Merci à tous les amis de Côté Châteaux et aux châteaux pour leurs plus beaux clichés, en cette dernière ligne droite des vendanges dans le Médoc, à Saint-Emilion ou ailleurs dans le Bordelais. Vive l’été indien et vive le 2015 !
28 Sep
28 Sep
Merci à tous les amis de Côté Châteaux et aux châteaux pour leurs plus beaux clichés, en cette dernière ligne droite des vendanges dans le Médoc, à Saint-Emilion ou ailleurs dans le Bordelais. Vive l’été indien et vive le 2015 !
La nouvelle a été partagée par Philippe Faure-Brac (meilleur sommelier du monde 1982) dès l’annonce du résultat… C’est Denis Verneau qui vient de remporter ce soir le 16e titre de Master of Port 2016.
Une dernière ligne droite qui a demandé beaucoup de concentration, d’analyse et de finesse tant à l’écrit que pendant les épreuves pratiques ou encore le grand oral qui s’est tenu au Cercle National des Armées en séance ouverte au public.
C’est le seul et grand événement qui couronne l’excellence des Sommeliers Experts en Vins de Porto.
Les réactions commencent à fleurir depuis que le gouvernement a validé samedi les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Des réactions qui mûrissent doucement comme le raisin, reste à savoir si elles auront un goût de pourriture noble… Les viticulteurs du sauternais interpellent en tout cas la ministre de l’Ecologie à travers ce communiqué :
« C’est un projet délétère pour notre appellation. Le gouvernement refuse de prendre en compte la biodiversité et la richesse de Sauternes. Avec ce tracé qui traverse la zone humide de la vallée du Ciron et sa hêtraie vieille de 50 000 ans, le microclimat du Sauternais est menacé. C’est le Ciron qui est responsable de la richesse de nos terroirs et de l’apparition du botrytis. Ce projet est une catastrophe pour nous ! » s’indigne Xavier Planty, président de l’ODG de Sauternes et Barsac.
« C’est un projet destructeur pour l’environnement et pour les 170 propriétés de l’appellation, poursuit Stéphane Wagrez, président de la commission promotion de Sauternes et Barsac. C’est un projet anti-démocratique. La sagesse populaire s’est élevée contre ce tracé ubuesque, qui détruira plus de 48 000 hectares de forêts et terres agricoles et compromet l’équilibre écologique de toute une vallée. Le commissaire de la Cour des comptes s’est lui-même prononcé contre ce projet qui est une hérésie financière. Que fait la ministre de l’Ecologie, Mme Ségolène Royal ? »
« Nous ne comprenons pas que les pouvoirs publics préfèrent la mégalomanie de certains élus locaux à la sagesse populaire de cette enquête publique. Nous ne comptons pas nous arrêter là », conclut Xavier Planty. Une réunion de mobilisation est prévue ce lundi.
Le président des viticulteurs de Barsac et Sauternes est furieux depuis l’annonce de relance du projet de LGV au sud de Bordeaux, qui mettrait en péril les vins de Sauternes et ceux de 10 autres appellations de liquoreux de Bordeaux. Il a livré ce matin ses premières impressions à Côté Châteaux.
La première réaction de Xavier Planty, président de l’Organisme de Défense et de Gestion de Sauternes et Barsac, vise d’emblée les élus : « les politiques sont déconnectés de la réalité. On est sur des shémas décisionnaires archaïques, dignes du stalinisme… La notion de dégat écologisque est quantitatif dans leur esprit, mais ils n’ont aucune notion du lien de cause à effet. L’argument qu’on nous sert tous les jours « ça ne touche pas Sauternes, foutez-nous la paix » est faux. C’est un refus de comprendre ce que disent les écologistes, les philosophes et intellectuels. »
Nous sommes dans une maison commune, il y a des gens qui ont le droit de tout casser et d’autres de dormir sur les gravats », Xavier Planty président de l’ODG Sauternes-Barsac
Et de continuer : « il y a un vrai problème par rapport à l’éthique politique. Ca va finir de manière catastrophique et ça ne sera pas de mon fait. »
« Comment se fait-il qu’on puisse passer outre 14 000 contributions ? C’est hallucinant ! Comment d’un trait de plume est-on capable de mettre en péril la forêt résiduaire du Ciron ? C’est comme mettre un coup de bulldozer sur Lascaux ! On a un trésor végétal en France unique en Europe (une forêt qui n’a jamais été déplacée depuis 50 000 ans). On va la mettre en péril en passant à 2 km, ça va avoir des répercussions sur le Ciron. »
« On subit les conséquences de 30 ans de politique écologique marginale, confisquée par les verts qu’on n’a même pas entendus…ils sont avec Alain Rousset et à droite pas mieux, quand on parle d’écologie ils pensent qu’on est de gauche.
« Pour ‘heure, on n’a pas encore fait de réunion, car la nouvelle est tombée samedi après-midi. La réaction des viticulteurs sera calme et posée, mais ça risque d’être du pipi de chat par rapport aux forestiers et défenseurs du Ciron. Je le crains et je n’ai pas envie de cela. »
« A force de prendre les citoyens pour des c…, ça ne va pas aller. Nous on vit dans la nature toute la semaine, il faut voir en ce moment les brouillards qui se forment le matin dûs au Ciron (brouillards qui permettent la formation du botrytis primordial pour les vins liquoreux et le Sauternes). Là, on continue pour le moment de vendanger, 2015 sera un grand millésime. »
Pour en savoir plus relisez cet article réalisé en août dernier: Des réactions très fortes face à la LGV : les viticulteurs de Sauternes en appellent à la raison, il faut sauver le Ciron !
C’est une ambiance conviviale, un travail assez dur mais qui tranche du stress et des embouteillages rencontrés sur les voies de circulation juste à côté. Le château Pique Caillou, situé non loin de Bordeaux, Pessac et Mérignac-centre, peut compter sur des gens de la ville pour ses vendanges, des étudiants, retraités ou saisonniers inscrits à pôle emploi. Un côté pratique qui convient à tout le monde.
8h30, en ce lundi de septembre ensoleillé, Paulin Calvet le propriétaire du château Pique Caillou est dans les starting-blocs. Alors que les bouchons commencent à se former sur la grande artère appelée VDO (pour voie de desserte ouest) qui longe son domaine, il salue la bonne vingtaine de vendangeurs arrivés au château… Tous s’équipent et s’apprêtent à partir vendanger les merlots des Chênes verts, la partie nord de son vignoble de 22 hectares.
« On est quand même à Mérignac, dans une ville de 65 000 habitants, juste à côté de Pessac. Il y a beaucoup de monde qui veut venir vendanger, les gens viennent à vélo, en tram, à pied, en bus ou en voiture…c’est très pratique », explique Paulin Calvet.
Alvard est venue en famille « mon fils travaille ici, et cette année je voulais travailler ici pour faire les vendanges. » Il y a aussi Clara, étudiante, résidante sur le secteur : » oui, j’habite juste à côté à Mérignac, je suis étudiante et je fais ça pour me faire des sous en plus ». Sans oublier, Eymard inscrit à pôle emploi, lui en est à ses 18èmes vendanges dont 5 à Pique-Caillou :« là c’est la 5e année que je le fais, comme j’habite pas très loin, on est plusieurs à faire les vendanges ».
Thibault, tractoriste, qui effectue un premier tri quand les hottes viennent à déverser le raisin, précise le profil de la troupe de vendangeurs: « il a une grosse moitié de gens qui reviennent chaque année, et après il y a des nouveaux, des étudiants, des retraités qui nous rejoignent. Ce sont 20 à 30 personnes pour les rouges et une vingtaine pour les blancs. »
A leur tête, il y a Stéphanie qui les encadre et est responsable du travail à façon au château (depuis avril, épamprage, effeuillage en juillet, jusqu’aux vendanges de septembre et octobre): « ça ses passe, bien on travaille avec pas mal d’anciens, donc ils ont l’habitude de me voir, s’ils ont un souci ils savent que je suis là pour les aider avec la hotte ou s’ils se blessent… »
Tous connaissent le travail de coupeur et de porteur, ils ont à ramasser ce matin là de jolis merlots des Chênes Verts, au nord de la propriété de Pique Caillou. Des raisins pour lesquels des prélévements de maturité ont été effectués par Paulin Calvet et son oenologue.
Paulin Calvet ajoute « Il y a des signes qui ne trompent pas et qui sont des signes de la belle maturité, c’est le bel aoûtement des bois et de la rafle. » Cette parcelle des Chênes Verts est arrivée à maturité, hormis une petite partie de vignes très poussantes (le sol est différent à cet endroit) qui est délimitée par une rubalise et qui attendra. Elle n’est pas ramassée ce matin-là car c’est avant toute une maturité optimum qui est recherchée pour faire de grands vins de Pique Caillou…
Château Pique Caillou, c’est ce terroir de graves bien filtrantes apportées par la Garonne. Un domaine enclavé dans Mérignac, à côté de Pessac et non loin de Bordeaux qui bénéficie du réchauffement rapide de l’atmosphère en ville (souvent 2 à 3 degrés de plus qu’à la campagne) d’où un cycle végétatif un peu plus précoce.
« Nous bénéficions d’un certain microclimat du fait de la ville, nous sommes moins gênés par les risques de gelée et nous avons une température assez haute du fait de la ville. » d’où cette précocité du terrain.
Pique Caillou fait partie des 6 derniers châteaux viticoles en ville, à l’intérieur de la rocade de Bordeaux :« Il y a 70 ans , vous aviez beaucoup de petits viticulteurs sur Villenave d’Ornon, Talence, Pessac, Mérignac, Bruges, tous ces vignobles ont tous disparus sous le béton », explique Paulin Calvet, « la viticulture n’était pas aussi florissante qu’aujourd’hui, on avait la tentation de se défaire de ces vignobles qui ne rapportaient pas grand chose et qui en échange pouvaient être transformés rapidement en terrains à bâtir… ». Une situation qui fut souvent rencontrée à l’occasion de successions.
(la suite demain…)
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Charles Rabréaud et Thierry Culnaert
27 Sep
C’est une nouvelle série que vous proposent France 3 Aquitaine et Côté Châteaux. Un focus sur le château de Pique Caillou à l’heure des vendanges. Un château en plein coeur de Mérignac et de l’agglomération bordelaise, cerné par la ville, les axes routiers et le bois du Burck. Rendez-vous dès lundi 28 septembre dans l’édition de France 3 Métropole et sur le blog du vin avec la famille Calvet, propriétaire de Pique Caillou.
Ce lundi vous allez vivre au rythmes des vendanges bucoliques au château Pique Caillou, 22 ha de vignes, en appellation Pessac-Léognan. Un vignoble dans la ville où le bruit des sécateurs et les appels des porteurs tranchent des klaxons et des bouchons à l’heure de l’embauche pour tous ceux qui passent devant la propriété pour se rendre au travail…
Ce premier volet vous fera découvrir qui sont ces vendangeurs habitués ou non venus couper ces grappes de merlot, ainsi que leurs encadrants, vous ferez connaissance aussi avec Paulin Calvet, un nom qui parle dans le bordelais puisqu’issu d’une famille de négociants, un vigneron aujourd’hui très présent dans sa vigne.
Puis ce sera le retour de vendange au chai avec Amandine Morillon, l’une des rares femme maître de chai dans ces propriétés du bordelais, avec une dégustation du 2014 en plein élevage dans le chai à barriques.
Le troisième épisode vous montrera le combat de Paulin Calvet face à la poussée urbaine avec notamment la construction de la voie de desserte ouest qui traverse son domaine, le fait qu’il ne reste plus que 6 domaines viticoles à l’intérieur de la rocade de Bordeaux et finalement la vie paisible de cette chartreuse du XVIIIe qui continue avec l’élaboration de ses vins de Pessac-Léognan.
Enfin, nous verrons que Pique Caillou est très apprécié des promeneurs du Bois du Burck qui longe le domaine; de nombreux joggeurs, marcheurs ou vélos se promènent dans le bois juste à côté: un joli dépaysement et une harmonie où se rejoignent promeneurs et propriétaires qui élaborent un joli vin sur ce terroir de graves.
« Pique Caillou, un vignoble au coeur de la ville »: un feuilleton en 4 épisodes à 19h17 sur France 3 Bordeaux Métropole, de lundi 28 septembre au jeudi 1er octobre, réalisé par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, et Charles Rabréaud
26 Sep
C’était hier le dernier feu d’artifice du Symposium du même nom tiré depuis la Garonne, un délice. Un spectacle qui a ravi des milliers de spectateurs massés le long de la Garonne et une poignée de personnalités et amis du monde du vin invités par Sylvie Cazes, depuis un lieu assez unique de par sa vue notamment : le Bordeaux River Suite.
Sylvie Cazes voulait inaugurer d’une certaine manière son Bordeaux River Suite, un appartement qu’elle propose aux touristes mais aussi qui risque de devenir un endroit incontournable pour de l’événementiel. The new place to be in Bordeaux !
Hier soir justement, la propriétaire de château Chauvin, cru classé de Saint-Emilion (qui effectue actuellement ses deuxièmes vendanges depuis l’acquisition de ce château), mais aussi présidente de la fondation qui gère la Cité des Civilisations du Vin, avait convié des amis du monde du vin pour assister au dernier feu de David Proteau.
Un feu pour lequel les quais avaient été entièrement sonorisés avec un hommage rendu aux grands compositeurs français de musique classique que sont Bizet, Berlioz, Ravel… Les 15 minutes de spectacle qui clôtureront le congrès seront « intenses et féeriques » assure l’artificier.
« On a déjà vu beaucoup de spectacles pyrotechniques tirés depuis une barge à Bordeaux mais là ce sera différent. Le public pourra découvrir des produits nouveaux et il y aura beaucoup d’originalité, beaucoup de panache », confiait à 20 minutes le Bordelais en charge du dernier spectacle David Proteau, directeur artistique de la société Ruggieri. Et les spectateurs n’ont pas été déçus de ce dernier show,15 minutes de féérie.
Un feu qui résonnait comme ces vendanges 2015 qui promettent une explosion prochaine en bouche… Des vendanges commentées hier soir par le célèbre oenologue Michel Rolland : « cette année, ça se passe très bien. Les météorologistes avaient annoncé l’apocalypse la semaine dernière et l’apocalyupse n’a pas eu lieu ! (en tout cas à Bordeaux) Moi, je suis un petit débutant, j’en suis seulement à mes 43e vendanges (plaisantait-il), on a eu beaucoup de bonnes vendanges mais des vendanges magnifiques comme cette année…je n’ai jamais connu des vendanges avec une telle sérénité. »: »
Et de poursuivre : « j’étais aujourd’hui dans le Médoc, j’ai vu un grand nombre de propriétaires et ils me disent tous « on n’est pas pressé ». C’est bien la première fois qu’on voit une telle sérénité, c’est le présage d’un grand millésime ! » « A rapprocher du 2010, les PH sont bas, les acidités sont bonnes, on est plutôt dans la fraîcheur, avec des matinées à 8-11° et 22-23° la journée on va continuer à mûrir tranquillement. »
Une soirée où la magie du lieu avec ses superbes boiseries en chêne, la beauté du feu d’artifice et les bouteilles de châteaux Chauvin en 2009 et 2010 opéraient dans une communion du bon goût à la française.
25 Sep
Les célèbres agences de presse Chine Nouvelle et Itar Tass sont en visite dans le vignoble girondin. Elles viennent rencontrer les viticulteurs de la cave coopérative de Rauzan. Chine et Russie sont devenus les deux premiers marchés à l’export pour Rauzan avec 22% et 14 % de leur activité commerciale en bouteilles.
On est loin du temps de la guerre froide et des espions… En Gironde, deux journalistes, représentants les agences Itar-Tass pour la Russie et Xinhua (Chine Nouvelle), sont venus en paix écouter les vignerons de la cave coopérative de Rauzan et les interroger sur leur production, ainsi que leurs marchés, pour s’en faire l’écho dans leur pays respectif.
Pour l’occasion, ces journalistes sont reçus au château l’Heyrisson à Saint-Aubin de Branne. Un château construit vers 1480-1500, au début de la Renaissance.
Devant cette maison forte, ils sont accueillis par Pierre Julia, le propriétaire avec son épouse et sa fille qui parle couramment le chinois. Ca aide d’autant que Pierre Julia est à la tête de la Sarl Enter Coop, créée en 2008, qui commercialise 100% de ses vins en Chine : 1,5 millions de bouteilles l’an dernier dont 600 000 de Bordeaux et 900 000 de vins du sud. Pas mal, non ?
En guise de verre d’accueil, Philippe Hébrard (directeur de la Cave) et Pierre Julia leur offrent un verre de crémant de Bordeaux, en l’occurence de la cave de Rauzan. « En France, vous allez trouver des crémants d’Alsace, de Loire, de Bourgogne, et de Bordeaux…Ca représente un très bon rapport qualité-prix car les contraintes de production sont très très proches du champagne« , explique Philippe Hébrard.
« Bordeaux, c’est le vin le plus vendu et exporté en Russie », explique Sergeï Sherbakov, » tous les grands noms de vins viennent de France et pour les Russes, c’est évident que si on veut apprendre quelque chose du vin, il faut aller en France. Déjà la technologie est très importante et puis il y a l’aspect historique : par exemple, ce château, cette maison forte a plus de 500 ans d’histoire et ce n’est pas rien ! La production de vin ici ne s’est jamais arrêté depuis 500 ans… »
Au cours du repas organisé dans une salle à manger qui en impose avec une gigantesque cheminée en pierre, Pierre Julia et Philippe Hébrard leur proposent de découvrir tout d’abord un Bordeaux Supérieur moelleux de la coopérative, puis le vin du château l’Heyrisson en 2014 et enfin la cuvée supérieure en 2011 « Frank’s réserve » car Pierre Julia a trouvé un bon filon, il personnalise les étiquettes en fonction des demandes de ses clients chinois.
Pierre Julia réalise aussi comme la cave des vins ciselés spécifique par la clientèle fonction du pays: « le marché chinois est un immense marché dont nous tous n’avons exploré qu’une toute petite part. Tous les jours de nouveaux clients chinois découvrent les vins de Bordeaux ou d’autres régions et pays. Ils se familiarisent avec le goût du vin et l’avenir des vins en Chine est florissant ! »
« En ce qui concerne les vins de Bordeaux, il y a eu un engouement ces dernières années qui s’était un peu calmé pour des raisons économiques...mais il repart très fort en ce début d’année 2015 (+43% pour les vins de Bordeaux sur le 2e trimestre). Même si nous venons de suivre (de loin) la crise chinoise qui aura des effets dans les mois à venir, mais bon ce sont des épisodes d’une longue aventure qui en est à son tout début ! »
La cave de Rauzan (qui s’est mariée aussi à Grangeneuve) cartonne sur ces marchés : la Chine est devenu depuis 2012 son 1er marché à l’export avec 900000 bouteilles exportés par an sur 5 millions. La Russie est son 2e marché avec 600 000 bouteilles exportées.
Et Pierre Julia de continuer : « Les Chinois découvrent le vin dans leur grande majorité, il y a un public de connaisseurs qui recherchent des vins un peu plus sophistiqués…Nous produisons un vin qui s’adapte au goût des nouveaux consommateurs, c’est à dire des vins souples, fruités, faciles à boire, gouleyants, d’approche facile, avec des tanins très légers car on parle souvent des Chinois qui font le fameux « campei ! », c’est-à-dire de boire cul-sec et c’est vraiment ancré dans leurs habitudes de consommation. »
Dans leur périple, après le repas, un petit détour par une parcelle qui a été vendangée à la main, avant de prendre un café à la cave où le journaliste chinois Bing Han nous donne ses impressions:
« Je vois par mes yeux, j’écoute par mes oreilles, c’est la vérité. Les vins de Bordeaux sont devenus le 1er marché en Chine aussi c’est très important pour nos consommateurs de connaître ses secrets, ses histoires et la diversité. » Car les Chinois au fil de ces années ont découvert d’autres vins que le rouge de Bordeaux ! « Il y a d’autres vins de très bonne qualité comme le crémant de Bordeaux et ce vin blanc doux (bu à table), mais c’est dommage c’est en trop faible quantité pour l’exportation… »
Enfin les journalistes sont invités à assister à une vendange mécanique sur un autre domaine tenu par l’un des 300 propriétaires adhérant de la Cave Coopérative de Rauzan. Philippe Hébrard, son directeur, en profite pour parler de la récolte de merlots et de cabernets de ces derniers jours:
« On reste prudent, les derniers raisins vont rentrer aujourd’hui, on peut juger de la qualité des raisins, maintenant il faut que cette qualité s’exprime au niveau du vin, on est en train d’y travailler au niveau du chai, c’est pour cela que je dirais que 2015 ça va être un millésime qui va aller de bon à exceptionnel, car cette sécheresse du mois de juillet a fait des raisins petits donc concentrés… »
Et nos deux journalistes sont encore invités à observer le retour de vendanges, à rythme soutenu, à la Cave Coopérative. Une cave assez exceptionnelle avec ses immenses cuves inox qui est la plus importante des AOC françaises car elle vinifie en effet quelques 140 000 hectolitres !
24 Sep
C’était hier en fin d’après-midi l’attraction du côté de la place de la Victoire à Bordeaux. Une nacelle avait été dépéchée sur le site pour effectuée la récolte du millésime 2015 sur une vigne vieille de 200 ans… Avec comme maître de cérémonie Olivier Bernard, le propriétaire du Domaine de Chevalier.
C’est qu’il est partout Olivier Bernard. Au château de Chevalier, au Domaine de la Solitude qu’il a en fermage, à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac pour cette énorme parcelle qui nous fait voyager et parler d’elle partout dans le monde avec ses vins appelé Croix de Guyenne, et enfin presque comme sur « un arbre perché », en hauteur dans cette nacelle pour couper les quelques petites grappes de cette très vieille vigne de la Victoire qui à elle seule est un monument.
Tout au long de l’année, cette vigne historique a été choyée et taillée au printemps pour lui permettre de garder un bon état sanitaire zéro phyto.
Plantée fin XVIIIème/début XIXème siècle par la famille Duverger, la vigne de la Victoire comportait à l’origine 6 pieds. La Ville de Bordeaux possède au Parc floral, dans son conservatoire de la vigne, quelques spécimens de ce très vieux cépage appelé « Tchacouli ».
Ce raisin sera désormais vinifié par le Domaine de la Solitude. Son gérant Olivier Bernard souhaite, comme il l’a fait à l’aéroport de Bordeaux Mérignac, redonner toute sa place à la vigne en cœur de ville, notamment autour de la place de la Victoire, avec l’aide de la direction des espaces de la mairie.
Pour lui, c’est un juste retour aux sources : Bordeaux et le vin ne font qu’un depuis l’antiquité. La vigne recouvrait plus de 100 hectares à l’intérieur des boulevards
Samedi 17 et dimanche 18 octobre, rendez-vous dans les Graves à la rencontre des viticulteurs locaux. Ce sont 66 châteaux qui vous accueillent de 10h à 19h.
De la Brède à Langon, le long de la Garonne, les viticulteurs de Graves offrent aux amateurs et aux curieux l’occasion de venir découvrir l’univers des vins de Graves de l’intérieur.
Quelques jours après les vendanges du millésime 2015, retrouvez dans les châteaux de Graves en pleine effervescence de nombreuses animations autour du vin de la gastronomie et de ce terroir façonné par le fleuve…
Venez à la rencontre des vignerons de cette appellation, à la découverte de leur savoir-faire et de leur passion, au sein du vignoble à l’origine des vins de Bordeaux !
Liste des châteaux ouverts disponible sur www.vinsdegraves.com.
Initiez-vous à la dégustation :
Au cours de votre découverte du vignoble, venez-vous initier à la dégustation avec l’école du vin du CIVB. Séances gratuites toutes les 45 minutes.
Réservation au 05 56 27 09 25.
Samedi 17 et dimanche 18 octobre de 10h à 13h et de 14h à 18h – Maison des vins de Graves à Podensac.
Visitez la vinothèque des Graves :
La Vinothèque des Graves propose une vitrine de 200 références en appellation Graves et Crus Classés de Graves.
Samedi 17 et dimanche 18 octobre de 10h à 19h – Maison des vins de Graves à Podensac.
Le Grand jeu week-end portes ouvertes
Visitez plusieurs propriétés en Graves et faites tamponner votre passeport. Jeu gratuit sans obligation d’achat.
Passeport disponible sur http://www.vinsdegraves.com ou dans chaque château participant à l’opération.
A GAGNER :
1er prix : 18 bouteilles de Vins de Graves
2e prix : 12 bouteilles de Vins de Graves
3e au 10e prix : 3 bouteilles de Vins de Graves
Infos pratiques
Organiser ses visites :
Vous ne savez pas comment organiser vos journées portes ouvertes en Graves ?
Retrouvez notre générateur de parcours sur www.vinsdegraves.com !
Visites en bus :
Visites pédagogiques gratuites du vignoble et des châteaux en minibus en partenariat avec l’office du tourisme Sauternes Graves Landes Girondines.
Départs depuis la Maison des Vins de Graves et depuis l’office de tourisme à Langon.
Réservation obligatoire auprès de l’office du tourisme au 05 56 63 68 00.
Ou manger, ou dormir :
Liste des châteaux participants et activités proposées disponible sur simple demande auprès de la Maison des Vins de Graves et sur le site internet www.vinsdegraves.com.
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