12 Juil

To be or not to Bi…Wine !

Un succès à Bordeaux Fête le Vin, un retentissement bientôt planétaire. Le BiWine, ce porte-bouteille en liège « totally design » tenait salon et son stand avec sa conceptrice, Claudia Courtois, et son designer, Vincent Poujardieu, sur les quais de Bordeaux durant Bordeaux Fête le Vin.

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Vincent Poujardieu, designer, château Kirwan, et Claudia Courtois conceptrice © Jean-Pierre Stahl

Au moment de l’inauguration, le jeudi 26 juin en fin d’après-midi, ce fut la consécration avec une présentation du BiWine à Tom Labonge, le maire d’Hollywood (4e district de Los Angeles) et à Alain juppé, le maire de Bordeaux devant des dizaines de badauds.

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Présentation du BiWine à Tom Labonge et à Alain Juppé, fier de cette production bordelaise. En arrière plan Stéphan Delaux, Président de Bordeaux Grands Evénements et Hervé Grandeau, Président du Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. © JPS

D’autres confrères en ont parlé, suite ou après notre article, comme Sud Ouest ou Marie-Laure Lurton sur son blog…Des ventes se sont concrétisées comme avec ces Québecoises de Montréal que nous avons croisées, fières de leur trouvaille pour leur pic-nic.

BX FETE VIN 268Coup de coeur de l’innovation pour cette 9e édition de Bordeaux Fête le Vin, le BiWine fait office d’isotherme très performant et d’étui anti-choc et chic avec sa bandoulière en cuir. Il peut contenir des bouteilles de 75cl au format Bordeaux ou Bourgogne. A titre d’exemple, un joli château de Bordeaux :  Reignac.

Relire l’article découverte par Côté Châteaux: Be happy, « BiWine » arrive: le premier porte-bouteille en liège présenté à Bordeaux Fête le Vin

Et pour en savoir plus, le site officiel sur le BiWine : bottle moved safely

« Loupiac et Foie gras »: c’est Noël avant l’heure, les 29 et 30 novembre…

Un rendez-vous de plus en plus prisé des Girondins et d’autres épicuriens. Aussi, pour vous dégager et fixer les dates : à vos tablettes et agendas ! Ce rendez-vous de la gastronomie traditionnelle française et du bien vivre est prévu les 29 et 30 novembre prochains.

loupiacDix huit années que le rendez-vous est pris avec des milliers de Girondins et des centaines d’Aquitaine migrant le dernier week-end de novembre vers le plus savoureux des marchés de Noël : les portes ouvertes « Loupiac & Foie Gras » réunissant une vingtaine de viticulteurs de l’appellation bordelaise et autant de producteurs de foie gras des Landes.

Un devoir de gourmandise
Plus de pécher capital !… les journées Loupiac & Foie Gras réhabilitent l’obligation de gourmandise, pour aller à la rencontre des vignerons faisant déguster aux visiteurs plusieurs millésimes de leur vin, et des producteurs proposant une gamme complète de produits servis ou offerts pour les fêtes : foie gras, entiers frais, mi-cuits, cuits, cous de canard farcis, magrets, confits…

Animations, dégustations, ateliers
Démontrant la belle complémentarité qui unie les productions artisanales landaises aux vins liquoreux, nerveux et délicat, récoltés sur les coteaux de Gironde, ces journées sont basées sur le principe de la double dégustation. Un délice qui préfigure le temps de Noël.
De nombreuses animations rythment ce week-end : dégustations à l’aveugle de vieux millésimes, visites du vignoble, ateliers et/ou démonstration de découpe de canards, dégustations de gourmandises landaises, expositions, concerts…
Au-delà des dégustations dans les propriétés, des déjeuners gourmands seront servis chaque jour dans la salle des fêtes, et une soirée gourmande est organisée le samedi 29 novembre à partir de 19h30 (apéritif offert par les viticulteurs, échange du terroir entre producteurs et consommateurs, repas gourmand avec accord met & vins liquoreux).

11 Juil

François Lurton: une success story extraordinaire entre le nouveau monde et Bordeaux

François Lurton a monté sa petite entreprise voilà plus de 25 ans. Depuis, elle produit environ 10 millions de bouteilles, plus que son père André Lurton. Une véritable réussite avec 70 vins différents d’Argentine, du Chili, d’Espagne et de France. Sa plus grande réussite: les « fumées blanches » produites à 5 millions de bouteilles en Côtes de Gascogne. Côté Châteaux lui décerne le titre de « vigneron du mois ».

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François Lurton, le Bordelais globe-trotter qui a réussi à faire fructifier son savoir-faire dans le nouveau monde et en France © Jean-Pierre Stahl

François Lurton a 56 ans. Il s’était dit qu’à la cinquantaine, il baisserait son régime de croisière, or ses affaires se portent de mieux en mieux et il ne manque pas d’idées pour continuer son oeuvre. Tiens, il pense d’ailleurs très prochainement lancer une petite maison de négoce à Bordeaux…

François Lurton est issu d’une grande famille du vin à Bordeaux: les Lurton. Il incarne la 5e génération de viticulteurs qui produit des vins dans le Bordelais depuis 1897. Son père, André Lurton, avec qui il a appris et travaillé au début de sa carrière (il fut directeur général « avec mon frère, on tenait la barraque, pendant que mon père s’occupait des « Pessac-Léognan ») est très connu à Bordeaux car il est à la tête de très grands châteaux: pelle-mêle, La Louvière, Couhins-Lurton, Bonnet, Rochemorin, Cruzeau…et associé à Dauzac et Barbe-Blanche.

François Lurton et son frère Jacques ont donc débuté aux côtés d’André, un personnage cet André Lurton… Ancien responsable de la FDSEA et maire de Grézillac, il a relancé nombre de vignobles dans les Graves, le Médoc et l’Entre-deux-Mers. Il s’est pleinement investi dans la mission de créer une nouvelle appellation, qui ne concernerait que les Graves du Nord (où il y avait une concentration de crus classés): Pessac-Léognan en 1987. « Quand je travaillais avec mon père, il passait 80% de son temps entre Pessac-Léognan et château Bonnet. Quand mon père est revenu dans ses affaires, on est parti ailleurs… »

André Lurton avait aussi un caractère fort, ce qui poussa sans doute ses deux fils à s’émanciper et prouver à leur père qu’ils y arriveraient aussi. François et Jacques sont donc partis dans un premier temps travailler en 1988 pour Ginestet, Marks & Spencer, Tesco, La Virginie, Hardy’s (Domaine de la Beaume), Remy Panier (Loire), Wines of Moldovia, Catena ou encore Vina San Pedro…mais ils vont avoir le déclic lors de Vinexpo en 1991: « On a signé de gros contrats avec l’Argentine et le Chili ». C’est alors le pari de leur vie: un premier achat de parcelles en Argentine en 95 puis les plantations en 96. Les autres vignobles seront acheté en 1999, 2000 et 2001.

« Les terroirs d’Argentine au  pied de la Cordilières, on y fait des malbecs merveilleux ! Au Chili, c’est aussi le plaisir avec des vignes en biodynamie. Il y a un vrai plaisir de vie la-bas. Mes enfants me demandent souvent quand est-ce qu’on va au Chili… »

« Avec mon frère, on a acquis des expériences qui permettent de construire tous ces vins avec ce savoir-faire de vinification. » En plus des vignobles au Chili, en Argentine, François et Jacques Lurton ont acquis d’autres vignobles en Australie, au Portugal, en Espagne, dans le Langedoc Roussillon et dans les Côtes de Gascogne.

Depuis 2007, l’entreprise a connu un nouveau tournant: Jacques a conservé l’activité de consulting, ainsi que le vignoble en Australie, François a gardé les vignobles au Chili, en Argentine et dans les Côtes de Gascogne où est sa plus grosse production avec ses « fumées blanches » avec son sauvignon blanc.

francois lurton 006François Lurton SA, ce sont « 350 hectares de vignes à titre personnel, 700 au total car on fonctionne à l’étranger avec un système de fermage ou on achète de la vendange. Mais tous les vins que je vends sont des vins que je vinifie ! Moi-même ou avec mon équipe »

Sa plus grosse réussite, c’est finalement sa marque mondialement connue avec son sauvignon « fumées blanches », un nom inspiré par des Canadiens, et qui correspond à cette brume que l’on retrouve au petit matin dans les Côtes de Gascogne, un peu comme à Sauternes, « sauf qu’ici il n’y a pas de botrytis ! »

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Francisco Almeida et François Lurton © JPS

Un paysage qui a bleuffé son nouveau venu dans le bateau Lurton: Francisco Almeida, un grand gaillard portugais originaire de la région de Vino Verde, qui comme François est issu d’une famille de viticulteur « il est tombé dedans quand il était petit ! » Francisco n’est là que depuis un mois, mais il va s’occuper du marketing opérationnel.

« Les fumées », ce sont 5 millions de bouteilles, soit la moitié de ma production: 10 millions. Je stagne depuis 10 ans car je fais attention à ne pas augmenter en volume, mais en qualité ! C’est grâce à château Bonnet que j’ai appris à faire des vins de qualité en grande quantité, en volumes. Je suis devenu leader avec les « fumées blanches »

François Lurton a aussi choisi ses terroirs fonction de la climatologie et de l’influence océanique tant au Chili que pour ses Côtes de Gascogne.

On recherche une fraîcheur et un style plus atlantique pour le sauvignon, il faut qu’il soit proche de la mer. »

Autrefois, il produisait ses fumées en Languedoc, depuis 10 ans, il a migré pour trouver cette fraîcheur. « Au nez, il a cette expression herbacée ou florale, qui a une connotation nouveau monde. On sent ces terroirs frais aux matins humides avec beaucoup de brouillard. »

Quant au terroir qu’il appréciait le plus et qu’il regrette, c’est celui du Portugal… »Un des plus grands terroirs qui s’exprime ». Peut-être y reviendra-t-il ? Car les pages de sa vie sont loin d’être totalement écrites. « Avec la famille, on pense de plus en plus à acheter aussi en Californie… »

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Ses vins espagnols Campo Eliseo de Toro, chiliens Hacienda Araucano Clos de Lolol, argentins Piedra Negra Gran Malbec, et du Roussilon Mas Janeil encadrent ses fumées blanches produits en Côtes de Gascogne. © JPS

François Lurton que certains considèrent comme totalement oublié à Bordeaux, ou dont les rumeurs les plus folles aiment à courir, tenait à faire cette conférence à l’hôtel de charme-maison d’hôtes, la Maison Bord’Eaux, que tient son cousin Pierre Lurton (PDG d’Yquem, gérant de Cheval Blanc): « il court tout un tas de bruits à Bordeaux, c’est l’occasion de remettre les pendules à l’heure. »

« Quand Bordeaux a des difficultés, mes ventes se portent très bien. Elles sont en plein boom en Amérique du Sud et Amérique du Nord. On surfe sur la vague aux Etats-Unis. Je fais plus de 60 % de mes volumes avec des vins de France, de Gascogne et du Roussillon et Fitou. Le chai que j’ai à Vayres (en Gironde, juste à côté de Bordeaux) va être complètement remanié avec une nouvelle chaîne d’embouteillage de 7000 bouteilles à l’heure, avec réduction totale d’oxygène. J’emploie 70 personnes en France, en Argentine 80 avec la Bodega Piedra Negra. »

Je rapatrie mes résultats en France, je paie mes impôts en France, je ne suis pas expatrié et je vis plus de 6 mois de l’année en France. » François Lurton

francois lurton 014Mais François Lurton n’est pas la pour régler ses comptes avec la place de Bordeaux qu’il connait bien, car c’est avant tout un business man, mais un viticulteur business man. Un de ceux qui ont non pas des dollars à la place des yeux mais avant toute chose le raisin chevillé aux tripes !

Ainsi en Espagne, à Toro, il est associé à Michel Rolland et produit le « meilleur vin d’Espagne » le « Campo Eliseo » (1 million de bouteilles en rouge, blanc et rosé). Mais surtout, il continue à parcourir la planète, car « le plaisir de mon métier, c’est que j’ai deux vendanges. Par exemple, là, on va finir les remontées de barriques en Argentine. »

« Le vignoble, c’est comme dans les restaurants, il faut toujours être derrière la caisse ! »  

Pour moi, ce qui fait la qualité d’un vin, c’est la qualité du raisin. Je passe partout pour goûter le raisin et donner les dates de vendanges. » François Lurton

Quant à la question de Côté Châteaux de savoir s’il pensait avoir mieux réussi que son père ? (car il produit aujourd’hui plus de vin que lui): « Ce n’était pas mon but, ni mon intention. Mon père a mieux réussi dans la valorisation de ses terroirs. Je n’ai pas encore sa fortune. Dans le monde du vin, les choses sont lentes…Pour que je réussissse autant que mon père, il faudrait que j’ai son âge. Le 4 octobre, il va avoir 90 ans André, on va lui faire une bonne fête ! »

Pour en savoir plus sur François Lurton et ses domaines: françoislurton.com

10 Juil

Les prix spéciaux du 38e concours international de vins de France remis au Tower Bridge de Londres

C’était l’événement le 27 juin à Londres. Un événement passé inaperçu avec Bordeaux Fête le Vin. Et pourtant, au Tower Bridge de Londres, de grands vins ont été récompensés, dégustés et commentés par Xavier Rousset, maître-sommelier vivant à Londres.

La remise des prix spéciaux de la 38ème édition du plus grand concours international de vins en France s’est déroulée dans un lieu connu du monde entier: « Tower Bridge ».

Xavier Rousset, maître-sommelier français vivant à Londres et également l’heureux propriétaire de quatre restaurants, dont le célèbre Texture (une étoile Michelin) s’est livré à l’exercice des commentaires de dégustation.

* Prix spécial Rioja : Altos Pigeage 2010

“Nez complexe aux arômes de garrigue, cerise amère, réglisse et prune. En bouche, opulent, généreux dans le style typique de la région. Légèrement épicé en fin de bouche, un vin sans excès et tout en harmonie. Idéal sur des plats riches et relevés.” www.altosderioja.com

* Prix Spécial Bio : Belat Penedès 2009

“Nez expressif de fruits rouges mûrs légèrement confiturés, poivre noir, notes fumées. En bouche, belle minéralité et équilibre avec une acidité agréable et bien intégrée. Utilisation intelligente et bien maîtrisée du fût, vin très intéressant, élégant et racé. La température de service est importante pour maximiser le plaisir.” www.albetinoya.cat

* Prix spécial Blaye : Château Mondésir Gazin 2011

“Joli nez de fruits noirs, mûres, cassis, des notes d’épices douces, cuir. En bouche, bonne structure tannique et équilibrée reflétant l’assemblage entre Merlot et Malbec. Utilisation intelligente du bois, bien intégré, ajoutant de la richesse à ce vin.” www.mondesir-gazin.com

* Prix spécial Bourg : Château Monfollet Altus 2012

“Plaisant et expressif au nez, mélange de fruits noirs et d’épices douces. En bouche, attaque franche et ferme avec un Merlot bien travaillé, riche et généreux. Vin puissant aux tanins résultant de raisins mûrs et d’un passage en fût. Une décantation permettra à ce vin de s’exprimer pleinement.” www.chateaux-solidaires.com

Retrouvez l’ensemble des vins médaillés sur www.challengeduvin.com

09 Juil

Les pesticides remis en question a minima devant l’Assemblée Nationale: sauvegardons nos écoles !

Va-t-on vers une interdiction pure et simple de l’utilisation de pesticides dans les vignes qui touchent les écoles primaires, collèges et lycées. Suite à l’incident grave de Villeneuve de Blaye, une véritable prise de conscience semble avoir émergé. Toutefois on parle davantage de restriction que d’interdiction ! Il n’y aura pas de distance minimale à respecter. Un projet de loi qui fait déjà pschittt ???

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Epandage après orage de grêle dans le Médoc © Jean-Pierre Stahl

Le projet de loi subordonne l’épandage des pesticides près des lieux sensibles « à la mise en place de mesures de protection » telles que des haies ou des horaires adaptés.
Lorsque de telles mesures ne peuvent pas être mises en place, « l’autorité administrative détermine une distance minimale adaptée en deçà de laquelle il est interdit d’utiliser ces produits à proximité de ces lieux ».

 L’interdiction n’est donc pas généralisée mais étudiée au cas par cas comme le précise Germinal Peiro, le rapporteur du projet:

« Il s’agit d’examiner au cas par cas, en fonction des heures d’épandage, en fonction du vent, en fonction de conditions climatiques, en fonction des protections naturelles qui peuvent exister comme des haies par exemple, mais il n’y a pas de distance car ce n’est pas possible de mettre une distance dans la loi », selon le député Germinal Peiro.

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L’école de Villeneuve de Blaye où 23 élèves et leur institutrice avaient été intoxiqués © France 3 Aquitaine

Pourtant, l’affaire de Villeneuve de Blaye avait suscité l’émoi non seulement des parents, des enfants, mais aussi de tous ceux qui se sentent responsables vis-à-vis d’une population à protéger en priorité. Ségolène Royal était monté au créneau aussitôt…

D’ailleurs l’association Génération futures n’en démord pas et réclame à coup de pétition qui a déjà recueilli 120.000 signatures l’interdiction d’épandage à proximité de toute habitation.

Même le préfet de Gironde avait eu cette lueur d’esprit de prendre un arrêté le 23 juin, suite à l’affaire,  d’interdiction d’épandage de produits phytosanitaires à moins de 50 mètres des établissements scolaires lorsque les élèves sont à l’extérieur. 164 écoles seraient concernées.

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Daniel Delestre, président de la Sepanso Gironde © Jean-Pierre Stahl

La Sépanso avait porté plainte car les traitements de vignes réalisés le 5 mai à proximité de l’école primaire de Villeneuve étaient illégaux. Les conditions météo et la force du vent interdisaient tout traitement. 23 élèves et une institutrice avaient été victimes de vertiges, nausées, certains nécessitant d’être pris en charge par les secours. A relire sur le blog: Affaire d’épandage près d’une école à Villeneuve-de-Blaye en Gironde: la Sepanso dépose plainte contre X…

JPS et HC.

Interview de Daniel Delestre, le Président de la Sepanso Gironde sur le dépot de plainte contre X par Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix

 

 

08 Juil

Stéphane Le Foll abat quelques cartes pour les viticulteurs de l’Aude

Stéphane Le Foll, le Ministre de l’Agriculture a dévoilé une série de mesures pour apporter un soutien aux vignerons touchés par la grêle dans le Minervois.

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll demande notamment aux « services de l’Etat » de « solliciter un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par la grêle ».

vigne_degatIl demande de voir auprès de la Mutualité sociale agricole (MSA) pour « une prise en charge de cotisations sociales », selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Le ministère va également « solliciter des autorisations d’achat de vendanges en ce qui concerne le cas particulier des viticulteurs », qui
pourront leur permettre, en cas d’une récolte insuffisante, d’acheter du raisin dans d’autres régions.

L’assurance récolte insuffisante

Stéphane Le Foll reconnaît également le « développement insuffisant de l’assurance récolte dans un contexte marqué par des risques climatiques croissants ». Et il rappelle qu’il avait demandé dès novembre « un produit d’assurance susceptible de convenir à la grande majorité des agriculteurs ».
« Ce sujet sera au coeur des discussions du prochain comité national de gestion des risques en agriculture qui se réunit le 10 juillet« , ajoute le communiqué.

Les AOC Malepère et Minervois touchées

De violents orages de grêle ont causé des dégâts considérables dimanche dans l’Aude notamment dans le Minervois et dans l’Hérault à Olonzac, avec au moins 15.000 hectares de production agricole touchées.
Il s’agit principalement d’exploitations viticoles, et en particulier les AOC Malepère et Minervois, « mais aussi d’exploitations de grandes cultures, production
de semences, arboriculture, maraîchage », précise le ministère.
« Les pertes de récolte résultant de la grêle sont assurables et, de ce fait, ne relèvent pas du régime des calamités agricoles », rappelle enfin le ministère.

Avec France 3 Languedoc Roussilon.

Guillaume Deglise veut faire venir à Bordeaux le Mondial des Sommeliers en 2019

Le directeur de Vinexpo a fait part aujourd’hui de son souhait d’organiser à Bordeaux en 2019 le concours du Meilleur Sommelier du Monde, à l’occasion de l’assemblée générale à Reims de l’Association de la sommellerie internationale.

Cité du Vin, WEnd Crus Classés, Coupe Crus Bourgeois et Contrefa 057Selon le Figaro.fr, Guillaume Deglise a fait sensation. « Invité à prendre la parole, ce partenaire de l’ASI a fait part de sa volonté de voir le concours 2019 du Meilleur sommelier du monde se dérouler à Bordeaux, dans le cadre de Vinexpo. Ce sera alors la 16e édition de la plus prestigieuse des épreuves, la 15e devant se dérouler en avril 2016 à Mendoza (Argentine) ».

« A cette occasion, l’ASI fêtera le cinquantième anniversaire de sa naissance mais aussi du premier titre mondial remporté par le Français Armand Melkonian. La date sera symbolique aussi puisque cela fera trente ans que la France n’a plus organisé ce concours. Le dernier, en 1989, avait été marqué par le succès de Serge Dubs, l’actuel vice-président Europe de l’ASI. »

 » La proposition de Guillaume Deglise a été très favorablement reçue par Shinya Tasaki, le président japonais de l’Association internationale, mais aussi par Michel Hermet, le président de l’Union de la sommellerie française qui porterait alors cette candidature. »

Le Figaro.fr

http://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o112888-vinexpo-veut-le-mondial-des-sommeliers-2019#ixzz36tp2pCDR

Grêle dans le Minervois : les « dégats sont considérables » dans les vignes confirme la préfecture de l’Aude

15 000 hectares touchés, des « dégâts considérables », dans le communiqué de la préfecture de l’Aude. Le Préfet de Région s’est rendu sur place pour avoir une remontée exacte des pertes potentielles. « C’est un cataclysme » pour Philippe Vergnes, le président de la chambre d’agriculture.

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Le préfet de région et un vigneron sinistré devant la mairie de Tourouzelle (Aude) © Frédéric Guibal de France 3 Languedoc Roussillon

En ce lundi 7 juillet, les remontées d’informations font état de 15 000 hectares de surfaces agricoles touchées, surtout des vignobles, des AOC Malepère et Minervois. Seulement 10 à 15 % des viticulteurs de l’Aude étaient assurés contre la grêle.

En 20 à 30 minutes, à 17h dimanche, ces orages de grêle, avec des vents très violents ont meurtri le massif de la Malepère, à l’ouest de Carcassonne, et le Minervois, entre Carcassonne et Narbonne.

C’est une catastrophe  un cataclysme » Philippe Vergnes, le président de la chambre d’agriculture de l’Aude lors d’une visite sur une exploitation de Tourouzelle, au-dessus de la petite ville de Lézignan-Corbières.

Tout en précisant que les 15 000 ha en impactés représentent un quart de la surface plantée en vignes dans l’Aude: 60000 au total. 600 000 hectolitres de récolte seraient perdus. Il s’agit de la catastrophe économique la plus lourde pour le département depuis les terribles inondations de novembre 1999.

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Des branches coupées en deux sous la force des grêlons © Frédéric Guibal

Dès lundi matin, la préfecture de l’Aude  qualifié ces dégâts de « dégâts considérables ». C’est dire l’ampleur des sinistres dans ces vignes et le désarroi des viticulteurs touchés.

Le Préfet de Région a précisé dans l’interview réalisée par nos confrères de France 3 Languedoc Roussillon qu’il allait étudier, avec les services de l’Etat, des exonérations fiscales, des relais de trésorerie et autres relais bancaires. Pas sûr que cela suffise…Dans les autres régions viticoles touchées, les viticulteurs ont réclamé des aides directes pour compenser leurs pertes, des aides rarement débloquées: en Gironde en effet, suite aux orages de grêle à l’été 2013, ils n’ont obtenu que 10 à 15 % de remboursements des dégâts estimés à 150 millions d’euros.

«On voit depuis quelques années une recrudescence du phénomène des orages. Aucune région n’est épargnée», a déclaré à l’AFP Jérôme Despey, secrétaire général de la Fédération des exploitants agricoles (FDSEA) et viticulteurs de l’Hérault. Il a cité la Bourgogne pour la troisième année consécutive, les Charentes et de nouveau le Bordelais le mois dernier, très affecté déjà en 2013.

Et d’arriver à ce triste constat: il risque d’y avoir une « nouvelle baisse de production» du vignoble français et du coup de nouvelles « pertes de marchés ».

Regardez le reportage de Jean-Pierre Laval et Frédéric Guibal de France 3 Languedoc Roussillon 

07 Juil

La machine infernale de Rob Higgs: un tire-bouchon d’une autre époque !

Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Fini le tire-bouchon classique et les entorses de poignet. Voici un tire-bouchon digne de Jules Verne, une sorte de machine à remonter le temps, où l’on perd plus de temps, mais c’est comme un mécanisme d’horlogerie…c’est beau à voir mais loin d’être beau ! C’est signé Rob Higgs, et c’est de l’art…c’est le « Corkscrew ».

Rob Higgs est étonnant d’imagination: cet inventeur d’automates mécaniques, ce sculpteur britannique, a dévoilé une œuvre très spéciale, il y a quelques années; une machine capable de déboucher des bouteilles de Bordeaux, mais en un temps certain…et de servir ensuite dans un verre. Sa spécialité est en effet de concevoir des machines très complexes avec beaucoup de style pour effectuer des tâches très simples.

Inventé par Rob Higgs, un génie un peu fou de Cornouailles, le « corkscrew » a été fabriqué en série limitée de 100 exemplaires.

Les matériaux utilisés pour créer cette machine infernale ne sont que de la récupération, près de 300 pièces ont été nécessaires. C’est bluffant.

06 Juil

Grêle dans le Minervois: « l’orage a été catastrophique ! On n’a jamais vu ça…Il y a 100% de la récolte foutue. Le Minervois est sinistré ! » selon Jean-Pierre Jeanson, vigneron à Puichéric.

Un violent orage de grêle a dévasté ce dimanche en fin d’après-midi des vignes dans le Minervois, région viticole de l’Aude. Certaines parcelles sont touchées à 100 %. Quelle année 2014 ! Après Cognac, le Médoc, la Côte de Beaune, le Béarn, voici l’Aude et son célèbre Minervois.  Les grêlons étaient gros comme des balles de ping-pong, voire de tennis…

CaptureL’indépendant.fr, le journal de l’Aude, vient de publier un compte-rendu des dégâts dans le Minervois. Un nouveau un spectacle de désolation pour ces petits viticulteurs de l’Aude, notamment à Puichéric, mais aussi à Lézignan. Arzens paie un lourd tribu: ici aussi les dégâts sont sérieux. La récolte 2014 est hachée, à terre. (voir le tweet ci-dessous)

Le violent orage de grêle qui s’est déclaré en fin d’après-midi dimanche a fait des dégâts considérables dans l’Aude, surtout à l’ouest, notamment dans le Minervois. Des parcelles sont touchées à 100%. L’orage et la grêle sont tombés durant 20 minutes selon les témoignages recueillis ce lundi matin par BFM TV. « Des grêlons gros comme le poing ou comme des oeufs de pigeon« , selon un viticulteur.

Des grêlons entre balle de ping-pong et balle de tennis, c’était très violent! » Roland Coustal, vigneron à Castelnau-d’Aude

MIDI LIBRELa Redorte a été particulièrement touchée, selon le président de la Chambre d’agriculture de l’Aude, Philippe Vergnes, révèle l’Indépendant. A Puichéric, le président de la cave coopérative estime que le vignoble est touché à 80%. Des dégâts importants sont également signalés à Alairac, Villemoustaussou, Conques, Bagnoles ou encore Escales.

L’orage a été catastrophique ! De mémoire de Minervois, on n’a jamais vu ça…Il y a 100 % de la récolte qui est foutue. Le Minervois est sinistré ! » Jean-Pierre Jeanson, vigneron à Puichéric dans l’Aude.

TWWET GRELESelon Météo France, il est tombé, en moins d’une heure, 18 mm de pluie à Carcassonne et jusqu’à 42 mm près de Lézignan. Des rafales auraient été enregistrées à 82 km/h à Carcassonne et à 89 km/h à Alaigne. Elles auraient pu être plus fortes par endroit.

Les premières remontées de terrain indiquent des dégâts conséquents sur grappes et feuillages dans le vignoble du Minervois. Président du Conseil Spécialisé Vin de FranceAgriMer, Jérôme Despey vient d’annoncer que « les remontées des dégâts suite a la grêle sont importants sur 15 000 hectares, au delà de la vignes il y a aussi l’arboriculture et les céréales ».

Avec l’Indépendant, Midi Libre, BFM, Twitter.