C’était hier leur journée. Plus de 100 femmes se sont retrouvées et en ont profité pour prendre le pouvoir et juger les 24 Oscars des Bordeaux de l’été en blanc, crémant, rosé et clairet, à la Brasserie Bordelaise.
C’est désormais un grand rendez-vous à Bordeaux, celui des Oscars des Bordeaux de l’été. Depuis la création de cet événement en 2007, elles sont de plus en plus nombreuses et influentes sur la planète vin : ce sont les femmes vigneronnes, oenologues, journalistes spécialisées, blogueuses, responsables d’oenotourisme ou d’agence de communication qui collaborent tout au long de l’année avec les châteaux de Bordeaux.
En ce 8 mars, journée du droit des femmes, elles ont pris le pouvoir pour juger à l’aveugle les meilleurs vins de l’appellation Bordeaux et Bordeaux Supérieur, tant en rosé, clairet qu’en blanc et crémant. Un jury 100% féminin.
And the winners are… 24 Oscars des Bordeaux de l’été dont la liste s’affiche ci-dessous, des vins qui seront mis en avant durant tout le printemps et surtout en approche de l’été 2018. Ca va chauffer !
Une Bordelaise a réussi a se faire une jolie place sur le marché américain : Hortense Bernard manage Millésima USA. Elle est à la tête d’une superbe cave sur la 2e Avenue, dans l’Upper East Side. Une enseigne qui met en avant avant tout les Bordeaux et vins français mais aussi des vins d’autres régions viticoles du monde entier.
Hortense Bernard a réalisé son rêve américain. A 35 ans, cette Bordelaise diplômée de l’école de commerce EDHEC est partie à New-York il y a quelques années pour conquérir le marché US. Opération réussie, elle dirige Millésima USA et propose de nombreux vins français et de Bordeaux, dans sa cave dans le quartier de l’Upper East Side.
« Je suis arrivée il y a 7 ans déjà, mon premier choc culturel a été de voir des clients entrer dans la boutique et demander un « chardonnay », explique Hortense Bernard. « En France d’habitude on demande par exemple un Bourgogne blanc ou une région viticole, ici c’est vraiment le cépage (qui est demandé), cela implique aussi une région comme la Californie pour le chardonnay. Cela a été un peu difficile pour moi de m’habituer à cette grosse différence. »
Une superbe cave avec plus de 50% de vins français de Bordeaux, de Bourgogne, ou d’aiileurs, mais aussi des vins italiens, californiens, d’Amérique du Sud, d’Afrique du Sud, d’Autriche, d’Allemagne, …
Situé sur la 2e avenue, Millésima a obtenu sa licence après de nombreuses démarches et avec une concurrence qui a essayé de contrer son installation. Cela n’a pas découragé Hortense Bernard qui a réussi a ouvrir cette antenne américaine de Millésima. L’autre difficulté qu’elle a pu rencontrer, comme n’importe quel revendeur, c’est le mode de fonctionnement avec ses règles américaines propres, c’est-à-dire que c’est un système tripartite avec des intermédiaires.
« Techniquement il y a un tiers système, l’importateur, distributeur et le retailer, et on ne peut pas importer ou distribuer, donc on est obligé d’avoir des partenaires qui vont faire cette importation pour nous. Pour ce qui est de Bordeaux, on travaille avec un importateur en direct qui va faire venir les vins de nos chais. »
Aujourd’hui, Hortense Bernard est confiante vis-à-vis du marché américain, où l’on consomme seulement 14 litres par an et par habitant en moyenne contre 45 litres en France pour se donner une idée. La marge de progression, vu le nombre d’habitants est donc considérable.
« Les consommateurs américains ont vraiment envie de découvrir, envie de s’intéresser et ils ont tout à apprendre. Ce n’est pas comme nous, on apprend le vin dès qu’on est jeune à table, c’est important de marier le vin et les bons repas. Ici à travers le vin, ils découvrent aussi les arts de la table, apprennent à apprécier un bon repas avec le vin, quel vins choisir pour faire des accords mets et vins. »
Depuis 23 ans le marché du vin aux Etats-Unis n’a jamais cessé de croître, ce qui laisse présager pour Millésima et Hortense Bernard de belles perspectives :« c’est un marché en pleine croissance, il y a vraiment une part de marché à prendre tous les jours à chaque endroit des USA, c’est un marché extrêmement grand avec tellement de lois différentes. Mais c’est beaucoup plus difficile de livrer partout aux USA que de livrer en Europe où c’est très simple ou beaucoup moins compliqué. »Mais Hortense Bernard est persuadé que le marché américain va considérablement se développer et comme elle le dit tès bien, « il se peut qu’un jour Millésima USA devienne plus important que Millésima en Europe ».
Reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix :
C’est une îcone, une institution, presque un temple…Sherry-Lehmann continue d’attirer depuis 1934 les connaisseurs et amateurs de vins et spiritueux de la nouvelle génération. Rencontre avec Chris Adams co-propriétaire de Sherry-Lehmann « the fine wine leader » in New-York and America.
Sherry-Lehmann, c’est déjà une fameuse adresse au 505 Park Avenue, une sorte de temple du vin, idéalement situé entre le quartier des affaires et le quartier résidentiel.
C’est UrsKaufmann qui nous accueille « Welcome to Sherry-Lehmann », c’est un Suisse qui fait partie de l’équipe des cavistes très prévenants toujours prêts à vous donner « the good advise », le bon conseil. Lui n’est là que depuis un an, mais d’autres depuis plus de 10 ans, comme Hernando Courtright. 10 ans, c’est justement la date du déménagement de l’enseignement ici, une institution créée en 1934 et toujours à la pointe. Respect.
Dès l’entrée, à gauche et en tête de gondole, les rayons regorgent des plus grands Bordeaux, ils y sont tous à commencer par les 1ers grands crus de la rive gauche, La Tour, Margaux, Lafite-Rothschild, Mouton, mais aussi de plus petits vins abordables comme ce blanc sec de château Bonnet dans l’Entre-Deux-Mers à un prix modique ici environ 12$. Mais il y a aussi les plus gros flacons qui trônent en bonne place au fond de la cave pour quelques milliers de dollars…
Sherry-Lehmann vend aussi l »autre grosse région viticole de France « Burgundy » ! Là aussi on retrouve les plus grands domaines de Gevrey-Chanmbertin, Meurseult, Corton-Charlemagne et aussi un peu plus bas le fameux Domaine de la Romanée Conti. Heureux hasard, nous croisons les représentants du Groupe Labruyère qui vont nous expliquer ce que représente ici Sherry-Lehmann :
Sherry-Lehmann, c’est un peu l’îcone de New-York, l’enseigne phare de la distribution des grands vins » , Vincent Labruyere président du Groupe Labruyère
« Il est important d’être dans cette maison et nous y sommes référencés avec plaisir car sur un domaine qui est le nôtre Jacques Prieur, nous avons 10 Climats (de Bourgogne) représentés ici et cela a beaucoup de sens »,me confie Bernard Rey le secrétaire général du Groupe Labruyere.
Vincent Labruyere enfonce le clou et résume le poids de ce monument de NYC :
Moi, il y a toujours une chose qui m’a toujours étonné chez Sherry-Lehmann, c’est le seul endroit où vous pouvez acheter une caisse de 12 bouteilles de la Romanée-Conti, Vincent Labruyere président du Groupe Labruyere.
Et de compléter : « Si vous essayez d’aller au Domaine de la Romanée-Conti, et d’acheter 12 bouteilles, on vous donnera une caisse de 12 bouteilles dont 1 de la Romanée-Conti at quelques autres grandes bouteilles comme La Tâche, Echézeaux ou autres… »
Chris Adams, c’est le boss, le PDG de Sherry-Lehmann qui va nous confier proposer à sa clientèle quelques 5000 références. Il a commencé sa carrière en 1997 chez Sherri-Lehmann et a progressivement gravi les échelons co-propriétaire et Chief Executive Officer.
Pour lui, les consommateurs New-Yorkais aiment les vins de qualité, de France avant tout Bordeaux, Bourgogne mais aussi d’autres grands pays producteurs comme la Californie, l’Argentine, le Chili, ll’Autriche. La consommation que l’on sait importante aux USA et qui n’a jamais cessé de croître depuis 23 ans, n’est pas prête de s’arrêter ou de ralentir, au conttraire :
Je crois que la consommations de boissons sucrées (sodas) chute actuellement aux USA parce que les gens font plus attention à leur santé » Chris Adams
« Et donc la consommation modérée d’un verre de vin est bonne alors que plusieurs verres de sodas ce n’est pas bon pour la santé, c’est ce qui explique que la consommation de vin ici en Amérique continue d’augmenter d’année en année », conclue Chris Adams.
Sherry-Lehmann compte bien profiter de cette nouvelle croissance du marché qui s’annonce pour la décennie à venir.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix :
Vinexpo New-York a ouvert ses portes à 10 heures (heure locale) au Javits Convention Center. Un salon où les français sont venus en force 180 exposants dont 77 bordelais. En avant la conquête de l’Ouest
C’est un Vinexpo qui était très attendu ici en plein coeur de Manhattan, et sur ce territoire US qui est le 1er marché au monde, où plus d’un milliard de bouteilles sont importées par an.
Le marché américain est très important pour nous, c’est une 1ère en sorte ici, Vinexpo revient en force et c’est important d’être là » Antoine Fanjat Brand Ambassadeur Bernard Magrez pour les USA
Parmi les 500 exposants, près de 180 vignerons français, négociants et distributeurs dont 77 bordelais. Petit par la taille, le château Bernateau et ses 20 hectares a tenu à faire le déplacement et ce malgré un coût assez important, les stands se louaient à partir de 5000 $
Oui, c’est un lourd investissement entre le salon et le déplacement, mais après cela peut être des retombées intéressantes, quand on fait ce genre de salon c’est toujours un pari » Karine Lavau château Bernateau.
Un pari souvent réussi car bon nombre de petits importateurs américains se sont déplacés comme des restaurateurs ou cavistes:
Pour moi les vins de France, ce sont les meilleurs du monde. J’aime les champagnes, les vins de la Vallée du Rhône et bien sûr les vins de Bordeaux », William Reynolds de Vino Venue Atlanta
Ce caviste de Brooklyn à New-York précise que ce qui intéresse l’importateur américain, c’est bien sûr la qualité mais avant tout les prix autour de 10$ ou au dessus de 20$ : « pour ce qui est de la fourchette de prix, les vins français sont intéressant sur le marché américain, ils sont abordables », pour Gilbert Bahadoor.
Depuis quelques années on parle de la Chine, de la Chine, mais il ne faut pas oublier que sur ce pays les USA, on a une consommation de qualité et un pouvoir d’achat important », Hervé Grandeau Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux
Vinexpo revient à New-York 16 ans après une première expérience, mais cette fois le marché est mature comme nous l’explique Guillaume Cottin ambassadeur de la Maison de négoce Dubos. Rencontre également avec les consommateurs New-Yorkais qui nous confient leur habitudes de consommation. Enfin le staff de Terroir nous devoile les clés de son succès à Manhattan.
Guillaume Cottin, à la conquête de l’Amérique ! Responsable du marché nord-américain de la Maison Dubos, ce négociant bordelais compte bien profiter de Vinexpo gagner des parts de marché au Pays de l’Oncle Sam. D’ailleurs il sera présent avec sa soeur qui vit à Boston et son frère Robert.
A New-York, il y a énormément de grande et belle restauration avec de bons produits notamment français, les New-Yorkais sortent beaucoup et aiment la belle vie, donc ils boivent nos produits et Bordeaux est bien représenté », Guillaume Cottin Maison Dubos.
L’étude menée par Vinexpo prévoit la poursuite de la croissance du marché américain au cours des cinq prochaines années. D’ici à 2021, les ventes américaines de vins tranquilles et effervescents devraient croître encore de 25%% et atteindre 45 milliards de dollars, pour un marché mondial estimé à 224 milliards de dollars et 2,66 milliards de caisses de 9 litres.
Pour autant lorsqu’on interroge l’Américain moyen dans les rues de New-York, il y a encore de la marge, certains avouent ne jamais avoir bu de vin, « jamais de toute ma vie », d’autres avouent ne pas boire trop de vin mais préfèrent la bière, enfin des connaisseurs « oui j’aime le vin, mais les vins que je préfère sont encore les vins italiens, de l’Italie du Nord ».
Les États-Unis sont le leader mondial des volumes de vins consommés pour la 23ème année consécutive. Parmi principaux pays producteurs qui importent aux USA on trouve :
Italie (25,5 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021 : -1 %)
Australie (15,7 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021: -1,4 %)
France (10,4 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021 : +2,8 %)
Chili (6,8 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021 : +0,5 %) Argentine (6,1 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021: +0,5 %)
Nouvelle Zélande (5,2 millions de caisses de 9 litres importées en 2016. TCAC 2016-2021: +9,9 %)
Dans le quartier de Tribeca dans le bas de Manhattan, non loin du One World Trade Center, Terroir est très certainement le plus « famous » bar à vins-restaurant de New-York. Ici on propose quelques vins californiens, mais surtout « des vins de terroir » du monde entier d’Italie, de France, du Chili, d’Espagne, du Liban,…
Il y a vraiment une ouverture d’esprit , vers de nouveaux cépages, de nouvelles régions. Dans un restaurant bar à vins comme Terroir, on a 80 sélectionsque l’on propose à déguster à nos clients » Emilie Ann de Terroir
L’équipe est constituée d’Emilie-Ann, de Joshua et Jonathan, elle ne cesse de dénicher pour sa clientèle d’hommes d’affaires, de jeunes actifs et de quartier de véritables pépites qui réjouissent les consommateurs qui en profitent aussi pour casser la croute avec un chef qui se défend.
Et puisque cette institution mérite qu’on parle d’elle, elle fête d’ailleurs en ce lundi les 10 ans de sa création par Paul Grieco. Chapeau pour ce beau « Terroir ».
Regardez le reportage à New-York de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Corinne Berge :
L’émission « l’agriculture, j’y crois ! » proposée par les 3 antennes de France 3 en Nouvelle-Aquitaine ne s’est pas roulée dans le foin. Ses 5 intervenants ont dévoilé leur passion, professionnalisme et ont transmis un énorme brin de fraîcheur qui fait du bien à nos antennes.
Pour ceux qui n’étaient pas de sortie par ce temps rêvé, France 3 proposait ce samedi à 15h15 une belle émission de 52 minutes en direct du salon de l’agriculture, animée par Louis Roussel et Marie-Noëlle Missud. Avec pour invités :
Amélie Osmond, viticultrice en Gironde,
Nicolas Arpin, berger dans la Vienne,
Jérémy Puech, éleveur dans le Limousin,
Edouard Viaud, président des Jeunes agriculteurs de la Vienne
Tous les 5 ont su partager leur passion, à commencer par la belle Amélie Osmond, jeune viticultrice, qui s’est reconverti de cadre commerciale à vigneronne il y a 3 ans de cela. Et d’emblée, elle a su transmettre sa joie de vivre et bonne humeur, se disant « subjuguée par le monde qu’il peut y avoir au salon, avec des visiteurs très intéressés », ce qui prouve que le salon est et demeure une « bonne recette » pour mieux faire connaître le monde paysan, ses élevages et produits du terroir.
On a la chance de faire un métier qui est le berceau de l’humanité, quand on s’engage, on le fait bien, c’est un sacerdoce. Pour nous, la recherche de la qualité est une évidence » Amélie Osmond viticultrice à Bourg.
Amelie Osmond sait transmettre sa passion et son savoir faire « au moment où je fais déguster, les gens réclament souvent des informations, et quand ils nous écoutent et qu’ils ont les yeux écarquillés, là on sait qu’on a gagné… »
Tous revendiquent d’aimer leur métier : « le plaisir est quotidien », c’est ce que se dit Jérémy Puech, éleveur dans le Limousin, chaque fois qu’il se lève, avec une joie de travailler en plein air.
Edouard Viaud, président des Jeunes agriculteurs de la Vienne témoigne pour bon nombre d’enfants d’agriculteurs, éleveurs ou paysans : « on a pris la suite par envie et par conviction. » C’est ainsi que tous évoluent chacun dans leur domaine avec cette rage au coeur de produire le meilleur, souvent avec de l’entraide. Amélie Osmond se souvient des conseils et de l’aide apportés par les autres jeunes agriculteurs et viticulteurs quand elle s’est installée avec Victor son cmpagnon, sans oublier l’aide du syndicat des Côtes de Bourg.
« L’agriculture, j’y crois ! » : émission à revoir sur France 3 Nouvelle Aquitaine :
Les Canadiens vont une fois de plus rire, on en fait des tonnes dès qu’il y a entre 2 et 5 centimètres de neige. Mais la neige est tellement belle et offre de jolies images cartes postales prises par les amis de Côté Châteaux que je ne pouvais m’empêcher de vous les faire partager.
Voici le palmarès du Top Vin 2018. Côté Châteaux était ce matin en immersion dans l’Entre-Deux-Mers pour vous faire vivre le concours des vins blancs secs de cette désormais célèbre appellation de Bordeaux. Pour cette 13e édition, le trio de tête est château Chantelouve, devant Château Lestrille et château Turcaud.
Quand la Sauve retient son souffle, c’est que l’on juge ici à la Maison des Vins les meilleurs blancs 2017 de l’appellation Entre-Deux-Mers.
Le principe du Top Vin, c’est d’élire les 20 meilleurs vins qui ensuite nous serviront à promouvoir notre appellation tout au long de l’année », Bruno Baylet président de l’Entre-Deux-Mers
Dans le jury, 5 tables de 6 dégustateurs, journalistes spécialisés ou professionnels du vin de Bordeaux. Ils vont déterminer à l’aveugle les qualités gustatives et visuelles de ces blancs d’Entre-Deux-Mers, parmi un panel de 40 châteaux.
« Qu’est-ce qu’on note, en fait les 3 qualités d’un vin au niveau de la robe, de son odorat et de son goût », précise Charlotte Dominique de « toutlevin.com »; pour Henry Clemens auteur viticole et directeur de Vinvisibles: « on retrouve les grandes typicités de l’appellation Entre-Deux-Mers, de la vivacité, la fraîcheur, le côté assez droit qu’on aime retrouver sur ces vins-là »
Des vins gourmands et complexes, avec de la minéralité pour certains, ou des notes plus fruités ou classiques de sauvignon pour d’autres, qui en font un concours très prisé.
« On est tous heureux de participer au top vin et surtout d’être dans le palmarès,c’est une certaine émulation, on voit des gens qui sont assez réguliers et que l’on voit pratiquement tous les ans et puis d’autres qui apparaissent » précise Bruno Baylet.
Et cette année, c’est un nouveau visage Claire Lescoutras, 22 ans en école de commerce à Bordeaux, fille de vigneron Laurent Lescoutras, du château Chantelouve qui vient récupérer ce fabuleux trophée Top Vin de l’Entre Deux Mers dessiné par Rémi Denjean.
C’est plutôt une grande fierté, je suis fière pour mon père, qu’il ait réussi à faire un vin qui plaît aux gens. Un vin fruité avec des notes un peu exotiques, on va retrouver aussi la pêche blanche, » Claire Lescoutras château Chantelouve
Des vins savamment équilibrés avec un assemblage à majorité de sauvignon, mais aussi avec du sémillon et de la muscadelle.
Château Chantelouve – Laurent Lescoutras : 70% sauvignon, 20% sémillon, 10% muscadelle. Prix départ propriété 4,20€
Château Lestrille – Estelle Roumage : 87% sauvignon, 5% sémillon, 8% muscadelle. Prix : 5,90%
Château Turcaud – Isabelle et Stéphane Le May : 46% sauvignon blanc, 3% sauvignon gris, 41 % sémillon et 10% muscadelle.
Et les 17 autres par ordre alphabétique : CHATEAU DE L’AUBRADE CHATEAU BEAUREGARD DUCOURT CHATEAU CANTELOUDETTE CHATEAU LA GRANDE METAIRIE CHATEAU HAUT-GUILLEBOT CHATEAU HAUT-POUGNAN CHATEAU HOSTIN LE ROC CHATEAU LANDEREAU CHATEAU LAUDUC CHATEAU MARJOSSE CHATEAU MARTINON CHATEAU MONTLAU CHATEAU PEYRINES CHATEAU SAINTE-MARIE CHATEAU TOUR DE MIRAMBEAU CUVEE HORTENSE
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine, Boris Chague et Véronique Lamartinère :
Alors que les blondes d’Aquitaine et d’autres races à viandes montrent leur joli minois au salon de l’agriculture, les Côtes de Bourg vont leur faire leur fête à travers «Côtes de Bourg Côtes de bœuf» . Une opération menée dans 19 restaurants de Bordeaux.
Ce lundi, les amoureux de la gastronomie, les amateurs de vin et de viande ont rendez-vous dans de nombreux restaurants de Bordeaux pour l’opération «Côtes de Bourg Côtes de bœuf» .
L’idée est simple mais originale : marier les crus de l’appellation avec la gastronomie traditionnelle du bœuf. Un accord met & vin typique de la gastronomie française.
Du 26 février au 4 mars, profitez de l’offre suivante dans 19 restaurants bordelais: 1 bouteille commandée avec une pièce de bœuf (présente dans l’offre) = la même bouteille offerte à emporter.
Depuis 148 ans, le Concours Général Agricole distingue le savoir-faire et l’excellence des produits et des vins des terroirs français. Pendant 4 jours, du 24 au 27 février 2018, les produits finalistes sont jugés.
On retient son souffle et voilà le temps fort du Concours Général Agricole tant attendu enfin arrivé avec la révélation des produits médaillés de l’année.