, le restaurant panoramique, le snack gourmand, le bar à vins et La Cave.

La Cité du Vin est également un lieu d’affaires unique pour les réunions et événements. Le temps d’une conférence, d’une réunion, d’un workshop ou d’un cocktail, les espaces privatisables se modulent.

Retrouvez toutes les actualités et le suivi du chantier de La Cité du Vin sur le Blog Côté Châteaux

Mécénat médical : Bernard Magrez fait un don de 110 000 euros à l’Institut Bergonié

Très engagé dans le mécénat culturel  avec son Institut Culturel Bernard Magrez, l’homme d’affaires aux 40 châteaux est également très impliqué dans le mécénat médical.

Bernard Magrez, lors de Vinexpo 2015 à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Bernard Magrez, lors de Vinexpo 2015 à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Propriétaire de quarante vignobles dans le monde, dont quatre Grands Crus Classés en Gironde, Bernard Magrez a lié des liens étroits avec l’Institut Bergonié, qui, à Bordeaux, a développé un pôle d’excellence dans la lutte contre le cancer. Personnellement touché par la perte de nombreux amis et membres de sa famille, dont sa mère, tous victimes du cancer, Bernard Magrez s’est engagé aux côtés du centre bordelais de cancérologie en attribuant une dotation annuelle à la Fondation Bergonié.

Dans sa relation avec Bergonié, il était également devenu proche de Josy Reiffers, Directeur Général de l’établissement, lui aussi disparu des suites d’un cancer en 2015.

Depuis 2007, Bernard Magrez étudie tous les 18 mois les besoins de l’Institut Bergonié afin d’acquérir à son profit des équipements contre le cancer, les plus novateurs et efficaces possible. Ses premières contributions avaient permis d’acheter du matériel de recherche sur le cancer du tube digestif et le cancer du sein.

Bernard Magrez lors de la remise du chèque à l'Institut Bergonié © Mélanie Grimbinski

Bernard Magrez lors de la remise du chèque à l’Institut Bergonié © Mélanie Grimbinski

Un don affecté à l’achat d’un matériel de radiologie de pointe

Possédant  une sphère de compétences médicales et un plateau médico-technique de pointe, qui le placent au centre du dispositif de prise en charge du cancer, l’Institut Bergonié ne disposait pas encore d’une appareil de radiologie interventionnelle nouvelle génération (Clarity) permettant de limiter la dose de rayon délivrée au patient sans diminuer la qualité de l’image réalisée, mais – s’agissant d’un matériel associant diagnostic et traitement – qui protège également radiologues et manipulateurs qui seront également moins irradiés.

Le 4 février 2016, dans le cadre d’une soirée de bienfaisance organisée à l’Institut Culturel, Bernard Magrez, respectant la dernière proposition de Josy Reiffers, a remis à la Fondation un chèque de 110 000 euros, affecté à l’acquisition de ce matériel quasiment unique en France.

Remis au Professeur Emmanuel Bussières, Directeur de la Politique Médicale à l’Institut Bergonié / Président du Réseau de Cancérologie d’Aquitaine et à Patrick Bernard, Président de la Fondation Bergonié, ce chèque abonde le montant global du mécénat médical que Bernard Magrez a affecté depuis 9 années au centre bordelais de cancérologie.

21 Fév

Stop aux idées reçues avec les Vins de Bordeaux

« Les préjugés ont la vie dure. Alors, on ne s’étonne pas que les vins de Bordeaux rencontrent eux aussi leur lot d’à priori. Cassons les idées reçues ! » C’est le message que les Vins de Bordeaux font passer sur leur blog

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Les vins de Bordeaux, ce n’est que du rouge…

Il est commun d’entendre dire que les vignerons de Bordeaux produisent uniquement des vins rouges… Il est incorrect de restreindre à une seule couleur les vins de notre région. Nos vignerons produisent une grande diversité de vins : variété de couleurs, mais aussi profils de goûts bien différents !

Bien sûr, on trouve des vins rouges souples et fruités, ronds et structurés et puissants et intenses. Mais la palette des vins de Bordeaux ne s’arrête pas là, bien au contraire. Blancs secs structurés et généreux oueffervescents et délicats, blancs doux moelleux et fruités aux arômes de pamplemousse et d’ananas ou encore des rosé frais et gourmands… La palette de choix est large et saura, soyez-en sûr accompagner à merveille tous vos moments de dégustation !

Les vins de Bordeaux, je n’ai pas les moyens !

Au restaurant comme chez leur caviste, la plupart des gens craignent pour leur portefeuille lorsqu’on leur propose un vin de Bordeaux. Tout comme la diversité de couleurs des vins de la région, une large gamme de prix est proposée par nos vignerons.

Si vous souhaitez acheter un grand cru classé pour épater vos amis, il vous faudra très certainement débourser une certaine somme. Mais sachez que le prix de vente de la majorité des vins de la région est inférieur à 15€. Contrairement aux idées reçues, inutile d’être Crésus pour déguster une bouteille de vin de Bordeaux.

Les vins de Bordeaux ce sont des vins poussiéreux !

Aie, c’est là où le bât blesse. Les vins de Bordeaux seraient, si l’on écoute les ouï-dire, des vins poussiéreux, uniquement destinés à un public averti, le seul à pouvoir  apprécier les arômes d’un bon vin. Nous vous le disons haut et fort, il vous est tout à fait possible d’apprécier les saveurs d’un vin même si vous n’êtes pas un expert. Ne soyez pas intimidés, dégustez, découvrez et faites travailler vos papilles. Les vins de Bordeaux sont des vins accessibles, à déguster en toutes occasions.

20 Fév

Bacchanales modernes ! Le nu, l’ivresse et la danse dans l’art français du XIXe à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux

Du 12 février 2016 au 23 mai 2016, venez découvrir cette exposition du musée des Beaux-Arts de Bordeaux présentée à la Galerie des Beaux-Arts avec pour thème la bacchante omniprésente dans les créations des artistes du XIXe siècle.
 
images (1)Tour à tour danseuse antique, nymphe cambrée ou ménade fatale, la bacchante ne cesse d’apparaître dans les créations des artistes du XIXe siècle. De Pradier à Rodin, de Berlioz aux Ballets russes, les artistes les plus divers exploitent ce motif qui fait de l’ivresse la compagne d’Éros et de Thanatos.  Cette exposition exceptionnelle, à la fois en raison de son sujet inédit et de son caractère pluridisciplinaire au croisement de tous les arts (beaux-arts, arts décoratifs, photographie, musique, danse…), est organisée en partenariat avec le Palais Fesch à Ajaccio.
BACHANALESForte du soutien du musée d’Orsay, elle se propose de réunir une sélection d’une centaine d’oeuvres – peintures, sculptures, arts graphiques – issues des plus prestigieuses collections publiques nationales (dont le musée du Louvre, le musée d’Orsay, le musée Rodin, le Petit Palais, la Bibliothèque nationale de France). Abordant toutes les techniques et faisant côtoyer des chefs-d’œuvre incontournables à des oeuvres plus inédites, elle souhaite renouveler le regard sur les arts du XIXe siècle en plongeant le visiteur dans l’univers visuel mais aussi musical de cette époque foisonnante. La découverte de la figure polymorphe de la bacchante, fidèle et sensuelle prêtresse du cortège bachique, constitue à cet égard un thème novateur et fédérateur qui trouvera un écho particulier dans la cité de Bacchus, en préfiguration à l’ouverture de la Cité des civilisations du vin au printemps 2016.
En résonance avec l’héritage artistique et la culture vinicole de la capitale girondine, cette exposition se veut enfin au cœur d’une synergie rassemblant, autour d’actions de médiation innovantes, l’ensemble des acteurs culturels de la Ville (musées, bibliothèques, opéra, théâtre, conservatoire de musique, école des Beaux-Art, etc.).

Du 12 février 2016 au 23 mai 2016 – Visites commentées les mercredis et samedis à 16h. prix d’entrée + 3€, sans réservation.
Galerie des Beaux-Arts Place du Colonel Raynal 33 000 Bordeaux Tél. : 05 56 96 51 60

Le château Haut-Bailly est Mécène d’honneur de l’exposition. Prolongez l’expérience par une visite de la propriété. Réservation au 05 56 54 75 11

19 Fév

Plus de 82500 signatures pour la pétition «traitez en Bio toutes les zones agricoles situées le long des écoles » : elle sera remise au préfet Pierre Dartout

Marie-Lys Bibeyran, de Générations Futures, va remettre le 1er mars prochain la pétition qu’elle a lancée suite aux problèmes de santé rencontrés par les enfants à Villeneune et Preignac en Gironde.Sa pétition a recueilli plus de 82500 signatures

L'ecole de Villeneuve en Gironde où plus de 20 enfants et une enseignantes avaient été intoxiqués par l'épandage phyto-sanitaires

L’ecole de Villeneuve en Gironde où plus de 20 enfants et une enseignantes avaient été intoxiqués par l’épandage phyto-sanitaires

Sur Facebook, depuis hier soir, Marie-Lys Bibeyran a posté « Le mardi 1 er mars à 16h j’ai rendez-vous avec Monsieur le Préfet de la Gironde Pierre Dartout pour lui remettre ma pétition « Traitez en Bio toutes les zones agricoles situées le long des écoles et des infrastructures sportives et culturelles accueillant des enfants ».

« Après le succès de la Marche blanche du 14 février et la tentative de dix députés de la Gironde de gagner du temps en demandant une énième mission parlementaire, et de discréditer les études scientifiques réalisées en parlant de « rumeurs » à propos des liens entre pesticides et santé , il est urgent et primordial d’occuper le terrain afin de montrer que nous ne lâcherons rien ! »

Cette militante, dont le frère est décédé des suites d’un cancer lié aux traitements durant des années des vignes en Médoc, va ainsi officialiser cette mobilisation et prise de position citoyennes sur internet vis-à-vis de l’Etat…mais elle compte bien sensibiliser le préfet également sur les études et missions déjà menés par l’Inserm et le Sénat, pour faire remonter au plus haut niveau, la nécessité d’agir à court et moyen terme sur la question des pesticides.

Et de Marie-Lys Bibeyran de lancer une nouveau rassemblement « devant la préfecture le mardi 1er mars à 15h, pour défendre la santé de nos enfants face aux pesticides ! »

Pour aller plus loin : lire ou relire l’article d’octobre dernier Plus de 53 000 signatures pour la pétition pour traiter les vignes en bio près des écoles

mais aussi : Exclu : l’affaire des pesticides de Villeneuve en Gironde est relancée avec l’ouverture d’une information judiciaire contre X

Pesticides à Preignac : le rapport de l’Institut National de Veille Sanitaire qui accuse !