13 Sep

Alerte aux orages : vignerons et réseau Anelfa veillent…

Branle-bas de combat en Gironde. Les opérateurs du réseau de lutte contre les fléaux atmosphériques sont sur le pont pour éviter les orages de grêle trop destructeurs avec leur système de combustion d’iodure d’argent. De leur côté, les viticulteurs croisent les doigts et espèrent de l’eau bien nécessaire pour un vignoble de Bordeaux qui n’a pas vu une goutte depuis 2 mois.

Marc Duval (à droite), technicien du réseau Anelfa et Jean-Pierre Beauviconte vigneron et opérateur du réseau © JPS

Marc Duval (à droite), technicien du réseau Anelfa et Jean-Pierre Beauviconte vigneron et opérateur du réseau © JPS

A Saint-Loubès, depuis ce matin, on s’affaire. On sait que les orages menacent puisque la Gironde est en vigilance orange pour de violents orages comme dans 10 autres départements du Sud-Ouest. Marc Duval, technicien de l’Adelfa, l’association départementale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques, fait le tour des 110 installations qui font partie du dispositif de diminution des risques de gros orages de grêle.

L'allumage du dispositif est toujours spectaculaire © JPS

L’allumage du dispositif est toujours spectaculaire © JPS

C’est Jean-Pierre Beauviconte, vigneron, qui est son opérateur à Saint-Loubès. Comme bon nombre d’autres viticulteurs, pompiers et autres bénévoles, il est chargé d’allumer 3 à 4 heures avant l’annonce de l’orage de grêle sa cheminée qui diffuse dans l’atmosphère de l’iodure d’argent.

Jean-Pierre Viconte sur le front de la lutte contre les orages de grêle depuis 15 ans © JPS

Jean-Pierre Beauviconte sur le front de la lutte contre les orages de grêle depuis 15 ans © JPS

Peur de la grêle ? Jean-Pierre Beauviconte, reste assez optimiste, il n’est d’ailleurs pas assuré : « Ca inquiéte oui, mais depuis 15 ans que j’ai l’appareil à peu près, on n’a jamais eu vraiment de grêle donc il faut y croire. Autrement, oui c’est vraiment inquiétant, un orage de grêle, on voit ce qui se passe ailleurs, c’est vraiment catastrophique. »

PREVENTION ORAGE 106

Le procédé est assez simple, il s’agit de réaliser une combustion d’iodure d’argent avec cette grande cheminée qui va la disperser dans l’atmosphère.

Marc Duval explique: « l’objectif est de faire monter ce produit-là 3 ou 4 heures avant les événements orageux de façon à bien épandre la solution pour que les nuages captent toutes les petites molécules et stabilise la situation pour faire paradoxallement de la grêle mais là c’est de la petite grêle ». Il faut ainsi éviter que les grêlons se chargent et deviennent trop gros.

Dominique Fédieu, le président de l'Adelfa Gironde © JPS

Dominique Fédieu, le président de l’Adelfa Gironde © JPS

En Gironde, ce sont ainsi 110 postes qui sont disséminés sur tout le territoire comme l’explique le président de l’Anelfa Dominique Fédieu : « l’idéal, c’est d’avoir un poste dans un rayon de 10 kms, aujourd’hui  en Gironde il y a des faiblesses en particulier sur la partie Sud-Ouest et Ouest du département car ce sont des zones moins habitées, forestières, où il est plus difficile aussi de trouver les bénévoles pour tenir les postes. »

Pour Marc Duval, ancien sapeur pompier et technicien de l’Adelfa: « ce n’est pas une action avec un résultat à 100%, aujourd’hui on a la prétention de faire une action à 50 % efficace sur le phénomène de grêle. aujourd’hui, il faudrait créer une vingtaine de postes de plus pour être beaucoup plus efficace. » 

Nicolas Lesaint au château de Reignac à Saint-Loubès © JPS

Nicolas Lesaint au château de Reignac à Saint-Loubès © JPS

Sur un autre domaine, nettement plus conséquent, au château de Reignac avec ses 70 hectares, Nicolas Lesaint confie : « on est quelque part impatient et stressé de voir arriver ces précipitations, ça fait quand même un bon mois et demi qu’on n’a pas eu de pluviométrie donc c’est bien qu’il se mette à pleuvoir car la vigne, stressée, est en manque d’eau sur des sols graveleux ou sableux ».

PREVENTION ORAGE 143« Avoir de la pluie, c’est bien mais en avoir trop ce n’est pas génial. L’idéal serait d’avoir 25 mm efficaces pour qu’ils soient repompés, si on nous prévoit 40 mm ce n’est pas un mal il y ura une part absorbé et une autre perdue, par contre si ce sont 80 mm sur 4 jours, on aurait des gonflement important et des risques d’éclatement peut-être, même si cela arrive à 3 semaines des vendanges où les peaux sont encore résistantes… »

Regardez le reportage diffusé ce midi de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tusq-Mounet et Boris Chague :

11 Sep

« Eat! Brussels Drink! Bordeaux » explose le score : 100000 visiteurs au parc ! Royal, non ?

On fait les comptes ce soir du côté du plat pays et les chiffres ont été dépassés ! 100000 visiteurs et 80000 dégustations, ça en jette comme on dit en Wallon !

Le stand de Saintemilon

Le stand de Saint-Emilion, Pomerol et Fronsac © CIVB

Comme on dit une fois, c’est un succès à souligner deux fois. 100 000 visiteurs sont venus au Parc Royal à côté du Palais et 80000 dégustations ont été faites  sur les 7 stands; un nouveau record avec une fréquentation soutenue notamment grâce au succès du stand  « coups de coeur » avec à l’honneur une centaine de bouteilles à prix compétitifs, de 4 à 25 euros.

30 000 assiettes ont été servies par 20 restaurateurs bruxellois . Quant aux vins de Bordeaux, ce sont 700 vins qui  étaient proposés à la dégustation par une quarantaine de vignerons de Bordeaux.

Bravo aux vignerons et à la délégation bordelaise.

Foire aux vins : des soirées de dégustation, pour bien choisir

Les foires aux vins sont entrées dans leur vitesse de croisière. Elles se déroulent actuellement un peu partout et d’autres vont suivre. Mais le must, c’est tout de même de pouvoir déguster avant d’acheter. La Vinothèque de Bordeaux organisait cette semaine une soirée dégustation avec quelques 150 invités. Des soirées appréciés des amateurs et connaisseurs.

Philippe Tapie, négociant de HMS, propose son n°29 Quai des Chartrons en Bordeaux Supérieur, Philibert Perrin avec Tour Léognan et château Carbonnieux et Sophie Gaillard responsable de l'oenotourisme à Office du Tourisme de Bordeaux ©

Philippe Tapie, négociant de HMS, propose son n°29 Quai des Chartrons en Bordeaux Supérieur, Philibert Perrin avec Tour Léognan et château Carbonnieux et Sophie Gaillard responsable de l’oenotourisme à Office du Tourisme de Bordeaux © JPS

Dans foire aux vins, il y a foire et il y a vins… Foire car on peut tout y trouver, du bon, comme du moins bon, à moindre coût car on vous fait un rabais, mais si vous payez pour du mauvais, ça reste cher…et en travers du gosier ! Isn’it ?

Il y a vins aussi… et vins. Certains peuvent valoir le coût, eu égard au rapport qualité prix, d’autres sont de véritables pépites et d’autres enfin ne touchent plus terre même s’ils sont bien faits. Ne parlons pas du reste…

C’est dire, c’est la foire, c’est la jungle, c’est difficile de s’y retrouver, aussi rien ne vaut choisir par soit même quand c’est possible…après avoir goûter ces nectars pour ne pas être pris pour un tétard !

Un grand Pomerol Croix Saint-George et à côté un petit Bordeaux Supérieur Croix Mouton © JPS

Un grand Pomerol Croix Saint-George et à côté un petit Bordeaux Supérieur Croix Mouton © JPS

Ce mercredi, c’était pour certains un rendez-vous privilégié, à la Vinothèque de Bordeaux, pour apprécier quelques dizaines de vins sélectionnés par ce caviste, des vins en général de bonne tenue, agréables à boire, et abordables généralement.

Des amateurs de vin, comme Nicolas Dupont et Nicolas Peygney, venus déguster les Margaux réalisés par Gonzague et Claire Lurton

Des amateurs de vin, comme Nicolas Dupont et Nicolas Peygney, venus déguster les Margaux réalisés par Gonzague et Claire Lurton

Parmi les amateurs, on pouvait y croiser Nicolas Dupont et Nicolas Peygney, qui étaient déjà venus ici faire une dégustation et vont en profiter : « si c’est pas mal, on ne s’interdit pas d’acheter ». Au 1er étage de la Vinothèque, ils ont déjà une petite idée sur la question « très bien le Pomerol château la Croix Saint-Georges 2013, on trouve le petit Margaux la Gurgue 2012 très agréable, quant au 2010 de château Ferrière, il demande encore à vieillir, on sent encore pas mal d’alcool. On va goûter maintenant Durfort Vivens 2009 ».

château la Grézette

Parmi les vignobles extérieurs à Bordeaux, celui de Cahors avec le célèbre château Lagrézette © JPS

Parmi les producteurs présents, on pouvait croiser des Bordelais mais aussi d’autres vignerons d’autres régions viticoles de Champagne ou de Cahors. Il y avait même pas mal de Perrin ! Entre Philibert Perrin, digne représentant des Pessac Léognan, qui présentait à la dégustation ses blancs « Tour Léognan » et « château Carbonnieux » au rez-de-chaussée et au 1er étage le château Lagrézette (mythique château viticole depuis 1503), propriété d’Alain Dominique Perrin avec un 2005 subtil sur le fruit (vin de garde, assemblage de malbec (87%), de merlot (12%), et d’un très faible pourcentage de tannat), savamment épicé et un léger boisé, avec une belle longueur en bouche.

Chloé le Bouffo des Domaines JeanPhilippe Janoueix (au second plan également), faisant déguster à Daniel Lee de Cambridge © JPS

Chloé le Bouffo des Domaines JeanPhilippe Janoueix (au second plan également), faisant déguster à Daniel Lee de Cambridge © JPS

Côté rive droite, il y avait également de très grands vins notamment en Saint-Emilion comme la Confession 2011 ou encore en Pomerol La Croix Saint Georges 2013, élaborés par Jean-Philippe Janoueix. Bref de quoi se faire plaisir et pour tous les budgets : certains démarrent à 6,80 et cela peut monter à plus de 110 € parmi la centaine de références de vins vendus avec remises.

10 Sep

Dans une ambiance de folie autour des « contes et légendes », Freddy Guimard remporte le 32e marathon du Médoc

Une ambiance de folie sur la route des châteaux du Médoc. 8500 coureurs se sont retrouvés pour ce marathon déjanté et c’est finalement Freddy Guimard qui a remporté la couronne de roi du médoc en 2h25’43 ».

FREDDY GUIMARD NOUVEAU ROI DU MARATHON DU MEDOC

Freddy Guimard le nouveau roi du © Marathon du Médoc

Freddy Guimard le nouveau roi du © Marathon du Médoc

C’est finalement Freddy Guimard, le champion de France du 10 000 mètres, qui a survolé cette 32e édition,  en 2h25’43. Freddy Guimard a ainsi devancé à partir du 30e kilomètre le quintuple vainqueur sortant de l’épreuve, Thierry Guibault  qui réalise toutefois un super temps en 2h31’13. La première femme n’est autre que Nathalie Vasseur qui remporte sa 14e édition. Chapeau l’artiste !

8500 COUREURS AU DEPART

C’est à 9h30 qu’a été donné le top départ de ce 32e Marathon du Médoc. Ils étaient cette année 8500 coureurs inscrits  pour ce 2e marathon français mais le plus délirant très certainemen, vues les équipes de joyeux drilles comme les 7 nains ci-dessous. Un marathon où la plupart des participants étaient là pour le fun, excepté la tête de la course.

Capture

DE CELEBRES APPELLATIONS DU MEDOC TRAVERSEES

Cette année, le thème choisi était justement « Contes et Légendes », chacun y est allé de son déguisement le plus original possible.Les coureurs sont partis à 9h30 et ont traversé les appellations Saint-Julien, Pauillac, Saint-Estèphe et Haut-Médoc.

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ALL THE RESULTS

MESSIEURS


1. Freddy Guimard 02h25.43 / 2. Thierry Guilbaut 2h31.13 /  3. Adrien Guiomar 2h36.20

DAMES


1. Nathalie Vasseur 2h57.06 / 2. Sandra Gouault 3h00.20 / 3. Stéphanie Briand-Viaud 3h04.03

Cr-bzJfXEAEfC6YRegardez le marathon du médoc en direct :


Live Marathon Medoc 2016 par MARATHONDUMEDOC

09 Sep

8500 coureurs attendus à la 32e édition du marathon du Médoc

Samedi, le grand rendez-vous du marathon du Médoc va une fois de plus animer la route des châteaux. Des milliers de participants y sont attendus au départ de Pauillac, avec de nombreux étrangers venus spécifiquement pour ce marathon déjanté.

Une foule dense au départ de Pauillac © dourthe.com

Une foule dense au départ de Pauillac © dourthe.com

Avec près de 40 % de coureurs étrangers, plus de 70 nationalités représentées (Anglais, Allemands,Japonais , Américains, …), c’est l’événement planétaire en cette fin d’été : un marathon certes mais unique en son genre car tout le monde y est déguisé. Certains viennent en famille, d’autres entre amis, d’autres enfin entre collègues du boulot dès fois qu’ils n’en aient pas assez de se voir durant la semaine. Certains auraient d’ailleurs dit « lâche-moi la grappe » ! (joke) Ce en quoi les autres auraient rétorqué : « justement, c’est de saison ! » Car ce marathon se dispute au beau milieu des vignes du Médoc et à l’aube du coup d’envoi des vendanges en rouge, vendanges médocaines qui devraient se situer fin septembre.

TOP DEPART 9H30 DEPUIS PAUILLAC

Pour certains, les 42 kms s’avalent en un peu plus de 2 heures, comme pour le vainqueur de l’an dernier Thierry Guibault qui a remporté la 31e édition en 2 heures 26 minutes et 41 secondes. Pour d’autres, c’est le marathon le plus long du monde, il y en a qui arrivent avec près de 5 heures de retard sur le premier mais l’essentiel est déjà d’y participer. Il est vrai que le parcours a la fâcheuse habitude de sillonner les propriétés viticoles et d’avoir des points de dégustation en plusieurs fameux châteaux.

EN AVANT LE PARCOURS ! 

Les concurrents vont traverser les célèbres appellations de Saint-Julien, Pauillac, Saint-Estèphe, et du Haut-Médoc, regardez ainsi le parcours ci-dessus.

De fabuleux châteaux traversés © marathon du médoc

De fabuleux châteaux traversés © marathon du médoc

LE THEME : CONTES ET LEGENDES

A chaque millésime, son thème. L’an dernier, vu que c’était la 31e édition, les participants étaient invités à se mettre sur leur 31. Cette année, le thème est Contes et Légendes : on va ainsi voir déambuler sur les routes du Médoc dragons, shreks et autres belles au bois dormant….

07 Sep

Vendanges à Bordeaux : comment obtenir de grands vins blancs secs ?

Qui n’a pas rêvé d’avoir la recette magique pour faire un grand vin ? Rencontre avec ces vignerons et oenologues de Bordeaux qui vous dévoilent l’alchimie pour réaliser ces vins blancs « friands et gourmands » d’Entre-Deux-Mers et ces grands blancs complexes de Pessac-Léognan. Entre les châteaux La Motte du Barry, Carbonnieux et Larrivet Haut-Brion, voici leurs petits secrets de fabrication.

Encore quelques jours pour une meilleure maturité © JPS

L’expertise de Bruno Lemoine, l’onologue et directeur du château Larrivet Haut-Brion :encore quelques jours pour une meilleure maturité © JPS

Bruno Lemoine, oenologue et  directeur général  du Château Larrivet Haut-Brion,  arpente au quotidien ses 10 hectares de vignes de sauvignons et sémillons. Pour lui l’heure de la récolte n’a pas encore sonné car l’alchimie ne s’est pas encore faite tout-à-fait. Avec ces matinées fraîches, ces belles et chaudes après-midis, ce n’est que du plus pour obtenir le meilleur, bref du cousu main : « C’est fondamental, on goûte nos raisins pour essayer de percevoir la maturité la plus optimum ».

vendanges blancs 086

« On est sur des vignes assez âgées, à enracinement profond, qui ont bien supporté la sécheresse de cet été, mais au goût on trouve que nos raisins manquent un petit peu de maturité, les peaux sont encore un petit peu élastiques, ça manque de finesse aromatique et donc nous avons décidé d’attendre et  de ne pas commencer tout de suite nos vendanges de blancs ».

Bruno Lemoine arpente ses vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

Bruno Lemoine arpente tous les jours les vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

Des raisins bien mûrs donnent toujours des raisins plus riches, plus gras, plus aromatiques, bref des grands vins! » , Bruno Lemoine directeur du château Larrivet Haut-Brion.

Les vendanges de sauvignon blanc au château Carbonnieux, démarrées mardi © Jean-Pierre Stahl

Les vendanges de sauvignon blanc au château Carbonnieux, démarrées mardi © Jean-Pierre Stahl

Au château Carbonnieux, on a donné ce mardi le coup d’envoi des vendanges pour ce plus gros producteur de vins blancs avec 45 ha en Pessac-Léognan. 

Eric Perric, propriétaire du château Carbonnieux © JPS

Eric Perric, propriétaire du château Carbonnieux © JPS

Durant l’été, les ouvriers viticoles ont effectué un gros travail à la vigne pour avoir la récolte la plus qualitative comme le souligne Eric Perrin, propriétaire du château :« On a essayé d’avoir pas plus de 8 à maximum 10 grappes par pied, de façon à ce qu’aujourd’hui on ait des raisins entre 12,5 à 13 ° de degrés potentiels et même si les chaleurs de l’été ont été importantes, on se retrouve avec de futurs vins avec pas mal d’acidité. »

La table de tri vibrante au chai du château Carbonnieux © JPS

La table de tri vibrante au chai du château Carbonnieux © JPS

Acidité, fraîcheur, arômes, tous ces éléments doivent être conservés entre la vigne et le chai. Si l’on récolte le matin, par des températures plutôt fraîches, pour préserver la vendange, on refroidit de la même manière, une fois pressé, le jus par un système d’échangeur tubulaire pour éviter l’oxydation enzymatique.

On refroidit avec cet échangeur tubulaire qui fait gagner près de 10° © JPS

On refroidit avec cet échangeur tubulaire qui fait gagner près de 10° © JPS

« A partir du pressurage, on est équipé maintenant de nouvelles technologies d’inertage avec l’azote, pour éviter le contact de l’oxygène avec tous les arômes du sauvignon qui sont sensibles à cette oxydation », précise Romain Racher, oenologue et maître de chai du château Carbonnieux.

Romain Racher maître de chai et Eric Perrin du château Carbonieux © JPS

Romain Racher maître de chai et Eric Perrin du château Carbonieux © JPS

Après une première étape de macération pelliculaire à froid, de pressurage, de collecte des jus, de clarification , d’ensemencement, la fermentation va se faire dans un premier temps en cuve inox avant de continuer en barrique d’ici 5 jours, un élevage en barriques sur lies avec bâtonnage, selon la méthode préconisée par Denis Dubourdieu.

Dans l'Entre-Deux-Mers, Joël Duffau produit des vins blancs gourmands © JPS

Dans l’Entre-Deux-Mers, à Moulon, Joël Duffau produit des vins blancs gourmands © JPS

En Bordeaux blancs, il n’y a pas que les Graves ou Pessac-Léognan, il y a aussi Blaye et l’Entre-Deux-Mers, et d’autres encore comme ces expériences heureuses avec ce chardonnay « Dubreuil » de Saint-Emilion… sans oublier ces Sauternes qui font du blanc comme le G de Guiraud ou Y d’Yquem !

French Kiss 2015 élaboré par Joël Duffau avec le concours de Pascal Poussevin © jps

La « Cuvée French Kiss » 2015 élaborée par le château La Mothe du Barry © JPS

On essaie de faire des vins de copains, des vins friands, gourmands, on essaie d’aller chercher surtout du fruit, du fruit exotique , des agrumes avec une belle acidité qui vous ouvrent les papilles », Joël Duffau château La Mothe du Barry.

Pascal Poussevin le "vinoelogue" et Joël Duffau © JPS

Pascal Poussevin le « vinoelogue » et Joël Duffau © JPS

Et son oenologue appelé « le Vinoelogue »  renchérit : « ce qui plaît au public, c’est l’authenticité avant tout ; ce sont des vins qui ne sont pas des vins de cépages mais des vins d’assemblages, le tout est de trouver le bon équilibre entre les cépages et de garder une bonne fraîcheur pour que le vin reste plaisant à consommer en toute circonstance ». Et les circonstances ne manquent pas entre l’apéritif entre amis ou encore en début de repas sur des poissons, des crustacés ou une entrée…

François

François Godichon maître de chai et Bruno Lemoine © JPS

L’alchimie se fait aussi lors de l’élevage avec, comme le montre Bruno Lemoine au château Larrivet Haut-Brion, des barriques de chêne neuf en  225 l, des barriques de chêne autrichien (grain plus fin) en 500 litres ou encore ces petites cuves pour obtenir plus ou moins de boisé ; il y a aussi dans cette panoplie de contenants des oeufs en béton pour jouer davantage sur la minéralité.

Des barriques de 225 l, 500 l, oeufs enb béton et cuves en bois au château Larrivet Haut-Brion © JPS

Des barriques de 225 l, 500 l, oeufs enb béton et cuves en bois au château Larrivet Haut-Brion © JPS

« En fait ça va nous donner la possibilité d’avoir un panel de goûts, d’arômes qui vont nous servir pour notre assemblage final, pour faire la recette du chef », explique Bruno Lemoine.

Une savante alchimie depuis la vigne jusqu'à l'élevage pour obtenir un grand blanc © JPS

Une savante alchimie depuis la vigne jusqu’à l’élevage pour obtenir un grand blanc © JPS

Sur ce vignoble à 10 ha, comme dans d’autres plus petits (Malartic par exemple), on fait du cousu main et on échange constamment entre l’oenologue Bruno Lemoine, le maître de chai François Godichon ou encore le nouveau consultant Stéphane Derenoncourt pour améliorer encore la qualité.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Xavier Granger, Christian Arliguier

Ecoutez l’éclairage apporté par Frédéric Lot avec Sandrine Papin :

05 Sep

Vendanges en Pessac-Léognan : des blancs prometteurs mais sans doute une plus petite récolte en volume

C’est parti pour les vendanges de sauvignons blancs ce matin dans plusieurs châteaux de Pessac-Léognan. Les sauvignons se goûtent merveilleusement bien mais les baies sont légèrement plus petites par endroits. Fort heureusement, les réserves en eau du sous-sol, grâce au printemps pluvieux, ont permis d’avoir une qualité gustative certaine. Les volumes pourraient être plus faibles qu’en 2015.

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

8h, au château Bouscaut, cru classé de Graves, les premiers vendangeurs arrivent par grappes et saluent Laurent Cogombles : « on va rempiler une fois de plus », plaisante l’un des vendangeurs.

Petit briefing par Laurent Cogombles au démarrage dvant les rangs de sauvignons © JPS

Petit briefing par Laurent Cogombles au démarrage dvant les rangs de sauvignons © JPS

Parmi la troupe de 25 coupeurs et porteurs, pas mal d’habitués et de gens du secteur comme Annie qui habite à 5mn à Cadaujac ou encore Auguste, le plus anciens des porteurs: « ça fait 20 ans, oui ça fait 20 ans que je fais ces vendanges ici, tous les ans, oui un fidèle on peut dire. »

Martha, 2e vendanges au château Bouscaut © JPS

Martha, 2e vendanges au château Bouscaut © JPS

Il y a aussi Martha qui fait partie de la jeune génération de coupeurs  à Cadaujac : « pour moi, c’est ma deuxième année, ça se passe très bien, il faut juste faire attention aux grains pourris, il faut qu’on les enlève, sinon ça se passe très bien. »

Pour préserver les raisins des vendanges en cagettes © JPS

Pour préserver les raisins des vendanges en cagettes © JPS

Ces vendanges se déroulent par des matinées relativement fraîches et uniquement les matins par des températures oscillant entre 16 et 24° histoire de ne pas altérer la qualité des raisins, pas question de poursuivre l’après-midi quand les températures dépassent les 30°C comme le précise Fabien Teitgen, directeur technique du château Smith Haut Laffite, autre cru classé des Graves à Martillac : »pour nous les vendanges s’arrêtent à 11h et on va reprendre demain matin« .

Château Bouscaut, Cadaujac ce matin © JPS

Château Bouscaut, Cadaujac ce matin © JPS

Par endroits, on peut trouver quelques baies grillées ou dessèchées, mais c’est une infime partie, l’ensemble de la récolte n’a pas énormément souffert car les réserves en eau du sous-sol étaient suffisamment importantes du fait d’un printemps très pluvieux, toutefois il est temps de ramasser ces sauvignons blancs comme le précise Laurent Cogombles, président de l’AOC Pessac Léognan : « c’est un peu hétérogène, ça va être des vendanges assez techniques mais assez simples dans le sens où il n’a pas vraiment de pourriture, ça s’annonce très propre, il va falloir suivre chaque parcelle de façon précise car la maturité a été affectée par ce stress hydrique, de façon ponctuelle. »

vendanges de blancs 2016 057Et Laurent Cogombles d’ajouter: « mais les raisins se goûtent bien, car la vigne a pu malgré tout avancer ce travail de maturité, on arrive à des arômes qui sont intéressants et c’est pour cela que l’on commence maintenant car on ne voudrait pas que ces arômes soient grillés par les fortes chaleurs, l’acidité a beaucoup baissé ces deux dernières semaines, les degrés sont là, la qualité arômatique est intéressante, c’est une belle promesse, à vérifier maintenant dans les chais. »

Le château Smith Haut Laffite ce matin © Jean-Pierre Stahl

Le château Smith Haut Laffite ce matin © Jean-Pierre Stahl

Au château Smith Haut Laffite, ce sont une bonne trentaine de vendangeurs qui se sont attaqués aux 50 ares de sauvignons blancs derrière les Sources de Caudalie. Ici, au total, 12 ha de blancs vont être vendangés en 3 semaines, entre les cépages plus tardifs comme les sauvignons gris et les sémillons, et les maturités différentes selons les sols.

Fabien Teitgen, directeur technique du château Smith Haut Laffite © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique du château Smith Haut Laffite © JPS

« Ca s’annonce avec de belles maturité et des acidités qui se maintiennent assez bien, c’est un peu la surprise, on pensait qu’elles allaient baisser avec la chaleur mais elles se maintiennent assez bien« , explique Fabien Teitgen le directeur technique du château SHL. « Les réserves en eau dans les sols permettent à la vigne de fonctionner et préservent cette acidité. Les terroirs qui souffrent le moins ce sont ceux de graves mais avec des sous-sols plus argileux comme ici. »

Fabien Teitgen et Daniel Cathiard du château Smith Haut Laffite © JPS

Fabien Teitgen et Daniel Cathiard du château Smith Haut Laffite © JPS

Fabien Teitgen est alors rejoint par Daniel Cathiard le propriétaire, ceux -ci échangent alors leurs points de vue : « plus d’acidité par contre petites baies, petites grappes » explique Fabien, « oui on va faire de bonne choses mais on n’en fera pas beaucoup » renchérit Daniel Cathiard « mais ça nous va quand même, je préfère ça que l’inverse. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :

03 Sep

7e édition de FestiVini : les 7 appellations des Vins de Saumur vous ouvrent leurs portes

Du 3 au 11 septembre, laissez-vous séduire par une destination haute en couleurs, le Saumurois ! Une découverte de leurs productions en blanc, rouge, rosé et en vins effervescents. Des paysages magnifiques où se mêlent l’architecture prestigieuse des châteaux de la Loire, des sites troglodytes insolites et bien sûr le vignoble des 7 AOC de Saumur.

4552053-6831035FestiVini, c’est le festival de la culture du vin et de la gastronomie, un festival à Saumur, Fontevraud, Montreuil-Bellay et dans tout le Saumurois, à 45 mn  d’Angers et de Tours.

Festivini, ce sont 9 jours de festivités pour une « rentrée du vin » conviviale du 3 au 11 septembre dans le saumurois. Le festival conjugue le vin avec savourer, marcher, découvrir, admirer, et bien sûr déguster !

Le point d’orgue se déroulera le 10 septembre avec la SOIRÉE FESTIVINI qui enflammera l’Abbaye de Fontevraud pour un dîner déambulatoire accompagné des meilleurs vins des 7 AOC de la région. Le thème 2016 est « God save the Queen », un hommage à Aliénor d’Aquitaine.  : médiévale, élisabéthaine, impériale, pop… L’Angleterre s’empare de l’Abbaye Royale de Fontevraud pour l’édition 2016 de la Soirée FESTIVINI ! Vins de Saumur et gastronomie française s’accorderont avec une mise en scène So british dans une ambiance conviviale, fair-play et un brin excentrique.
RICHARD CŒUR DE LION à Wimbledon / The magycal Mystery Tour

edition 2015 à l’Abbaye de Fontevraud

Associer le patrimoine architectural et gastronomique qui fait la fierté des Français au flegme et à l’extravagance de la perfide Albion… Shocking ? Certainement pas pour Aliénor d’Aquitaine, reine des deux royaumes, figure tutélaire de Fontevraud et amatrice d’une vie de cour colorée. Fontevraud, en co-production avec FESTIVINI, a choisi de lui rendre un hommage plein de surprises. Du smog londonien aux épices indiennes et des chevaliers de la Table ronde aux Fab Four, la soirée sera ponctuée de références qui traversent l’Histoire des îles britanniques.

Festivini 2015 / Que la fête commence… from Fontevraud TV on Vimeo.

FINES BULLES, VINS DE SAUMUR ET GASTRONOMIE / UN VOYAGE GUSTATIF

De 19h à minuit, plusieurs lieux emblématiques de l’Abbaye seront métamorphosés pour proposer autant d’expériences gastronomiques et culturelles. Dans chaque espace, un accord mets & vin conçu pour l’occasion sublimera les vins de Saumur, les Fines Bulles de Loire sans oublier les sirops et les liqueurs Combier.

Inclus dans la soirée : découverte de l’Abbaye Royale scénographiée, dégustations des 7 AOC des Vins de Saumur, repas gastronomique, carnet de la Soirée, programmation culturelle. Navette possible entre Saumur et Fontevraud Tarif préférentiel 75 € par personne. www.festivini.com

Festivini 2014 – Le Dîner from Fontevraud TV on Vimeo.

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Coup d’envoi général des vendanges en blanc en Pessac-Léognan

Les hostilités entrent dans le dur lundi. Même si déjà les crémants de Bordeaux ont commencé à vendanger quelques parcelles cette semaine du côté de Génissac, un autre grand château de Bordeaux, le 1er cru classé Haut-Brion, a aussi donné ses premiers coups de sécateurs. Mais lundi, mardi, mercredi marqueront le coup d’envoi général des vendanges sur les terroirs les plus précoces de Pessac-Léognan.

Les vendanges ont débuté jeudi sur les domaines © Haut-Brion, La Mission Haut Brion

Les vendanges ont débuté jeudi au château © Haut-Brion à Pessac

Le mythique château Haut-Brion, 1er cru classé en 1855, a démarré jeudi à 7h : « il est tôt mais le temps est déjà splendide pour accueillir les vendangeurs au Château Haut-Brion. Les vendanges du millésime 2016 ont débuté ce matin, avec un cépage de blanc, le Sauvignon Blanc. Les raisins sont gorgés de soleil après cet été exceptionnel, qui se prolonge en ce mois de septembre. Dans les rangs où l’on coupe délicatement les grappes, l’humeur est au beau fixe : toutes les conditions sont réunies pour envisager ce millésime qui est en train de naître avec optimisme ». 

Château Bouscaut annonce ses vendanges pour lundi, ainsi que Smith Haut Laffite. Mardi, ce sera au tour de Carbonnieux, ainsi que du château de Latour-Martillac, mercredi le tempo sera donné par Larrivet-Haut-Brion.

« Globalement il y a beaucoup de vignobles où c’est  super joli, mais on attend de voir le rendement jus qui risque d’être faible par endroit. Peut-être moins de jus mais une belle concentration, ce qui va faire la différence c’est le type de terrain : sur un terrain argileux, ça résiste un peu mieux, on a de belles graves avec de l’argile un peu rouge notamment sur les plateaux de Pessac-Léognan où ça sera bien, pour les graves fines ce sera un peu plus compliqué », confie ce soir Laurent Cogombles le président de l’AOC Pessac-Léognan.

« Après le 2015, le 2016 s’annonce tout aussi prometteur », commente également Tristan Kressmann du château Latour-Martillac. Le printemps particulièrement arrosé (820 mm de pluie) a permis de reconstituer largement les nappes phréatiques. Malgré les conditions fraîches et humides de juin, la floraison s’est déroulée convenablement. Hormis un peu de coulure sur certains merlots, les sauvignons, sémillons, petits verdots, et cabernets sauvignons présentent des grappes pleines et homogènes. Les attaques de mildiou…ont été importantes mais fort heureusement ralenties par des conditions climatiques favorables : chaleur et faible pluviométrie dès le début de l’été ».

Et d’ajouter : « la période estivale s’est déroulée sous un temps stable et la contrainte hydrique observée à la fin de la nouaison a limité le grossissement des baies. Les quelques vagues de chaleur rencontrées au fil de l’été n’ont pas impacté la qualité de nos raisins ; nos vignes labourées ont puisé leurs ressources dans des nappes largement reconstituées. Les nuits fraîches du mois d’août ont même été très bénéfiques pour le caractère aromatique et la fraîcheur du millésime. (…) Toutefois on observe quelques échaudages sur sauvignon et cabernet sauvignon, survenus après les fortes chaleurs du week-end du 15 août avec 38,5°C; nos jeunes vignes dont le système racinaire est moins profond ont souffert de cette semaine de canicule ».

Mais au final « cet été exceptionnel par sa sécheresse nous laisse espérer un très joli millésime. »

02 Sep

« Grignoter » à Singapour : le 5e et tout dernier des bars à vin 100% Bordeaux en Asie

Après 3 bars à vins baptisés « le Bordelais » ouverts à Shangaï en Chine en 2012, 2013 et 2015, après « Au Bord d’Eau » ouvert en mai 2016 à Fukuoka au Japon, voici le 5e bar à vin à Singapour pour l’Asie.

© Justin Quek, le chef du nouveau "Grignoter" à Singapour

© Justin Quek, le chef du nouveau « Grignoter » à Singapour

Ce bar à vins sera dirigé par Justin Quek, l’un des plus célèbres chefs d’Asie. Ce chef singapourien reconnu dans toute l’Asie, dirige depuis 2010 le fameux restaurant Sky on 57 situé au dernier étage du Marina Bay Sands. Il travaille avec audace et délicatesse les saveurs asiatiques avec les techniques culinaires françaises.

« Mon amour pour Bordeaux a commencé en 1985, par une bouteille de Château Rauzan Segla 1982 et un fromage bleu partagés avec un ami cher. C’était une expérience si agréable qu’elle reste gravée dans ma mémoire. Depuis lors, je suis revenu d’innombrables fois à Bordeaux. Chaque visite apporte toujours des surprises délicieuses – pas seulement pour le plaisir de déguster des plats régionaux mais aussi pour les merveilleux vins à découvrir. Par leur notoriété, les vins de Bordeaux sont souvent perçus comme étant extrêmement chers, pourtant il y a aussi beaucoup de magnifiques vins de Bordeaux qui sont très accessibles. Je voudrais ainsi partager ces trésors peu connus avec des amateurs de vin – particulièrement une jeune génération de gastronomes et amoureux de vin.

Grignoter donnera lieu à de nombreux accords mets et vins de Bordeaux ; pas seulement avec des plats classiques à la française mais aussi avec ma cuisine franco-asiatique. C’est vraiment un endroit informel et confortable, ouvert à tout le monde et destiné aux plaisirs de la nourriture et de vins de grande qualité, en toute simplicité  » Justin Quek.

D’une surface de 110 m2, Grignoter est situé rue Teck Lim, une adorable rue tout en couleurs, située dans le quartier historique de Chinatown. Elle est composée d’un alignement de constructions authentiques, maintenant occupées par des hôtels boutique, des restaurants à concept chic et des bars à vin exclusifs. Située, à l’écart de la foule des zones voisines plus touristiques, elle offre aux visiteurs un authentique goût de passé et de présent.

De même que pour les autres bars à vin 100% Bordeaux, les professionnels bordelais pourront y organiser leurs rendez-vous, ainsi que des événements pour leurs clients et prospects.

Avec CIVB