22 Juil

La Cité du Vin : et voici la programmation culturelle de septembre à décembre 2016

La Cité du Vin vous propose des rencontres et débats, des spectacles et festivités, les week-ends de La Cité du Vin, cinéma et documentaires, des colloques et ateliers oenoculturels : une programmation culturelle riche et variée pour la rentrée à La Cité du Vin.

La billetterie et l'accueil à la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

La billetterie et l’accueil à la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

SPECTACLES ET FESTIVITÉS (activités gratuites et payantes)

Tandem des Fennecs – Petit déjeuner et concert

Dimanche 4 septembre à 10 heures

Réveillez-vous, faites la sieste ! Atelier Hors les murs – performance

Samedi 10 septembre à 14h30

Le Grand Banquet – Dîner-spectacle

Mercredi 14 septembre à 20 heures

A Table ! Projection commentée

Dimanche 18 septembre à 15h30

Visite décalée de La Cité du Vin – Spectacle

Jeudi 22 septembre à 15h30

Mis en bouteille – Spectacle – Improvisations

Samedi 8 octobre à 20h30

Soirée inaugurale des Vendanges du Savoir – Conférence

Jeudi 13 octobre à 18 heures

55 minutes – Spectacle

Vendredi 21 octobre à 18h30

Samedi 22 octobre à 21 heures

Goût et Mots – Rencontres – performances

Dimanche 6 novembre à 15h30

LES WEEK-ENDS DE LA CITÉ DU VIN (activités payantes)

Week-end THEMATIQUE 

Mémoire et olfaction – Samedi 24 septembre

11 heures : L’olfaction, un sens mal aimé – Conférence

15 heures : Le pouvoir de la mémoire – Atelier oenoludique

17 heures : A la recherche de la madeleine de Proust – Lecture performée et dégustation de vins

18 heures : Un singe en hiver d’Henri Verneuil – Film

Mémoire de Bacalan – Dimanche 25 septembre

11 heures : Bacalan d’hier / Bacalan d’aujourd’hui

Balade urbaine suivie d’un apéritif bacalanais

15 heures : Bacalan Story : La saga d’un quartier de Bordeaux de 1900 à nos jours

Regards croisés

16h30 : L’adieu au fleuve – Lecture performée et dégustation de vins

18 heures : L’Assiette – Spectacle

Week-end TERROIRS, Un monde de cultures

Week-end en Autriche – Conférence, dégustations, atelier Mets et vins, films et spectacle

Du vendredi 28 au dimanche 30 octobre

Week-end en Afrique du Sud – Conférence, dégustations, atelier Mets et vins, films et spectacle

Du vendredi 18 au dimanche 20 novembre

Week-end au Chili – Conférence, dégustations, atelier Mets et vins, films et spectacle

Du samedi 17 au dimanche 18 décembre

RENCONTRES ET DÉBATS : Les Mardis de La Cité du Vin (activités gratuites)

Les Vendanges du savoir – Conférence

Le goût du vin est-il rationnel ?

Mardi 6 décembre à 18 heures

C dans le vin – débat

Le prix du vin est-il un gage de qualité ? Mardi 11 octobre à 19 heures

Pesticides, peut-on s’en passer ? Mardi 8 novembre à 19 heures

Vin et école, font-ils bon ménage ? Mardi 13 décembre à 19 heures

Complétement Livres ! – Rencontre et lecture

Aux pays des vendanges – Mardi 18 octobre à 14h30

Le vin dans les polars – Mardi 15 novembre à 14h30

Du vin, un sapin et des Beaux Livres – Mardi 20 décembre à 14h30

CINÉMAS ET DOCUMENTAIRES (activités payantes)

Ciné Gourmands, 19 heures – Film suivi d’un cocktail signé par un grand chef

Le Festin de Babette – Mercredi 5 octobre

Au Petit Marguery – Mercredi 2 novembre

Ratatouille – Mercredi 7 décembre

Holly[wine] – Le vin dans le cinéma américain

I am not drinking fucking Merlot – Mercredi 9 novembre à 18 heures

Vin des champs, vin des villes – Mercredi 16 novembre à 18 heures

Sex and the City – Mercredi 23 novembre à 18 heures

Documentaires du monde

La vigne entre ciel et terres, tous les jours

Le survol des vignobles de Bordeaux, tous les jours

COLLOQUES (activités gratuites)

Vin et Distinction – Vendredi 14 octobre de 9 heures à 18 heures

Vin, droit et santé – Vendredi 18 novembre de 14 heures à 18 heures

Redon et Peyrelebade : la terre et le vin – Mercredi 14 décembre à 18 heures (conférence inaugurale du colloque)

Odilon Redon – Vendredi 16 décembre de 9 heures à 18 heures

LES ATELIERS (activités payantes)

Prendre un verre aux marchés du monde – Tous les jours

Atelier multisensoriel

Sens dessus dessous – Tous les jours

Atelier découverte

Les goûts et les couleurs – Tous les jours

Atelier des petits bouchons (enfants de 4 à 7 ans)

L’étiquette à la loupe – Tous les jours

Atelier Juniors (enfants de 8 à 11 ans)

Tous les goûts sont permis ! – Tous les jours

Atelier Famille

La Cité du Vin est ouverte tous les jours de 9h30 à 19h30 – Les visiteurs peuvent réserver leur billet sur le site www.laciteduvin.com

Tarif billet parcours permanent : 20 € (qui inclut la visite du parcours permanent avec le compagnon de voyage interactif, l’exposition temporaire « Carte blanche à Isabelle Rozenbaum – Photographies de chantier » et une dégustation de vin du monde au belvédère. Abonnement annuel adulte avec un accès illimité : 48 € => Entre 12 et 17 ans : 24 € => Entre 6 et 11 ans : 20 €

21 Juil

A J-1 du Saint-Emilion Jazz Festival, demandez le programme

C’est demain le coup d’envoi depuis la Tour du Roy. En attendant, voici les grands rendez-vous de ces 3 jours de concerts et de dégustations dans la Cité Millénaire. On démarre avec Get7 Brass Band et bien sûr Marcus Miller.

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UNE DÉGUSTATION MUSICALE PRESTIGIEUSE

C’est au Château Cheval Blanc que se déroulera la Dégustation Musicale (complet). Les vins ont été soigneusement sélectionnés par Pierre Lurton, directeur du château. Ils seront accompagnés de bouchées spécialement concoctées par le chef du château et de tranches de jambon ibérique Joselito, souvent cité comme la Rolls Royce du jambon. Stephane Belmondo Trio viendra interpréter cette dégustation avec son projet ‘Love for Chet’, album qui vient d’être nominé aux Victoires du Jazz.

SAINT-ÉMILION JAZZ : ACTEUR DE LA SCÈNE JAZZ RÉGIONALE

Depuis sa création, le Saint-Émilion Jazz Festival joue un rôle majeur dans le développement des talents de notre région. Il offre une plateforme incontournable à ses meilleurs protagonistes. Sébastien Arruti a par exemple répondu présent à la carte blanche envoyée par Dominique Renard. Il nous propose une musique cuivrée et enflammée, spécialement composée pour le Festival. Tom Ibarra, prodigieux guitariste de 16 ans, accumulant déjà les prix et distinctions du jazz, surprendra très certainement avec un son très affirmé et des compositions puissantes.

LES PETITS PLUS DU FESTIVAL

En nouveauté cette année, le restaurant gastronomique récemment étoilé Les Belles Perdrix au Château Troplong Mondot accueillera cette année 2 soirées lounge-cocktail, le Night Music Club samedi et dimanche à partir de 23h00 avec les Sophisticated Ladies. L’équipe du Festival proposera également de nombreuses animations : chasse au trésor pour découvrir la cité en famille, un blind test pour tester sa culture musicale, un apéritif musical avec JaZa2 dans un jardin presque secret de la ville ou une exposition de portraits de jazzmen à la salle Gothique.

UNE INVITATION À LA DÉCOUVERTE

Le Saint-Émilion Jazz Festival, c’est aussi une invitation à la découverte. Le soutien bienveillant et indispensable de la commune, des partenaires, du Conseil des Vins de Saint-Émilion ou des 80 bénévoles nous permet de créer des univers différents et un évènement insolite, avec plus de 10 concerts gratuits. Le public du Festival rassemble amateurs de musique, de vins, d’architecture, dans une ambiance intime et conviviale. Autant de festivaliers qui repartent tous avec le sentiment d’avoir passé un moment magique, hors du temps.

Avec le Saint-Emilion Jazz Festival

20 Juil

« Les plumes de l’Herbe » ont rendez-vous vendredi à l’Hôtel de la Plage

C’est un nouveau rendez-vous d’écrivains au village de l’Herbe sur la presqu’île du Cap Ferret. C’est ce vendredi de 18h30 à 21h à l’Hôtel de la Plage, une institution depuis 1870. Une rencontre conviviale avec les auteurs avec dégustation de vins de l’appellation « Bordeaux et Bordeaux Supérieur ».

HDP LES PLUMES DE L'HERBES VISUEL A3Venez à la rencontre des auteurs, en partenariat avec la célèbre librairie bordelaise Mollat et le syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Cette rencontre se déroulera au coeur du village de l’Herbe, à l‘Hôtel de la Plage (anciennement chez Magne, tenu aujourd’hui par Nicolas Lascombes) sur la Commune de Lege-Cap-Ferret.

© l'Hôtel de la Plage de l'Herbe

© l’Hôtel de la Plage de l’Herbe

Un beau moment de convivialité vous y attend avec  dégustation de charcuteries, crudités, accompagnées de vins des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Un atelier dessin est aussi prévu pour les enfants.

A L’Herbe Le Canon 33950 Lège-Cap-Ferret, vendredi 22 juillet de 18h30 à 21h.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Découvrez les Plumes de l’Herbe 2015, film réalisé par la Librairie Mollat

J-2 avant le Saint-Emilion Jazz Festival

Vendredi, ce sera le coup d’envoi du 5e Saint-Émilion Jazz Festival. Une subtile programmation et 10000 festivaliers attendus pour partager des moments inoubliables entre jazz et vins de Saint-Emilion. A vos tablettes, c’est vendredi, samedi et dimanche !

Les vignerons du bar à vins l'Ephémère en 2015 © Jean-Pierre Stahl

Les vignerons du bar à vin l’Ephémère en 2015 © Jean-Pierre Stahl

Des notes qui résonnent sur les pierres ancestrales de la cité de Saint-Émilion… Une atmosphère intime et conviviale, où il fait bon être, tout simplement… Un espace gourmand qui invite les papilles au voyage… Une programmation éclectique, empreinte de toute l’âme du Jazz… Et chaque expérience sublimée par les vins de Saint-Émilion pour le plus grand plaisir des 10 000 festivaliers fidèles chaque année. Sous la baguette de Dominique Renard, Président du Saint-Émilion Jazz Festival, tous les sens sont conviés à ce festival unique qui célèbre son 5ème anniversaire les 22, 23 et 24 juillet.

DES ARTISTES D’EXCEPTION

La programmation a été concoctée avec tout autant de cœur que d’intransigeance. Dans cette proposition, tous les artistes du Festival apportent une pierre à l’édifice. Du légendaire Marcus Miller, qui ouvrira la fête au Parc Guadet, à Jean-Pierre Como et son casting de rêve (Hugh Coltman, Walter Ricci, Stéphane Guillaume, Louis Winsberg, Stéphane Huchard et Thomas Bramerie), tous contribuent à créer ce sentiment de ‘ »je ne sais quoi » qui fait le Saint-Émilion Jazz Festival.

TOUTES LES PALETTES DU JAZZ ET DU VIN

Jazz, soul, funk, blues, toutes les nuances du jazz seront de la fête dans des lieux et atmosphères différents. La voix enchanteresse et soul de Faada Freddy (complet), en concert solo-guitare emplira la salle iconique et intimiste des Dominicains, pendant que le Parc Guadet fera le plein de concerts gratuits samedi et dimanche avec, en clôture, le cocktail survitaminé d’Electro Deluxe. Saint-Émilion, ce sont bien-sûr 1001 vins qui illuminent la cité. Ils se partagent la scène aux cotés de musiciens hors pair. Pour l’occasion, le bar à vin éphémère sera de retour et les viticulteurs proposeront à la dégustation chaque jour une sélection de 21 vins des 4 appellations : Saint- Émilion, Saint-Émilion Grand Cru, Lussac Saint-Émilion et Puisseguin Saint-Émilion.

Avec Saint-Emilion Jazz Festival

19 Juil

Le vin préféré de Napoléon 1er une bouteille de Grand Constance 1821 vendue aux enchères

Catawiki, site de vente aux enchères expertisées en ligne, vient de vendre aux enchères 1550 € une bouteille très rare de Grand Constance 1821, le vin préféré de l’Empereur, que des collectionneurs pourraient s’arracher.

5b9602be-437c-11e6-88c5-e652a528323bC’était le vin préféré de Napoléon 1er lors de sa captivité sur l’île de Sainte Hélène. Sur Catawiki, premier site d’enchères expertisées en ligne fréquenté par plus de 12 millions de visiteurs par mois, une bouteille de Grand Constance 1821 a été vendue aux enchères 1550 €, elle était  estimée entre 2 000 et 3 000 €.

Le nombre de bouteilles de ce millésime qui a été conservé ne dépasse probablement pas la douzaine. La bouteille soufflée à la bouche présente une grande partie de l’étiquette encore intacte.

Ce vin exceptionnellement rare provient d’une collection privée.

a463e13a-356e-11e6-840b-5f630d4125bfNapoléon, qui n’était pas un grand buveur, appréciait à l’occasion un petit verre de ce vin du Cap, alors renommé, qui tirait son nom (Constantia) de la propriété créée par le Gouverneur hollandais à la fin du XVIIe siècle.

Las Cases, après son renvoi de Sainte-Hélène en 1816, et connaissant le goût de son maître, lui en fit envoyer deux fois un tonnelet depuis Cape Town.

18 Juil

Côté Châteaux dans Sud-Ouest Eco, parmi « ces influenceurs » de la toile

Une fois de plus épinglé sur la toile, Côté Châteaux est cité aujourd’hui dans cet article de Sud-Ouest Eco « Qui sont les leaders d’opinion 2.0 de la région ? » Une reconnaissance qui donne du baume au coeur à votre « blogbuster » !

Côté Châteaux

C’est un article de Guillaume Dufau, publié en ce début d’après-midi sur la page internet de Sud-Ouest, qui a retenu l’attention de Côté Châteaux. Il passe en revue ces nouveaux blogeurs du XXIe siècle, qui font désormais partie de la toile et qui sont suivis chaque jour par des milliers de personnes.

Il revient sur le tournant de 2005 où les blogeurs sont passés d’une sorte de journal intime à une professionnalisation engrangeant des succès d’audiences avec l’avènement du web 2.0

Cet article réexpose l’enquête de Guillaume Dufau pour Sud Ouest le « Mag », qui  est parti, de Bordeaux à Hossegor, à la rencontre de ces « nouveaux maîtres à penser et à informer pour consommateurs pressés ». « Des  auteurs passionnés de mode, de sport, de gastronomie ou de vin, qui publient en toute liberté leurs coups de coeur et leurs coups de gueule sur la Toile ».

Parmi eux, Jérémy Castan, 31 ans, consultant au sein d’une société française d’analyses d’audiences de sites Internet, a lancé le Talk sur le foot et les Girondins  « Très vite, la qualité des posts du Talk, qui jonglent entre le très sérieux et le totalement déjanté ». Aujourd’hui, il compte 100 000 visiteurs uniques par mois, près de 9 000 fans Facebook.

Dans un autre registre, « depuis dix ans, Marie-Laure Daillut, ex-mannequin, égérie du blog Le Monde est à Nous ! (300 000 pages vues par mois), partage depuis Hossegor (40) son univers chic et bohème, ses récits de voyages et ses conseils bien-être: «  « nous partageons d’authentiques moments de vie : la nature, le surf, les lacs, les marchés bio », explique-t-elle. Très suivie sur Instagram (plus de 70 000 abonnés !)

Enfin un focus sur votre serviteur:  « Jean Pierre Stahl publie, quant à lui, chaque jour depuis décembre 2013 au moins un post de blog sur l’actualité du vin à Bordeaux et en Aquitaine. « Depuis sa création, Côté châteaux figure au deuxième rang des blogs les plus lus du réseau France 3 en régions, avec notamment plus de 430 000 visites en 2015 », annonce fièrement le journaliste. « Les formats TV sont très calibrés, très courts. Un blog permet d’une part de proposer des montages différents avec une qualité d’image et de son rares sur le Net et d’autre part de dévoiler les coulisses des tournages.

Grâce au multimédia, textes, photos et vidéos, le lecteur est totalement immergé dans le terroir. « Côté châteaux » propose des entretiens exclusifs (« Parole d’expert », « Vigneron du mois »), des débats autour de l’environnement, des rubriques consacrées à l’oenotourisme, aux grandes sagas familiales ou aux primeurs. Tandis que la rubrique « Vigne & Vin » permet de voir ou de revoir les reportages diffusés un jeudi par mois dans le 12/13 de France 3 Aquitaine. « On propose un éclairage sur des aspects techniques du monde du vin ou sur de petites appellations », poursuit Jean Pierre Stahl.

Merci encore à Sud-Ouest et à Guillaume Dufau à qui Côté Château tire son chapeau !

Jean Lissague : le vigneron qui relance « l’esprit du vieux bistrot d’époque »

C’est une figure très connue de Bordeaux, Jean Lissague, est ce vigneron et ancien directeur du syndicat viticole de Blaye. Depuis 3 ans, il réussit sous une nouvelle casquette ou plutôt un nouveau canotier avec le Café de la Gare 1900 à Saint-André-de-Cubzac en Gironde.

Jean Lissague, vigneron et patron d'un bistrot d'époque remis au goût du jour © Jean-Pierre Stahl

Jean Lissague, vigneron et patron d’un bistrot d’époque remis au goût du jour © Jean-Pierre Stahl

C’est un endroit qu’il faut connaître, juste en face de la gare de Saint-André-de-Cubzac comme son nom le laisse deviner. Jean Lissague a redoré le blason de ce bel établissement comme il y en a tant en France. « Cet établissement avait été rénové en 1980 mais on a  voulu redonner l’esprit de vieux bistrot d’époque, en gardant les vieux sols, ces vieux radiateurs et volets, avec aussi ce vieux comptoir, » confie à Côté Châteaux ce patron tenancier.

Dans la cave de ce bistrot, beaucoup de vins des terroirs de Blaye, Bourg et Bordeaux © JPS

Dans la cave de ce bistrot, beaucoup de vins des terroirs de Blaye, Bourg et Saint-André, qui a dit chauvin ? © JPS

Jean Lissague est ce vigneron qui produit des vins gourmands « Petit Secret » et « Grand Secret », en blanc, rouge, rosé et crémant, en Blaye-Côtes de Bordeaux. Originaire de Sainte-Foy-la-Grande, il a fait des études de commerce et de gestion à l’INSEEC puis en Angleterre. Durant 8 ans, il a été directeur des Vins de Blaye avant de voguer vers une autre destination bistronomique. Il a ainsi restauré le restaurant il y a 3 ans avant d’entamer les premiers gros travaux d’aménagement de la terrasse qui fait face à la gare, et surtout un 1er parking avec 25 places, c’était pour lui très important et depuis il y a « 18 places de plus, on a aussi aménagé l’étage qui était un ancien hôtel et on en a fait 3 salons que l’on peut privatiser. »

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Mais au-delà de cet établissement qui pourrait ressembler à tant d’autres, on ressent chez Jean Lissague plusieurs envies, à commencer par l’envie d’entreprendre : « la première chose, c’est quand même l’indépendance, j’ai commencé dans la vie en étant à mon propre compte… La 1ère chose, pour moi, cela a été de faire un lieu « entre vin et gastronomie » car « le goût est entièrement lié au vin. »

L'Hôtel Restaurant des Gares a retrouvé une nouvelle jeunesse © Café de la Gare 1900

L’Hôtel Restaurant des Gares a retrouvé une nouvelle jeunesse © Café de la Gare 1900

« La deuxième chose, je la dois à mes années passées à Blaye, à travers notamment l’opération « Blaye au Comptoir », cela m’a donné l’envie d’ouvrir un bistrot avec une authenticité, de la convivialité et du bon goût ; ce sont les valeurs fortes du bistrot et de la culture française. »

Jacky en train de sabrer une bouteille de crémant de Bordeaux © JPS

Jacky en train de sabrer une bouteille de crémant de Bordeaux © JPS

L’autre envie de Jean Lissague, c’est celle de considérer sa clientèle et de bien recevoir : c’est ce qu’il appelle « le relationnel » comme à Blaye avec l’appellation : « je retrouve cela avec la clientèle, j’aime la relation humaine et dans le concept de bistrot on peut faire le grand écart entre une clientèle ouvrière et une clientèle haut de gamme. Dans un bistrot, on va réussir à faire ce « gap ». C’est un concept que l’on retrouve en région parisienne, je voulais qu’à Saint-André il y ait un lieu où les gens se croisent et se retrouvent. Un vrai lien de rencontre. »

Jean Lissague au centre entouré de son équipe du Café de la Gare 1900 © Jean-Pierre Stahl

Jean Lissague au centre entouré de son équipe du Café de la Gare 1900 © Jean-Pierre Stahl

Ce qui fait le charme aussi de l’établissement, c’est d’y trouver ces petits vins, à partager entre copains, de Saint-André, de Blaye, de Bourg « on est avant tout ambassadeurs des vins de notre territoires ». Il y a aussi des vins de partout, des vins de Loire ou de Cahors, mais aussi ses propres vins : je produis 35000 bouteilles et 1/3 de ma production passe ici. « 

Un endroit à découvrir pour faire notamment la connaissance de ce vigneron atypique, en profitant de la terrasse l’été, ou même hors saison, une deuxième terrasse couverte vient d’être lancée. Un bistrot-restaurant-bar à vin ouvert 7/7.

Le Café de la Gare 1900 25 Avenue de la Gare, 33240 Saint-André-de-Cubzac 

17 Juil

Champagne ! La Cité Frugès de Pessac inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco : une reconnaissance de l’oeuvre de Le Corbusier

C’est l’événement du jour ! L’oeuvre de Le Corbusier, 17 réalisations, dont la Cité Frugès à Pessac est aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. La Ville de Pessac vient de dévoiler l’heureuse nouvelle ce matin

13726643_1463369523689349_7553234542617859478_nSur Facebook, la Ville de Pessac vient tout juste d’annoncer : « Nous venons d’apprendre le classement des 17 œuvres de ‪#‎LeCorbusier‬dont la cité Frugès de ‪#‎Pessac‬, au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous sommes évidemment satisfaits de ce résultat, fruit d’un long travail avec les habitants et acteurs institutionnels.

Ce classement est la reconnaissance urbanistique de l’œuvre de #LeCorbusier. Les maisons de la ‪#‎CiteFruges‬ sont entrées dans l’histoire.

Le deuil national de 3 jours nous invite à la sobriété et à la modération sur les commentaires liés au résultat de l’UNESCO. #LeCorbusier »

« Ce classement couronne beaucoup d’efforts, il nous honore et nous engage. Un nouveau chapitre s’ouvre pour la Cité Frugès », Franck Raynal maire de Pessac

Pour le maire Franck Raynal :  « Ces maisons qui sont le fruit d’une rencontre entre un industriel audacieux, Frugès, et un architecte visionnaire, Le Corbusier, sont entrées dans l’histoire mais ne sont pas figées dans le passé. Elles incarnent le présent et ouvrent une porte vers l’avenir. Et si les maisons pessacaises de demain s’inspiraient de la Cité Frugès-Le Corbusier ?»

© Le Corbusier

Charles-Edouard Jeanneret-Gris dit © Le Corbusier

L’HISTOIRE AVANT-GARDISTE DE LA CITE FRUGES

Il y a plus de 70 ans, Le Corbusier, mort voici un demi-siècle, se lançait dans la construction d’un lotissement avant-gardiste: la Cité Frugès, à Pessac (Gironde), une aventure architecturale méconnue, vingt ans avant la Cité radieuse, à Marseille.

Azur rappelant le ciel, vert tendre se fondant dans la végétation, blanc éclatant renvoyant la lumière: dans ce quartier pas tout à fait comme les autres, les façades polychromes émergent au milieu des frondaisons et des haies fleuries, laissant entrevoir les silhouettes épurées d’une cinquantaine de maisons aux formes géométriques.C’est là, à quelques encâblures du centre de Pessac, dans la banlieue bordelaise, que Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier (1887-1965), donne vie à son premier projet urbain à grande échelle. Cette aventure est le fruit de sa rencontre avec un industriel, Henry Frugès (1879-1974), héritier d’un groupe sucrier bordelais.

© La Cité Frugès – Le Corbusier – Ville de Pessac

« Frugès découvre le travail de Le Corbusier en lisant son ouvrage « Vers une architecture » paru en 1923″, explique Cyril Zozor, chargé de la médiation patrimoniale à la mairie de Pessac. « L’industriel est alors fasciné par les aspects techniques proposés par Le Corbusier: la standardisation qui permet de construire vite et pas cher en pleine période de crise du logement ». Les deux hommes se rencontrent, sympathisent. Le mécène propose alors à l’audacieux architecte de « passer de la théorie à la pratique » en construisant des logements pour ses ouvriers. Un galop d’essai a lieu avec la construction de six habitations individuelles à Lège (Gironde) afin d’y loger les employés d’une scierie.

A Pessac, un lotissement est aussi rapidement mis en chantier dès 1924: « Le projet initial prévoyait la construction de 127 maisons individuelles, des commerces, un fronton de pelote basque… », rappelle Cyril Zozor. Avec des aspects totalement révolutionnaires pour l’époque: l’existence d’un « plan d’urbanisme » et une double réflexion sur le « vivre ensemble » et « l’habitat individuel« .- « Rigolarium » –« Le Corbusier anticipe la ville moderne pour une société moderne et pense la modernité à tous les niveaux. Une véritable utopie urbaine », résume Cyril Zozor, rappelant le nom initial de la cité: « Les quartiers modernes Frugès ».

© La Cité Frugès – Le Corbusier – Ville de Pessac

En témoignent non seulement les équipements intérieurs (chauffage central, cuisine séparée, salle de bain, fumoir, buanderie, jusqu’au garage pour que l’ouvrier y gare la voiture… qu’il pouvait espérer acquérir un jour!), mais aussi le travail sur la lumière et la circulation intérieure, des toits-terrasses devant servir de solarium pour lutter contre la tuberculose…Grâce à l’introduction de techniques industrielles, 51 maisons, organisées autour de modules interchangeables donnant naissance à sept modèles différents, sont construites en deux ans. Mais le projet finit par coûter plus cher que prévu et s’interrompt.La municipalité ne voit pas non plus d’un bon oeil ces « maisons modernes accessibles aux ouvriers » qui n’ont à débourser qu’un an de salaire pour devenir propriétaires. Le raccordement à l’eau ne sera effectif que quatre ans après l’inauguration des habitations. Comme la Cité radieuse à Marseille (1947-1952), qui héritera du sobriquet de « Maison du Fada », l’ensemble girondin sera raillé. Les maisons deviennent les « morceaux de sucre » dans le « rigolarium Frugès »…

Le deuxième conflit mondial, la paupérisation des habitants malgré une certaine « mixité sociale dès l’origine », la difficulté à renouveler les matériaux abîmés, entraîneront une dégradation progressive des habitations. Des appentis, tuiles, vérandas, volets sont ajoutés, transformant le projet initial.Après plusieurs décennies de délaissement, la renaissance s’amorce dans les années 1970 avec les premières réhabilitations. En 1980, une maison est classée Monument historique. Une autre est achetée par la municipalité pour l’ouvrir à la visite.Désormais totalement impliquée dans la valorisation de ce patrimoine unique, visité en 2014 par 6.500 personnes, la mairie accompagne les habitants dans la rénovation des lieux, où cinq familles descendant des premiers résidents vivent toujours. « Il n’y a pas de délais pour faire les travaux. Mais, en parallèle, il est interdit d’entretenir les parties ajoutées », explique le médiateur.Après le lotissement de Pessac, qui fait partie des 17 sites soumis à une nouvelle candidature au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2016, Le Corbusier construira d’autres cités, dont la fameuse « unité d’habitation » marseillaise, avant-gardiste cette fois dans « l’habitat collectif ». Avec un même fil conducteur, selon Cyril Zozor, « le travail sur la qualité de l’espace ».

LES HABITANTS ET ASSOCIATIONS SE REJOUISSENT

Président de l’association de quartier du Monteil, Jean-Claude JUZAN se réjouit malgré les circonstances : « A l’heure ou notre pays vit des moments tragiques, l’inscription le 17 juillet sur la liste du patrimoine mondial, de l’œuvre architecturale de Le Corbusier sous l’intitulé : L’œuvre architecturale de Le Corbusier : une contribution exceptionnelle au mouvement moderne, nous parait très légitime. Cette association de quartier a soutenu depuis le début cette inscription au patrimoine mondial.

Celle-ci valorisera l’ensemble du patrimoine Pessacais et nous espérons qu’avec ce label l’œuvre d’architecture sera revalorisée. C’est l’ensemble des maisons et des jardins qui constituent l’œuvre de le Corbusier, non seulement architecturale mais aussi artistique, la polychromie étant l’expression du peintre et du poète Fruges », Jean-Claude Juzan président du Monteil.

Et de rendre hommage au président fondateur de l' »association du Monteil J Gabriel, qui demeurait 8 avenue Le Corbusier-Jeanneret « il fut dès le début de 1931 le plus ardent défenseur de l’œuvre de Le Corbusier. Il proposa en son nom propre et au nom du Syndicat de baptiser de noms définitifs les rues de la cité, de participer aux finitions des peintures de la cité, d’organiser des concours de jardins, de promouvoir la construction et la vente du secteur A entre l’actuelle cité et la place du Monteil. En outre il proposa la constitution d’une documentation bibliographique au sein du Syndicat, l’organisation de conférences et projections d’un film tourné dans la cité pour défendre les solutions avant-gardistes de Le Corbusier au problème du logement social ».

« Malgré l’enthousiasme de M. J.Gabriel et du Syndicat du Quartier Moderne du Monteil, l’acharnement d’Henry Frugès, l’aide des Ministres de Monzie et Loucheur, la réalisation de l’ensemble de la cité comportant 126 maisons, rencontra tant d’obstacles qu’il ne pu être fait. Toutefois, ce qui fut réalisé (51 maisons) reste encore d’avant-garde, si ce n’est par la technique, du moins par l’esprit, et a généré l’actuel Comité de défense et fêtes des Quartiers du Monteil ».

« Outre notre Association, ce sont les habitants avec leurs Associations qui ont pu permettre à ce que ce site puisse rentrer dans l’Association des villes comportant des sites de l’œuvre architecturale de Le Corbusier », déclare Jean-Claude Juzan.

Et de rappeler que cette inscription n’est pas définitive car « c’est un label délivré pour une durée de deux ans renouvelable si les engagements du cahier des charges sont effectivement respectés ». Les habitants, associations et la ville sauront sans nul doute se montrer à la hauteur de cette nouvelle responsabilité.

Une nouvelle qui va mettre à l’honneur cette commune de Gironde de plus de 60000 habitants ainsi que son vignoble de Pessac-Léognan et de ses crus classés déjà connus du monde entier.

Avec AFP, réactions recueillies par Côté Châteaux

Regardez le reportage de Glagys Cuadrat et Sébastien Delalot

16 Juil

La « Gironde Verte » reconduite pour la rentrée de septembre: une découverte de la filière viticole bordelaise à destination des élèves et des enseignants

La « Gironde Verte » née, en 1992, vise à renforcer et faire progresser la connaissance de l’environnement viticole girondin par une communication pédagogique ciblée.

Signature de la convention au CIVB avec le © Rectorat de Bordeaux, Cap Sciences et le CIVB

Signature de la convention au CIVB avec le © Rectorat de Bordeaux, Cap Sciences et le CIVB

La « Gironde Verte » née, en 1992, vise à renforcer et faire progresser la connaissance de l’environnement viticole girondin par une communication pédagogique ciblée. En 2012, Cap Sciences (Centre de culture scientifique de Bordeaux Aquitaine) a relancé le programme d’actions « La Gironde verte » avec le CIVB. Cap Sciences conçoit le programme en toute indépendance et l’Education Nationale en reconnait la valeur pédagogique et l’assure de son soutien. Depuis 2012, l’impact a été augmenté, les cibles diversifiées, des actions originales et motivantes ont été imaginées et réalisées pour les élèves et leurs enseignants. Les approches de terrain ont été renforcées et la mise à disposition de ressources pédagogiques facilitée.

LA « GIRONDE VERTE » ENRICHIE

L’objectif étant :

  •  de réaliser un projet qui s’adapte constamment aux besoins des enseignants,
  • de contribuer aux parcours éducatifs des élèves en proposant des pistes de projets transdisciplinaires en mettant les élèves au contact de professionnels,
  • de réaliser un projet porteur de sens pour les élèves, qui les implique dans des actions concrètes où ils construisent leurs savoirs par l’observation, l’expérimentation et les rencontres,
  • d’accompagner les enseignants en leur fournissant idées et ressources issues du monde professionnel viti-vinicole et de l’environnement socio-culturel girondin pour qu’ils y trouvent matière à enseigner, quelle que soit leur discipline.

Site-internet-GV

LE NOUVEAU PROGRAMME PORTÉ PAR CAP SCIENCES

Les actions initiées entre 2012 et 2015 continueront d’être diffusées et de nouveaux projets vont naître, tels que :

  • Développement du volet maternelles de la Gironde verte. La proposition faite aux enfants est celle d’un livre très grand format qui raconte l’histoire d’un petit pépin qui devient un pied de vigne qui donne un nouveau petit pépin. Chaque page raconte un événement de la vie de la plante et ses différents aspects. Ce grand livre peut ensuite prendre la forme de grands panneaux qui peuvent être présentés aux élèves des autres classes et aux parents comme une exposition. Une activité sur les outils du vigneron et leur fonction est aussi prévue. 
  • Diffusion des kits pour l’école élémentaire sur demande des enseignants et en continu tout au long de l’année scolaire et sur demande des mairies pour les TAP (Temps d’Activités Péri éducatifs).
  • Evolution du contenu pédagogique des cahiers des cycles 2 et 3 Les contenus des cahiers pour les élèves et pour l’enseignant seront revus et les maquettes graphiques modifiées en vue d’une nouvelle impression.
  • Des jeunes incités à devenir reporters du vignoble. En s’appropriant l’environnement viticole proche, ils pourront en faire un sujet de reportage. La production des reportages sera encouragée sur les sites Internet des établissements scolaires et le site de la Gironde Verte rassemblera, en une page unique, les liens vers toutes ces productions.
  • Nouvelle version du Serious Game, Château Académy, favorisant la découverte des métiers Le jeu sérieux Château Académy a été un succès de téléchargement. Il constitue un très bon moyen de faire découvrir les métiers aux élèves des collèges et lycées. Cap Sciences propose un rapprochement avec INNOVIN pour conforter l’idée de développer une nouvelle version du jeu. Cette nouvelle version pourrait contenir des compléments d’informations, des témoignages sur les métiers.
  • Accès facilité et centralisé avec le nouveau site de la Gironde Verte http://www.gironde-verte.com Ce portail documentaire et pédagogique de référence sur la vigne et le vin, plateforme de ressources et d’idées, permet à chaque enseignant de trouver matière à s’approprier des contenus ou de s’inscrire dans une démarche de projet. Le site informe les différents acteurs sur les objectifs, les conditions de participation au projet, propose le matériel pédagogique en téléchargement et favorise l’évaluation du programme.

Avec le CIVB

Pour aller sur le site de la Gironde Verte

15 Juil

Le nouveau spectacle de la Bataille de Castillon a lieu ce soir

C’est ce soir la première de « la Bataille de Castillon » avec ses 500 bénévoles. 16 représentations sont prévues sur 7 ha d’aire scénique au pied du château de Castegens en Gironde. 

13220929_1165067523524042_1780952012642989697_nCela fait 37 ans que cela dure. La reconstitution de la Bataille de Castillon au pied du château  de Castegens. Et pourtant l’association qui gère l’événement avait déposé le bilan fin 2014, c’est donc une renaissance, un redémarrage qui s’annonce avec sans doute une meilleure gestion. Il faut dire aussi qu’il y avait eu des annulations du fait des orages ou des menaces d’orages.

Une page d’histoire de l’Aquitaine

Le 17 juillet 1453, aux portes de Castillon, s’est déroulée l’ultime bataille de la « Guerre de Cent Ans ». Une guerre débutée en 1337, le roi de France décida de reconquérir ce territoire passé sous pavillon anglais depuis le mariage d’Aliénor avec le roi d’Angleterre, époque à laquelle le commerce du vin était florissant avec les anglais, une tradition qui perdurera pendant plusieurs siècles  Cette bataille opposait alors d’un côté, l’armée française de Charles VII avec la puissante artillerie des frères Bureau et de l’autre la chevalerie anglaise et la noblesse gasconne sous les ordres de Talbot. La défaite du grand chef anglais fut totale, la légende veut qu’il ait livré bataille encore ivre de bons vins de Bordeaux. L’Aquitaine revint alors aux Français.

Le nouveau projet s’inscrit résolument dans un cadre associatif, dont la gouvernance est profondément renouvelée.

L’idée centrale étant d’y associer l’ensemble des parties prenantes : – Le collège des adhérents assure la représentation de l’engagement individuel des bénévoles du spectacle. – Le collège des entreprises assure la représentation des personnes morales partenaires du spectacle (mécénat). – Le collège des collectivités territoriales assure la représentation des collectivités qui soutiennent la Bataille de Castillon. – Le collège des personnalités qualifiées assure la représentation des personnes qui, de par leurs fonctions et leurs savoirs contribuent à renforcer le projet dans sa dimension historique, économique et sociale

La réécriture du spectacle est devenue une impérieuse nécessité : nécessité liée au redémarrage de la manifestation, liée au besoin du public de voir de la nouveauté, aux désirs des acteurs d’être mobilisés sur une aventure différente. Alors que les précédentes représentations se terminaient tardivement vers 1h du matin, l’objectif  affiché en  2016 est de réaliser un spectacle de 1h30, débutant à 22h30 et se terminant à minuit. 

Bataille et spectacle équestre

Dans le nouveau projet, la partie équestre fait plus que jamais partie intégrante du spectacle et voit sa technique et son efficacité plus particulièrement valorisées au moment de la bataille elle-même. D’un point de vue scénique, il n’est pas question de faire table rase des participations exceptionnelles qui enrichissent le spectacle (cavalerie importante, meute, grands mouvements d’acteurs et scènes opulentes de la vie quotidienne au Moyen Âge, etc.). Un soin tout particulier va être apporté à la partie bataille, cœur – et sujet principal – du spectacle. C’est le moment attendu, un moment épique et véritable accent du spectacle.

Nouveau texte, nouveaux narrateurs

À nouveau scénario, nouveau texte ; à nouveau texte, nouveau narrateur. Après Claude Villers, fidèle parrain qui a soutenu la bataille durant de longues années en prêtant sa voix au prieur de Saint-Florent, plusieurs voix seront associées ce spectacle.

Une histoire liée au passé viticole

Une belle place sera faite à l’histoire viticole qui s’était fortement développée depuis le Moyen-Age, ainsi de nouvelles scènes ont été prévues : travaux de la vigne, vendanges, réjouissances vigneronnes, commerce maritime avec l’Angleterre …

Des animations nombreuses et diversifiées

La Bataille de Castillon, c’est bien sûr un grand spectacle, mais c’est aussi des animations en amont de la représentation. Les soirs de Bataille, chacun est convié sur le site du château de Castegens pour profiter des nombreuses animations du « Village d’Aliénor »,dès 17h (19h auparavant) afin que le public profite au maximum de l’atmosphère moyenâgeuse qu’il retrouvera lors du spectacle à 22h30. Tout est prévu, un pôle gastronomique mais aussi viticole – une auberge pour se restaurer, valorisant les circuits courts et les producteurs locaux etun stand de viticulteurs de l’appellation « Castillon-Côtes de Bordeaux ».

Avec « la Bataille de Castillon »

Les dates : les 15 – 16 – 22 – 23 – 29 – 30 Juillet et les 4 – 5 – 6 -11 – 12 – 13 -19- 20 Août.

Renseignements : 05 57 40 14 53 et www.batailledecastillon.com