Ils sont « en tournée mondiale » au pays de Robert Charlebois…Les vins de Bergerac accompagnent l’exposition-événement de Lascaux 3 et font les présentations avec le Caribou !
C’est qu’ils sont veinards ces vins de Bergerac…Car le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bergerac est partenaire du dispositif de promotion de la gastronomie et du tourisme organisé par le Conseil Général de la Dordogne et le Comité Départemental du Tourisme, ce à l’occasion de l’exposition Lascaux 3 au Centre des Sciences de Montréal.
Ce jeudi 5 juin, ils vont accompagner les évènements qui se dérouleront au Sofitel de Montréal
Exposition itinérante Lascaux 3
* Déjeuner de presse avec une vingtaine de journalistes art de vivre, tourisme, gastronomie. Le menu est réalisé par le chef Alain Gardillou (Le Moulin du Roc, Champagnac de Belair) autour des produits du Périgord et sera accompagné des différentes appellations du Bergeracois.
* Présentation « Destination Dordogne » devant un parterre d’une centaine de professionnels du tourisme.
* Cocktail dînatoire réunissant cent cinquante professionnels du tourisme et de la gastronomie et des vins.
Une master class aura lieu Jeudi 5 juin de 15 h à 17 h.
Elle sera animée par Jacques Orhon, maître -sommelier, journaliste et auteur de renommée internationale qui présentera le vignoble et commentera la dégustation de dix références de cuvées bergeracoises présentes sur le marché canadien (importés par la société monopole, la SAQ –Société des Alcools du Québec).
Plus de 45 professionnels québécois (cavistes, sommeliers et restaurateurs) se sont déjà inscrits à cette masterclass qui affiche complet.
La semaine suivante les vins de Bergerac seront toujours à l’honneur aux côtés des produits du Périgord à travers un menu gastronomique mis en avant au restaurant gastronomique du Sofitel. Ainsi va la dure vie du Périgord à l’export et des Bergerac sur le tarmac de Montréal…« Je reviendrai à Montréal », déguster avec le Caribou…et avec modération….
Si on vous avez déjà été invité, ou si vous faites autre chose…Stoppez tout ! Car le prochain Bordeaux Vinipro vient d’être fixé: du 15 au 17 février 2016 au Parc des Expositions de Bordeaux Lac. Un salon qui se tient tous les 2 ans, en alternance avec Vinexpo (le prochain est prévu du 14 au 18 juin 2015). Le premier Vinipro avait essuyé les plâtres avec un peu plus de 6000 visiteurs et une préparation en moins de 5 mois, pour ce second les organisateurs auront largement le temps de le préparer.
La 1ère formule de Vinipro s’est tenue du 3 au 5 mars 2014.(lire: Vinipro: un premier salon pour se roder) Une première où les organisateurs tendaient le dos. Même s’ils n’avaient pas réussi à dépasser les 300 exposants, 262 avaient participé et relevé le défi durant ces 3 jours: des propriétaires, négociants et unions de producteurs des différentes AOC de Bordeaux et du Grand Sud-Ouest.
Au final, 6 053 personnes étaient venues tester ce 1er Vinipro et déguster les vins de «coeur de marché» de Bordeaux et du Sud-Ouest, à destination des HCR (Hôtels, Cafés et Restaurants) et des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces).
Ce salon réservé aux professionnels rassemblera pour sa prochaine édition, plus de 400 participants (vignerons, négociants et unions de producteurs) avec un développement de la représentation des vins des zones de production du Sud-Ouest.
Lors du dernier Vinipro, 33 pays étaient enregistrés en 2014, des importateurs surtout issus d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie.
Véritable concept, Bordeaux Vinipro reprendra les mêmes atouts qui ont esquissé son début de succès: un espace innovant et connecté avec bornes Ipads, géolocalisation, QR Codes, Village 2.0, espaces de connexions, ateliers, conférences dans le cadre du Forum, espace de dégustation Speed Tasting …
En 2016, Bordeaux-Vinipro entend mobiliser pour sa prochaine édition un large visitorat de professionnels – sommeliers, cavistes, importateurs spécialisés, CHR, distributeurs à la recherche d’un bon rapport qualité-prix !
A revoir ce reportage de Jean-Pierre Stahl et Thierry Julien:
Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse…évidemment it’s a joke. Pourtant en Chine, cette maxime, certains escrocs se l’ont appropriée. Ainsi il n’est pas rare de rencontrer des étiquettes contrefaites qui pour nous Français ou Européens nous sauteraient aux yeux, mais pour un Chinois, dont la langue est plutôt le mandarin…je vous laisse deviner la suite ! De la contrefaçon en série pour ne pas dire une mauvaise série dont les châteaux et propriétés françaises se passeraient bien et pour laquelle il va falloir prendre le taureau par les cornes, car les cornes les vignerons en ont assez de les porter…
A Paris, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) traite plus de 500 dossiers nouveaux de contrefaçon par an, dont 30% concernent la Chine. Sur ces 30%, quasi 100% sont des dossiers viticoles.
Plus une marque ou une AOC est connue, plus elle est exposée. Plus un vin est cher, plus il est rentable pour les contrefacteurs. En 2013, les exportations françaisesde vins et spiritueux vers la Chine ont atteint 836 millions d’euros.
A l’occasion d’une visite dans le Bordelais cette année, le patron de l’Académie chinoise de l’inspection et de la quarantaine (CAIQ), Xinshi Li, a révélé (et c’est extraordinaire) une contrefaçon professionnelle: les faux vins français étaient fabriqués sur des bateaux ancrés dans les eaux internationales, au large des côtes chinoises. Selon ses déclarations à l’AFP, ce problème « très grave » concernerait au moins la moitié des ventes de « Château Lafite ». Des informations impossibles à vérifier.
Les grands châteaux sont généralement réticents à s’exprimer, refusant d’être associés de près ou de loin aux jus de raisin anonymes qui usurpent leur nom et leur réputation.
Spectacle exceptionnel à la Maison des Vins de Graves ! C’est le 13 juin prochain, le voyage musical « Trans-Eurasienne » avec dégustation, par Emmanuelle Troy.
Trans-Eurasienne d’Emmanuelle Troy – Spectacle musical : 13 JUIN à 21h(Label Scènes d’Eté)
Une invitation au voyage proposée par la chanteuse et multi-instrumentiste Emmanuelle Troy (Chant, saz, tanbûr, flûtes, gambacello, lectures…) à travers son spectacle Trans-Eurasienne !
Les spectateurs seront attendus avec un verre de Graves ! (à consommer avec modération)
Tolède – Istanbul – Samarkand – Lhassa…
A voix nue, la chanteuse et multi-instrumentiste Emmanuelle Troy (créatrice entre autres du ciné-spectacle Carnet(s) de Chine) vous invite à la suivre dans son nouveau solo, intitulé « Trans-Eurasienne »
Un voyage musical insolite et intense, sur les routes du vieux continent Eurasien – de l’Espagne sépharade jusqu’à la Mongolie !
Le chant grec, ouzbek ou mongol, accompagné au saz turc, au « gambacello » et autres instruments rares, y côtoie poèmes persans ou contes mongols, dans une bienfaisante échappée le long de la Route de la soie et au delà…
L’Italie a beau être comme la France hier, le plus grand pays producteur de vin au monde, surtout en 2013, ce joli pays connaît des histoires de contrefaçons. Du vin de table au lieu de Chianti ou de Brunelleo: ainsi va l’arnaque aux grands crus made in Italie.Plus de 30 000 bouteilles ont ainsi été contrefaites.
Les carabiniers italiens ont mis au jour une arnaque de grande envergure : du vin de table, d’une valeur d’un euro, acheté en grande quantité remplaçait de prestigieux vins toscans tels le Brunello di Montalcino, le Sagrantino di Montefalco, ou encore le chianti, qui sont tous des dénominations d’origine contrôlée et garantie (DOCG, équivalente de l’AOC française). Le tout avec des étiquettes de grands vins bien sûr.
Les bouteilles étaient vendues environ trente euros l’unité, avec et des emballages fidèlement reproduits quitte à inventer le nom de faux producteurs.
Ces bouteilles de contrefaçon étaient ensuite revendues dans des oenothèques du pays, mais aussi dans des supermarchés et sur des sites internet de ventes de vins.
Les carabiniers ont procédé à environ 25 perquisitions pour mettre à jour cette escroquerie. Cette fraude représente un sacré préjudice pour l’industrie vinicole italienne. En 2013,elle a vu ses exportations augmentées de 10 % selon la Coldiretti, une des plus grandes fédérations de cultivateurs et producteurs en Italie.
Andrea Bocelli, le ténor italien, qui possède des vignobles dans la région de Pise fait partie des nombreux producteurs lésés par cette arnaque…
Lancée en 2007, cette Winery était un concept osé et innovant…
Sur 1000 m2, la Winery propose 1700 crus classés, crus bourgeois et autres vins français et étrangers. Un lieu présenté comme une véritable « cathédrale de bouteilles, conservées en atmosphère climatisée ». Elle propose des vins de différents terroirs viticoles, parmi les meilleurs au monde, dans une fourchette de prix de 5€ à plus de 1 000€.
Mais la Winery, c’est aussi un bar à vin, un restaurant, des salles de dégustations, des concerts et projections de films en plein air l’été.
De nombreux touristes et clients la fréquentaient l’été et aux beaux jours…45 000 en 2013, mais sans doute pas suffisamment. Un pari osé car elle était perdue au milieu de nul part mais au début de la route des châteaux du Médoc.
La question peut se poser avec l’ouverture de la Cité des Civilistions du Vin en 2016 de savoir si les touristes seraient toujours au rendez-vous… Attirés par la Cité, ils pourront s’ils le souhaitent, choisir des circuits au départs de la Cité en bus en direction des châteaux pour des visites…sans forcément passer par la Winery, à moins que des accords ne soient passés.
Est-ce cette crainte qui a pousser Philippe Raoux a la vendre d’ici juillet ? Nous l’avons sollicité mais pour l’heure pas de réponse. Les raisons précises de cette décision n’ont pas été officiellement annoncées, mais Sud-Ouest évoque le taux de fréquentation du site, qui « était loin de satisfaire son propriétaire actuel ».
Selon notre confrère Sud-Ouest, « rien n’est encore définitivement arrêté, l’acquéreur devrait être le négociant La Passion des terroirs. Cette entreprise réalisant 40 millions d’euros de chiffre d’affaires emploie 20 personnes à Martillac (équipe commerciale) et une quinzaine à Cantenac dans un entrepôt logistique devenu trop petit pour y stocker ses caisses de vin ». Vous l’aurez compris, la Winery servirait désormais d’entrepôt…Il se peut que le nouvel acquéreur garde certaines des activités actuelles mais pas toutes…
Grand amateur d’art, Philippe Raoux y exposait quelques œuvres, dont certaines gigantesques, elles devraient être rapatriées au château d’Arsac.
Stéphane Derenoncourt va être consultant pour le château d’Agassac en Cru Bourgeois. Une bonne nouvelle et une démarche à souligner pour Jean-Luc Zell qui cherche à se remettre en question après 17 années à la tête du château. Côté châteaux lui consacre cette rubrique de « vigneron du mois ».
C’était il y a quelques années son slogan, « Agassac le château agassant » ou encore son second vin « l’Agassant d’Agassac »…Mais avec le temps, il faut savoir se renouveler, même si on possède un château de conte de fées. Aussi Jean-Luc Zell, son directeur, que nous avons rencontré lors de la visite des mécènes à la Cité des Civilisations du Vin, nous a confié qu’il était nécessaire de changer de braquet: « on va être dans une dynamique de qualité supérieure »pour ce château en AOC Haut-Médoc.
Après 17 ans, on a des oeillères parfois, c’est une très bonne nouvelle que Stéphane Derenoncourt ait accepté de nous aider…car il a vraiment une philosophie de terroir ! », selon Jean-Luc Zell, directeur du château d’Agassac.
Et Jean-Luc Zell, d’ajouter: « On revoit un peu notre stratégie, car autour de nous la compétition change, les choses évoluent. Notre objectif est de faire 40 % en 1er et Grand Vin contre 70 % aujourd’hui. On va se recentrer sur les parcelles les plus qualitatives. On avait déjà fait des sélections, on va maintenant retravailler sur des terroirs avec la pertinence de son conseil. »
« Notre investisseur, Groupama, trouve que ça a du sens pour la viticulture de la région. C’est bien de montrer qu’on adhère à un projet qui a de la perspective. »
Jean Luc Zell et Stéphane Derenoncourt discutaient depuis novembre, il se sont mis d’accord en ce joli mois de mai.
Vinexpo Asia-Pacific s’est achevé aujourd’hui à Hong Kong après avoir enregistré un succès encore jamais inégalé: 16 800 visiteurs, soit + 6,8%.
Ce salon confirme sa bonne santé: un record de 1 300 exposants représentant les vins et spiritueux de 34 nationalités.
Vinexpo Asia-Pacific a mis cette année à la disposition des exposants 50% de surface supplémentaire, pour répondre à la forte demande. Pour la 1ère fois, le salon s’étendait cette année sur deux niveaux.
Quelques heures avant la fermeture des portes du salon, les premiers chiffres étaient dévoilés: une fréquentation record de 16 800 visiteurs, incluant des importateurs, des distributeurs et grands acheteurs, soit +6,4% par rapport à l’édition 2012.
Le nombre d’acheteurs chinois présents cette année a connu une légère progression. La fréquentation de visiteurs d’Asie du Sud-Est se démarque elle par une forte augmentation, avec de plus en plus de visiteurs de Malaisie, Indonésie, Thailande ou Vietnam », selon le Président de Vinexpo, Xavier de Eizaguirre
L’Academy by Vinexpo aura accueilli 9 000 visiteurs lors de 54 dégustations et conférences de haut vol, animées par des experts de tous les continents, dont 30 dégustations assises, 5 dégustations debout, 15 conférences et 4 masterclasses diplômantes.
Une nouvelle fois, les personnalités les plus importantes de la filière se sont données rendez-vous pour partager leurs savoirs et connaissances du marché et des produits, comme Paolo Basso, Jeannie Cho Lee, Hubert de Boüard, Jane Skilton, Li Demei, Michel Rolland, Simon Tam, Debra Meiburg et Nelson Chow.
“Les retours sur cette édition ont été très positifs et confirment la position de leader de Vinexpo Asia-Pacific »a déclaré Guillaume Deglise, Directeur général de Vinexpo.
Hong Kong reste une porte d’entrée privilégiée pour le marché chinois et s’impose définitivement comme un hub en Asie pour la filière des vins et spiritueux. Ce marché est plus sophistiqué que jamais : cela se ressent aussi bien dans les transactions que dans l’ambiance de cette édition « , selon Guillaume Deglise, directeur de Vinexpo.
Parmi les nouveautés mises en place cette année à Vinexpo Asia-Pacific, « Spiritual » reste l’un des grands succès de cette édition. Ce nouveau concept-bar, instauré au cœur du salon, a permis à des mixologistes professionnels de travailler et sublimer une multitude de spiritueux au travers de créations de cocktails et de masterclasses en partenariat avec le magazine The Spirits Business.
Après la Chine, les nouveaux territoires de conquête des vins français sont l’Inde, le Vietnam, la Thaïlande. Vinexpo Hong-Kong leur a fait de l’oeil durant ces 3 jours.
En perte de vitesse sur un marché chinois plus difficile à conquérir, les vins français tentent de séduire les classes moyennes des pays émergents en Asie, de l’Inde au Vietnam, malgré de nombreux obstacles à l’importation. Ces pays globalement consommateurs de spiritueux et de bière sont de formidables relais de croissance pour les exportateurs tricolores qui ont connu en 2013 un « annus horribilis » en Chine, avec un recul des expéditions et de la consommation pour la première fois en dix ans. Dans ses perspectives 2014, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) écrivait: « Le développement de nos exportations passe par l’ouverture de nouveaux marchés: l’Inde, le Vietnam, et la Thaïlande » (outre l’Amérique du Sud).
Si « la Chine reste la locomotive, les perspectives sont importantes dans les nouveaux pays consommateurs » du continent asiatique, confirme Guillaume Deglise, directeur général de Vinexpo.
Une stratégie unique pour cette vaste sous-région est impossible à mettre en place car l’Inde, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam, mais aussi la Birmanie et l’Indonésie musulmane, « présentent une grande diversité de cultures, de religions, de climats et de modes de consommation », explique Gautier Salinier, responsable des ventes Asie de la coopérative Plaimont (Saint-Mont, Gers). « Paradoxalement, cela permet de diluer le risque. On peut toujours se retourner » en cas de revers de fortune sur l’un de ces marchés, dit-il.
Avec 90 millions d’habitants, une forte croissance démographique, une consommation d’alcool en augmentation de 10% par an et un tourisme en plein essor, le Vietnam est considéré comme le nouvel « eldorado » du vin en Asie. Sur ce marché encore très modeste de 65 millions à 70 millions d’euros, « les vins français sont leaders et les Français sont bien présents tant dans la distribution que l’importation », indique Guillaume Crouzet, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) française à Hanoï.
Mais les vins du nouveau monde arrivent en force, en particulier les chiliens qui bénéficient depuis 2011 de tarifs douaniers préférentiels. – 500% de taxes en Thaïlande, 100% au Vietnam – En Thaïlande, on estime à 3% la part du vin dans la consommation d’alcool (73% spiritueux, 24% bière), pour des importations ne dépassant pas 37 millions d’euros, dont trois quarts de vin rouge, selon les douanes locales. La France est le premier exportateur, avec 35% de parts de marché en valeur.
Avec 1,2 milliard d’habitants et une consommation de vin insignifiante (autour de 1%) qui devrait augmenter de 30% d’ici 2016, l’Inde est le marché offrant sur le papier les perspectives les plus alléchantes. Les entraves y sont pourtant considérables. L’accès à l’alcool et le niveau des accises sont l’apanage de chaque Etat de la fédération indienne. Pour importer, il faut donc négocier avec chacun des 28 Etats (sauf deux sous régime de la prohibition), et payer des taxes en conséquence. « C’est un marché difficile et compliqué », reconnaît Rajiv Singhal, directeur du bureau du champagne en Inde. « Outre la question des taxes, les habitudes sont difficiles à changer. C’est une ancienne colonie britannique qui boit essentiellement des spiritueux. La consommation de vin n’a commencé à décoller qu’il y a une vingtaine d’année, grâce aux producteurs locaux », explique-t il. Le niveau des taxes est également prohibitif en Thaïlande et au Vietnam.« Entre leur arrivée sur le territoire thaïlandais et leur vente aux consommateurs, pas moins de six taxes sont appliquées aux vins importés et leur montant global se situe entre 500% et 600%« , relève la CCI française de Bangkok. Les taxes sur l’alcool sont une manne pour l’Etat, de même qu’en Inde où elles représentent en fonction des Etats le premier ou second poste de recettes. Au Vietnam, les taxes douanières, les accises et la TVA font doubler le prix de l’alcool à l’importation. « C’est la raison pour laquelle la croissance du marché n’est pas plus importante », affirme Guillaume Crouzet. La filière suit avec intérêt les négociations entre l’Union européenne et Hanoï en vue de la signature d’un traité de libre-échange comprenant un important volet agro-alimentaire. Le prochain « round » de pourparlers est prévu en juin.
Le meilleur sommelier du monde 2013 a prodigué ses conseils et son expertise aux amateurs de vin asiatiques, pour ce 3ème et dernier jour de Vinexpo à Hong-Kong.
Son choix s’est porté sur les vins doux, de vrais séducteurs. Il a sélectionné 8 vins provenant des 4 coins du monde : Afrique du Sud, Alsace, Autriche, Bordeaux, Hongrie, Portugal et Suisse.
Il a séduit plus de 100 amateurs qui ont bu ses commentaires ainsi que ceux de Serge Dubs, Meilleur Sommelier duMonde 1989 et Membre du Comité Pédagogique de Worldsom.