Selon le Ministère de l’Agriculture, la production française de vin sera en baisse de 24% à 30% en 2021, ce qui augure d’un niveau « historiquement bas ». A cause du gel printanier et des attaques estivales de mildiou.
On se souvient des faibles récolte en 1991 et en 2017, qui avaient été sévèrement touchées par le gel notamment. Eh bien 2021, pourrait être à un niveau jamais vu depuis 45 ans, en baisse de 24 à 30%, plus faible que 1991 et 2017…
Les explications sont déjà dues au gel du mois d’avril qui a été particulièrement intense durant 15 jours sur les différentes régions viticoles, alors que la vigne avait précocement débourré du fait d’un hiver très doux, trop doux même, à cause du réchauffement climatique. Le Ministère de l’Agriculture avait déjà avancé qu’il s’agissait sans doute d’une des plus grandes catastrophes agronomiques du XXIe siècle, également pour les cultures arboricoles, et ce malgré la lutte intensive avec des éoliennes, bougies, hélicoptères pour réchauffer l’atmosphère, ou encore par de l’aspersion.
L’autre grande raison est liée au mildiou et à l’oïdium, maladies de la vigne, qui se sont propagées à une vitesse fulgurante à cause de la pluviométrie infernale des mois de mai, juin, et juillet. Du coup, Agreste estime que la production de vin en France devrait se situer entre 32,6 et 35,6 millions d’hectolitres, bref un rendement des plus faibles proche de celui de 1977 marqué par le gel sévère et des précipitations estivales…