16 Juin

Le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest n’aura duré qu’une saison, il n’est pas reconduit

C’est une triste nouvelle et un petit séisme dans le monde du vin. Le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest qui devait être un salon porteur des vins de Bordeaux et du Sud-Ouest, des vins de moyenne gamme ne sera pas reconduit. Trop de salons, pas assez d’engouement au niveau des participants. L’édition 2016 avait déjà été reportée, la 2017 ne verra pas le jour sous cette forme, une association avec le salon Exp’Hôtel 2017 est envisagée.

Le 1er Bordeaux vinipro avec Frédérique de Lamotte des Crus Bourgeois © JPS

Le 1er Bordeaux vinipro avec Frédérique de Lamotte des Crus Bourgeois © JPS

Et pourtant Bordeaux-Vinipro 2015 avait été prometteur : l’édition 2015 a mobilisé 220 exposants sur 18 000 m² et 16 200 professionnels. Mais les autres salons tels Vinisud à Montpellier et surtout ProWein auront mis un terme à cette aventure. Voici les explications de Bordeaux-Vinipro :

Le Conseil d’Administration de Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest vient de décider de ne pas reconduire son salon dédié aux vins et spiritueux coeurs de marché de la région Nouvelle Aquitaine. Une décision qui s’inscrit dans un contexte concurrentiel exacerbé, avec un calendrier de salons ne laissant pas la place à Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest. Cependant, il est envisagé de proposer aux producteurs et négociants de présenter leurs produits auprès des circuits traditionnels dans le cadre du salon Exp’hôtel 2017.

Le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest a été lancé en 2014 à l’initiative des professionnels de la région et construit autour d’une offre vins milieu de gamme, avec pour ambition d’ouvrir de nouveaux marchés aux producteurs, unions des producteurs, négociants implantés dans les zones de production de Bordeaux et du grand Sud-Ouest et ciblant un visitorat de professionnels (sommeliers, cavistes, importateurs spécialisés, CHR, distributeurs) nationaux et internationaux.

L’édition 2016 (initialement prévue du 14 au 16 janvier) avait été reportée en raison d’un déséquilibre entre la forte intention de visite – notamment des acheteurs internationaux – et une offre exposant limitée, ne représentant pas la diversité des produits de la Nouvelle Aquitaine. Par cette décision, les organisateurs avaient souhaité prendre le temps de la réflexion, avant d’envisager un nouveau calendrier.

Eric

Eric Dulong et Xavier Planty, les initiateurs de Bordeaux-Vinipro

«Nous sommes absolument convaincus de la pertinence de Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest. Un important travail de fond a été fait sur le positionnement du salon, qui a du sens stratégiquement pour les vins de Bordeaux et de la Nouvelle Aquitaine. Mais malgré notre profonde volonté d’accompagner la filière régionale et de reconduire ce salon à l’identité forte, nous sommes aujourd’hui face à un contexte concurrentiel de salons professionnels annuels, d’envergure nationale ou internationale et de nouveaux entrants sur le secteur. Dans ce nouvel environnement et à l’heure de l’optimisation des coûts pour les entreprises exposantes, il apparaît difficile de faire émerger Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest dans un calendrier déjà saturé. C’est ainsi qu’en concertation avec les représentants de la filière vinicole présents au sein du Conseil d’Administration, nous avons décidé avec regret de ne pas reconduire le Salon Bordeaux-Vinipro Sud-Ouest » selon Eric Dulong, Président du Salon.

Le Salon Exp’hôtel 2017 pourrait porter une offre vin en 2017

Pour accompagner les producteurs et négociants de la Nouvelle Aquitaine, Congrès et Expositions de Bordeaux envisage de valoriser spécifiquement l’offre vins et spiritueux auprès des circuits traditionnels et CHR, sous un format associé au salon Exp’hôtel 2017, qui reste encore à définir.
Exp’hôtel, le Salon professionnel de l’Hôtellerie, de la Restauration et des Métiers de Bouche, se tiendra du 19 au 21 novembre 2017 au Parc des Expositions de Bordeaux

Sacré Bacchus : quand le Dieu du Vin inspire Vincent Ruffin

Le Saint-James à Bouliac en Gironde propose une exposition assez magistrale de peintures du Rochelais Vincent Ruffin. Le vernissage a lieu ce jeudi à 18 h 30 , en présence de l’artiste. Côté Châteaux a eu le privilège de découvrir cette expo en avant première. Une exposition de 14 toiles à admirer jusqu’au 2 octobre. Côté Châteaux lui consacre sa rubrique de peintre-vigneron du mois.

Vincent Ruffin, devant le couloir du Saint-James qui mène aux cuisines et à la salle de restaurant, avec ses toiles © Jean-Pierre Stahl

Vincent Ruffin, devant le couloir du Saint-James qui mène aux cuisines et à la salle de restaurant, avec ses toiles © Jean-Pierre Stahl

Vincent Ruffin est ce peintre « Rochelais d’adoption », car comme il aime à le souligner il est de « Cambrai », du Ch’Nord comme Stéphane Derenoncourt (originaire de Dunkerque).

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L’aventure de ce projet remonte à l’hiver dernier, où on lui a proposé d’exposer au Saint-James. C’est un peu Marilyn Johnson, journaliste photographe, qui lui a suggéré de travailler sur le thème du vin et de Bacchus:

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« je lui ai montré la région, le vin, j’ai tout de suit compris, percuté sur la qualité de son travail. Surtout qu’il n’avait jamais exposé dans la région. J’en ai parlé à Stéphane Derenoncourt, il m’a parlé tout de suite du Saint-James et lui a dit d’appeler Richard Bernard ancien meilleur sommelier de France en 1997 ».

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« J’ai réalisé 14 oeuvres, des peintures à l’huile, spécialement pour le lieu, j’ai adapté la taille des toiles, avec des grands formats de 195 x 160 cm et plus petits des 50 x 50 cm. J’ai vraiment voulu m’impreigner du lieu pour être le plus cohérent possible« , m’explique Vincent Ruffin, cet artiste peintre qui a fréquenté les Beaux-Arts de Cambrai et la London School Gallery, il est également passé par la Villa Médicis.

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« J’ai vraiment commencé à travailler sur ce projet en janvier, et je n’ai pas arrêté. » Vincent Ruffin a terminé d’accrocher ses toiles ce lundi soir.

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Vincent Ruffin était en résidence au château Jean Faure à Saint-Emilion : « j’ai eu la chance de rencontrer Olivier Decelle grâce à Marilyn Johnson. J’ai rencontré pas mal de gens intéressants, des passionnés qui avaient à peu près tous le même langage, qui partageaient tous cette passion de faire du vin. »

de Tertre-Roteboeuf © JPS - peinture Vincent Ruffin

François Mitjavile de Tertre-Roteboeuf © JPS – peinture Vincent Ruffin

« Et faire le vin, c’est un peu comme la peinture, on ne sait pas où l’on va. On est tributaire du temps, j’ai découvert ce que c’était que le foulage mais aussi la vinification. J’ai ainsi pu mieux comprendre la fabrication du vin et mieux faire ressortir l’ambiance du chai, notamment à Tertre Roteboeuf (où il a peint François Mitjavile le propriétaire), dans son jus complet avec sa moiteur. »

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De l’inspiration dans les vignes de Saint-Emilion et dans les châteaux, à l’influence du cadre du Saint-James, Vincent Ruffin a su très justement trouver ses repères : « ça s’est fait naturellement. Il y a des endroits différents, très modernes parfois ou moins, notamment  près du bar, avec aussi ce fabuleux couloir noir. »

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Vincent Ruffin a reçu un accueil fort chaleureux du Saint-James et de notamment son directeur général, Anthony Torkington : « on aime être avec des gens sympas et qu’on aime bien ». On sent que le feeling entre l’artiste et le responsable de ce « Relais & Châteaux » est passé: « on est dans un registre atypique par rapport à une galerie, il faut faire attention à ce qu’on accroche, de façon à ne pas déranger. Ces toiles de Vincent cadrent bien et ce côté sombre c’est pas mal, ça tranche avec la luminosité de l’été. »

et Vincent Ruffin

Anthony Torkington et Vincent Ruffin devant l’une des pièces maîtresses © JPS

Il est vrai qu’il y a une certaine inspiration dans ces toiles, Vincent Ruffin aime à dire qu’il est fan du Caravage ou encore des toiles de Brueghel. Le peintre rochelais joue de ses pinceaux et couteaux avec la matière et la luminosité qui fait ressortir ses personnages, juste ce qu’il faut. « C’est assez simple de s’enivrer de ces histoires de vin, le travail sur les bacchanales (au Musée des Beaux Arts à Bordeaux) m’a fasciné, c’est orgiaque…  » Ses toiles sont aussi fascinantes et aussi envoûtantes.

Focus sur ces vins de marque… des vins présents à Bordeaux Fête le Vin

On ne présente plus « Baron de Lestac »… Un vin de marque de la Maison Castel qui cartonne dans la grande distribution. Un Bordeaux avec des producteurs sélectionnés par le n°1 Français de la distribution de vins. Il sera présent comme d’autres sur les quais pour Bordeaux Fête le Vin.

Franck Crouzet et © Jean-Pierre Stahl

Franck Crouzet et Isabelle Décup, directeur communication et oenologue de Castel © Jean-Pierre Stahl

Les vins de marque, ce sont ces vins, d’entrée de gamme ou de moyenne gamme, élaborés, mis en bouteille et distribué par les gros producteurs et maisons de négoce. Des vins pour lesquelles une attention particulière est faite, qui se sont améliorés au fil des années.

Baron de Lestac, un 100% Bordeaux véritable réussite de la Maison Castel, passant de 100 000 bouteilles au lancement à 10 millions aujourd'hui © JPS

Baron de Lestac, un 100% Bordeaux véritable réussite de la Maison Castel, passant de 100 000 bouteilles au lancement à 10 millions aujourd’hui © JPS

Castel, le groupe n°1 en France, a développé ce créneau depuis près de 30 ans, avec notamment sa marque 100% bordelaise « Baron de Lestac » (anagramme de Castel). 10 millions de bouteilles vendues essentiellement dans la grande distribution et quelques cavistes

On s’est rendu compte dans les années 80 que le consommateur était prêt à avoir des produits type « château », à savoir avec un élevage en barrique, en fût de chêne et c’est là où on a commencé l’histoire du Baron de Lestac », Franck Crouzet directeur communication Castel.

Franck Crouzet

Franck Crouzet, S ébastien Lachaise et

Près de 300 viticulteurs travaillent avec la Maison Castel comme Sébastien Lachaize, partenaire depuis 4 millésimes. Ce vigneron à Aubié et Espessas vend ainsi l’intégralité de sa production de ses 45 ha de vignes.

Merlot, cabernet franc, cabernet sauvignon, carmenère  petit verdot, ce qui nous permet d’avoir une palette aromatique assez large et de conforter les structures », Sébastien Lachaize vigneron à Aubié et Espessas.

45 ha de vignes pour Lachaize commercialisées avec Castel © JPS

45 ha de vignes pour Lachaize commercialisées avec Castel © JPS

Si le vigneron partenaire s’occupe de la récolte et de la vinification, l’élevage et l’assemblage sont efectués dans les chais de Castel à Blanquefort.

« Castel s’est engagé en amont pour sécuriser la qualité des raisins, la maturité des raisins, le suivi des fermentations. Et puis après, il y a le savoir-faire sur l’assemblage et également le savoir-faire de l’élevage en fûts de chêne. », explique Isabelle Décup, oenologue de Castel.

6 mois d'élevage en barriques dans les chais de Castel à Blanquefort © JPS

6 mois d’élevage en barriques dans les chais de Castel à Blanquefort © JPS

A 4 € en moyenne la bouteille, le  succès de ces vins de marque est incontestable en France mais aussi à l’international. Leur Baron de Lestac est commercialisé dans 50 pays notamment en Europe et en Asie.

Et pour être complet, Castel, propriété familiale de Castel Frères, emploie à ce jour 240 employés sur le site de Blanquefort en Gironde et 2360 pour la partie vins en France. Le groupe possède 20 domaines dans le bordelais dont château Beychevelle en AOC Saint-Julien et 1400 ha de vignobles en France.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Olivier Pallas, suivi de la chronique de Frédéric Lot

15 Juin

Pesticides : Valérie Murat face à la commission d’indemnisation des victimes d’infractions

Valérie Murat se bat depuis des années pour faire reconnaître le danger de l’utilisation des pesticides et faire cesser leur utilisation. Cet après-midi, elle va être entendue devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux  concernant le recours déposé devant la CIVI pour que son père victime d’un cancer pulmonaire lié a l’exposition prolongée à l’arsénite de sodium soit reconnu victime de l’industrie.   

Valérie Murat, tenant les pancartes, et Dominique Techer de la confédération Paysane © JPS

Valérie Murat (au centre), lors de la marche blanche contre les pesticides en février dernier à Bordeaux © JPS

Atteint d’un cancer en 2010, dont le caractère professionnel lié à l’utilisation de l’arsénite de sodium a été reconnu en février 2011, M. James Bernard Murat, vigneron du Bordelais, a succombé des suites de cette maladie le 8 décembre 2012.  M. Murat a utilisé durant 42 ans des produits à base d’arsénite de sodium pour traiter ses vignes contre l’esca, dans le cadre de ses activités professionnelles. Il a fait ces traitements sans jamais être alerté de la toxicité de ces produits pour sa santé.

Lorsque le lien entre sa pathologie et l’utilisation professionnelle ce pesticide a été établi, la famille Murat a été brutalement confrontée à un lien qu’aucun d’eux n’avait dès lors pu faire. Pourtant, la dangerosité de l’arsénite est reconnue depuis au moins 1955, date de création du  tableau des maladies professionnelles des pathologies liées à l’arsenic et à ses composés minéraux. Il est remarquable de noter que l’Etat n’a définitivement interdit et retiré du marché ces produits à base d’arsenic qu’en novembre 2001 !

Alors que, certains professionnels de la viticulture et leur syndicat (FDSEA et Coordination rurale) s’entêtent à minorer – voire ignorer- le rôle joué par les pesticides dans la survenue de certaines pathologies, malgré le nombre croissant de reconnaissance en maladie professionnelle, la famille Murat a déposé un recours devant la CIVI à Bordeaux en août 2013 pour que James-Bernard soit reconnu victime de l’industrie.

« L’omerta qui règne dans le Bordelais ne fait que décupler mon envie de faire entendre notre voix pour faire reconnaître mon père victime de l’industrie chimique. Alors, que les institutions viticoles tentent de remettre en place l’omerta par des effets d’annonce et l’édification de monument coûteux à la gloire de la viticulture locale dans un déni outrageant des victimes et de leurs familles, nous cherchons aussi par cette procédure à faire cesser ce déni et pousser à un bilan urgent et indispensable de ce modèle agricole à bout de souffle qui repose sur la chimie, tue les professionnels, les sols et exposent les riverains à des substances toxiques. Quand nous aurons tué tous les professionnels et nos sols, que ferons-nous ? »  selon Valérie Murat, fille de James.

La première audience pour cette procédure devait avoir lieu cet après-midi à 14h au TGI de Bordeaux mais finalement l’audience a été reportée : « ce n’est pas grave, on reste confiant. De toute façon, on a accumulé largement de preuves à charge contre l’industrie chimique. Après la famille Murat ne fera pas l’économie des lenteurs de la justice française. Moi je reste très confiante, il faudra bien que cette audience, elle soit un jour entendue à Bordeaux. Il faudra qu’un jour qu’ici à Bordeaux on reconnaisse mon père victime de l’industrie chimique et de toute manière je ne lâcherai rien. »

 Ecoutez Valérie Murat suite au report de l’audience par Michel Vouzelaud: 

14 Juin

Bordeaux Fête le Vin, la grande et 10ème édition du 23 au 26 juin

Ce sera sans nul doute la plus grande édition de Bordeaux Fête le Vin. 700 000 visiteurs attendus pour la 10e Fête du Vin sur les quais, une fête consacrée aux vins de Bordeaux et d’Aquitaine. Avec comme invitées, 10 villes amies du réseau Great Wine Capitals et les 3 organisatrices de Fête du Vin sur le modèle de Bordeaux : Hong-Kong, Québec et Bruxelles.

A vos tablettes, Bordeaux Fête le Vin – le plus grand événement oenotouristique européen., c’est du jeudi 23 au dimanche 26 juin, de 11h à 23h30 sur les quais de Bordeaux classés au Patrimoine mondial par l’UNESCO .

LES GRANDES NOUVEAUTES

Les habitués de Bordeaux Fête le Vin remarqueront plusieurs changements cette année, et notamment deux importantes nouveautés.

Un univers plus urbain et contemporain

La nouvelle physionomie de stands en dur qui vont remplacer les tentes, ici le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © CIVB

La nouvelle physionomie de stands en dur qui vont remplacer les tentes, ici le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © CIVB

Les tentes et chapiteaux qui abritaient les divers pavillons de dégustations font place à des containers recyclés, qui résonnent comme un clin d’oeil à l’histoire portuaire de Bordeaux. Habillés de bois densifié, plus contemporains, plus urbains,
ils offrent un plus grand confort de dégustation.

Le pass numérique

Le Pass Dégustation, avec son carnet de tickets à détacher sur chacun des stands a fait beaucoup pour la notoriété de la Fête du Vin. S’il avait son charme, il devenait difficilement défendable au moment où la Fête revendique son exemplarité en matière de développement durable. Les visiteurs se verront donc proposer cette année un Pass Numérique grâce à la technologie RFID (Radio Fréquence Identification). D’un usage plus pratique, ce nouveau Pass offre les mêmes avantages que le carnet de tickets : 13 dégustations et beaucoup de découvertes.

Une application mobile dédiée

Autre nouveauté 2016, Bordeaux Grands Evènements, en partenariat avec ERDF et le CIVB, propose une application dédiée, Bordeaux Fête le Vin, disponible sur Apple store et Android market, pour permettre aux visiteurs d’avoir un accès direct à l’ensemble du programme de la Fête. Cette application vous permet aussi de connaitre en temps réel les dégustations encore disponibles sur votre pass.

LA 10e EDITION AVEC 10 VILLES A L’HONNEUR

Le Wine and Dine Festival à Hong-Kong © Bordeaux Fête le Vin

Bordeaux Fête le Vin fête sa 10ème édition en accueillant 10 villes avec lesquelles Bordeaux entretient des relations privilégiées.
Ces villes sont invitées à présenter leurs ressources touristiques, culturelles, gastronomiques ou oenotouristiques dans des pavillons situés sur les quais, au coeur du Village 1.
Quelques semaines après l’ouverture de la Cité du Vin, la présence conjointe de ces dix villes conforte la vocation de Bordeaux à se revendiquer « Capitale mondiale du vin ».Bordeaux

UNE ROUTE DES VINS SUR 2 KILOMETRES

Une route des vins et de 80 appellations sur 2 kms sur les quais le long de ma Garonne © Bordeaux Fête le Vin

Une route des vins et de 80 appellations de Bordeaux et du Sud-Ouest sur 2 kms sur les quais le long de la Garonne © Bordeaux Fête le Vin

Sur une véritable « route des vins à ciel ouvert » de 2 km en bordure de Garonne, les centaines de milliers de visiteurs attendus iront à la rencontre des vignerons et négociants du Bordelais et pourront déguster leurs vins grâce au « Pass Dégustation ».
Ce sont près de 80 appellations qui les accueilleront dans des « bars à vins éphémères » tenus par les viticulteurs ou négociants et ouverts aux plaisirs de la dégustation, de la découverte et de l’échange.
Une occasion unique de découvrir la qualité, l’authenticité et la diversité des vins de Bordeaux.

L'Ecole du Vin de Bordeaux et la Fête du Vin sur les quais en 2014 © Bordeaux Fête le Vin

L’Ecole du Vin de Bordeaux et la Fête du Vin sur les quais en 2014 © Bordeaux Fête le Vin

LE PAVILLON DE L’ECOLE DU VIN « Il y a tant à découvrir »

Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), l’un des principaux partenaires de Bordeaux Fête le Vin, est présent sur la manifestation avec le pavillon de l’École du Vin. Situé au coeur du Village 2, ce pavillon propose au public de vivre des expériences inédites autour des vins de Bordeaux.
Sa spécificité repose sur des ateliers ludiques, des outils innovants et la possibilité d’échanger à tout moment avec les professionnels du vin.
Le pavillon de l’École du Vin s’articule autour de plusieurs espaces qui correspondent à un apprentissage adapté à chacun en fonction de son niveau de connaissances, de sa curiosité personnelle, de son envie de découvertes… et de son temps.

13 Juin

14 Indiens en formation à l’IPC Vins de Bordeaux : des pionniers pour explorer un marché en devenir

Ce sont 14 Indiens de l’Université de Pune (état du Maharashtra) qui sont en formation pour 3 mois à l’IPC Vins pour se spécialiser dans le commerce des vins. Une première promotion qui pourrait ouvrir bien des perspectives en Inde où la consommation de vins n’est pour l’heure que « balbutiante ».

© JPS

© JPS

Ils sont en formation depuis le 1er juin à Bordeaux Lac, certains sont arrivés depuis fin mai, histoire de régler l’intendance et les questions de logement. Dès que les visas ont été délivrés, tout s’ets fait très vite me confie Yann Chaigne le Directeur de l’IPC Vins de Bordeaux qui vient explorer une 1ère et nouvelle formation qui risque d’en ouvrir bien d’autres.

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L’objectif est de spécialiser ces étudiants indiens, 30 ans de moyenne d’âge, dans le commerce des vins et spiritueux. Bon nombre sont en reconversion ou ont déjà des mastersen agriculture ou en management. Leur diplôme s’intitule le « Wine & Spirit Business Management Certificate », il s’agit d’un tout nouveau programme de l’Institut de Promotion Commerciale (IPC) de Bordeaux en collaboration avec la Lotus Business School.

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Ces 14 élèves ont débuté leur cursus en février à Lotus Business School en Inde avec des cours de marketing, de comptabilité/gestion, techniques de vente, calculs commerciaux, technologies du web ou encore de management. Ils vont poursuivre leur formation pendant 3 mois à Bordeaux, de juin à septembre, avant de partir en stage pour 3 à 6 mois en France ou en Europe. Une formation dispensée en langue anglaise, sur une période de 9 à 12 mois.

Daniel Menacho, formateur à l'IPC Vins © JPS

Daniel Menacho, formateur à l’IPC Vins © JPS

Pour les former sur la partie théorique, ils ont un spécialiste des marchés internationaux en la personne de  Daniel Menacho, péruvien d’origine, qui comptabilise 22 ans d’expérience dans les vins de Bordeaux, un expert dans le négoce et le grand export en Chine, Amérique du Sud et du Nord, au Canada… Des cours théoriques, mais aussi un accompagnement individualisé avec mise à jour de leur curriculum vitae, des journées de coaching. Et puis ils ont aussi droit à de nombreuses séances de dégustation, commentées par Daniel Menacho

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Toutes ces dégustations seront aussi alternées avec des visites de châteaux des différentes appellations de Bordeaux, ainsi qu’une étape incontournable à La Cité du Vin qui vient d’ouvrir ses portes (le même jour que le début de leur formation !). L’IPC Vins a signé un partenariat avec l’association des crus classés 1855, ce qui va leur permettre de goûter de grands et célèbres vins de Bordeaux

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l'IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Les 14 étudiants Indiens, avec au centre Yann Chaigne, responsable de l’IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Une cérémonie officielle d’accueil est organisée en leur honneur en cette fin d’après-midi, place de la Bouse, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux (dont dépend l’IPC Vins).

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Dominique Mazères et Olivier Pallas: 

« Voyage au coeur du vignoble bordelais : des grands crus entre tradition et modernité » ce soir sur France 3

Grand Angle et France 3 Aquitaine proposent après le Soir 3 un magazine de 52′ sur les grands crus de Bordeaux. Un documentaire réalisé par Romain Dussaulx et Claudine Matt avec de formidables prises de vues en hélicoptère.

Château la Tour Carnet, cru classé du Médoc, propriété de Bernard Magrez

Château la Tour Carnet, grand cru classé du Haut-Médoc, propriété de Bernard Magrez

Le résumé de ce 52 minutes :

Le vignoble bordelais représente le bon goût et l’art de vivre à la française et s’exporte dans le monde entier. Comment la réputation de ce vignoble incontournable s’est-elle
construite au fil du temps ? Qui sont les hommes et les femmes qui incarnent l’élite des vins, les fameux grands crus classés ? Quels sont les enjeux auxquels il doit faire face pour l’avenir ?

Pour découvrir ce monde à part, le magazine propose un voyage dans le temps, depuis Aliénor d’Aquitaine et son mariage qui marquent l’essor des vins de Bordeaux à l’étranger, jusque dans le futur où drones et satellites offrent un nouveau visage au bordelais.

Il va aussi à la rencontre des propriétaires dans leurs châteaux. C’est aussi un merveilleux voyage dans les airs où se révèlent sous un angle inédit les châteaux les plus mythiques du bordelais : le Médoc, les Graves et Saint-Emilion.

12 Juin

« I have a dream » : quand les mécènes américains réalisent leur rêve de financer l’auditorium Thomas Jefferson

Ils avaient promis leur aide financière. Ils ont tenu promesse et vont continuer à la tenir pour les années à venir.Les Americans Friends of la Cité du Vin étaient aussi les invités d’honneur le jour de l’inauguration de la Cité du Vin. Un projet et un chantier qu’ils ont suivi de bout en bout.

© Jean-Pierre Stahl

Les American Friends Of la Cité du Vin en octobre, avec Philippe Massol, Nicolas Gailly et Géraldine Clerc de la Fondation française et Côté Châteaux…par terre pour la contre-plongée © Jean-Pierre Stahl

Quand on parle de mécénat, souvent l’on pense au mécénat américain extraordinaire qui a financé de grands projets de restauration au château de Versailles. Le Roi Soleil n’est certes plus de ce monde pour voir cela, mais il se reflète (quand la météo le permet) sur les panneaux de verre et d’aluminium de la Cité du Vin.

George Sape, le président de l'American Friends of la Cité du Vin, dans le chai de Branaire-Ducru © Sébastien Delalot

George Sape, le président de l’American Friends of la Cité du Vin, dans le chai de Branaire-Ducru © Sébastien Delalot

LA FONDATION AMERICAN FRIENDS OF LA CITE DU VIN

La fondation américaine « American Friends of La Cité du Vin », une structure jumelle à la Fondation pour la culture et les civilisations du vin, a vu le jour aux Etats-Unis et a reçu l’agrément fiscal du gouvernement américain le 31 juillet 2014. Avec à sa tête, Robert G. Wilmers (Chairman), président de la M&T Bank Corporation et propriétaire en Pessac-Léognan du Château Haut- Bailly et George Sape (Président), avocat associé au cabinet Epstein, Becker and Green et ancien Grand Maître de la Commanderie de Bordeaux à New York, cette fondation n’a cessé de rechercher un financement pour le futur auditorium de la Cité du Vin.

La première soirée et soirée de lancement de l’association « American Friends of La Cité du Vin » a eu lieu à New-York, au siège des Nations-Unis le 30 avril 2015. Elle a réuni près de 70 ambassadeurs du monde entier. Plus de 60 pays étaient représentés grâce à une très large sélection de vins du monde. Plus récemment, un second grand dîner a eu lieu au Consulat français de New-York en novembre 2015 et une vente de grands vins a eu lieu le 28 avril chez Sotheby’s New-York rapportant 300000 €.

Depuis 225 ans, on a des liaisons entre nos 2 pays et nos 2 cultures qui sont très importantes, et pour nous de soutenir la Cité, c’est une chose magnifique », Jeffrey Balash, membre de l’American Friends of la Cité du Vin.

Thomas Jefferson le 3e président américain a donné son nom à l’amphithéâtre

L’AMPHITHEATRE BAPTISE THOMAS JEFFERSON

L’ensemble des fonds récoltés qui devraient dépasser le million d’euros au total va servir à financer l’auditorium Thomas Jefferson. Thomas Jefferson était le troisième président des Etats-Unis, il est l’un des pères fondateurs des Etats-Unis et a participé et inspiré la déclaration d’indépendance de 1776. Il était par ailleurs un amateur de vins des plus éclairés, un pionnier de la viticulture et un farouche promoteur du développement des vins de qualité aux Etats-Unis. De 1784 à 1789, il a parcouru en calèche les vignobles du nord de l’Italie et de France, un voyage de découverte œnologique, mais aussi un véritable voyage d’étude pour percer les secrets des vins d’Europe. En 1787, il a notamment fait escale à Bordeaux et a planté un arbre au château Carbonnieux qui continue de lui rendre hommage lors des visites à la propriété.

L'amphithéâtre Thomas Jefferson © JPS

L’amphithéâtre Thomas Jefferson © JPS

Le choix du nom de l’auditorium prend ainsi tout son sens, rendant hommage à ce célèbre amateur de vins, qui a notamment aidé à favoriser et enrichir les relations franco-américaines à travers le développement de la renommée des vins européens aux Etats-Unis et dans le monde.

ILS AVAIENT PROMIS DE VENIR, ILS ETAIENT LA

Pour  l’inauguration de la Cité du Vin, une délégation emmenée par George Sape est venue pour marquer d’une pierre blanche ce jour mémorable et confirmer ces liens étroits et indéfectibles entre la France et les Etats-Unis d’Amérique. George Sape a été accueilli la veille au château Branaire-Ducru par Patrick Maroteaux en appellation Saint-Julien où l’une de nos équipes l’a interviewé (voir le reportage ci-dessous).

Tous les pays qui font du vin sont ici, il y en a une soixantaine dans le monde. Aux USA, il y a eu des projets mais ça n’a jamais marché car ils étaient trop étriqués, trop réducteurs » George Sape président de l’American Friends of la Cité du Vin.

George Sape (à droite) au château Branaire-Ducru avec Patrick Maroteaux (2e à gauge© Sébastien Delalot

George Sape (à droite) au château Branaire-Ducru avec Patrick Maroteaux (2e à gauge© Sébastien Delalot

Côté Châteaux les avait suivis en exclusivité le 9 octobre dernier pour leur 1ère visite de chantier et les avait immortalisés (une photo reprise dans le numéro spécial sur La Cité du Vin de Terre de Vins)

Si vous souhaitez faire une donation et devenir membre de l’American Friends of La Cité du Vin, rendez-vous directement sur le site de l’American Friends of La Cité du Vin

Regardez le reportage de Marie Neuville et de Sébastien Delalot

2 châteaux de Bernard Magrez vendus au milliardaire chinois Jack Ma, le fondateur d’Alibaba

Le Milliardaire Chinois Jack Ma, fondateur du géant du commerce en ligne Alibaba, vient de s’offrir deux nouveaux domaines viticoles dans le bordelais, après le domaine de Sours dans l’Entre-deux-mers : il s’agit des châteaux Pérenne et Guerry, appartenant à Bernard Magrez qui se recentre sur les crus classés. Ce dernier compte bientôt en acquérir un 5e dans le Bordelais.

Bernard Magrez et Jack Ma © AFP

Bernard Magrez et Jack Ma © AFP

Le montant de la transaction pour les deux domaines, stocks compris, Château Pérenne et Château Guerry, s’élève à un peu plus de 11 millions 800.000 euros, a-t-il précisé. C’est la revue spécialisée britannique Decanter qui a révélé la transaction sur son site en ligne.

En appellation Blaye Côte de Bordeaux, le Château Pérenne s’étend sur 64 hectares, avec 85 % de vignes en cépage merlot, et produit 500.000 bouteilles par an, en rouge et blanc. L’origine du domaine remonte au XVIIe siècle et son château date du XIXe siècle. Bernard Magrez l’avait acquis en 1997.

Château Guerry, en appellation Côtes-de-Bourg, est le plus ancien cru de l’appellation, fondé en 1990. Mais, sur le domaine, la culture de la vigne remonte à la conquête romaine, au 1er siècle après Jésus-Christ. Sur une vingtaine d’hectares, plantés principalement en cabernet-sauvignon et malbec, le domaine produit 84.000 bouteilles de vin rouge par an.

Jack Ma avait acheté un précédent domaine viticole bordelais en février, le Château de Sours, dans l’Entre-deux-mers, qui s’étend sur 80 hectares et comprend une superbe bâtisse du XVIIIème siècle. Et cela toujours via sa société française et ses associés dans le Bordelais. C’est le domaine de Sours qui est, officiellement, l’acquéreur des deux propriétés.

Bernard Magrez possède 14 propriétés dans le Bordelais dont quatre classées dans chacune des appellations prestigieuses du vignoble : Château Pape Clément en Graves, Château Fombrauge en Saint-Emilion, La Tour Carnet en Médoc et Clos Haut-Peyraguey en Sauternes. Il possède également 17 autres propriétés en Languedoc-Roussillon, Provence et Gascogne, ainsi que 17 autres dans le monde, en Argentine, Uruguay, Chili, Espagne, Portugal, Maroc, Japon et en Californie.

A l’AFP, Bernard Magrez a souligné que la vente de ces deux propriétés s’inscrivait « dans une stratégie de sortie des vins bordelais d’entrée de gamme pour se concentrer sur les vins classés », dont il espère pouvoir prochainement arrondir son portefeuille avec un Château de renom.

Jack Ma, deuxième fortune de Chine avec quelque 23 milliards de dollars, est un ancien professeur d’anglais, d’origine modeste, qui a fait sa fortune en créant le site de commerce en ligne Alibaba en 1999.

Avec AFP.

Relire l’interview exclusive par Côté Châteaux de Bernard Magrez il y a un an sur sa décision de vendre ses petits châteaux : Bernard Magrez va se séparer de ses petits châteaux du Bordelais, il se « repositionne dans le luxe » avec en perspective l’achat d’un 5e cru classé à Margaux et « joue à fond l’avenir du tourisme à Bordeaux »

11 Juin

Viva el banda « In Vino Veritas », Viva Pascal Cuisset el vigneron de Monestier

C’est que la mélodie vous prend aux tripes ! Ils faut dire que nos amis de la banda officielle des vins de Bergerac envoient du bois… Parmi eux un petit vigneron qui travaille très bien et exporte partout dans le monde…Pascal Cuisset du château des Eyssards de Monestier.

Pascal Cuisset et ses amis de la © banda In Vino Veritas

Pascal Cuisset et ses amis de la © banda In Vino Veritas

Ecoutez et regardez In Vino Véritas Banda à la nuit des Bandas de Layrac 2016 « Viva la vida ». La banda In vino veritas a été primée en mai au Festival international de banda de Condom (Gers)