11 Jan

Côté Châteaux consacre son n°28 à un magazine spécial Bordeaux Tasting

Noël est passé, mais c’est encore Noël ! Alex Berne et moi-même vous offrons un numéro spécial Bordeaux Tasting sur France 3 NoA, à l’occasion des 10 ans de cet événement phare de la dégustation, qui se passe tous les ans (excepté l’an dernier) place de la Bourse à Bordeaux. Bravo à Terre de Vins qui a créé la surprise voilà 10 ans et en a fait une référence de qualité parmi les grands rendez-vous des amateurs de vin. Un numéro Côté Châteaux réalisé par Jean-Pierre Stahl et Alexandre Berne.

Mélanie Cisnéros faisant déguster le Dada de Rouillac à ces amateurs de vin et de Bordeaux Tatsting © JPS

Dans ce numéro vous aurez de jolies surprises, avec toujours un ton enlevé, et j’espère que vous passerez un bon moment. Côté châteaux a décidé de donner la parole au public tout d’abord sans qui Bordeaux Tasting ne serait pas un tel succès, avec encore 6000 personnes qui sont venues ce week-end-end là, avant la fulgurance du variant omicron, avec des gens qui sont venus masqués et ont respecté les gestes barrières entre deux dégusations… « Bordeaux Tasting c’est de la découverte et des bons millésimes », commentait une jeune femme et une autre de se dire « amatrice, amant bien déguster le vin. » Pour Stephan Delaux, rencontré à l’entrée également, qui attendait un ami, l’ancien président de l’Office de Tourisme de Bordeaux « c’est une belle initiative et une belle volonté de la part des créateurs, le groupe Sud-Ouest et Rodolphe Wartel qui est la cheville ouvrière et l’âme de ce projet-là depuis le début… »

Une pépite de Bordeaux Tasting, le château des Annereaux de Benjamin Hessel, l’Elysée en a commandé 500 bouteilles sur le millésime 2018 © JPS

Parmi les quelques 200 stands et châteaux présents sur les deux jours, Benjamin Hessel du châteaux les Annereaux en Lalande-de-Pomerol : « cela fait 5 ans déjà qu’on est présent…

« Ce qui en fait le succès, ce sont toutes les plus belles propriétes de Bordeaux qui sont accessibles pour tous les Bordelais et autres dans un cadre qui est superbe et magique », Benjamin Hessel château des Annereaux. »

Benjamin Hessel, nous confie que la cave de l’Elysée lui a commandé 500 bouteilles sur son millésime 2018; une belle reconnaissance pour ce château en Lalande-de-Pomerol… Sur son stand, une fidèle connaisseuse : « ce qui me plaît c’est l’accessibilité des vins que je n’ai pas l’habitude de boire, de redéguster des vins que j’ai découvert il y a quelques années, de voir le travail qui est toujours aussi bien fait et qui évolue, voilà c’est moment  qui est convivial et en ce moment on en a bien besoin, c’est un pur bonheur… »

Autre propriété fidèle depuis le commencement de Bordeaux Tasting, le Château de Rouillac à Canéjan en Pessac-Léognan avec Laurent et Mélanie Cisnéros, père et fille : « je suis la depuis le début avec ma fille, c’est une belle histoire familiale, c’est un salon magnifiquement organisé, même dans un contexte particulier, c’est fluide tout est respecté; les gens sont intéressés et intéressants, les gens sont friands d’histoires, de vin, on partage nos émotions et on présente les grands vins de la propriété, ici le millésime 2016 en rouge et une cuvée spéciale le Dada de Rouillac, car on est passionné de chevaux et ma fille aînée Mélanie est une très bonne cavalière et papa il suit, d’ailleurs on est toujours au Jumping de Bordeaux ensemble…

Bernard Magrez, le pilier de Bordeaux Tasting © JPS

Parmi les piliers de Bordeaux Tasting, les monuments de Bordeaux, il y a Bernard Magrez, l’homme aux 4 grands crus classés de Bordeaux et propriétaire 42 châteaux dans le monde: « cela fait 10 ans que je viens, de 10h le matin à 18h le soir, c’est toujours intéressant pour moi de connaître nos consommateurs et amateurs de vin en général;

C’est mon devoir de mieux connaître les consommateurs, c’est comme cela qu’on arrive à faire le vin qui se rapproche du goût en général, pour moi le roi c’est le consommateur de vin et rien d’autre », Bernard Magrez

« Toutes les appellations sont représentées, globalement c’est que des bons vins, c’est très agréable de voir des amateurs qui viennent déguster nos vins », précise Jean-François Quenin du château de Pressac, grand cru classé. « Et Saint-Emilion, c’est le mariage d’un site extraordinaire, d’un village médiéval, des paysages classés au patrimoine mondial Unesco et de grands terroirs pour le vin donc c’est cela qui fait la magie de Saint-Emilion…. »

Petite virgule et focus en cette période de fête sur ces cavistes de Bordeaux qui ont été sur le pont durant tout ce mois de décembre pour ravir les papilles de ces amateurs, avec Dock du Vin à Artigues-près-Bordeaux et le Wine Shop Fronsac.

A l’Ecole du Vin de Bordeaux, 19 ateliers étaient proposés © JPS

Bordeaux Tasting, c’est aussi beaucoup de pédagogie, avec l’école du Vin de Bordeaux (qui proposait 19 ateliers) et tous ces jeunes (et moins jeunes) qui viennent « prendre des cours » de manière décomplexée et ludique: « on va faire des petites associations pour les accords de fête », « oui on est épicurienne avant tout »…

« Cette année on a décidé de mettre en place 6 ateliers nouveaux« , confie Cynthia Anthounet de l’Ecole du Vin: « Wine’s Up, d’abord un atelier pour mieux connaître Bordeaux par le jeu, des buzzeurs, ateliers olfactifs, des ateliers gourmands et notamment l’atelier accords de fête qui est en cours, avec toujours la dégustation de deux vins durant ces ateliers de 30 minutes, et puis le fameux choco-Bordeaux qui revient chaque année, et le fameux accord vins et fromages qui marche très bien aussi… » « A l’Ecole du Vin, tous nos ateliers sont accessibles, tant pour les connaisseurs que pour les débutants… »

5 master classes de haut vol avec pour ouvrir le bal château Montrose © JPS

Au 2e étage, c’est un moment privilégié avec pour ceux qui recherchent des ateliers plus « cosy » ceux des master classes, 5 étaient prévues ce week-end-là avec pour débuter Hervé Berland le directeur du château Montrose : « c’est l’occasion qu’on donne aux consommateurs de découvrir un vin, une propriété, avec la personne qui la dirige et d’essayer de leur apprendre des choses qu’ils ne savent pas pour caractériser une grande propriété comme Montrose ».

Hervé Berland, directeur de château Montrose, avant la master class goûtant les bouteilles tout juste ouvertes © Jps

Et là, c’est une verticale en millésimes en 9 qui était proposée : « elles sont célèbres les années en 9, avec une climatologie chaude et sèche, propices à bien murir les cabernets sauvignons et les merlots, et donc à Bordeaux on a le sourire face à ces années en 9, particulièrement réussies,… comme le 2009 un vin très abordable très accessible dans son fruit dans sa puissance qui révèle une palette aromatique et une richesse extraordinaire sur notre terroir de Saint-Estèphe béni des Dieux… »

Le maire Pierre Hurmic, l’un des grands invités de Bordeaux Tasting, dégustant Grand Corbin Despagne en bio © JPS

Bordeaux Tasting, c’était aussi de grands entretiens avec un baptême du feu pour le maire Pierre Hurmic, dégustant un château en bio Grand Corbin Despagne à Saint-Emilion, un maire vert qui passe pour l’occasion au rouge (rires et première question) : « ah vous le prenez comme ça, oui mais qui reste au vert (ou au verre)… » Et de mieux connaître ses goûts en matière de vin : « j’aime les vins fruités, je ne suis pas amateurs des vins très boisés », des vins de prédilections ? « Je ne m’engagerai pas sur ce terrain là, trop mouvant ou très dangereux, les vins je les choisis surtout en fonction de ce que je consomme, des mets que je déguste, mais j’ai toujours une préférence pour les vins de Bordeaux très affirmée… »

Quant à savoir si Bordeaux est toujours capitale mondiale du vin avec le siège de l’OIV qui a été choisi pour Dijon ?  « Il est parti à Dijon pour des raisons d’ordre politique, … quand on parle de vin, le premier nom qui vient à l’esprit au niveau mondial c’est Bordeaux, donc entre Bordeaux et le vin il y a une assimilation très importante appelée à perdurer… » Et de se rattraper avec une super Fête du Vin, la Bordeaux Wine Week du 16 au 26  juin prochain : « oui, Bordeaux est très attaché à la Fête du Vin, il y a une vraie osmose entre Bordeaux et le vin, Bordeaux a beaucoup a gagner à assurer la promotion de la filière et la filière a tout intérêt à bénéficier de la notoriété de la ville de Bordeaux, surtout au moment où la filière est en train de s’engager dans une démarche de conversion, vers les vins bio, vers un meilleur respect de l’empreinte carbone, vers un meilleur respect de l’environnement, je peux vous dire que tout cela correspond à ce que sont les objectifs affirmés de la nouvelle municipalité bordelaise… »

A Bordeaux Tasting, on y vient souvent entre copains © JPS

Pour Rodolphe Wartel, l’initiateur de Bordeaux Tasting avec Terre de Vins : « c’est un Bordeaux Tasting de retrouvailles, on est absolument ravi après une année d’interruption en raison du covid l’année passée de commettre un peu un acte de résistance, mais être tous ensemble réunis autour du vin », une belle édition organisée avec de multiples précautions en ce mois de décembre pour les 10 ans de Bordeaux Tasting….

A l’espace Saint-Rémi, 23 maisons de champagne se font déguster © JPS

Et pour bien terminer l’année ce Côté Châteaux vous offre un petit détour par les crémants de Bordeaux avec les crémants Célène à Haux et Lateyron à Montagne, ou encore une dernière séquence dégustation à l’espace Saint-Rémi où étaient réunis une vingtaine de maisons de champagne….

Dernier tournage de Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting avec Nicolas Lebedeff de champagne et châteaux, JPS et Alexandre Berne pour France 3 Noa

Une petite dégustation pour ce final en beauté sur le stand Thiénot:  « nous vous servons la cuvée 2008 100% chardonnay, un blanc de blanc, un champagne de repas, de gastronomie qui s’accorde avec les crustacés, les poissons, avec un chardonnay qui apporte pas mal de fraîcheur… », commente Nicolas Lebedeff directeur de châteaux et champagnes et représentant de la Maison Thiénot.

Voilà un avant goût de ce qui vous attend, permettez-moi de vous souhaitez encore une fois une bonne année 2022.

Regardez Côté Châteaux réalisé par Jean-Pierre Stahl et Alexandre Berne, ce mercredi 12 janvier sur France 3 NoA à 20h05 et sur YouTube : 

22 Déc

« Bordeaux, une histoire de cépages » : un joli ouvrage signé Jean-Baptiste Duquesne, qui remet les cépages oubliés et historiques de Bordeaux au goût du jour

C’est un travail de fourmi que mène depuis des années Jean-Baptiste Duquesne le roi des Pirates de Bordeaux du côté de Saint-Pierre-de-Mons, à travers ce livre à offrir pour Noël il réhabilite le patrimoine ampélographique bordelais. Il réintroduit les cépages anciens de Bordeaux avec son château Cazebonne… Une jolie démarche puriste.

Jean-Baptiste Duquesne, vigneron au château Cazebonne © JPS

Jean-Baptiste Duquesne, son nom ne vous dit rien ? Et pourtant Côté Châteaux vous l’avait présenté il y a 6 mois et dressé son portrait que vous pouvez relire ici : « Jean-Baptiste Duquesne, la patte du vigneron en biodynamie au château Cazebonne »

Ce vigneron qui sait faire du vin est à la tête du château Cazebonne à Saint-Pierre-de-Mons dans les Graves, un domaine qu’il cultive en biodynamie (certifié Demeter). Non seulement, il fait du vin au plus proche du respect de la nature et du terroir, mais aussi il s’est mis à replanter des cépages oubliés historiques de Bordeaux, un peu comme Loïc Pasquet l’a fait depuis 2006, histoire de revoir le goût du vin de Bordeaux, en retravaillant l’essence même et les fondamentaux…

Comme il l’écrit dans son ouvrage « Bordeaux, une histoire de cépages », la construction et la réputation du vin de Bordeaux actuelles sont plutôt « récentes » et remontent à la mise en place de l’AOC, l’appellation d’origine contrôlée à partir de 1935. Aujourd’hui, ce sont essentiellement 5 cépages rouges et 3 blancs qui sont mis en avant.

Depuis son rachat de Cazebonne en 2016, Jean-Baptiste Duquesne s’est penché sur la question et redérouler le fil de l’histoire, recherchant ce qui s’était passé et comprendre les raisons qui ont présidé au choix de ces cépages.

Ce fut une recherche historique sur l’histoire du vignoble de Bordeaux, confronté depuis le milieu du XIXe siècle à des crises successives, à savoir bien sûr le phylloxéra, mais aussi l’oïdium, le mildiou, la surproduction, la première guerre mondiale, etc… Et donc il considère que « le vignoble est passé d’une logique libérale à une logique interventionniste de l’Etat », d’où la « mise en place des AOC, un système figé et des tentatives de réintroductions timides ».

Jean-Baptiste Duquesne, un savoir-faire à Saint-Pierre de Mons © JPS

Mais comme le dit Jean-Baptiste Duquesne et d’autres vignerons qui ont exploré ces cépages oubliés, qui font partie de l’histoire de Bordeaux, il va bien falloir répondre aux défis à venir « réchauffement climatique, refus des pesticides de la part du consommateur et baisse de la consommation dans les pays occidentaux ».

Un livre qui pourra intéresser les puristes, novices et amoureux des vins de Bordeaux pour Noël: « Bordeaux, une histoire de cépages » par Jean-Baptiste Duquesne, vigneron au château Cazebonne, aux éditions BBD, 208 âges, 19€

Revoir le portrait de Jean-Baptiste Duquesne que j’ai réalisé dans Côté Châteaux n°24 spécial bio en mai dernier à 15’45 : 

18 Déc

Les Grands jours de Bourgogne du 21 au 25 mars

A vos tablettes, les prochains « Grands jours de Bourgogne » auront lieu en mars, du 21 au 25 mars 2022, si la crise sanitaire le permet. Notez le dans vos agendas.

Les prochains Grands Jours de Bourgogne auront lieu du 21 au 25 mars 2022. Après une interruption l’an dernier pour cause de Covid-19, vignerons et négociants donnent de nouveaux rendez-vous aux prescripteurs et journalistes du monde entier pour découvrir les derniers millésimes des 84 appellations de Bourgogne. 5 jours, 12 dégustations dans 10 lieux différents, de Chablis à Mercurey, 1.000 exposants et près de 6.000 vins.

Depuis 1992, soit 30 ans en 2022, les Grands Jours de Bourgogne réunissent, tous les 2 ans, les professionnels du vin et les acteurs du marché au coeur du vignoble bourguignon. De Chablis à la Côte Chalonnaise (pour des raisons pratiques, les vins du Mâconnais s’exposent à Beaune), en passant par la Côte de Nuits et la Côte de Beaune, les visiteurs parcourent les terroirs via 10 sites de dégustation.

Avec AFP

Pour en savoir plus, c’est ici

15 Déc

Une autre dimension de Bordeaux Fête le Vin avec la « Bordeaux Wine Week »

Vous connaissiez Bordeaux Fête le Vin, la fête du vin sur les quais durant 4 jours à Bordeaux, voici la Bordeaux Wine Week. Une fête du vin plus longue du 16 au 26 juin prochain, en associant le grand public, les cavistes et restaurateurs et les professionnels du monde du vin. Présentation en cette fin de matinée par le maire Pierre Hurmic et tous les acteurs de la filière.

Bernard Farges, Patrick Seguin, Lydia Héraud, Pierre Hurmic, Brigitte Bloch et Rodolphe Lameyse © JPS

Pierre Hurmic : « mis en avant de l’engagement du vignoble…Le changement est en cours »

« Je suis heureux de vous accueillir pour la Bordeaux Wine Week », ces premiers mots du maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, donnent le ton de ce qui s’annonce comme une première, 10 jours de festivités, de culture et de rencontre autour du vin de Bordeaux. « C’est un nouveau temps fort issu d’un travail collectif. La ville de Bordeaux a beaucoup d’atouts, l’histoire, l’économie, la géographie et le vin est à la croisée des chemins, la Garonne a sculpté le bordelais ». C’est donc pour fêter ce « lien indéfectible entre Bordeaux et le monde du vin, vin élément capital de notre économie, un atout majeur de notre art de vivre, que sera lancée du 16 au 26 juin « la Bordeaux Wine Week ». Et le maire écologiste de Bordeaux de souligner que « sera mis en avant l’engagement du vignoble avec de nombreuses certifications bio et éco-responsables, avec une volonté de réduire les produits phytosanitaires et préserver des ressources comme l’eau et la biodiversité »…Bref, « le changement est en cours ».

Rodolphe Lameyse : « un rendez-vous ouvert aux amateurs et aux professionnels du vin et des spiritueux, un événement culturel »

Rodolphe Lameyse, directeur général de Vinexposium, a dévoilé ce que seront les rendez-vous de la Bordeaux Wine Week:

  • dès avril lancement d’une exposition « Picasso et l’effervescence des formes », « ce sera la 1ère fois que l’ont met en avant Picasso et le vin »
  • du 16 au 19 juin, « le week-end des grands amateurs » avec le week-end des grands crus de Bordeaux avec 120 grands crus. Avec le 19 juin, la soirée de la Jurade de Saint-Emilion
  • à partir du 16 juin, la Bordeaux Wine Week se vivra en avant première  dans la Métropole chez les cavistes et dans les restaurants, avec des guinguettes également…
  • les 20 et 21 juin le Symposium « Act for Change » à la Cité du Vin: un cycle de « conférences sur les grands enjeux de la filière à l’horizon 2030, avec notamment les conséquences du dérèglement climatique », sur la production, la commercialisation et la consommation.
  • les 22 et 23 juin: « 2 jours de rendez-vous d’affaires avec des professionnels » les WOW! Meetings, dédiés aux vins bio et certifiés avec une démarche environnementale.
  • du 23 au 26 juin, Bordeaux Fête le Vin revient et se réinvente, cet événement est co organisé par l’Office du Tourisme et le CIVB.

Bernard Farges : « il est indispensable de revenir vers nos clients, vers nos consommateurs »

Le président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a bien conscience que cet événement festif et culturel doit être aussi un événement festif et de business aussi pour les restaurateurs et cavistes , en plus de la fête sur les quais. « Il fait beau aujourd’hui, c’est un signe qu’il fera beau au mois de juin, et un peu plus Chad, et on espère qu’on n’aura plus les masques. Nous voulons faire la promotion de tous les vins, mais aussi de ceux qui ont progressé en matière environnementale. »

Brigitte Bloch : « la fête du vin se renouvelle. On s’est appuyé sur le réseau des cavistes et des restaurateurs. »

« Cette fête du vin ne sera pas qu’une fête des quais, mais aussi une fête de la totalité du territoire »,commente Brigitte Bloch, présidente de l’Office de Tourisme de Bordeaux Métropole. Cette année au mois de juin les enseignements ont été tiré de ce Bordeaux Fête le Vin un peu spécial, chez les restaurateurs et cavistes, « cela a bien marché, cela a plu aux gens, le public a pu faire des dégustations avec des viticulteurs, il y a eu une synergie… »

Ce n’est donc pas qu’un seul week-end mais « deux week-ends de fête avec du 16 au 19 juin, les restaurateurs avec des menus spéciaux, mais aussi des guinguettes extérieures avec  des animations musicales…

« Sur les quais du 23 au 26 juin, on retrouvera les pavillons des appellations avec une vie de village et des jeux pour enfants… »La venue des bateaux est aussi maintenue, se référant à l’histoire du vin qui au démarrage a été commercialisé partout dans le monde grâce à ces bateaux… Une fête qui sera sous le signe d’un événementiel durable, labellisé ISO20121, avec des contenants éco responsables et mis en avant de produits régionaux pour manger… »

Et Pierre Hurmic de conclure et jouer le capitaine d’une équipe qui gagne: « nous sommes tous la filière, c’est un éco système où tout le monde a un rôle à jouer. Nous devons apporter les uns et les autres notre soutien à la filière. »

11 Déc

Joyeux anniversaire à Bordeaux Tasting : 10 ans de succès en photos

C’est un sacré anniversaire, les 10 ans, la 10e édition de cet événement Terre de Vins réussi chaque année. Même si cette année la crise sanitaire reste présente, les conditions de dégustations et les gestes barrières sont optimums. Voici en 10 photos le résumé de ces 10 ans, une fête qui sera également prochainement en video avec un magazine Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting.

Bernard Magrez, le monument, le pilier présent à tous les Bordeaux Tasting © JPS

5 master classes de haut vol avec pour ouvrir le bal une verticale d’années en 9 du château Montrose © JPS

Hervé Berland, directeur de château Montrose, avant la master class goûtant les bouteilles tout juste ouvertes © Jps

Les élèves sommeliers du lycée hôtelier de Talence, toujours sur le pont pour servir les master classes © JPS

Une pépite de Bordeaux Tasting, le château des Annereaux de Benjamin Hessel, l’Elysée en a commandé 500 bouteilles sur le millésime 2018 © JPS

Le maire Pierre Hurmic, l’un des grands invités de Bordeaux Tasting, dégustant Grand Corbin Despagne en bio © JPS

Saint-Emilion très prisé aussi de Bordeaux Tasting avec Jean-François Quenin de Pressac © JPS

A l’espace Saint-Rémi, 23 maisons de champagne se font déguster © JPS

A Bordeaux Tasting, on y vient souvent entre copains © JPS

Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting tourné par JPS et Alex Berne, à voir prochainement sur France 3 NOA

09 Déc

Bordeaux Tasting : « on n’a pas tous les jours 10 ans ! »

Ce week-end, c’est le fameux Bordeaux Tasting qui revient place de la Bourse. Un événement qui fête ses 10 ans et qui est un véritable succès tant pour les grands crus et pépites qui y sont dégustés, que pour les amateurs et connaisseurs de vins. Une formule qui a donc trouvé son public et qui va le retrouver avec plaisir ce week-end.

Bordeaux Tasting revient en force, malgré l’absence de 2020 année du vin, en 2021, c’est l’année des 10…ans. Pour cette nouvelle édition, les amateurs seront une fois de plus gâtés avec 200 propriétés présentes au Palais de la Bourse, entièrement dédiées au vin de Bordeaux cette année, 31 propriétés grands invités et étrangers se retrouveront au Musée des Douanes, et 23 maisons de champagne seront à l’Espace Saint-Rémi.

Et puis, il y aura de nombreux artistes -chanteurs, musiciens, danseurs, plasticiens, dessinateurs- qui animeront ces 2 jours de fête au Palais de la Bourse. 10 ans ça mérite bien ça, une fête !

VOICI LE PROGRAMME CONCOCTE PAR TERRE DE VINS:

19 ATELIERS ANIMES PAR L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX

Comme chaque année depuis la première édition de Bordeaux Tasting, l’École du  Vin de Bordeaux est au rendez-vous pour organiser et animer une série d’ateliers, invitant les participants à vivre une expérience décomplexée du vin. Au programme, les ateliers incontournables seront au rendez-vous : “Les accords de fête”, “le vin et le fromage” et “Choco’Bordeaux”, pour les amoureux du chocolat.

Parmi les nouveautés de cette année, trois ateliers font leur apparition avec des formules ludiques proposées :

  • L’atelier Bordeaux Tonic, consacré à la découverte des assemblages insolites, invite à découvrir des cocktails à base de vins de Bordeaux
  • L’atelier Bordeaux playlist, qui propose une dégustation associant musique et vin
  • L’atelier Wine’s up, où les participants sont attendus pour se défier en équipe sur le thème du vin.

Notre message est toujours un message de curiosité, avec l’envie de proposer à chaque fois de vivre une expérience différente, renouvelée. » Stéphanie Barral, directrice de l’École du Vin de Bordeaux

QUATRE ATELIERS AUTOUR DU CHAMPAGNE

Fidèle partenaire du festival Bordeaux Tasting, le Syndicat Général des Vignerons de Champagne propose quatre sessions d’ateliers de dégustation. Animés par Geoffrey Orban, oenologue et expert en dégustation géo-sensorielle, ces ateliers seront l’occasion de redécouvrir les plaisirs de la dégustation du Champagne à travers la découverte des cépages qui font sa renommée, et la dégustation d’accords mets et vins.

Durée des ateliers : 30 min (ateliers de l’École du vin de Bordeaux) – 45 min (ateliers du SGV Champagne) Gratuits – sur réservation au moment de l’achat d’un billet d’entrée au salon

CINQ MASTER CLASSES D’ANTHOLOGIE
Le programme complet des master classes est à retrouver dans le programme du festival en cliquant ici.
Durée des master classes : 1h30
Prix : entre 35€ et 100€ en fonction des master classes*
* L’achat d’un billet “Master class” comprend le pass journée, l’accès à la Master class, un verre Riedel 66,7 cl et un abonnement au magazine Terre de vins (6 mois – 3 numéros).

DES INVITES DE RENOM AU CAFE DE LA BOURSE POUR PARLER VIN  

Le Café de la Bourse, café éphémère du festival, prend ses quartiers dans l’enceinte du Palais de la Bourse et devient un lieu vivant, de partage et d’échange. Une série de personnalités animées par le monde du vin y sont attendues. Parmi les invités, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, Émile Coddens, vigneron star de la plateforme TikTok et Christophe Urios, manager du club de rugby de l’UBB et propriétaire du Château Pépusque, ont répondu présents pour venir dialoguer autour de leur passion commune.

Bordeaux Tasting, samedi de 10h à 18h30 et dimanche de 10h à 18h. Pour en savoir plus et acheter vos billets, c’est ici

04 Déc

Portes ouvertes ce samedi et dimanche dans les châteaux de Pessac-Léognan

32 châteaux dont 5 crus classés de Graves participent ce week-end aux traditionnelles portes ouvertes de Pessac-Léognan. Juste avant les fêtes, c’est l’occasion de déguster les vins qui agrémenteront vos repas de fêtes.

C’est un rendez-vous très prisé, qui attire la foule, chaque année, mais cette année encore, il y aura peut-être moins de monde du fait de la crise sanitaire qui se rappelle à nous. Toutefois les mesures de précaution sanitaire auront été prises dans chaque château pour faire de ce rendez-vous une fête malgré tout.

De 10h à 18h, ce 4 et 5 décembre, les propriétaires vous accueillent à bras ouverts pour vous parler de l’histoire de leur domaine et de leur propriété familiale.

Ils seront 32 sur le pont, avec au programme des visites, balades, dégustations, et animations, avec de nombreux food-trucks pour les déjeuners, certains organiseront même des dîners sur réservation.

Voici le nom des châteaux qui participent à l’événement.

21 Nov

Côté châteaux n°27 : spécial Jurançon, ou le savoir-faire de ces vignerons entre blancs secs et vendanges tardives

C’est une bouffée d’air pur qu’Alexandre Berne et moi-même nous vous offrons à l’occasion de ce 27e numéro de Côté Châteaux qui sera diffusé le 6 décembre sur France 3 NoA  à 20H05. Vous allez faire la connaissance de ces vignerons au caractère bien trempé de la cave de Gan et celle des vignerons indépendants de Jurançon. Un dépaysement assuré avec ces magnifiques coteaux de petits et gros mansengs coincés entre le château de Pau et la chaîne des Pynénées.

Côté châteaux  a toujours à coeur de faire découvrir de jeunes vignerons et pour l’occasion une jeune femme Camille Laplume à Monein qui est à la tête du Clos Laplume. « Ici, c’est une exploitation familiale, mon père a donné naissance il y a quelques années au Clos Laplume, et j’ai grandi là-dedans, donc c’est un métier de passion… »

Camille Laplume du Clos Laplume à Monein © JPS

« On a des vignes qui sont plantées dans le sens des côteaux, des vignes assez hautes, c’est vraiment la typicité du jurançonnais avec une grosse surface folaire, des vignes très espacées car nous on n’a pas d’enjambeur et un enherbement sur toute la parcelle…  En Jurançon, on a tout de même 2 cépages principaux, gros manseng et petit manseng, c’est vrai que le cépage phare c’est le petit manseng, des petites grappes avec des peaux très épaisses, qui permettent vraiment de concentrer les arômes, les sucres, et qui évitent la pourriture, cela donne des vins riches, gourmands, avec toujours de l’acidité, c’est toujours la marque de fabrique du Jurançon. Des vins moelleux avec toujours une pointe de fraîcheur en fin de bouche… »

Une production de vins moelleux, de vendanges tardives mais aussi de blancs secs : « c’est vrai que depuis quelques années, le Jurançon s’est tourné vers des blancs secs, on arrive à faire des vins gourmands, aromatiques, qu’on peut prendre à l’apéritif, mais aussi avec des poissons, des viandes blanches, des secs vraiment de grande qualité… »‘

 

François Ruhlmann, secrétaire général et  Philippe Somprou technicien viticole de la cave de Gan Jurançon © JPS

Et de nous projeter à la cave de Gan Jurançon, qui représente à elle seule la majorité des producteurs avec 800 des 1200 hectares de l’appellation et quelques 300 vignerons; nous y rencontrons François Ruhlmann, son directeur ou secrétaire général et  Philippe Somprou technicien viticole. « Les vendanges tardives, ce sont les ultimes vendanges en Jurançon, on est passé déjà deux fois dans le vignoble, une première fois début octobre pour prélever 30% sur les pieds pour faire des Jurançons secs, une 2e fois pour récolter 15 jours à 3 semaines plus tard des raisins qui auront muri un peu plus longtemps sur les ceps pour faire des Jurançons doux, et sur des parcelles qui le permettent comme celles-ci on a laissé un peu de raisin, mûrir encore plus longtemps, surmûrir se flétrir un peu et on vient les ramasser maintenant, avec précaution et sans en oublier pour faire les vendanges tardives, mention particulière de notre cahier des charges que l’on partage avec les vins d’Alsace. »

Un vignoble particulier avec des vignes très hautes comme le précise Philippe Somprou :« on a des lignes qui sont tenues de haut en bas, suivant la pente et ensuite quand la pente est trop importante, comme vous voyez sur le bas, ce sont des terrasses…

On fait des escaliers qu’on taille dans le sol pour arriver à planter toutes les vignes…Il y a un peu de vent du sud qui fait aussi la typicité du Jurançon, ca assèche le fruit et développe des arômes naturels qui sont plus denses. »

« On a sur cette année 2021 la chance de faire une belle récolte et avec la météo qu’on a eu, depuis 6 à 8 semaines, une récolte qui va être excessivement qualitative… »

Et de nous dévoiler le dernier centre d’embouteillage de cette vieille cave de Jurançon créée en 1949, il s’agit là d’une unité très moderne remontant à 2011 : « aujourd’hui en 2021, quand on travaille dans l’agroalimentaire, on est obligé d’avoir atteint un certain niveau de technologie, un certain standard de sécurité… Aujourd’hui, on tourne entre 4000 et 6000 bouteilles par heure, ce qui nous permet d’assurer la production de nos adhérents qui aujourd’hui se situe aux alentours de 5,5 millions de bouteilles.

Instant d’émotion également dans ce formidable chai à barriques circulaires où l’élevage de ces dignes vins de Jurançon se fait au rythme du groupe Nadau et d' »Aqueros Montagnos » « Ici on a théâtralisé un petit peu avec notamment l’éclairage, mais c’est surtout un endroit où on travaille, les barriques accueillent les vins, on change un tiers de notre parc tous les ans, il y a 400000 bouteilles dans ce bâtiment, essentiellement des petits mansengs, des vendanges tardives, qui ont besoin d’un temps d’évolution en bouteille pour trouver toute leur qualité…Ils vont rester ici entre 6 mois et un an, avant d’être étiquetés et proposés à nos clients », commente Bertrand Pedeflous responsable commercial. « Pour les 250 000 visiteurs qu’on reçoit chaque année, voir ce chai de vieillissement, c’est quand même une chance. » complète François Ruhlmann.

 La suite se poursuit forcément par une dégustation avec Pierre Mourterot et Alex Labordette, les adjoints au maître de chai, qui vont nous faire déguster leurs blancs secs et vendanges tardives…« La c’est un 100% gros manseng, c’est un cépage qui donne à nos vins une typicité, beaucoup de fruits exotiques, d’arômes floraux et en bouge ce côté fruit et ce plaisir qu’on a sur nos vins », commente Pierre sur ce Jurançon sec.

Et Alex de commenter la dégustation de vendange tardive, « Privilège d’automne, millésime 2018, avec des grains rôtis, dorés par le soleil, avec beaucoup de concentration, en sucre, mais pas que en arômes, en couleur, …des vins avec des nez très complexes, avec des arômes de fruits très mûrs, de fruits exotiques, de fruits confits, et en bouche des vins avec beaucoup de rondeur, des vins avec un potentiel de garde très longs, une quinzaine d’année, une vingtaine d’années, qui peuvent être dégustés à l’apéritif ou encore accompagner des fois gras… »

Didier Capdevieille, est l’une des figures du Jurançonnais, vigneron indépendant à Monein : « la ferme ici date de 1847, c’est plusieurs générations de Capdevieille qui se sont succédés, et moi j’ai repris la suite de mon oncle en 1993. J’ai fait ma première cuvée de Jurançon en 1995, et maintenant cela fait plus de 20 ans que je me débrouille tout seul ». Ce d’autant qu’il a obtenu le coup de coeur des 18e Best Of Wine Tourism 2022 en octobre dernier : « ça a été une très très belle surprise, je ne m’y attendais pas du tout et en fait le Best Of Wine Tourism, récompense les propriétés qui évoluent dans l’oenotourisme, nous sommes 3 dans le Béarn à être sorti du lot donc ça fait vraiment très très plaisir. »

Avec ses copains Nico et Benoît, de faire déguster ses cuvées de vins effervescenst : « c’est un peu la tendance, il faut savoir aussi sortir de l’appellation Jurançon, c’est pour cela que j’ai lancé du pétillant en brut et en demi-sec, pour satisfaire notre clientèle, c’est un vin plaisir, une méthode champenoise, élevée pendant neuf mois », une jolie gestation.. » « On sent bien les bulles fines, c’est très bon », commente Nicolas Meler.

Dernière escale à Geus d’Oloron, chez Germaine, avec Valérie Roger la cheffe de cet hôtel restaurant qui va proposer un accord met-vin de Jurançon :

« je vous aiu préparé comme un millefeuille de mousse de potimaron et de chocolat noire avec du piment béarnais, et quelques zestes de yuzu pour relever un peu la vendange tardive »…. Une belle variété de couleurs automnales.

Ne loupez pas ce numéro tout en saveurs et en couleurs de Côté Châteaux le 6 décembre 2021 sur France 3 NoA à 20h05, un numéro réalisé par Jean-Pierre Stahl et Alexandre Berne. Rendez-vous également le 12 décembre pour les portes ouvertes chez les vignerons indépendants de Jurançon et le 22 décembre à la Cave de Gan Jurançon.

16 Nov

Les meilleurs sommeliers mondiaux se mesureront à Paris début 2023

La France accueillera en février 2023 à Paris le concours du Meilleur Sommelier du Monde pour la deuxième fois depuis la création de la compétition en 1969, a
annoncé mardi l’Union de la Sommellerie française.

Philippe Faure-Brac en février 2019 à Bordeaux pour l’AG de l’UDSF © Jean-Pierre Stahl

Du 7 au 12 février 2023, 70 candidats de 70 pays s’affronteront. Ils seront « testés sur leurs connaissances du vin, des spiritueux et autres boissons, leurs compétences en matière de restauration et de service et leur capacité à apporter des conseils et à faire vivre des émotions aux convives », précise cette association présidée par le sommelier Philippe Faure-Brac (meilleur sommelier du monde 1992).

Il s’agira de la 17e édition de cette manifestation triennale organisée par l’Association de la Sommellerie Internationale (ASI).

La dernière édition s’est tenue en 2019 à Anvers (Belgique). Le titre avait été remporté par l’Allemand Marc Almert, sommelier à Zurich.

La 17e édition aurait dû se tenir en 2022 mais elle a été reportée. Toutefois « le compte à rebours de la préparation de ce concours » sera lancée en février au salon Wine Paris & Vinexpo Paris, avec un programme d’animations, a souligné Philippe Faure-Brac.

La France n’a pas accueilli cette compétition internationale depuis 1989. Jusqu’à présent, six sommeliers français ont été lauréats, dont Philippe Faure-Brac en
1992.

Avec AFP

02 Nov

Vinifera: plongeon dans l’histoire avec « les vignes de Charlemagne »

C’est une nouvelle BD qui vient de sortir, signée Corbeyran et Goepfert : « les vignes de Charlemagne » dans la collection Vinifera – la grande histoire de la vigne et du vin chez Glénat avec la Revue du Vin de France. Une idée de cadeau pour Noël.

Corbeyran, le scénariste bordelais, nous délecte à chaque parution de son style et de son imagination, dans de nombreux registres thriller, polar, science-fiction et bien sûr dans le monde du vin qui est aussi sa passion. Je ne vous dévoilerai rien en vous disant que ses Châteaux Bordeaux, longue saga familiale, ont été un sacré succès, il a aussi souhaité prolonger à partir de 2018 en scénarisant les BD de la collection Vinifera, des  BD qui retracent l’histoire du vin à travers les âges. Son complice pour le dessin est Brice Goepfert qui avait déjà co-signé avec Corbeyran « la première dégustation » dans la collection Vinifera. Et voici le résumé du scénario des Vignes de Charlemagne:

« quelque part sur les berges du Rhin, autour de l’an 800, un serf nommé Gervin et son fils Lambert travaillent durement aux labours sous la bienveillante protection du seigneur Waldemar. Gervin et Lambert détestent le vigneron Baldrick, leur voisin, fils et petit-fils d’escalves saxons, ayant été émancipé par le seigneur Waldemar.

Une fois la dime et l’impôt versés, il est autorisé à vendre une partie de sa récolte tandis que, en tant que serf, Gervin n’a pas le droit de vendre le fruit de son travail. A cause de ces privilèges, jugés iniques et parce qu’il refuse que sa fille épouse son fils, Gervin et Lambert haïssent Baldrick. Et de la haine naîtra le drame… »

Revoir le reportage sur Corbeyran et son succès de Châteaux Bordeaux en septembre 2018, par Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Boris Chague et Christian Arliguié suivi de son interview en plateau par Cendrine Albo :