Si vous n’êtes pas partis en vacances ou bien si vous souhaitez découvrir 4 joyaux du Sauternais, rendez-vous le prochain week-end à Bommes pour découvrir les châteaux Sigalas-Rabaud, Lafaurie-Peyraguey, La Tour Blanche et Rayne-Vigneau 4 premiers crus classés de Sauternes.
UNE DECOUVERTE GRATUITE DE 4 PREMIERS CRUS CLASSES DE SAUTERNES
Ce sont 4 châteaux voisins, 4 premiers crus classés, qui ont l’habitude depuis quelques années d’unir leurs actions et leurs forces, qui ouvrent leurs portes le week-end des samedi 25 et dimanche 26 juillet de 10h à 18h, des visites et dégustations gratuites. Vous pouvez y venir en voiture et naviguer entre les uns et les autres, ou encore à pied, à vélo ou en calèche (sur réservation).
Chacun pourra à sa manière vous séduire, vous pourrez ainsi admirer le vignoble et la vallée du Ciron depuis le Belvédère du Château La Tour Blanche, vous régaler avec la beauté des oiseaux dans le chai de Rayne Vigneau, contempler les peintures impressionnantes du château Sigalas Rabaud, ou encore être subjugué par la barrique de cristal signée Lalique au château Lafaurie-Peraguey.
UN PASSEPORT 4* A TAMPONNER POUR GAGNER DES LOTS
Comme une course aux trésors, vous allez visiter les différentes propriétés et à chaque passage dans l’une d’elles, vous ferez tamponner le passeport de l’événement pour obtenir 4 tampons et essayer de gagner un lot : le 1er prix : une bouteille de Sauternes 1er cru classé de chaque propriété 2e prix: une bouteille de Sauternes de 2e vin de chacun des châteaux 3e prix ; une bouteille de blanc sec de chaque propriété. Un tirage au sort aura lieu le 27 juillet avec ces passeports totalement validés.
DES FOOD-TRUCKS POUR SE RESTAURER
Samedi, il sera possible de se restaurer sur place au château La Tour Blanche où un food-truck sera présent, de même le lendemain au château Rayne-Vigneau.
Pour tout renseignement : Rayne-Vigneau 05 56 76 64 05 – La Tour Blanche 05 57 98 02 73 Sigalas-Rabaud : 05 57 31 07 45 Lafaurie-Peyraguey : 05 24 22 80 11
La Confédération Nationale des Producteurs de Vins et Eaux de Vie de Vin à Appellations d’Origine Contrôlée vient d’interpeler le Président Macron au sujet de la santé de la viticulture française. Côté Châteaux partage cette missive du Président de la CNAOC Bernard Farges.
Image d’illustration tirée de la page de la CNAOC
« La viticulture boit la tasse. La soutenir c’est investir sur des femmes et des hommes qui participent activement à la relance économique !
Monsieur le Président de la République, la viticulture demande la mise en place de mesures vitales :
Une exonération des cotisations sociales patronales : Ne pas attendre 80% de pertes consécutives au confinement pour exonérer, ce sera trop tard. Il est nécessaire d’abaisser ce seuil à 60% de pertes. Et d’exonérer à 50% en dessous de ce seuil.
Une adaptation des cotisations sociales de l’exploitant : un calcul ajusté sur le résultat de l’année en cours et non sur les années précédentes pour ne pas fragiliser davantage la trésorerie de petites structures.
Un allègement de la fiscalité des stocks : les stocks de vins qui n’auront pas été vendus vont peser très lourds dans les bilans des exploitations viticoles et vont mécaniquement augmenter la fiscalité. Il faut donc adopter une mesure d’atténuation pour 2020 afin de ne pas taxer les invendus.
« Toutes les composantes de notre économie, sans exception, doivent être soutenues pour une sortie de crise et un rebond durable. Pendant le confinement, la vie dans les campagnes ne s’est pas arrêtée. Chacun a pu mesurer l’interdépendance entre nos territoires ruraux et urbains. Les vigneronnes et les vignerons ont fait leur part, ils ont travaillé dans les vignes, pris soin de la récolte à venir, embauché pour maintenir la vie dans leurs exploitations. Ils n’ont pas émargé aux milliards du chômage partiel. En d’autres termes, ils ont entretenu notre bien commun : l
Les vins AOC qui représentent près de 50% de la production viticole française en volume, 80% en valeur, et 12% de la valeur agricole nationale totale ! Sans eux, c’est l’ensemble de notre économie dans les territoires ainsi que l’image globale des vins français dans le monde qui seraient profondément déstabilisées » Bernard Farges, Président de la CNAOC.
Soutenir la viticulture AOC aujourd’hui, c’est garantir les conditions de sa pérennité mais aussi lui donner les moyens de participer activement au rebond économique à la fois régional et national ! C’est un investissement pour l’avenir. Privée de ces principaux circuits économiques habituels pour cause d’épidémie de Covid19 : exportations, CHR (Café-Hôtellerie-Restauration), œnotourisme, la viticulture AOC boit la tasse. Mais doit repartir !
A titre d’exemple, le CHR représente à lui seul une perte sèche de chiffre d’affaires s’élevant à 1,5 milliard d’Euros en 11 semaines de confinement.L’export a chuté de près de 30% en valeur vers les USA, de 40% vers la Chine, entre janvier et avril 2020. La viticulture française, au global, compte 500 000 emplois directs et indirects, non délocalisables, auxquels il convient d’ajouter la richesse produite grâce à l’attractivité des territoires accueillant 10 millions d’œnotourismes chaque année.
Ces mesures sont très attendues dans les territoires représentés par les 17 fédérations régionales de la Confédération des AOC (CNAOC) car la situation est aujourd’hui critique pour de nombreuses exploitations viticoles.
Relancer l’économie quel qu’en soit le prix !
« Monsieur le Président de la République, nous préparons déjà notre avenir mais seuls, nous ne pouvons pas tout. Les vins et spiritueux, on ne le dit pas assez, sont le deuxième secteur excédentaire de la balance commerciale, juste derrière l’aéronautique. La viticulture est constituée de femmes et d’hommes, ceux qui symbolisent plus que jamais le lien social et le circuit court plébiscité par de plus en plus de Français. Elle compte une multitude d’entreprises de taille variable, implantées partout sur notre territoire. Tous ont en commun leur savoir-faire bimillénaire et la passion de leur métier, ils portent haut nos couleurs partout dans le monde. Ils ne comprendraient pas de ne pas être entendus ni considérés à leur juste place pour une relance économique que nous devons opérer collectivement »ajoute Bernard Farges.
Le château La Grâce Dieu des Prieurs continue d’associer grand cru de Saint-Emilion et Art Russe. Ainsi les nouvelles étiquettes de son millésime 2018 sont ornées de peintures d’artistes peintres russes.
Le château La Grâce Dieu des Prieurs, à l’entrée de Saint-Emilion, continue sa quête de culture en fusionnant la tradition gastronomique française et le caractère unique du patrimoine culturel russe.
Ce sont donc des oeuvres des artistes peintres russes Arkady Plastov, Aristarkh Lentulov, Tahir Salahov, Tatiana Yablonskaya, Petr Ossovsky, Victor Ivanov, Nikolai Baskakov, alexander Gerasimov, Nikolai Fechin ou encore les frères Tkachev qui sont reproduites sur les bouteilles du millésime 2018. Des toiles inspirantes qui illustrent le quotidien de ces hommes et ces femmes durant les années soviétiques de la fin du XIX et début du XX siècle. Ces nouvelles étiquettes ont été choisies parmi les oeuvres de la fondation Art Russe fondée en 2012.
Gavriïl Gorélov (1880-1966) a connu un succès en tant qu’artiste dans l’Empire russe comme dans l’Union soviétique
Voilà donc un voyage initiatique dans l’art et la culture russe, mariés au terroir de Saint-Emilion et au savoir-faire de l’équipe du château La Grâce Dieu des Prieurs. Une belle initiative qui me rappelle aussi cette volonté du château Monton-Rothschild d’associer son nom à un artiste en confiant le dessin de son étiquette à un artiste de renom depuis 1945.
Les Côtes de Bourg vous fixent rendez-vous pour un week-end festif où leurs vins et la gastronomie seront à l’honneur le week-end des 25 et 26 juillet. Au programme visite des châteaux, dégustations et bien d’autres animations comme du bike-board.
Tous Ô Chais ! C’est comme un rassemblement sonné dans une caserne… Un appel à tous les amateurs de vin et de sorties oenotouristiques. Pour ce rendez-vous désormais annuel, de nombreux vignerons ont répondu présent et vont vous proposer de visiter leur propriété, déguster leurs vins et vous faire participer à de nombreuses animations.
LA NOUVEAUTE 2020 : LES COTES DE BOURG EN BIKE BOARD
Pourquoi ne pas découvrir l’appellation en Bike-Board, ces scooters ou trottinettes électriques pour une balade atypique ? Une activité fun, sportive, écolo, pour apprécier le paysage des Côtes de Bourg. (1h, 25€)
Départ durant tout le week-end: 10h, 11h, 14h, 15h, 16h.
Le dimanche : de 10 à 12h et de 14h à 17h, baptêmes sur la place de l’Eperon (30mn): 10€. Réservations : 06 27 81 02 76
AUTRE NOUVEAUTE : LE CASINO DES COTES DE BOURG
Jouez au Casino à deviner quel est le cépage, le millésime ou l’élevage…à 10h40 et à 12h . Pour 15 personnes maxi
Autre atelier d’assemblage à 10h et 11h20. Des ateliers animés par un formateur de l’Ecole du Vin de Bordeaux. Infos et réservations : 05 57 94 80 20
APERO VIGNERON A BORD DU BATEAU DES DEUX RIVES
Samedi 25 juillet, vous pourrez découvrir l’appellation à bord du bateau des 2 rives, avec un viticulteur à bord. Départ du port de Bourg à 18h30, retour à 20h. 15€ par adulte, gratuit pour enfants de moins de 12 ans. Réservations 05 57 68 31 76
RANDONNEE PEDESTRE EN COTES DE BOURG
Dimanche 26 juillet, pour les lève-tôts et amateurs de marche, voici une idée de randonnée depuis la Maison des Vins des Côtes de Bourg avec l’association Marche Nordique Bourg : 06 24 63 61 02 Prévoir son pique-nique Participation 5€
ET BIEN SUR DEGUSTATIONS ET VISITES DES CHAIS
39 châteaux vous attendent pour vous faire découvrir leur chai, leur savoir-faire et leur passion. De nombreux châteaux proposeront des animations, expos, concerts, repas, produits régionaux.
Pour tout savoir : www.cotes-de-bourg.com et pour plus d’informations sur Tous ô Chais : 05 57 94 80 20
S’il y a bien une belle adresse, historique et gourmande, c’est celle du Gabriel. Le chef Alexandre Baumard et Stéphanie de Boüard-Rivoal font revivre après 10 mois de travaux ce bâtiment mythique. Un joli challenge en ce début d’été avec la réouverture du Gabriel depuis jeudi soir.
C’est une jolie réhabilitation du lieu. Une transformation dans la conservation de ce patrimoine XVIIIe bordelais, la place de la Bourse, autrefois Place Royale, réalisée entre 1730 et 1755 par Jacques Gabriel et son fils Ange-Jacques Gabriel architectes du Roi (place où d’ailleurs trônait la statue de Louis XV en lieu et place des Trois Grâces).
Si à l’extérieur le pavillon central est resté tel qu’il était, en harmonie avec les autres ailes propriétés de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux (hormis la partie tout-à-fait à gauche qui appartient aux Douanes et donc à L’Etat), l’intérieur a subi quelques transformations et a été magnifié par les architectes Sarthou et Michard, accompagnés par le décorateur d’intérieur Jean-Pierre Tortil. C’est la famille de Boüard de Laforest, propriétaire d’Angélus à Saint-Emilion, qui a acquis l’autorisation d’exploiter le Gabriel et a entrepris ces lourds travaux, avec à sa tête Stéphanie de Boüard, par ailleurs directrice générale d’Angélus.
Au rez-de-chaussée, il y a tout d’abord la partie bar confiée à Andrei Postolache, bar à cocktails et bar à vin, et aussi le salon de thé; au premier étage le Bistrot du Gabriel, ce sera la partie brasserie de l’endroit, au second étage le restaurant gastronomique « l’Observatoire » et aussi sa table d’hôtes; c’est d’ailleurs aux étages que les transformations ont été plus importantes, sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France. « L’architecte des Bâtiments de France a vu ce qu’on avait fait à Saint-Emilion, et il nous a laissé faire quasiment ce que l’on tout ce qu’on souhaitait. On n’a pas touché l’extérieur et à l’intérieur on a valorisé le lieu et donné plus d’espace. On a ainsi réuni plusieurs pièces, on a abattu quelques cloisons pour donner plus de lumière: on a une enfilade au restaurant gastronomique qui donne une perspective qu’on n’avait pas avant », commente Stéphanie de Boüard.
C’est un sentiment d’excitation, d’euphorie, de faire de ce lieu un lieu d’apaisement et de sérénité », Stéphanie de Boüard directrice.
Pour Patrick Séguin, président de la CCI de Bordeaux Gironde et du coup propriétaire du bâtiment : « on est ravi de voir renaître ce bâtiment avec cette belle qualité de réhabilitation, aupavant on avait connu quelques soucis et notamment au niveau de l’entretien du bâtiment. Là on est parti sur une AOT (une autorisation d’occupation temporaire car nous n’avons pas le droit de faire des baux commerciaux) qui courre jusqu’en 2033. Cela permettra à Stéphanie de Bouard et à sa société d’amortir les investissements lourds réalisés ici ».
C’est l’endroit magique de Bordeaux, la Place de la Bourse (et donc le Gabriel) est le lieu de Bordeaux le plus connu et photographié au monde. Avec cette équipe de professionnels qu’elle a concocté, cela devrait être rapidement l’une des meilleures tables de Bordeaux », Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux
« Le Gabriel va proposer en un même écrin 3 ambiances distinctes, l’éventail est très large, on va pouvoir venir prendre un petit déjeuner, ou déjeuner, partager un thé l’après-midi, dîner ou encore venir prendre un verre au bar », poursuit Stéphanie de Boüard-Rivoal. En fait, le Gabriel va vivre de 8h le matin à minuit et même 2 heure le samedi soir…Il y a encore une autre salle de restaurant « la bibliothèque »au 1er qui peut être privatisée et qui donne « une atmosphère plus intime avec sa cheminée »
L’établissement est placé sous la houlette du chef Alexandre Baumard, chef étoilé du Logis de la Cadène à Saint-Emilion, également propriété de la famille de Boüard. Pour le moment ce sont 26 personnes qui sont en cuisine et en salle, mais dès que le restaurant gastronomique va ouvrir en septembre, le Gabriel comptera 40 personnes.« La période du Covid nous a fait perdre du temps et donc on a fait avec et avec une ouverture en deux temps », précise Stéphanie de Bouard.
« Cette ouverture se fait avec une certaine appréhension, mais on va tout faire pour que cela se passe bien, notamment au niveau du service, je leur demande la plus grande précision, vigilance et rigueur pour que le client se sente bien à n’importe quelle occasion ». Le chef aura pour le seconder Estelle Even, chef adjointe, Damien Amilien chef pâtissier et comme chef sommelière Charlotte Tissoire, qui a fait l’ouverture du Pressoir d’Argent comme assistante et y est restée jusqu’en 2019.
« Que ce soit en brasserie ou au niveau du gastronomique, on va travailler avec les mêmes fournisseurs, les mêmes maraîchers et éleveurs ou poissonniers »,me précise le chef Alexandre Baumard;
« Au niveau du bistrot ce sera plus dans la simplicité mais avec de vrais plats comme ce maigre en croûte ou la côte de boeuf où on va revenir sur de la découpe en salle, revenir à la tradition française avec tous ces grands chefs qui ont su remettre l’art du service au goût du jour, il y a une vraie passion à servir, au niveau du gastro on va continuer ce que l’on a commencé au Logis de la Cadène, avec des cartes différentes, mais la cuisine sera sur la même base car c’est le même chef ».
« Ce sera une carte différente qui suivra les saisons comme partout. L’objectif est de viser une étoile prochainement sur le gastro ».Entre le bistrot et le gastro, on sent une exigence de travail « qu’on fasse du gastronomique ou du bistronomique, il y a un secret de cuisson qui doit être respecté. Pour le gastro, la technique des choses sera plus travaillée », forcément. Le Gabriel dispose d’ailleurs de deux cuisines différentes entre le gastro au 2e et le bistrot au 1er.« Hier on a fait 120 couverts », pas mal pour un début, le Gabriel va vite monter en puissance avec son restaurant gastronomique qui mise sur 40 couverts le midi et autant le soir.
Cet endroit risque non seulement d’être prisé des gastronomes mais aussi de la Chambre de Commerce qui a prévu un partenariat avec le Gabriel : « à Bordeaux Palais de la Bourse en 2019, on a géré 260 manifestations, c’est un lieu de représentation très important à Bordeaux », précise Patrick Seguin ; « aussi avoir une bonne table pour proposer aux gens qui ont des congrès ou des séminaires de faire des déjeuners ou diners, c’est judicieux, on a prévu de collaborer au quotidien pour faire une offre globale. »
Pour en savoir plus : Le Gabriel, 10 Place de la Bourse à Bordeaux
Les Vignerons Indépendants devaient tenir leur salon fin juillet au parc des expositions après avoir été reporté du mois de mars au mois de juin puis au 24 juillet…Finalement il ne se tiendra qu’en mars 2021. Dommage, mais le magazine n°15 de Côté Châteaux leur consacre un numéro spécial en leur honneur. Vous allez y découvrir des personnalités jeunes et moins jeunes, des présidents et anciens présidents, des femmes, des conventionnels et pas mal de bios aussi, de Saint-Emilion jusqu’au Médoc en passant par l’Entre-Deux-Mers, bref des vignerons qui ont tatoué sur le coeur leur métier…vigneron oui mais indépendant !
C’est un Côté Châteaux que vous aurez attendu… un peu plus de 3 mois de gestation. Un beau bébé. L’émission a été enregistrée, avec des iphones, début mars avec mon collègue et compère Sébastien Delalot, au moment où l’épidémie de coronavirus commençait en FRance, où l’on commençait aussi à faire attention et juste avant le confinement. Durant toute cette période, des mesures de sécurité sanitaires ont été prises dans de nombreuses entreprises et notamment à France Télévisions. Il ne m’a pas été possible de monter sur site ce numéro, il fallait prendre son mal en patience. Toutefois j’étais reversé à l’actu sur France 3 Nouvelle-Aquitaine et aussi en télétravail sur notre site web et le blog également. Mais voilà, le bébé est sorti, un beau bébé de plus de 22 minutes.
Vous allez donc faire connaissance avec tout d’abord des cousins, Romain Manaudeix et Guillaume Bruny, 6e génération de vignerons, qui tiennent deux domaines en Saint-Emilion Grand Cru : château Vieux Larmande (4,25 hectare) à Saint-Emilion et Vieux Château Pelletan (6,90 ha) à Saint-Christophe-des-Bardes… « C’est notre grand-père qui est un des pionniers, il est sorti de la cave coopérative, il a décidé de produire, vinifier et vendre son vin lui-même dans les années 60« , commente Romain Magnaudeix. Quelle est donc cette philosophie qui anime ces vignerons indépendants ? « Le viticulteur cultive lui-même son terroir sa vigne et ensuite il réalise l’ensemble des étapes de vinifications lui-même, et ensuite il va vendre lui-même son vin et faire connaître sa passion auprès du public… », ajoute Guillaume Bruny. Vous allez ensuite découvrir leur chai et leur fameuse table arômatique du château Vieux Lamande, un univers dédié à l’oenotourisme…« l’idée est de poser des noms sur des sensations, les visiteurs auront la possibilité de retrouver 4 arômes différents qu’ils ont d’habitude dans nos vins »
A Moulis-en-Médoc, je vous propose ensuite de découvrir Cédric Coubris, vigneron, dont la famille fête cette année le centenaire de l’acquisition de la propriété château La Mouline : « le château la Mouline a été acheté par mon arrière-arrière grand-père Jean-Ismaël Lasserre le 20 juin 1920 au vi-comtre de Courselle ». Vous allez découvrir aussi avec lui et les ouvriers viticoles les travaux pratiqués l’hiver dans la vigne.
Une petite séquence émotion où vous allez mieux comprendre comment s’est construit le domaine au fil des générations avec l’apport des uns et des autres, avec notamment le classement en Cru Bourgeois en 1932 avec l’arrière-grand-père Jean-André Lasserre… Une famille qui a aussi épousé une carrière d’avocat avec le père de Cédric et son frère également Jean-Christophe Coubris, spécialiste des affaires de santé et scandales sanitaires…
Un petit détour par le chai à barrique pour y goûter le fameux millésime 2019 avant la campagne des primeurs qui cette année aussi a eu une saveur particulière. « On a un très beau millésime avec une très belle charpente et un très joli fruit », commente Cédric Coubris, par ailleurs Président des Vignerons Indépendants de Gironde.
Allez un petit détour dans l’Entre-Deux-Mers, à Saint-Quentin-de-Baron où l’on va avec Sébastien Delalot rencontrer au château Vignol, une jolie bâtisse qui fait penser à ces maisons de Louisiane, une femme qui a durant toutes ces années sillonné de nombreux salons de vignerons indépendants : Dominique Doublet.
Avec ses 2 fils Jean-Thomas (responsable des ventes et du marketing) et Alexandre (en charge de l’exploitation et des vinifications), elle va nous parler de sa passion pour la nature et les sols :« mon mari quand il voit un terroir, il goûte le sol, il veut avoir un rapport avec le sol…mes enfants de même, ils ont racheté il y a 10 ans un petit terroir à Saint-Emilion et l’objectif c’est de faire éclore le plus de saveurs possibles, de finesse et d’harmonie ».
Elle va ainsi déguster avec ses fils son blanc en Entre-Deeux-Mers très subtil, un assemblmage de 4 cépages sauvignon blanc, gris, muscadelle et sémillon… Entre Vignol, Tour de Calens dans les Graves et Saint-Ange en St Emilion Grand Cru, ils produisent quelques 300 000 bouteilles à l’année.
Le second portrait de ce magazine est consacré à une femme vigneronne-oenologue Christine Nadalié, issue également d’une grande famille de tonneliers : « ma vocation, c’était vraiment l’oenologie, donc j’ai suggéré à mon père qu’il fallait qu’on fasse des essais « grandeur nature » sur nos produits et nous avons acheté cette propriété château Beau Rivage en 1995
Une femme qui s’est lancé dans le bio très rapidement et même la biodynamie avec ses châteaux Beau Rivage, 7 hectares en Bordeaux Supérieur, et Clos La Bohème, 8 hectares en Cru Bourgeois: « j’avais visité un salon des vignerons indépendants et j’avais trouvé cette famille formidable, pour moi c’était les petits vignerons de France… »
Et avec sa maître de chai Karine Mattei, de déguster le millésime 2019 toujours en barriques : « c’est un super millésime, fruité, puissant, mais tout en souplesse »
La suite de son portrait nous transporte dans l’antre du domaine familial, créé en 1902 à Montpellier par Auguste Nadalié et transferré par la suite à Ludon-Médoc, le site historique. Les tonnelleries Nadalié sont implantées sur 6 autres sites 2 en Charente, en Bourgogne, aux USA, au Chili, et en Australie.
L’entreprise, managée par Chrsitine, Stéphane, Guillaume et Vincent Nadalié, emploie aujourd’hui 250 salariés, elle produit 30 000 fûts à Ludon et 70 000 au total dans le monde.
Enfin nous terminerons ce Côté Châteaux avec Daniel Mouty à Sainte-Terre, un personnage haut en couleurs, un pionnier des vignerons indépendants qui a été jusqu’à récemment Président des Salon des Vignerons Indépendants de France. Il nous expliquera les débuts du salon de Bordeaux qui réunissait une quarantaine de domaines pour aujourd’hui compter 350 domaines de l’ensemble des régions viticoles de France.
« Je crois que c’est un peu unique au monde, on y trouve tous les vins de France,entre un Pomerol et un Châteauneuf-du-Pape et tout à coup on va découvrir les Côteaux du Marmandais ou ceux du Brulois…Il y a des bons vins partout. Je sais qu’au niveau qualitatif on n’a jamais été aussi bon. »
L’échange entre le consommateur et le vigneron, c’est la clé, la clé de voûte de ce salon, et c’est cela qui attire les jeunes et les « vieux », enfin tout le monde et l’on voit sur le salon de Bordeaux facilement 1 million de bouteilles quitter le hall pour aller abonder les caves de nos visiteurs, » Daniel Mouty.
C’est aussi la rencontre avec la famille Mouty, Françoise son épouse et Bertrand, chargé de la création et des vendanges, sa fille Sabine, en charge de la logistique et des salons, étant retenue par ailleurs: « c’est une génération qui arrive avec de l’innovation » Là nous allons découvrir le savoir-faire, la patte du vigneron, père et fils, avec la dégustation notamment d’un Chardonnay en terre de Bordeaux, mais commercialisé en vin de France mais aussi ses autres cuvées en rosé et en rouge en Pomerol et Saint-Emilion.
« Avoir un métier qui finit sur une table, un soir de fête, et de participer à la joie de vivre des gens quel bonheur ! »
Côté Châteaux n°15 spécial Vignerons Indépendants réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot à voir à partir du 19 juillet à 19h50 sur France 3 NOA et ici sur YouTube:
C’était mercredi la cérémonie officielle de remise des Trophées de l’Oenotourisme à l’Amphithéâtre Thomas Jefferson à la Cité du Vin de Bordeaux. Voici les lauréats de l’édition 2020. Histoire de vous donner des idées pour découvrir ces domaines et châteaux partout en France.
LES PRIX DE BRONZE : Architecture & Paysage :La Villa Baulieu – Domaine Baulieu (13840 Rognes) Art & Culture :Commanderie de Peyrassol (83340 Flassans-sur-Issole) Pédagogie & Valorisation de l’environnement :Château de Minière (37140 Ingrandes-de-Touraine) Le vignoble en Famille :Domaine du Dragon (83300 Draguignan) Initiatives créatives & originalités :Vignerons Ardéchois (07120 Ruoms) Séjour à la propriété :Plaimont (32400 Saint-Mont) Promotion du terroir :Syndicat Touraine Chenonceaux & Château de Chenonceau (41110 Saint-Aignan-sur-Cher) Œnotourisme d’affaires & événements privés :La Maison Cattin (68420 Voeglinshoffen)
PRIX SPÉCIAL Pionnier de l’Œnotourisme :Hameau Duboeuf (71570 Romanéche-Thorins) dans le vignoble du Beaujolais.
Cet après-midi le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a remis un chèque de 69500 € au profit du CHU de Bordeaux et de l’Hôpital de Libourne. Cette somme est le fruit de la vente aux enchères de plus de 600 lots de vins et de séjours oenotouristiques dans les châteaux qui s’est déroulée du 15 au 21 juin. Ces fonds sont destinés à l’amélioration des conditions de travail du personnel.
« Les Vins de Bordeaux leur disent Merci ! », c’est ainsi que l’opération caritative avait été baptisée durant la période de confinement, où les châteaux et l’interprofession avaient réfléchi quel geste faire envers les personnels soignants qui étaient sur le front du covid-19.
L’idée leur est naturellement venue d’organiser une collecte de lots de vins 400 au total et de 180 séjours dans les châteaux afin de réaliser une vente aux enchères durant la période du 15 au 21 juin, qui aurait du être une fête à Bordeaux, à savoir la Fête du Vin qui a été annulée et reportée à l’an prochain.
La direction du CHU de Bordeaux a souhaité que ces fonds servent à l’amélioration des conditions de travail du personnel à savoir la rénovation des salles de repos des soignants, mais aussi à l’achat de matériel pour optimiser le travail des ASH, les agents des services hospitaliers. Ces agents assurent au quotiiden les activités de bio-netoyage, et la gestion des déchets. Ils ont eu un rôle primordial durant cette crise du coronavirus, pour briser la chaîne de contamination. Un métier comme, celui des aides soignantes et infirmières à complimenter, trop souvent oublié. Un chèque qui est fort honorable, on peut aussi penser au projet de réhausser le salaire des soignants dans le cadre du Ségur de la Santé avec l’accord dévoilé ce jour qui prévoit 180 € d’augmentation net par mois, qui serait versé en 2 fois. Une augmentation que certains soignants auraient vu plus importante au regard du gel des salaires ces dernières années et du rôle fondamental que jouent ces personnels au quotidien.
Raphaël Delpech, 46 ans, prendra ses fonctions à Cognac le 7 septembre prochain. Cet ancien cadre du groupe LVMH succèdera à Catherine Le Page. Sa tâche est de définir à son tour les orientations stratégiques de la filière Cognac. A ses côtés, 118 salariés au sein du BNIC qui fédère les professionnels du Cognac, viticulteurs, négociants et bouilleurs de profession.
C’est une tête qui arrive au BNIC : diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux (Kedge), Raphaël Delpech a débutéau ministère de l’Économie et des Finances comme conseiller juridique à l’ambassade de France au Mexique puis au Maroc.
Par la suite, il a été en charge pour la France du Comité de Politique Commerciale du Conseil de l’Union Européenne puis conseiller juridique pour la Politique Commerciale et l’Investissement.
En 2008, Raphaël Delpech a rejoint le groupe LVMH comme directeur des Affaires Publiques en charge des réglementations commerciales internationales puis de directeur de la Communication et des Affaires Publiques. Depuis 5 ans, il faisait partie du groupe coopératif sucrier français Tereos, avant de diriger une agence de conseil.
A compter du 7 septembre, Raphaël Delpech prendra ses nouvelles fonctions à Cognac, Cognac par ailleurs première filière à l’export en valeur dans le secteur des vins et spiritueux français avec un chiffre d’affaires évalué en août 2019 à 3,4 milliards d’euros. Il devra gérer les équipes du BNIC mais aussi poursuivre le développement de la stratégie RSE de la filière Cognac et contribuer à la transition écologique, enfin renforcer les relations institutionnelles régionales, nationales et internationales de l’interprofession.
L’évènement organisé dans tous les vignobles de France fêtera ses 10 ans les 26 et 27 juillet prochains. Habituellement programmé pour le week-end de Pentecôte, il a dû être reporté cette année, les autorités limitant encore à cette période les rassemblements de plus de 10 personnes.
33 DOMAINES PARTICIPANTS
Une participation en forte hausse pour cette édition un peu particulière, post-confinement avec très probablement l’envie des vignerons de retrouver leur clientèle et renouer avec une activité qui leur tient à cœur : parler de leur passion pour leur métier !
Des vignerons-nes qui seront aux petits soins pour leurs invités ce jour là avec une formule simple : chaque participant amène son pique-nique et le vigneron offre les vins pour l’accompagner. Il propose également des visites et animations autour de la vigne et du vin. Une façon ludique pour toute la famille de comprendre le métier de vigneron.
UNE ÉDITION EN TOUTE SÉCURITÉ
Dans un contexte sanitaire certes assoupli, les Vignerons Indépendants ont mis en place un accueil responsable en toute sécurité dans le respect des conditions sanitaires. Des fiches techniques sur les mesures sanitaires ont été réalisées et mises à disposition des vignerons permettant de recevoir les visiteurs en toute responsabilité. Activités en plein air, distanciation obligatoire, visites, nombres maximum, gel et zone d’accueil : tous les points y sont abordés.
UN ÉVÈNEMENT FÉDÉRATEUR ET LUDIQUE
L’évènement est ouvert à tous, passionnés et néophytes du vin, inconditionnels du grand air et des beaux paysages, ou encore aux amoureux du patrimoine culturel, architectural et local. C’est un événement pour tous et tous les âges. De multiples activités sont proposées, de l’initiation à la dégustation, des quizz oenologiques, expositions d’art, concerts, balades à pied, à vélo, en calèche, en poney et même en segway, une démonstration de labour à cheval, concours de golf, yoga en plein air, jeux de pistes, mais aussi une découverte de la biodiversité à travers le vignoble…