02 Juil

Le festival Lot Of Saveurs met à l’honneur la gastronomie

Destination le festival Lot Of Saveurs, un festival qui met à l’honneur la gastronomie et les vins de Cahors. Une idée de sortie originale pour connaître ce patrimoine culinaire et gustatif.

téléchargement (5)Tout ce week-end, à Cahors, le festival Lot Of Saveurs met à l’honneur la gastronomie…dans tout son art! Pendant trois jours, la ville est animée par des ateliers et des animations culinaires, des compétitions et des cours de cuisine en compagnie de grands chefs locaux et nationaux, des spectacles et, bien sûr, de grands repas gourmands et conviviaux qui invitent petits et grands à découvrir le savoir-faire gastronomique français et le patrimoine gustatif lotois. Et pour prolonger le plaisir, tous les jeudis du 14 juillet au 25 août, une caravane des saveurs s’arrêtera dans un des villages autour de Cahors et permettra d’explorer la diversité culinaire du territoire!

l_o_saveurs2La thématique de cette 7ème édition sera la lutte contre le gaspillage alimentaire, sujet sensible et d’extrême actualité (au centre des débats à la COP21) qui sera abordé via des tables rondes, des démonstrations et une déambulation musicale. De plus, comme pour chaque édition, un ingrédient du territoire est mis à l’honneur. En 2016, la star du festival sera le fromage de chèvre Rocamadour qui fête cette année ses 20 ans d’Appellation d’Origine Protégée (AOP). Cerise sur le gâteau, un parrain d’exception s’associe à la manifestation : Michel Sarran, célèbre chef cuisinier français deux étoiles au Guide Michelin et membre du jury dans l’émission Top Chef sur M6.

Le festival Lot Of Saveurs bénéficie du label UNESCO « Repas gastronomique des Français»

 www.lotofsaveurs.fr

Salon Tech&Bio les 6 et 7 juillet au lycée viticole de Libourne – Montagne : échanges et innovation autour de la viticulture durable

Organisé les 6 et 7 juillet au lycée viticole de Libourne – Montagne en Gironde, par la Chambre Régionale d’Agriculture Aquitaine, Limousin, Poitou – Charentes et la Chambre d’Agriculture de la Gironde, le salon « Tech&Bio » permettra aux professionnels de découvrir en démonstration les techniques viticoles – bio, alternatives ou conventionnelles – les plus innovantes.

MONTAGNE

L’événement – gratuit sur inscription préalable – proposera aux 4 000 visiteurs attendus un riche programme d’ateliers, conférences, démonstrations in situ, visites commentées du vignoble ainsi qu’un vaste village regroupant plus de 120 exposants.

S’adressant en priorité aux viticulteurs désireux de s’informer sur les solutions les mieux adaptées à leurs exploitations, la manifestation réunira également des techniciens, experts, chercheurs, organismes de formation et étudiants.

Tous pourront échanger sur l’ensemble des aspects techniques (matériels viticoles, protection des plantes, fertilisation, désherbage, produits oenologiques, etc…) et pratiques (conseils et nouvelles technologies, institutionnels et administrations, services, etc…) de la filière.

Inauguré le 6 juillet, Tech&Bio sera rythmé par plusieurs temps forts dont la remise des premiers Trophées de l’innovation, distinguant trois acteurs du secteur viti-vinicole qui oeuvrent en faveur d’une viticulture durable.

www.rdv-tech-n-bio.com

01 Juil

Il y a un mois jour pour jour, la Cité du Vin ouvrait ses portes… aujourd’hui, « la fréquentation est là »

« La fréquentation est là », confie à Côté Châteaux Sylvie Cazes, la présidente de la fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin. La Cité du Vin connaît une affluence soutenue, avec notamment pas mal de touristes. Des débuts prometteurs et un public ravi. 

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Officiellement la Cité du Vin n’a pas communiqué encore sur ses chiffres de fréquentation, elle peaufine son analyse et ne saurait tarder à le faire, sans doute pour lundi. Toutefois, Alain Juppé a été l’un des premiers à dévoiler la tendance avec de fortes réservations sur internet.

En voyage d’affaires, Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, a bien voulu me confier que « la fréquentation est là, on est vraiment content, on a eu entre 1000 et 2500 personnes par jour » pour la fourchette de visiteurs, la tendance qui circulait depuis deux semaines était effectivement de 1800 – 2000 personnes en moyenne chaque jour.

« Deuxièmement, les gens sont contents, on a vraiment un taux de satisfaction élevé, quasi unanime et le temps de visite est un peu plus long que prévu, environ 2 heures. Troisièmement, cela fonctionne bien, même quand il y a beaucoup de monde. Il y a suffisamment d’attractions pour que tout le monde y trouve son compte. Il y a beaucoup de monde aussi aux dégustations » au Belvédère.

Découvrez le spot réalisé pour l’inauguration décrivant l’histoire de la construction de la Cité du Vin, montage Sarah Paulin :

Interrogé le 28 juin par Bordeaux Gazette, le directeur marketing et commercial de la Cité du vin expliquait : « nous ne souhaitons pas révéler de chiffres pour le moment mais la fréquentation est un peu au-dessus de nos calculs prévisionnels, ce qui est très satisfaisant », se réjouit Olivier Kollek.

Découvrez le parcours permanent de la Cité du Vin signé par les scénographes de CassonMann : un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Xavier Granger et Cécile Lagaüzère :

Des débuts prometteurs pour la Cité du Vin qui initialement tablait sur 450 000 visiteurs à l’année. Si la tendance se confirme, le nombre de visiteurs annuels pourrait être bien plus important. On leur souhaite.

Retrouvez le magazine de 26′ en 18 chapitres raconté et réalisé par Jean-Pierre Stahl, avec Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Xavier Granger, Francis Lassus-Lalanne et Véronique Lamartinière pour France 3 Aquitaine.  Un magazine projeté à la Cité du Vin dans la partie exposition temporaire : 

Qui n’a pas rêvé un jour de devenir un « cordon bleu » ? Justement, le Cordon Bleu Paris forme de futurs chefs et responsables dans les métiers du vin et de l’hôtellerie

Le Cordon Bleu, premier réseau mondial d’instituts d’arts culinaires et de management hôtelier, vient d’ouvrir ses portes pour la première rentrée au sein d’un nouveau campus dans le XVe arrondissement de Paris.

© Le Cordon Bleu Paris

© Le Cordon Bleu Paris

Fondé en 1895 à Paris, le Cordon Bleu vient d’investir un nouvel établissement de 4 000 m2 situé dans le 15e  arrondissement, à côté du centre commercial de Beaugrenelle et face à la statue de la Liberté.

Plus de 1000 étudiants par an y sont attendus, issus de plus de 100 nationalités différentes. Ces formations sont dispensées à de futurs acteurs de la gastronomie, du vin, de l’hôtellerie et tourisme, et de l’initiation au Bachelor.

Des d’installations ultramodernes et de hautes technologies sont à disposition, avec une part importante à l’utilisation de systèmes numériques.

Signé par l’Atelier d’Architecture Gabrielli – Pierres – Primard, la conception de l’édifice tout d’aluminium et de verre vêtu a été imaginée selon les dernières normes environnementales afin de permettre un fonctionnement éco-responsable.
Parmi les innovations, le toit est transformé en un jardin potager énergétiquement autonome de plus de 800 m². Le jardin permet aux étudiants de découvrir la culture de fruits et légumes, d’herbes et fleurs comestibles dans milieu urbain et fournit également une partie des ingrédients frais pour les cours de cuisine. Des ruches fournissent aussi l’institut en miel.

LE CORDON BLEU EN CHIFFRES :

  • Un total de 18 salles de classes pour les cours de cuisine, pâtisserie et boulangerie et de management
  • 1 salle dédiée aux métiers du vin dans l’esprit d’un chai
  • 1 salle dédiée aux cuisines asiatiques
  • 1 atelier dédié aux cours de cuisine amateurs, pour les groupes ou les particuliers
  • 1 espace étudiant équipé de matériel multimédia et d’une grande bibliothèque, offrant un vaste choix de livres et revues culinaires internationales
  • 1 boutique proposant une sélection de produits et cadeaux gourmets recommandés par les Chefs Le Cordon Bleu, ainsi qu’une gamme de matériel de cuisine et de pâtisserie
  • 1 Café – ouverture officielle en Septembre 2016.

Découvrez en vidéo les arts culinaires à  © le Cordon Bleu Paris 

INFORMATIONS PRATIQUES :

Pour plus d’informations : Le Cordon Bleu International et Le Cordon Bleu Paris

Découvrez en vidéo les cours en management, hôtellerie et dans le monde du vin : 

Innovation, quand tu nous tiens : toujours plus de créativité au concours « Bordeaux Rosé, l’Autre Rosé »

Pour la 5e édition du concours « Bordeaux Rosé, l’Autre Rosé », le succès était encore au rendez-vous, un succès même amplifié par rapport aux autres années.

Les lauréats du 5e concours Bordeaux Rosé, l'Autre Rosé © Planète Bordeaux

Les lauréats du 5e concours Bordeaux Rosé, l’Autre Rosé © Planète Bordeaux

C’est la 5e édition. Un coucours qui permet aux Bordeaux Rosés d’avoir une super lisibilité sur la planète vin. Un concours qui associe chaque année de très nombreux étudiants. Pour le lancement du concours, une grande campagne de communication a été lancée pour toucher pas moins de 200 000 étudiants à travers la France et  conquérir 800 ambassadeurs Bordeaux Rosé. Ainsi, une tournée Rosé Campus Tour a été organisée dans 5 villes de France afin de former plus de 1050 étudiants à travers des conférences et des initiations à la dégustation du Bordeaux Rosé, ainsi que 3 soirées événementielles à Planète Bordeaux regroupant plus 600 étudiants bordelais

353 inscriptions contre 208 en 2015
582 étudiants participants contre 387 en 2015
– 167 dossiers réceptionnés contre 126 en 2015
40 écoles participantes de 6 villes françaises.

La présélection des dossiers a eu lieu par les équipes pédagogiques des écoles qui ont sélectionné 32 dossiers parmi 167. Ces 32 dossiers ont été évalués par 28 professionnels de chaque catégorie afin que 12 dossiers finalistes soient envoyés au grand jury pour les oraux finaux.

La finale s’est déroulée le 26 mai aux Vivres de l’Art à Bordeaux, un lieu jeune et dynamique en adéquation avec la thématique du concours. Le grand jury a été présidé par Hervé Grandeau, président du Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur et l’illustre marraine, Sylvie Cazes, Présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin était aussi membre du jury.

LES OBJECTIFS DU CONCOURS

L’enjeu : promouvoir les spécificités du Bordeaux Rosé à travers quatre catégories prédéfinies :

Trade Marketing
Comment dynamiser les ventes de Bordeaux Rosé au sein des réseaux de distribution : GMS*et/ou CHR* et/ou cavistes afin de se démarquer de la concurrence pour être le leader sur le marché du rosé ?

Communication Digitale
Comment valoriser le Bordeaux Rosé par une stratégie digitale dans le but de promouvoir le Bordeaux Rosé sur les médias sociaux ?

Design Packaging
Imaginer le packaging du contenant Bordeaux Rosé de votre choix : magnum, bouteille 75 cl, BIB…

Design Verre
Les candidats ont du proposer un design de bouteille innovant qui affirme et valorise la différence du Bordeaux rosé « l’Autre rosé ».

AND THE WINNERS ARE :

Trade Marketing :

1er prix : Nathalie Damigon, Charlotte Roy, Mehdy Amazigh, Valentin Desloges et Miguel Alvaro Castillo de l’IPC à Bordeaux
2ème prix :Maud Viguié, Estelle Vauchelet   et Meryl Taupin de KEDGE à Bordeaux
Coup de Cœur : Leslie Tabacco, Laura Vieira, Audrey Jolles, Clémence Baraud, Charlène Martin et Clarisse Bordineau de l’ISEG à Bordeaux.

Communication Digitale :

1er prix : Justine Luinaud, Anastasia Grassin, Mélanie Dubent et Nicolas
Brun de l’ISEG à Bordeaux
2ème prix : Yohan Violes, Clément Dubois, Etienne Laurent, Céline
Charazain, Laure Laspatzis et Bertille Nadau de E-ART SUP à Bordeaux
Coup de Cœur : Julien Amice et  Solène Saguez de LISAA à Paris

Design Packaging :

1er prix : Thomas Dimajo de l’ECV à Bordeaux
2ème prix : Elisabeth Gayard de l’IPESAA à Montpellier
Coup de Cœur : Etienne Belle de l’E – ART SUP à Bordeaux
Visuel Sticker

 Design Verre

1er prix : Martin Pulby de l’IUT de Reims avec le projet « Ice Cube »
2ème prix : Barbara Gillingham de l’Ecole Camille Claudel à Bordeaux  avec le projet « De feu et de glace »
Coup de Cœur : Alexandre Christophel de l’ECV à Bordeaux avec le projet « Liberté Rosé »

Regardez les résultats et le film du concours par les © Bordeaux Rosés :

30 Juin

Après le vin, l’IPC Bordeaux se lance dans une nouvelle formation spécialisée « thé & café »

C’est une superbe idée de Yann Chaigne. L’Institut pour la Promotion Commerciale de la CCI de Bordeaux se positionne, outre le vin, sur un autre créneau porteur le thé et le café. Un créneau pour lequel il n’existait pas de véritable formation en France.

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l'IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l’IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Yann Chaigne en avait parlé à Côté Châteaux lors de la présentation de sa première formation de Commerce et Gestion du Vin à destination des Indiens. C’est officiel. Lors de le 42ème remise de diplômes en présence du parrain François Lurton, l’Institut de Promotion Commerciale (IPC) de la CCI de Bordeaux, le 5 juillet prochain au Château Couhins-Lurton, l’école présentera sa nouvelle formation de Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialité Thé & Café. Un programme inédit en France qui répond à un véritable besoin de la filière.

Répondre aux besoins de la filière « Thé & Café »
L’IPC profitera de cette remise de diplômes pour lancer officiellement sa nouvelle formation de « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialité Thé & Café ». Elle ouvrira dès la rentrée prochaine. Il s’agit pour l’école de répondre aux besoins d’une filière en pleine expansion : la consommation de thé a en effet augmenté de 60% en 20 ans et le café est la deuxième boisson la plus bue au monde après l’eau. Pas moins de 120 millions de personnes dans le monde ont un emploi dépendant du café.

Une reconversion en 11 mois seulement
Accessible aux salariés et demandeurs d’emploi ayant le niveau bac et trois ans d’expérience professionnelle, cette formation offre une nouvelle opportunité aux personnes souhaitant se reconvertir et acquérir un nouveau métier en un minimum de temps : 11 mois au total dont 3 à 6 mois en entreprise. Le programme comprend des cours en gestion, marketing et techniques de vente et surtout 182 heures de spécialisation thé et café. Un volet réalisé en partenariat avec Destination Bio/DTAT, torréfacteur et importateur bordelais disposant d’outils de production, de matériel de service et de salles de formation à proximité de l’école.

Des modules courts pour développer les compétences des professionnels
A noter que l’IPC propose par ailleurs les de spécialités découpées en modules courts de 1 à 5 jours : « connaissance des thés et cafés », « initiation à la dégustation », « négociation commerciale en anglais »… Ces sessions ont été organisées pour permettre aux professionnels de développer leurs compétences par le biais de la formation continue.

85% d’insertion professionnelle pour les diplômés de l’IPC
Avec un réseau de 1200 diplômés dans le monde et un taux d’insertion de 85% six mois après la formation, l’IPC démontre depuis plus de 40 ans son savoir-faire en matière de formation. Les diplômes sont reconnus par l’État, de niveau III équivalant à un bac +2 pour les GUCS et de niveau II équivalant à un Bac+3 pour le RECI (Responsable en Commerce International). Renseignements et inscription : ipc@formation-lac.com.

Avec IPC et CCI de Bordeaux.

Affaire Geens : 14 ans après les faits, Roger Geens est relaxé au pénal, mais condamné au civil

C’était une affaire qui avait secoué le bordelais en 2002, une affaire de fraude au vin frelaté. Poursuivi devant le tribunal correctionnel, le Belge Roger Geens vient d’être relaxé au pénal, mais condamné au civil.

Les avocats de l'affaire lors de l'audience le 28 avril dernier © France 3 Aquitaine

Les avocats de l’affaire lors de l’audience le 28 avril dernier © France 3 Aquitaine

L’entrepreneur belge Roger Geens, jugé pour avoir commercialisé des millions de litres de vins frelaté sous de fausses appellations de Bordeaux, a été relaxé mercredi dans le volet pénal de l’affaire, mais condamné au civil à verser des dommages et intérêts, a-t-on appris auprès des avocats.
Deux ans de prison avec sursis avaient été requis contre le septuagénaire jugé le 28 avril en son absence par le tribunal correctionnel de Bordeaux dans un dossier considéré comme la plus grande fraude de l’histoire récente des vins de Bordeaux.

Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2006 et seul prévenu dans ce procès, M. Geens, 78 ans, n’était ni représenté par un avocat ni en capacité de comparaître. M. Geens, fondateur du groupe du même nom qui, à son apogée, employait 600 salariés, était soupçonné d’avoir produit et commercialisé au Bénélux et en Europe du Nord des dizaines de milliers d’hectolitres de vin coupé ou frelaté. Ce vin était écoulé via une nébuleuse de sociétés propriétaires de 1.000 hectares de vignes répartis sur 19 domaines, dont 14 en Gironde.

Sur le plan civil, Roger Geens a été condamné à verser des dommages et intérêts aux parties civiles : 200.000 euros à la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, 150.000 euros à l’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir et 150.000 euros à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité).

A l’audience, l’essentiel des débats sur ce dossier, remontant à 2002, avait porté sur la possibilité ou non de juger un homme incapable de comprendre son accusation et de se défendre. La question de savoir s’il fallait « surseoir à statuer » jusqu’à son éventuel rétablissement, toutefois peu probable selon une expertise médico-légale réalisée fin 2015 en Belgique, était centrale.

Le procureur de la République, Thierry Pons, s’était prononcé contre le renvoi du procès et avait requis « la peine maximale » prévue au titre de l’infraction au code de la consommation.
« C’est un désaveu cinglant pour le parquet », a réagi auprès de l’AFP Me Jean-Claude Martin, qui représentait la Fédération des Grands Vins de Bordeaux. Il avait estimé à l’audience que l' »on ne peut pas juger quelqu’un qui n’est pas en capacité de comprendre de quoi on l’accuse ni d’assurer sa défense ». Il avait aussi dénoncé les lenteurs inexplicables des justices française et belge dans ce dossier. Parallèlement à la procédure en France, une négociation sur les intérêts civils est en cours entre les parties civiles et la justice belge.

AFP.

29 Juin

Stéphane Le Foll sur la diminution des traitements et des pesticides : « on a des marges de progression énormes et des progrès colossaux à faire dans les inter-rangs sans herbicide »

Le Ministre de l’Agriculture a passé deux heures au château Luchey-Halde, propriété bio-écologique de Bordeaux Sciences Agro. Il s’est positionné une fois de plus vers une tendance à limiter à moyen et long terme les produits phytosanitaires pour traiter la vigne.

Stéphane Le Foll dans les vignes du château Luchey-Halde © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Le Foll dans les vignes du château Luchey-Halde © Jean-Pierre Stahl

Le Ministre est arrivé peu après 17h au chateau Luchey-Halde à Mérignac et aussitôt Côté Châteaux l’a questionné sur la politique qu’il pensait mener par rapport à la sortie des pesticides : « surtout après la déclaration de Bernard Farges, reprenant la balle au vol le Ministre poursuit,vous avez des atouts et un défi à relever, il faut mettre ça en oeuvre avec méthode et stratégie. Il y a de grands enjeux spécifiques et le processus se fera à moyen et long terme.

« Il y a déjà des enjeux au niveau du sol et puis on doit s’inscrire dans la réductions des intrants avec des enjeux spécifiques.

On sait qu’on a des marges de progression énormes et des progrès colossaux à faire avec l’enherbement. Autrefois, on utilisait énormément d’herbicides avant pour ne plus avoir d’herbe entre les rangs de vigne, mais aujourd’hui avec les exemples que j’ai en tête on peut faire sans ces objectifs -là, sans concurrence entre la vigne et l’herbe. » Stéphane Le Foll ministre de l’Agriculture

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« On peut aussi utiliser de la paille, vous faites du munch et vous gardez encore plus d’eau pour les pieds de vigne… » renchérit le ministre. Il y a plein de choses à faire, il faut qu’on organise tout cela ».

Le Président de la Nouvelle Aquitaine Alain Rousset aux côtés de Stéphane Le Foll © JPS

Le Président de la Nouvelle Aquitaine Alain Rousset aux côtés de Stéphane Le Foll © JPS

Le domaine Luchey-Halde, visité en cet fin d’après-midi par Stéphane Le Foll, et l’Ecole Bordeaux Siences Agro sont en pointe pour 3 programmes de recherches : Jean-Christophe Domec me confie travailler sur l’esca, cette maladie de la vigne qui attaque le bois et qui est de plus en plus répandue, mais « on travaille aussi sur les intrants et on essaie de voir aussi comment les changements climatiques vont augmenter. Vous savez on est dans un vignoble urbain, et on observe plus de CO2 avec la pollution urbaine, des températures en augmentation de 1 à 1,5°. On a pris 1° en 30 ans. Et quand on sait qu’on a  5 à 8% de maladie en plus par degré supplémentaire… »

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L’école et le château de 23 ha, appartenant à Bordeaux Sciences Agro, ont une démarche environnementale agro-écologique, en implantant déjà le vignoble de manière optimale et avec une adéquation des cépages avec les sols. Le vignoble est ainsi assez dense, « entouré de haies  et d’arbres, cela favorise la biodiversité et limiter les insectes invasifs qui propagent les maladies » me confie Pierre Dariet, le directeur d’exploitation. Depuis 3 ans, « on a mis en place une stratégie concernant les intrants et leur toxicité pour l’homme : « on n’utilise plus de produits CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques), on informe nos voisins et ceux qui le souhaitent par mail des dates de traitements », mais aussi une grande nouveauté:

CC

Pierre Darriet au centre a mis en place des drapeaux pour les traitements © JPS

Pierre Dariet est d’ailleurs assez fier d’expliquer à Côté Châteaux que depuis 1 mois, il a mis un système en place sur le modèle des baignades:

Drapeau vert, quand on n’a pas traité, drapeau orange il ne faut pas toucher le végétal mais on peutr circuler, drapeau roupe, on est en période de traitement, interdiction de pénétrer sur le vignoble durant deux jour », Pierre Dariet directeur d’exploitation de Luchey Halde

Stéphane Le Foll et Alain Rousset © JPS

Stéphane Le Foll et Alain Rousset © JPS

Regardez l’interview de Stéphan Le Foll réalisée par Jean-Pierre Stahl et Michel Vouzelaud

Et le président de la Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset de confier à Stéphane le Foll : « je le disais à Bernard Farges, il faut qu’on aille voir ce qu’ils ont fait à Buzet…c’est remarquable à Buzet »  Si tous lisaient le blog de votre serviteur, l’expérience de Buzet y est décrite depuis plus d’un an : « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »

Toutefois, le château Luchey Halde n’est pas mal non plus, ayant abandonné les produits CMR, essayant de limiter également les traitements, pratiquant la protection par confusion sexuelle, et depuis peu les drapeaux « vert, orange et rouge. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Michel Vouzelaud et Olivier Pallas

Lancement en septembre des Ateliers du Goût : « découvrez (enfin) le vin simplement ! »

Ils comptent dépoussiérer ces us et coutumes et aborder le vin de manière décomplexée.  Pierre Guigui et Christophe Hauser ouvrent en septembre prochain à Paris une nouvelle école de dégustation, entourés de talents qui abordent le vin de façon vraiment différente: sans complexe, sans manière mais avec tous les sens ouverts. Des ateliers d’initiation à essayer dès la rentrée. 

ATELIERSDUGOUT

UNE ECOLE DE DEGUSTATION PAS BANALE

Cette nouvelle école de dégustation a été fondée par Pierre Guigui et Christophe Hauser. Ils se sont entourés d’une palette de talents qui abordent le vin de façon vraiment différente. Ils sont décomplexés et rendent le vin accessible sans maniérisme. Ils vous parleront du vin d’aujourd’hui, celui qui fait frétiller les papilles, celui qui défriche de nouvelles saveurs. Leur approche permet de mettre en scène les compétences, la perception et surtout ils guident le participant afin de mettre des mots sur les sensations. Déguster c’est apprendre à être à son écoute et rien d’autre, c’est la base des ateliers d’Initiation.

QUELQUES MOTS SUR PIERRE GUIGUI…

Pierre est l’un des Co-fondateur des Ateliers du goût.

Diplômé viti-œnologie : Brevet Professionnel Responsable d’exploitation agricole-viticulture CFPPA de Beaune. Créateur et organisateur d’Amphore, le Concours National des Vins Issus de l’Agriculture Biologique – section vins étrangers (20ème édition).

Consultant pour le Concours Général Agricole et celui de la Foire de Paris sur les systèmes de notation, au CGA également pour l’élaboration d’un référentiel de Formation de Dégustateur-Jurés.Manifestations Professionnelles à Paris : Salon des vins Bulgares, salon des vins Bio du Languedoc-Roussillon. Salon Le vin, naturellementConsultant sélection : vins Les Excellences Biocoop et sélection pour les trois centrales. Grand Jury Foire de Paris et Président des labels vins GaultMillau pour Monoprix.

Conférences: à Marjolaine, la Foire de Paris, le Sirha de Lyon, le Salon International de l’Agriculture… Formation : des Dégustateurs-Jurés du Challenge International. Biocoop. Chroniques : pour la presse : au Particulier Pratique, la revue Biocoop, GaultMillau, pour le livre : Quid des Vins de Bordeaux (2001). Co-auteur et coordination du Guide Vins, Vignobles et Vignerons et du Guide Marabout des Vins bio. Auteur Guide GaultMillau Vin

ATELIERSDUGOUT2

JE RÉSERVE MA PLACE

En choisissant d’offrir l’atelier en cadeau, ils vous adresseront le bon de réservation sous un design séduisant au nom de votre bénéficiaire.
Vous pouvez également envoyer une photo qui sera intégrée dans une photo liée au vin pour personnaliser le flyer.

J’OFFRE UN ATELIER EN CADEAU

LES ATELIERS DU GOÛT DÉCOUVREZ (ENFIN) LE VIN SIMPLEMENT ! OUVERTURE SEPTEMBRE 2016 

AGENDA & TARIFS

  •  8 septembre – 20:00
    INITITATION 1 – Pierre Guigui
  • 21 septembre – 20:00
    INITIATION 2 – Pierre Guigui
  • 12 octobre – 20:00
    METS & VINS – Anne Zunino
    Prix des cours de 2 heures : 50 euros – 4 à 5 vins dégustés

Allez sur le site www.ateliersdugout.fr  / Pour leur écrire contact@ateliersdugout.fr

Bordeaux Fête le Vin : quand Tutiac tutoie le Belem…

C’était la dernière soirée, quasiment une soirée de clôture pour bien terminer cette 10e édition de Bordeaux Fête le Vin. Une soirée où les vignerons de Tutiac étaient fiers de faire déguster le meilleur de leur production à bord du fleuron de nos vieux voiliers français.

Le Commandant Michel Péry a retracé l'histoire du Belem et ses 120 ans aux invités de la soirée Tutiac © JPS

Le Commandant Michel Péry a retracé l’histoire du Belem et ses 120 ans aux invités de la soirée Tutiac © JPS

Dimanche soir, 20 heures, par un beau coucher de soleil, les invitées de la soirée Tutiac embarquaient à bord du Belem pour la dernière soirée de Bordeaux Fête le Vin.

Belem et Blaignac 002 Une soirée plutôt décontractée, à l’image de cette cave coopérative créée en 1974 dans le nord de la Gironde et de cette photo de famille avec le commandant du Belem Michel Péry.

Belem et Blaignac 011Un moment convivial qui fut l’occasion de déguster les petits vins d’été « carrelet d’estuaire » blanc et rosé, mais aussi les meilleurs cuvées comme ce Malbec Lieu-Dit Ter Pointe. Côté Châteaux aime ces vins aux notes épicées… Les vignerons de Tutiac représentent le premier producteur de France en AOC avec environ 500 viticulteurs et 4000 hectares de vignes dans le nord Gironde. Ils maîtrisent toutes les étapes de l’élaboration du vin.

Belem et Blaignac 009

Une soirée en musique avec vue imprenable sur le dernier feu d’artifice « Bleu Blanc Rouge » en apothéose de Bordeaux Fête le Vin. (Photos Jean-Pierre Stahl).

Pour en savoir plus sur les vignerons de Tutiac