11 Sep

Le comité champagne lève la suspension des exportations vers la Russie

Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne s’est prononcé vendredi pour la reprise à partir du 15 septembre des expéditions vers la Russie, sur fond de controverse franco-russe sur l’appellation « Champagne », a indiqué samedi sa direction, confirmant une information du magazine Terre de Vins.

Image d’illustration de champagne © JPS

Le Comité (CIVC) avait conseillé début juillet aux producteurs de suspendre temporairement les exportations, en réaction à une nouvelle loi russe. Signée le 2 juillet, cette loi viti-vinicole oblige les distributeurs de champagne à troquer le titre prestigieux de « champagne » contre celui de « vin pétillant » sur la contre-étiquette des bouteilles écrite en cyrillique, réservant la dénomination « champanskoïe » aux producteurs russes de vins pétillants.

La levée de la suspension des exportations est une mesure d’apaisement qui s’ajoute à notre désir de ne pas saisir l’Organisation Mondiale du Commerce. Nous respecterons la nouvelle loi »  Jean-Marie Barillère, co-président du CIVC et président de l’Union des Maisons de Champagne (UMC)

Le CIVC a décidé cette levée alors que les autorités russes n’ont toujours pas répondu, selon lui, à une lettre commune envoyée en juillet par trois ministres français à leurs homologues russes. Le courrier émanait du ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester et des ministres de l’Economie, Bruno Le Maire, et de l’Agriculture, Julien Denormandie.

La Russie est, avec les États-Unis ou Haïti, un des Etats à ne pas reconnaître l’appellation d’origine contrôlée (AOC) « champagne » malgré une vingtaine d’années de discussions.« On multiplie les discussions avec détermination. On ne lâchera rien. Le seul champagne est français », avait réaffirmé le 3 septembre le ministre de l’Agriculture, en visite à la foire agricole de Châlons-en-Champagne.

« Nous avons informé M Riester de notre décision. Il comprend notre position », a affirmé Jean-Marie Barillère. « Il s’agit aussi de ne plus pénaliser davantage les clients et les consommateurs russes alors que s’approchent les fêtes de fin d’année » a-t-il précisé.

Selon lui, la suspension des expéditions vers la Russie « a été suivie par au moins 95% des maisons ».

« La filière champenoise vend environ 1,5 million de bouteilles sur le marché russe, soit 0,5% du marché total. Mais c’est un marché d’image où le champagne se vend assez cher », a-t-il souligné.

AFP

« Onu » du vin: la candidature de Dijon « très bien accueillie »

François Rebsamen, maire PS de Dijon (itw du 16/6/21) © France 3 Bourgogne-Christophe Gaillard

 La candidature de Dijon pour accueillir l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d' »Onu » du vin, a reçu un « très bel accueil », a assuré vendredi le secrétaire d’État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne.

« Il y a eu un très bel accueil » de la quarantaine des représentants des États-membres de l’OIV venus visiter, vendredi, l’hôtel particulier proposé pour abriter l’organisation, a déclaré à la presse M. Lemoyne.
La France, qui est l’État-hôte de l’OIV depuis sa création en 1924, propose de déménager son siège de Paris, où ses locaux sont trop exigus, et de l’installer en région. Le gouvernement français a choisi pour ce faire Dijon, au détriment des deux autres candidates, Bordeaux et Reims.
Ce choix doit encore être entériné lors d’une assemblée générale de l’OIV qui se tiendra le 25 octobre à Dijon justement, et de manière exceptionnelle.  La décision doit être prise à l’unanimité des 48 États-membres de l’OIV mais M. Lemoyne a assuré que la visite du probable nouveau siège dijonnais avait « permis de convaincre ceux qui avaient encore un questionnement ».
 « La France a fait un effort extraordinaire. J’ai été surpris par la beauté de cet immeuble », a déclaré le président de l’OIV, l’Italien Luigi Moio, qui a travaillé et étudié à Dijon pendant plusieurs années. « Dans le futur, l’OIV doit se développer et on a besoin de bureaux. J’espère que l’OIV trouvera sa destination pérenne »,
a-t-il ajouté.  L’installation à Dijon doit coïncider avec le centenaire de l’organisation en 2024.
L’hôtel d’Esterno, édifice du XVIIe siècle choisi pour le probable nouveau siège, subira des travaux de 8 millions d’euros pour accueillir l’OIV, a indiqué le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen.
 L’hôtel est situé à quelques centaines de mètres de la future Cité de la gastronomie et du vin, qui doit ouvrir en avril prochain.

L’OIV est l’organisme intergouvernemental à caractère scientifique et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne et du vin.

 

AFP

09 Sep

Plusieurs châteaux du Bordelais consacrés dans le Guide Vert de la Revue du Vin de FRance

Le Guide Vert sort aujourd’hui le 9 septembre. Cette année, le Guide Vert de la Revue du Vin de France fait la part belle à la viticulture bio et biodynamique. 4 nouveaux promus  à 1 étoile sur la rive droite et le château Haut-Bailly qui décroche 3 étoiles. 

Véronique Sanders devant le nouveau chai jardin de Haut-Bailly © JPS

Cette année, la viticulture bio et biodynamique est mise en avant avec l’entrée dans le Guide Vert de Clos Louie en Castillon Côtes de Bordeaux, La Clotte-Cazalis en Sauternes, Fleur de Lisse en Saint-Emilion, le Clos de Jaugueyron à Margaux et Haut-Bergey en Pessac-Léognan.

Côté rive droite, 4 domaines raflent cette année une étoile : les châteaux Dalem (Fronsac), Marsau (Francs Côtes de Bordeaux), Saint-Pierre (Pomerol) et Jean Faux (Bordeaux).

Enfin, le château Haut-Bailly qui s’est vu livrer un magnifique chai enterré se voit décerner 3 étoiles et rejoint ainsi les châteaux La Mission Haut-Brion et Haut-Brion dans le club des trois étoiles.

L’édition 2022 du Guide des Meilleurs Vins de France, recense 7 000 vins, issus de 1 200 domaines français, parmi lesquels :

  • 6 nouveaux domaines distingués de la prestigieuse 3e étoile
  • 22 domaines passent à 2 étoiles
  • 42 domaines intègrent le club fermé des propriétés étoilées avec leur première distinction.
  • 50 domaines intègrent le Guide de la Revue du Vin de France pour la première fois
  • Une part belle faite aux vins bios et en biodynamie avec plus de 3 000 vins distingués;

Voir ou revoir Côté Châteaux spécial nouveaux chais du bordelais avec le château Haut-Bailly tournage JP Stahl avec Alexandre Berne :

08 Sep

Vin: la production française devrait chuter de 29% en 2021 à un niveau « historiquement bas » 

La production française de vin devrait chuter de 29% par rapport à 2020, pour s’établir à 33,3 millions d’hectolitres, en raison d’un épisode sévère de gel printanier et de la pression des maladies de la vigne durant l’été, selon une nouvelle estimation du ministère de l’Agriculture.

Début août, Agreste, le service statistique du ministère, avait prédit une récolte en baisse de 24% à 30% en 2021 (entre 32,6 millions et 35,6 millions d’hectolitres).
Au 1er septembre, il confirme que la production sera « historiquement basse, inférieure à celles de 1991 et 2017 affectées elles-aussi par un gel sévère au printemps ». Elle devrait être de 25% inférieure à la moyenne des récoltes des cinq dernières années.

La météo estivale humide dans une partie de la France a favorisé le développement de maladies (mildiou et oïdium), ce qui accentué les pertes.

Les vendanges seront plus tardives qu’en 2020, qui avait été une année précoce, souligne Agreste.

Dans la première quinzaine d’avril, la quasi-totalité des bassins viticoles français avaient subi plusieurs nuits consécutives de gel sévère, alors que la vigne avait
déjà commencé à bourgeonner en raison d’un hiver clément.

En 2021, le rendement devrait être proche de celui de 1977, année où la récolte viticole avait été réduite par un gel destructeur et des précipitations estivales. La France est le deuxième pays producteur de vin au monde derrière l’Italie et le premier pays exportateur.

AFP

07 Sep

Vendanges multiculturelles pour ce coup d’envoi au château de Cruzeau

Pour répondre à la pénurie de main d’oeuvre dans les vignes, certains font appel à des prestataires, d’autres essaient de fidéliser leur vendangeurs comme aux vignobles André Lurton en Pessac-Léognan. Quelques Girondins mais aussi pas mal d’Européens reviennent chaque année, pas forcément pour le salaire, qui est comme partout le même, le smic, mais sans doute pour l’ambiance et une base de vie qui améliore leurs conditions d’hébergement.

Darren Thomas, un Anglais qui revient depuis une dizaine d’années ici pour les vendanges © JPS

Pour ce coup d’envoi des vendanges au château de Cruzeau à Saint-Médard-d’Eyrans en Gironde, 40 vendangeurs ont été recrutés. Parmi ces saisonniers, pas mal d’étrangers, essentiellement européens et quelques régionaux. Des travailleurs fidèles comme ces espagnols qui reviennent depuis 3 ans.

J’ai l’habitude aussi, on vient d’Espagne et là bas on a travaillé aussi au champs… Et la chaleur, ça va , on n’a pas peur on est préparé… », Eneko Lavall vendangeur espagnol

Nous avons des Bulgares, des Espagnols, des Italiens, des Anglais et des gens du voyage, ça fait une quinzaine d’année qu’ils nous suivent tous… » Christophe Boudon, chef d’équipe des vendangeurs et responsable du personnel de La Louvière et de Rochemorin.

Et parmi eux, une troupe de Bulgares, sédentaires à Bordeaux, tous originaires du même village en Bulgarie, intéressés malgré tout par le salaire, bien plus important que chez eux.

Alexandrov Velihko, un bulgare résidant à Bordeaux qui vient avec tout un groupe pour ces vendanges © JPS

« Oui on est beaucoup de Bulgares à travailler ici, mais aussi des Roumains, Espagnols et des Français, tous ensemble », commente Alexandrov Velihko…« Nous, on travaille ici depuis 7 ans pour les vendanges, mais on est saisonnier on travaille depuis le mois de mais jusqu’à octobre ».

Les locaux ont du mal a venir faire les vendanges car cela dure longtemps, 6 à 7 semaines, c’est un travail difficile qui n’est pas forcément bien rémunéré, d’habitude on commence les vendanges des blancs au mois d’août donc on a des étudiants, cette année on est aujourd’hui le 7 septembre et les étudiants ont repris les cours… » précise Emilie Roullé, chef de culture château de Cruzeau.

Question rémunération, ici c’est un peu comme dans bon nombre de châteaux, c’est le smic horaire qui est pratiqué, avec une caisse de vin offerte à la fin des vendanges. Un salaire qui représente beaucoup pour les travailleurs étrangers vu le salaire moyen dans leur pays d’origine, et qui est ressenti comme un peu juste par les français.

« C’est physique, on travaille sous la chaleur, toute la journée on se plie, on porte on marche dans la terre mais c’est vrai que si on était mieux payé ça serait vachement mieux… », Nathan Dias, vendangeur de Pessac.

Et pour attirer ces travailleurs, ces petites mains de la vigne, une base de vie a été montée au château Rochemorin (également des vignobles André Lurton), avec un chapiteau et des tables prêtées par la mairie et des sanitaires et douches louées pour toute la durée des vendanges. « Quanb je suis arrivé il y a deux ans, je me suis aperçu qu’ils étaient disersés dans la nature, et surtout qu’ils n’avaient pas de conditions d’hygiène… », commente Jacques Lurton le co-propriétaire des châteaux et Président du groupe.

Je me suis dit qu’en leur offrant des conditions de vie saines, des sanitaires des conditions de rassemblement, on allait les fidéliser et les avoir d’année en année, Jacques Lurton Président des Vignobles André Lurton.

Un autre château, Haut-Bailly, partage avec les vignobles André Lurton le site et les frais, pour améliorer l’accueil des saisonniers, qui le soir ne manquent pas d’animer cette base de vie. Une amélioration des conditions d’accueil que devraient suivre sans doute à l’avenir d’autres châteaux confrontés à la problématique de main d’oeuvre.

03 Sep

Penfolds 2018 Bin 169 Coonawarra Cabernet Sauvignon: comme un goût de vin australien, vendu à Bordeaux…

Bordeaux n’en finit plus de s’ouvrir, un peu comme pour oxygéner le vin, mais s’ouvrir à d’autres pépites étrangères qui sont de plus en plus vendues et distribuées par la place de Bordeaux. Ainsi, dernier vin en date, le vin australien renommé Penfolds 2018 Bin 169 Coonawarra Cabernet Sauvignon qui va être commercialisé par plusieurs maisons de négoce bordelaises.

Depuis le 2 septembre, le Penfolds 2018 Bin 169 Coonawarra Cabernet Sauvignon est désormais commercialisé par la place de Bordeaux, comme d’autres grands vins étrangers italiens, californiens ou d’Afrique du Sud, en plus des vins français et bien sûr bordelais.

Ainsi, les maisons de négoce qui distribuent le Penfolds 2018 Bin 169 sont: CVBG, Joanne, Duclot, Twins, Ulysse Cazabonne, Descaves. 

« Au fil des années, La Place de Bordeaux est devenue l’épicentre de la distribution des plus grands vins du monde, qu’ils soient de Bordeaux ou d’ailleurs », commente Mathieu Chadronnier, PDG de CVBG. « Nos clients recherchent des vins dont la qualité et le prestige sont irréprochables. De plus en plus, ils considèrent les grands vins à travers leurs terroirs. Penfolds est l’une des wineries les plus fameuses, reconnue à la fois pour son histoire, la qualité de ses vins et sa capacité d’innovation. Elle incarne fièrement le meilleur de l’Australie. Bin 169 est à n’en pas douter un grand cabernet, d’une intensité et d’une belle capacité de garde. Un Grand Vin que La Place de Bordeaux est fière de représenter ! »

Penfolds est l’une des plus anciennes wineries australienne, au savoir-faire mondialement reconnu. Lancé en 1973, le Bin 169 a été créé dans le Coonawarra, notamment des parcelles 10 et 20 situés sur les grands terroirs classiques de terra rossa.

And as we speak fluently english here, so welcome aboard, welcome in Bordeaux.

Stéphane Gabard repart pour un mandat de président à la tête des Bordeaux et Bordeaux Supérieur

Stéphane Gabard a été réélu le 31 août à la tête de l’ODG Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Une réélection du précédent bureau avec comme objectifs d’améliorer qualité des vins et compétitivité des marques. A l’heure où se dessine une reprise commerciale à Bordeaux.

Stéphane Gabard, président du syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © JPS

Dans sa nouvelle feuille de route Stéphane Gabard a annnoncé vouloir améliorer la compétitivité des entreprises, avec une stabilité des rendements, améliorer encore la qualité des produits, promouvoir les AOC, repenser leur image et mise encore plus sur l’oenotourisme, avec une réhabilitation du site de Planète Bordeaux, pour le rendre plus attractif.

Président : Stéphane GABARD
Vice-Présidents : Jérémy DUCOURT, Stéphane HÉRAUD, Rémi VILLENEUVE, Fabien VINCENT
Secrétaire Générale : Véronique BARTHE
Secrétaire Général Adjoint : Hervé GRANDEAU
Trésorière : Agnès JOUGLET-SUEUR
Trésorière Adjointe : Céline WLOSTOWICER
Membres du bureau : Denis BARO, Alain BESSETTE, François-Thomas BON, Jean-François BRUÈRE,
Olivier CAILLEUX, Bernard FARGES, Dominique FURLAN, Gilles GREMEN, Marc MEDEVILLE, Chantal
MONCOMBLE, Pascal NERBESSON
Membres du bureau invités au titre de la Commission Jeunes Vignerons : Emilie CONTIÉRO, Loïc
LAFOI

02 Sep

Coup d’envoi des vendanges en blanc aux châteaux Carbonnieux et Smith Haut Lafitte en Pessac-Léognan

A 8 heures, ont été donnés les premiers coups de sécateurs à Léognan et à Martillac en Gironde. Ces deux châteaux du bordelais, Carbonnieux et Smith Haut-Lafitte, sont d’habitude très précoces. Cette année, ils n’auront pas démarré juste après le 15 août comme l’an dernier, mais en septembre, fait exceptionnel par rapport aux 10 dernières années, du fait du réchauffement climatique. Un millésime sauvé du gel et du mildiou. 

Au château Carbonnieux, ces vendanges du 2 septembre sonnent comme un plongeon en arrière, car depuis 10 ans elles débutent plus tôt aux alentours du 20 août, du fait du réchauffement climatique.

Eric Perrin, propriétaire du château Carbonnieux © JPS

On a été habitué à vendanger juste après le 15 août comme l’an dernier et là on se retrouve avec presque une quinzaine de jours de décalage par rapport à ce qu’on a connu les années précédentes », Eric Perrin propriétaire du château Carbonnieux.

Marie-José vient depuis 1975 faire les vendanges à Carbonnieux © JPS

Ce sont 45 hectares de sauvignon et sémillon qui vont être ramassés durant 2 semaines au château Carbonnieux, sur ce terroir frais d’argilo-calcaire.

Une année particulière avec moins de volume, 45 hectolitres à l’hectare, marquée par le terrible gel d’avril.

Marc Perrin, à la réception de vendanges, pendant qu’Andrea effectuait les derniers réglages des machines © JPS

Récolter du raisin en 2021, c’est déjà un exploit ! On a passé 8 nuit à lutter contre le gel, le printemps a été horrible. Finalement on a du raisin, il est arômatiquement assez intéressant et les acidités sont très bonnes.. », Andrea Perrin, oenologue du château Carbonnieux.

A Martillac, le château Smith Haut-Lafitte en bio et biodynamie a été confronté en plus du gel à une sévère attaque de mildiou à cause de cet été très pluvieux.

Ce matin, il démarrait sa récolte de jeunes plants de sauvignon sur ses 11 hectares de blancs.

 

Fabien Teitgen, directeur du château Smith Haut Lafitte © JPS

Le mildiou, il a touché un peu partout, et on a un certain nombre de dégâts,  en agriculture biologique, on a que le cuivre et les plantes pour lutter, ce n’est pas une partie de plaisir, mais on a sauvé une partie de la récolte et on peut commencer les vendanges dans un esprit plus souriant. » Fabien Teitgen, directeur du château Smith Haut Lafitte

Les vendanges des sauvignons, sémillons et bientôt des merlots semblent bien partie. Avec toutefois ici 15 à 20% de récolte en moins à cause du mildiou.

« Là on a peur d’avoir une petite récolte vraiment, ça va être beaucoup plus mince qu’en 2020, 2020 millésime de légende où tout était au rendez-vous… mais parfois c’est bien,regardez 2001 après 2000, et 2021 après le fameux 20-20, on a quand même bon espoir… », commente Florence Cathiard, propriétaire du château Smith Haut Lafitte

Daniel et Florence Cathiard, dans le Cuvier de Smith Haut Lafitte JPS

La grande interrogation demeure sur la météo de septembre et d’octobre…Si l’ensoleillement est là, les cabernets devraient bien s’en sortir, en revanche si le temps change à nouveau et venait à repasser à la pluie, là il y aurait un problème au niveau maturité. A suivre…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Eric Delwarde :