Un corps a été découvert hier à Saint-André-de-Cubzac. Des éléments laissent à penser qu’il pourrait s’agir du milliardaire chinois, Lam Kok, qui avait acheté le Château de la Rivière. Il avait disparu dans le crash d’un hélicoptère, où au total 4 personnes avaient péri.
Lam Kok et son épouse au moment de l’achat du château de la Rivière derrière eux
Un corps a été découvert hier par des chasseurs, dans des marais, à 6-7 mètres des berges de la Dordogne. Les fortes marées de ces derniers jours auraient pousser ce corps au-delà du lit de la rivière. Des éléments peuvent correspondre avec la disparition de Lam Kok: le corps est très endommagé, il aurait séjourné plusieurs semaines dans l’eau, plus d’un mois. Considérant que le crash de l’hélicoptère que pilotait James Grégoire, l’ancien propriétaire du château de la Rivière, s’est passé le 20 décembre. Il y a dès lors une forte probabilité.
Toutefois, les services chargés de l’enquête, ne confirment pas. Il faut attendre l’autopsie et surtout les analyses ADN qui seront réalisées à l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale à Rosny-sous-Bois en début de semaine prochaine pour officialiser ou non cet épilogue. Le corps du fils de Lam Kok avait été extrait de la carcasse de l’hélicoptère le soir même du drame le 20 décembre à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay, Peng Wang, directeur France du groupe Brillant, a été retrouvé le 11 janvier dans la Dordogne à Saint-Vincent-de-Paul, et James Grégoire, l’ancien propriétaire du château de la Rivière, fin janvier à Saint-Loubès.
Les enjeux sont d’autant plus importants qu’il s’agissait d’une personnalité très influente en Chine, propriétaire d’une entreprise de thés (des thés de la région de Pu’Er) et d’hôtels de luxe, qui employait 3 000 personnes.
Interviewé par « Vin et Société », Pierre Ardiri revient sur les « us et coutumes » autour de la consommation de vin en France. Il recadre ces « moralisateurs » et lobbies qui voudraient durcir encore la législation autour du vin.
Pierre Arditi, nouvel ambassadeur de la Cité des Civilisations du Vin
Pierre Arditi est un bon vivant. Un épicurien, rien que ça et rien d’autre. Il revient sur le bon usage du vin, comme certains reviendraient sur le bon usage de la langue française. Car le vin fait partie du patrimoine français. A écouter la voix (et quelle voix !) du sage.
Au terme de 96 heures de garde à vue, les voleurs de grands crus qui agissaient en bande organisée ont été déférés devant un juge d’instruction de Bordeaux. 13 personnes ont été mises en examen et un mandat de dépôt a été requis contre 11 d’entre eux.
Une affaire rondement menée par les gendarmes et notamment le Groupement de la Gironde avec en appui la section de Recherches.Lundi matin très tôt, 23 cambrioleurs et receleurs de châteaux ont été interpellés dans 5 départements français (15 en Gironde).
Au terme de l’enquête diligentée dans le cadre d’une information judiciaire, les gendarmes ont mis fin aux agissements d’un véritable réseau qui écumait les châteaux et dépôts du bordelais. 13 châteaux, 2 maisons de négoce et un caviste ont été victimes pour un préjudice d’environ 1 million d’euros.
4 personnes ont été mises en examen des chefs de vols en bande organisée et association de malfaiteurs ; 9 autres des chefs de recel de vols en bande organisée, et association de malfaiteurs.
Il a été requis mandat de dépôt contre 11 personnes déférées devant le magistrat instructeur puis devant le juge des libertés et de la détention ces deux jours les 13 et 14 février.
L’UBB Grands Crus organisait hier sa première soirée de gala à Bordeaux. Le monde du rugby et le monde du vin se sont rencontrés sur un terrain à damier au palais de la Bourse. Grand gagnant pour l’heure l’UBB qui a collecté plus de 100 000 euros lors de la vente aux enchères au profit du centre de formation de l’Union Bordeaux Bègles.
La soirée de gala de l’UBB Grands Crus au palais de la Bourse
A l’origine du « match » d’hier soir l’association UBB Grand Crus. Une association qui s’est créée il y a moins d’un an et qui rassemble plus de 100 adhérents. Elle est devenue l’un des principaux partenaires du club de rugby. Un club emmené par Laurent Marti qui depuis longtemps pensait à une étroite collaboration avec les vins de Bordeaux. Laurent Dufau, DG du château Calon-Ségur en AOC Saint-Estèphe, était supporter de la première heure de l’Union Bordeaux Bègles et avec Laurent Marti, il se sont dit qu’il y avait quelque chose à faire !
L’idée a germé dans la tête de Vincent Gerbaud, restaurateur à Arcachon, et d’Antoine Moga, petit-fils de l’ancien président béglais André Moga. Une idée sur laquelle, ballon ovale oblige, ont rebondi Valentin Lillet, directeur de LGC et Yann Rozes, directeur commercial de l’UBB; et ainsi est née l’association « UBB Grands Crus » tout simplement.
Hier soir dans le hall magique du Palais de la Bourse, l’UBB Grands Crus a donné le coup d’envoi d’une longue série de manifestations. Un dîner de gala organisé avec 550 convives, cuisiné par Philippe Etchebest « the best », avec comme clou du spectacle une vente aux enchères.
Ainsi le maillot de Raphaël Ibanez, qu’il portait en équipe de France face à l’Italie en 2007, s’est envolé entre les deux perches à 19 500 euros. Ce prix comprenait également 3 magnum de Pétrus. Un essai transformé ! D’autres lots où maillots et flacons étaient associés ont aussi fait de jolies percées dans le portefeuille de Bordelais connu pour leur pugnacité à ne pas lacher…Ainsi 2 magnums de Latour 1998 et 2008 adjugés avec le maillot d’Olivier Brouzet 7200 euros, ou encore 12 Angelus 2006 avec le maillot du british Joe Worsley 5400 euros, enfin un magnum d’Yquem 2007 adjugé 5000 euros avec le maillot du capitaine Mathieu Clarkin.
Score final: 105 000 euros au profit du centre de formation de l’Union Bordeaux Bègles.
Regardez le reportage d’Elise Galand et Didier Bonnet
« Depuis 10 ans les vignerons vendent à perte ! » dixit DominiqueTecher, figure de Pomerol, à la tête du châteauGombaude-Guillot, etsecrétaire de l’association « SOS vignerons sinistrés ».
Et d’ajouter: « Ils décapitalisent pour essayer de tenir, comme celà ils vendent une parcelle complète. Quand il y a un peu de gras, ça va ; mais quand vous êtes à l’os, c’est plus possible ! »
Amer Dominique Techer ? Un peu , sans doute, mais celà fait des années qu’il voit des petits fondre les plombs, et ça risque d’être pire avec les deux épisodes climatiques des 26-27 juillet et 2 août 2013, où les orages et la grêle ont achevé certains qui avaient déjà bien du mal.
Pour lui avant la grêle, 2 000 exploitations étaient déjà dans le rouge.Il estime que ces épisodes se sont traduits par 150 à 200 millions d’euros de pertes…
En 10 ans, Bordeaux enregistre un recul sans précédent : en 2004, 10 539 déclarations de récoltes étaient faites auprès des douanes, en 2013 seulement 7 379 !
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse: l’âge élévé des exploitants et la difficulté de transmission (aujourd’hui la moitié des viticulteurs ont plus de 50 ans et 35 % au dessus de 55 ans, ce qui veut dire que la relève est loin d’être assurée), mais aussi et surtout la crise qui a touché de plein fouet le vignoble…
« En 2008, le prix du tonneau était tombé à 700 euros ! » nous confirme Hervé Grandeau, le Président des « Bordeaux et Bordeaux Supérieur ». « Un prix qui est remonté à 1050 vers 2011 et qui est aujourd’hui à 1250 euros. »
Ceux qui ont été les plus touchés, ce sont les petits viticulteurs qui exploitaient des superficies inférieurs à 10 ha; « et en Bordeaux et Bordeaux Sup, il y en a une majorité: 1200 viticulteurs ont moins de 10ha ». Ils ont pas mal ététouchés car ils vendaientsurtout au négoce. Ceux qui ont mieux marché, ce sont ceux qui faisaient de la qualité et vendaient en bouteilles.
La superficie du vignoble n’a pas connu la même baisse: en 2004, 122 874 hectares, en 2014 113 795.
La superficie moyenne de l’exploitation est passée de 11,65 ha à 15,42 ha. Il y adonc eu un phénomène de concentration, comme pour la culture des céréales il y a quelques années.
Le salut passe donc par les volumes…Eric Gonfrier, à la tête de Château de Marsan est passé de 30 ha à 450 ha aujourd’hui. Avec son frère, il s’est diversifié et a monté une maison de négoce: on achète en plus le raison de 400 ha « ça permet de vinifier des volumes de raisins et par la suite on revend à de grandes marques. C’est une souplesse du secteur privé pour éviter la lourdeur des coopératives ».
Autre exemple florissant à Ladoux, dans l’Entre-Deux-Mers: les vignobles Ducourt. Jonathan nous raconte l’histoire d’Henri son grand-père: « il a commencé en 1949 avec 10ha ! Désormais, on en a 440 répartis sur 13 châteaux en Bordeaux, graves, St Emilion,..On emploie 50 personnes aujourd’hui. »
Une success story avec des moyens mis en commun pour les différents stades d’élaboration, de vinification et d’élevage des vins. Avec de faibles marges et des vins vendus entre 5 et 20 euros, il faut ainsi faire du volume.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer
Une initiative originale d’une jeune enseignante d’équitation…Faire découvrir les vignobles du Saint-Emilionnais à cheval. Lancement de l’association « A terre à cheval » samedi 15 février.
Le printemps 2014 sera équestre ou ne sera pas. Charlotte Alcalay, professeur d’équitation, a eu cette vision, cette « idea », de faire visiter des châteaux à cheval dans le Grand Saint-Emilionnais. Sa volonté est également de rendre accessible le cheval et son environnement à des personnes fragilisées, de l’enfant à la personne âgée, à travers la pratique équestre.
Trois châteaux ont rebondi sur cette idée et ont déjà répondu présent à l’appel de Charlotte: les châteaux Siaurac, Pierre de Lune et Berliquet deviennent partenaires de l’association « A terre à cheval ».
Paul et Aline Goldschmidt accueilleront d’ailleurs l’association samedi 15 février à partir de 18h30 pour son lancement « en fanfare » dans le cadre magnifique de l’Orangerie du châteaude Siaurac. Une dégustation de soutien à cette association est d’ailleurs prévue avec comme thème « vins et fromages ».
La participation et les bénéfices générés par l’évènement contribueront au lancement du projet et de l’association « A terre à cheval ».
Tout le monde était suspendu à ses lèvres…Son jugement sur le 2013 est tombé: « un millésime inégal ». « Exceptionnel en Sauternes, bon en blanc et inégal en rouge. » Parole d’expert a interviewé Olivier Bernard, Président de l’Union des Crus Classés de Bordeaux.
Jean-Pierre Stahl : « Quelle est votre réaction sur le coup de filet des gendarmes suite à l’opération « cassevin » de cambrioleurs qui écumaient les châteaux du Bordelais ? »
Olivier Bernard : « Il était temps que ça s’arrête ! J’ai entendu qu’il y avait 15 propriétés ou négociants qui ont été dévalisés…Quand il y a un gang organisé, c’est bien que ça s’arrête. C’est vrai que la tentation est grande, parce que ces vins sont liquides, ils sont vendablesassez facilement. Dans la profession, on doit mieux regarder nos systèmes de défense, mais après on a du mal à contrer des gens qui veulent voler à tout prix. La gendarmerie peut nous informer, nous dire comment ils sont rentrés, il y a peut-être une information à faire passer au niveau de la Fédération des grands vins pour des mesures de protection. »
JPS : « Ce qui explique ces cambriolages, c’est que ces vins sont devenus excessivement chers, est-ce qu’ils ne sont pas devenus trop chers ? »
OB : « Bordeaux, c’est 10 000 châteaux, parmi ces châteaux, il y en a 50 qui ont connu ces dernières années une certaine flambée par le marché. Mais attention, ce n’est pas la faute des châteaux s’ils sont sortis chers, c’est le marché qui a fait qu’ils sont devenus chers ! C’est pas le propriétaire qui a décidé de les vendre chers, c’est le marché qui a décidé qu’une bouteille qui au départ était à 300 euros, très chère, allait être vendue 1 000 euros. Donc le marché a été très fort, très spéculatif, trop spéculatif sur un certainnombre de vins car ils sont produits en petite quantité. Et il y a un certain nombre de pays qui sont capables d’avaler ces grands crus. Moi, je n’aime pas la spéculation dans le vin. J’aime lesvins de consommation. Alors voilà on parle de ces 50 crus de façon permanente, j’aimerais aussi qu’on parle des 9 950 Bordeaux qui eux sont à un prix raisonnable et dans leur prix de consommation. Sur ces 50 crus il y a eu des périodes très chaudes, à cause de la Chine notamment, à cause de la spéculation, j’espère qu’on va revenir à des valeurs normales ! »
JPS : « ça va peut-être être le cas pour le 2013, car le 2013 est pas mal décrié et notamment pour les grands crus classés, ça risque de les faire baisser, non ? »
OB : « Oui, 2013se présente d’une façon assez compliquée parce que sa réputation n’a pas été portée parmi les grands millésimes et ce n’est pas un grand millésime. Il est dans la lignée de 2011 et 2012. Mais, ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’il n’y a plus de spéculation et que les Chinois sont à l’arrêtdonc on va revenir aux vrais prix ! Et moi les vrais prix qui donnent des Bordeaux de consommation, ça me va bien, ça va bien aux Français et aux Européens de façon générale. Donc peut-être que pour ce millésime 2013, on va retrouver des acheteurs avec le sourire. »
JPS : « On a parlé de « Bordeaux bashing » pour ce 2013…Est-ce qu’il faut l’enterrer ou pas ? »
OB :« Non, non, faut pas l’enterrer ! Moi, je suis un amateur de vin, et dans ma cave, il y a de grands millésimes et des millésimes à boire. Moi, quand j’ai commencé en 83, j’ai bu pendant des mois et des années du millésime 80 et on s’est régalé ! Et puis plus tard on a bu du 87; et puis du 2002, les 2002, ils sont délicieux ! Ouvrez une bouteille de 2007, il y a 90 % des Bordeaux qui sont juste délicieux. Et 2013 est un peu dans cette série là. Un millésime à boire certes, pas compliqué certes. Ce n’est pas un grand millésime de garde, il va pas rester dans la légende de Bordeaux, ça je peux vous l’assurer. Mais s’il avait ce côté un peu sexy d’un millésime généreux, bon à boire dans 5 ans, ça m’irait très bien »
Et de préciser un peu plus tard lors de sa conférence de presse au Club de la Presse de Bordeaux:
« A Sauternes, c’est une année d’exception, je donne 5 étoiles ! En blanc, c’est pas mal, 4 étoiles. En rouge, il y aura de très grands mais aussi d’autres moins grands. Le mot que je retiens pour le 2013: c’est inégal. C’est un millésime jaloux. Il y a des gens qui ont pris plus d’eau que d’autres, donc c’est inégal. Imaginez, en 15 mois à Bordeaux, on a pris 1,6 mètres d’eau alors qu’on pend en un an 800 mm. »
« D’habitude, les propriétés de grands crus classés sortent 60 % de 1ers vins et 40 % de seconds vins, là il y en aura qui sortiront 25 % de 1ers et 75 % en seconds vins…Si Bordeaux veut vendre ses vins, il va falloir les vendre au bon prix du marché. »
Et d’estimer une baisse d’environ 20 à 30 % pour les plus grands crus classés lors de la prochaine campagne des primeurs.
Interview d’Olivier Bernard par Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine au Club de la Presse de Bordeaux
15 grands châteaux et caves du Bordelais étaient la cible des voleurs de grands crus. Ce matin, 300 gendarmes ont mis fin à ce trafic très structuré. 20 personnes sont en garde à vue.
Agissant sur commission rogatoire, l’enquête portait sur une série de vols de grands crus dans les châteaux du Bordelais, avec un préjudice dépassant le million d’euros (vu le prix des bouteilles de grands châteaux, ça chiffre vite !)
Les interpellations ont eu lieu en Haute-Garonne, dans le Tarn, les Pyrénées-Atlantiques, l’Ile-de-France et en Gironde, où se trouvaient les commanditaires de ce réseau « très structuré » et « professionnel », qui agissait semble-t-il depuis le mois de juin 2013.
L’enquête était menée depuis plusieurs mois par le groupement de gendarmerie de la Gironde et la section de recherches de Bordeaux pour mettre hors d’état de nuire ce réseau d’au moins 24 personnes qui travaillait sur « commandes ». Certains individus étaient déjà « très connus de la justice ».
Sur les vingt personnes interpellées, tous des hommes majeurs, une quinzaine sont originaires de Gironde, où elles se trouvent en garde-à-vue.
La gendarmerie a tenu cet après-midi une conférence de presse. Pour le Colonel Ghislain Réty, commandant le groupement de gendarmerie de la Gironde : « c’est une très très belle affaire. » Mais vu que l’enquête est en cours les lieux d’interpellation et le nom des châteaux n’ont pas été dévoilés.
La Winery à Arsac victime de 2 cambriolages en janvier, préjudice 320 000 euros.
Toutefois selon nos propres sources, Château d’Yquem a été victime dans la nuit du 9 au 10 juin 2013. 380 demi-bouteilles du millésime 2010 ont été dérobées, un préjudice de 100 000 euros (une demi-bouteille du millésime 2010 se vend 330 euros) : « depuis, on a revu la sécurité, ça nous a permis de mettre des moyens plus appropriés » nous-a-t-on dit.
Plus récemment la Winery en janvier à Arsac a subi le plus gros préjudice. Joint par téléphone Philippe Raoux, propriétaire de la Winery, a confirmé à « Côté Châteaux » : « on a été cambriolé à deux reprises en janvier : la première fois pour un préjudice de 250 000 euros et la deuxième pour 70 000 euros. » Par ailleurs deux autres établissements proches, Barrère et Sichel, ont également été la cible de ces cambrioleurs à la même période.
Deux caisses de Lafite-Rothschild 2010 dérobées chez Sichel
Pour Allan Sichel, dirigeant la Maison Sichel et président la Fédération des Négociants de Bordeaux : « on nous a volé il y a deux ou trois semaines deux caisses (deux caisses de 6 bouteilles de Lafite-Rothschild d’une valeur de 20 000 euros), mais les cambrioleurs ont été dérangés. Car c’est un site sécurisé, les systèmes d’alarme ont fonctionné. »
Les cambrioleurs n’avaient pas froid aux yeux car presque à chaque fois , les systèmes d’alarme se sont mis en route, ce qui ne les effrayait pas plus que cela. Ils intervenaient avec des camionnettes volées, en moins de 6 minutes à chaque fois et aspergeaient le sol de détergent ou de javel pour effacer toute trace…
Jean-Pierre Stahl, Jean-François Gea et AFP.
Regardez le reportage de Jean-François Géa, Bernard Hostein-Aris et Jean-Pierre Stahl.
Intervenants:
Chef d’escadron Eric Bayle, commandant Compagnie de Gendarmerie de Mérignac (33)
Colonel Ghislain Réty, Commandant le Groupement de Gendarmerie de la Gironde
Allan Sichel, Président Fédération des Négociants en Vin de Bordeaux.
Les grandes maisons de négoce bordelaises organisent des soirées VIP à l’occasion du jumping international de Bordeaux. Cordier-Mestrezat, l’une des plus anciennes, est partenaire de l’événement depuis 10 ans.
Imaginez plutôt…C’est l’événement à ne pas manquer, chaque année, le premier week-end de février. Le Jumping international de Bordeaux en indoor rassemble la crème de la crème des cavaliers mondiaux. Dans les gradins, des centaines de spectateurs, un public d’avertis mais pas seulement, des amoureux des chevaux et des familles entières, car le spectacle vaut le détour avec ces sauts d’obstacles et ces attelages de carrioles à vous couper le souffle.
En prime, il y a ces petites loges avec des places au plus près de la piste, et en retrait des salons cosis avec tout un décorum…Tableaux accrochés ventant le savoir-faire des uns ou des autres. Un autre concours se joue dans l’élégance, l’excellence et, ce malgré tout dans une atmosphère relachée car « on est en week-end ».
Pour David Bolzan, directeur général de Cordier-Mestrezat : » c’est l’évènement incontournable ! c’est le seul en France qui compte pour la coupe du monde ! » Cordier-Mestrezat (Mestrezatva fêter le 23 février 2015 ses 200 ans comme négociant de la place de Bordeaux) est présent depuis plus de 10 ans au jumping de Bordeaux.
Et d’ajouter : » On vient car c’est l’élite…En dehors de Vinexpo, c’est le plus bel événement de prestige à Bordeaux. C’est la recherche de l’excellence avec la recherche du détail. » Cordier-mestrézat est partenaire exclusif de Congrès Expositions Bordeaux depuis 10 ans maintenant.
Dans cette loge, on y trouve des propriétaires de grands châteaux, Pierre Lurton, PDG d’Yquem est un habitué, Jean-Louis Vicard, propriétaire de Château de Candale (Saint-Emilion Grand Cru), mais aussi d’autres acteurs, des maîtres de chais et directeur de Château Lilian Ladouys (Vincent Bache-Gabrielsen), un directeur des ventes comme Damien Grelat de CA Grands Crus. Il y a également des figures de Bordeaux: l’ancien tennisman Jean-Baptiste Perlant, à la tête de Primerose, Stéphan Delaux, président de l’office du tourisme, Christophe Château directeur communication du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et Philippe Massol, directeur de la Cité des Civilisations du Vin: » elle ouvrira ses portes en mars 2016. Les fondations sont terminées, les pieux en béton de 25 m de profondeur ont été coulés, un exploit en bord de Garonne ! » (lire précédemment: Pierre Arditi ambassadeur de la Cité des civilisations du Vin)
En dégustant un double magnum de château Candale 2005 ou au final un château d’Yquem 2005, tous ont apprécié les prestations des cavaliers durant ces 3 jours.
Et c’est en définitive l’Allemand Marcus Ehning, sur Cornado NRW, qui a remporté samedi soir le Jumping de Bordeaux, avant dernière étape qualificative de la Coupe du monde de saut d’obstacles (indoor), en barrage.
Déjà vainqueur en Gironde en 2010, il a devancé au chrono le Français Roger-Yves Bost et le Suisse Pius Schwizer, également double sans faute. La dernière étape de la Coupe du monde se déroulera à Göteborg le 2 mars. La finale 2014 se tiendra du 17 au 21 avril à Lyon.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet sur le savoir-faire de la Maison Cordier-Mestrézat qui fait travailler des artisans locaux
Depuis la naissance de la ligue hanséatique et le XIII ème siècle, la ville de Lübeck a une spécialité oenologique. C‘est un vin de Bordeaux (Margaux, Saint-Julien, Pauillac…) acheminé par bateau dans ce port et élevé en Allemagne du nord.
Un Bordeaux…au goût germanique.
Vieilli dans des barriques de chêne et embouteillé dans des caves spécialisées, ce vin de Bordeaux à consonnance germanique s’appelle le « Rotspon », qui en vieil allemand signifie bois rouge. Il paraît qu’à l’époque de la richesse hanséatique, les barriques de Lübeck étaient de meilleure qualité que les bordelaises. (mais ça a changé quelque peu! )
Il est largement disponible à des prix entre 5 et 20 euros. Ses caractéristiques organoleptiques sont spécifiques. A travers les siècles, il continue de connaître un succès certain.
Selon le site web de la ville de Lübeck, «d’après ce qui se dit, il se boirait mieux que le vrai vin de Bordeaux ».Thomas Mann en vante les mérites dans son roman Buddenbooks, et le Rotspon constitue une récompense des régatiers de la semaine de Travemünde.
Aujourd’hui, certains embouteilleurs – de Lübeck, mais aussi de Hamburg, Bremen et Münster – cherchent à obtenir de l’Union Européenne une protection de ce nom.