08 Mar

Journée du 8 mars : portrait d’Alexia Eymas, vigneronne en Blaye Côtes-de-Bordeaux

Alexia Eymas est à l’honneur dans Côté Châteaux, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Une vigneronne qui ne ménage pas sa peine tout au long de l’année pour produire et vendre le vin de son château Maison Neuve. Une propriété qui se transmet de mère en fille depuis son arrière-grand-mère. Nous sommes allés à sa rencontre à Saint-Palais et l’avons suivi aussi à Wine Paris. A voir ce midi et ce soir sur France 3 Aquitaine et sur France 3 NOA dans le magazine sur les femmes du vin et lés Alénor du Vin de Bordeaux.

Vigneronne jusqu’au bout des ongles… Avec son sécateur, Alexia Eymas est une travailleuse acharnée…Chaque hiver, elle n’hésite pas à rejoindre son équipe pour tailler ses 40 hectares de vigne par zéro degré…

Il y a la taille, puis le tirage des bois, ensuite le pliage…C’est vrai que c’est un travail très physique, mais c’est bien, pas besoin d’aller à la salle de sport… », Alexia Eymas vigneronne du château Maison Neuve à Saint-Palais en nord Gironde.

« Alexia, elle est volontaire, elle est passionnée par ce qu’elle fait, surtout de reprendre la propriété viticole, bin c’est pas rien… », commente son compagnon Cyril Renoud, musicien des Hurlements d’Léo qui l’aide aussi à la vigne. « C’est elle qui s’occupe de tout l’assemblage des vins, de toute la communication et de la partie vente…

Ca c’est la propriété familiale qui se transmet de mère en fille depuis mon arrière-grand-mère depuis1884 et là je vous emmène au chai où on va déguster ce beau millésime 2022,  »  Alexia devant  le château Maison Neuve…

Dans son chai, Alexia s’occupe des vinifications, elle produit à l’année 150 000 bouteilles, 10 cuvées en rosé, blanc et rouge.. « Le fruit est très très généreux, moi j’ai vendangé très tôt cette année (en 2022)…. »Fraîcheur, gourmandise, envie d’y revenir… Moi, j’aime bien aussi travailler des mono-cépages des 100% malbec, des 100% cabernet sauvignon, quand le climat nous le permet… »

Et avec la crise viticole, elle n’hésite pas à aller chercher les contrats de vente :

Si le marché français est plus compliqué, on peut aller aussi chercher des marchés à l’extérieur, on a des salons comme Wine Paris qui nous permettent de le faire ou encore des salons comme ProWein (en Allemagne) mais cela suppose beaucoup de dynamisme et de remise en question perpétuelle… »

Durant la crise sanitaire et les méventes dues au covid, elle a réhabilité une longère pour diversifier son activité : « pour des séminaires, des anniversaires, des mariages, cette salle s’y prête parfaitement parce qu’elle est au milieu des vignes, et je m’en sers aussi pour faire mes portes ouvertes, des concerts, des défilés de lingerie, au grès de mes envies, cela entraîne un petit peu de vie dans nos villages… »

Alexia Eymas s’est ainsi tournée vers l’oenotourisme, une vigneronne qui a plus d’une corde à son arc…

Regardez le reportage de France 3 Aquitaine de Jean-Pierre Stahl, Ludovic Cagnato et Boris Chague: